Le groupe allemand s`est arrêté au bistro Chez Boulay et au Conti
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Le groupe allemand s`est arrêté au bistro Chez Boulay et au Conti
Le groupe allemand s’est arrêté au bistro Chez Boulay et au Conti PHOTO LE JOURNAL DE QUÉBEC, ANNIE T ROUSSELLe guitariste Richard Z. Kruspe et le claviériste Christian Lorenz lors de leur arrivée à l’aéroport international Jean-Lesage. YVES LECLERC Mardi, 19 juillet 2016 00:00MISE à JOUR Mardi, 19 juillet 2016 00:00 Pavés de flétan, joues de bison braisées et linguines au homard, le chanteur Till Lindemann et les membres de Rammstein ont bien mangé lors de leur passage dans la Vieille Capitale. La formation allemande, qui séjournait à l’Auberge Saint-Antoine, a passé la journée de lundi à Québec, après avoir enflammé les plaines d’Abraham. Le chanteur de Rammstein, Till Lindemann, chandail blanc et pantalon beige, a pris une marche dans le Vieux-Québec. On le voit ici dans la Côte de la Montagne. Les musiciens devaient partir hier, en fin de journée, en prévision de leur prochain concert, qui aura lieu samedi, au festival Hell & Heaven, à Mexico. Ils auraient toutefois décidé de prolonger leur séjour. Rammstein a fait des arrêts au bistro Chez Boulay et au Conti sur la rue Saint-Louis lors de son passage à Québec. Les six membres du groupe allemand se sont tout d’abord pointés au restaurant Chez Boulay, sur la rue Saint-Jean, samedi, vers 18 h 30, après leur arrivée à l’aéroport international Jean-Lesage. Le repas de joue de bison braisé que les musiciens ont mangé, samedi, au bistro Chez Boulay. «On leur a proposé un salon privé, mais ils ont préféré demeurer avec les gens dans la salle à manger. Les musiciens ont suivi les recommandations de la serveuse et ils ont opté pour le pavé de flétan et la joue de bison braisée au vinaigre de gadelles rouges biologiques qui étaient sur le menu du soir. Ils sont partis vers 20 h 45», a raconté le maître d’hôtel Olivier Lemoel, lors d’un entretien. Tequila, bière et champagne Copropriétaire du Conti, sur la rue Saint-Louis, Nicolas LavoieRousseau a eu la surprise de voir le chanteur Till Lindemann s’arrêter dans son restaurant samedi, après son passage Chez Boulay, pour prendre quelques rasades de tequila. Il a ensuite été prendre le repas du midi, dimanche, au même endroit, où il a dégusté des linguines au homard, avec des tomates olivettes, des échalotes fraîches, de l’huile d’olive et du vin blanc. Le plat de linguine au homard du Conti. Le chanteur, explique le copropriétaire Sylvain Pageau, n’avait pas de demande particulière et est presque passé inaperçu. «Sans son costume de scène, il a un peu l’air de monsieur Tout-leMonde», a-t-il mentionné. Le chanteur avait mangé à quelques reprises au Conti lors de la première visite du groupe dans la Vieille Capitale, en 2010. Till Lindemann et Nicolas Lavoie-Rousseau, copropriétaire du restaurant Conti, dans les loges derrière la scène Bell. «J’ai été étonné de voir qu’il se souvenait de moi. Il m’a donné son numéro de cellulaire et il m’a invité à amener des amis dans leur loge avant le spectacle de dimanche. Il m’a dit qu’il était pour nous arranger quelque chose. Nous étions cinq et on s’est retrouvé backstage. Il y avait un bar et un beau petit feu. Il nous a servi du champagne, de la bière et de la tequila. C’était comme si on avait été à l’école ensemble. On a été voir le spectacle et nous sommes retournés en arrière-scène. Il y avait un beau buffet et on a mangé avec eux», a raconté Nicolas Lavoie-Rousseau, impressionné. Voir Québec l’hiver Till Lindemann est ensuite retourné manger à nouveau au Conti lundi midi. «Il m’a envoyé un texto pour me dire qu’il s’en venait. Je n’habite pas loin et j’ai été le retrouver. On a discuté et j’ai pris une marche avec lui pour lui montrer quelques spots dans le Vieux-Québec», a-t-il ajouté. Till Lindemann, un membre de la sécurité et des fans dans l’entrée du Conti. Le Journal a tenté de poser quelques questions au chanteur à la sortie du Conti, mais il a refusé poliment notre demande d’entrevue. On a toutefois eu le temps de l’entendre dire que Québec était une belle ville et qu’il aimerait la visiter durant l’hiver.