Marseille - Accueil Maison d`édition
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Marseille –– www.couleurdevie.fr –– 1905 -1944 COMMUNIQUE DE PRESSE Parution le 11 décembre 2012 Un livre de Michel ALLIONE - Peintures de Yann LETESTU Promenade dans le Marseille du début du XXème siècle La force de cet ouvrage est de nous inviter à re-découvrir cette ville sous la plume de Michel Allione et les coups de pinceaux de Yann Letestu. Ces deux complices nous ramènent, avec une écriture romanesque et des tableaux si vivants, à l’essence même de la cité phocéenne : comprendre d’où elle tient cette force qui lui permet de se projeter dans le futur à travers, entre autre, l’une des plus grandes opérations de rénovation urbaine qu’est EuroMediterranée… 179 pages quadri - 240 x 320 mm Bilingue Français-Anglais 29,90 € LES AUTEURS yann lestestu : Très jeune, Yann Letestu effectue en famille, une traversée de l’Atlantique à la voile, de Marseille au Venezuela. Un périple d’un an qui lui laissera le goût des voyages… Ces peintures portent l’empreinte azurée de ses souvenirs de voyages marins. Elles se déclinent aussi bien à l’huile, à l’acrylique qu’à l’aquarelle, sur des supports tout aussi variés que la toile, le carton, le papier ancien. Sa quête artistique est celle de l’intemporalité... une ambiance, une atmosphère, des impressions naissent de ses coups de pinceaux et vous enveloppent du voile magique d’un voyage envoûtant. Au cœur d’un univers dans lequel, le bruit est représenté, le silence et le vide font entendre la rumeur marseillaise. Son atelier d’artiste est situé en plein cœur de Marseille, aux Arcenaulx. Yann a 34 ans et déjà une belle carrière derrière lui, composée de nombreuses expositions au niveau national et distingué par des prix artistiques. Le parler marseillais de Michel se retrouve dans des nouvelles, telles des opérettes émouvantes ou cocasses. L’on y retrouve Toinou qui pêche le dimanche derrière le port de la Joliette, Albert Londres qui prend le paquebot de la compagnie Maritime, Lorenzo et Thérèse qui se marient à la Major, M. Ferdinand l’architecte du pont transbordeur, les hommes de Spirito et Carbone qui échangent des coups de feu derrière le palais Longchamp, Rose qui prie notre Bonne Mère de prendre soin de son fiancé parti au front… Ces faits historiques sont enrichis par le travail de Yann, artiste-peintre contemporain, soit cinquante-quatre œuvres originales et inconnues du public puisque exécutées exclusivement pour ce livre. Ces peintures insufflent une nostalgie naturelle et exaltent une atmosphère toute phocéenne. Ce livre nous raconte Marseille, tel que nous l’aimons. EXPOSITION : A l’occasion du Salon international de l’Art Contemporain (SIAC) qui se tiendra au Parc Chanot du 8 au 13 mars 2013, l’intégralité des œuvres sera exposée en exclusivité ! La Can(n)ebière, moins de « n » pour plus d’amour L ˜ Si Paris avait la Cannebière, Paris serait un petit Marseille. ˜ passagers tentent de profiter vient de démarrer. Debout, les La nacelle du pont transbordeur forêt de mâts et de chesur son Vieux-Port. À travers la d’une des plus belles vues de Marseille vraiment, le quai de la Fraternité. se devine plus qu’il ne se voit minées des bateaux à vapeur, du célèbre restaurant la tenture ornée de grosses lettres Chacun distingue bien, en revanche, ce début du XX siècle, tout ce le roi de la bouillabaisse. Et en Basso. C’est incontestablement des générations durant, bien et de célébrités y a une table. Et que Marseille compte de notables les Marseillais tordront le nez à la cuisine familiale, qu’ils fois chaque !» après sa disparition, n’aimes pas cela, va chez Basso la maîtresse de maison : « Si tu auront droit à la réprimande de des Belges - est la rampe - qui deviendra plus tard le quai Mais surtout, ce quai de la Fraternité du monde ! d’être la plus importante avenue de lancement qui permet à la Cannebière Dans les années trente, c’est le mouvement social qui va y battre le pavé, en sens inverse, des Réformés au Vieux-Port. C’est en principe de là que part la Canebière… pour faire le tour de la terre ! de tous : on y croise toutes les la parade. C’est la promenade La remonter relève presque de1 2 la bordent, comme le café à la cagoline . De nombreux cafés catégories sociales, du gandin Mais il y a aussi le café de qui sont sans doute les plus connus. Riche ou le Grand Café Glacier le café Noailles... Chacun de la Méditerranée, le café Turc, France, le café Américain, le café centaines de personnes, contenir quelquefois plusieurs dispose d’une arrière-salle, pouvant et dans cette autre, du chambre, là, des chansonniers de musique la de ici, : dédiée au spectacle du spectacle, elle est encadrée que cette artère-là est le temple mime. Et pour bien symboliser à deux a ses passages obligés : l’Opéra, mélomane du parcours le des plus grandes salles et le cours Belsunce, le qui trône en plein centre, sur pas du Vieux-Port, l’Alcazar, évidemment aux dandys. 1 ı Nom que les Marseillais donnent vêtue de façon une jeune fille issue d’un milieu populaire, aux mœurs légères et par extension, 2 ı En marseillais, c’est une jeune femme 107 un peu vulgaire. 108 michel allione : Son parler marseillais, l’auteur Michel Allione, le tient de sa grand-mère. Sa culture : de ses aïeux, marseillais sur quatre générations. Son amour pour sa ville, il le tient de son histoire. Son style, de son métier : journaliste à La Marseillaise pendant 30 ans. De ceux qui sont exaltés, qui veulent raconter, qui veulent nous faire aimer. C’est pour cela qu’il a coécrit Sarvil l’oublié de la Canebière aux éditions Autres-Temps, un livre consacré à l’auteur des opérettes marseillaises. Michel : c’est un passionné … Casino-variétés en face de l’hôtel Noailles où descendent les célébrités. Un peu plus haut encore, le Gymnase dédié au théâtre lyrique. Juste en face, dans la rue du Théâtre français, se trouve l’entrée des artistes du Palais de Cristal, plus beau et plus grand que l’Alcazar et sans doute plus populaire dans cette première partie du siècle. Mais c’est bien évidemment, sur la Canebière, que se trouve son entrée principale. Enfin, le Capitole et l’Odéon ferment la marche à deux pas de l’église des Réformés. ne date pas d’hier. En Marseillais croient. Et cette certitude C’est du moins ce que tous les Alexandre Dumas évoque de son Comte de Monte-Cristo, 1844, dans les premières feuilles sont si fiers qu’ils disent dont les Phocéens modernes « cette fameuse rue de la Cannebière Cannebière, Paris serait un petit monde (…) : « Si Paris avait la avec le plus grand sérieux du sera beaucoup moins enthoutard, en 1927, Albert Londres Marseille. » Près de 80 ans plus » Et le reporter exagère à peine. seulement huit à neuf maisons. siaste : « La Cannebière, c’est Elle a besoin d’être prolongée et poussive que son nom est long. La Cannebière est aussi courte Albert Londres Réformés. des de Meilhan pour arriver à l’église par la rue Noailles et les allées conseil municipal, en lui mois plus tard, le 15 juillet, le avait juste écrit trop vite. Quelques véritable envol. des Réformés au Vieux-Port, son retirant un N, va donner à la Canebière, Il s’agit d’une association dont les membres fon–– www.couleurdevie.fr –– dateurs sont issus du milieu de l’édition et de la communication. L’objet de COULEUR DE VIE est de promouvoir le patrimoine culturel régional à travers diverses actions telles la publication d’ouvrages, leur diffusion en librairie et l’organisation d’expositions… Presse et communication : Marie-Laure Cazaux - 06 50 74 25 38 - [email protected] PARTENAIRE : Publié avec le soutien de :