LA PRESSE… Bonne fortune au « Chat noir »
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LA PRESSE… Bonne fortune au « Chat noir »
LA PRESSE… Bonne fortune au « Chat noir » « Cette création traduit bien l’esprit dans lequel travaillent Gérard Audax et ses compagnons… Une soirée-cabaret, ses traditions, son folklore, la verdeur, la rudesse et la force de son art populaire. Autre monde en vérité, que celui de nos navrantes pitreries télévisuelles et de ses gugusses au rabais, serviteurs de l’égout. A cette époque, il y avait de vraies personnalités, poètes et chansonniers se brûlant au feu qu’ils avaient allumé : Bruant, Mac-Nab, Rollinat, Rictus, Franc-Nohain, Maurice Goudeau et bien d’autres. Ce spectacle leur rend hommage, redonne vie à leurs textes et chansons sans peur et sans reproche. Bien conduit, enlevé, il se déroule au fil des mots et des musiques : pas de temps morts, des enchaînements naturels. Cabaret oblige, il n’a pas lieu sur un scène mais dans la salle ; il serpente et se déploie parmi le public. Cette proximité fait tout le charme de « C’est au Chat noir ». On se laisse prendre au jeu, celui des six interprètes bien sûr, qui ne manquent pas de talents ». Thierry Guérin « La République du Centre » Un sacré « Clin d’Œil » au Montmartre 1900 ! « La rude expression de ces folles années, le côté folklo/populaire, rageur ; la verdeur de certains textes, ont fait monter le rouge ( !) aux oreilles. Qu’importe ! personne n’en mourra. Les poètes et autres chansonniers de l’époque, ne pratiquaient pas la langue de bois. Et la langue, ils ne l’avaient pas dans leur poche. Ils disaient et chantaient sans ambage ce qu’ils avaient envie de chanter et de dire. Excellente soirée ». Le Courrier du Loiret « Au son du piano et de l’accordéon… poètes, chanteurs, musiciens su Chat Noir sans frivolité apparente nous incitent à chercher forutne. Où ça ? Au Chat Noir ! Des larmes et du rire dans un petit coin de Montmartre … Pétillant comme un vin de Loire ». Liberté de l’Est « Spectacle avec complicité posthume d’Alphonse Allais, Érik Satie, Rictus, Bruant… Six comédiens, artistes artisans, étoilent nos nuits… Enivrant ». Journal de Gien « Le célèbre cabaret resplendit… public complice… chansons coquines… l’euphorie gagne les spectateurs de chansons en poèmes… un grand rire à partager ». L’Est Républicain « Six comédiens, musiciens, chanteurs tour à tour gouailleurs, mélancoliques, paillards, redresseurs de torts jonglent avec les ver(re)s… tout 1900 ressurgit avec ses filles de joie, maivais garçons, poètes maudits, bourgeois s’encanaillant, loupiots suant la misère. L’émotion toujours présente… soirée intimiste ». Courrier du Loiret « Débauche… de chansons début du siècle. Quelques coups de pieds dans l’ordre établi… Redingotes, bottines, lavalières… La lune ne reste pas toujours sereine face aux coups de gueule des poètes maudits… La larme qui perle au coin de l’œil trouve sa source dans la comédie comme dans la tragédie… Rythme endiablé ». La Nouvelle République