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COMMUNIQUE DE PRESSE COUP D’ENVOI DU PROJET DE COMPLEXE CINEMATOGRAPHIQUE DE CENTREVILLE Le futur complexe cinématographique de centre-ville, une locomotive du cœur d’agglomération Le conseil municipal du 2 novembre à Cahors va aborder un des projets phare du mandat : le complexe cinématographique de centre-ville. Ce projet fait en effet l’objet de plusieurs délibérations qui constituent des étapes clé du projet et permettront de marquer son coup d’envoi : validation du programme, de l’enveloppe financière et du plan de financement prévisionnels, lancement de la phase de sélection de l’architecte sur esquisse et désignation de l’exploitant. De l’engagement de campagne au projet présenté ce soir en conseil municipal, de nombreuses étapes ont permis de valider l’opportunité, la faisabilité, la viabilité et la « soutenabilité » du futur cinéma pour la ville, l’exploitant et la Collectivité. Une étude de marché, tout d’abord, réalisée par un cabinet d’expert, confirme l’opportunité et le potentiel d’un tel projet Elle met en exergue l’actuel sous-équipement cinématographique dont l’effet est de limiter sensiblement la demande par rapport à la réalité du potentiel de marché cinématographique du territoire. Ce sous-équipement a également pour conséquence une évasion des publics vers le Cap Cinéma de Montauban. Cette étude met en valeur un potentiel de marché de 150 000 à 170 000 entrées par an (contre 100 000 aujourd’hui). A titre de comparaison, le cinéma d’Auch réalisait 194 000 entrées en 2014 grâce à un équipement modernisé. Elle révèle également l’existence d’une zone d’influence de proximité de l’équipement (aire primaire) située à 15 mn de Cahors. Cette zone constitue un marché très captif pour un tel équipement et représente plus de 50 % du potentiel total (contre une moyenne nationale d’environ 33 %). De plus, cette zone présente des caractéristiques sociodémographiques très favorables (bonne représentation des cadres et des jeunes, importance de la population de retraités, très consommateurs de loisirs cinématographiques). Au total, cette double réalité constitue un véritable atout pour le futur cinéma. Une étude de programmation, ensuite, qui, fort de ce constat, a confirmé l’opportunité de la création d’un complexe cinématographique de 7 salles offrant 950 à 1 000 places, avec pour premier objectif de doter la ville d’un établissement de nouvelle génération, adapté au marché potentiel du bassin de Cahors, et permettant d’enrichir la programmation sur le territoire. Implanté place Bessières, le futur complexe cinématographique de centre-ville jouera également un rôle de locomotive de l’attractivité de la ville et de l’agglomération en en étirant la centralité vers le nord de la ville. Il répondra ainsi à un des objectifs du « Cœur d’Agglo » : conforter et renforcer la dynamique du centre-ville de Cahors. En cela, le complexe cinématographique renforcera les flux et confortera le réflexe centreville. Il deviendra un instrument de la dynamique commerciale du centre (voir les articles publiés sur la presse nationale au sujet de la revitalisation des centres-villes). A noter que la collectivité a fait le choix de garantir le nombre d’emplacements de stationnement à l’échelle du quartier De Gaulle-Bessières par rapport à la situation existante. Elle s’emploie pour ce faire à entrer en propriété d’une parcelle voisine. Complexe cinématographique modernisé et en centre-ville : le nouveau modèle En modernisant les équipements, comme ce fut fait dans de nombreuses villes du pays jusqu’ici (Périgueux, Auch, Rodez, Tulle, Agen, Chaumont, Moulins…) et en localisant ces opérations en centre-ville, c’est un modèle renouvelé, plus attractif, permettant d’augmenter la durée d’exposition des films, de donner à voir une plus grande diversité de propositions et de conforter la médiation en direction des publics, qui s’est imposé. Un budget prévisionnel qui n’affecte pas la situation budgétaire de la ville Le complexe cinématographique correspondra à un investissement public de 5,5M€ HT (coque froide) avec des subventions estimées à 2,5 millions d’euros. Le projet s’accompagnera d’un investissement privé du futur exploitant à hauteur de 2,3M € HT (coque chaude : aménagements et équipements cinématographiques). Ce projet est en cela compatible avec les capacités financières de la Ville. En effet, une partie de cette dépense sera couverte par les recettes locatives versées à la collectivité par l’exploitant. Le résiduel pour la Ville d’environ 2 millions d’euros sera financé sur 3 exercices budgétaires qui correspond à seulement 20 % maximum de la capacité annuelle d’emprunt de la Ville. Le calendrier • • • Lancement de la phase de sélection de l’architecte sur esquisse : novembre 2016 Début des travaux : mi-2018 Livraison du complexe cinématographique : fin 2019 Les futurs exploitants du cinéma : le choix du local Depuis 2015, un seul exploitant, la Société cadurcienne d’exploitation cinématographique, représenté par Ludovic Graillat et Charles Mascagni (voir leurs biographies ci-dessous), gère les deux cinémas de Cahors, l’ABC et le Quercy. Cette étape préalable au projet de cinéma a permis à cette Société de se positionner comme candidat à l’exploitation du futur complexe cinématographique de centre-ville. Avec un exploitant historique (l’ABC géré par Ludovic Graillat) qui connait parfaitement le marché local et ses attentes, renforcé par l’arrivée d’un associé (Charles Mascagni) tenant du cinéma indépendant, et propriétaire d’établissements à St Gaudens et à Toulouse et dotés des compétences et capacités financières adaptées, toutes les conditions étaient réunies pour favoriser la désignation de ces opérateurs pour assurer l’exploitation du futur équipement. D’autant que ces derniers ont manifesté un réel engagement à dynamiser et moderniser l’offre et les animations cinématographiques sur Cahors PRESENTATION DES FUTURS EXPLOITANTS Charles Mascagni, est exploitant de salles de cinéma depuis 1981 : successivement à Montréjeau, Mimizan, Parentis, Saint Gaudens, Borderouge (Toulouse) en association avec Utopia et Cahors. Son rôle au sein de la profession a été marqué par différents titres : Administrateur à l’Acreamp, Président du Syndicat des salles de cinémas des Pyrénées. Il préside le conseil fédéral de la Fédération Nationale des Cinémas Français. Il est également le créateur du groupement Cinéo (groupement de salles de cinéma indépendant) Ludovic Graillat : Après avoir obtenu un DEA (Master 2) en Histoire & Esthétique du cinéma, Ludovic Graillat a écrit une thèse sur le cinéma (l’influence des jeux vidéos et de la bande dessinée sur le cinéma américain contemporain). Ce qui l'a ensuite mené à devenir successivement chargé de projet du Pôle National de Ressources Cinéma de Midi-Pyrénées sous la direction de Christine JuppéLeblond (IGEN Cinéma), administrateur du cinéma ABC de Toulouse, enseignant à l'Ecole Supérieure d'Audiovisuelle de Toulouse, intervenant à CalArts (California Institute of the Arts) à Valencia USA (école fondée par Walt Disney avec comme anciens élèves Tim Burton, John Lasseter, Brad Bird...). Il est ensuite arrivé à Cahors en 2007 comme programmateur du cinéma ABC. L'année suivante, il en est devenu le gérant. Il a ensuite racheté le Quercy en septembre 2015 avec Charles Mascagni, devenant ainsi l'exploitant-gérant des 2 cinémas de la ville de Cahors. Revue de presse La revitalisation des centres-villes - Cahors échappe à la vacance commerciale, Cahors citée dans la presse nationale Le Monde du 20 octobre 2016 LSA du 30 juin 2016 Nouveau modèle cinématographique Sciences et Avenir du 30-09-2016