Bonjour, je m`appelle Gordon. - Compagnons de la transplantation
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Bonjour, je m`appelle Gordon. - Compagnons de la transplantation
Ma vie après la greffe Aider les receveurs de rein à mener et à conserver un mode de vie sain NUMÉRO 11 Bonjour, je m’appelle Gordon. J’ai toujours été très actif au secondaire, au début des années 90. On pourrait dire que j’étais le sportif typique de 16 ans qui participait à tout, de l’athlétisme au volley-ball. Un soir, après m’être entraîné à la course, j’ai remarqué que mes mains et mes pieds étaient anormalement froids, ce qui était d’autant plus étrange puisque je m’étais beaucoup échauffé, mais j’ai ignoré la chose et n’étais pas trop inquiet. Peu après cet incident, et plus d’une fois, j’ai senti mes pieds devenir lourds; en classe, un aprèsmidi, les notes écrites au tableau m’ont paru floues et ondulaient. Mes parents m’ont amené chez le médecin, et les premières analyses de sang et des urines ont révélé quelque chose dans ces dernières. Après plusieurs autres analyses menées à l’Hôpital général de Montréal, on a découvert que j’étais né avec de petits reins. Par conséquent, le mécanisme de filtrage de mes reins ne fonctionnait pas et, en fait, j’en étais au dernier stade d’une insuffisance rénale. À ce jour, mes médecins ne savent toujours pas pourquoi mes reins ont cessé de fonctionner. Le diagnostic a causé tout un choc, mais ma famille a dû s’adapter. Mon calendrier de traitements constituait le principal problème. Nous vivions alors sur une ferme, à 50 kilomètres de Montréal. Je devais aller en ville pendant trois jours pour l’hémodialyse; les déplacements étaient longs et difficiles pour tout le monde. Je voulais simplement retourner à la maison ainsi qu’à mes vieilles habitudes. Mais vous devez avoir le sens de l’humour et espérer que les choses s’arrangent un jour. J’ai décidé de me soumettre à une dialyse péritonéale, une forme de dialyse qui nettoie le sang pendant la nuit, à la maison, et qui exige que le patient soit branché à une machine pendant 10 à 12 heures. Ainsi, j’ai donc pu reprendre mes cours et terminer mon secondaire. Je devais subir une transplantation en juillet 1998, mais la chance a voulu que j’aie été appelé en février puisque la personne qui devait recevoir un rein ce mois-là avait un rhume. C’est ainsi que j’ai reçu un nouveau rein le vendredi 13 février 1998. J’avais 17 ans à l’époque. Ce fut beaucoup plus facile pour moi de reprendre mes activités quotidiennes après la transplantation. Tout juste après celle-ci, lors de ce que j’appelle la « période de pointe », je prenais entre 40 et 80 pilules par jour. Les infirmières m’avaient montré comment les diviser pour que je puisse me souvenir de tout ce que j’avais pris pendant la journée. Cependant, j’ai commencé à voir rapidement une nette progression en ce sens que, avec le temps, je prenais de moins en moins de pilules. Ce fut très motivant pour moi. Dans ma chambre, j’inscrivais mes signes vitaux sur une affiche que je pouvais facilement consulter. J’en suivais la progression, ce qui me plaisait. Toute ma famille pouvait aussi suivre mes progrès. On me disait : « tes taux diminuent », ce qui me faisait beaucoup de bien. C’est pourquoi c’était devenu TRÈS important pour moi de prendre soin de moi, pour moi-même comme pour ceux que j’aimais. Je prends maintenant beaucoup moins de médicaments. J’en prends à 7 h 30 et douze heures plus tard. Aujourd’hui, j’en prends six le matin et quatre le soir. J’ai franchi beaucoup de chemin depuis le temps où je prenais 80 pilules par jour. Comme je ne veux vraiment pas retourner à ce stade et ne décevoir personne, je suis très motivé à respecter ma médication. Il est primordial que je suive un mode de vie sain. Ingénieurdirecteur de projets, je travaille sur divers projets de construction et j’essaie de ne pas me laisser gagner par le stress. L’exercice aide beaucoup. J’ai participé à de nombreux Jeux mondiaux pour les greffés et je m’entraîne actuellement en vue des jeux de Gutenberg, en Suède, en 2011, ainsi que des Jeux canadiens, qui auront lieu à Québec cette année. Je participerai aux courses de 400 et de 800 mètres, aux quatre nages et au relais, en natation, ainsi qu’au volley-ball. Je cours pendant 20 minutes tous les jours, je joue au volley-ball à l’Université Concordia et vais au gymnase de trois à cinq fois par semaine. Je pratique le ski, le patin et la natation. Bien que je participe aux jeux pour remporter des médailles, j’y élargis aussi mon réseau d’amis et je me sers des histoires que j’entends pour inspirer d’autres gens et montrer que le don d’organes est vraiment efficace. Avoir porté la flamme pour les Jeux olympiques d’hiver 2010 a représenté une occasion en or de faire passer ce message. Selon moi, porter la flamme est synonyme du don d’organes : tout comme la flamme est relayée pour qu’elle puisse arriver à destination, la transplantation de l’organe d’un donneur permet à celui qui le reçoit de continuer à vivre, et de vivre à plein. Gordon L’âge numérique – les messages textes peuvent-ils aider à respecter la médication ? Les mardis après-midi, la clinique de l’asthme du centre médical de l’hôpital pour enfants de Cincinnati reçoit surtout des adolescents. Les ayant observés, les professionnels de la santé ont remarqué que les adolescents utilisaient toujours leur téléphone cellulaire pour s’envoyer des messages. « Quand nous avons remarqué que les ados s’envoyaient toujours des messages textes, nous nous sommes demandé si ce genre de mode de communication pouvait être utilisé pour les aider », se rappelle Jennifer Munafo, spécialiste en projets, département de la médecine pour adolescents de l’hôpital. « Nous avons ainsi découvert que des recherches dans d’autres domaines indiquaient que l’envoi de messages textes était prometteur », ajoute-t-elle. Au début, un parent coordonnateur engagé par l’hôpital s’est proposée pour envoyer, depuis chez elle, des messages à une dizaine de jeunes patients de la clinique. Elle envoyait des rappels deux fois par jour, une fois le matin et une fois l’aprèsmidi. Les messages étaient simples et directs : « Prends tes médicaments » et, quelquefois, elle ajoutait : « Passe une excellente journée. » Mme Munafo souligne toutefois que certains problèmes subsistaient. « Il n’y avait pas moyen de savoir si le message avait été lu et, quelquefois, les enfants ne recevaient plus de messages parce que leurs minutes étaient épuisées. » « Nous savons toutefois qu’un certain nombre d’ados à qui elle envoyait manuellement des messages, il y a un an et demi, lors de l’étude pilote, aimaient beaucoup les messages textes. Ils nous disent que ça les aidait vraiment », ajoute Mme Munafo. Après le premier essai, entrepris pour voir si les ados aimaient les messages, l’équipe s’est mise à réunir plus sérieusement des données sur l’acceptabilité dans le cadre d’une petite étude pilote. Les données sont actuellement traitées en vue de leur publication. Dernièrement, l’hôpital a demandé à un fournisseur, CMS Text, d’envoyer les messages textes et entreprendra une étude aléatoire plus vaste, auprès de quelque 200 patients de 12 à 20 ans. Les résultats de cette étude seront publiés et partagés avec le reste de la communauté scientifique et d’autres parties prenantes. « Nous savons que tant d’autres choses se produisent dans la vie des ados, comme dans celle des adultes, que, parfois, ils n’ont besoin que d’un petit rien pour qu’ils se souviennent de prendre leurs médicaments », affirme-t-elle. Les téléphones cellulaires sont omniprésents dans notre société, et la réception de messages textes est généralement gratuite. Aujourd’hui, de nombreux fourni seurs envoient des rappels relatifs aux médications, et certains d’entre eux avisent même les pourvoyeurs de soins. Mme Munafo estime que cette technologie serait bénéfique dans de nombreux autres cas; non seulement pour les ados souffrant d’asthme chronique, mais aussi pour tous les autres patients dont la maladie exige qu’ils prennent des médicaments à des heures précises le reste de leur vie. « Il s’agit d’un outil pour quelqu’un qui, en fin de compte, veut vraiment prendre ses médicaments à l’heure voulue et rester en santé, et qui n’a besoin que d’un peu d’aide pour y parvenir. Voilà une des choses importantes dont il faut se souvenir. » Cet article a été développé grâce a la collaboration de Madame Jennifer Munafo, spécialiste en projets, département de la médecine pour adolescents du centre médical de l’hôpital pour enfants de Cincinnati. Pour plus d’information communiquez avec : Le Programme d’adhésion en transplantation CP 215 – Succursale Place d’Armes, Montréal (Québec) H2Y 3G7 1 877 691-7455 Courriel : [email protected] Site Internet : www.adhesionentransplantation.ca AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ SUR LE PLAN MÉDICAL – Toute documentation ou service offerts dans le cadre du Programme d’adhésion en transplantation sont fournis uniquement à titre d’information et ne constituent pas un avis médical, et ils ne représentent pas un énoncé exhaustif ou complet sur les questions relatives à la transplantation rénale incluant l’adhésion. L’utilisation de la documentation ou des services offerts dans le cadre de ce programme ne peut remplacer un appel téléphonique ou une consultation au cabinet de votre médecin. VOUS NE DEVRIEZ PAS VOUS FIER À LA DOCUMENTATION OU AUX SERVICES OFFERTS DANS LE CADRE DE CE PROGRAMME POUR REMPLACER UN DIAGNOSTIC OU UN TRAITEMENT MÉDICAL. 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