magazine - Laboratoire Sofibio

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magazine - Laboratoire Sofibio
M A G A Z I N E
La nouvelle voie du Bien-Être
DOSSIER
Equilibre
de la Flore Vaginale
CUISINE ET SANTÉ
Recettes d’Hiver
ACTUALITÉS
4L Trophy 2012
FOCUS
La Flore de Döderlein
PLANTES ET MAISON
L’Ageratum
QUALITÉ
et Respect de la Nature
Bioflorelle
®
Equilibre de la flore vaginale
Ce document a été imprimé sur un papier 100% recyclé
recyclé et réalisé par un imprimeur labélisé Imprim'Vert.
Un déséquilibre du milieu
vaginal peut être à l’origine
de :
- Vaginoses
- Vaginites banales
- Infections urinaires
- Ballonnements
- Fatigue
Depuis 1987
60 gélules
IIngrédients
ng
: Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus paracasei, Lactobacillus
salivarius,
Lactobacillus plantarum tot. 157 mg*, fructoligosaccharides 90 mg, gélule
sal
marine
ma
76 mg, cellulose 48 mg, stéarate de Magnésium 3 mg, Silice colloïdale 2 mg.
*Soit
*So 8 milliards de germes vivants par gramme.
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www.sofibio.com
Depuis 1987
M A G A Z I N E
Édito
Chers Clients,
L’écosystème vaginal, riche en nutriments, permet le développement
d’une microflore majoritairement composée de lactobacilles. Toutefois,
des facteurs extérieurs peuvent perturber cette flore. Dès lors, des microorganismes pathogènes se développent au détriment des lactobacilles.
De nombreuses femmes sont régulièrement gênées par des pertes
vaginales et des irritations urinaires. En effet, plus de 300 millions
de femmes dans le monde souffrent de vaginose bactérienne, de
vaginites à levure et d’infections du tractus urinaire étroitement liées à
un déséquilibre de la microflore vaginale.
Le traitement habituellement préconisé est l’utilisation d’antibiotiques.
Or, l’usage intensif de ces médicaments favorise le développement
de germes résistants, le risque de récidives ou encore la possibilité de
développement d’infections secondaires.
Une autre alternative aux antibiotiques est la bactériothérapie :
l’usage de probiotiques.
En effet, l’écosystème bactérien saprophyte est le principal moyen
de défense de l’organisme humain. Pour une femme saine, cette
flore urogénitale comprend près de 50 espèces différentes de microorganismes dont la composition varie au cours de la vie.
Parmi ces micro-organismes, 95% de la population totale est
constituée de diverses souches de lactobacilles. Dans les années 1890,
Döderlein découvrit ces lactobacilles vaginaux.
Par la suite, dans les années 1900, Metchnikoff fut le précurseur
de l’utilisation de lactobacilles dans le but de restaurer la microflore
intestinale en consommant des laits fermentés. Puis, dans les années
1930, Molher et Brown proposèrent un traitement des vaginites et de
vaginose par l’application d’une culture de bacilles de Döderlein.
Aujourd’hui, afin de rétablir l’équilibre de cette microflore, il semble
intéressant de consommer des souches de lactobacilles exogènes
présentant des propriétés probiotiques.
Nous vous souhaitons une agréable lecture.
La Rédaction
Ce magazine a été imprimé sur un papier 100% recyclé
et réalisé par un imprimeur labélisé Imprim’Vert
SOFIBIO MAGAZINE
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Sommaire
DOSSIER :
EQUILIBRE
DE LA FLORE VAGINALE
p. 5 à 13
CUISINE ET SANTÉ :
RECETTES D’HIVER
p. 14
ACTUALITÉS :
4L TROPHY 2012
p. 15
FOCUS :
LA FLORE DE DÖDERLEIN
p. 16
PLANTES & MAISON :
L’AGERATUM
p.17
QUALITÉ
ET RESPECT DE LA NATURE
p. 18
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SOFIBIO MAGAZINE
EQUILIBRE
DE LA FLORE VAGINALE
L’ÉCOSYSTÈME VAGINAL
LA MICROFLORE VAGINALE SAINE
PHYSIOLOGIE VAGINALE
Le vagin est un conduit s’étendant de la vulve au col de l’utérus. Il est constitué de cellules disposées
en multicouches avec présence de glycogène dans la couche superficielle. La prolifération de ce
tapis cellulaire et son rétrécissement évoluent en association avec le cycle menstruel.
Dans la lumière vaginale, un fluide se forme à partir du tapis cellulaire, de sécrétions de glandes
voisines et de l’utérus. Il est composé de sels, de protéines, de glucides (dont du glycogène de 4 à 15 g/l),
de l’acide lactique (de 2 à 5 g/l) et de l’urée.
Le dépôt de glycogène dans les couches cellulaires est stimulé par des quantités élevées d’œstrogènes durant la période post-pubertaire et pré-ménopausée.
Pour un vagin non excité sexuellement, le volume de fluide est de 1 à 4 ml.
Ainsi, l’obtention d’une flore microbienne naturelle est favorisée par cette richesse de l’environnement vaginal.
EQUILIBRE DE LA MICROFLORE
Le vagin est un carrefour reliant une zone stérile, l’utérus, à une zone septique, la peau avec l’orifice anal à
proximité : une microflore venant de l’intestin et des espèces cutanées peut donc s’y installer.
Cette microflore vaginale forme des biofilms qui lui assurent un meilleur contrôle de la multiplication bactérienne.
La composition de la microflore varie en fonction du cycle menstruel et de l’étape de la vie, principalement à cause de changements hormonaux et physiologiques. Les lactobacilles dominent lorsque
les taux d’œstrogènes sont élevés.
En général, chez une femme pendant la période post-pubertaire et pré-ménopausée, 95% des bactéries sont des lactobacilles constituant la microflore de Döderlein. Les 5% restants sont constitués
d’autres espèces bactériennes.
La teneur en lactobacilles est alors en général de 100 millions à un milliard de cellules par ml
de fluide.
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SOFIBIO MAGAZINE
Une flore vaginale saine se caractérise par la
dynamique de trois éléments principaux :
■ l’immunité de l’organisme hôte,
■ la composition de la flore vaginale,
■ les facteurs environnementaux.
PRINCIPALES ESPÈCES DE LA MICROFLORE
DE DÖDERLEIN
La microflore de Döderlein est composée d’une
à plusieurs espèces de lactobacilles.
La composition de la microflore vaginale a été étudiée par identification génomique et les espèces
les plus couramment rencontrées sont : Lactobacillus acidophilus, L. fermentum, L. plantarum, L. brevis,
L. jensenii, L. casei, L. cellobiosus, L. leichmanii, L. delbrueckii, L. salivarius. L. crispatus, L. gasseri, et L. iners.
De plus, quelques espèces de bifidobactéries
ont aussi été isolées mais moins fréquemment :
Bifidobacterium bifidum, B. breve, B. adolescentis et
B. longum.
Les causes de déséquilibre sont multiples :
■ causes hormonales dans les cas de troubles de la sécrétion glycogénique lors
d’une grossesse, d’élévation du pH du
milieu vaginal lors des périodes de menstruation, de la prise de contraceptifs oraux
et de la ménopause,
■ causes physiques dues à certaines habitudes sexuelles, une mauvaise hygiène
intime, l’utilisation de spermicides, de
diaphragmes, de dispositifs intra-utérins
et parfois de tampons,
■ causes pathologiques dans le cas de
patientes diabétiques ou immunodéficientes,
■ causes iatrogènes induites par des
traitements aux antibiotiques à large
spectre d’action, par la prise d’ovules,
par l’utilisation d’antiseptiques, par la
radiothérapie et par des interventions
chirurgicales.
■ Mécanisme des infections
Toutes ces causes induisent en parallèle une
augmentation du pH et une diminution des
lactobacilles, laissant alors à la plupart des
organismes pathogènes la possibilité de se
développer.
En effet, le pH est un bon indicateur de l’équilibre ou du déséquilibre de la microflore :
■ en absence d’infection, le pH est voisin
Examen microscopique d’une flore d’un vagin non infecté d’une femme avec imprégnation hormonale normale :
nombreux lactobacilles et cellules de l’épithélium vaginal
LE DÉSÉQUILIBRE
DE LA MICROFLORE VAGINALE
■ Facteurs de déséquilibre
Les lactobacilles dominent la microflore
normale, mais ils coexistent avec une multitude d’autres espèces dont des pathogènes
potentiels. Une rupture de cet équilibre peut
induire des infections.
de 4 sauf en période de menstruation où
il augmente,
■ dans les cas infectieux de vaginose bactérienne, de vaginite parasitaire (due à
Trichomonas vaginalis) ou de vaginite à
lactobacilles (due à des lactobacilles ayant
perdu leur pouvoir antipathogène), le pH
est supérieur à 4,5,
■ dans le cas infectieux de vaginite à levure,
le pH est inférieur à 4.
Parmi toutes ces infections vaginales, les plus
courantes sont la vaginose bactérienne et les
vaginites à levure.
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VAGINOSE BACTÉRIENNE
La vaginose bactérienne est une infection polymicrobienne qui associe Gardnerella vaginalis à
d’autres germes.
Les caractéristiques de la vaginose sont :
■ des pertes transparentes, grisâtres, homogènes
et laiteuses,
■ une odeur de poisson avarié,
■ un pH vaginal supérieur à 4,5,
■ la présence de cellules épithéliales vaginales
Vaginose bactérienne et « clue cells »
(cellules épithéliales recouvertes de bactéries).
ponctuées de bactéries (« clue cells »).
VAGINITES À LEVURE
Les vaginites à levure les plus fréquentes sont dues
à Candida albicans (80 à 90% des épisodes infectieux). Les autres espèces pathogènes possibles
sont C. glabrata, C. tropicalis et C. parapsilosis.
Les caractéristiques de ces infections sont les suivantes :
Candida albicans
sur les parois vaginales
■ une perte épaisse ressemblant à du fromage
blanc,
■ une odeur de levure de pain,
L’infection est causée
par l’organisme fongique
Candida albicans
■ des démangeaisons et irritations à la vulve,
■ un pH vaginal inférieur à 4,
■ la présence de levures et de filaments mycéliens
visibles au microscope.
Contrairement aux autres infections vaginales, les vaginites à levure ne sont pas forcément associées à une perte en lactobacilles.
DISTINCTION ENTRE VAGINOSE ET VAGINITE
VAGINOSE
VAGINITE
Provoquée le plus souvent par des germes anaéProvoquée par des germes aérobies
robies
Souvent cliniquement asymptomatique
Symptômes intenses
Lactobacilles (flore de Döderlein) diminués
Lactobacilles (flore de Döderlein) diminués
Pas de signes inflammatoires
Une candidose est une cause possible
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Signes inflammatoires et signes d’une réponse
immunitaire
Une candidose n’est la cause que dans les formes
complexes ; le trichomonas est souvent la cause
RÉCIDIVES ET COMPLICATIONS
Les traitements conventionnels se font par utilisation d’antibiotiques et/ou d’antifongiques.
Toutefois, l’efficacité des antibiotiques est peu satisfaisante.
En effet, après un traitement pour des cas de vaginose bactérienne, plus de 50% des femmes récidivent dans les 3 à 6 mois et plus de 30% contractent des vaginites à levure.
Les complications ne sont pas négligeables. La vaginose bactérienne est souvent associée à un risque
accru de fausses couches, de naissances prématurées, d’infections de la partie haute du tractus génital.
L’augmentation du pH vaginal lors de la vaginose bactérienne favorise l’approche d’autres agents
infectieux et l’ascension de l’infection dans le tractus génital.
De plus, il existe une relation étroite entre les infections vaginales et les infections urinaires dues le
plus souvent à Escherichia coli.
La plupart des infections vaginales sont provoquées par la migration de germes pathogènes du
rectum vers le vagin, qui peuvent aussi se déplacer vers le système urinaire induisant des infections
du tractus urinaire.
ACTIONS DES LACTOBACILLES VIS-À-VIS DES GERMES PATHOGÈNES
Pour une femme saine, les lactobacilles constituent l’essentiel de la flore et jouent un rôle protecteur
vis-à-vis des micro-organismes potentiellement pathogènes. Des études in-vitro ont montré des
effets inhibiteurs des lactobacilles isolés du milieu vaginal contre des pathogènes :
■ C. albicans est inhibé par le peroxyde d’hydrogène produit par les lactobacilles,
■ G. vaginalis est sensible aux acides organiques et/ou au peroxyde d’hydrogène sécrétés par les
lactobacilles,
■ E. coli est inhibé par simple acidification du milieu par les lactobacilles.
INHIBITION DE LA CROISSANCE DES PATHOGÈNES PAR PRODUCTION DE
PEROXYDE D’HYDROGÈNE
La production de peroxyde d’hydrogène (H2O2) semble être une caractéristique de grande importance des lactobacilles vaginaux. En effet, 96% des femmes saines ont une flore à lactobacilles producteurs de peroxyde d’hydrogène contre 3,5% des femmes atteintes de vaginose bactérienne.
Le peroxyde d’hydrogène est produit par certains lactobacilles en présence d’oxygène.
INHIBITION DE LA CROISSANCE DES PATHOGÈNES PAR PRODUCTION
D’ACIDES ORGANIQUES
La production d’acides organiques est une autre caractéristique importante des lactobacilles.
Le pH normal du vagin est de l’ordre de 4.
La principale molécule responsable de l’acidification du vagin est l’acide lactique. Ainsi, les lactobacilles sont la première source d’acide lactique dans le vagin.
INHIBITION DE LA CROISSANCE DES PATHOGÈNES PAR D’AUTRES MÉCANISMES
D’autres molécules bactéricides peuvent être produites par les lactobacilles :
■ les bactériocines, antibiotique naturel produit par les lactobacilles,
■ des substances proches des bactériocines appelées « bacteriocin-like » (substances présentant
un spectre d’activité plus large que les bactériocines).
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INHIBITION DE L’ADHÉSION DES PATHOGÈNES
En général, la compétition des lactobacilles avec les pathogènes est plutôt due à un encombrement
qu’à un blocage spécifique d’un site récepteur des pathogènes.
Par ailleurs, certains lactobacilles sont capables de synthétiser des molécules jouant un rôle de biosurfactant à la surface de la muqueuse et empêchant ainsi l’adhésion de certains pathogènes. Ces
biosurfactants créent une barrière compétitive. Certaines de ces molécules peuvent aussi avoir une
activité antibiotique en désintégrant les parois des bactéries.
INHIBITION DE L’EXPANSION DES PATHOGÈNES
L’agrégation de bactéries entre elles est un mécanisme à l’origine de la formation de biofilms.
Certains lactobacilles sont capables de s’autoagréger entre-eux mais peuvent aussi coagréger avec des
micro-organismes pathogènes. Ils créent ainsi un micro-environnement particulier autour du pathogène
avec une concentration plus importante des substances inhibitrices dirigées contre celui-ci.
LES PROBIOTIQUES
Les études concernant les probiotiques se sont focalisées sur l’écosystème intestinal où des effets
positifs sont maintenant bien établis. Depuis peu, de plus en plus d’applications pour l’écosystème
vaginal commencent à se développer.
DÉVELOPPEMENT DES PROBIOTIQUES AU NIVEAU VAGINAL
L’utilisation des probiotiques au niveau vaginal est en pleine expansion.
L’écosystème vaginal est moins complexe que l’écosystème intestinal. En effet, seul un groupe de
bactéries composé de lactobacilles formant la flore de Döderlein domine à 95% : il joue un rôle essentiel dans la protection de la muqueuse vis-à-vis des micro-organismes pathogènes.
Dans les années 1930, Mohler et Brown furent les premiers à proposer un traitement des vaginites
et de la vaginose avec une culture de bacilles de Döderlein.
Depuis, différentes études ont montré l’efficacité des souches de lactobacilles exogènes au niveau
vaginal pour lutter contre les infections urinaires, la vaginose bactérienne et les vaginites :
■ Bruce et al. en 1992 ont administré une gélule contenant 2 milliards de souches de Lactobacillus
casei et Lactobacillus fermentum par semaine pendant un an à 10 patientes souffrant d’infections
urinaires récidivantes. A la suite de ce traitement, la moitié de ces femmes n’ont plus déclaré de
récidives.
■ Hallen et al. en 1992 ont traité 28 femmes présentant une vaginose bactérienne avec des gélules
contenant 1 milliard d’une souche de L. acidophilus, 2 fois par jour pendant 6 jours de sorte que
la période de menstruation arrive plus d’une semaine après la fin de l’administration. Suite à
ce traitement, plus de 50% des femmes traitées ont vu leurs prélèvements vaginaux normalisés
avec élimination de germes pathogènes alors que ce n’était le cas pour aucune des femmes du
groupe placebo.
■ D’après une étude de Hilton et al. en 1992, 13 patientes présentant de nombreuses récidives de
vaginites ont consommé pendant 6 mois quotidiennement 200 ml de boisson lactée fermentée
avec une souche de L. acidophilus contenant 1 milliard de bactéries par ml. Elles ont présenté par
la suite moins de récidives que le groupe placebo.
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SOFIBIO MAGAZINE
Des études ont été décrites pour des probiotiques formulés pour des applications locales (lait
fermenté, ovules, gélules, comprimés classiques et effervescents) :
■ Neri et al. en 1993 ont traité 32 femmes enceintes présentant une vaginose bactérienne par
introduction de 10 à 15 ml de lait fermenté contenant 100 millions de cellules d’une souche
de L. acidophilus à raison de 2 fois par jour pendant 7 jours.
■ Hilton en 1995 a diminué les symptômes dus à des vaginites chez 28 femmes en prescrivant
l’utilisation d’ovules vaginaux constitués de glycérol et de 1 milliard de cellules de L. rhamnosus 2 fois par jour pendant 7 jours.
■ Hallen et al. en 1992 ont traité 28 femmes présentant des cas de vaginose bactérienne par
administration d’1 gélule contenant 100 millions à 1 milliard de cellules d’une souche de L.
acidophilus 2 fois par jour pendant 6 jours.
■ Parent et al. en 1996 ont augmenté significativement la teneur en lactobacilles chez 32 femmes présentant des cas de vaginose bactérienne 4 semaines après un traitement de 1 à 2
comprimés par jour pendant 6 jours contenant la souche L. acidophilus à 100 millions de
cellules par comprimé.
■ Maggi et al. en 2000 et Mastromarino et al. en 2002 ont étudié la conservation des propriétés probiotiques de différentes souches de lactobacilles délivrées sous forme de comprimés
effervescents qui assurent un relargage rapide et complet des constituants : 3 souches de
lactobacilles (L. brevis, L. salivarius et L. gasseri) ont conservé une bonne viabilité et leurs propriétés probiotiques, puis ont été retenues pour de futurs essais in-vivo.
Par ailleurs, d’autres études ont été décrites pour des probiotiques formulés pour la voie orale :
■ Hilton et al. en 1992 ont diminué les récidives de vaginites chez 13 patientes ayant consommé tous les jours 200 ml de lait fermenté à 100 millions de cellules d’une souche de L. acidophilus par ml pendant 6 mois.
■ Reid et al. en 2001 (a) ont traité des cas de vaginose bactérienne pour 7 patientes sur 11
ayant consommé de 800 millions à 6 milliards de cellules de L. rhamnosus et L. fermentum
sous forme de gélule 1 fois par jour pendant 28 jours.
Le nombre d’espèces différentes de lactobacilles colonisant le vagin est variable et les quantités
de ces souches varient au cours du temps dans le vagin. Il est intéressant d’avoir une formule
contenant différentes souches de lactobacilles possédant des activités complémentaires.
Ainsi, l’apport de bactéries exogènes à l’écosystème vaginal est un moyen efficace pour
rétablir et/ou maintenir l’équilibre de la microflore.
Une autre approche consisterait à apporter un nutriment prébiotique assimilable par la
flore de lactobacilles mais pas par la flore pathogène. Ceci permettrait une croissance
améliorée des lactobacilles au détriment des pathogènes.
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LES PRÉBIOTIQUES
DÉFINITION
Depuis les années 1990, le concept prébiotique est lié au développement d’aliments fonctionnels.
La première définition officielle a été proposée par Gibson et Roberfroid en 1995 : un prébiotique
est « une substance non digestible qui induit un effet physiologique bénéfique à l’hôte en stimulant
de façon spécifique la croissance et/ou l’activité d’un nombre limité de populations bactériennes
déjà établies dans le côlon ».
Comparés aux probiotiques qui introduisent des bactéries exogènes, les prébiotiques modulent les
bactéries endogènes, c’est-à-dire la composition de l’écosystème naturel, en privilégiant les microorganismes exerçant un effet positif (bifidobactéries et lactobacilles).
Les prébiotiques servent de substrat, nourrissant les bonnes bactéries.
La définition de référence des prébiotiques est toujours actuellement celle de Gibson et Roberfroid
en 1995.
Roberfroid en 2001 a précisé que les prébiotiques stimulent la croissance de micro-organismes
endogènes bénéfiques.
Trois notions importantes sont à retenir :
■ un prébiotique influence la flore intestinale et vaginale de façon bénéfique.
Il s’agit de facteurs de croissance pour les bactéries intestinales et vaginales ayant un effet favorable sur la santé : bifidobactéries, lactobacilles principalement.
■ un prébiotique est une substance non digestible.
Les nutriments reconnus comme favorisant la croissance des bactéries : lactose, hydrolysats de
protéines, ne répondent donc pas à la définition des prébiotiques.
■ un prébiotique stimule sélectivement une ou un nombre limité de souches bactériennes.
La sélection de prébiotiques potentiellement intéressants se fait donc principalement sur base de
tests in-vitro, dans de petits fermenteurs inoculés, soit avec des mélanges de bactéries censés reproduire la composition de la flore intestinale et vaginale, soit avec des extraits de selles humaines.
Différentes approches peuvent ainsi rétablir et/ou maintenir l’équilibre de la microflore
vaginale : l’apport de bactéries exogènes probiotiques ou l’ajout de nutriments
prébiotiques.Une dernière possibilité consisterait à combiner probiotiques et prébiotiques :
c’est l’effet symbiotique.
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SOFIBIO MAGAZINE
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aspects fondamentaux et technologiques, pp25-116. Lorica,
Vaginal Lactobacillus flora of healthy swedish women. Journal of
Grenoble, France.
Clinical Microbiology 40(8) : 2746-2749.
SOFIBIO MAGAZINE
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Cuisine et S a
nté
Recettes d’Hiver
SALADE DE PATATES DOUCES,
POMMES ET ÉPINARDS
BISCUITS À L’AVOINE
ET AU MÉLANGE MONTAGNARD
INGRÉDIENTS pour 4 personnes :
t 2 patates douces moyennes, pelées et hachées
t 1 oignon moyen tranché
t 2 pommes moyennes hachées
t 1 poire moyenne hachée
t 1 botte de feuilles d’épinards frais, lavés et épongés
t ¼ tasse de sauce vinaigrette bio (voir recette)
INGRÉDIENTS pour 3 douzaines ou 36 biscuits :
(1 biscuit : 20 gr environ)
t ½ tasse d’huile de Canola
t ¾ tasse de cassonade
t 1 œuf
t 1 cuillère à café de vanille
t 1 tasse de farine de blé entier
t ½ cuillère à café de bicarbonate de soude
t ¼ cuillère à café de sel
t 1 tasse d’avoine à l’ancienne
t ½ tasse de fruits secs hachés – raisins secs, amandes,
graines de citrouille, pacanes et abricots…
(dit « mélange montagnard »)
Sauce vinaigrette bio
t 1 cuillère à soupe de purée d’amande + eau
t 1 pointe de moutarde
t sel, piment (selon le goût)
PRÉPARATION :
Temps de préparation : 20 minutes
Chauffer la vinaigrette dans une grande poêle à feu moyen.
Ajouter les patates douces et l’oignon.
Cuire 10 minutes environ, jusqu’à ce que les légumes
soient tendres, en remuant de temps en temps.
Ajouter les pommes et la poire.
Cuire 3 minutes en remuant constamment.
Mélanger avec les épinards dans un saladier.
Servir immédiatement.
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PRÉPARATION :
Temps de préparation : 30 minutes
Préchauffer le four à 350 °F ou 180° C.
Battre l’huile et la cassonade dans un grand bol, au
batteur électrique, jusqu’à homogénéité.
Ajouter l’œuf et la vanille et bien assimiler le mélange.
Incorporer la farine, le bicarbonate de soude et le sel.
Battre jusqu’à homogénéité.
Mélanger le reste des ingrédients.
Laisser tomber la pâte par cuillerées à café sur une
plaque à pâtisserie, à 1 pouce d’intervalle.
Cuire au four de 10 à 12 minutes environ jusqu’à ce que
le centre des biscuits soit à peine ferme.
Laisser refroidir sur les plaques pendant 3 min.
Transférer sur des grilles et laisser refroidir complètement.
ualités
t
c
A
4L TROPHY 2012
Depuis 1998, de plus en plus d’étudiants s’élancent
chaque année dans une aventure sportive et
humanitaire : le « 4L Trophy ».
Cette année encore, le Laboratoire SOFIBIO est
un partenaire officiel de l’équipage « l’Association
Challenges Européens » n° 843 du « 4L Trophy ».
Deux étudiants en 1ère et 2ème année HEC, Messieurs
Paul ROY et Guillaume BROVELLI témoignent :
« Nous sommes deux passionnés de sports automobiles
désireux de goûter à l’aventure « 4L Trophy ». Chacun
de nous provient d’horizons très différents et pourtant
nous partageons une même ambition, un dynamisme
et une envie de nous surpasser qui forment la cohésion
de notre équipe… En participant au « 4L Trophy »,
nous nous engageons dans une expérience formatrice,
passionnante et riche d’enseignements ».
Le « 4L Trophy » fut ainsi créé et la société de Mr
Rey, « Désertours » (spécialisée dans les voyages
aventures en 4x4) tenta de contacter des étudiants
afin de participer au tout premier raid… Pas si
simple : seulement 3 équipages y participèrent.
C’est lorsque les étudiants de l’ESC Rennes prirent
part à l’organisation en 2001 que le raid vit le
début de son ascension. 50 voitures en 2001, 460
en 2005 et pas moins de 1240 lors de la dernière
édition en 2011 ! Réservé aux étudiants de 18 à 28
ans, organisé par « Désertours » et l’ESC Rennes, en
partenariat avec l’association « Enfants du Désert »,
il représente aujourd’hui le premier événement
sportif et humanitaire d’Europe.
L’association « Enfants du Désert », l’UNICEF ainsi que
plusieurs autres ONG locales prennent en charge la
répartition des fournitures apportées par chaque
voiture. En effet, chaque équipage se doit d’emmener
au minimum 50 kg de fournitures scolaires dans sa
Renault 4L. Ce sont au total plus de 15000 enfants qui
ont été scolarisés lors de la dernière édition grâce à
l’aide de tous les participants.
UN DÉFI SPORTIF RESPECTUEUX
DE L’ENVIRONNEMENT…
Le « 4L Trophy » est également une aventure sportive.
Simplement munis d’un road-book, d’une boussole
et d’une carte, les équipages doivent rallier plusieurs
étapes, passant par les dunes, les pistes et les cols.
Cependant, toute notion de vitesse est exclue : c’est
le kilométrage et la capacité à franchir les obstacles
qui comptent dans le classement.
L’organisation n’oublie cependant pas l’environnement : les participants sont sensibilisés au
ramassage des déchets et à une conduite souple afin d’utiliser le moins de carburant possible.
Les concurrents peuvent aussi aller plus loin en
participant au « Deloitte 4L Eco Challenge », qui
récompense le meilleur projet « vert »
du raid comme par exemple
rouler au bio-diesel, installer
un panneau solaire sur le
toit de la voiture, etc…
UN RAID HUMANITAIRE…
Outre l’expérience unique mêlant à la fois défi sportif
et dépaysement, le « 4L Trophy » est avant tout un
acte solidaire visant à apporter des fournitures
scolaires à des enfants vivants dans les régions les
plus reculées du Maroc.
« Le bébé est devenu colosse, sans doute l’un des plus grands rallye-raids au monde...»
Le Figaro, 2007.
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LA FLORE
DE DÖDERLEIN
Albert Sigmund Gustav Döderlein, gynécologue allemand (né à Augsbourg le 5 juillet 1860 - décédé à Munich le
10 décembre 1941). Fils de médecin militaire, il étudia la médecine à Erlangen, où il obtint son doctorat en 1884.
En 1888 il enseignait à Leipzig, en 1897 devint professeur et finalement en 1907, il succéda à Franz von Winckel
à l’Université de Munich.
E
n 1892, A. Döderlein découvre une bactérie présente naturellement dans la flore vaginale et exerçant
un effet protecteur contre la vaginose : le lactobacillus
acidophilus vaginalis. Cette bactérie, qui prend le nom
de « bacille de Döderlein », est une bactérie saprophyte - qui se nourrit aux dépens des cellules mortes
- de la cavité vaginale. Sa présence est un signe de
bonne santé et son absence est à l’origine d’infections
opportunistes, en particulier les mycoses. Depuis, des
essais d’identification et de classification (Beijerink
en 1901) en ont fait des lactobacilles dont on a commencé à différencier les espèces en 1960, pour en
déterminer presque définitivement la composition
ces dernières années grâce à la biologie moléculaire.
Ainsi, de nouvelles études ont permis de caractériser
la flore de Döderlein. Par ces méthodes, les espèces
reconnues comme dominant la flore vaginale étaient :
Lactobacillus acidophilus, L. fermentum, L. plantarum,
L. brevis, L. jensenii, L. casei, L. cellobiosus, L. leichmanii,
L. delbrueckii et L. salivarius.
RÔLE PROTECTEUR DES
LACTOBACILLES AU NIVEAU VAGINAL
Le vagin est une zone sensible du corps de la femme et il
représente un « écosystème » qui est parfaitement équilibré lorsque la femme est en bonne santé. Les éléments
importants d’un « écosystème » vaginal sain sont une
muqueuse bien constituée et une flore vaginale naturelle contenant de l’acide lactique produit par des lactobacilles. Ensemble, ils protègent le vagin contre les infec-
tions. Une muqueuse vaginale bien constituée et intacte
assure l’humidité et l’élasticité nécessaires. De plus, elle
est indispensable à la colonisation par des lactobacilles
protecteurs et par conséquent, à l’établissement d’une
flore vaginale saine. La régulation de la structure et de la
fonction de la muqueuse est assurée par des hormones
endogènes appelées œstrogènes.
L’équilibre de l’écosystème vaginal, dont les lactobacilles sont les principaux acteurs, est essentiel, car il
constitue le principal élément de défense contre les
infections génitales.
Les lactobacilles forment un biofilm tapissant la muqueuse vaginale et protègent ainsi le milieu contre l’agression
de micro-organismes responsables d’infections diverses
en déployant différents mécanismes capables d’inhiber
la croissance, l’adhésion ou l’expansion d’autres microorganismes. En effet, les lactobacillus acidophilus transforment un sucre contenu dans le vagin en acide lactique, permettant ainsi d’équilibrer son pH autour de 4,5.
Cette valeur de pH permet de limiter le développement
et la propagation des germes pathogènes.
Cet équilibre écologique est parfois remis en cause par
l’utilisation de médicaments (antibiotiques et spermicides) ou dispositifs à usage local. Afin de restaurer une
flore saine, une nouvelle approche thérapeutique est
envisageable : l’utilisation de probiotiques associés à des
lactobacilles aux propriétés antimicrobiennes pour une
action complémentaire.
Pour de plus amples informations sur nos produits, veuillez nous contacter au :
0 800 945 845
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ou sur notre site internet : www.sofibio.com
L’AGERATUM
Hauteur et largeur
à maturité :
0,4 m - 0,4 m
Origine : Mexique
L’Ageratum est une plante originaire
du Mexique ou de l’Amérique du Sud.
On l’appelle encore Agérate, Célestine ou Eupatoire
bleue. Elle appartient à la famille des composées.
Il existe plusieurs espèces d’Ageratum comme :
■ Ageratum mexicanum à petites fleurs bleues,
■ Ageratum caelestinum de taille basse ,
■ Ageratum Lasseauxii qui est le plus grand.
De nombreuses variétés et des hybrides de ces espèces ont
été mis au point.
La plante forme une touffe parfois très basse et étalée ou
bien de 30 à 50 cm de haut avec des ramifications et est
recouverte d’une pilosité un peu rugueuse. Les tiges cylindriques contiennent une abondante moelle blanche.
Les feuilles opposées à la denture arrondie ont une surface
gaufrée et leur pétiole présente un sillon qui prolonge la
nervure principale sur sa face supérieure.
La floraison d’un bleu ou d’un mauve lumineux ne passe
pas inaperçue. Elle est particulièrement abondante, cachant parfois le feuillage et dure très longtemps, dès juin
et jusqu’aux tous premiers frimas. Ses fleurs, en touffes de
7 à 10 centimètres, sont généralement blanches ou bleu
vif, mais il existe aussi quelques variétés roses. Elles sont
groupées en de nombreux capitules en forme de boules
pelucheuses.
Cette plante s’accommode de tous les sols mais demande
une exposition ensoleillée. En raison de sa frilosité, préférez
installer vos petites plantes en plein soleil mais abritées des
vents et du gel. Ses petites racines pourront aisément se
développer dans des contenants de seulement 20 cm de
profondeur. Un terreau pour plantes fleuries ou Géranium
Zones climatiques
France :
méditerranéenne,
océanique, moyenne,
continentale
sera idéal. Elle craint la sécheresse mais
un excès d’arrosage risque de trop favoriser le feuillage au détriment des fleurs. Ses seuls
ennemis sont les araignées rouges et le gel qui la détruit.
PLANTATION
De février au mois d’avril, semez les graines d’Ageratum
sous abri à une température de 16 à 18°C. Repiquez les
plantules de 5 centimètres en caissettes ou en pots de 9
centimètres. Endurcissez les plantes pour massifs sous châssis froid avant de les mettre en place, fin avril, début mai,
après que tout risque de gel soit écarté.
Après la plantation, arrosez abondamment au goulot et
coupez les premières fleurs qui apparaissent lorsqu’elles
sont encore en bouton. Opérez de même si vous plantez de
jeunes Ageratums achetés en godets dans le commerce.
ENTRETIEN
L’arrosage est un point clé de sa culture. Le terreau doit
rester toujours humide mais pas détrempé.
Pendant l’été, l’arrosage est capital et doit être régulier. L’ennemi juré de votre végétal a un nom : araignée rouge. Pour
vous en débarrasser, douchez vos fleurs avec un arrosoir
muni de son pommeau. Préférez le faire en début de soirée,
pas en pleine journée de soleil. Répétez l’opération tant
que les feuilles se décolorent une à une. Inéluctablement,
la plante va mourir dès les premiers frissons du gel... 5°C,
c’est encore une température positive, mais déjà négative
pour elle !
En fin de saison, arrachez vos Ageratums : ils ne fleurissent
qu’une année sous nos climats.
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NOS CONVICTIONS
1. Une alimentation équilibrée associée à une hygiène de
vie quotidienne, permettent de rester en bonne santé.
2. Une alimentation variée est nécessaire pour satisfaire les besoins nutritionnels.
3. Chaque personne, pour choisir librement, doit disposer d’informations claires et rationnelles.
QUALITÉ ET RESPECT DE LA NATURE
Notre laboratoire, expert depuis 20 ans en compléments nutritionnels à base de plantes, vitamines,
minéraux et oligo-éléments, s’engage à vous offrir
le meilleur.
Qualité des ingrédients, capacité d’innover, veille
scientifique et réglementaire quotidienne : à ces
piliers sur lesquels nous nous appuyons, s’ajoute
notre forte volonté d’adaptation afin de proposer
des produits sûrs et efficaces qui puissent répondre à vos attentes.
Nous adaptons chacun de nos produits aux besoins
nutritionnels actuels et les teneurs de chaque ingrédient sont précisément choisies afin d’offrir des
produits de haute qualité.
Les producteurs et les matières premières sont sélectionnés selon un cahier des charges rigoureux
afin de répondre à toutes les normes sécuritaires.
Quand nous parlons de qualité, nous entendons
tout d’abord la qualité de nos produits mais
aussi celle de nos services, de nos prestations…
Celle-ci commence avec la diffusion d’informations claires et précises et la possibilité de fournir, à la demande, des services personnalisés.
Cette souplesse est possible grâce à l’absence
d’intermédiaires et au rapport direct que nous
entretenons avec vous via notre Numéro VERT
Gratuit où professionnalisme, disponibilité et
sympathie composent notre devise.
Un système informatique performant et un canal
de distribution direct nous permettent de garantir,
non seulement une traçabilité parfaite de nos produits, mais aussi de mieux vous connaître et adapter nos services à vos souhaits.
Nous mettons aussi à votre disposition des documents pratiques et exhaustifs (Guide Pratique, Magazine Sofibio, etc…) afin de vous donner toutes
les informations nécessaires pour pouvoir choisir
librement.
Un travail de relations publiques non vulgarisé
et notre présence, exclusivement dans la presse
spécialisée, concourent également à entretenir
notre notoriété et la réputation de nos produits.
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NOS PROMESSES
1. Traçabilité parfaite de nos produits via un réseau
de distribution sans intermédiaires qui nous permet des temps de stockage réduits.
2. Traçabilité parfaite des matières premières utilisées à travers des contrôles et des analyses en
cours de fabrication tels que :
a. Spécifications organoleptiques ;
b. Spécifications physico-chimiques ;
c. Spécifications microbiologiques ;
d. Pesticides, aflatoxines, allergènes ;
e. Substances étrangères et métaux lourds ;
f. Modifications génétiques (OGM) : conformément au règlement (CE) 2003/1830 nos produits
ne contiennent pas ou ne sont pas issus d’organismes génétiquement modifiés comme définis
par la directive 2001/018/CE modifiée, article 2 ;
3. Promotion et valorisation du rôle des praticiens de
santé en tant qu’acteurs indispensables dans le conseil
en matière de supplémentation nutritionnelle.
4. Elargissement de notre gamme de produits et accroissement de notre présence dans les différents
domaines de santé afin d’offrir des réponses alternatives ou complémentaires aux traitements habituellement proposés.
5. Elargissement de l’arsenal thérapeutique des professionnels de santé.
6. Collaboration permanente avec la communauté
scientifique pour mieux comprendre les problématiques actuelles et futures, afin de rester à la
pointe des progrès de la Science.
7. Développement de nos activités dans le respect
de l’Environnement et de la Nature en utilisant
des méthodes de fabrication qui minimisent les
risques de pollution.
8. Amélioration constante de la qualité de notre service satisfaction clientèle.
9. Investissement permanent dans la recherche et le
développement en matière de nutrition et compléments alimentaires.
10. Sponsoring d’événements à caractère médical,
paramédical et sportif.
« Parce que le bien-être et la Nature sont au cœur
de nos préoccupations, nous nous engageons
sur la qualité de chacun de nos produits et de nos
activités pour atteindre ces défis. »
Nouveauté !
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au service de votre bien-être
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société spécialisée dans le domaine
de l’aromathérapie. La maîtrise et
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plus d’une décennie, garantissent
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