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Les DEBATS Votre quotidien national Des munitions ont été récupérées Un terroriste éliminé à Sidi Bel Abbès Page 24 ationale ont enregistré 179 morts et 1 255 blessés sur les routes du territoire national, oit durant la période allant du 18 juin au 1er juillet. Relance économique et résistance au choc pétrolier Le «plan de batail e» du gouvernement La rencontre gouvernement-walis qui s'est tenue, hier à Alger, a permis de dégager nombre de stratégies et d'initiatives susceptibles de relancer l'économie nationale, plombée par la chute des prix Page 3 du pétrole. Bedoui affirme que les services de sécurité sont mobilisés «Contre ceux qui tentent de diviser le peuple» L'Algérie est confrontée à de grands défis liés à la sécurité. Le ministre de l ' I n t é r i e u r e t d e s Collectivités locales, Noureddine Bedoui, le confirme. Il évoque des tentatives de groupes extrémistes obscurantistes visant à diviser les Algériens avec, notamment l'aide d' «agents qui ont renoncé à leur patriotisme». Le président malien aujourd'hui à Alger Page 2 Sauver l'accord de paix Tchad Dix membres de Boko Haram exécutés Page 5 Page 24 Une crise aux multiples facettes Quelles pistes pour la fin de la rente et de la gérontocratie ? Par Saâd Taferka C e sont là deux baromètres qui, s'ils sont bien saisis, «socialisés» et assimilés, peuvent mobiliser un accompagnement pour l'étape charnière que traverse notre pays. Au contraire, s'ils demeurent de simples constats chiffrés, sans incidence sur le comportement de ce qui reste comme élite politique, culturelle et économique du pays, le risque est grand de voir s'éloigner le bon cap d'une douce transition qui est censée faire renouveler les énergies du pays, aussi bien sur le plan économique que sur le plan des ressources humaines devant encadrer le renouveau tant souhaité. Malheureusement, N° 1390 - les choses sont plus compliquées qu'il n'y paraît. Le retard économique n'est pas né de la dernière décennie ni d'une crise financière conjoncturelle, comme celles qui affectent cycliquement d'autres économies du monde. C'est une accumulation d'un non-sens économique qui s'est étendu sur plusieurs décennies. Un non-sens qui, par la fausse prospérité qu'il a installée, a laminé les énergies de la jeunesse, neutralisé les réflexes de l'effort et les valeurs du travail. Il a bâti un système de consommation effrénée qui s'appuie sur les importations dont le chiffre frôle les 60 milliards de dollars/an. Un non-sens qui a installé une dangereuse insécurité alimentaire pour une population de 40 millions d'habitants. L'agriculture, malgré les milliards de dollars de soutien qu'elle a reçus depuis la fin des années 1990, n'arrive pas à assurer l'alimentation des Algériens, y compris dans les produits dont notre pays était des meilleurs pro- Dimanche 30 août 2015 - ducteurs dans les années 1960 et 1970 du siècle dernier. La rente pétrolière, avec le système de copinage et de clientélisme qu'elle a rendu possible, a mis le pays dans une camisole de force qui l'a maintenu indûment dans la légitimité historique de la guerre de Libération. La gérontocratie est une offense à la jeunesse qui représente plus de 70% de la population du pays. Une jeunesse qui, malgré ses déconvenues, ses échecs et ses horizons rétrécis, suit ce qui se passe dans le monde, vit au rythme de la jeunesse branchée et espère se retrouver aux commandes du pays à tous les échelons. Les exemples de réussite individuelle sont là, qui disent pour nous la capacité de la jeunesse algérienne à se hisser au niveau du challenge qui se pose au pays en matière de modernisation économique, politique, sociale et culturelle. Page 6 Prix : 10 DA - Décentralisation pour le passeport biométrique Nouveau pari contre la bureaucratie Pressés par des citoyens de plus en plus nombreux à se plaindre des difficultés d'obtenir un rendez-vous pour le dépôt du dossier du passeport biométrique, et de même sa récupération, ajoutées à cela les mauvaises conditions d'accueil et le mépris affiché par le personnel, les services du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ont décidé d'agir de façon à mettre fin à «la bureaucratie». Page 4 http://www.lesdebats.com 2 Les DEBATS EVENEMENT N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 Bédoui affirme que les services de sécurité sont mobilisés Consacrée à la situation économique «Contre ceux qui tentent de diviser le peuple» Une rencontre nationale prévue le 15 septembre L'Algérie est confrontés à de grands défis liés à la sécurité. Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui, le confirme. Il évoque des tentatives de groupes extrémistes obscurantistes visant à diviser les Algériens avec, notamment l'aide d' «agents qui ont renoncé à leur patriotisme». Par Louiza Ait Ramdane L e ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a mis l'accent sur la nécessité que le citoyen algérien soit «conscient» de la menace terroriste. «Nous sommes confrontés à de grands défis liés à la sécurité de notre région face aux tentatives de groupes extrémistes obscurantistes d'infiltrer nos rangs et semer la division et la haine avec la collaboration d'agents qui ont renoncé à leur algérianité, à leur patriotisme et au serment fait aux chouhada», a déclaré, hier, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. Il a, par ailleurs, précisé que les institutions de l'Etat et les services de sécurité sont mobilisés face à ceux qui tentent de diviser le peuple. «Les institutions de l'Etat, la s d r a g Re Pa I aoui lf d Ha me r Ah Gendarmerie nationale, l'Armée nationale populaire et la Sûreté nationale étaient entièrement mobilisées pour faire face à toute menace et barrer la route à tous ceux qui veulent diviser le peuple algériens, a déclaré le ministre de l'Intérieur, précisant que «la présente rencontre se tient dans une conjoncture nationale et régionale particulière», a soutenu le ministre. Pour Bédoui, «la rencontre du gouvernement avec les walis est la meilleure réponse à autant d'aventuriers auxquels nous démontrons, aujourd'hui comme nous l'avons fait par le passé, que notre peuple est vigilant et conscient de leurs desseins obscurs». Le ministre de l'Intérieur a salué, à cet égard, le haut sens patriotique des citoyens, du Sud, notamment pour leurs précieux concours à la consolidation de la cohésion nationale et le rejet des facteurs de division. Il a appe- lé les walis à «encourager une telle démarche, à être vigilants et prudents pour ne laisser aucune marge de manoeuvre aux détracteurs et à agir en coordination avec les services de sécurité et toutes les composantes de la société civile et la classe politique. Il a également exhorté les walis délégués dans les wilayas du Sud à adopter une approche anticipative, à être constamment présents sur le terrain et à agir efficacement face à toute menace en comptant sur la coopération des citoyens. Désormais, il n'est plus question d'engager des dépenses publiques sans utilité économique et sans une vision de développement aux contours et objectifs clairs, selon le ministre de l'Intérieur. Aujourd'hui, la conjoncture économique et sociale impose au gouvernement un vrai suivi de la gestion des différents projets lancés par les walis. L'orateur a estimé que «la situation actuelle de certaines villes nécessite des solutions d'urgence», appelant walis, walis délégués et élus locaux à engager une vaste opération d'assainissement des villes en mobilisant tous les moyens d'intervention publics et privés. Par ailleurs, il semble que le département ministériel de Nouredine Bedoui est déterminé à faire en sorte que l'élu local s'acquitte pleinement des prérogatives que lui sont conférées par la loi et à les renforcer par de nouvelles missions. Bedoui a appelé à la «pleine mobilisation des élus lors de l'étape à venir par l'accompagnement des walis et la persévérance pour parvenir à un meilleur service public». Pour y parvenir, il a exhorté les Assemblées élues à «dépasser leurs différends» et à «faire prévaloir l'intérêt général». L.A.R. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a annoncé hier qu'une rencontre nationale sur la situation économique se tiendra le 15 septembre prochain. M. Sellal a précisé dans une allocution prononcée lors de la rencontre Gouvernement-walis que cette rencontre regroupera le Conseil national économique et social (CNES) et les experts économiques pour examiner la situation économique du pays. Le Premier ministre a souligné que cette rencontre sera suivie d'une autre réunion entre le gouvernement et les partenaires sociaux et économiques pour "examiner les moyens de donner une nouvelle dynamique au développement économique et social", ajoutant que ces réunions reflètent la politique de transparence adoptée par le gouvernement dans le traitement de la situation économique du pays". M. Sellal a en outre souligné que l'objectif essentiel du gouvernement est de "permettre à l'Algerie de surmonter la crise économique actuelle pour réaliser la croissance sans toucher aux acquis sociaux, mais aussi sans recourir de manière abusive aux reserves financières du pays". Il a ajouté que la production petrolière qui a enregistré un recul au cours de ces dernières années reprendra progressivement sa tendance à la hausse à partir 2016. M. Sellal a affirmé que l'Algerie n'a pas été touchée directement par les repercussions de la crise économique mondiales du fait que le système financier algerien n'est pas connecté au système financier international. «Néanmoins et selon les analystes, l'économie parallèle contribue à la croissance économique en Algerie», a-t-il dit ajoutant que «nous devons progressivement verser ce pan de l'économie dans le secteur productif national». Le gouvernement est «convaincu de réussir» dans cette démarche, a-t-il soutenu. Il a souligné à ce propos, que la décision des autorités de récuperer l'économie parallèle «ne signifie pas un blanchiment d'argent, la loi est parfaitement claire à ce sujet», a-t-il précisé. Reda A. Sellal réunit les walis pour «impulser» l'économie locale l y a deux ans, une réunion s'est tenue présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le parterre était constitué des responsables du secteur public économique. Ce fut à n'en plus douter, une réunion pour rien, puisque, depuis lors, rien de probant n'est enregistré. Sellal va en tenir une avec les walis, que le ministre de l'Intérieur a été chargé de briefer avant le jour J Il y sera question de la sempiternelle «impulsion du développement économique», les walis étant chargés de «faciliter» le processus et d'encourager les investisseurs privés. Ici, il s'agira de développement local, sans investissement productif public. Qu'en est-il du fond des choses ? Il s'agit encore de s'en remettre au bon vouloir des capitalistes privés, alors que le gouvernement n'a de pouvoir décisionnel que sur ce qu'on appelle «les capitaux marchands de l'Etat», pratiquement éradiqués au niveau local et quasiment stigmatisés au plan national. A ce sujet, par définition, depuis la mise en œuvre du plan d'ajustement structurel (PAS) dans les années 1990, les entreprises publiques obéis. sent au statut de droit privé, ne se distinguent plus du marché concurrentiel et étaient destinées à la privatisation, dans un insupportable statuquo et les «réformes» avaient force de religion. Celles des sociétés nationales qui subsistent sont le résultat de restructurations qui ont en fait des «unités à taille humaine» et ont plus contribué à maintenir un niveau d'emploi minimal qu'elles n'étaient dans la capacité de produire une quelconque dynamique. Soumises aux règles de la concurrence, elles avaient plusieurs handicaps par rapport au secteur privé. Le premier est celui de respecter toutes les dispositions légales en matière de droit du travail, de fiscalité ou de passation des marchés. Le deuxième est de subir le fait que le choix des dirigeants ne repose pas nécessairement sur des critères de compétences, mais sur une forme de cooptation par des décideurs institutionnels. A partir le plus souvent d'une promotion par des réseaux informels. En conséquence les nominations peuvent être fortement entachées d'arbitraire, au détriment des exigences professionnelles requises. Le troisième se trouve dans le processus complexe de fixation des objectifs et la difficulté pour les dirigeants d'y trouver une place décisive. Le quatrième handicap, qui peut être le principal déterminant, est l'absence d'une politique concertée de développement où le secteur public serait identifié en tant qu'acteur clé. Au vu de cela, nous pouvons rappeler les propos de Sellal, qui déclarait en 2013 que «si l'Algérie ne profite pas de la crise économique pour remettre sur pied son secteur industriel, tous ses efforts seront vains». Des propos qui laissaient espérer qu'il y avait une rupture avec la politique économique subie et que nous inaugurions une sorte de sursaut dicté par l'intérêt national et un retour aux fondamentaux de la science économique. Mais il semble bien que nous sommes loin d'une situation où sera élaborée une stratégie globale qui rompent avec la réactivité de circonstance et que soit reconnu, ouvertement, l'échec consommé à plusieurs égards, de la libéralisation comme moteur présupposé du développement. A.H N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 EVENEMENT Les DEBATS 3 Relance économique et résistance au choc pétrolier Le «plan de bataille» du gouvernement La rencontre gouvernement-walis qui s'est tenue, hier à Alger, a permis de dégager nombre de stratégies et d'initiatives susceptibles de relancer l'économie nationale, plombée par la chute des prix du pétrole. la population si nous lui disons la vérité, lui expliquons notre démarche et si nous arrivons à gagner sa confiance», a-t-il soutenu, en guise de réponse à toutes les voix discordantes qui s'élèvent à la lumière de la crise pétrolière. «Les Algériens doivent savoir, par exemple, que ce sont les mêmes personnes qui, 10 ans auparavant, hurlaient qu'il ne fallait pas rembourser la dette par anticipation, qui crient aujourd'hui à la catastrophe et sèment un discours de défaite et de capitulation», a ajouté Abdelmalek Sellal dans une mise en garde sans détour à tous les défaitistes et les partisans du statu quo. «Je suis de ceux qui croient en leur pays, en ses capacités énormes et en le génie de ses enfants. Malgré le contexte économique défavorable, nous pouvons bâtir une économie émergente et diversifiée», a-t-il assuré, tout en mettant en garde contre «le scepticisme est le mal incurable des nations dont nous devons impérativement prémunir l'Algérie». Il a appelé, par ailleurs, à diversifier davantage l'économie nationale afin de sortir de la dépendance endémique à la rente pétrolière, et tirer profit de cette mauvaise conjoncture pour promouvoir d'autres segments de l'économie en encourageant, notamment les initiatives locales. Les élus locaux appelés à s'impliquer davantage Par M. Ait Chabane L e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est voulu très rassurant quant à la capacité de l'Algérie de faire face à ce choc, tout en appelant à la mobilisation de tous pour réussir ce challenge difficile. Devant les walis de la République, il a décortiqué la nouvelle stratégie du gouvernement qui repose essentiellement sur la rationalisation des dépenses publiques. «Au lieu et place de l'austérité, nous optons, en Algérie, pour la croissance et la relance économique. Des actions de rationalisation sont et seront menées pour mieux maîtriser les dépenses de l'Etat et elles seront étendues aux collectivités locales dont nous attendons la même discipline dans l'allocation et l'utilisation des deniers publics», a expliqué Abdelmalek Sellal. Ceci dit, il a écarté tout recours immédiat à l'endettement extérieur, de même qu'il a rassuré sur le maintien des subventions de l'Etat et des transferts sociaux destinés au logement et à l'emploi notamment. Reconnaissant tout de même les impacts néfastes de la crise pétrolière sur la contraction des revenus du Fonds de régulation des recettes (FRR), l'accroissement de la dette publique interne et les répercussions sur les finances publiques et la balance des paiements, le Premier ministre a expliqué qu' «il ne faut ni s'alarmer ni s'endormir, mais bouger dans la bonne direction avec ambition et courage». Et d'ajouter : «Nos marges de manœuvres budgétaires et financières nous permettent d'aborder avec sérénité la situation, mais elle ne doivent pas être avancées pour justifier le statu quo», a-t-il prévenu. Le Premier ministre a exhorté, dans cette optique, les walis et l'ensemble des autorités locales à contribuer à cet effort national pour traverser cette tempête et mener à bon port ces actions de développement. Réajustement économique, protection sociale Le Premier ministre a décortiqué les mesures de réajustement décidées par le gouvernement pour rationaliser la dépense publique et mieux maîtriser le commerce extérieur et les flux de capitaux. Cependant, il a réitéré les directives du chef de l'Etat «afin de préserver le pouvoir d'achat des Algériens et de poursuivre l'effort en matière d'action sociale et des programmes dans les domaines de l'emploi, du logement, de la santé et de l'éducation». Pour réduire le flux des importations, a-t-il poursuivi, «une définition plus précise a été fixée pour les filières préférentielles à haute valeur ajoutée et en capacité à contribuer à la modernisation du pays et au transfert de technologies», en précisant qu'une action est également menée sur la structure et les modes d'attribution des contingents d'importation. Les dispositions de la loi de finances complémentaire pour 2015 et celles de la loi de finances pour 2016, actuellement en cours d'élaboration, «vont dans cette direction, à savoir l'optimisation des recettes du budget de l'Etat, le soutien aux entreprises, la facilitation de l'investissement ainsi que l'encouragement du secteur national productif, et rester dans une perspective de croissance», a soutenu M. Sellal. Pour le Premier ministre, la baisse des cours pétroliers aura pour conséquences la contraction des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) et l'accroissement de la dette publique interne. «La situation est plus tendue pour les finances publiques que pour la balance des paiements. Cela plaide pour des actions en matière de rationalisation des dépenses publiques et le développement du marché des capitaux», a-t-il enchaîné. Dans ce sens, il a avancé que «nos marges de manoeuvre budgétaires et financières nous permettent d'aborder avec sérénité la situation, mais elles ne doivent pas être avancées pour justifier le statu quo. Il ne faut ni s'alarmer ni s'endormir, mais bouger dans la bonne direction avec ambition et courage». Réussir la rentrée sociale Le Premier ministre a insisté sur la réussite de la toute prochaine rentrée sociale. S'adressant aux walis, il a instruit que «l'ensemble des conditions de réussite doivent être réunies», pour la rentrée sociale et celles des secteurs de formation. M. Sellal a, ainsi, exhorté les autorités locales, en relation avec les secteurs en charge de services publics, à s'assurer de «la mobilisation des moyens humains et matériels adéquats en matière de continuité des services de l'eau, de l'énergie, des postes, de la santé ainsi que du déroulement des inscriptions scolaires et universitaires sans oublier l'approvisionnement régulier du marché national et la réactivité optimale des services de sécurité et de Protection civile». «Les walis et les élus locaux doivent s'impliquer pleinement dans les opérations de distribution et de cession des logements sociaux et d'éradication de l'habitat précaire», a-t-il déclaré, à l'ouverture de cette réunion qui a regroupé des membres du gouvernement et les 48 walis et 17 walis délégués. Le Premier ministre a également insisté sur «l'importance» d'instaurer un système de gestion urbaine «qui consacre le principe de l'unité de la ville afin de garantir une gestion cohérente et un développement harmonieux, tout en faisant bénéficier les citoyens d'administrations de proximité et des services de base dont ils ont besoin». «Nous devons débarrasser nos villes et nos localités des fléaux qui les dégradent comme l'insécurité, l'insalubrité et l'occupation anarchique des espaces», a-t-il observé. Sus au «vieux réflexes» et «intérêts» Le Premier ministre a insisté, lors de sa rencontre avec les walis de la République sur la stricte application des nouvelles orientations économiques et contrecarrer toutes les tentatives de résistance qu'elles puissent rencontrer sur le terrain. «Toutes ces décisions pour relancer notre économie et absorber le choc pétrolier toucheront des habitudes, des vieux réflexes et des intérêts. Elles recevront, donc, des résistances plus au moins fortes. Mais notre principal allié dans ce combat futur sera C'est parce que la nouvelle stratégie de développement économique tracée par le gouvernement ne peut aboutir sans le concours des autorités locales, que le Premier ministre a insisté sur la contribution de tous dans cet effort de développement national. Abdelmalek Sellal, a indiqué que les élus locaux «disposent de larges prérogatives» et il est nécessaire de les «impliquer davantage» dans le renouveau de développement. Il a considéré, à ce titre, les élus locaux comme un «appui fort» aux autorités administratives locales, et pour lesquels il est «nécessaire» de donner l'occasion pour une forte implication dans le renouveau de développement. Pour Abdelmalek Sellal, les élus locaux disposent de larges prérogatives pour attirer les investissements. Il a déclaré que les élus locaux, quelle que soit leur appartenance «doivent être vos partenaires dans cette bataille pour la croissance. Impliquez-les dans vos plans de développement de vos territoires et dans la communication avec les citoyens pour expliquer les différents choix et options». Et d'exhorter les walis à veiller à ce que les communes et les administrations donnent l'exemple en matière de rationalisation des dépenses et de lutte conte les gaspillages, la gabegie, la bureaucratie et le laisser-aller. «Les walis et les élus locaux doivent s'impliquer pleinement dans les opérations de distribution et de cession des logements sociaux et d'éradication de l'habitat précaire», a-t-il dit, ajoutant qu'il est également important d'instaurer un système de gestion urbaine qui consacre le principe de l'unité de la ville afin de garantir une gestion cohérente et un développement harmonieux, tout en faisant bénéficier les citoyens d'administrations de proximité et des services de base dont ils ont besoin. M.A.C. 4 Les DEBATS ACTUEL Décentralisation pour le passeport biométrique Nouveau pari contre la bureaucratie Pressés par des citoyens de plus en plus nombreux à se plaindre des difficultés d'obtenir un rendez-vous pour le dépôt du dossier du passeport biométrique, et de même sa récupération, ajoutées à cela les mauvaises conditions d'accueil et le mépris affiché par le personnel, les services du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ont décidé d'agir de façon à mettre fin à «la bureaucratie». N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 Hadj 2015 Départ du premier contingent de pèlerins depuis l'aéroport de Ouargla Le premier contingent de pèlerins des wilayas du sud-est du pays s'est envolé, vendredi en fin d'après-midi, depuis l'aéroport de Ouargla, à destination de Médine (Arabie Saoudite), pour accomplir le devoir du Hadj, 5 pilier de l'Islam. Composé de 260 personnes, ce groupe de pèlerins a été salué à son départ par les autorités de la wilaya, en présence directeur général de l'Office national du Hadj et de la Omra, Youcef Azzouza, après avoir accompli les formalités de voyage d'usage (police, douanes, santé, AirAlgérie), a-t-on constaté. Ce contingent est le premier de neuf groupes, totalisant 2 319 pèlerins des wilayas de Ouargla, Tamanrasset, Illizi, Ghardaïa et El Oued, programmés au départ de Ouargla sur des appareils de la compagnie nationale Air Algérie et ce, sur la période allant du 28 août au 7 septembre prochain. Les vols retour, organisés dans les mêmes conditions, à savoir neuf vols programmés depuis l'aéroport de Djeddah (Arabie Saoudite), vers celui de Ouargla, s'effectueront, à raison de 253 à 260 passagers par vol, sur la période allant du 30 septembre au 9 octobre prochain, selon les représentants de la compagnie nationale Air Algérie. Les directions des affaires religieuses et des wakfs des wilayas concernées avaient initié au profit des pèlerins des rencontres de sensibilisation et d'orientation sur les modalités, théoriques et pratiques du Hadj, pour un bon accomplissement des rites de ce devoir religieux. R. E. ème Par Rachid Chihab. S e lever à 4 h du matin pour être sûr d'être accueilli le jour même par les services des daïras, attendre jusqu'à quatre et cinq mois pour avoir enfin son passeport, tout cela doit cesser à la faveur de la décision de «décentralisation» de cette opération, annoncée récemment par le ministre, Noureddine Bedoui. Annonce faite lors de son déplacement à Constantine, suite aux dernières inondations qui ont frappé la wilaya, faisant trois morts. Cette décentralisation signifie l'implication des APC dans la constitution du dossier du passeport biométrique, en ce qui concerne particulièrement l'enrôlement des empruntes digitales et la prise des photos numériques. C'était cela qui posait davantage de problèmes aux daïras. Jusque-là, seules ces daïras étaient habilitées à le faire, dans des conditions malheureusement contraignantes, étant elles-mêmes non préparées encore pour cette nouvelle «charge». La décision du gouvernement d'augmenter le prix du timbre pour le passeport, passant de 2 000 DA à 6 000 DA, à partir du 1 janvier 2015, a entraîné plus de contraintes et de pression. Préposés aux guichets et citoyens demandeurs de leurs documents s'en plaignaient. Les seconds plus que les premiers en raison du fait qu'ils avaient tous hâte d'en finir avant le 1 janvier 2015 pour ne pas payer la différence. Vendredi dernier, lors d'une rencontre avec les walis, préparant celle devant les réunir avec le gouvernement, à leur tête le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, est encore revenu sur le sujet, assurant que «le traitement des dossiers des citoyens demandeurs de passeports, initié au niveau de certaines APC d'Alger sera graduellement généralisé aux grandes er er villes à l'échelle nationale». Pour ce faire, «des efforts considérables doivent être déployés en termes d'aménagement de sièges appropriés et de leur équipement», de même qu'une «formation devant assurer un personnel qualifié». Manière de justifier le retard en la matière, sachant qu'à Alger, 16 APC ont réussi à franchir le pas, à leur tête l'APC d'Alger-Centre. Bedoui assure faire le nécessaire pour une généralisation réelle et progressive de l'opération, affirmant que «l'objectif de cette opération qui s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation et de la modernisation des services administratifs publics était d'alléger les procédures administratives et de lutter contre la bureaucratie». Partant, le ministre a insisté sur «l'importance de réserver un bon accueil aux citoyens, à travers le choix minutieux des agents appelés à assumer cette mission». C'est une très bonne chose que le gouvernement procède de la sorte dans l'objectif susmentionné d'améliorer le service public et de mettre fin à la bureaucratie qui règne en maîtresse depuis des années, malgré les slogans et les efforts pour la contrer. L'implication des APC dans cette opération est salutaire pour des raisons évidentes. Suivront-elles toutefois les instructions en la matière, sachant qu'un grand nombre d'APC à travers le pays ne cesse de se débattre dans des problèmes multiples, connaissant parfois des situations de blocage permanentes, pénalisant fortement le citoyen. Le manque de moyens matériels, les mentalités qui refusent tout changement, les salaires dérisoires et pis encore, les conflits entre les élus des différents partis ne sont pas pour annoncer l'aboutissement de l'opération tel que souhaité par le ministre et revendiqué par les citoyens. Les mauvaises habitudes ont la peau dure et la bureaucratie est un cancer qui refuse tout traitement. R.C. Université d'été de l'Union des femmes algériennes Appel à consommer davantage algérien L es participantes à l'université d'été de l'Unfa ont réitéré, hier à Jijel, leur détermination et leur implication dans la défense de l'Algérie et appelé au renforcement de l'unité nationale. Les militantes ont particulièrement souligné l'intérêt et l'importance accordés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la promotion, l'émancipation et l'insertion de la femme algérienne. Un vibrant hommage a été également rendu à l'Armée nationale populaire (ANP) et à l'ensemble des services de sécurité pour la défense et la sécurité du pays. Dans leurs recommandations finales adoptées à main levée, les participantes à cette 7 université d'été ont également souligné la nécessité de renforcer le volet de l'alphabétisation et de la formation des femmes, celui de la solidarité nationale et salué les efforts du gouvernement pour l'application du program- ème me d'action présidentiel. L'accent a été, par ailleurs, mis sur la nécessité de produire et de consommer davantage algérien et de promouvoir l'économie familiale, facteur non négligeable dans la macro-économie nationale. Lors de son discours de clôture, la secrétaire générale de l'Unfa, Nouria Hafsi, a souligné, qu'en organisant cette université à Jijel, l'organisation féminine entend, à travers ce défi, rendre un hommage à cette wilaya et à sa population. Elle a saisi l'occasion pour rappeler à l'assistance le nom de feue Lahziel Farida, native de Jijel et militante émérite de l'Unfa. Quelque 600 participantes venues de 46 wilayas du pays ont pris part aux travaux de cette université d'été qui a eu pour cadre le pôle universitaire de Tassoust, à une dizaine de km à l'est du chef-lieu de wilaya. Cette rencontre a été une «parfaite réussi- te», ont indiqué à l'APS, plusieurs participantes dont nombre d'entre elles foulent pour la première fois le sol des Kotama. L'ordre du jour de ces assises organisées sous le slogan de «La femme algérienne, partenaire active dans le renforcement de l'unité nationale» a comporté une série d'activités et de conférences axées, notamment sur la lutte contre la violence, la bonne gouvernance, la protection de l'enfant, la santé de la femme, la culture, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, a-t-on appris des organisatrices. Outre l'organisation d'expositions dans cette université, les militantes de l'Unfa ont été conviées à des excursions pour la découverte de la corniche jijelienne, qui connait un rush de plus de huit millions d'estivants, selon un décompte provisoire de la Protection civile. R. N. ANSEJ Vers la création de 500 microentreprises spécialisées en TIC L'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) compte créer 500 projets en technologie de l'information et de la communication (TIC) à travers 11 wilayas sillonnées par la caravane nationale des microentreprises, a indiqué, vendredi, le chargé de l'information de la caravane. Organisée par l'Ansej en collaboration avec Algérie Télécom, cette caravane est arrivée vendredi au port de Tipasa pour encourager les jeunes à créer des entreprises spécialisées en TIC dans le cadre de l'Ansej, a indiqué M. Abderraouf Hamouche. La caravane, qui sillonne toutes les wilayas du pays, vise à attirer 2 400 porteurs de projets, soit une moyenne de 50 micro-entreprises par wilaya, selon la même source. Dans une déclaration à l'APS, le directeur local de l'Ansej, Adlène Lazali, a affirmé la disposition de l'agence à financer et accompagner les jeunes. Il a, dans ce sens, appelé les entreprises économiques nationales à accorder la chance et la priorité aux jeunes promoteurs bénéficiaires des différents dispositifs de soutien. 18 entreprises spécialisées en TIC ont été créées ces deux dernières années et ont permis la réalisation de 94 projets au profit d'Algérie Télécom dans la wilaya de Tipasa en 2015, a indiqué M. Lazali. Reda A. ACTUEL N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 Les DEBATS 5 Le président malien aujourd'hui à Alger Sauver l'accord de paix Alors que la tension demeure au nord de son pays suite aux récentes attaques, le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, effectuera aujourd'hui une visite de travail et d'amitié en Algérie. L'accord de paix signé à Alger occupera le centre des discussions entre Keita et le président Bouteflika. Kéita a souhaité ce retrait pour donner plus de chance à la paix ", apprend-on des médias locaux. De violents combats ont eu lieu dans cette localité et des dizaines de morts ont été enregistrées. La médiation d'Alger pour faire régner la paix au Mali est toujours souhaitée. S.A.M. L'incident s'est produit à Gao Un soldat français tué dans un tir accidentel Un soldat français, âgé de 23 ans est décédé jeudi dernier au Mali suite à un «tir accidentel» d'un autre soldat français. Le drame s'est déroulé dans l'enceinte du camp de la force Barkhane, à Gao, a annoncé l'armée de terre. «Après avoir reçu les premiers soins sur le lieu de l'accident» , le marsouin de 1 classe, Baptiste Truffaux, a été transporté vers une unité chirurgicale, où il est décédé, précise l'armée dans un communiqué diffusé hier. Engagé volontaire depuis juin 2013, déployé au Mali en mai, le soldat appartenait au 21 régiment d'infanterie de marine (21 Rima), basé à Fréjus (Var). Il était «très dynamique, particulièrement efficace» et «se distinguait par son sens de la camaraderie», selon l'armée. L'opération Barkhane (3 000 militaires français, dont environ 1 300 au Mali) se concentre sur la lutte contre les groupes djihadistes. Elle a succédé à l'opération Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al Qaîda qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du Mali. Neuf soldats français sont morts au combat au Mali dans ces opérations, le dernier en juillet 2014, dans un attentat- suicide. Agence ere e e Par Sofiane Aït Mohamed L e président malien qui séjournera en effet en Algérie à partir d'aujourd'hui jusqu'au 1 septembre est invité par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier, un communiqué de la Présidence de la République. «A l'invitation de Son Excellence, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, Son Excellence, M. Ibrahim Boubacar Keita, président de la République du Mali effectuera une visite de travail et d'amitié en Algérie du 30 août au 1 septembre 2015», précise le communiqué. Si comme, l'explique le communiqué, «cette visite confortera une longue tradition de fraternité, de solidarité, de coopération et de bon voisinage, qui existe entre l'Algérie et le Mali», il n'en demeure pas moins que l'Accord d'Alger entériné à Bamako est qui est sérieusement menacé après la reprise des affrontements au nord du Mali sera sûreer er ment le point nodal des discussions entres les deux présidents. «Les entretiens qu'auront à cette occasion les deux chefs d'Etat leur permettront d'échanger leurs vues sur les questions régionales et internationales, au premier chef desquelles la mise en œuvre de l'Accord d'Alger pour la paix et la réconciliation au Mali et au bénéfice de ses voisins ainsi que de la sécurité dans la sousrégion», ajoute le communiqué. En effet, après la reprise des affrontements, l'Algérie, chef de file de la médiation internationale, avait exprimé sa vive préoccupation quant aux derniers développements dans le Nord. «L'Algérie, au double titre de la présidence de la médiation internationale dans la crise malienne et de la présidence du Comité de suivi de la mise en œuvre de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d'Alger, note avec une vive préoccupation les développements sécuritaires dans les régions du nord du Mali», avait écrit le ministère des Affaires étrangères dans un commu- niqué dans lequel il a condamné «vigoureusement ces violations inadmissibles du cessez-le-feu qu'aucune considération ne saurait justifier». " Les mouvements politico-militaires en question et leurs dirigeants portent la lourde responsabilité de ces incidents qui mettent en péril les efforts engagés par la communauté internationale pour le rétablissement de la paix et de la sécurité au Mali", a souligné la même source. C'est dire toute l'importance que l'Algérie accorde à la voie du dialogue seul à même de faire taire les armes et d'assurer une stabilité et une paix durable dans ce pays frontalier. Avant sa venue en Algérie, le président malien avait reçu vendredi, les responsables de la Plateforme républicaine. " Au cours de l'entretien, le chef de l'Etat a demandé aux leaders de la Plateforme de libérer Anefis, localité située à une centaine de Kilomètres au Sud de Kidal et qui était tenue par la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), avant le 20 juin. Ibrahim Boubacar «Des relations historiques tournées vers un avenir prometteur» L es relations historiques qu'entretiennent l'Algérie et le Mali, dont le président, Ibrahim Boubacar Keita, effectuera à partir d'aujourd'hui une visite de travail et d'amitié à Alger, ont connu une dynamique soutenue au cours de ces dernières années. Cette visite «confortera une longue tradition de fraternité, de solidarité, de coopération et de bon voisinage, qui existe entre l'Algérie et le Mali», avait indiqué un communiqué de la Présidence de la République. Les entretiens qu'auront à cette occasion les présidents Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keita «leur permettront d'échanger leurs vues sur les questions régionales et internationales, au premier chef desquelles la mise en oeuvre de l'Accord d'Alger pour la paix et la réconciliation au Mali et au bénéfice de ses voisins ainsi que de la sécurité dans la sous région», avait ajouté la même source. En effet, les relations algéro-maliennes ont connu ces dernières années un développement sans précédent, marqué, notamment par le rôle central de l'Algérie dans la conclusion de l'accord de paix et de réconciliation pour un règlement pacifique de la crise au Mali. Au lendemain de la signature de cet accord, le président malien avait fait part de l'engagement de son pays à déployer toute son énergie pour le retour de la paix et de la stabilité «afin que le monde retienne que l'Algérie n'a pas oeuvré en vain». «Nous ferons tout pour réussir en vue du rétablissement de la paix, de la stabilité et de la prospérité au Mali et que le monde et l'histoire retiennent que l'Algérie n'a pas oeuvré en vain», avait-il souligné. Evoquant les relations algéro-maliennes, M. Keïta avait déclaré que les deux pays «ont un avenir de coopération très brillant, stratégique, tourné vers la stabilité et le développement, à l'image de ses deux peuples qui veulent la paix». L'accord de paix et de réconciliation au Mali a été conclu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014, sous la conduite de la médiation internationale, dont l'Algérie était le chef de file. L'Algérie et le Mali ont affiché en de multiples occasions leur volonté commune d'aller de l'avant sur la voie du développement et de la diversification de leur coopération bilatérale. L'évolution des relations entre Alger et Bamako est ponctuée par l'échange de visites au plus haut niveau des deux Etats, en vue de consolider cette relation d'amitié séculaire et ouvrir de nouvelles perspectives d'une coopération diversifiée. Les deux pays avaient décidé de mettre en place de nouveaux mécanismes dans le cadre du renforcement de leur coopération bilatérale, à travers la création d'un comité bilatéral chargé de suivre la mise en oeuvre des décisions liées au règlement pacifique du conflit du nord du Mali. Ils avaient convenu également de l'élaboration et de la mise en oeuvre d'arrangements de sécurité commune, prenant en considération le renforcement de la coopération militaire, sécuritaire et la lutte contre le terrorisme et le trafic. Il a été, aussi, question de la mise en place d'un «programme spécial» de développement économique des régions du nord du Mali et des zones frontalières des deux pays et de réaliser un «programme spécial» d'appui humanitaire au bénéfice, notamment des populations affectées des régions des deux pays. APS Jijel Découverte d'une casemate et d'ateliers de fabrication de bombes Une casemate et deux ateliers de fabrication de bombes artisanales ont été découverts, jeudi, suite à une opération de ratissage menée dans la localité d’El Aouana, dans la wilaya de Jijel, par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) qui a également récupéré une quantité d'armes et d'explosifs, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et en continuité de l’opération de recherche et de ratissage dans la localité d’El Nechma à El Aouana dans la wilaya de Jijel (5 Région militaire), un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, le 27 août 2015, une casemate, deux ateliers de fabrication de bombes artisanales et deux lance-missiles artisanaux». L'opération a permis également de récupérer «deux fusils de chasse, une grenade artisanale antipersonnel, 30 kg de TNT, 10 kg de poudre noire, des produits liquides chimiques pour la fabrication d’explosifs et trois groupes électrogènes», précise la même source. R. N. ème ACTUEL 6 Les DEBATS N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 Une crise aux multiples facettes Quelles pistes pour la fin de la rente et de la gérontocratie ? L'étape d'évolution politique, économique et culturelle que traverse actuellement l'Algérie est l'une des plus délicates de son histoire moderne. Symboliquement, elle peut être schématisée dans ce raccourci binaire - qu'il y a lieu, bien entendu de décortiquer et d'analyser dans le détail -, à savoir : les prémices de la fin de l'économie de rente, bâtie exclusivement sur le pétrole, et l'évolution naturelle vers une transition générationnelle après la fin biologique de la génération de la guerre de Libération nationale. pays facilite à ce pays frère les opérations…d'exportation vers notre pays. Le lecteur est en droit de soupçonner une erreur dans l'entrefilet, pensant qu'il s'agit peut-être d'un autre pays autre que la Syrie. Eh bien non. Il s'agit bien de ce pays dont on nous dit qu'il n'existe plus. En guerre pendant quatre ans et demi contre des terroristes venant de plus de 40 pays, la Syrie négocie avec l'ambassadeur algérien à Damas les modalités d'exportation des produits syriens vers l'Algérie. Cela démontre la capacité de résilience - pour utiliser un terme en vogue en Algérie, mais sans contenu réel -, de l'économie syrienne. Les lois de finances annuelles, à partir de 2009, son basées sur une prévision d'un baril de pétrole à 37 dollars. Si la réalité du budget de l'Etat suivait à la lettre une telle projection, aujourd'hui nous serions un peu moins inquiets, même si le fond du problème demeure le même. Ce ne serait qu'un sursis de quelques mois ou quelques années. Mais, la dure réalité étant que la confection du budget de l'Etat, en se permettant chaque année des déficits énormes (dépassant même 50 milliards de dollars/an), consomme l'équivalent d'un baril à un prix d'environ 70 dollars. La base de 37 dollars n'a pas d'existence hors du jeu d'écriture comptable de la loi de finances. A-t-on compris la nature de la crise ? Par Saâd Taferka C e sont là deux baromètres qui, s'ils sont bien saisis, «socialisés» et assimilés, peuvent mobiliser un accompagnement pour l'étape charnière que traverse notre pays. Au contraire, s'ils demeurent de simples constats chiffrés, sans incidence sur le comportement de ce qui reste comme élite politique, culturelle et économique du pays, le risque est grand de voir s'éloigner le bon cap d'une douce transition qui est censée faire renouveler les énergies du pays, aussi bien sur le plan économique que sur le plan des ressources humaines devant encadrer le renouveau tant souhaité. Malheureusement, les choses sont plus compliquées qu'il n'y paraît. Le retard économique n'est pas né de la dernière décennie ni d'une crise financière conjoncturelle, comme celles qui affectent cycliquement d'autres économies du monde. C'est une accumulation d'un non-sens économique qui s'est étendu sur plusieurs décennies. Un non-sens qui, par la fausse prospérité qu'il a installée, a laminé les énergies de la jeunesse, neutralisé les réflexes de l'effort et les valeurs du travail. Il a bâti un système de consommation effrénée qui s'appuie sur les importations dont le chiffre frôle les 60 milliards de dollars/an. Un non-sens qui a installé une dangereuse insécurité alimentaire pour une population de 40 millions d'habitants. L'agriculture, malgré les milliards de dollars de soutien qu'elle a reçus depuis la fin des années 1990, n'arrive pas à assurer l'alimentation des Algériens, y compris dans les produits dont notre pays était des meilleurs producteurs dans les années 1960 et 1970 du siècle dernier. La rente pétrolière, avec le système de copinage et de clientélisme qu'elle a rendu possible, a mis le pays dans une camisole de force qui l'a maintenu indûment dans la légitimité historique de la guerre de Libération. La gérontocratie est une offense à la jeunesse qui représente plus de 70% de la population du pays. Une jeunesse qui, malgré ses déconvenues, ses échecs et ses horizons rétrécis, suit ce qui se passe dans le monde, vit au rythme de la jeunesse branchée et espère se retrouver aux commandes du pays à tous les échelons. Les exemples de réussite individuelle sont là, qui disent pour nous la capacité de la jeunesse algérienne à se hisser au niveau du challenge qui se pose au pays en matière de modernisation économique, politique, sociale et culturelle. Si depuis plusieurs mois, la presse écrite et les autres médias n'ont d'yeux que pour les cours du pétrole sur les marchés mondiaux, c'est que le destin de la plupart des grands pays exportateurs de pétrole dépend essentiellement de la Bourse du pétrole. Pis encore, l'Algérie en dépend exclusivement. La panique qui s'est installée actuellement au niveau du gouvernement et de la haute administration - même si l'on tente de le dissimuler maladroitement, y compris avec des contradictions - est un signe qui ne trompe pas sur l'impasse à laquelle est parvenue l'Algérie, n'ayant malheureusement tiré aucune leçon de l'histoire récente, celle de 1986, qui a vu les cours de pétrole baisser jusqu'à un niveau insupportable, frôlant le coût d'extraction. Cet épisode de l'histoire récente de notre pays, avec des besoins et une population bien moindres à l'époque, a été l'un des éléments essentiels de l'explosion populaire d'octobre 1988, phénomène qui a été facilité, bien entendu, par les luttes de clans et les guerres de sérail sous le parti unique. Quid de la capacité de résilience ? Juste avant la nouvelle crise des prix du pétrole sur le marché mondial, l'Algérie était nourrie avec un prix qui n'est pas descendu de la fourchette 110-130 dollars le baril. La question légitime qui s'impose à l'esprit est de savoir comment continuer à importer alimentation, médicaments, vêtements, pièces détachées, matériaux de construction et…carburants pour une population de 40 millions d'habitants, avec un baril à 40 dollars L'on sait que les réserves de change, qui étaient engrangées au cours des dernières années - elles avaient atteint 180 milliards de dollars à la fin 2013 - commencent à fondre comme neige au soleil, en se situant actuellement à moins de 150 milliards de dollars. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avant que les choses ne s'aggravent au courant de l'année 2015, avec cette tendance à la chronicité de la baisse des cours, avait pour réflexe habituel de rassurer la population en disant que les réserves de changes nous assureront deux ans et demi à trois ans d'importation. Cette notion même de réserves qui ne s'exprime qu'en termes de marge de manœuvre d'importation, est un signe éclatant du dévoiement qu'a subi le développement économique. On nous explique la marge de sécurité dont disposerait l'Algérie exactement par le phénomène, l'importation, dont on prétend réduire la dimension. Quelque part, on se mord la queue. L'Algérie serait-elle à ce point percluse et condamnée à la fatalité de ne vivre que par la grâce des importations ? On dirait que l'on est en situation de guerre, privés de toute initiative, où l'on joue sur la survie des soldats et des populations. Alors, on est contraint à compter nos vivres en termes de stock de guerre. Une information, qui avait toute l'apparence d'un entrefilet anodin, est publiée la semaine dernière, faisant état de la sollicitation de l'Algérie par la Syrie afin que notre Les prévisions du ministère des Finances pour l'année en cours, est que l'Algérie, avec la commande budgétaire contenue dans la loi de finances complémentaire, perdra quelque 32 milliards de dollars d'ici à décembre prochain. Cette évaluation est faite avec la prévision d'un baril à 60 dollars pour le restant de l'année; chose qui n'est pas évidente avec le glissement dangereux qui est en train de s'opérer sur les marchés mondiaux de l'or noir. Il y a une véritable cacophonie chez les prévisionnistes. Et la place de l'Algérie dans ce domaine n'est pas des plus confortables. Pratiquement, notre pays ne dispose d'aucune instance scientifique chargée de la prospective. L'argent du pétrole engrangé pendant des dizaines d'années n'a pas servi à fonder un institut de prospective, de prévision et de stratégie économique. Le Commissariat général à la prospective aux statistiques et le Secrétariat d'Etat ayant le même intitulé sont effacés de l'organigramme du gouvernement. Certes, le nouvel Exécutif, constitué en mai 2015, compte en son sein un département qui est appelé «ministère délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget et de la Prospective». Il est dirigé par Hadji Baba Ammi. Cependant, s'il campe sur la seule culture bureaucratique ayant neutralisé déjà les anciennes instances, ce département risque de devenir une coquille vide. L'éventualité d'une remontée des cours du pétrole - pour laquelle le gouvernement nourrit un secret espoir, malgré les prévisions majoritairement pessimistes des spécialistes - ne devrait plus constituer un repère ou une base de travail pour le gouvernement, si l'on tient réellement à enclencher un processus irréversible de la diversification économique. Il ne sert à rien de demeurer suspendu aux lèvres des courtiers et des prévisionnistes pour décider d'une politique. Si un tel comportement perdurait, c'est que l'on n'aurait rien compris à la philosophie et à la nature de la crise. S.T. SANTE N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 Centre psychopédagogique de Touggourt Lueur d'espoir en matière d'aide à l'insertion sociale Le centre psychopédagogique pour enfants déficients mentaux de Touggourt (160 km de Ouargla), constitue pour les familles concernées une lueur d'espoir en matière d'aide à l'insertion sociale de leurs enfants. Les DEBATS 7 Nouveau médicament contre le cholestérol Les autorités donnent le feu vert L'Agence américaine des médicaments (FDA) a autorisé, jeudi, le traitement Repatha, le second médicament pour les patients présentant des formes héréditaires de cholestérol élevé et des risques de maladies cardiovasculaires. Repatha, aussi connu sous le nom d'evolocumab, est produit par les laboratoires Amgen. Il fait partie des médicaments appelés PCSK9, des anticorps qui ciblent le foie pour abaisser le taux de cholestérol. Le traitement doit permettre de lutter contre les hauts niveaux de lipoprotéines en faible densité (LDL), ou mauvais cholestérol, qui seraient responsable de 610.000 décès par an aux Etats-Unis. «Le Repatha fournit une autre option de traitement dans cette nouvelle classe de médicaments pour des patients souffrant d'hypercholestérolémie familiale ou avec des troubles cardiovasculaires connus», a expliqué John Jenkins, directeur du département des nouveaux médicaments au Center for Drug Evaluation and Research. La Food and Drug Administration, qui avait recommandé l'autorisation du médicament en juin, a toutefois mis en garde contre certains effets secondaires comme des réactions allergiques. Il y a un mois, la FDA avait autorisé un médicament similaire, le Praluent, des laboratoires Sanofi et Regeneron Pharmaceuticals, en limitant l'utilisation à certains patients. R. N. A la rentrée scolaire prochaine Ouverture de classes destinées aux autistes O uvert le 11 décembre 1988, ce centre s'emploie, grâce aux efforts de son staff d'encadrement composé de 43 pédagogues et psychologues et d'une quinzaine agents d'administration, à réunir les conditions d'une meilleure prise en charge de cette catégorie aux besoins spécifiques, le développement de leurs capacités et qualifications, en vue d'assurer leur insertion dans la vie socioprofessionnelle. Cette structure a accueilli, la saison écoulée, 240 enfants déficients mentaux, dont 159 garçons, âgés de 8 à 13 ans et pris en charge précocement, en plus d'autres âgés de 14 ans et plus acceptés pour leur adaptation et qualification professionnelle, en plus de la réalisation également d'autres tâches de sensibilisation et d'orientation de leurs parents, a-t-on fait savoir à la Direction de l'action sociale (DAS) de la wilaya de Ouargla. Scindés en neuf groupes et répartis sur cinq ateliers, les pensionnaires, disposant des régimes d'internat et de demi-pensionnat, suivent une formation en activités pédagogique, culturelle, de dessins et de travaux manuels, en plus d'activités dans les domaines de l'horticulture et de la menuiserie. Cet établissement pour personnes aux besoins spécifiques faisait face depuis des années à des difficultés liées notamment à l'exiguïté de la capacité d'internat ne permettant pas d'accueillir un grand nombre de demandeurs issus de différentes communes de la région du GrandTouggourt, selon la DAS. Les opérations d'aménagement et d'extension, a fait l'objet ce centre, ont permis ensuite de rattraper le déficit et d'accroître la capacité d'accueil de 132 à 240 places, en plus de l'ouverture, en septembre 2014, d'une annexe dans la commune de Tebesbest, à la satisfaction des handicapés âgés de 14 ans et plus, encadrés par un staff de 22 encadreurs. Les pensionnaires de cette école poursuivent des cours leur permettant également de faciliter leur insertion sociale. La wilaya de Ouargla compte 11.813 personnes aux besoins spécifiques, dont 4.336 handicapés moteurs, 3.619 déficients mentaux, 1.759 handicapés visuels, 908 handicapés auditifs, en plus de 317 autres présentant diverses infirmités, selon la DAS. La même source fait état de 2.183 personnes, en plus de 121 familles ayant à charge un ou plusieurs handicapés, bénéficiant de l'allocation forfaitaire de solidarité, et près de 2.600 personnes bénéficiant de l'allocation de handicapé à 100%, en plus de la couverture de la sécurité sociale pour l'ensemble des personnes aux besoins R. S. spécifiques. Urgences médicochirurgicales Réception prochaine d'un nouveau service L e nouveau service des urgences médicochirurgicales, en cours de réalisation à l'hôpital Mohamed Boudiaf à Ouargla, sera réceptionné vers la fin de l'année en cours, a-t-on appris mercredi auprès de la Direction de la santé et de la population (DSP) de la wilaya. Cette nouvelle structure médicale, devant une fois réceptionnée se substituer à l'ancienne qui ne peut contenir les flux quotidiens de patients, devra répondre aux attentes de la population locale et contribuer à l'amélioration de la prise en charge médicale. Doté d'un financement de près de 3 millions de dinars, ce service, dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d'avancement de 70%, dispose de quatre salles de consultation, d'un bloc opératoire composé de trois salles ainsi que d'une unité de tri des malades, d'une unité d'ac- cueil et d'écoute des doléances des citoyens, a-t-on indiqué à la DSP. Selon la même source, ce projet sera doté, une fois réceptionné, des équipements et moyens médicaux modernes, dont un appareil d'imagerie à résonance magnétique (IRM). L'hôpital Mohamed Boudiaf de Ouargla, qui accueille des malades de plusieurs wilayas du pays, a bénéficié de nombreuses opérations de développement visant l'amélioration des prestations médicales, dont de nouveaux équipements et de nouvelles structures médicales. Il est relevé, par ailleurs, l'affectation cette année à l'hôpital Mohamed Boudiaf de 24 praticiens spécialistes en anesthésieréanimation, chirurgie générale, gynécologie, pédiatrie, dermatologie et oto-rhinolaryngologie (ORL). Ce staff médical vient s'ajouter aux 26 spécialistes affectés l'an dernier au niveau des différents services médicaux de cet hôpital, notamment en anesthésie-réanimation, médecine légale, pédiatrie, médecine interne et radiologie. Pour améliorer la prise en charge des malades, cet établissement a également été renforcé d'un nouveau service d'anatomie géré par sept médecins spécialistes, dont deux cubains affectés, dans le cadre de la coopération algéro-cubaine dans le domaine de la lutte anticancer, selon la même source. Ce développement, à travers la réalisation d'un nouveau service des urgences médicochirurgical, et la dotation en équipements de pointe du laboratoire d'analyses médicales de l'hôpital, permettant d'effectuer différents types d'analyses y compris hormonales, vise à apporter un plus dans la couverture sanitaire dans la région. R. S. Quatre classes destinées aux enfants et adolescents autistes seront ouvertes à la prochaine rentrée scolaire (2015-2016) dans les centres psychopédagogiques des enfants en difficulté mentale à Constantine, a-t-on appris auprès de la direction locale de l'action sociale (DAS). Selon la même source, cette mesure qui intervient en application de l'instruction de la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, relatives aux espaces adéquats pour les enfants adolescents autistes au regard du nombre croissant d'autistes, vise notamment à assurer une prise en charge appropriée, un bon accompagnement à cette catégorie par un comité pluridisciplinaire ainsi qu'à alléger les souffrances des parents en attendant la création de centres spécialisés. Les éducateurs des centres psychopédagogiques des enfants en difficulté mentale, devront abriter les quatre classes (Daksi 1 et 2, Ali Mendjeli et Didouche Mourad) ont suivi une formation spécialisée pour assurer leur encadrement. Le staff des encadreurs est composé des psychologues cliniciens, orthophonistes, rééducateurs, des spécialistes et des médecins. Les espaces et tous les moyens nécessaires seront mis à la disposition, des spécialistes pour une scolarisation normale de ces enfants adolescents qui trouvent souvent des grandes difficultés d'intégration dans les écoles ordinaires. R. S. RÉGIONS 8 Les DEBATS Ouargla N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 Constantine Démantèlement d'une bande spécialisée dans le vol de véhicules Vers la généralisation des classes préparatoires Des mesures ont été prises pour la généralisation des classes préparatoires dans l'enseignement primaire à Ouargla en prévision de la prochaine rentrée scolaire (2015-2016), a-t-on appris auprès de la direction de l'éducation. C ette démarche s'inscrit dans le cadre d'une stratégie adoptée par le ministère de tutelle visant à assurer les mêmes opportunités de scolarisation et de réussite pour tous les élèves, a précisé à l'APS le directeur du secteur, Bessedik Mestour. L'opération, qui concerne l'ouverture de nouvelles classes préparatoires pour les élèves concernés à travers la wilaya, notamment dans les zones reculées, touchera plusieurs établissements scolaires, en plus des mosquées et des écoles coraniques, selon une convention signée avec le secteur des affaires religieuses et des wakfs, a-t-il fait savoir. Le secteur de l'éducation nationale réceptionnera, par ailleurs, dans la wilaya de Ouargla, de nouvelles structures éducatives, en prévision de la prochaine rentrée scolaire, selon le même responsable. Il s'agit de trois lycées implantés dans les communes de Ouargla, Touggourt et BlidetAmor, ainsi que de quatre groupements scolaires dans les communes de Touggourt (1) , Ouargla (1) et N'goussa (1). Ces nouveaux établissements scolaires sont appelés notamment à améliorer les conditions de scolarisation et à atténuer le problème de la surcharge des classes, a-t-il dit. Le secteur compte actuellement, dans la wilaya de Ouargla, 457 établissements éducatifs, à savoir 303 écoles primaires, 109 collèges d'enseignement moyen (CEM), 44 lycées, ainsi qu'une annexe de l'enseignement secondaire dans la daïra frontalière d'El Borma. D'autres opérations ont été retenues en faveur du secteur pour améliorer les conditions de scolarisation des élèves, notamment la réhabilitation des structures éducatives, le renouvellement du mobilier scolaire, en plus de leur équipement et l'acquisition de climatiseurs, selon la même source. R. N. Une bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol de véhicules a été récemment démantelée par la brigade de recherche et d'investigation du service de la police judiciaire relevant de la Sûreté de wilaya de Constantine, a-t-on indiqué mercredi dernier auprès de cette institution. Après avoir reçu des plaintes de deux personnes pour vol de leurs véhicules, les services de police ont aussitôt ouvert une enquête qui a abouti à l'identification des membres de cette bande composée de cinq individus issus de plusieurs wilayas de l'Est et dont l'âge se situe entre 35 et 56 ans. Agissant selon un plan mûrement élaboré, les services de police sont parvenus à l'arrestation des membres de cette bande qui active à l'échelle nationale et ont pu mettre la main sur deux véhicules volés d'une wilaya limitrophe, a précisé le chargé de la communication à la Sûreté de wilaya de Constantine. Présentés devant le procureur de la République, deux malfaiteurs ont été mis sous mandat de dépôt et les trois autres ont fait l'objet d'une citation directe. R. E. Mascara Un budget pour réhabiliter les établissements scolaires U ne enveloppe de l'ordre de 286 millions de DA a été dégagée par l'APC de Mascara pour entreprendre des travaux de réhabilitation d'établissements éducatifs et préparer la prochaine rentrée scolaire. Le responsable des travaux de cette assemblée élue, Hezouti Nasreddine, a indiqué, mercredi à l'APS, que les travaux de réhabilitation de certains établissements scolaires ont pris fin et que ces infrastructures sont prêtes à accueillir, le 6 septembre prochain, les élèves. Parmi les projets achevés figurent les travaux d'aménagement de huit cours d'école pour un montant de 49 millions de DA, les travaux d'étanchéité de neuf établissements pour un montant de 41 millions de DA, les travaux concernant divers aménagements dans plusieurs établissements pour une enveloppe de 56 millions de DA et enfin les travaux de rénovation des blocs sanitaires de 4 établissements pour une enveloppe de 8 millions de DA . Par ailleurs, d'autres travaux seront lancés prochainement a déclaré la même source. Ils concernent la réhabilitation de 10 écoles primaires pour un montant de 13 millions de DA et l'aménage- ment de trois cours d'école pour une enveloppe de 19 millions de DA . Le budget communal complémentaire de l'année 2015 prévoit l'installation de chauffages dans les écoles pour un montant de 66 millions de DA et des travaux de ravalement de plusieurs établissements pour un coût de 30 millions de DA . D'autre part, les membres de l'APC de Mascara ont voté, mardi, pour une enveloppe de 7 millions de DA pour l'acquisition de 3 600 trousseaux scolaires destinés aux élèves issus de familles démunies. Une autre subvention de 10 millions de DA a été adoptée pour l'achat de fournitures et équipements de bureau au profit des directeurs des 54 écoles primaires que compte la commune. R. N. Batna Plus d'un millier de pommiers endommagés par la grêle P lus d'un millier de pommiers a été ravagés, ces dernières 48 h à la localité de Kimmel (Batna) par les violents orages qui se sont abattus sur plusieurs zones du sud de la wilaya de Batna, accompagnés d'averses, de chutes de grêle et de rafales de vent, a-t-on appris hier, du président de l'Assemblée populaire communale (APC) de Kimmel, Mohamed Nouioua. Des pluies ont touché jeudi soir et vendredi la région de Sidi Ali (Kimmel), provoquant par endroits d'importants dégâts matériels, mais sans faire de victimes, précise cet élu, précisant que les grêlons d'une grosseur exceptionnelle (3 à 4 cm de diamètre), pesant «entre 100 et 150 grammes» ont causé des dégâts considérables aux vergers arboricoles et aux cultures maraîchères. Un bilan préliminaire fait état de plus d'un millier de pommiers et palmiers ont été endommagés suite aux fortes pluies qui ont entraîné une crue éclair de l'oued Sidi Fathallah qui traverse la localité, détruisant nombre de vergers de pommiers, palmiers et d'oliviers et emporté également du matériel de pompage et d'irrigation, a-t-il ajouté . M. Nouioua a déclaré qu'un recensement précis des dégâts est actuellement en cours de parachèvement par la commission qui a été installée par ses services. D'autres exploitations agricoles ont été aussi touchées, avec des pertes «moins grave» dans les régions voisines de la localité de Darmoune, Gheskil et Ouaghlent, selon le même responsable. R. R. N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 CONFLITS Syrie La moitié des habitants contraints de fuir leurs foyers Le conflit en Syrie, qui a débuté en mars 2011 a contraint la moitié des habitants du pays à fuir leurs foyers, selon des chiffres de l'ONU. Les DEBATS 9 Afghanistan 72 taliban tués en deux jours Au moins 72 taliban ont été tués au cours d'opérations et de frappes aériennes de l'armée afghane ces deux derniers jours, a annoncé le ministère de la Défense afghan samedi matin. «Au cours des dernières 48 h, 72 terroristes ont été tués, 29 blessés et un autre arrêté dans des opérations de nettoyage et des frappes aériennes de l'Armée nationale afghane dans différentes provinces», a indiqué le ministère dans un communiqué, donnant des informations actualisées sur les opérations. L'armée a saisi des armes et désamorcé des dizaines de mines et de bombes au cours des opérations, selon le communiqué. Une douzaine de soldats a également été tuée dans des affrontements et des attentats à la bombe perpétrés par les taliban à travers le pays au cours des deux derniers jours, selon le communiqué. Les taliban poursuivent leurs actes de violence en Afghanistan. Les forces de sécurité afghane ont intensifié leurs opérations de lutte contre le groupe dans les provinces agitées du pays depuis qu'elles ont entièrement repris le contrôle des opérations de sécurité du pays le 1 janvier à la fin de la mission de l'Otan. Les taliban ont répliqué par des attentats à la bombe et des attaques à main armée. Vendredi, une policière a été abattue par des hommes armés dans la province de Parwan (est), ont indiqué des responsables de la province, hier matin. R. i. er S elon l'ONU, au moins 7,6 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur de la Syrie, qui comptait 23 millions d'habitants au début de la guerre. A l'extérieur du pays, le nombre de réfugiés syriens dépasse désormais les 4 millions. A l'intérieur du pays, l'aide humanitaire continue d'être entravée par les belligérants, en particulier dans les zones difficiles d'accès ou assiégées par les forces du gouvernement ou de l'opposition armée, selon le patron des opérations humanitaires de l'ONU. Et quelque 4,6 millions de civils vivent dans des zones difficiles à atteindre, et 422 000 d'entre eux sont soumis à un siège. «C'est la plus grande population de réfugiés pour un seul conflit en une génération», déclarait en juillet, Antonio Guterres, patron du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés. Le HCR note ainsi une hausse d'un million de réfugiés en 10 mois et table sur un chiffre global de 4,27 millions fin 2015. Le gros des réfugiés se trouve dans les pays voisins de la Syrie, notamment la Turquie (1,8 million) suivie du Liban (1,1 million, soit plus du quart de sa population). Ils sont 600 000 en Jordanie selon le HCR, 1,4 million selon le gouvernement jordanien, soit 20% de la population du Royaume. Il y a, par ailleurs, 225 000 Syriens en Irak et 137 000 en Egypte. Fin juin, les Nations unies et des agences humanitaires partenaires ont déploré le manque sévère de fonds et la «crise massive» qui réduisent l'aide fournie aux réfugiés syriens, appelant les donateurs à honorer leurs engagements. Selon le directeur du Centre de recherches sur l'asile et les migrations basé à Ankara, quatre ans après le début de la guerre la plupart des réfugiés syriens ont perdu espoir de rentrer un jour chez eux, et se tournent désormais vers l'Europe. Déclenché en mars 2011, le conflit opposait à l'origine l'armée aux rebelles syriens, mais il est devenu complexe avec l'implication des kurdes et des terroristes venus principalement de l'étranger. Le conflit a déjà fait plus de 240 000 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (Osdh). R. N. Reprise des combats dans trois localités après une brève trêve L es combats ont repris hier entre rebelles et forces du régime dans trois localités clés de Syrie à la fin d'un cessez-le-feu de 48 h, ont indiqué une ONG et un médiateur. L'armée et ses alliés, dont le Hezbollah libanais, avaient accepté cette trêve qui a expiré à l'aube à Zabadani, fief rebelle près de Damas, et dans les villages chiites de Foua et Kafraya dans la province d'Idleb (nord-ouest), aux mains du régime de Bachar al-Assad. «Le cessez-le-feu a été rompu à Zabadani, Foua et Kafraya», a dit Rami Abdel Rahmane, le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (Osdh), qui s'appuie sur un large réseau de sources à travers le pays en guerre depuis plus de quatre ans. Selon M. Abdel Rahmane, qui n'a pas été en mesure de fournir un bilan d'éventuelles victimes, «il y a des combats et des bombardements à Zabadani et les combattants de l'opposition tirent sur Foua et Kafraya». «La trêve est terminée, les négociations ont échoué et les opérations militaires ont repris», a affirmé un médiateur, Mohammed Abou Qassem, secrétaire général de la formation Tadamoun. C'est la deuxième trêve en moins d'un mois qui vole en éclats dans ces trois localités. Une première avait eu lieu du 12 au 15 août, mais avait été rompue après des désaccords sur la libération de prisonniers. Lors des précédentes tractations en août, les négociations avaient achoppé sur une demande des rebelles de libérer plusieurs milliers d'insurgés détenus par le régime qui ne voulait en libérer que 1 000 au plus, selon l'Osdh. Les combats se poursuivent sur tous les fronts en Syrie où la guerre a fait depuis mars 2011 plus de 240 000 morts et poussé la moitié de la population à la fuite. Reda A. Liban HRW appelle à une enquête nationale sur les disparus de la guerre L' organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HRW) a demandé hier aux autorités libanaises de constituer une «commission nationale d'enquête» sur les disparitions forcées durant et après la guerre civile (1975-1990). Pour Nadim Houry, directeur adjoint pour le Moyen-Orient de HRW, «en dépit des promesses répétées, les autorités n'ont apporté aucune réponse aux familles sur le sort de leurs êtres chers et le Liban ne peut aller de l'avant sans régler de manière adéquate» ce dossier. Cet appel est contenu dans un communiqué diffusé à la veille de la Journée internationale des victimes de disparition forcée. Pour HRW, «les disparitions forcées figurent parmi les plus graves crimes selon la loi internationale et peuvent même constituer un crime contre l'humanité si elles s'inscrivent dans le cadre d'une attaque d'envergure contre la population civile». Selon cette organisation basée à New York, 17 000 Libanais ont été kidnappés ou ont «disparu» durant la guerre civile. Il faut ajouter à ceuxlà des Palestiniens qui ont disparu après 1990, durant les trois décennies de tutelle syrienne, et qui pourraient avoir été transférés en Syrie, a ajouté l'organisation. «Le seul moyen d'empêcher de nouvelles disparitions c'est que l'on puisse clore le dossier de celles du passé», a souligné Nadim Houry. Les familles des disparus n'ont jamais cessé de se battre jusqu'au dernier souffle pour connaître le sort de leurs êtres chers. Toutes leurs campagnes se sont heurtées au refus des partis impliqués dans la guerre de rouvrir le dossier. R. I. Etats-U Unis Un recruteur d'Al Qaîda condamné en Floride à 15 ans de prison Un ressortissant kenyan a été condamné vendredi à 15 ans de prison par un magistrat de Floride après qu'il eut reconnu avoir fourni 11 600 dollars (10 370 euros) à des organisations qualifiées de terroristes par les Etats-Unis. Mohammed Hussein Saïd a été condamné pour conspiration en vue d'apporter un soutien matériel à Al Qaîda, en Irak et aux milices Chabaab. Il avait été arrêté en août 2013 en Arabie Saoudite en compagnie de Gufran Ahmed Kauser Mohammed, un citoyen indien naturalisé américain et remis aux autorités américaines. Selon l'acte d'accusation, les deux hommes ont utilisé des salons de discussion en ligne fréquentés par des extrémistes islamistes pour fournir des financements et trouver des candidats au djihad, notamment au bénéfice du Front al Nosra, l'émanation syrienne d'Al Qaîda. Reuters 10 Les DEBATS FRICAINES Soudan du Sud Le Conseil de sécurité réclame un cessez-le-feu immédiat Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé, vendredi, à un «cessez-le-feu immédiat et permanent» au Soudan du Sud et a brandi la menace de sanctions contre les belligérants qui violeraient l'accord de paix signé, mercredi dernier, à Juba. D ans une déclaration adoptée à l'unanimité, les 15 pays membres «saluent la signature» de cet accord par le président sud-soudanais Salva Kiir, une semaine après son rival Riek Machar, et invitent les deux camps à l'«appliquer pleinement». Ils se déclarent «préoccupés par toute déclaration, de quelque partie qu'elle vienne, suggérant un manque de volonté d'appliquer l'accord», une allusion alambiquée aux nombreuses réserves émises par le président Kiir en signant le document. Ils «demandent à toutes les parties prenantes de respecter un cessez-le-feu immédiat et permanent». Ils «expriment leur détermination à prendre les mesures appropriées pour garantir l'application pleine et entière de l'accord», en référence à de possibles sanctions. Ces sanctions pourraient prendre la forme d'un «embargo sur les armes» ou de «sanctions ciblées», c'est-à-dire des gels d'avoirs et des interdictions de voyager. Les Etats-Unis ont mis sur la table du Conseil un projet de résolution prévoyant un embargo sur les armes et des sanctions en cas de non respect de l'accord de paix. Le Conseil s'est cependant donné jusqu'à mardi pour vérifier si Salva Kiir lève ses réserves, et prendre éventuellement une décision. Le déclaration du Conseil réaffirme aussi que les responsables de violations graves des droits de l'homme devront «rendre des comptes». Selon les termes de l'accord signé mercredi à Juba par le président sud-soudanais, un cessez-le-feu doit intervenir samedi. Mais M. Kiir a annoncé avoir ordonné à son armée de cesser les combats contre les rebelles dès vendredi. L'accord est censé mettre fin à 20 mois de guerre civile au Soudan du Sud qui ont fait des dizaines de milliers de morts et forcé 2,2 millions de civils à fuir leurs foyers. Au cours de ce conflit marqué par des massacres et des atrocités, pas moins de sept accords de cessez-le-feu ont été conclus, avant d'être violés en l'espace de quelques heures ou de quelques jours. Le plus jeune Etat du monde avait proclamé son indépendance en juillet 2011 après des décennies de conflit contre Khartoum. AFP Guinée-B Bissau L'armée a promis de rester neutre dans la crise politique L' armée s'est engagée formellement à rester neutre et à obéir au pouvoir civil dans la grave crise politique que connaît la GuinéeBuissau, a indiqué vendredi un haut responsable de l'ONU. Le représentant spécial de l'ONU dans le pays Miguel Trovoada a indiqué au Conseil de sécurité qu'il avait rencontré récemment le chef d'état-major général et les commandants des trois branches des forces armées. «Les militaires ont affirmé avec force qu'ils sont décidés à se tenir totalement à l'écart de la scène politique et à observer une attitude républicaine de soumission au pouvoir civil et d'obéissance à la constitution», a-t-il souligné. La Guinée-Bissau est une ex-colonie portugaise de 1,6 million d'habitants. Depuis son indépendance du Portugal en 1974, elle a connu plusieurs coups d'Etat, réussis ou avortés, dans lesquels les militaires ont souvent joué un rôle prépondérant. La pays est aujourd'hui confronté à une crise politique au sommet de l'Etat, après la destitution le 12 août par le président José Mario Vaz de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira. Le nouveau chef du gouvernement Baciro Dja, nommé le 20 août, est contesté par l'Assemblée nationale qui réclame son départ. Les trois hommes sont membres du même parti, le Parti africain pour l'indépendance de la GuinéeBissau et du Cap-Vert (PAIGC). M. Trovoada a affirmé que cette crise ne remettait pas en cause pour l'instant le soutien de la communauté internationale à la Guinée-Bissau, en particulier les quelque 1,2 milliard de dollars promis pour le développement du pays jusqu'en 2020 par une conférence des donateurs tenue en mars dernier à Bruxelles. Mais il a averti «qu'un scenario de crises à répétition, sans paix ni stabilité durable» mettrait en danger ce soutien. L'ambassadeur de Guinée-Bissau Joao Soares Da Gama a appelé le Conseil à «ne pas abandonner le population de Guinée-Bissau», tout en disant «comprendre la frustration de nos partenaires». «Le soutien de la communauté internationale en faveur d'une résolution pacifique de cette crise est très important», a-t-il affirmé. Il a fait valoir «le calme dont a fait preuve jusqu'à maintenant la population», ainsi que la «neutralité manifestée jusqu'ici par les militaires dans les crises politiques». «Nous espérons qu'ils maintiendront cette attitude de non ingérence», a-til ajouté. AFP Présidentielle en Guinée Seuls les ténors répondent présents E n Guinée, c'est l'heure du dépôt de candidatures pour l'élection présidentielle du 11 octobre prochain qui fait l'actualité dans les cafés, les véhicules de transports en commun et même dans les grands salons. Mais, du fait de la caution trop élevée, les prétendants ne se bousculent pas. Contrairement à 2010, les candidats ne se bousculent pas au greffe de la Cour constitutionnelle. Un peu plus de deux semaines après l'ouverture des enregistrements et à quatre jours de la date butoir, seulement quatre prétendants ont fait acte de candidature. Par ordre de passage : Alpha Condé, candidat à sa propre succession, Papa Koly Kourouma de Génération pour le renouveau, l'union et la prospérité (GRUP), Sidya Touré de l'Union des forces républicaines (UFR) et Cellou Dalein Diallo de l'Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). Dans un entretien à RFI, Sidya Touré appelle les Guinéens à prendre leur destin en main : «Nos compatriotes doivent cette fois-ci être maîtres de leur destin. Ils doi- vent savoir que deux maux essentiels minent notre pays en ce moment : la division, l'exclusion qui a été encouragée par le régime en place, mais également la misère, la pauvreté, la décadence de notre pays. Toutes ces choses peuvent trouver une fin heureuse si nous allons à ces élections, déterminés que nous sommes à ne pas accepter la fraude et à faire en sorte que leur volonté soit faite de manière à ce que les bulletins qu'ils mettront danse les urnes, on puisse les décompter de manière claire et transparente.» Hier vendredi 28 août, c'était le tour de Cellou Dalein Diallo. Le finaliste malheureux de 2010 qui espère que cette fois ce sera la bonne : «Je m'engage dans cette compétition avec beaucoup de confiance, beaucoup d'espoir. J'espère que nous allons participer à une compétition saine et que conformément à l'accord du 20 août, toutes les anomalies seront identifiées, évaluées et corrigées.» Avec du recul, il espère que cette fois ses partisans sauront défendre et sécuriser leur choix. RFI N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 Gabon Migrants et COP 21 en débat au Forum de Libreville La série de naufrages au large de la Libye, de ces migrants qui tentent de franchir la Méditerranée, parfois au péril de leur vie, est une question qui préoccupe, a affirmé à Libreville Ali Bongo. Le président du Gabon, qui inaugure le quatrième New York Forum Africa, a d'entrée de jeu abordé ce sujet, revenant également par la suite sur la question du sommet sur le changement climatique de Paris. Ali Bongo a ouvert le bal. Pour lui, «aucun discours, aucune barrière ne peuvent empêcher un homme d'aspirer au bonheur». D'où cette tentative de traversée la Méditerranée, qui est devenue un grand cimetière. Le président du Gabon précise que « l'Europe, qui subit l'arrivée continue de migrants d'Afrique, d'Asie, du Proche-Orient, a raison d'essayer d'apporter une réponse concertée à ce qui est clairement devenu une crise. Mais aucune solution définitive ne sera trouvée sans la contribution des pays de départ. «Ali Bongo a donc proposé la tenue d'un sommet Europe-Afrique sur les migrants.» «Monsieur le président, ce sommet aura lieu à Malte, les 11 et 12 novembre prochain», lui a répondu Ségolène Royal, la ministre française de l'Ecologie, venue représenter la France au Forum de Libreville. «Deux tiers des migrants sont des réfugiés climatiques», a indiqué Ségolène Royal . Pourquoi ? «Parce qu'ils ne peuvent plus cultiver leurs champs. Il n'y a plus à manger. Il n'y a aucun revenu», a-t-elle expliqué. Présent également au sommet, le président ivoirien Alassane Ouattara a dit que la question des migrants est «à la fois une catastrophe, mais aussi une honte». La question des jeunes, population majoritaire sur le continent, a aussi focalisé les discours à Libreville. Mais il y a eu aussi une attention particulière apportée au sommet sur le changement climatique de Paris, la COP 21 qui doit avoir lieu à partir du 30 novembre en France. «Après l'échec de Copenhague, Paris ne doit pas échouer», a dit Ali Bongo. «La France compte sur l'Afrique», a répondu Ségolène Royal. RFI Scandale Guptajet Le gouvernement sud-africain se défend En Afrique du Sud, le gouvernement défend l'utilisation d'un jet privé pour transporter le vice-président jusqu'au Japon pour une visite officielle. Un incident qui a soulevé de nombreuses protestations, car les propriétaires du jet en question sont une richissime famille d'origine indienne proche du président de la République. Vendredi matin, la ministre de la Défense a expliqué qu'il n'y avait absolument rien d'anormal dans cette situation. Un jet privé pour se rendre en visite officielle au Japon. Pourquoi le vice-président n'a-t-il pas utilisé un avion de l'armée de l'air ? La location du jet aurait coûté plus de 350.000 euros. Mais surtout, le jet appartient aux Gupta, une riche famille proche du président Zuma. Celle-ci a défrayé l'actualité après qu'un de leurs avions privés, transportant des invités à un mariage, se soit posé sur une base militaire. Pire encore, le fils du président Zuma est parmi les actionnaires de la société Gupta qui gère le jet. L'affaire fait des vagues. Conflit d'intérêts, copinage, dépense excessive d'argent public. Pour la ministre de la Défense, obligée de s'expliquer devant la presse, il n'y a absolument rien d'anormal. Aucun appareil des forces aériennes sud-africaines n'était disponible ce jour-là. Ils n'étaient pas au courant que l'appareil en question appartenait aux Gupta. «Tout a été fait de façon réglementaire, le problème c'est que les gens se focalisent sur les propriétaires de cette société. Et il s'avère que les propriétaires de cet avion sont les Gupta. Nous n'avons absolument aucun contrôle sur qui sont les propriétaires des avions loués par Executive Jet. Les informations qui nous sont données n'incluent pas les propriétaires des avions. Tant que l'équipage a l'aval des services de sécurité. C'est tout», a déclaré la ministre qui ajoute que de toute façon un vol des forces aériennes aurait coûté aussi cher. RFI 12 Les DEBATS EN DEBAT N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 Déstabilisation économique, effondrement financier et manipulation de la Bourse de Shanghai ? L'effondrement spectaculaire de la bourse de Shanghai a été présenté à l'opinion publique comme le résultat d'un «mécanisme du marché» spontané, déclenché par la faiblesse de l'économie de la Par Prof Michel Chossudovsky L es médias occidentaux (WSJ, Bloomberg, Financial Times, etc.) ont repris en chœur que la dégringolade du cours des actions chinoises était due à " l'incertitude " en réponse à des données récentes " laissant présager un ralentissement dans la seconde économie en importance dans le monde ". Cette interprétation est erronée. Elle déforme la façon de fonctionner des marchés financiers, qui font l'objet d'opérations de nature spéculative à tout moment. Par exemple, un déclin de l'indice Dow Jones créé de toutes pièces peut se produire de plusieurs façons, notamment en vendant à découvert, en misant sur une telle baisse sur le marché des options, etc. De manière amplement documentée, les méga-banques manipulent les marchés financiers. Des institutions financières très puissantes dont la JP Morgan Chase, HSBC, Goldman Sachs et Citigroup, ainsi que les fonds spéculatifs qui leur sont affiliés, ont la capacité de " pousser à la hausse " le marché boursier, puis de le " tirer vers le bas ". Cela leur permet de faire d'énormes gains aussi bien pendant la montée des cours que lorsque le marché est à la baisse. Cette façon de faire s'applique aussi aux marchés du pétrole, des métaux et des produits de base. Il s'agit d'une fraude financière, que l'ancienne initiée de Wall Street et sous-secrétaire du département du Logement et du Développement urbain des USA qualifie " «d'opération de gonflage et de largage», qui consiste à " gonfler artificiellement le cours d'une action ou d'une autre valeur mobilière en faisant sa promotion, afin de vendre à prix élevé ", puis à faire encore plus de profit pendant le repli en vendant à découvert. " Cette pratique est illégale en vertu des lois sur les valeurs mobilières, mais elle est particulièrement répandue. L'effondrement de la bourse de Shanghai Au cours de la dernière année, l'indice SSE Composite de Shanghai est passé de 2 209 points le 27 août 2014 à 5 166 points le 21 juin 2015 (une hausse de 140 %), puis a chuté de plus de 30 % en l'espace de deux semaines, pour atteindre 3 507 points (le 8 juillet). Les cours ont chuté de nouveau à partir du 19 août, dans la semaine qui a suivi l'explosion de Tianjin (12 août 2015), culminant avec le Lundi noir du 24 août (baisse spectaculaire de 7,63 % en une seule journée). L'explosion de Tianjin a-t-elle contribué à exacerber cette " incertitude " à l'égard du marché chinois des actions? L'évolution de l'indice SSE au cours de cette période d'un an n'a rien à voir avec les forces spontanées du marché ou des marqueurs de l'économie réelle. Elle présente toutes les apparences d'un assaut spéculatif soigneusement élaboré, consistant à une poussée à la hausse suivie d'un entraînement vers le bas. La possibilité d'une manipulation du marché a fait l'objet d'une enquête des autorités chinoises en juillet 2015, à la suite de l'effondrement de la bourse de Shanghai du 21 juin. Le régulateur a précisé [dans son rapport du 3 juillet] qu'il allait vérifier si des parties avaient fait des ventes inadaptées de produits financiers (…) La commission chinoise de réglementation des valeurs mobilières (CSRC) a pour sa part indiqué que son enquête reposerait sur des rapports de mouvements anormaux sur le marché boursier et le marché des contrats à terme. (….) Certains rapports ont accusé des investisseurs étrangers d'avoir tiré les prix vers le bas en vendant des actions à découvert sur les marchés boursiers chinois,pariant ainsi sur la chute des cours. (…) Toute affaire criminelle sera transférée à la police, a poursuivi le régulateur. La Bourse des contrats à terme et des options de la Chine (CFFEX) a suspendu pour un mois 19 comptes pour cause de vente à découvert, rapporte l'agence Reuters, citant des sources anonymes (BBC, 25 août 2015, caractères gras ajoutés). Le consensus médiatique (ainsi que les déclarations des autorités chinoises) était que des acteurs financiers chinois, et non des banques étrangères, seraient derrière cette manipulation du marché boursier : " Les investisseurs étrangers ont un accès limité aux marchés chinois ". D'après le Global Times, la manipulation du marché ne provient pas de sources étrangères. Cette analyse ne tient toutefois pas compte du fait que de grands acteurs financiers comme Goldman Sachs, JP Morgan Chase, HSBC et d'autres sont très actifs en Chine, en négociant depuis Shanghai par l'entremise de mandataires financiers chinois en vertu d'ententes de coentreprise. De plus, ces institutions financières occidentales sont bien connues pour leur rôle déterminant dans la manipulation des marchés boursiers et des marchés des changes : Des régulateurs ont mis à l'amende six grandes banques pour un total de 4,3 milliards de dollars, parce qu'elles n'ont pas empêché des courtiers d'essayer de manipuler le marché des changes, à la suite d'une enquête mondiale échelonnée sur un an. Les institutions financières HSBC Holdings Plc, Royal Bank of Scotland Group Plc, JPMorgan Chase & Co, Citigroup Inc, UBS AG et Bank of America Corp ont toutes été mises à l'amende à la suite de cette enquête, pour avoir bridé ce marché largement non réglementé dont le volume quotidien s'élève à 5 billions de dollars, accéléré la poussée vers l'automatisation des échanges et piégé la Banque d'Angleterre (…) Les courtiers utilisaient des noms de code pour identifier les clients sans les nommer et s'échangeaient de l'information dans des salons de clavardage en utilisant des pseudonymes comme " les joueurs ", «Les 3 mousquetaires» et " une équipe, un rêve ". Ceux qui ne participaient pas étaient dénigrés et les courtiers employaient un langage obscène pour se féliciter des gains rapides faits grâce à leurs escroqueries, ont rapporté les autorités (Reuters, 11 novembre 2014). Parmi les grandes institutions financières, Goldman Sachs se distingue pour négocier à partir de Shanghai depuis 2004 en vertu d'une entente de coentreprise avec la Beijing Gao Hua Securities Company. Goldman Sachs est reconnue aussi pour son utilisation des soi-disant " programmes de transactions à haute fréquence " sur les marchés financiers : " Les marchés peuvent être manipulés à l'aide d'ordinateurs utilisant des programmes de transactions à haute fréquence (HFT), qui constituent actuellement 70 % des transactions. Goldman Sachs est le champion incontesté de cette nouvelle technique de jeu. Un autre facteur ayant facilité les opérations spéculatives sur la bourse de Shanghai a été l'intégration des marchés boursiers de Hong Kong et de Shanghai en 2014, qualifiée de " train direct " ou " Stock Connect ". La procédure en place permet aux étrangers d'acheter des actions chinoises de catégorie A se transigeant sur la bourse de Shanghai à partir de Hong Kong, avec des " restrictions limitées ", ce qui équivaut en fait un accès total au marché des actions chinois. Guerre financière Ces fluctuations à la hausse et à la baisse taillées de toutes pièces que connaît la bourse de Shanghai se traduit par la disparition de milliards de dollars de richesse monétaire, ce qui comprend les fonds de l'État chinois accordés par la Banque populaire de Chine pour soutenir le marché boursier de Shanghai. Mais où va donc cet argent ? Qui profite de ces transactions estimées à plusieurs milliards de dollars ? N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 Les DEBATS 13 Les Banques centrales corrompent l'économie réelle Assistons-nous à la corruption des Banques centrales ? Observons-nous les pouvoirs de création monétaire des Banques centrales, utilisés pour faire monter les prix des marchés boursiers au bénéfice des ultra-riches ? Par Dr. Paul Craig Roberts et Dave Kranzler C es questions viennent à l’esprit lorsque nous avons appris que la banque centrale de Suisse, la Banque nationale suisse, a acheté 3 300 000 actions d’Apple au premier trimestre de cette année, en ajoutant 500 000 autres au deuxième trimestre. Une bonne idée aurait été de vendre, pas d’acheter. Il se trouve que la banque centrale suisse, en plus de ses actions Apple, détient de très fortes positions en actions, allant de 250 M$ à 637 M$, dans de nombreuses sociétés américaines – Exxon Mobil, Microsoft, Google, Johnson & Johnson, General Electric, Procter & Gamble , Verizon, AT & T, Pfizer, Chevron, Merck, Facebook, Pepsico, Coca Cola, Disney, Valeant, IBM, Gilead, Amazon. Parmi cette liste des avoirs de la banque centrale suisse, il y a les titres qui sont responsables de plus de 100% de la hausse sur la dernière année du S&P 500 avant la récente chute des marchés. Qu’est-ce qui se passe ici ? L’utilité des banques centrales est de servir de prêteur en dernier ressort pour les banques commerciales confrontées à une ruée des déposants pour sortir leur cash. Dans ce cas, les banques commerciales demanderaient des prêts à leur banque centrale, pour lever des fonds afin de rembourser les déposants. Des entreprises feraient faillite, et les banques ne pourraient pas rembourser les déposants. Avec le temps, cette justification de l’utilité de la banque centrale est devenue redondante avec le rôle, tenu par le gouvernement, d’assurance des dépôts bancaires, et les banques centrales ont trouvé des fonctions supplémentaires à leur existence. La Réserve fédérale, par exemple, en vertu de la Loi Humphrey-Hawkins, est responsable du maintien du plein emploi et d’une faible inflation. Au moment où cette loi a été adoptée, l’aggravation de la courbe de Phillips entre l’inflation et l’emploi avait rendu ces objectifs incompatibles. Le résultat a été la mise en place par l’administration Reagan de la politique économique de l’offre qui a guéri simultanément la hausse de l’inflation et le chômage. Ni la charte de la Réserve fédérale, ni la loi Humphrey-Hawkins n’affirment que la Réserve fédérale est censée stabiliser le marché boursier en achetant des actions. La Réserve fédérale est censée acheter et vendre des obligations sur les marchés afin d’encourager l’emploi avec des taux d’intérêt plus bas ou de limiter l’inflation avec des taux d’intérêt plus élevés. Si les banques centrales achètent des actions afin de soutenir les cours des actions, quel est l’intérêt d’avoir un marché boursier? La capacité de la Banque centrale à créer de l’argent pour soutenir les cours des actions annule la fonction de régulation des prix du marché boursier. Le problème avec les Banques centrales est que les humains sont faillibles, y compris le président du conseil d’administration de la Réserve fédérale, tous les membres du conseil d’administration et le personnel. Les prix Nobel Milton Friedman et Anna Schwartz ont établi que la Grande Dépression était la conséquence de l’échec de la Réserve fédérale à élargir suffisamment la politique monétaire pour compenser la restriction de l’offre d’argent à cause de la défaillance des banques. Si une banque échoue dans son rôle d’assureur des dépôts, l’offre de monnaie se contracte de la quantité des dépôts de la banque. Durant la Grande Dépression, des milliers de banques ont fait faillite, effaçant le pouvoir d’achat de millions d’Américains et le pouvoir de création de crédit de milliers de banques. La Fed a l’interdiction d’acheter des actions par le Federal Reserve Act. Mais un amendement en 2010 – Section 13 – a été adopté pour permettre à la Fed d’acheter des actifs insolvables Maiden Lane d’AIG. Cet amendement a également créé une échappatoire qui permet à la Fed de prêter de l’argent à des entités qui peuvent utiliser ces fonds pour acheter des actions. Ainsi, la banque centrale suisse pourrait très bien agir comme un agent de la Réserve fédérale. Si les banques centrales ne peuvent pas mener à bien la politique monétaire, comment peuvent-elles mener une politique d’investissement ? Certains observateurs avisés estiment que la Banque nationale suisse agit comme un agent de la Réserve Fédérale et que les achats de grandes quantités d’ac- tions américaines sont faits à des moments critiques pour arrêter la baisse des marchés boursiers ce qui détruirait la croyance dans la propagande selon laquelle tout va bien dans l’économie américaine. Nous savons que le gouvernement américain a une «équipe de protection anti plongeon»composée du Trésor américain et de la Réserve fédérale. Le but de cette équipe est de prévenir les accidents indésirables sur le marché boursier. Le déclin du marché boursier des 20-21 août était-il souhaité ou non ? À ce stade, nous ne le savons pas. Afin de maintenir la force du dollar, la base de la puissance américaine, la Réserve fédérale a promis d’augmenter les taux d’intérêt, mais toujours dans l’avenir. Le prochain avenir est le mois prochain. La croyance selon laquelle une hausse des taux d’intérêt est sur la table permet au dollar américain de ne pas perdre de sa valeur d’échange par rapport aux autres devises, empêchant ainsi une fuite devant le dollar qui réduirait la nation exceptionnelle indispensable au statut d’un État du Tiers-monde. La Réserve fédérale peut dire que la baisse du marché boursier indique que la reprise est moins sûre et que cela nécessite plus de politique de relance. La perspective de plus de liquidités pourrait relancer le marché boursier. Comme les bulles d’actifs sont une conséquence de la politique de la Fed, une baisse du prix des actions supprime la bulle et permet à la Fed d’imprimer plus d’argent et de redémarrer le processus. D’autre part, la baisse des marchés boursiers jeudi et vendredi dernier pourrait indiquer que les acteurs du marché ont compris que le marché boursier est une bulle gonflée artificiellement qui n’a aucun fondement réel. Une fois que la psychologie est atteinte, la fuite s’ensuit. Si c’est le cas, il sera intéressant de voir si les politiques de liquidités et d’achat d’actions par la banque centrale peuvent arrêter la déroute. Paul Craig Roberts et Dave Kranzler En réponse à l'affaissement des titres en août, la Banque populaire de Chine " a offert 150 milliards de yuans (23,43 milliards de dollars) de prises en pension de titres, qui est une forme de prêts à court terme destinés aux prêteurs commerciaux ". C'est de l'argent gaspillé, car il n'a entraîné aucun renversement de tendance à la bourse de Shanghai. aussi en jeu. Pendant que le Pentagone et l'OTAN coordonnent des opérations militaires contre des pays étrangers souverains, Wall Street mène des actions de déstabilisation sur les marchés financiers, y compris la manipulation des cours du pétrole et de l'or ainsi que du marché des changes, qui visent la Russie et la Chine. Est-ce que la manipulation " possible " de la bourse de Shanghai fait partie d'un ensemble de mesures des USA à l'encontre de la Chine, qui consiste à affaiblir son système économique et finanier? La débâcle financière de la Chine sertelle des intérêts plus larges de la part des USA en matière de politique étrangère, dont font partie les menaces habituelles dirigées contre la Chine, sans parler du déploiement militaire des USA dans la mer de Chine méridionale ?Sommes-nous en pleine " guerre financière " dirigée contre une puissance économique mondiale concurrente ? Il convient de noter que des méthodes spéculatives (manipulation) ont également été employées sur le marché du pétrole et le marché des changes contre la Fédération de Russie. De pair avec le régime des sanctions, l'objectif était de tirer vers le bas le prix du pétrole brut (ainsi que la valeur du rouble russe), dans le but d'affaiblir l'économie de la Russie.Le " pivot vers l'Asie " d'Obama dirigé contre la Chine se trouve renforcé par les mesures de déstabilisation qui ont cours à la bourse de Shanghai. Le but ultime estd'affaiblir, par des moyens non militaires, l'économie nationale de la République populaire de Chine. Michel Chossudovsky Géopolitique Des considérations géopolitiques sont 14 Les DEBATS KIOSQUE 20 morts sur l'île de la Dominique La tempête Erika se dirige vers Cuba La tempête tropicale Erika, avec son lot de vents violents et pluies torrentielles, a fait au moins 20 morts sur la petite île de la Dominique et progressait hier vers Cuba, mais elle devrait s'affaiblir. A près de fortes averses orageuses dans la capitale, Port-au-Prince, où la pluie a quasiment cessé, la tempête Erika est passée sur la pointe sud-ouest d’Haïti et devrait commencer à déverser des pluies sur Cuba, après son passage au-dessus de l’île d’Hispaniola. Les météorologues prévoient qu’Erika s’affaiblisse et redevienne une dépression tropicale samedi. L’île de Cuba a mis en état d’alerte certaines de ses régions du Sud-Est. Les pluies ont provoqué des inondations et des torrents de boue meurtriers à l’île de la Dominique, où «au moins 20 concitoyens sont morts et certains sont portés disparus», a annoncé vendredi soir le Premier ministre, Roosevelt Skerrit. «Les dégâts que j’ai vus aujourd’hui (vendredi), je le crains, peuvent avoir renvoyé notre processus de développement d’une vingtaine d’années en arrière», a dit M. Skerrit lors d’une allocution, notant que «le plus préoccupant, toutefois, est la perte de vies humaines». Il a précisé que des infrastructures clés étaient touchées, et que «des centaines de maisons de tout le pays ont été détruites ou sont devenues trop instables pour être occupées». «J’ai évalué les dommages toute la journée. L’étendue de la dévastation est monumentale», selon lui. «C’est bien pire que ce qui était attendu». Avant l’allocution du Premier ministre, le ministre des Travaux publics et des Ports, Ian Pinard, avait avancé le chiffre de 25 morts sur l’île. M. Pinard a également évoqué des dommages importants sur les infrastructures, y compris le principal aéroport. Au vu des dégâts, l’Organisation des Etats américains (OEA) a proposé son aide à l’ancienne colonie britannique. Dans la capitale haïtienne, un premier bilan du gouvernement haïtien a fait état de trois personnes blessées dans l’effondre- ment d’une maison dans la zone métropolitaine. Des inondations ont été enregistrées au moins dans deux communes mais sans dégâts majeurs. Par ailleurs, 254 prisonniers du pénitencier de Gonaïves ont été évacués préventivement, car la prison se situe en zone à haut risque d’inondation. Les autorités ont restreint les déplacements et annoncé l’ouverture d’abris d’urgence à travers le pays. Selon les données fournies par le gouvernement, il y a 1 966 abris provisoires dans les dix départements du pays. Disposant de kits sanitaires, de matelas et de stocks alimentaires, ces centres sont capables d’accueillir plus de 47 000 personnes. Plus de 60 000 personnes vivent encore dans des abris d’urgence autour de la capitale, après le terrible séisme de 2010 qui a tué plus de 250 000 personnes. «Les conditions de la tempête tropicale continueront à affecter Haïti, et se propageront sur les îles Turques-et-Caïques et le sud-est des Bahamas durant les pro- chaines heures, et le centre des Bahamas plus tard aujourd’hui», a indiqué samedi matin le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC). Haïti est située sur la moitié ouest de l’île d’Hispaniola, que se partage également la République dominicaine. Erika s’est abattue vendredi dans l’après-midi sur la République dominicaine, qui avait fermé ses écoles et prié les bateaux de rester à quai. Les dégâts sont restés modérés à Porto Rico, un territoire associé aux Etats-Unis. Quelque 150 000 foyers y ont été privés d’électricité mais «nous revenons à la normale», a affirmé à la presse son gouverneur Alejandro García Padilla. Si la tempête persiste, elle peut arriver lundi sur la côte ouest de la Floride (sud-est des Etats-Unis), en tant que tempête tropicale de faible intensité. L’Etat américain de Floride a déclaré l’état d’urgence pour s’y préparer, ce qui lui permet de mobiliser davantage de ressources et la garde nationale. AFP N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 Malgré les tensions Le Venezuela ferme une autre partie de sa frontière avec la Colombie Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a annoncé vendredi dernier la fermeture d’un deuxième secteur de la frontière avec la Colombie, au lendemain du rappel des ambassadeurs des deux pays. «Pour la nettoyer du paramilitarisme, de la criminalité, de la contrebande, des enlèvements, du trafic de drogue, j’ai décidé de fermer la frontière de la zone n°2 dans l’Etat de Tachira», dans le nord-ouest du Venezuela, a déclaré le président Maduro devant des milliers de partisans à Caracas. Au cours d’un discours enflammé, le chef de l’Etat a expliqué que la fermeture interviendrait à partir de 5 heures (11h30 en France) hier et qu’il allait mobiliser «3 000 hommes pour débusquer les paramilitaires jusque sous les pierres». Il s’agit du deuxième secteur frontalier de cet Etat qu’il ferme depuis qu’il a décrété la semaine dernière l’état d’exception pour 60 jours et expulsé un millier de Colombiens installés au Venezuela. Cette décision est intervenue après une embuscade à la frontière, dans laquelle trois militaires et un civil ont été blessés, et attribuée par le Venezuela à «des paramilitaires» colombiens. Les deux pays ont depuis rappelé leurs ambassadeurs respectifs pour consultations. M. Maduro a pressé vendredi son homologue colombien, Juan Manuel Santos, de venir à sa rencontre pour trouver une solution à la crise. «Je suis prêt à rencontrer le président Santos pour parler de ces sujets quand il veut, où il veut et comme il veut. (…) Le temps est venu de nous voir en face à face vous et moi et de résoudre cette affaire», a affirmé M. Maduro. A Bogotá, la ministre colombienne des affaires étrangères Maria Angela Holguin avait dit peu avant que «le président Santos a appelé pendant le weekend le président Maduro et le président Maduro n’a pas répondu». Le président colombien a demandé que ses compatriotes expulsés soient traités avec dignité et appelé à une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l’Unasur (Union des nations sud-américaines). Une réunion de l’organisation est prévue le 3 septembre à Quito, a annoncé Mme Holguin. Les Colombiens disent avoir été expulsés sans ménagement, certains d’entre eux ont vu les forces de l’ordre vénézuéliennes détruire leur maison. Le Monde Allemagne Renforts de police en Saxe de crainte de violences racistes L es autorités allemandes, craignant de nouvelles violences contre les réfugiés impliquant l’extrême droite, ont annoncé vendredi l’envoi de renforts de police en Saxe (est), tandis que l’interdiction de manifester ce week-end dans une ville sous tension a été rétablie en appel. L’Allemagne, qui attend 800 000 demandes d’asile en 2015, soit quatre fois plus que l’année précédente, est devenue le premier pays d’accueil d’Europe, au momentmême où ce continent est confronté à sa plus grave crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale. Une hausse des actes racistes a parallèlement été enregistrée. Heidenau, petite ville de Saxe où policiers et militants d’extrême droite se sont déjà affrontés le week-end dernier devant un centre de réfugiés, cristallise les craintes de heurts. La chancelière allemande, Angela Merkel, y a en outre été insultée et huée cette semaine. Dans l’après-midi, plusieurs dizaines de militants antifascistes ont gagné dans le calme le foyer d’hébergement pour une «fête de bienvenue aux réfugiés», avec distribution de vêtements et de nourriture et concert de solidarité, encadrés par des policiers en tenue antiémeute, a constaté l’AFP. Le cortège s’est dispersé vers 19h00 et les abords du centre d’accueil qui héberge 250 personnes étaient calmes en début de soirée, avec une dizaine de badauds silencieux sur place et une présence policière visible. «L’Etat fédéral a donné son accord, par la voie du ministère de l’Intérieur, pour vérifier comment soutenir la police là-bas (...) et va tout faire, dans la mesure où il peut aider, pour soutenir la police de Saxe», a souligné vendredi Mme Merkel. Le ministère de l’Intérieur a indiqué que des renforts seraient déployés dans cette région ce week-end, mais n’était pas en mesure de les chiffrer. Des heurts sont en particulier redoutés pendant les nuits de vendredi à samedi et de samedi à dimanche. Vendredi soir, la justice a rétabli en appel l’interdiction de manifester à Heidenau jusqu’à lundi décrétée par les autorités locales, évoquant une «situation d’urgence» de la police et la crainte d’»affrontements violents». Seul le rassemblement de vendredi demeure autorisé. L’interdiction de manifes- ter, vivement critiquée par la classe politique mais aussi par des policiers, avait été jugée «illégale» vendredi matin en première instance, au motif que la police locale pouvait bénéficier de renforts. Pour invalider cette décision, la Cour d’appel ne s’est pas prononcée sur les effectifs de la police, mais a relevé un autre point : l’auteur du recours, un militant antifasciste, a pu défiler vendredi et n’a donc pas «démontré» que l’interdiction des rassemblements suivants lésait ses intérêts. L’arrêt en appel ne touche pas le rassemblement antiraciste prévu pour samedi aprèsmidi dans la capitale régionale, Dresde. Cette ville est le bastion du mouvement islamophobe Pegida qui a réussi à rassembler en début d’année jusqu’à 25 000 personnes. L’Allemagne est confrontée, depuis le début de l’année, à une hausse du nombre des violences racistes et des attaques contre des centres de réfugiés, mais, selon le ministère de l’Intérieur, il ne s’agit que d’incidents isolés. Sur la question d’une augmentation éventuelle de la fréquence des incendies volontaires, «bien sûr qu’il y a ici une tendance observable et visible», a répondu le porte- parole du ministère, Johannes Dimroth. «Selon les estimations des services de sécurité au niveau du fédéral en tout cas, il n’y a pas de réseau structuré à l’échelle du pays», a-t-il tenu à préciser. Un nouvel incendie volontaire a eu lieu dans une ancienne école, située à Salzhemmendorf (Basse-Saxe, nord-ouest) et qui héberge une trentaine de réfugiés, a-ton appris vendredi matin auprès de la police. Aucun blessé n’est à déplorer. La police a annoncé dans la soirée l’arrestation d’un homme de 24 ans, connu pour des dégradations, des violences et des actes «à motivation politique», d’un homme de 30 ans aux antécédents de vol, et d’une femme de 23 ans. Les trois suspects ont avoué, a précisé le ministre régional de l’Intérieur, Stefan Weil, à la radio NDR. A la suite d’un autre incendie qui avait entièrement détruit dans la nuit de lundi à mardi un gymnase de Nauen (Brandebourg, est), lui aussi destiné à accueillir des réfugiés, les autorités ont annoncé offrir une récompense de 20 000 euros à ceux qui pourraient fournir des indices sur ses auteurs. AFP N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 CULTURE Les DEBATS Organisation des Jeux médi terranéens 2021 Festival national du théâtre amateur de Mostaganem Le Théâtre El Moudja retrouve ses lettres de noblesse Oran célèbre en musique sa désignation Le coup d'envoi artistique du 48 Festival national du théâtre amateur de Mostaganem (Fnta) a été donné jeudi soir par la troupe de l'Association culturelle Iburen de Tizi Ouzou, au Théâtre El Moudja, lieu chargé d'histoire qui retrouve ainsi ses lettres de noblesse après avoir été le tremplin de plusieurs générations d'artistes. e P référant pour le premier jour du festival, réserver la salle de spectacles de la Maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki uniquement à l'annonce officielle de l'ouverture, faite par le représentant du wali de Mostaganem en présence des autorités locales, le commissariat du 48 Fnta entend donner un signe fort sur sa volonté de «revenir aux fondamentaux» avec pour priorité absolue la formation. Mohend U Châabane, première pièce à entrer en compétition dans la catégorie B, composée de cinq troupes, desquelles une seule sera retenue pour participer au concours final avec les formations de la catégorie A, est une tragi-comédie marquée par une quête de soi très prononcée. Mise en scène par e Belounis Djamel sur un texte de Mohia, Mohand U Yahia de son vrai nom, le spectacle d'une durée d'une heure, raconte les mésaventures de Mohand U Châabane (campé par Ibrahim Chaba) qui, après avoir trouvé un os, se posa un tas de questions sur son appartenance et ses origines. Tourmenté de savoir d'où il vient, Mohand U Châabane implore le saint Sidi Abdelkader Djillali pour que le propriétaire de l'os trouvé (incarné par le jeune Hadbi Massinissa), mort déjà depuis cinq siècles, soit ressuscité, ce qui fut ... Les deux comédiens, complétés par Lateb Amrane dans le rôle du gendarme, ont réussi à porter le texte et exploiter les différents espaces de la scène au décor presque nu, suggérant un puits, le mausolée de Sidi Abdelkader Djillali et une sorte d'escabeau fait de petits troncs d'arbre coupés et attachés de manière à permettre le jeu. A travers la programmation de spectacles dans les Théâtres El Moudja et El Ichara, deux lieux mythiques dans l'histoire du théâtre en Algérie, la volonté de préserver l'identité du festival et la résolution de repartir sur de bonnes bases sont ainsi exprimées. «Nous avons élaboré un programme de formation de plusieurs mois en prévision du cinquantenaire du festival», a déclaré le nouveau commissaire du Fnta, Mohammed Takkiret, également metteur en scène. Insistant sur le volet formation, le directeur artistique du festival, Ahmed Belalem, a pour sa part évoqué des «contacts» pris par le commissariat du Fnta avec le Festival international du théâtre amateur de Monaco (France), montrant son souci «d'arriver à la cinquantième édition avec des comédiens formés et capables de présenter un travail de niveau suffisant». Dix-sept troupes théâtrales sont au programme du 48 Festival national du théâtre amateur de Mostaganem qui se poursuit jusqu'au 2 septembre prochain, avec au programme de la journée de vendredi deux associations de Tizi Ouzou, Ithran et Igawawen ainsi que la coopérative El Khachaba Ed Dhahabiya de Sidi Bel Abbès qui présenteront respectivement : Tayri tedja tamacite, Huska et Akdam Hafia. R. C. ème Au pied du Monument aux morts L'Orchestre symphonique national offre une soirée féerique L' Orchestre symphonique national a offert aux Constantinois une soirée féerique, à travers son spectacle La symphonie du vertige, dans une ambiance euphorique au pied du Monument au morts sur une falaise bordant la rive droite du Rhumel, surplombant le pont Sidi M'cid et l'antique Cirta. Sous la houlette du chef d'orchestre, Amine Kouider, des musiciens algériens et d'autres issus des orchestres de Tunisie, du Maroc et d'Espagne ont subjugué par la justesse de leur interprétation et l'harmonie de leurs instruments dans une soirée placée sous le signe du rêve et de l'évasion à laquelle a assisté jeudi le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, accompagné des ambassadeurs de la Tunisie et de la Jordanie à Alger. L'orchestre symphonique a entamé sa prestation avec Valse de Mascarade d' Aram Khatchatourian dans une interprétation subtilement exaltée et purement matérialisée par l'harmonie des mélodies, donnant un aperçu sur une soirée qui s'annonçait grandiose et magistrale . Les musiciens enchaînent avec une partition de Danse Hongroise n°5 de Johannes Brahms, puis la reine des valses viennoises, Le beau Danube bleu de Johann Strauss, pour entamer après L'Amour Sorcier de Manuel de Falla dans une interprétation soignée, noble et raffinée qui a littéralement envoûté l'assistance, attentive, plongée dans un silence religieux. La soprano ukrainienne, Tamara Kalinkina, fait son entrée sur scène et interprète un tableau de Noce de Figaro de Mozart et un autre de La Bohème de l'opéra de Giacomo Puccin, dans une voix retentissante et lumineuse, qui captive d'emblée la nombreuse assistance. Sur les traces des illustres compositeurs de la musique classique, l'orchestre symphonique a revisité des oeuvres célébrissimes dont Le Lac des cygnes, Casse Noisette et Marche Slave de Tchaikovsky interprétées avec brio et grâce devant un auditoire comblé et conquis. Le programme de cette belle soirée a été clôturé avec les qacida Ya bahi al jamal, Bi lahi ya hamami et Achek Mamhoune dans une fusion entre la musique universelle symphonique et le Malouf, la musique si chère aux constantinois dégageant des sonorités vivantes et agréables ponctuées par un tonnerre d'applaudissement. Après le spectacle, Amine Kouider a 15 indiqué à l'APS que le site du Monument aux morts a offert aux artistes «un cadre idyllique pour s'exprimer», précisant que tout au long des répétitions, les musiciens, émerveillés par le panorama époustouflant, se sentaient «suspendus entre ciel et terre et entourés par des ponts magiques». Le maestro a également souligné que l'Orchestre symphonique national, à travers sa prestation a oeuvré à créer «un pont entre l'art, la musique et le public constantinois». Organisée par le commissariat de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe», les soirées au pied du Monument au mort «seront reconduites avec d'autres orchestres», a indiqué à l'APS, le commissaire de la manifestation, Sami Bencheikh El Hocine. Reda A. Le Théâtre de verdure HasniChekroune d'Oran a vibré, dans la nuit de jeudi à vendredi, au rythme de genres musicaux différents, célébrant la désignation de la ville d'El Bahia pour l'organisation des Jeux méditerranéens 2021. Les groupes Democratoz, El Dey et Rym K, qui se sont succédé sur scène, dans le cadre de la manifestation culturelle «Retour aux sources, El Bahia en fête» ont, chacun à sa manière, chanté et dépeint Oran, la capitale de l'ouest algérien, heureuse élue à Pescara, en Italie, pour l'organisation de l'édition des Jeux méditerranéens de 2021 face à la ville tunisienne de Sfax. Durant la première soirée de cette manifestation, qui s'est poursuivie audelà de 02h00, et qui doit se poursuivre jusqu'au 31 août, les trois troupes musicales n'ont pas lésiné sur les superlatifs pour féliciter l'Algérie toute entière de cette victoire mémorable de la capitale de l'Ouest qui, depuis plusieurs années déjà, ambitionne de se muer en une véritable métropole méditerranéenne, et ce dans les différents domaines économique, industriel, culturel, touristique et sportif. Et c'est sur des rythmes endiablés du Reggae que le groupe Democratoz, très attendu par le public, a ouvert les «hostilités». Saluant tout d'abord la désignation d'Oran pour l'organisation des JM 2021, le groupe a chanté quelques titres de son répertoire, tous destinés aux jeunes et à leurs préoccupations quotidiennes, usant de mots de tous les jours, le langage des jeunes d'aujourd'hui, des mots crus parfois. Democratoz, dans un style alliant Reggae et sonorités Diwan du Sud algérien, et surtout avec la voix «incomparable» de son leader Sadek Bouzinou, a réussi à gagner l'intérêt des plus réfractaires à ce genre musical, même des moins jeunes, si bien que le groupe est allé, à la demande du public, au-delà du temps qui lui était imparti. De son côté, le célèbre groupe algérois El Dey, prenant le relais sur les planches du Théâtre de verdure Hasni-Chekroune, a, dès le début, conquis le public oranais avec des chansons que les jeunes connaissaient, d'ailleurs, par coeur. Dans un style alliant chaâbi et sonorités espagnoles, le groupe El Dey, qui maîtrise bien son sujet, a enchanté les jeunes mélomanes oranais en leur servant des «tubes» qui ont déjà fait leurs preuves. Les artistes du groupe se sont, d'autre part, relayés pour féliciter les Oranais et tous les Algériens pour avoir décroché, haut la main, le sésame pour l'organisation des JM 2021. Le clou de la soirée a été, sans conteste, la performance du groupe Rym K, qui a clôturé cette première soirée. Dans une mosaïque faite d'un mélange de rap et de raï, Rym K, devant un public conquis à l'avance, a enchaîné les «tubes», invitant le public à investir la piste de danse dans une ambiance survoltée, mais toujours bon enfant. Sous la conduite de Rym K, la soirée s'est achevée sur des airs de One, two, three, viva l'Algérie. La seconde soirée a été prévue vendredi dernier avec les groupes Imzad, Kayna Samet et Sinik. Cette manifestation musicale, placée sous l'égide du ministère de la Culture, est organisée par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), en collaboration avec l'APC d'Oran, l'Entv et la radio El Bahia. R. N. FEMMES N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 PAROLES DE FEMMES " La nature est ce que nous savons Sans avoir l'art de l'exprimer. " Emily Dickinson Actu-femmes Page animée par Tinhinan Les DEBATS 17 ILS ONT DIT : Vous arrivez devant la nature avec des théories, la nature flanque tout par terre. " Pierre-Auguste Renoir Jennifer Lawrence ne compte plus ses millions L'actrice la mieux payée au monde Être l'idole des jeunes est plutôt rentable pour Jennifer Lawrence. L'héroïne d'Hunger Games vient de remporter le trophée de l'actrice la mieux payée du monde cette année, selon un classement établi par le magazine américain Forbes. Au total, la jolie blonde aurait empoché environ 52 millions de dollars ces 12 derniers mois. S eulement 25 ans et déjà richissime. Jennifer Lawrence a un début de carrière prometteur. Le magazine Forbes vient d'élaborer son classement annuel des actrices les mieux payées du monde. Mise à part une comédienne chinoise, toutes sont Américaines et remportent cette année des sommes astronomiques. La première place du podium détenue par Jennifer Lawrence est d'autant plus remarquable que la jeune actrice dépasse la seconde marche de près de 16, 5 millions de dollars. C'est ainsi que la jeune femme bat à plate couture Scarlett Johansson qui a, elle, reçu environ 35 millions de dollars ces12 derniers mois. La troisième place est décernée à Melissa McCarthy, actrice du film Spy, qui a reçu la coquette somme de 23 millions de dollars cette année. Sandra Bullock, heureuse lauréate de la première place l'an dernier, ne fait cette fois-ci même pas partie du top 10 du classement avec une année à seulement 8 millions de dollars pour l'actrice de Gravity. Lauréate d'un Oscar il y a deux ans pour son rôle dans le film de David O.Russell, Happiness Therapy, Jennifer Lawrence n'aurait pas pu démarrer sa carrière sous de meilleurs auspices Il faut dire que l'année a été bien chargée pour la jeune femme. Après avoir joué dans le blockbuster X-men: Days of the future past, l'actrice a vite enchaîné avec la première partie de Hunger Games: la révolte…Riche, Jennifer Lawrence, pourrait l'être encore de longues années: elle vient en effet de signer un contrat à 20 millions de dollars pour son prochain rôle dans le film Passengers aux côtés de Chris Pratt. En plus d'être aujourd'hui élue femme la mieux payée du monde, elle est aussi cette année la plus sexy selon le magazine américain FHM, mais aussi la plus puissante selon Forbes ! Gala.fr Santé Herpès : comment prévenir les récidives ? S i vous avez été infecté par le virus de l'herpès labial ou génital, vous allez devoir vous habituer à sa présence : ce dernier reste à vie dans l'organisme, à l'intérieur des ganglions. Il s'endort pendant plusieurs semaines, voire plusieurs années, mais sous l'effet de certains facteurs, il peut se réveiller. Identifier le facteur déclencheur Les crises peuvent être déclenchées par l'anxiété, le stress, la fatigue, les règles, la fièvre, une mauvaise alimentation, une irritation cutanée… Si vous voulez réussir à éviter une nouvelle poussée, essayez d'identifier ce qui, chez vous, peut provoquer une crise. Vous saurez alors réagir en conséquence. Attention au soleil Une exposition prolongée au soleil est souvent responsable des crises d'herpès labial. Un conseil : pour éviter de voir apparaître un disgracieux bouton de fièvre, appliquez un baume protecteur sur vos lèvres (indice 15 ou plus). Pensez-y d'autant plus si vous partez à la montagne. Il est aussi important de bien hydrater ses lèvres. Quand elles sont sèches et gercées, les risques de poussées sont multipliés. Renforcer son système immunitaire Beauté Avec de solides défenses immunitaires, vous mettez toutes les chances de votre côté pour espacer les récidives. Alors, optez pour une alimentation saine, riche en magnésium et sélénium, dormez suffisamment, soyez actif, etc. Les traitements de terrain contre le stress comme l'homéopathie ou l'aromathérapie peuvent aussi se révéler utiles. Recettes douces des produits maison Prendre des antiviraux Avec des fruits, des légumes, des fleurs et autres huiles essentielles… il est tout à fait possible de préparer soi-même de véritables élixirs de beauté. Visage, corps, cheveux, découvrez une sélection de recettes gourmandes faciles et rapides à réaliser. Si les éruptions sont fréquentes, vous pouvez vous tourner vers votre médecin qui vous prescrira des antiviraux en comprimés comme .Ces antiviraux ne guérissent pas l'herpès mais en empêchent les récidives s'ils sont pris dès les premiers symptômes (picotements). Vie pratique Gestion du temps : pour être efficace, prenez votre temps T ravailler vite et bien : voilà ce qu'on aimerait pouvoir faire, mais ce n'est pas toujours possible. Se dépêcher n'est bon ni pour la qualité du travail ni pour notre bien-être. Alors voici quelques pistes pour prendre son temps dans ce monde de fous ! " Prendre son temps ", c'est le contraire d'être pris par le temps, ce qui est souvent le lot du travailleur moyen. Ce devrait être la richesse de l'être humain mais c'est souvent son drame, nous avons cette capacité à être à la fois dans le passé, le présent et le futur. Dans les faits, nous sommes souvent dans le passé et le futur, et le présent, naturellement en pâtit. Nous le vivons du coup moins intensément, nous nous éparpillons, nous perdons en efficacité et gagnons en stress. Le premier travail est donc de parvenir à habiter le moment présent. Comment faire ? Planifiez ! Quand vous planifiez, vous prenez un moment pour organiser votre futur. Si la planification est bien faite, au moment même de l'action planifiée, vous n'avez qu'à vous occuper de ce que vous êtes en train de faire. Vous pouvez être dans le présent sans prêter attention à ce que vous n'êtes PAS en train de faire. Soyez attentif aux moments où vous êtes naturellement le plus efficace. Pour certains, c'est le matin tôt, pour d'autres la fin d'après-midi. Traitez les tâches les plus importantes durant les moments où vous savez être le plus efficace. Privilégiez la qualité à la quantité ! Quand on organise son travail, un travers courant est d'établir des listes de tâches gigantesques qu'on ne parvient jamais à terminer. On se met donc soi-même en situation d'échec. Résultat : dévalorisation, frustration et sentiment de s'être fatigué à ne rien faire. Établissez des listes courtes de trois à quatre tâches par session de travail, vous aurez gagné au moins une chose : le sentiment du devoir accompli. C'est un levier de motivation très puissant. Bichonnez votre environnement de travail ! Le temps, au moins dans sa conception, est indissociable de l'espace. Il est donc important de prêter attention à votre lieu de travail. Idéalement, il s'agit de se construire une bulle à l'abri des distractions extérieures. Demandez-vous quelles sont les conditions les plus propices à votre concentration. Avez-vous besoin d'avoir une vue ou au contraire de regarder le mur ? Vous faut-il le silence complet ou avez-vous besoin d'un bruit de fond permanent ? Votre bureau doit-il être impeccablement rangé ou en désordre ? Une fois ces éléments identifiés, les solutions sont légion. Isolement dans une salle de réunion, calage de votre travail sur la présence ou l'absence de vos collègues, changement de la disposition des meubles, tout est envisageable. Le plus important : la bonne attitude mentale ! Entrez en résistance ! Nous évoluons encore dans un monde où les signes d'une soi-disant efficacité sont de la poudre aux yeux : rester au travail jusqu'à 21 heures, traiter ses mails le week-end, être tout le temps pressé par le temps. Au contraire, ces éléments sont des signes d'un défaut d'organisation. Un seul critère compte : quand le travail est fait et bien fait. Investissez le moment présent ! GOMMAGE AU SUCRE Mélangez 2 cuillères à soupe de sucre avec 3 cuillères à soupe d'eau tiède. Appliquez cette préparation aussitôt sur votre visage en massant par rotations. Insistez plus particulièrement sur le front, le nez et le menton. Rincez abondamment. MASQUE "BONNE MINE" À LA CAROTTE Choisir quelques carottes de couleur foncée (plus riches en bêta-carotène) et les râper. Ajoutez quelques gouttes d'huile d'amande douce dans votre mélange et appliquez le sur votre visage. Laissez agir 15 minutes puis rincez. • Gérante Naïma MAHMOUDI • Directeur de la publication Aïssa KHELLADI • •Direction-Administration 2, boulevard Mohamed V, Alger. Tél. : 021.78.14.16 - Le fondateur Quotidien national d’information Edité par la SARL MAHMOUDI INFO Abderrahmane Mahmoudi Fax : 021.78.14.17 - Service Publicité : 021.78.14.17•Email : [email protected] • Web : http://www.lesdebats.com • Impression SIA • Publicité ANEP 1, avenue Pasteur, Alger, Tél. : 021.73.30.43 18 Les DEBATS N° 1390 - Dimanche 30 août 2015 SPORTS Ligue 1 Mobilis (3e journée/match avancé) L'USMH confirme sa bonne santé L'USM El Harrach a confirmé sa bonne santé en battant la formation de l'ASM Oran sur le score de (1-0) en match avancé de la 3e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis avant-hier soir au stade du 1er-Novembre (Mohammadia). L’ unique but de la rencontre a été inscrit par l’attaquant Younès Sofiane, à la 81e minute, suite à un corner bien botté par le milieu de terrain Hamza Aït Ouamar. A la faveur de cette victoire, l’USMH rejoint le CR Belouizdad, provisoirement en tête du classement de la Ligue 1 professionnelle de football, avec 7 points. Les harrachis prouvent leur constance, après avoir réussi, la Mondiaux 2015 de judo Benamadi éliminé dès le premier tour L’Algérien Abderrahmane Benamadi a été éliminé des Mondiaux-2015 de judo, organisés du 24 au 30 août à Astana (Kazakhstan) suite à sa défaite contre l’Américain Jacob Larsen en match comptant pour le premier tour de la catégorie des moins de 90 kg. Le combat avait pourtant bien démarré pour l’Algérien, qui menait au score par «Wazari», avant de s’incliner par «Ippon», après 3 minutes et 12 secondes. Benamadi a connu ainsi le même triste sort que ses compatriotes Ratiba Tariket (-57 kg), Houd Zourdani (-66 kg), Djazia Haddad (-52 kg), Imen Agouar (-63 kg) et Souad Belakhal (-63 kg), tous éliminés dès le 1er tour. Au total, l’Algérie a engagé huit judokas dans ces Mondiaux-2015, dont cinq filles, avec l’ambition de récolter un maximum de points en vue des Jeux Olympiques de 2016, à Rio, mais six d’entre eux ont déjà quitté la compétition et sans avoir remporté le moindre combat. Les derniers espoirs de performance pour l’Algérie reposent désormais sur Lyès Bouyacoub (-100 kg) et Sonia Asselah(+78 kg) qui feront leur entrée en lice samedi, respectivement contre l’australien Duke Didier et la néerlandaise Tessie Salekouls. Le dernier jour de ces Mondiaux-2015, dimanche, sera consacré aux épreuves par équipes. journée précédente, à battre l’USM Blida chez elle. Les Jaune et Noir dont l’effectif a été sensiblement changé cette année, après le départ de quelques cadres, souhaitent encore jouer les premiers rôles, même s’ils savent que la mission ne sera pas de tout repos, surtout avec le manque de moyens financiers. Le coach de l’USMH, Boualem Charef, qui a effectué pour l’occasion sa première déclaration à la presse, depuis longtemps, a exprimé son contentement quant à ce succès qui avait permit à son team de rejoindre le CRB à la première place, après son succès face au NAHD, avouant qu’il n’aurait pas été déçu si son team se serait contenté du nul. «Même le nul n’aurait pas été une mauvaise opération pour nous étant donné que nous avons eu le même nombre d’occasions avec les Asémistes», a déclaré Charef qui souhaite, Ligue 2 Mobilis (3 journée) e Le CA Batna prend la tête Le CA Batna, victorieux sur la pelouse du CRB Ain Fekroun (1-0) s’est emparé de la tête de classement du championnat de Ligue 2 Mobilis de football disputée vendredi et marquée par la première victoire de la saison de l’O Médéa contre le CA Bordj Bou Arreridj (1-0). Les Batnéens de l’entraîneur Rachid Bouaarata ont confirmé leur excellente entame de saison en disposant du CRBA dans le derby de l’Est. Un but de Behloul dans le dernier quart d’heure permet à cette équipe de prendre les commandes. Le choc de la journée entre l’A Boussaâda et l’ASO Chlef n’a pas connu de vainqueur, un score de parité qui fait beaucoup plus les affaires des Chélifiens. L’O Médéa sous la conduite de son nouvel entraîneur Mohamed Slimani qui a succédé à Bouzidi, qui a démissionné après deux revers, a enregistré contre le CA Bordj Bou Arreridj sa première victoire de la saison grâce à une réalisation de Benguerfi (68). En revanche, le CA Bordj Bou Arreridj n’a pas confirmé le large succès remporté mardi contre le MC El Eulma (3-1) en match retard. L’USM Bel Abbes est revenu avec un précieux point de son déplacement à Skikda contre le promu la JSM Skikda (2-2). Mené à chaque fois, les partenaires de Ouznadji ont réussi à chaque fois à égaliser. L’OM Arzew, l’autre promu pensait tenir sa première victoire de la saison contre le MC Saida (1-0) après l’ouverture du score par Baouche mais c’était sans compter sur l’abnégation des visiteurs qui ont égalisé par Zaouari à trois minutes de la fin. Résultats et classement: PAC- JSMB JSMS-USMBA 2-2 USMMH - USCh OMA-MCS OM-CABBA ABS-ASO CRBAF-CAB 1. CA Batna 2. A Boussaâda —. OM Arzew —. ASO Chlef —.USM Bel Abbès 6. O. Médéa —. MC Saida —. JSM Skikda 9. MCE Eulma —. CABB Arréridj —. Paradou AC 12. AS Khroub —. USMM Hadjout —. US Chaouia —. JSM Béjaia 16. CRB Ain Fekroun 1-1 2-2 1-1 1-0 0-0 0-1 Pts 7 5 5 5 5 4 4 4 3 3 3 2 2 2 2 1 J 3 3 3 3 3 3 3 3 2 3 3 2 3 3 3 3 USM Alger Hadj Adlene souhaite jouer le MA Tétouan Mustapha Berraf «Les JM 2021 replaceront l’Algérie parmi les grands …» La 19e édition des jeux méditerranéens, JM-2021, attribuée à la ville d’Oran jeudi à Pescara, replacera l’Algérie dans le contexte des grand pays organisateurs, a souligné le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf. «Le choix de l’Algérie est mérité. C’est une victoire qui replace l’Algérie parmi les grands pays organisateurs. Au vu de ses potentialités, la ville d’Oran était bien disposée à accueillir cet événement sportif», a déclaré Berraf après l’élection d’El Bahia comme ville hôte des JM-2021. Face à l’autre ville candidate, Sfax de Tunisie, la capitale de l’ouest algérien a gagné les faveurs des votants lors de l’assemblée générale du Conseil international des jeux méditerranéens (CIJM). Le dossier de candidature algérienne a recueilli 51 voix contre 17 au profit de Sfax. Evoquant le dossier de candidature de la ville d’Oran et la promotion de son dossier, le président du COA a indiqué qu»’il y a eu une étroite concertation et cohésion entre les pouvoirs publics, les responsables des autorités locales et le mouvement olympique et sportif. C’est cela qui a fait l’union». néanmoins, continuer sur cette même lancée et ajouter d’autres bons résultats pour réussir un bon début, surtout que le parcours ne sera pas de tout repos. La trêve viendra en point nommé pour la formation harrachie qui tentera de continuer à travailler pour, notamment, mieux souder, l’effectif qui a besoin de beaucoup de travail pour arriver à un meilleur niveau. Imad M. Hadj Adlene, membre du staff technique de l’USM Alger (Ligue 1 algérienne de football) et porte-parole du club algérois espère rencontrer la formation marocaine de MA Tétouan aux demi- finales de la Ligue des champions d’Afrique pour des «considérations liées au climat et au voisinage» entre les deux pays. «Si j’avais à choisir notre adversaire au dernier carré entre le TP Mazembe, AlHilal du Soudan ou le MA Tétouan, je choisirai le club marocain. Au Maroc, le climat et l’environnement est similaire à celui du pays. Nos supporters ne trouveront pas de difficultés pour effectuer le déplacement contrairement au RD Congo ou au Soudan», a indiqué Hadj Adlene vendredi à la radio nationale. Avec un bilan de cinq victoires sur cinq, l’USMA a survolé le groupe B de la phase de poules de la Ligue des champions, à une journée de la fin. L’USMA rencontrera dans le dernier carré le 2e du groupe A, où pas moins de trois clubs, le TP Mazembe (RD Congo), le MA Tétouan (Maroc) et Al-Hilal du Soudan se disputent les deux billets qualificatifs lors de la 6e et dernière journée. Concernant le terrain qui abritera le match retour des demi-finales, l’ancien buteur des «rouge et noir» a réaffirmé que l’USMA jouera cette rencontre «au stade Omar-Hamadi de Bologhine», écartant «pour le moment» l’éventualité d’accueillir son adversaire au stade du 5-juillet, qui sera bientôt opérationnel après presque deux années de fermeture pour travaux. Les demi-finales (aller) de la Ligue des champions se joueront le week-end du 25, 26, et 27 septembre, alors que le retour est programmé une semaine plus tard. F C Naples Le club rejette une seconde offre de l’Inter pour Ghoulam Naples (Serie A italienne de football) a rejeté une seconde offre de l’Inter Milan pour les services du défenseur international algérien Faouzi Ghoulam, qui devrait rester à Naples à trois jours de la fermeture de la période des transferts fixée au 31 août, rapporte vendredi le média Sky Sport 24. Le président napolitain Aurelio De Laurentiis a refusé une offre de 9 millions d’euros du club lombard, en exigeant 12 millions pour céder le latéral gauche des Verts, précise la même source. Sous contrat jusqu’en 2018 avec Naples, l’international algérien dispose d’un bon de sortie pour cet été, mais il ne sera pas bradé par le président Aurelio De Laurentiis. Auteur d’une bonne saison avec Naples, Ghoulam était dans le viseur des plus grands clubs européens à l’image du Paris SG et un temps le Real Madrid. Météo Les DEBATS Alger Ensoleillé Min 13 °C Max 26 °C Oran Ensoleillé Min 12 °C Max 25 °C Annaba Ensoleillé Min 12 °C Max 27 °C http://www.lesdebats.com Egypte GHIR HAK [email protected] Trois journalistes d'Al Jazeera condamnés à trois ans de prison Trois journalistes de la chaîne qatarie Al Jazeera ont été condamnés en Egypte à trois ans de prison ferme, et deux d'entre eux immédiatement arrêtés, malgré les appels de la communauté internationale à clore cette affaire. Dans un nouveau procès, l'Australien Peter Greste, le Canadien Mohamed Fahmy et l'Egyptien Baher Mohamed ont été reconnus coupables par un tribunal du Caire d'avoir «diffusé de fausses informations» et travaillé sans les autorisations nécessaires en 2013. M. Mohamed a écopé d'une peine de six mois supplémentaire pour avoir été en possession d'une balle de pistolet qu'il avait ramassé lors d'une manifestation. En prononçant son verdict, le juge Hassan Farid a affirmé que les trois hommes «n'étaient pas des journalistes», car ils n'étaient pas enregistrés comme tels auprès des autorités compétentes. La justice égyptienne considère qu'ils ont soutenu dans leur couverture médiatique les Frères musulmans, la confrérie de l'ex-président islamiste, Mohamed Morsi, destitué en juillet 2013 par l'ex-chef de l'armée et actuel président, Abdel Fattah al-Sissi. Les journalistes de l'antenne anglophone d'Al Jazeera peuvent interjeter appel devant la cour de cassation, qui pourra confirmer le jugement ou l'annuler. En cas d'annulation, elle devra elle-même examiner cette affaire. M. Greste était jugé par contumace, après avoir été expulsé vers l'Australie en février en vertu d'un décret présidentiel. MM. Fahmy et Mohamed ont, eux, été arrêtés au tribunal après l'énoncé du verdict, devant une assistance sous le choc. La femme de M. Fahmy, en larmes, était présente au tribunal, aux côtés d'Amal Clooney, l'avocate de son époux. Mme Clooney a indiqué aux journalistes qu'elle allait rencontrer des responsables du gouvernement pour demander une grâce présidentielle et l'expulsion de son client. M. Fahmy, qui détient la nationalité canadienne, a renoncé à sa citoyenneté égyptienne pour pouvoir être expulsé comme son collègue australien. Sans succès pour l'instant. «Précédent dangereux» - Lors d'un premier procès en juin 2014, MM. Fahmy et Greste avaient écopé de sept ans de prison et M. Mohamed de 10 ans. AFP Tchad Dix membres de Boko Haram exécutés Dix membres présumés du groupe terroriste nigérian, Boko Haram, condamnés à mort vendredi pour leur responsabilité dans le double attentat-suicide commis en juin à N'Djamena, ont été exécutés par balle hier dans la capitale tchadienne, selon des sources concordantes. «Ils ont été fusillés ce matin dans un champ de tir situé au nord de N'Djamena», a annoncé une source judiciaire, une information confirmée par une source sécuritaire, citée par l'AFP. «Les 10 accusés de Boko Haram sont condamnés à mort. Les armes saisies seront mises à la disposition de l'Etat tchadien, les substances psychotropes seront détruites», avait indiqué, vendredi, la cour dans son verdict . Ce procès, ouvert mercredi, était le premier au Tchad de membres présumés de Boko Haram. Parmi les 10 personnes exécutées figure le «cerveau» des attaques du 15 juin : deux attentats-suicides simultanés contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena avaient alors fait 38 morts, dont les trois kamikazes, et 101 blessés. Le 12 juillet, un nouvel attentat, revendiqué par Boko Haram, avait encore frappé N'Djamena : un kamikaze déguisé en femme s'était fait exploser sur le marché central, faisant au moins 15 morts et 80 blessés. R. N. ACTU... Inde Deux sœurs condamnées à être violées Des munitions ont été récupérées Un terroriste éliminé à Sidi Bel Abbès Cette sentence barbare a été décidée par un conseil de village pour punir leur frère qui s'est enfui avec une femme mariée et d'une caste supérieure. Amnesty International se mobilise et lance une pétition en ligne. Un jugement cruel et arbitraire. Un conseil de village indien rural, non élu et non officiel, a décidé de condamner deux sœurs à être violées et exhibées nues, le visage peint en noir, dans leur village. Amnesty International qui a révélé cette histoire sordide, précise que ce «châtiment a été décidé par un conseil uniquement constitué d'hommes. Elle vise à punir leur frère qui s'est enfui avec une femme mariée (…) Rien ne justifie cette peine odieuse. Ce n'est pas juste. Ce n'est pas légitime et c'est illégal», s'indigne l'association de défense des droits de l'homme. «Nous demandons que les autorités locales interviennent immédiatement», ajoute l'association qui incite les internautes à signer la pétition en ligne. Le Figaro Bordj Badji Mokhtar Saisie d'une importante quantité de carburant Un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar a saisi, jeudi, une importante quantité de carburant et de denrées alimentaires destinées à la contrebande, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement relevant du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar (6 Région militaire) a saisi, le jeudi dernier, un véhicule tout-terrain et un camion chargé d’une quantité de 4 000 litres de carburant, 7 200 litres d’huile de table et de plus de neuf tonnes de denrées alimentaires destinées à la contrebande», relève la même source. «Dans le même contexte, et au niveau de la 4 Région militaire, deux détachements de l'Armée nationale populaire relevant des secteurs opérationnels de Ghardaïa et d’El Oued ont arrêté, dans de deux opérations distinctes les mardi et mercredi derniers, deux immigrants clandestins et ont saisi une somme d’argent s’élevant à 86 500 DA et 6 490 comprimés de médicaments et ont également arrêté deux contrebandiers en leur possession 3 200 paquets de cigarettes», ajoute le communiqué. ème U n terroriste a été éliminé et des munitions ont été récupérées suite à une embuscade tendue, vendredi à Sidi Bel Abbès, par un détachement des troupes spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP), indique hier un communique du ministère de la Défense nationale (MDN). «Grâce à l'exploitation de renseignements, une embuscade tendue par un détachement des troupes spéciales de l'ANP, relevant du secteur opérationnel de Sidi Bel Abbès (2 Région militaire) a permis d'éliminer un terroriste, vendredi, au lieudit Moulay ème Slissen», précise le MDN. «Il s'agit du dangereux criminel Abdou Chikh, dit Talha, ayant rejoint les groupes terroristes en 1993», ajoute la même source. «L'opération s'est soldée par la récupération d'un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et de deux chargeurs garnis», relève-t-on. Par aulleurs, 64 contrebandiers de nationalités africaines, ont été arrêtés à Bordj Badji Mokhtar et In Guezam par des éléments de l'Armée nationale populaire qui ont également saisi un véhicule et des quantités de produits destinés à la contrebande, indique le communiqué. «Des détachements de l'Armée nationale populaire relevant des secteurs opérationnels de Bordj Badji Mokhtar et de In Guezam (6 Région militaire), ont, vendredi, et dans des opérations distinctes, appréhendé 64 contrebandiers de différents nationalités africaines», précise le MDN. Un véhicule tout-terrain, chargé d'une quantité de 165 tonnes de sucre, 15 marteauxpiqueurs, 20 groupes électrogènes, 13 téléphones portables et une somme d'argent s'élevant à 11.000 DA, ont, par ailleurs, été saisis», ajoute la même source. R. I. ème Chantage contre le roi du Maroc D Les journalistes soupçonnés mis en examen eux journalistes français, soupçonnés d'avoir tenté de faire chanter le roi du Maroc ont été mis en examen pour chantage et extorsion de fonds dans la nuit de vendredi à samedi , a-t-on appris de source judiciaire. Selon une source proche du dossier, Eric Laurent a reconnu, durant sa garde à vue, entamée jeudi soir, avoir formulé une offre de trois puis deux millions d'euros au Maroc pour le renoncement de la publication d'un livre compromettant pour le palais royal, cosigné avec la journaliste Catherine Graciet. L'avocat de Catherine Graciet, Me Eric Moutet, a, lui, confirmé vendredi soir l'existence d'un «deal financier», dans un «contexte très troublant». «Le Royaume marocain a des comptes évidents à solder avec Catherine Graciet et un nouveau livre sur l'entourage du roi est en préparation au moment où le deal financier se met en place», a-t-il déclaré à l'AFP. Pour lui, «c'est précisément l'avocat mandaté par le roi qui piège les journalistes par des enregistrements sauvages». «Il y a dans cette affaire une logique de stratagème qui s'est mise en place», a-t-il jugé et «l'instruction devra déterminer le rôle de chacun». Le Monde ème Mila Cinq morts dans un accident de la circulation Cinq personnes d’une même famille ont trouvé la mort et une autre a été blessée dans un accident de la route survenu hier matin à 4h 30, sur la RN5 A, dans la commune de Sidi Khelifa (Mila), a-t-on appris auprès de la Protection civile. La collision entre un taxi et un camion a provoqué la mort sur place de cinq personnes âgées entre 4 et 42 ans, a précisé la même source. L’accident a également causé des blessures à une fillette âgée de 11 ans qui a été évacuée vers l’hôpital de la localité d’Oued Athmenia, a-t-on précisé. Les dépouilles ont été déposées à la morgue de l’établissement hospitalier. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité territoriale pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. a-t-on ajouté. R. R