magazine - Laboratoire Sofibio
Transcription
magazine - Laboratoire Sofibio
M A G A Z I N E La nouvelle voie du Bien-Être DOSSIER Equilibre de la Flore Vaginale CUISINE ET SANTÉ Recettes d’Hiver ACTUALITÉS 4L Trophy 2012 FOCUS La Flore de Döderlein PLANTES ET MAISON L’Ageratum QUALITÉ et Respect de la Nature Bioflorelle ® Equilibre de la flore vaginale Ce document a été imprimé sur un papier 100% recyclé recyclé et réalisé par un imprimeur labélisé Imprim'Vert. Un déséquilibre du milieu vaginal peut être à l’origine de : - Vaginoses - Vaginites banales - Infections urinaires - Ballonnements - Fatigue Depuis 1987 60 gélules IIngrédients ng : Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus paracasei, Lactobacillus salivarius, Lactobacillus plantarum tot. 157 mg*, fructoligosaccharides 90 mg, gélule sal marine ma 76 mg, cellulose 48 mg, stéarate de Magnésium 3 mg, Silice colloïdale 2 mg. *Soit *So 8 milliards de germes vivants par gramme. Conseils C o d’utilisation : 2 gélules par jour ¼ d’heure avant le repas. Boîte de 60 gélules - Prix 19,00 € Bo Pour commander ou s'informer : Po 0 800 945 845 www.sofibio.com Depuis 1987 M A G A Z I N E Édito Chers Clients, L’écosystème vaginal, riche en nutriments, permet le développement d’une microflore majoritairement composée de lactobacilles. Toutefois, des facteurs extérieurs peuvent perturber cette flore. Dès lors, des microorganismes pathogènes se développent au détriment des lactobacilles. De nombreuses femmes sont régulièrement gênées par des pertes vaginales et des irritations urinaires. En effet, plus de 300 millions de femmes dans le monde souffrent de vaginose bactérienne, de vaginites à levure et d’infections du tractus urinaire étroitement liées à un déséquilibre de la microflore vaginale. Le traitement habituellement préconisé est l’utilisation d’antibiotiques. Or, l’usage intensif de ces médicaments favorise le développement de germes résistants, le risque de récidives ou encore la possibilité de développement d’infections secondaires. Une autre alternative aux antibiotiques est la bactériothérapie : l’usage de probiotiques. En effet, l’écosystème bactérien saprophyte est le principal moyen de défense de l’organisme humain. Pour une femme saine, cette flore urogénitale comprend près de 50 espèces différentes de microorganismes dont la composition varie au cours de la vie. Parmi ces micro-organismes, 95% de la population totale est constituée de diverses souches de lactobacilles. Dans les années 1890, Döderlein découvrit ces lactobacilles vaginaux. Par la suite, dans les années 1900, Metchnikoff fut le précurseur de l’utilisation de lactobacilles dans le but de restaurer la microflore intestinale en consommant des laits fermentés. Puis, dans les années 1930, Molher et Brown proposèrent un traitement des vaginites et de vaginose par l’application d’une culture de bacilles de Döderlein. Aujourd’hui, afin de rétablir l’équilibre de cette microflore, il semble intéressant de consommer des souches de lactobacilles exogènes présentant des propriétés probiotiques. Nous vous souhaitons une agréable lecture. La Rédaction Ce magazine a été imprimé sur un papier 100% recyclé et réalisé par un imprimeur labélisé Imprim’Vert SOFIBIO MAGAZINE 3 Sommaire DOSSIER : EQUILIBRE DE LA FLORE VAGINALE p. 5 à 13 CUISINE ET SANTÉ : RECETTES D’HIVER p. 14 ACTUALITÉS : 4L TROPHY 2012 p. 15 FOCUS : LA FLORE DE DÖDERLEIN p. 16 PLANTES & MAISON : L’AGERATUM p.17 QUALITÉ ET RESPECT DE LA NATURE p. 18 4 SOFIBIO MAGAZINE EQUILIBRE DE LA FLORE VAGINALE L’ÉCOSYSTÈME VAGINAL LA MICROFLORE VAGINALE SAINE PHYSIOLOGIE VAGINALE Le vagin est un conduit s’étendant de la vulve au col de l’utérus. Il est constitué de cellules disposées en multicouches avec présence de glycogène dans la couche superficielle. La prolifération de ce tapis cellulaire et son rétrécissement évoluent en association avec le cycle menstruel. Dans la lumière vaginale, un fluide se forme à partir du tapis cellulaire, de sécrétions de glandes voisines et de l’utérus. Il est composé de sels, de protéines, de glucides (dont du glycogène de 4 à 15 g/l), de l’acide lactique (de 2 à 5 g/l) et de l’urée. Le dépôt de glycogène dans les couches cellulaires est stimulé par des quantités élevées d’œstrogènes durant la période post-pubertaire et pré-ménopausée. Pour un vagin non excité sexuellement, le volume de fluide est de 1 à 4 ml. Ainsi, l’obtention d’une flore microbienne naturelle est favorisée par cette richesse de l’environnement vaginal. EQUILIBRE DE LA MICROFLORE Le vagin est un carrefour reliant une zone stérile, l’utérus, à une zone septique, la peau avec l’orifice anal à proximité : une microflore venant de l’intestin et des espèces cutanées peut donc s’y installer. Cette microflore vaginale forme des biofilms qui lui assurent un meilleur contrôle de la multiplication bactérienne. La composition de la microflore varie en fonction du cycle menstruel et de l’étape de la vie, principalement à cause de changements hormonaux et physiologiques. Les lactobacilles dominent lorsque les taux d’œstrogènes sont élevés. En général, chez une femme pendant la période post-pubertaire et pré-ménopausée, 95% des bactéries sont des lactobacilles constituant la microflore de Döderlein. Les 5% restants sont constitués d’autres espèces bactériennes. La teneur en lactobacilles est alors en général de 100 millions à un milliard de cellules par ml de fluide. 6 SOFIBIO MAGAZINE Une flore vaginale saine se caractérise par la dynamique de trois éléments principaux : ■ l’immunité de l’organisme hôte, ■ la composition de la flore vaginale, ■ les facteurs environnementaux. PRINCIPALES ESPÈCES DE LA MICROFLORE DE DÖDERLEIN La microflore de Döderlein est composée d’une à plusieurs espèces de lactobacilles. La composition de la microflore vaginale a été étudiée par identification génomique et les espèces les plus couramment rencontrées sont : Lactobacillus acidophilus, L. fermentum, L. plantarum, L. brevis, L. jensenii, L. casei, L. cellobiosus, L. leichmanii, L. delbrueckii, L. salivarius. L. crispatus, L. gasseri, et L. iners. De plus, quelques espèces de bifidobactéries ont aussi été isolées mais moins fréquemment : Bifidobacterium bifidum, B. breve, B. adolescentis et B. longum. Les causes de déséquilibre sont multiples : ■ causes hormonales dans les cas de troubles de la sécrétion glycogénique lors d’une grossesse, d’élévation du pH du milieu vaginal lors des périodes de menstruation, de la prise de contraceptifs oraux et de la ménopause, ■ causes physiques dues à certaines habitudes sexuelles, une mauvaise hygiène intime, l’utilisation de spermicides, de diaphragmes, de dispositifs intra-utérins et parfois de tampons, ■ causes pathologiques dans le cas de patientes diabétiques ou immunodéficientes, ■ causes iatrogènes induites par des traitements aux antibiotiques à large spectre d’action, par la prise d’ovules, par l’utilisation d’antiseptiques, par la radiothérapie et par des interventions chirurgicales. ■ Mécanisme des infections Toutes ces causes induisent en parallèle une augmentation du pH et une diminution des lactobacilles, laissant alors à la plupart des organismes pathogènes la possibilité de se développer. En effet, le pH est un bon indicateur de l’équilibre ou du déséquilibre de la microflore : ■ en absence d’infection, le pH est voisin Examen microscopique d’une flore d’un vagin non infecté d’une femme avec imprégnation hormonale normale : nombreux lactobacilles et cellules de l’épithélium vaginal LE DÉSÉQUILIBRE DE LA MICROFLORE VAGINALE ■ Facteurs de déséquilibre Les lactobacilles dominent la microflore normale, mais ils coexistent avec une multitude d’autres espèces dont des pathogènes potentiels. Une rupture de cet équilibre peut induire des infections. de 4 sauf en période de menstruation où il augmente, ■ dans les cas infectieux de vaginose bactérienne, de vaginite parasitaire (due à Trichomonas vaginalis) ou de vaginite à lactobacilles (due à des lactobacilles ayant perdu leur pouvoir antipathogène), le pH est supérieur à 4,5, ■ dans le cas infectieux de vaginite à levure, le pH est inférieur à 4. Parmi toutes ces infections vaginales, les plus courantes sont la vaginose bactérienne et les vaginites à levure. SOFIBIO MAGAZINE 7 VAGINOSE BACTÉRIENNE La vaginose bactérienne est une infection polymicrobienne qui associe Gardnerella vaginalis à d’autres germes. Les caractéristiques de la vaginose sont : ■ des pertes transparentes, grisâtres, homogènes et laiteuses, ■ une odeur de poisson avarié, ■ un pH vaginal supérieur à 4,5, ■ la présence de cellules épithéliales vaginales Vaginose bactérienne et « clue cells » (cellules épithéliales recouvertes de bactéries). ponctuées de bactéries (« clue cells »). VAGINITES À LEVURE Les vaginites à levure les plus fréquentes sont dues à Candida albicans (80 à 90% des épisodes infectieux). Les autres espèces pathogènes possibles sont C. glabrata, C. tropicalis et C. parapsilosis. Les caractéristiques de ces infections sont les suivantes : Candida albicans sur les parois vaginales ■ une perte épaisse ressemblant à du fromage blanc, ■ une odeur de levure de pain, L’infection est causée par l’organisme fongique Candida albicans ■ des démangeaisons et irritations à la vulve, ■ un pH vaginal inférieur à 4, ■ la présence de levures et de filaments mycéliens visibles au microscope. Contrairement aux autres infections vaginales, les vaginites à levure ne sont pas forcément associées à une perte en lactobacilles. DISTINCTION ENTRE VAGINOSE ET VAGINITE VAGINOSE VAGINITE Provoquée le plus souvent par des germes anaéProvoquée par des germes aérobies robies Souvent cliniquement asymptomatique Symptômes intenses Lactobacilles (flore de Döderlein) diminués Lactobacilles (flore de Döderlein) diminués Pas de signes inflammatoires Une candidose est une cause possible 8 SOFIBIO MAGAZINE Signes inflammatoires et signes d’une réponse immunitaire Une candidose n’est la cause que dans les formes complexes ; le trichomonas est souvent la cause RÉCIDIVES ET COMPLICATIONS Les traitements conventionnels se font par utilisation d’antibiotiques et/ou d’antifongiques. Toutefois, l’efficacité des antibiotiques est peu satisfaisante. En effet, après un traitement pour des cas de vaginose bactérienne, plus de 50% des femmes récidivent dans les 3 à 6 mois et plus de 30% contractent des vaginites à levure. Les complications ne sont pas négligeables. La vaginose bactérienne est souvent associée à un risque accru de fausses couches, de naissances prématurées, d’infections de la partie haute du tractus génital. L’augmentation du pH vaginal lors de la vaginose bactérienne favorise l’approche d’autres agents infectieux et l’ascension de l’infection dans le tractus génital. De plus, il existe une relation étroite entre les infections vaginales et les infections urinaires dues le plus souvent à Escherichia coli. La plupart des infections vaginales sont provoquées par la migration de germes pathogènes du rectum vers le vagin, qui peuvent aussi se déplacer vers le système urinaire induisant des infections du tractus urinaire. ACTIONS DES LACTOBACILLES VIS-À-VIS DES GERMES PATHOGÈNES Pour une femme saine, les lactobacilles constituent l’essentiel de la flore et jouent un rôle protecteur vis-à-vis des micro-organismes potentiellement pathogènes. Des études in-vitro ont montré des effets inhibiteurs des lactobacilles isolés du milieu vaginal contre des pathogènes : ■ C. albicans est inhibé par le peroxyde d’hydrogène produit par les lactobacilles, ■ G. vaginalis est sensible aux acides organiques et/ou au peroxyde d’hydrogène sécrétés par les lactobacilles, ■ E. coli est inhibé par simple acidification du milieu par les lactobacilles. INHIBITION DE LA CROISSANCE DES PATHOGÈNES PAR PRODUCTION DE PEROXYDE D’HYDROGÈNE La production de peroxyde d’hydrogène (H2O2) semble être une caractéristique de grande importance des lactobacilles vaginaux. En effet, 96% des femmes saines ont une flore à lactobacilles producteurs de peroxyde d’hydrogène contre 3,5% des femmes atteintes de vaginose bactérienne. Le peroxyde d’hydrogène est produit par certains lactobacilles en présence d’oxygène. INHIBITION DE LA CROISSANCE DES PATHOGÈNES PAR PRODUCTION D’ACIDES ORGANIQUES La production d’acides organiques est une autre caractéristique importante des lactobacilles. Le pH normal du vagin est de l’ordre de 4. La principale molécule responsable de l’acidification du vagin est l’acide lactique. Ainsi, les lactobacilles sont la première source d’acide lactique dans le vagin. INHIBITION DE LA CROISSANCE DES PATHOGÈNES PAR D’AUTRES MÉCANISMES D’autres molécules bactéricides peuvent être produites par les lactobacilles : ■ les bactériocines, antibiotique naturel produit par les lactobacilles, ■ des substances proches des bactériocines appelées « bacteriocin-like » (substances présentant un spectre d’activité plus large que les bactériocines). SOFIBIO MAGAZINE 9 INHIBITION DE L’ADHÉSION DES PATHOGÈNES En général, la compétition des lactobacilles avec les pathogènes est plutôt due à un encombrement qu’à un blocage spécifique d’un site récepteur des pathogènes. Par ailleurs, certains lactobacilles sont capables de synthétiser des molécules jouant un rôle de biosurfactant à la surface de la muqueuse et empêchant ainsi l’adhésion de certains pathogènes. Ces biosurfactants créent une barrière compétitive. Certaines de ces molécules peuvent aussi avoir une activité antibiotique en désintégrant les parois des bactéries. INHIBITION DE L’EXPANSION DES PATHOGÈNES L’agrégation de bactéries entre elles est un mécanisme à l’origine de la formation de biofilms. Certains lactobacilles sont capables de s’autoagréger entre-eux mais peuvent aussi coagréger avec des micro-organismes pathogènes. Ils créent ainsi un micro-environnement particulier autour du pathogène avec une concentration plus importante des substances inhibitrices dirigées contre celui-ci. LES PROBIOTIQUES Les études concernant les probiotiques se sont focalisées sur l’écosystème intestinal où des effets positifs sont maintenant bien établis. Depuis peu, de plus en plus d’applications pour l’écosystème vaginal commencent à se développer. DÉVELOPPEMENT DES PROBIOTIQUES AU NIVEAU VAGINAL L’utilisation des probiotiques au niveau vaginal est en pleine expansion. L’écosystème vaginal est moins complexe que l’écosystème intestinal. En effet, seul un groupe de bactéries composé de lactobacilles formant la flore de Döderlein domine à 95% : il joue un rôle essentiel dans la protection de la muqueuse vis-à-vis des micro-organismes pathogènes. Dans les années 1930, Mohler et Brown furent les premiers à proposer un traitement des vaginites et de la vaginose avec une culture de bacilles de Döderlein. Depuis, différentes études ont montré l’efficacité des souches de lactobacilles exogènes au niveau vaginal pour lutter contre les infections urinaires, la vaginose bactérienne et les vaginites : ■ Bruce et al. en 1992 ont administré une gélule contenant 2 milliards de souches de Lactobacillus casei et Lactobacillus fermentum par semaine pendant un an à 10 patientes souffrant d’infections urinaires récidivantes. A la suite de ce traitement, la moitié de ces femmes n’ont plus déclaré de récidives. ■ Hallen et al. en 1992 ont traité 28 femmes présentant une vaginose bactérienne avec des gélules contenant 1 milliard d’une souche de L. acidophilus, 2 fois par jour pendant 6 jours de sorte que la période de menstruation arrive plus d’une semaine après la fin de l’administration. Suite à ce traitement, plus de 50% des femmes traitées ont vu leurs prélèvements vaginaux normalisés avec élimination de germes pathogènes alors que ce n’était le cas pour aucune des femmes du groupe placebo. ■ D’après une étude de Hilton et al. en 1992, 13 patientes présentant de nombreuses récidives de vaginites ont consommé pendant 6 mois quotidiennement 200 ml de boisson lactée fermentée avec une souche de L. acidophilus contenant 1 milliard de bactéries par ml. Elles ont présenté par la suite moins de récidives que le groupe placebo. 10 SOFIBIO MAGAZINE Des études ont été décrites pour des probiotiques formulés pour des applications locales (lait fermenté, ovules, gélules, comprimés classiques et effervescents) : ■ Neri et al. en 1993 ont traité 32 femmes enceintes présentant une vaginose bactérienne par introduction de 10 à 15 ml de lait fermenté contenant 100 millions de cellules d’une souche de L. acidophilus à raison de 2 fois par jour pendant 7 jours. ■ Hilton en 1995 a diminué les symptômes dus à des vaginites chez 28 femmes en prescrivant l’utilisation d’ovules vaginaux constitués de glycérol et de 1 milliard de cellules de L. rhamnosus 2 fois par jour pendant 7 jours. ■ Hallen et al. en 1992 ont traité 28 femmes présentant des cas de vaginose bactérienne par administration d’1 gélule contenant 100 millions à 1 milliard de cellules d’une souche de L. acidophilus 2 fois par jour pendant 6 jours. ■ Parent et al. en 1996 ont augmenté significativement la teneur en lactobacilles chez 32 femmes présentant des cas de vaginose bactérienne 4 semaines après un traitement de 1 à 2 comprimés par jour pendant 6 jours contenant la souche L. acidophilus à 100 millions de cellules par comprimé. ■ Maggi et al. en 2000 et Mastromarino et al. en 2002 ont étudié la conservation des propriétés probiotiques de différentes souches de lactobacilles délivrées sous forme de comprimés effervescents qui assurent un relargage rapide et complet des constituants : 3 souches de lactobacilles (L. brevis, L. salivarius et L. gasseri) ont conservé une bonne viabilité et leurs propriétés probiotiques, puis ont été retenues pour de futurs essais in-vivo. Par ailleurs, d’autres études ont été décrites pour des probiotiques formulés pour la voie orale : ■ Hilton et al. en 1992 ont diminué les récidives de vaginites chez 13 patientes ayant consommé tous les jours 200 ml de lait fermenté à 100 millions de cellules d’une souche de L. acidophilus par ml pendant 6 mois. ■ Reid et al. en 2001 (a) ont traité des cas de vaginose bactérienne pour 7 patientes sur 11 ayant consommé de 800 millions à 6 milliards de cellules de L. rhamnosus et L. fermentum sous forme de gélule 1 fois par jour pendant 28 jours. Le nombre d’espèces différentes de lactobacilles colonisant le vagin est variable et les quantités de ces souches varient au cours du temps dans le vagin. Il est intéressant d’avoir une formule contenant différentes souches de lactobacilles possédant des activités complémentaires. Ainsi, l’apport de bactéries exogènes à l’écosystème vaginal est un moyen efficace pour rétablir et/ou maintenir l’équilibre de la microflore. Une autre approche consisterait à apporter un nutriment prébiotique assimilable par la flore de lactobacilles mais pas par la flore pathogène. Ceci permettrait une croissance améliorée des lactobacilles au détriment des pathogènes. SOFIBIO MAGAZINE 11 LES PRÉBIOTIQUES DÉFINITION Depuis les années 1990, le concept prébiotique est lié au développement d’aliments fonctionnels. La première définition officielle a été proposée par Gibson et Roberfroid en 1995 : un prébiotique est « une substance non digestible qui induit un effet physiologique bénéfique à l’hôte en stimulant de façon spécifique la croissance et/ou l’activité d’un nombre limité de populations bactériennes déjà établies dans le côlon ». Comparés aux probiotiques qui introduisent des bactéries exogènes, les prébiotiques modulent les bactéries endogènes, c’est-à-dire la composition de l’écosystème naturel, en privilégiant les microorganismes exerçant un effet positif (bifidobactéries et lactobacilles). Les prébiotiques servent de substrat, nourrissant les bonnes bactéries. La définition de référence des prébiotiques est toujours actuellement celle de Gibson et Roberfroid en 1995. Roberfroid en 2001 a précisé que les prébiotiques stimulent la croissance de micro-organismes endogènes bénéfiques. Trois notions importantes sont à retenir : ■ un prébiotique influence la flore intestinale et vaginale de façon bénéfique. Il s’agit de facteurs de croissance pour les bactéries intestinales et vaginales ayant un effet favorable sur la santé : bifidobactéries, lactobacilles principalement. ■ un prébiotique est une substance non digestible. Les nutriments reconnus comme favorisant la croissance des bactéries : lactose, hydrolysats de protéines, ne répondent donc pas à la définition des prébiotiques. ■ un prébiotique stimule sélectivement une ou un nombre limité de souches bactériennes. La sélection de prébiotiques potentiellement intéressants se fait donc principalement sur base de tests in-vitro, dans de petits fermenteurs inoculés, soit avec des mélanges de bactéries censés reproduire la composition de la flore intestinale et vaginale, soit avec des extraits de selles humaines. Différentes approches peuvent ainsi rétablir et/ou maintenir l’équilibre de la microflore vaginale : l’apport de bactéries exogènes probiotiques ou l’ajout de nutriments prébiotiques.Une dernière possibilité consisterait à combiner probiotiques et prébiotiques : c’est l’effet symbiotique. Pour de plus amples informations sur nos produits, veuillez nous contacter au : 0 800 945 845 ou sur notre site internet : www.sofibio.com 12 SOFIBIO MAGAZINE BIBLIOGRAPHIE t Aroutecheva A., Gariti D., Simon M., Shott S., faro J., Simoes t Eschenbach D., Davick P., Williams B., Klebanoff S., Young-Smith K., Citchlow C. and Holmes K. (1989) Prevalence of hydrogen peroxideJ., Gurguis A. and Faro S. (2001) Defense factors of vaginal producing Lactobacillus species in normal women and women with lactobacilli. American Journal of Obstetrical Gynecology 185 : bacterial vaginosis. Journal of Clinical Microbiology 27 : 151- 256. 375-379. t Askienazy-Elbhar M. (2000) Flore vaginale et infections t Famularo G., Pieluigi M., Coccia R., Mastroiacovo P. and DeSimone C. (2001) Microecology, bacterial vaginosis and probiotics : génitales. Validité de deux marqueurs : pH vaginal et score de la perspectives for bacteriotherapy. Medical Hypothesis 56(4) : flore. Gynecologic and Obstetrics Fertility 28 : 502-508. 421-430. t Berrebi A. and Ayoubi J. (1999) Le déséquilibre de la flore vaginale. Genesis : Gynecologie obstétrique – Endocrinologie t Fitzsimmons N. and Berry D. (1994) Inhibition of Candida albicans by Lactobacillus acidophilus : evidence for the involvement of a 44 : 1-4. peroxidase system. Microbios 80 : 125-133. t Boris S. and Barbes C. (2000) Role played by lactobacilli in controlling the population of vaginal pathogens. Microbes and t Hallen A., Jarstrand C. and Pahlson C. (1992) Treatment of bacterial vaginosis with lactobacilli. Sexual and Transmissible Infections 2(5) : 543-546. Diseases 19(3) : 146-148. t Boris S., Suarez J., Vazques F. and Barbes C. (1998) Adherence of Human vaginal Lactobacilli to vaginal epithelial cells and t Lepargneur J. and Rousseau V. (2002) Rôle protecteur de la flore de Döderlein. Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de interaction with uropathogens. Infection and Immunity 66(5) : la Reproduction 31 : 485-494. 1985-1989. t Boris S., Suarez J. and Barbes C. (1997) Characterization of the t Mardh P. (1993) Définition et épidémiologie des vaginoses bactériennes. Revue Française de Gynécologie et Obstétrie aggregation promoting factor from Lactobacillus gasseri, a 88(3bis) : 195-197. vaginal isolate. Journal of Applied Microbiology 83(4) : 413- 420. t Bornet F., Brouns F., Tashiro Y. and Duvillier V. (2002) Nutritional t Mastromarino P.,Brigidi P.,Macchia S.,Maggi L.,Pirovano F.,Trinchieri V., Conte U. and Matteuzi D. (2002) Characterization and selection of aspects of short-chain fructooligosaccharides : natural vaginal Lactobacillus strains for the preparation of vaginal tablets. occurrence, chemistry, physiology and health implications. Journal of Applied Microbiology 93(5) : 884-893. Digestive and Liver Disease 34(suppl2) : 111-120. t Bornet F. (2001) Fructooligosaccharides et autres fructanes : t Ocana V. and Nader-Macias M. (2001) Adhesion of Lactobacillus vaginal strains with probiotic properties to vaginal epithelial chimie, structure et effets nutritionnels. Industries Alimentaires cells. Biocell 25(3) : 265-273. et Agricoles juill-aout : 74-80. t Boskey E., Cone R., Whaley K. and Moench T. (2001) Origins t Ocana V., Ruiz-Holgado A. and Nader-Macias M. (1999) Characterization of a bacteriocinlike substance produced by a of vaginal acidity : high D/L lactate ratio is consistent with vaginal Lactobacillus salivarius strain. Applied and Environmental bacteria being the primary source. Human Reproduction Microbiology 65(12) : 5631-5635. 16(9) : 1809 -1813. t Boucher J., Daviaud D., Remaud-Simeon M., Carpene C., Saulnier- t Reid G. and Bocking A. (2003) The potential for probiotics to prevent bacterial vaginosis and preterm labor. American Journal Blache J., Monsan P. and Valet P. (2003) Effect of non-digestible of Obstetrical Gynecology 189 : 1202-1208. gluco-oligosaccharides on glucose sensitivity in high fat diet fed mice. Journal of Physiological Biochemistry 59(3) : 169-173. t Reid G. and Bruce A. (2003) Urogenital infections in women : can probiotics help ? Postgraduate Medecine Journal 79(934) : 428-432. t Bruce A., Reid G., McGroarty J., Taylor M. and Preston C. (1992) Preliminary study on the prevention of recurrent urinary t Reid G., Sanders M., Gaskins H., Gibson G., Mercenier A., Rastall R., tract infection in adult women using intravaginal lactobacilli. Roberfroid M., Rowland I., Cherbut C. and Klaenhammer T. (2003) International Urogynecology Journal 3 : 22-25. New scientific paradigms for probiotics and prebiotics. Journal of Clinical Gastroenterology 37(2) : 105-18. t Cauci S., Driussi S., DeSanto D., Penacchioni P., Iannicelli T., Lanzafame P., DeSeta F., Quadrifoglio F., DeAloysio D. and t Reid G. (2001) Probiotic agents to protect the urogenital Guaschino S. (2002) Prevalence of bacterial vaginosis and vaginal tract against infection. American Journal of Clinical Nutrition flora changes in peri- and postmenopausal women. Journal of 73(suppl) : 437-443. Clinical Microbiology 40(6) : 2147-2152. t Rousseau V. Evaluation d’oligosaccharides à effet probiotique t Clarke J., Peipert J., Hillier S., Heber W., Boardman L., Moench T. vis-à-vis de la microflore vaginale. Thèse 2004. and Mayer K. (2002) Microflora changes with the use of a vaginal microbicide. Sexual Transmitted Diseases 29(5) : 288-293. t Valore E., Park C., Igreti S. and Ganz T. (2002) Antimicrobial components of vaginal fluid. American Journal of Obstetrical t Dellaglio F., De Roissart H., Torriani S., Curk M. and Janssens Gynecology 187(3) : 561-568. D. (1994) Caractéristiques générales des bactéries lactiques. In De Roissart H. and Luquet F. Bactéries lactiques I : t Vasquez A., Jakobsson T., Ahrne S., Forsum U. and Molin G. (2002) aspects fondamentaux et technologiques, pp25-116. Lorica, Vaginal Lactobacillus flora of healthy swedish women. Journal of Grenoble, France. Clinical Microbiology 40(8) : 2746-2749. SOFIBIO MAGAZINE 13 Cuisine et S a nté Recettes d’Hiver SALADE DE PATATES DOUCES, POMMES ET ÉPINARDS BISCUITS À L’AVOINE ET AU MÉLANGE MONTAGNARD INGRÉDIENTS pour 4 personnes : t 2 patates douces moyennes, pelées et hachées t 1 oignon moyen tranché t 2 pommes moyennes hachées t 1 poire moyenne hachée t 1 botte de feuilles d’épinards frais, lavés et épongés t ¼ tasse de sauce vinaigrette bio (voir recette) INGRÉDIENTS pour 3 douzaines ou 36 biscuits : (1 biscuit : 20 gr environ) t ½ tasse d’huile de Canola t ¾ tasse de cassonade t 1 œuf t 1 cuillère à café de vanille t 1 tasse de farine de blé entier t ½ cuillère à café de bicarbonate de soude t ¼ cuillère à café de sel t 1 tasse d’avoine à l’ancienne t ½ tasse de fruits secs hachés – raisins secs, amandes, graines de citrouille, pacanes et abricots… (dit « mélange montagnard ») Sauce vinaigrette bio t 1 cuillère à soupe de purée d’amande + eau t 1 pointe de moutarde t sel, piment (selon le goût) PRÉPARATION : Temps de préparation : 20 minutes Chauffer la vinaigrette dans une grande poêle à feu moyen. Ajouter les patates douces et l’oignon. Cuire 10 minutes environ, jusqu’à ce que les légumes soient tendres, en remuant de temps en temps. Ajouter les pommes et la poire. Cuire 3 minutes en remuant constamment. Mélanger avec les épinards dans un saladier. Servir immédiatement. 14 SOFIBIO MAGAZINE PRÉPARATION : Temps de préparation : 30 minutes Préchauffer le four à 350 °F ou 180° C. Battre l’huile et la cassonade dans un grand bol, au batteur électrique, jusqu’à homogénéité. Ajouter l’œuf et la vanille et bien assimiler le mélange. Incorporer la farine, le bicarbonate de soude et le sel. Battre jusqu’à homogénéité. Mélanger le reste des ingrédients. Laisser tomber la pâte par cuillerées à café sur une plaque à pâtisserie, à 1 pouce d’intervalle. Cuire au four de 10 à 12 minutes environ jusqu’à ce que le centre des biscuits soit à peine ferme. Laisser refroidir sur les plaques pendant 3 min. Transférer sur des grilles et laisser refroidir complètement. ualités t c A 4L TROPHY 2012 Depuis 1998, de plus en plus d’étudiants s’élancent chaque année dans une aventure sportive et humanitaire : le « 4L Trophy ». Cette année encore, le Laboratoire SOFIBIO est un partenaire officiel de l’équipage « l’Association Challenges Européens » n° 843 du « 4L Trophy ». Deux étudiants en 1ère et 2ème année HEC, Messieurs Paul ROY et Guillaume BROVELLI témoignent : « Nous sommes deux passionnés de sports automobiles désireux de goûter à l’aventure « 4L Trophy ». Chacun de nous provient d’horizons très différents et pourtant nous partageons une même ambition, un dynamisme et une envie de nous surpasser qui forment la cohésion de notre équipe… En participant au « 4L Trophy », nous nous engageons dans une expérience formatrice, passionnante et riche d’enseignements ». Le « 4L Trophy » fut ainsi créé et la société de Mr Rey, « Désertours » (spécialisée dans les voyages aventures en 4x4) tenta de contacter des étudiants afin de participer au tout premier raid… Pas si simple : seulement 3 équipages y participèrent. C’est lorsque les étudiants de l’ESC Rennes prirent part à l’organisation en 2001 que le raid vit le début de son ascension. 50 voitures en 2001, 460 en 2005 et pas moins de 1240 lors de la dernière édition en 2011 ! Réservé aux étudiants de 18 à 28 ans, organisé par « Désertours » et l’ESC Rennes, en partenariat avec l’association « Enfants du Désert », il représente aujourd’hui le premier événement sportif et humanitaire d’Europe. L’association « Enfants du Désert », l’UNICEF ainsi que plusieurs autres ONG locales prennent en charge la répartition des fournitures apportées par chaque voiture. En effet, chaque équipage se doit d’emmener au minimum 50 kg de fournitures scolaires dans sa Renault 4L. Ce sont au total plus de 15000 enfants qui ont été scolarisés lors de la dernière édition grâce à l’aide de tous les participants. UN DÉFI SPORTIF RESPECTUEUX DE L’ENVIRONNEMENT… Le « 4L Trophy » est également une aventure sportive. Simplement munis d’un road-book, d’une boussole et d’une carte, les équipages doivent rallier plusieurs étapes, passant par les dunes, les pistes et les cols. Cependant, toute notion de vitesse est exclue : c’est le kilométrage et la capacité à franchir les obstacles qui comptent dans le classement. L’organisation n’oublie cependant pas l’environnement : les participants sont sensibilisés au ramassage des déchets et à une conduite souple afin d’utiliser le moins de carburant possible. Les concurrents peuvent aussi aller plus loin en participant au « Deloitte 4L Eco Challenge », qui récompense le meilleur projet « vert » du raid comme par exemple rouler au bio-diesel, installer un panneau solaire sur le toit de la voiture, etc… UN RAID HUMANITAIRE… Outre l’expérience unique mêlant à la fois défi sportif et dépaysement, le « 4L Trophy » est avant tout un acte solidaire visant à apporter des fournitures scolaires à des enfants vivants dans les régions les plus reculées du Maroc. « Le bébé est devenu colosse, sans doute l’un des plus grands rallye-raids au monde...» Le Figaro, 2007. SOFIBIO MAGAZINE 15 LA FLORE DE DÖDERLEIN Albert Sigmund Gustav Döderlein, gynécologue allemand (né à Augsbourg le 5 juillet 1860 - décédé à Munich le 10 décembre 1941). Fils de médecin militaire, il étudia la médecine à Erlangen, où il obtint son doctorat en 1884. En 1888 il enseignait à Leipzig, en 1897 devint professeur et finalement en 1907, il succéda à Franz von Winckel à l’Université de Munich. E n 1892, A. Döderlein découvre une bactérie présente naturellement dans la flore vaginale et exerçant un effet protecteur contre la vaginose : le lactobacillus acidophilus vaginalis. Cette bactérie, qui prend le nom de « bacille de Döderlein », est une bactérie saprophyte - qui se nourrit aux dépens des cellules mortes - de la cavité vaginale. Sa présence est un signe de bonne santé et son absence est à l’origine d’infections opportunistes, en particulier les mycoses. Depuis, des essais d’identification et de classification (Beijerink en 1901) en ont fait des lactobacilles dont on a commencé à différencier les espèces en 1960, pour en déterminer presque définitivement la composition ces dernières années grâce à la biologie moléculaire. Ainsi, de nouvelles études ont permis de caractériser la flore de Döderlein. Par ces méthodes, les espèces reconnues comme dominant la flore vaginale étaient : Lactobacillus acidophilus, L. fermentum, L. plantarum, L. brevis, L. jensenii, L. casei, L. cellobiosus, L. leichmanii, L. delbrueckii et L. salivarius. RÔLE PROTECTEUR DES LACTOBACILLES AU NIVEAU VAGINAL Le vagin est une zone sensible du corps de la femme et il représente un « écosystème » qui est parfaitement équilibré lorsque la femme est en bonne santé. Les éléments importants d’un « écosystème » vaginal sain sont une muqueuse bien constituée et une flore vaginale naturelle contenant de l’acide lactique produit par des lactobacilles. Ensemble, ils protègent le vagin contre les infec- tions. Une muqueuse vaginale bien constituée et intacte assure l’humidité et l’élasticité nécessaires. De plus, elle est indispensable à la colonisation par des lactobacilles protecteurs et par conséquent, à l’établissement d’une flore vaginale saine. La régulation de la structure et de la fonction de la muqueuse est assurée par des hormones endogènes appelées œstrogènes. L’équilibre de l’écosystème vaginal, dont les lactobacilles sont les principaux acteurs, est essentiel, car il constitue le principal élément de défense contre les infections génitales. Les lactobacilles forment un biofilm tapissant la muqueuse vaginale et protègent ainsi le milieu contre l’agression de micro-organismes responsables d’infections diverses en déployant différents mécanismes capables d’inhiber la croissance, l’adhésion ou l’expansion d’autres microorganismes. En effet, les lactobacillus acidophilus transforment un sucre contenu dans le vagin en acide lactique, permettant ainsi d’équilibrer son pH autour de 4,5. Cette valeur de pH permet de limiter le développement et la propagation des germes pathogènes. Cet équilibre écologique est parfois remis en cause par l’utilisation de médicaments (antibiotiques et spermicides) ou dispositifs à usage local. Afin de restaurer une flore saine, une nouvelle approche thérapeutique est envisageable : l’utilisation de probiotiques associés à des lactobacilles aux propriétés antimicrobiennes pour une action complémentaire. Pour de plus amples informations sur nos produits, veuillez nous contacter au : 0 800 945 845 16 SOFIBIO MAGAZINE ou sur notre site internet : www.sofibio.com L’AGERATUM Hauteur et largeur à maturité : 0,4 m - 0,4 m Origine : Mexique L’Ageratum est une plante originaire du Mexique ou de l’Amérique du Sud. On l’appelle encore Agérate, Célestine ou Eupatoire bleue. Elle appartient à la famille des composées. Il existe plusieurs espèces d’Ageratum comme : ■ Ageratum mexicanum à petites fleurs bleues, ■ Ageratum caelestinum de taille basse , ■ Ageratum Lasseauxii qui est le plus grand. De nombreuses variétés et des hybrides de ces espèces ont été mis au point. La plante forme une touffe parfois très basse et étalée ou bien de 30 à 50 cm de haut avec des ramifications et est recouverte d’une pilosité un peu rugueuse. Les tiges cylindriques contiennent une abondante moelle blanche. Les feuilles opposées à la denture arrondie ont une surface gaufrée et leur pétiole présente un sillon qui prolonge la nervure principale sur sa face supérieure. La floraison d’un bleu ou d’un mauve lumineux ne passe pas inaperçue. Elle est particulièrement abondante, cachant parfois le feuillage et dure très longtemps, dès juin et jusqu’aux tous premiers frimas. Ses fleurs, en touffes de 7 à 10 centimètres, sont généralement blanches ou bleu vif, mais il existe aussi quelques variétés roses. Elles sont groupées en de nombreux capitules en forme de boules pelucheuses. Cette plante s’accommode de tous les sols mais demande une exposition ensoleillée. En raison de sa frilosité, préférez installer vos petites plantes en plein soleil mais abritées des vents et du gel. Ses petites racines pourront aisément se développer dans des contenants de seulement 20 cm de profondeur. Un terreau pour plantes fleuries ou Géranium Zones climatiques France : méditerranéenne, océanique, moyenne, continentale sera idéal. Elle craint la sécheresse mais un excès d’arrosage risque de trop favoriser le feuillage au détriment des fleurs. Ses seuls ennemis sont les araignées rouges et le gel qui la détruit. PLANTATION De février au mois d’avril, semez les graines d’Ageratum sous abri à une température de 16 à 18°C. Repiquez les plantules de 5 centimètres en caissettes ou en pots de 9 centimètres. Endurcissez les plantes pour massifs sous châssis froid avant de les mettre en place, fin avril, début mai, après que tout risque de gel soit écarté. Après la plantation, arrosez abondamment au goulot et coupez les premières fleurs qui apparaissent lorsqu’elles sont encore en bouton. Opérez de même si vous plantez de jeunes Ageratums achetés en godets dans le commerce. ENTRETIEN L’arrosage est un point clé de sa culture. Le terreau doit rester toujours humide mais pas détrempé. Pendant l’été, l’arrosage est capital et doit être régulier. L’ennemi juré de votre végétal a un nom : araignée rouge. Pour vous en débarrasser, douchez vos fleurs avec un arrosoir muni de son pommeau. Préférez le faire en début de soirée, pas en pleine journée de soleil. Répétez l’opération tant que les feuilles se décolorent une à une. Inéluctablement, la plante va mourir dès les premiers frissons du gel... 5°C, c’est encore une température positive, mais déjà négative pour elle ! En fin de saison, arrachez vos Ageratums : ils ne fleurissent qu’une année sous nos climats. SOFIBIO MAGAZINE 17 NOS CONVICTIONS 1. Une alimentation équilibrée associée à une hygiène de vie quotidienne, permettent de rester en bonne santé. 2. Une alimentation variée est nécessaire pour satisfaire les besoins nutritionnels. 3. Chaque personne, pour choisir librement, doit disposer d’informations claires et rationnelles. QUALITÉ ET RESPECT DE LA NATURE Notre laboratoire, expert depuis 20 ans en compléments nutritionnels à base de plantes, vitamines, minéraux et oligo-éléments, s’engage à vous offrir le meilleur. Qualité des ingrédients, capacité d’innover, veille scientifique et réglementaire quotidienne : à ces piliers sur lesquels nous nous appuyons, s’ajoute notre forte volonté d’adaptation afin de proposer des produits sûrs et efficaces qui puissent répondre à vos attentes. Nous adaptons chacun de nos produits aux besoins nutritionnels actuels et les teneurs de chaque ingrédient sont précisément choisies afin d’offrir des produits de haute qualité. Les producteurs et les matières premières sont sélectionnés selon un cahier des charges rigoureux afin de répondre à toutes les normes sécuritaires. Quand nous parlons de qualité, nous entendons tout d’abord la qualité de nos produits mais aussi celle de nos services, de nos prestations… Celle-ci commence avec la diffusion d’informations claires et précises et la possibilité de fournir, à la demande, des services personnalisés. Cette souplesse est possible grâce à l’absence d’intermédiaires et au rapport direct que nous entretenons avec vous via notre Numéro VERT Gratuit où professionnalisme, disponibilité et sympathie composent notre devise. Un système informatique performant et un canal de distribution direct nous permettent de garantir, non seulement une traçabilité parfaite de nos produits, mais aussi de mieux vous connaître et adapter nos services à vos souhaits. Nous mettons aussi à votre disposition des documents pratiques et exhaustifs (Guide Pratique, Magazine Sofibio, etc…) afin de vous donner toutes les informations nécessaires pour pouvoir choisir librement. Un travail de relations publiques non vulgarisé et notre présence, exclusivement dans la presse spécialisée, concourent également à entretenir notre notoriété et la réputation de nos produits. 18 SOFIBIO MAGAZINE NOS PROMESSES 1. Traçabilité parfaite de nos produits via un réseau de distribution sans intermédiaires qui nous permet des temps de stockage réduits. 2. Traçabilité parfaite des matières premières utilisées à travers des contrôles et des analyses en cours de fabrication tels que : a. Spécifications organoleptiques ; b. Spécifications physico-chimiques ; c. Spécifications microbiologiques ; d. Pesticides, aflatoxines, allergènes ; e. Substances étrangères et métaux lourds ; f. Modifications génétiques (OGM) : conformément au règlement (CE) 2003/1830 nos produits ne contiennent pas ou ne sont pas issus d’organismes génétiquement modifiés comme définis par la directive 2001/018/CE modifiée, article 2 ; 3. Promotion et valorisation du rôle des praticiens de santé en tant qu’acteurs indispensables dans le conseil en matière de supplémentation nutritionnelle. 4. Elargissement de notre gamme de produits et accroissement de notre présence dans les différents domaines de santé afin d’offrir des réponses alternatives ou complémentaires aux traitements habituellement proposés. 5. Elargissement de l’arsenal thérapeutique des professionnels de santé. 6. Collaboration permanente avec la communauté scientifique pour mieux comprendre les problématiques actuelles et futures, afin de rester à la pointe des progrès de la Science. 7. Développement de nos activités dans le respect de l’Environnement et de la Nature en utilisant des méthodes de fabrication qui minimisent les risques de pollution. 8. Amélioration constante de la qualité de notre service satisfaction clientèle. 9. Investissement permanent dans la recherche et le développement en matière de nutrition et compléments alimentaires. 10. Sponsoring d’événements à caractère médical, paramédical et sportif. « Parce que le bien-être et la Nature sont au cœur de nos préoccupations, nous nous engageons sur la qualité de chacun de nos produits et de nos activités pour atteindre ces défis. » Nouveauté ! Les huiles essentielles “Aromasan” au service de votre bien-être Chers Clients, Basée en Suisse, Aromasan est une société spécialisée dans le domaine de l’aromathérapie. La maîtrise et l’expérience acquises au cours de plus d’une décennie, garantissent la haute qualité de tous les produits. Découvrez, sans attendre, cette gamme d'huiles essentielles pures ures et naturelles à utiliser en massage ssaage ou en diffusion et accordez-vous -voous des fabuleux moments de relaxalaaxation et de détente profitantt des vertus et des parfums subtils libérés béérés par ces huiles. Pour commander ou s'informer : www.sofibio.com Depuis 1987 www.sofibio.com Conception : G. Calenda GRAPHICSERVICE MONACO IMPRIMEUR LABÉLISÉ IMPRIM’VERT Ce magazine a été imprimé sur un papier 100% recyclé et réalisé par un imprimeur labélisé Imprim’Vert Pour commander ou s'informer