Sommaire - Processoc

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Sommaire - Processoc
Sommaire
Introduction
1- Edgar Morin
1.1 Bibliographie
1.2 Son oeuvre majeure : "La méthode"
1.3 Contexte de son oeuvre "Introduction à la pensée complexe"
2- De la pensée simplifiante à la pensée complexe
2.1 La pensée simplifiante
2.2 Les limites de la pensée simplifiante
2.3 Une nouvelle pensée
3- La pensée complexe
3.1 Le paradigme de complexité
3.2 Programme et stratégie
3.3 Les critiques de la pensée d'Edgar Morin
Conclusion
Bibliographie
Introduction
La sociologie est une science humaine qui étudie les sociétés humaines et les faits
sociaux. Nous allons donc vous présenter un grand auteur de la sociologie, Edgar Morin
avec son livre "Introduction à la pensée complexe".
Nous allons, tout au long de notre développement, essayer de répondre à la
problématique suivante : Qu'apporte la pensée complexe à la pensée scientifique ?
La complexité est l'imprévisibilité potentielle des comportements d'un système, suscitant
des phénomènes d'émergence intelligibles, mais pas toujours prévisibles.
Dans un premier temps, nous nous familiariserons avec l'auteur puis nous verrons
comment Edgar Morin est passé de la pensée simplifiante à la pensée complexe. Pour
finir, nous allons présenter la pensée complexe selon Edgar Morin.
1- Edgar Morin
1.1 Biographie
Edgar Morin né en 1921 à Paris sous son vrai nom "Edgar Nahoum", est un sociologue et
philosophe français.
Il est fils unique d'un père commerçant juif et d'une mère décédée lorsqu'il avait dix ans.
En 1938, il a rejoint le Parti frontiste (parti de gauche). Il a suivi des études universitaires
d'histoire, de sociologie, d'économie et de philosophie. En 1942, il obtient une licence en
histoire et géographie ainsi qu'une licence en droit. Dans la même année, il entre dans la
Résistance communiste au sein des "forces unies de la jeunesse patriotique".
En 1945, il est attaché à l'état major de la première armée française en Allemagne, puis
devient en 1946 chef du bureau "propagande" au gouvernement militaire français . Il fait
la rencontre de François Mitterand à qui il se présentera sous le nom de Morin (nom qu'il
gardera par la suite).
Il a écrit son premier livre à la libération, en 1946 "L'an zéro de l'Allemagne". Il y décrit
la situation du peuple Allemand lors de la seconde guerre mondiale. Remarqué par
Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste français et ministre de la
fonction publique, il va écrire dans l'hebdomadaire "Les lettres Françaises".
Pendant l'Occupation, il rencontre Georges Friedmann (sociologue français). Grâce à ses
conseils et avec l'appui d'autres personnes, il rentre au CNRS (centre national de la
recherche scientifique) en 1950. En 1965, il conduit une étude pluridisciplinaire sur une
commune en Bretagne. Ce sera un des premiers essais d'éthnologie dans la société
française contemporaine "La métamorphose de Plozevet".
Très vite, il s'intéresse aux pratiques culturelles qui ne sont pas encore réellement
reconnues. Il part environ deux ans dans les années soixantes en Amérique latine où il va
enseigner dans une faculté latino-américaine des sciences sociales. Là-bas, il rencontre
Jacques Monod, un biologiste auteur de "Le hasard et la nécessité" et y élabore les
fondements de la pensée complexe et de ce qui deviendra sa méthode.
En 2012, il participe au lancement d'un tribunal moral pour les crimes contre la nature et
le futur de l'humanité lors de la conférence "Rio+20".
Aujourd'hui, son travail exerce une forte influence sur la réflexion contemporaine. Il
préside l'association pour la pensée complexe (APC) qu'il a lui-même créé. Il dirige
toujours la revue "Communications" qui publie des recherches sur la télévision, la
chanson...
1.2 Son oeuvre majeure : "La méthode"
"La méthode" est son oeuvre majeure. Il y fait souvent référence, notamment dans
"Introduction à la pensée complexe". Elle comprend six volumes. Les quatres premiers
n'ont pas été écrits à la suite les uns des autres donc nous pouvons les lire dans n'importe
quel ordre.
Le premier "La nature de la nature" présente la méthode en adoptant un point de vue
physique où sont traités les concepts d'odre et de désordre, de système...
Le deuxième "La vie de la vie" aborde le vivant, la biologie.
Le troisième "La connaissance de la connaissance" aborde la connaissance du point de
vue anthropologique.
Le quatrième "Les idées" constitut selon Edgar Morin à "l'introduction la plus aisée à "La
connaissance de la connaissance" et de façon inséparable au problème et à la nécessité
d'une pensée complexe". C'est pourquoi selon lui, il aurait pu être le premier tome de "La
méthode".
Le cinquième "L'humanité de l'humanité" est consacré à la question de l'identité humaine.
Le sixième (et dernier) "L'éthique" se consacre à cette notion philosophique et prône une
éthique de la compréhension.
1.3 Contexte de son oeuvre "Introduction à la pensée complexe"
La pensée complexe se construit et s'élabore à partir de plusieurs penseurs
mathématiciens, philosophes... Elle va être stimulée par deux révolutions. La première à
introduit l'incertitude, la
deuxième l'organisation dans les sciences. C'est ce que l'on
appelera la "Révolution systémique".
La première formulation de la pensée complexe date de 1982 dans le livre "Science avec
conscience" de Edgar Morin. Il analyse la pensée scientifique pour comprendre les
phénomènes physiques, sociologiques et biologiques.
Dans son livre "Introduction à la pensée complexe", il donnera des clés pour comprendre
la structure de pensée.
2- De la pensée simplifiante à la pensée complexe
2.1 La pensée simplifiante
Edgar Morin nous propose dans son ouvrage une critique de la pensée simplifiante grâce
à de nombreux exemples nous permettant d’aller vers la pensée complexe, afin de mieux
la comprendre.
Le terme de pensée complexe est en effet difficile à définir par le fait qu’il est complexe,
partir de la pensée simplifiante vers la pensée complexe peut donc nous permettre une
approche plus compréhensive d’une pensée difficilement définissable. Définir la pensée
simplifiante nous permettra de voir les limites de cette pensée et par la suite de
comprendre la nécessité d’une nouvelle pensée qui sera la pensée complexe selon Edgar
Morin.
La pensée simplifiante peut être définie comme une pensée réductrice, en effet cette
pensée découpe et isole les phénomènes vers une logique simplifiante. Cette pensée
entraîne une vision du monde simplifiée, un raisonnement faussé par une organisation de
la pensée, des phénomènes et des sciences. Comprendre la pensée complexe nous
permettra de fixer les limites de la pensée simplifiante et réductrice. Il existe donc un
paradigme de simplicité mettant en lien des notions et des principes grâce à une certaine
logique qui par réduction met de l’ordre dans l’univers tout en chassant le désordre.
L’ordre se réduit donc à une loi, un principe. Edgar Morin nous dit : "La simplicité voit
soit l’un, soit le multiple, mais ne peut voir que l’Un peut être en même temps multiple".
La pensée simplifiante a donc pour but de faire ressortir la simplicité cachée dans le
désordre et la multiplicité des phénomènes. Selon cette pensée on peut donc imaginer que
le lien entre les différentes lois permettrait la découverte d’une loi unique. La pensée
simplifiante montre donc une incapacité d’accepter les contradictions et peut, par ce fait
nous donner une vision embellie du monde.
2.2 Les limites de la pensée simplifiante
La pensée simplifiante montre donc des limites visibles dans tous les phénomènes et dans
la science. Elle a donc un impact sur la compréhension des phénomènes, elle nous donne
une interprétation et non une compréhension du monde. Edgar Morin met en avant dans
son ouvrage les limites de cette pensée par de nombreux exemples. En effet il remet en
cause tous les raisonnements scientifiques qui ont été expliqué par une réduction et une
simplification. Il nous donne des exemples applicables dans les sciences dures mais aussi
dans les sciences humaines. Le fait d’ailleurs de faire une différence dans les sciences en
elle-même montre l’isolement et le découpage de ce qui nous entoure au lieu de
concevoir une pensée mettant en relation tous les phénomènes en prenant en compte que
le complexe ne se simplifie pas. Edgar Morin nous propose une unité de la science
capable "d’appréhender à la fois unité et diversité, continuité et rupture". Cette unité
permettrait de porter un regard sur l’incertain, ou le contradictoire. Evitant donc de
mauvaises interprétations ou une explication trop "utopique" de ce qui nous entoure. Il
nous montre les limites d’une pensée simplifiante dans par exemple le passage d’une
vision géocentrique (Terre immobile au centre de l’univers) à une vision héliocentrique
(Soleil au centre d’un système dans lequel la Terre tourne autour du soleil en 365 jours
environ), le passage d’une croyance à une autre de façon si lente (le changement de
croyance a mis de la fin du 16ème siècle au 18ème siècle) montre la fermeture des
raisonnements simplifiants. En effet dans cet exemple nous constatons que l’homme a du
mal à remettre en cause ses idées si celles-ci sont complexes, malgré le fait que les deux
raisonnements soient basés sur les mêmes constats et phénomènes. Un autre exemple
peut être mis en évidence celui de "l’Indamérique", persuadé d’être en Inde l’homme ne
pouvait pas imaginer l’idée de se tromper et pourtant il était en Amérique. Cela nous
montre encore une fois l’incapacité du changement de vision de l’homme avec la pensée
simplifiante, l’homme est sans cesse guidé par ses croyances, il n’admet pas ou
difficilement le fait qu’autre chose soit possible, il ne prend pas en compte l’existence de
phénomènes complexes qui sont inexplicables par la réduction. Un changement de vision
nous permet donc une vérité plus complexe, difficilement concevable mais qui n’est pas
fausse pour autant. Avec la pensée simplifiante l’homme se "bloque" dans une pensée
logique l’empêchant de connaître la vérité sur ce qui l’entoure. Edgar Morin traite dans
son œuvre de l’intelligence aveugle qui empêche un changement de pensée et influe donc
sur l’interprétation des phénomènes et les résultats des interprétations. Il faut donc éviter
la vision unidimensionnelle du monde parce que celle-ci a un impact sur les sciences ou
encore sur les phénomènes sociaux dans le monde.
La pensée réductrice simplifie le complexe en faussant donc des vérités évidentes
insaisissables avec une pensée simplifiante. Cette pensée a donc des limites puisqu’elle
cherche à simplifier le complexe or le complexe ne peut être simplifié puisque que la
simplification n’est pas le vrai.
2.3 Une nouvelle pensée
Il est donc nécessaire de tenir compte d’une nouvelle pensée qui est selon Edgar Morin :
la pensée complexe. Cette pensée nous permettrait de connaitre la vérité sans pour autant
la comprendre, puisqu’elle est complexe et demande donc une autre approche. La
nécessité de la pensée complexe tient dans le fait qu’elle nous empêche d’être aveuglés
par une réduction et une sélection de phénomènes, elle nous permet de sortir de l’ "Ordre
impeccable du monde, son déterminisme absolu et perpétuel, son obéissance à une loi
unique etc" et d’aller vers la complexité du réel. On a par une pensée plus complexe,
découvert dans l’univers physique le second principe de la thermodynamique (il établit
l’irréversibilité des phénomènes physiques lors des échanges techniques), mais aussi
l’extrême complexité microphysique et encore le fait que le l’univers n’est pas une
machine parfaite mais un processus en voie de désintégration et d’organisation, que la vie
n’est pas une substance mais "un phénomène d’auto-organisation extraordinairement
complexe qui produit de l’autonomie". Le paradigme de complexité permettra une
révolution qui mettra en lien tous les phénomènes dans une pensée plus vraie. Edgar
Morin est avec son idée de pensée complexe, à la recherche d’une possibilité de penser à
travers la complication, permettant des interactions. Enfin, la pensée complexe ne
s’opposerait pas à la pensée simplifiante mais tenterait de mêler des éléments afin de
comprendre les relations entre ces éléments.
3- La pensée complexe
3.1 Le paradigme de complexité
Dans le vocabulaire courant, la complexité est un mot problème. Ce mot permet de
qualifier quelque chose qui ne peut pas se résumer en un seul mot. Selon Edgar Morin, la
complexité est une nouvelle manière de voir les choses, une nouvelle méthode. Elle
permettrait d’étudier d’une nouvelle manière, là où la pensée scientifique a des carences.
La pensée scientifique simplifie le réel pour arriver à des composants irréductibles, et on
pense alors atteindre une vérité mais Edgar Morin pense que ce n’est pas ça. Selon lui, il
faut unir la simplicité et la complexité. Il faut voir la complexité comme un tout, et la
simplicité comme une partie de ce tout. A ce moment là il ne faut pas opposer l’un à
l’autre, mais les associer. "Le tout est à l’intérieur de la partie qui est a l’intérieur du
tout", on peut faire alors un rapprochement avec la biologie, une cellule est une partie de
notre organisme, et cette cellule contient l’intégralité de notre code génétique présent
dans notre corps. Pour appliquer ce principe à la sociologie, on peut dire que la société est
le tout, l’individu est la partie, et cet individu est imprégné des codes de sa société. Le
tout est alors aussi dans la partie.
Il faudra aussi unir ordre, désordre et organisation. Le désordre est chassé de la pensée
simplifiante, mais pourtant le désordre crée parfois de l’ordre. Par exemple au niveau de
l’univers la théorie la plus plausible actuellement est celle du Big bang, c’est-à-dire que
l’organisation de l’univers actuelle est le fruit d’une désintégration. Apres cette énorme
explosion s’est suivie la formation des atomes, des astres et l’apparition de la vie, ainsi
qu’une multitude d’autres phénomène necessitant une organisation. L’univers s’est donc
organisé à partir d’un désordre total. Autrement dit "le désordre et l’ordre s’accroissent
l’un l’autre au sein d’une organisation qui s’est complexifié".
La complexité n’est pas un moyen ultime de dévoiler toutes les connaissances, c’est un
moyen d’étude qui utiliserait toutes les sciences physiques et sociales. Si le problème
était représenté par un dé, chaque face serait une science utilisée pour l’étudier. La
complexité n’est pas une réponse, mais un défi.
Pour définir la compexité, Morin utilise l’éthimologie du mot "complexus" qui veut dire
ce qui est tissé ensemble. Ainsi il prend l’exemple d’une tapisserie composée de plusieurs
fils de matières différentes. Chaque matière a des propriétés qui lui sont propre, mais la
tapisserie n’a pas toutes ces propriétés. Connaître les propriétés de ces fils ne permettra
pas de connaître la couleur, la forme, et les propriétés de cette tapisserie.
3.2 Programme et stratégie
Les notions de programme et de stratégie sont des notions contraires. Une suite d’actions
dont les conséquences sont sûres et prédéterminées, est un programme. Alors que la
stratégie, c’est l’incertain mais qu’on tente de maitriser, on estime les scénarios les plus
probables, et on agit en fonction du but visé. Selon l’évolution de la situation, la stratégie
est adaptative, évolutive, et donc beaucoup plus souple. Dans notre société, les
administrations et la bureaucratie sont régie par l’idée de programme, qui est issu de la
simplification et la rationalisation de tout ce qui est possible.
La non flexibilité de la bureaucratie de notre société crée une multitude de
dysfonctionnements qui sont lésés de ne pas avoir une organisation plus complexe.
Toutefois il y a une évolution vers la multidimensionalité, notamment au niveau de
l’organisation du travail. La conception Taylorienne a d’abord considéré l’homme comme
une machine physique, ensuite on a comprit qu’avec de meilleures conditions de travail
l’homme serait plus efficace en raison de la prise en compte de phénomène biologique
comme la fatigue, et enfin on a densifier les tâches au travail pour répondre a un
phénomene psychologique de l’homme qui affectait une fois de plus son efficacité :
l’ennui. On note donc une évolution de l’unidimensionnalité à la multidimensionnalité
grâce a l’utilisation de stratégie adaptative plutôt qu’au programme hyper rationnel.
3.3 Les critiques de la pensée d’Edgar Morin
Edgar Morin, comme la pensée complexe le suggère, utilise souvent plusieurs sciences
pour parler d’un phénomène et notamment de la thermodynamique. On lui reproche
d’utiliser des sciences de façon trop simple, sans en savoir assez, d’être un vulgarisateur.
Ce qui mène a des explications trop incertaines de par l’imprécision des connaissances
utilisé par Morin. De plus cela montre une des difficultés de la pensée complexe,
comment l’utiliser sachant que très peu de personnes ont des connaissances pointues sur
plusieurs domaines ?
Un autre problème se pose, comment tirer quelque chose d’une analyse à partir de la
méthode de la pensée complexe alors qu’elle impose un flou dût à tout les paramètres qui
se croisent, se recroisent et s’entre croisent sans cesse en influant les uns sur les autres ?
La mise en pratique de la pensée complexe parait alors compliqué. Mais peut-être est-ce
parce que nous n’avons pas appris à penser, à étudier quelque chose autrement que par la
méthode scientifique actuelle ? Peut-être simplement nous n’arrivons pas a concevoir
l’utilisation de la pensée complexe étant donné qu’elle n’est ni innée ni encore acquise.
Morin utilise très régulièrement des métaphores pour étayer ses explications, comme la
tapisserie pour expliquer ce qu’est la pensée complexe. Seulement les métaphores ne sont
pas des preuves tangibles pour démontrer quelque chose et cela remet en question
certains concepts illustrés par des métaphores.
Conclusion
Nous avons dans un premier temps découvert l'auteur à travers sa biographie, ensuite
nous avons vu comment la pensée simplifiante s’est imposée dans l’étude scientifique
moderne et quelles sont ses limites. On a alors expliqué le paradigme de la complexité
qui pourrait, selon Edgar Morin combler certaines carences de la pensée simplifiante
notamment au niveau de la société et de la bureaucratie au travers des concepts de
programme et de stratégie. Pour finir nous avons évoqué quelques critiques de la pensée
complexe.
Edgar Morin est conscient que sa pensée peut paraître trop novatrice, trop flou, mais il
rappel que pour son époque Icare était un fou à vouloir s’envoler. Sauf qu’à partir d’une
personne rêvant à voler, on a inventé l’avion. Peut-être que Morin est la base d’une
pensée qui deviendra une innovation majeure. "L’introduction à la pensée complexe"
montre principalement que la pensée simplifiante n’est pas suffisante, elle est trouée
d’incohérance. Il ressort logiquement qu’il manque quelque chose pour la compléter, une
nouvelle pensée est donc necessaire. Pendant un moment on pensait pouvoir achever
l’histoire et qu’on arrivait à un point où l’on saurait tout. Alors dans un monde qui avance
avec rationalité dans le même sens depuis des centaines d’années, prendre conscience que
la pensée simplifiante n’est pas suffisante est déjà une grande avancée que nous apporte
Edgar Morin avec ce paradigme de pensée complexe.