Bazardage du centre technique d`Etupes Des arguments de

Transcription

Bazardage du centre technique d`Etupes Des arguments de
Bazardage du centre technique d’Etupes
!
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I
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INJUSTIFIÉ E
Des arguments
de pacotille
• «Les résultats financiers de Serca étant
dangereusement bas...».
• «Maintenir la compétitivité par rapport à
la concurrence...».
• «Les coûts de loyers seront plus faibles».
etc., etc., blabla, blabla, etc.
Voila comment la direction justifie le
bazardage du CTR d’Etupes : des arguments
de pacotille, des incantations, de la poudre
aux yeux et des économies de bouts de
chandelles !
On sait que pour plomber un résultat, il
suffit d’augmenter les provisions. Nous
faire croire que la société va mal alors que
le groupe annonce un résultat d’exploitation
de 10,8 % sur 2003...
Soyons sérieux !
Les données comparatives sur la concurrence s’apparentent davantage à des brèves
de comptoir lâchées par des copains de chez
Darty qu’à des éléments tangibles et précis.
Le seul élément qui semble sérieux est celui
de l’économie d’un loyer. Ils nous ont déjà
fait le coup à Rennes, et la CFDT avait montré que l’argument immobilier invoqué par
la direction ne tenait pas la route.
L’an dernier, lorsqu’ils nous ont fermé le
CTR de Rennes, ils juraient, le coeur sur la
main, qu’il n’était pas question d’en fermer
d’autres après. Et ils reprochaient vertement à la CFDT d’exprimer des doutes.
Lors du CCE extraordinaire du 22 avril, le
DRH avouait : «Dans la note économique de
Rennes, il y avait la genèse de celle-ci. (...)
Mais la législation et le risque de délit d’entrave nous oblige à fermer notre gueule».
«Après Rennes, après Etupes,
quel CTR la direction
va-t-elle bazarder ?»
«Il y aura toujours un vilain petit canard dans
l’entreprise, un centre qui sera derrière les
autres...», faisait remarquer Arnaud Muzard,
représentant CFDT, en ajoutant à l’adresse
de la direction : «Je ne suis pas confiant sur
votre discours».
La nécessité
d’une expertise
Face à un argumentaire apparamment si
léger, l’assistance d’un cabinet d’experts
indépendant relève de l’impératif afin de
donner un avis éclairé et raisonné.
Pour Rennes, l’expertise a permis une réelle
visibilité et a placé le débat sur le PSE sur
des bases plus bénéfiques pour les salariés
concernés, même si ce fut insuffisant.
Alors que le DRH le proposait au CCE, demander cette expertise serait irresponsable,
entaché d’intentions malsaines, etc. comme
la direction le prétendait ensuite ?
Du côté de FO, le délégué central déclarait :
«Les salariés d’Etupes ne demandent pas une
expertise comptable : ils souhaitent que l’argent de cette expertise soit mis sur un fond
paritaire pour les cas spéciaux».
Serait-ce là une sorte de caisse noire ?
Pour la CFDT, croire que la direction aurait
fait cadeau de cet argent pour l’avenir des
salariés ou se donner bonne conscience revient à croire au Père-Noël.
La preuve : sur le «chèque-valise» plafonné
à 10.000 €, la direction s’est mise en colère à l’évocation de montants doubles chez
Marks & Spencer, parlant de mauvaise foi.
Qu’aurait-elle dit à propos des 30.000 €
d’une grande entreprise rennaise ?
Qu’un petit chèque-valise favorise le reclassement interne et l’emploi, l’argument peut
être étudié, mais encore faut-il que le reclassement soit réglo : à Rennes, la justice vient
de condamner la direction sur ce point.
Etupes trahi ?
Le bazardage d’Etupes coïncide avec la
deuxième phase de la préretraite progressive accordée selon un régime de faveur (celui
des directeurs) au délégué central FO, élu à
Etupes : 2 ans au boulot, 2 ans à la maison,
puis retraite. Si bien qu’il «n’est concerné
ni par le licenciement ni par la mutation»,
annonçait le DRH avec sollicitude.
Même si aucun lien de causalité n’est imaginable, des salariés s’interrogent à Etupes,
d’autant que cette liquidation était un secret de polichinelle depuis longtemps, mais
qu’il ne fallait surtout pas le leur révéler.
Les autres, c’est sûr !
Juste avant de faire sa valise, ce délégué
minoritaire a osé signer un nouvel accord
d’entreprise applicable au 1er mai remettant
en cause nos acquis de 1998 et de la RTT
(voir tract «Trahison»).
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Seule chez
Serca, la CFDT
se bat pour le
respect de tous
les salariés.