MaIS Là aUSSI: SafETy fIrST!

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MaIS Là aUSSI: SafETy fIrST!
Reflex
M a g a z i n e d e c o n t a c t d ’ E x x o n M o b i l a u B e n e l u x 1 0 E ANNEE
N°2 2010
Transport de Titan
Mais là aussi: safety first!
INVESTISSEMENTS Intégration de l’usine d’hydrogène Air Products et de la
raffinerie de Rotterdam
EDUCATION Lancement du Sci-Tech Challenge d’ExxonMobil aux Pays-Bas
JUBILE 30 ans de l’usine de film BOPP à Virton
02 Reflex N°2 2010
INVESTISSEMENTS
La force
synergétique
Construction d’une usine d’hydrogène
près de la raffinerie de Rotterdam
Reflex N°2 2010 03
A côté de la raffinerie ExxonMobil de Rotterdam
sera érigée l’an prochain une nouvelle usine
d’hydrogène de Air Products. Ce fabricant et
ExxonMobil travaillent ensemble à la réalisation
de la meilleure intégration possible des
installations. “Ce sont les projets de ce type
qui font de l’industrie pétrolière et pétro­
chimique néerlandaise, l’une des plus efficaces
du monde”, nous dit Andy Madden, directeur
de la raffinerie.
PHOTOS Willem Blauw
La ministre des Affaires Economiques démissionnaire, Mme Maria
van der Hoeven, a fêté en compagnie
d’autres sommités l’ouverture de la
nouvelle usine d’hydrogène près de
la raffinerie de Rotterdam.
L
e 22 juin, Madame Maria van der Hoeven,
ministre des Affaires Économiques a officielle­
ment donné le premier coup de pelle. Elle l’a fait
en présence d’autres sommités telles que le
directeur de l’entreprise portuaire Rotterdam Hans
Smits et l’échevin portuaire Jeannette Baljeu. Cette
première pelletée de sable marque le début de la
construction d’une usine d’hydrogène ultra moderne de
Air Products sur le site de Rotterdam-Botlek. L’usine
entrera en fonction dans la deuxième moitié de l’année
2011 et pourra produire près de 300 tonnes
d’hydrogène par jour.
Synergie
ExxonMobil va travailler en étroite collaboration avec Air
Products pour échanger gaz, chaleur et hydrogène. Le
directeur de la raffinerie, Andy Madden explique: “Ces
dernières années, nous avons considérablement investi dans l’élargissement
de notre usine et dans la production de combustibles plus propres. Ceci
nécessite beaucoup d’hydrogène. Nous voulons le réaliser de la manière la plus
économique et la plus fiable possible. Notre collaboration avec Air Products l’a
rendu possible. “La raffinerie d’ExxonMobil est le plus gros mais pas le seul
client de Air Products. Pim Meyboom, business manager Rotterdam et Anvers
d’Air Products Nederland nous dit: “Nous combinons la demande de différents
clients à Rotterdam, ce qui nous permet de construire un nouveau complexe
d’hydrogène de dimension mondiale. Grâce à la collaboration avec ExxonMobil,
nous nous attendons à atteindre ici un très haut niveau de synergie.” “La
construction de cette nouvelle usine d’hydrogène à côté de notre raffinerie est
une étape logique pour les deux entreprises” complète Andy Madden. “Nous
allons être un modèle du genre en matière d’intégration.”
Économie d’énergie
“Ce type de projet fait de l’industrie pétrolière et pétrochimique néerlandaise,
l’une des plus efficaces du monde”, nous dit Andy Madden. “La nouvelle usine
04 Reflex N°2 2010
INVESTISSEMENTS
Nous travaillons
sur le port
‘déjà
de Rotterdam
depuis 120 ans.
Cette année,
la raffinerie
fête 50 ans
d’existence
’
Configuration actuelle de la raffinerie
Autres
unités
Huidige configuratie
raffinaderij
Gaz
Gaz
combinera une technique de pointe avec une
efficacité optimale et une intégration de la chaleur
maximum” complète Pim Meyboom. “Grâce à cela,
elle sera plus de quinze pourcent plus économique
en consommation d’énergie que l’usine actuelle de
production d’hydrogène à Pernis.” Andy Madden
explique: “Cette intégration conduira à une
production de nos produits finis plus efficace au
niveau énergétique, ce qui va de pair avec une
réduction en émissions de NOx et de CO2. Air
Products va utiliser comme matière première le gaz
que nous produisons. Outre l’hydrogène que nous
allons utiliser pour la production de combustibles à
faible teneur en soufre, plus propres, nous allons
également utiliser la vapeur pour alimenter nos
compresseurs qui font tourner la raffinerie. Nous ne
devrons donc même plus produire de vapeur à cet
effet.”
Rotterdam
“Les investissements dans l’usine d’hydrogène
montrent à quel point le site de Rotterdam est
important pour notre entreprise”, dit Andy Madden.
“C’est un des sites du groupe Exxonmobil les plus
avancés au niveau technologique et les plus
efficaces. Nous travaillons déjà sur le port de
Rotterdam depuis 120 ans. Cette année, la raffinerie
fête 50 ans d’existence. Les récents projets tels que
l’extension de l’usine d’aromatiques, la nouvelle
usine de désouffrage et les investissements dans la
gestion avancée des processus, soulignent
l’importance du site de production de Rotterdam
pour ExxonMobil.” ■
Processus
de raffinage
Hydrogène
Inchangé
Clients de
produits de
raffinage
Vapeur
Intégration avec l’usine d’hydrogène
Autres
unités
Gaz
Gaz
Processus
de raffinage
Hydrogène
Chaleur
perdue
Inchangé
Vapeur
Stoom
Clients de
produits de
raffinage
L’intégration parfaite
Comment se fait précisément l’intégration entre la raffinerie et l’usine d’hydrogène?
La raffinerie transforme notamment le combustible à molécules lourdes en produits à
molécules légères, notamment le diesel. C’est ce qui se passe dans ce que l’on
appelle le Flexicoker, qui produit beaucoup de gaz de combustion. Roel Ebus, Project
Venture Manager chez ExxonMobil explique: “Le site de Rotterdam se retrouve avec
plus de gaz que d’autres raffineries similaires. Auparavant, ce gaz allait dans des
installations de combustion tels que nos propres fourneaux. Maintenant, une partie
ira à l’usine d’hydrogène”. Air Products transforme ce gaz en hydrogène. Exxonmobil
utilise cet hydrogène pour transformer et désouffrer le pétrole. Ceci permet de
fabriquer des carburants plus propres. À l’inverse, l’usine d’hydrogène fournira en
retour à la raffinerie la chaleur sous forme de vapeur. Une chaleur qui sans cela
devrait quitter l’usine par la cheminée ou dans les eaux de refroidissement.
C’est ainsi que se forme un véritable cycle et une synergie parfaite.
Rédactionnel
COLOPHON
Reflex est une édition
trimestrielle d’ExxonMobil au
Benelux, Département Public
and Government Affairs.
Rédacteur en chef
Mirjam de Leeuw
Rédaction finale
Textuur Tilburg
Traduction
Marina Cols
Editeur responsable
en Belgique
Remko Kruithof,
ExxonMobil Petroleum & Chemical
BVBA, Polderdijkweg, 2030
Antwerpen
Mise en page
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Pre-Press
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Impression
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Les noms Esso, Mobil et Exxon
Mobil Corporation possède de
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ExxonMobil, Exxon, Esso et Mobil.
Pour des raisons pratiques et de
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mes précités ainsi que d'autres ter­
mes, tels que corporation, ­société,
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Reflex N°2 2010 05
Mirjam de Leeuw (43) est rédactrice en chef de Reflex. Elle travaille en tant que
coordinatrice Communications pour Public and Government Affairs au bureau
central Benelux.
Depuis 2000, elle est liée au Reflex, et elle en est depuis peu le rédacteur en chef.
La sécurité reste
toujours la priorité
Nous avons ces derniers temps, souvent été confrontés à la question de ce
qu’ExxonMobil faisait pour éviter les situations dangereuses, comme celle du
Golfe du Mexique. Notre réponse se réfère à plus de 20 ans en arrière. La
catastrophe de l’Exxon Valdez a été le pire moment dans l’histoire d’Exxon­
Mobil. Mais aussi un tournant, car cela nous a donné l’occasion de revoir nos
activités des pieds à la tête. Concrètement, cela a conduit à la mise en appli­
cation d’un système de management qui se trouve à la base de toutes nos
décisions opérationnelles quotidiennes. Le plus élémentaire de notre Opera­
tions Integrity management System est que pour chacune de nos activités,
nous déterminons quels peuvent être les effets et les risques dans les domai­
nes de la sécurité, de la santé, de l’environnement et du voisinage. Ensuite,
nous pouvons planifier pour réduire au maximum les risques et les maîtriser.
La sécurité se retrouve dans tous aspects de notre business. Nous le voyons
d’ailleurs dans les articles de ce Reflex. Par exemple dans le reportage sur les
transports impressionnants des modules de la nouvelle usine de dessoufrage.
Mais également dans le portrait de Philippe Van Houtte, Benelux Aviation
Operations Manager, l’on retrouve notre attention pour la sécurité. Il affirme:
“Quand on parle du ravitaillement des avions, ExxonMobil est en tête dans le
domaine de la sécurité. Nous collaborons étroitement avec les autorités des
aéroports et avec d’autres partis pour éviter les accidents. Ce n’est pas pour
rien que Philippe et son équipe ont gagné le Brussels Airport Safety Award
pour leurs prestations en 2009.
C’est un résultat dont nous sommes fiers. Tout comme nous sommes fiers
des membres du personnel de la raffinerie d’Anvers qui s’investissent
personnellement comme pompiers volontaires à Wuustwezel. Notamment
Jef De Schutter, qui en dehors de son travail comme Project Engineer est
également lieutenant des pompiers. Ces collègues n’assurent pas seulement
la sécurité mais ils participent à notre responsabilité collective.
Reflex est envoyé sous film
d’emballage écologique.
Nos prestations dans le domaine de la sécurité, de l’environnement,
des droits de l’homme et du développement économique se retrou­
vent dans notre Corporate Citizenship Report. Vous en trouverez un
résumé auprès de ce Reflex. CEO Rex Tillerson explique dans sa
préface: “Pour relever le défi de la durabilité, nous devons répondre
efficacement aux complexes problèmes environnementaux, écono­
miques et sociaux actuels en remplissant notre responsabilité
première: trouver et fournir une énergie fiable.” Évidemment, la sécu­
rité reste ici la priorité.
www.exxonmobil.be
www.exxonmobil.lu
www.exxonmobil.nl
Vous voulez réagir à nos articles? J’attends vos commentaires:
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Nos presta
dans
‘tions
le domaine
de la sécurité,
de l’environnement,
des droits
de l’homme
et du développement
économique
se retrouvent
dans notre
Corporate
Citizenship
Report
’
06 Reflex N°2 2010
EDUCATION
Lancement aux Pays-Bas
du Challenge Sci-Tech
d’ExxonMobil et de Jong
Ondernemen
Comment intéresser vos élèves aux études des
sciences exactes? Impliquez-les dans la pratique et
lancez-leur un passionnant défi! En septembre
débute à Rotterdam le Challenge Sci-Tech
d’ExxonMobil. Un passionnant concours comprenant
un quiz en ligne, des ateliers et des confrontations.
Les élèves vont se mettre au travail accompagnés de
bénévoles d’ExxonMobil. Qui a les meilleurs projets
pour l’industrie automobile de 2040? Les jeunes
proposant les meilleures idées se rencontreront dans
une réunion internationale au sommet.
PHOTOS ExxonMobil
L
“Cà, c’est
cool!”
es élèves d’aujourd’hui sont les étudiants en
maths et les techniciens du futur. Ou: les
scientifiques dont ExxonMobil a tant besoin.
À Rotterdam surtout, où l’on trouve les
usines néerlandaises les plus importantes d’ExxonMobil. Hélas, les élèves des dernières années HAVO
et VWO (études secondaires), qui doivent faire le
choix de leurs études futures, n’ont généralement
encore aucune idée des opportunités que leur offre
une formation technique ou en chimie. “Ceci est la
conséquence d’une formation en sciences exactes
souvent trop théorique dans l’enseignement secondaire. On ne peut acquérir une connaissance en
mathématiques, en sciences naturelles ou en chimie
que lorsque l’on peut l’appliquer dans la pratique”,
déclare Ellen Ehmen, Public Affairs Advisor Nederland chez ExxonMobil.
Grâce au Challenge Sci-Tech, ExxonMobil espère
donner aux jeunes l’enthousiasme de choisir des
études dans le domaine des sciences exactes. La
compétition débute aux Pays-Bas, en Allemagne et
en Norvège. Après cette année scolaire, six autres
pays suivront encore. ExxonMobil organise ce
concours en collaboration avec JA-YE, Junior
Achievement Young Enterprise. Aux Pays-Bas, l’organisation est prise en main par l’entreprise filiale
Jong Ondernemen. “Nous entretenons les contacts
à Rotterdam avec les écoles et nous traduisons le
Reflex N°2 2010 07
Fier de l’engagement des
bénévoles
L’engagement des bénévoles est d’une importance
cruciale pour assurer le succès du Challenge SciTech, insiste Joost Van Roost, Benelux Country
Manager chez ExxonMobil. “ExxonMobil est fier des
collaborateurs qui s’engagent pour les autres
pendant leur temps libre. C’est donc avec plaisir que
notre entreprise soutient ces initiatives. Le Challenge
Sci-Tech nous offre l’opportunité de faire prendre
conscience aux élèves de l’importance des maths, de
la science et de la technologie. Notre capacité à
rester leader au niveau mondial dépend de la
prochaine génération de scientifiques et
d’ingénieurs. Je lance donc un appel à nos techniciens professionnels à Rotterdam pour investir avec
‘
nous dans cet avenir.”
La connaissance des
sciences exactes ne
s’acquière que dans
l’application pratique
‘
matériel de cours de JA-YE pour les élèves néerlandais”, explique Nico Woudenberg de Jong Ondernemen.
Éléments interactifs
Cinq écoles de la région de Rotterdam participent à la compétition. Il y a différentes
parties interactives au programme. “Les élèves de niveaux HAVO-4 à VWO-5 débutent par un quiz en ligne basé sur leur connaissance des sciences exactes”, explique
Ellen Ehmen. “Ensuite, un collaborateur d’ExxonMobil leur rendra visite en classe. Ce
bénévole expliquera aux jeunes les études qu’il ou elle a suivies et sa fonction chez
ExxonMobil. Le but est que ce collaborateur communique son enthousiasme aux
écoliers et les stimule à envisager des études en sciences exactes.”
Immédiatement après ceci, les élèves rotterdamois se mettront au travail. Ils pourront élaborer des projets pour l’industrie automobile de 2040. Ils devront pour cela
bien réfléchir aux matériaux, aux émissions et aux carburants. Ils prendront ainsi
conscience des problèmes mondiaux avec lesquels ExxonMobil est confronté
journellement.
Finale internationale
Les visites aux écoles ne sont qu’un échauffement; c’est après que cela devient
passionnant. Les jeunes qui auront obtenu les meilleurs scores lors des visites
dans les écoles, pourront en effet participer à un concours national. Ils y seront
mis à l’épreuve lors d’un atelier d’une journée, sous la direction de bénévoles
d’ExxonMobil. Les gagnants se rencontreront enfin dans une grande finale internationale: le Challenge Européen Sci-Tech. Ellen Ehmen: “C’est là que les élèves
rencontreront les concurrents du même âge venus de Norvège et d’Allemagne. Ils
devront y faire preuve de leur esprit le plus créatif et y englober tous les aspects
de l’avenir du secteur automobile. Ils seront encore une fois aidés par les collaborateurs d’ExxonMobil.”
Enthousiasme sans frontières
Le premier projet pilote de cette finale internationale à
eu lieu l’an dernier en Norvège dans la ville de Stavanger. Le thème était alors la fourniture énergétique
mondiale en 2030. Ce fut un grand succès, nous
raconte Nico Woudenberg de Jong Ondernemen.
“L’enthousiasme des participants n’a pas de limites.
Toute différence de langue ou de culture s’estompe.
Les petits groupes mélangés se mettent au travail avec
plein d’énergie pour résoudre le problème le mieux
possible. J’ai pu voir de mes propres yeux que cette
technique marche.”
Les élèves réalisent pour la première fois le côté pratique de la science, poursuit-il. “En Norvège, j’ai souvent
entendu: “Ceci ne m’a jamais frappé. C’est cool!”. Au
cours du Challenge Sci-Tech, on peut voir cette
conscientisation grandir chez les élèves. Ils réalisent
non seulement les problèmes mais également les
opportunités pratiques qu’offre la science des techniques. Cela va les mener à réfléchir à leur futures
études.” Ellen Ehmen: “Les award qu’ils peuvent
gagner ne sont pour nous qu’un détail. C’est leur coeur
que nous voulons conquérir au nom du secteur pétrolier et pétrochimique.” ■
08 Reflex N°2 2010
Collaborateur à l’honneur
’Une voiture hésitante peut être abandonnée sur l’accotement. Avec
un avion, ce n’est pas si simple. La sécurité est la première priorité
en aviation. Cela correspond bien aux normes d’ExxonMobil.’
Philippe Van Houtte veille à ce que les opérations de livraison de
carburant d’avion jet A-1 d’ExxonMobil se déroulent en toute sécurité
dans le Benelux. Il fait cela surtout sur les aéroports de Bruxelles et
de Den Helder et indirectement sur l’aéroport d’Amsterdam.
PHOTOS Willem Blauw
Philippe Van Houtte,
Benelux Aviation Operations Manager
’Ne rien laisser au hasard’
Reflex N°2 2010 09
H
élicoptères
Pour Den Helder Airport, ExxonMobil livre le Jet A-1 pour les hélicoptères qui volent de l’aéroport
vers les plates-formes de forage. ‘ExxonMobil possède des citernes sur l’aéroport,
mais notre client Canadian Helicopter
Company effectue le plein lui-même.
ExxonMobil veille à assurer que tout se
passe en toute sécurité.’
ExxonMobil amène le Jet A-1 par
camions-citernes vers Den Helder. Le
carburant est stocké sur place dans de
grandes citernes. Un système de conduites souterraines, nommé également
système hydrant, conduit le Jet A-1
jusqu’à l’hélicoptère.
Philippe visite régulièrement l’aéroport
pour contrôler avec son technicien-conseil
le déchargement et la qualité du carburant. ‘Le processus de déversement doit
se faire exactement selon les normes
industrielles. Nous vérifions également que
les systèmes fonctionnent comme il se
doit. En outre, nous recherchons les
points à améliorer.’
Nous faisons le même travail à Brussels
Airport (Zaventem). Il y est presque tous
les jours. ‘ExxonMobil fournit le soutien
opérationnel au sein de Brussels Airfuels
Services, une joint venture de cinq
compagnies pétrolières. Philippe y dirige
une équipe de 25 personnes, qui assurent
ensemble plus de 30.000 ravitaillements
par an. ExxonMobil leur apporte ses
connaissances et ses conseils en matière
de sécurité, de technologie et de operation control, ainsi que dans les domaines
juridiques et gestion du personnel.
Sécurité avant tout
Notre
‘politique
de sécu-
rité est un
critère pour
l’industrie
’
1
Chercher les points à
­améliorer
la plate-forme où se
garent les avions et où se
déroulent les préparations
telles que le traitement des
bagages, le catering et le
ravitaillement.
Quand il s’agit de faire le plein des avions,
ExxonMobil est à la tête dans le domaine
de la sécurité. “Sur Brussels Airport, nous
collaborons étroitement avec les autorités
de l’aéroport et les autres partenaires qui
travaillent sur le apron1, pour prévenir les
accidents. ExxonMobil partage avec les
autres partenaires lors de réunions
mensuelles, sa vision et ses méthodes de
travail concernant la sécurité. Nos méthodes sont volontiers reprises par d’autres
partenaires.”
Des opérations sûres sont pour Exxon­
Mobil la priorité la plus élevée. “Si faire le
plein ne peut pas se faire en toute sécurité, nous ne commencerons pas. Notre
politique de sécurité est un critère pour
l’industrie.” Philippe et sont équipe ont
gagné grâce à leurs prestations en 2009 le
Brussels Airport Safety Award. ■
10 Reflex N°2 2010
Interview Jubilé
Célébration des 30 ans de l’usine de films en
La nouvelle directrice du site, Pascale Wautelet:
‘Je suis fière de mes
collaborateurs et de
l’usine de Virton’
Le site de Virton, Chemical Films,
­célèbre ses trente ans. Cet anniversaire a été amplement fêté le
deuxième week-end de mai. Depuis
février de cette année, une nouvelle
directrice est à la tête de l’usine de
Virton: Pascale Wautelet. Elle porte
un regard positif sur les
­festivités. Par ailleurs,
elle nous fait part de sa
vision future du site et
évoque son métier et
sa vie privée.
“J’éprouve une
grande satisfaction
dans tout ce que
j’entreprends.”
PHOTOS EXXONMOBIL
Pascale Wautelet.
Photo en haut à droite: avec
Michel Thiry, Christian Claessens
et Jean-Louis Nizet.
E
n 1978, Mobil Chemical, alors encore
partie de Mobil Corporation, a envisagé
cette région comme une première implantation européenne intéressante”, affirme
Pascale Wautelet.“En raison de sa situation dans le
Luxembourg belge, entre la France, le Luxembourg
et l’Allemagne. Mais aussi, en raison de la présence
d’une main-d’œuvre qualifiée et disponible, ayant
une excellente réputation.”
Force d’attraction
Le gouverneur de l’époque, Jacques Planchard, a
également tout mis en œuvre pour faciliter l’implantation de Mobil Plastics. Pascale Wautelet: “La
région était touchée par un fort taux de chômage,
suite à la fermeture de la sidérurgie à Athus et
Monsieur Planchard a fortement stimulé notre venue
ici. Notre installation dans la région a eu une grande
force d’attraction sur les autres multinationales. L’effet a été très positif pour la région.”
Aussi Monsieur Planchard était-il l’un des invités à la
séance académique du 7 mai, ainsi que Michel
Thiry, bourgmestre de Virton, et le gouverneur actuel
de la province du Luxembourg, Bernard Caprasse.
“Nous avons toujours entretenu d’excellentes relations avec les autorités locales et régionales”, affirme
la nouvelle directrice de l’usine. “Notre entreprise est
un employeur important pour la région et jouit d’une
excellente réputation en matière de sécurité et d’environnement.”
Familles et voisins
Les relations avec les collaborateurs du site et les
riverains sont également très bonnes. L’anniversaire
du site de Virton était donc l’occasion d’organiser
Reflex N°2 2010 11
polypropylène bi-orienté (BOPP) de Virton
Depuis la fusion entre Exxon et Mobil, l’usine de Virton a reçu l’appellation d’ExxonMobil Chemical Films Europe, Inc. L’usine de la zone
industrielle de Latour couvre un domaine d’environ 45 000 m2. ExxonMobil y fabrique du matériel de conditionnement en polypropylène
bi-orienté et en polyéthylène. L’usine se consacre aux ‘produits de spécialité’, aussi bien pour l’emballage que pour l’étiquetage des
produits alimentaires ou non.
Le film en polypropylène bi-orienté (OPP) est utilisé pour l’emballage de produits tels que les biscuits, chips, chocolats, bonbons, glaces,
boissons, savons et shampoings. Ses qualités protectrices contre les odeurs, l’oxygène et l’évaporation, ainsi que son aspect brillant en
font un produit intéressant pour de nombreux clients dont Coca-Cola, Kraft, Nestlé, Unilever,… Mars. Aussi, le film OPP remplace-t-il le
papier en tant qu’étiquette sur les emballages de nombreuses bouteilles et boîtes, comme les boissons, les articles de toilette et les
produits d'entretien. Dans ce cas, le film offre l’avantage important de ne pas se détériorer pendant le transport.
Le film fabriqué peut être transparent, blanc ou métallisé. Les clients directs peuvent imprimer eux-mêmes tout motif souhaité sur le
film, livré en rouleaux.
des journées portes ouvertes, les 8 et 9 mai, à l’intention des familles du personnel et des ‘voisins’. Plus de mille six cents personnes ont saisi cette opportunité
pour jeter un coup d’œil à l’intérieur. “Nos collaborateurs se sont démenés pour
offrir aux visiteurs une bonne image de nos activités”, affirme Pascale Wautelet.
Grande satisfaction
La fierté de Pascale Wautelet se ressent à travers toutes ses paroles. “Oui, je suis
particulièrement fière du résultat”, affirme-t-elle. “C’est pour moi un véritable
honneur et une grande satisfaction de travailler ici, avec nos collaborateurs,
actuellement au nombre de 465. Leur motivation à présenter leur lieu de travail, et
leur dévouement à l’organisation de cet évènement, ont été largement perçus par
l’ensemble des visiteurs.”
Produits d'emballage
Elle est également très positive sur l’avenir de l’entreprise et du site. Pascale
Wautelet: “Le film plastique (BOPP) a connu son essor dans de domaine de l’emballage, fin des années septante, en remplacement de la cellophane. Jusqu’en
1995, ce fut donc l’ère de l’emballage flexible, alimentaire ou non. Puis, la concurrence nous a poussés à nous attaquer au marché de l’emballage papier. C’est ce
qu’on a appelé l’emballage labels (étiquettes), utilisé notamment pour les marchés
des boissons, des détergents, de la cosmétique... Aujourd’hui, nous nous attaquons aussi au remplacement de la feuille d’aluminium avec l’ AFR (Alu Foil Replacement). Il s’agit essentiellement du marché des alliments déshydratés (Café,
poudres déshydratées, boissons solubles,…). Notre gamme de produits AFR
permet d’offrir aux clients un produit qui répond davantage aux préoccupations
environnementales que l’emballage à base d’aluminium.”
Fabricant spécialisé
Pascale Wautelet: “Pour conserver notre bonne position concurrentielle, nous
devons être plus performants, plus innovants, plus rapides. Mais c’est justement
là notre force!” Pascale Wautelet a toute confiance dans le département de
Recherche et Développement, dont une partie est implantée à Virton. “Nos équipes chargées de la R&D planchent au quotidien sur des évolutions pour nos
produits qui doivent conduire à innover radicalement, et à offrir des solutions
nouvelles à nos clients, y compris au niveau de l’environnement. Nous avons la
chance a Virton de produire plus de 80% de films enduits, dits de Spécialités,
c’est à dire à haute valeur ajoutée.”
Elle parle de l’usine de Virton avec une grande
compétence. “J’ai commencé ici en 1997 dans le
département “Recherche et Développement”,
déclare-t-elle, le sourire aux lèvres. “C’était mon
premier emploi après l’obtention de mon Doctorat
en sciences des Polymères à l’Université de Strasbourg.” Divers postes se suivirent alors au sein de
l’entreprise, également au quartier général à Luxembourg. En 2006, elle revient à Virton en tant que
directrice technique. Après une nouvelle période à
Luxembourg, en tant que Responsables des Ventes
pour l’Europe et le Middle Est Africa, elle est
nommée directrice de l’usine de Virton.
Quality time
“Il s’agit d’un travail prenant” reconnaît Pascale
Wautelet. “Même si tout est maîtrisé au sein de
l’usine, il reste toujours beaucoup à faire”. Et elle doit
mener de front carrière et vie familiale: un mari et
deux petits enfants. “J’ai un époux fantastique qui
me supporte beaucoup dans les tâches familiales!”
affirme-t-elle dans un nouvel éclat de rire. “Et une
Nounou adorable chez qui les enfants vont volontiers.” Sa conclusion: “Au travail, je me donne à cent
vingt pour cent, et à la maison aussi. Et j’en suis
toujours récompensée. Je n’ai pas beaucoup de
temps pour me détendre”, accorde-t-elle. “Alors,
parfois, je m’absente le vendredi et je vais déjeuner
en tête à tête avec mon Mari, puis je fais une
surprise à mes enfants en allant les chercher moimême de bonne heure. Et là c’est un vrai bonheur.
On dit que ce n’est pas la quantité mais la qualité
qui compte. Et, pour le quality time, j’ai toujours le
temps!” ■
12 Reflex N°2 2010
investissementS
Des géants s
Janneke Scheepers
Transport de modules
de fabrication
De gigantesques échafaudages industriels ont navigué les derniers mois sur
l’Escaut, à l’ombre de la cathédrale
baroque anversoise. Il s’agissait de vingt
modules préfabriqués pour une installation de dessouffrage que ExxonMobil
construit à la raffinerie d’Anvers. Ce High
Pressure Hydro Treater (HPHT), permettra
dès 2011 la production de plus de diesel
à faible teneur en soufre. Le transport de
ces modules a permis de voir de belles
images.
Texte Janneke Scheepers PHOTOS Stefan DeWickere
Reflex N°2 2010 13
sur le fleuve
Facts & Figures
Un projet gigantesque
• ExxonMobil a investi plus de 400 millions d’euros dans le HPHT, l’unité Cogen et d'autres projets sur le site anversois.
• La production annuelle de diesel à faible teneur en soufre du HPHT est égale à la consommation annuelle moyenne de
2 millions de voitures au diesel.
• La superficie du HPHT équivaut à la surface d’un terrain de football. Cinq cent pieux de fondation
ont été plantés.
• Les fondations et le durcissement de la superficie ont nécessité plus de 1000
camions de béton.
• Sous la surface de l’installation, sillonnent environ 75 km de câbles.
L’appareillage, les structures et les conduites pèsent ensemble environ
5000 tonnes.
• Plus de 100 ingénieurs ont travaillé une année entière aux dessins techniques
détaillés.
• Début juillet 2010, environ 90% du travail de construction était prêt et ExxonMobil
avait fourni 1 million d'heures/homme sans aucun accident de travail causant
une absence.
14 Reflex N°2 2010
investissementS
‘
Le transport
s’est déroulé
sans problème
et tous les
modules sont
arrivés en toute
sécurité à la
raffinerie
’
Reflex N°2 2010 15
“La sécurité d’abord pour la construction
et le transport”
ExxonMobil a débuté fin février le transport d’environ vingt modules pour le High Pressure
Hydro Treater (HPHT). Une prouesse logistique car les modules étaient immenses et atteignaient presque quarante mètres de haut. Lors de la construction et du transport, la plus
grande priorité à été donnée à la sécurité.
ExxonMobil a choisi de ne pas faire construire les modules sur place à la raffinerie, mais
dans un hall de fabrication spécialement aménagé pour cela. “Dans l’environnement de la
raffinerie, l’on peut travailler en toute sécurité, mais cela demande beaucoup plus de
mesures particulières qui ne sont pas nécessaires dans une autre environnement.”, explique Peter Smolders, Construction Manager. “Dans le hall de construction, les conditions
météo n’ont pas d’importance. De plus, l’équipement présent tel que les ponts roulants
facilitent le travail. Cela évite de devoir travailler avec des grues mobiles.”
Mesures de précaution
22 km de route séparent le hall de fabrication de la raffinerie. Les modules ont traversé la
première partie du port sur un grand ponton. La dernière partie s’est faite de nuit par
transport exceptionnel sur la route. Toutes les manoeuvres avaient été soigneusement
calculées et recalculées. “Le transport a été exécuté par un entrepreneur spécialisé en la
matière et mondialement connu. Un expert indépendant a été engagé pour assurer une
mesure de sécurité complémentaire. Il a vérifié et approuvé tous les calculs et les plans. Ce
spécialiste était également présent lors du transport.”
Un projet logistique de cette ampleur demande énormément de planning, de mesures de
précaution et d’autorisations. C’est pour cela que déjà dans un stade précoce du projet,
ExxonMobil a lancé la concertation avec les services concernés tels que la police. Grâce à
leur collaboration, le transport s’est déroulé sans problème et tous les modules sont arrivés à la raffinerie en toute sécurité.
Selon le planning
Grâce à la préfabrication, il ne reste que peu de travail de construction sur place, selon
Peter Smolders. “Nous rattrapons ainsi le temps que nous avons perdu par les circonstances hivernales extrêmes lors des travaux de fondation. Comme cela se présente
aujourd’hui, nous pourrons tout achever selon le planning. Le HTHP pourra entrer en
­fonction fin de cette année. À partir de ce moment, nous pourrons produire annuellement
du diesel à faible teneur en souffre pour plus de 2 millions de voitures au gasoil.”
16 Reflex N°2 2010
RECRUTEMENT
Un coup d’oeil chez ExxonMobil
pendant le Sneak Preview
‘Une bonne image du travail et de la culture d’entreprise’
L
es étudiants participent au Sneak
Preview. Cela leur permet de jeter
un coup d’oeil au coeur d’ExxonMobil. En trois jours, ils vont faire
connaissance avec une grande partie de
l’entreprise. A Rotterdam, Breda, Anvers
et Bruxelles. En outre, l’on attend également quelque chose d’eux: à la fin du
parcours, ils devront présenter au management un ‘case’ qu’ils auront résolus.
Excursion fluviale et yoga
ExxonMobil organise le Sneak Preview
deux fois par an. Tant pour l’entreprise que
pour les talentueux étudiants participants,
c’est une excellente manière de faire plus
amplement connaissance les uns avec les
autres. Mais le Sneak Preview n’est pas
seulement source d’information et de défi,
mais également de plaisir. Ce qui explique
les yeux ensommeillés. “C’est une bonne
combinaison de programme instructif et
amusant”, raconte Ashmita Krishna, âgé
de 25 ans, qui vient de Rotterdam.
“La journée a commencé par un
programme bien chargé, notamment la
première partie du case et un certain
nombre de visites guidées. Hier soir, nous
avons fait une excursion en bateau dans le
port de Rotterdam et ce matin nous avons
fait du yoga. Ceci indique qu’ ExxonMobil
croit en un bon équilibre entre le travail et
la vie privée. Je suis frappée de le remarquer déjà maintenant."
Les présentations du matin à Breda, leur
ont creusé l'appétit. “C’est parce que
nous devons activement participer”, dit
Lodewijk Alblas (23) de Rotterdam. “Pas
question de rester en dehors. On peut
gagner des points en posant des questions ou en donnant les réponses. J’aime
beaucoup cela. Cela met rapidement
­l’interaction en route.”
Après le lunch, le groupe prend la direction
d’Anvers. Très excités d’aller réellement
dans l’usine. Le ciel est gris et menaçant,
mais cela ne dérange personne. Pas plus
que la pluie qui effectivement s’est mise à
déferler. Ce qui attire leur attention, ce
sont les récits de leurs accompagnateurs.
Un cerveau en ébullition
“C’est la première occasion pour moi de
voir de près le fonctionnement d’une raffinerie”, raconte Liesbeth Vandaele, 24 ans
étudiante à Leuven. “Le guide explique
tout parfaitement bien.” Puis elle continue
avec son petit groupe. Ils traversent un
énorme circuit de chaudières et de buses.
Reflex N°2 2010 17
Nous sommes un jeudi matin, il est 10 heures. Dans une petite salle chez ExxonMobil à Breda,
27 étudiants sortent lentement du sommeil. Bien qu’il ne soit plus très tôt dans la matinée, ces
20 hommes et ces 7 femmes ont néanmoins une très courte nuit derrière eux. D’ailleurs, leur
journée a déjà commencé à 6.30h.
TEXTE Mascha Prins PHOTOS Willem Blauw
La visite guidée de l’usine est non seulement intéressante mais elle permet également de laisser le cerveau se reposer un
instant après avoir beaucoup dû travailler
sur la conclusion du ‘case’.
image du travail dans une grande société
pétrolière. À notre tour, nous apprenons à
mieux connaître les étudiants et découvrons ce que cette génération trouve
important dans un travail.”
Est-ce qu’ExxonMobil doit investir 200
millions de dollars dans un projet déterminé ou est-ce mieux de ne pas le faire?
C’est la question à laquelle ils vont donner
une réponse, étayée par toutes les informations qui leur ont été fournies. “C’était
vraiment passionnant”, confirme Bruno
Blondé, 24 ans de Gand. “C’était beaucoup plus que quelques calculs rapides.
Mais c’était également utile et instructif.”
Puis le groupe repart, les chaussures trempées, direction le bus. Il les
amènera à l’hôtel où ils auront quelques instants pour se rafraîchir et
se changer. C’est un grand dîner
qui les attend ensuite, auquel assistera également le management.
Liesbeth Vandaele: “Je conseillerais à tout
le monde de participer au Sneak Preview.
Cela vous donne une bonne image de
l’entreprise, du contenu du travail et de la
culture d’entreprise.” Ce qui a le plus
frappé Liesbeth et les étudiants qui l’entourent, c’est le job rotation. “Joost Van
Roost, président d’ExxonMobil au
Benelux, nous a passionné par son récit à
ce sujet”, ajoute Lodewijk Alblas. “Il y a
beaucoup d’opportunités au
sein d’ ExxonMobil, avec le
temps même au
niveau interna-
‘
La première
fois que je vois
une raffinerie
de près
Précieux feedback
Le jour suivant, à la fin du Sneak
Preview, Bruno Blondé est encore plus
enthousiaste. “Aujourd’hui, tous les groupes ont présenté leur ‘case’ au management. J’ai beaucoup apprécié que les
managers soient très attentifs, qu’ils écoutent ce que nous avions à dire, posent des
questions ciblées et nous donnent un
précieux feedback.” Bruce Jolly, manager,
trouve également que le Sneak Preview a
beaucoup de valeur. “C’est pour les
étudiants une excellente manière d’apprendre à nous connaître et de se faire une
’
tional. Joost Van Roost, qui travaille déjà
depuis très longtemps pour ExxonMobil,
en a fait un récit très personnel en racontant des anecdotes au sujet de sa famille.”
‘Le Job rotation est une des raisons pour
lesquelles les personnes restent si longtemps chez nous, constate Nicolien
Westra, recruitment manager. Au cours du
Sneak Preview, elle donne des explications aux étudiants sur l’Employee Development. ’We recruit you for a career’ dit-elle
de façon enthousiaste. Et les étudiants?
Cela les inspire. Mais il faut d’abord et
avant tout terminer les études.
Retour donc à Leuven, Gand, Delft et
toutes les autres villes estudiantines. La vie
active s’annonce, et viendra bien assez
tôt. Pour ces étudiants, peut-être chez
ExxonMobil. ■
18 Reflex N°2 2010
PANORAMA
Un survol des informations ExxonMobil dans le monde
Award pour COGEN Anvers
Le projet Cogen de la raffinerie ExxonMobil à Anvers a reçu le
’2010 COGEN Europe Recognition Award’ pour la technologie
et l’innovation. Le directeur de la raffinerie, Ian Carr (à droite)
a reçu cette récompense lors du dîner COGEN Europe
Awards le 1er juin 2010.
COGEN Europe, l’association européenne pour la promotion de la
cogénération, accorde la récompense pour la technologie et l’in­
novation à projet hors du commun ou à un développement tech­
nologique dans le domaine de la cogénération.
“ExxonMobil est fier de recevoir le COGEN Europe. Il souligne
notre aspiration à une technologie efficace au niveau de l’énergie,”
dit Ian Carr. “L’unité anversoise COGEN, d’une capacité de 130
mégawatts est construite selon un projet exclusif d’ExxonMobil.
ExxonMobil a au total une puissance de cogénération d’environ
4900 mégawatts sur plus de 100 installations dans plus de 30
endroits dans le monde entier. Cette capacité est suffisante pour
pourvoir en énergie plus de 2 millions de foyers.” ■
ExxonMobil prend la parole à la
conférence du FT sur l’énergie à Bruxelles
Mike Dolan, Senior Vice President d’ExxonMobil, et Nazeer Bhore, Senior Technology
Advisor, Corporate Strategic Planning, ont pris la parole lors de la conférence ‘Transforming Europe’s Energy Future’, organisée par le Financial Times le 4 mai dernier à
Bruxelles. Pour cet événement sponsorisé par ExxonMobil, 130 éminences issues du
monde industriel, politique, scientifique et social européen avaient été invitées.
Mike Dolan a entamé la deuxième moitié de ce colloque par un discours sur le thème
central, intitulé: ‘Enabling the seach for energy solutions’. Il y a décrit les quatre
éléments les plus importants pour une stratégie énergétique efficace et les rôles que
devraient tenir l’industrie, le gouvernement et la science dans cette stratégie.
Nazeer Bhore a participé à une session d’experts nommée ‘Kick-starting the energy
transformation’, dans laquelle l’on a examiné comment les technologies actuelles
peuvent participer aux objectifs de l’U.E. pour 2020 et à la garantie énergétique pour
la prochaine décennie. Nazeer a expli­
qué en détail le gain énorme en énergie
qui pourrait être réalisé en améliorant la
technologie des moteurs actuels. Il a
également décrit quelques technolo­
gies de pointe étudiées par Exxon­
Mobil, parmi lesquelles la technologie
on-board de la cellule d’hydrogène. ■
Reflex N°2 2010 19
Une statue pour la plaine de jeux de Meerhout
La plaine de jeux Kinderweelde à Meerhout existe depuis cinquante ans. La dierction de la plaine de
jeux voulait quelque chose de particulier pour commémorer ce jubilé et s’est adressée au jeune artiste
Marc Janssens pour qu’il crée une oeuvre. Grâce à une donation d’ExxonMobil, il a pu créer une
statue spécialement pour la plaine de jeux, et Kinderweelde possède aujourd’hui une superbe
statuette en bronze sur une balançoire. La statuette se balance avec les enfants.
le directeur de l’usine, Jean Van Praet, a inauguré l’oeuvre d’art en présence d’ administrateurs
communaux et paroissiaux. Jean Van Praet a parlé des développements au sein de Meerhout
­Polymers Plant (MPP) et du soin pris pour l’environnement et le voisinage. Il a mis l’accent sur les liens
d’ExxonMobil, et spécialement MPP, avec les habitants du voisinage. ■
ExxonMobil ouvre un
blog sur l’énergie
Voulez-vous dialoguez avec nous à propos de l’énergie?
Le siège principal d’ExxonMobil aux EU lance son propre
blog Web: Perspectives. Nous bloggeons sur des ques­
tions actuelles, la politique, les technologies et les tendan­
ces qui influencent le secteur de l’énergie. Perspectives
donne également des informations sur ce qu’ExxonMobil
fait pour produire l’énergie dont le monde a besoin. Et nous
donnons notre vision sur la sécurité, la protection de
­l’environnement et la responsabilité sociale. Grâce à Perspectives, ExxonMobil veut ouvrir un profond dialogue avec
un large public au sujet de l’énergie. Vos réactions à nos
messages sont les bienvenues.
Visitez le blog sur: www.exxonmobilperspectives.com. ■
20 Reflex N°2 2010
Produit à la Une
Le recyclage des flux de déchets polymères
Pas un grain de
Les usines d’ExxonMobil Chemical
en Belgique, produisent plus de
800.000 tonnes de polymères, la
matière première de nombreux
produits plastiques: du film aux
câbles en passant par les seaux et
les bouchons. “Nous utilisons et
recyclons à peu près tout de nos
matières premières. Grâce à des
processus de production recherchés,
chez nous presque rien ne se perd,”
dit Gust Beirinckx, Polyethylene
Sales Representative.
TEXTE Hagar roijackers PHOTOS ravago
L
es usines de polymères ne s’arrêtent jamais. À
toute heure du jour ou de la nuit, on entend le
bruit des puissantes machines d’extrusion.
“Dans la fabrique, nous améliorons en permanence les processus de manière à perdre de moins en
moins de matériau lors de la production. Chaque
processus de production produit néanmoins ses
déchets,” explique Gust Beirinckx. “Nous avons des
accords avec des entreprises de recyclage pour qu’ils
nous débarrassent de tous nos restes de polyéthylène.”
Un but commun
Une de ces entreprises avec laquelle ExxonMobil
travaille, se nomme Ravago. Cette société s’occupe du
commerce de polymères et a également une importante activité de recyclage. Danny Renders de Ravago:
“La pétrochimie tourne toute l’année, par conséquent
nous aussi.” Ravago récolte les restes de polyéthylène
notamment dans les usines de polymères ExxonMobil à
Anvers et à Meerhout (Belgique). Mais également dans
le centre de recherche à Malines où ExxonMobil Chemical travaille au développement de la technologie des
polymères.
Reflex N°2 2010 21
perdu
En films
“Les granulés de polymères qui tombent au sol sont rassemblés dans des
boîtes destinées ensuite à Ravago” nous explique Gust Beirinckx à titre
d’exemple. Là-bas, à l’aide d’aimants et de tamis, les granulés sont débarrassés des restes de métaux, de petites pierres, du sable et du bois.
Ensuite, les granulés sont soigneusement nettoyés sur un banc de lavage.
Après nettoyage, Ravago opère une sélection en fonction de l’utilisation
future. Les polymères incolores forment un flux séparé. Ceux-ci sont finalement transformés en plastique transparent, comme les films de couverture.
Danny Renders: “Par exemple le film plastique utilisé en construction. Les
films fabriqués à base de matériel recyclé ne sont pas adaptés à l’alimentation.”
Rouleau, sacs, globs et fines
Il y a d’autres plastiques qui vont en droite ligne de l’usine de polymères
vers une entreprise de reconditionnement. Gust Beirinckx: “Nous mesurons
la qualité de nos polymères en les analysant de manière électronique. Les
plastiques se présentent sous la forme d’un film enroulé sur un rouleau.
Nous l’analysons de manière électronique pour trouver des anomalies telles
que des points noirs ou une formation de gel.” Ces rouleaux de films sont
une source de déchets. Tout comme les sacs plastiques vides qui nous
restent après avoir transvasé le granulat emballé vers des camions-silos.
Ravago transforme également ce que l’on appelle les globs. Danny
Renders: “Après un problème technique, ou lors du démarrage d’un réacteur, se forme un agglomérat de plastique. Celui-ci est passé dans un
broyeur qui le moud et le transforme en résidus moulus d’un cm. Nos plus
grands broyeurs peuvent avaler des globs d’un mètre sur deux.”
A l’inverse, il y a également les fines, plus petite partie de polymères qui se
forment lors du transport des granulés de plastique dans des conduites
vers les silos. Ceux-ci sont constamment aspirés pour qu’ils n’arrivent pas auprès du produit fini. Ravago recycle également les
fines.
‘
Flusher
“Lors du chargement des wagons-silo, l’on change régulièrement
de matières premières” explique Gust Beirinckx. “Les granulés
dans le tuyau sont donc mélangés pendant un court moment
avec la sorte qui était dans la conduite précédemment. Ce qui les
rend inutilisables. C’est pour cela que nous devons purger les conduites,
ce que nous appelons “flusher”. Les polymères mélangés vont ensuite à
l’entreprise de recyclage.
“Les fils en sortent comme des rubans de spaghettis”,
illustre Danny Renders. “Notre système de granulation
coupe ces fils en petits granulés de 3 à 4 mm. Nous les
séchons et les mélangeons pour en faire un produit
homogène prêt pour l’industrie de la transformation.
Celle-ci en fabrique des tuyaux ou des films. Gust
Beirinckx conclut: “Ravago et ExxonMobil ont un but
commun: ne pas en perdre un seul grain.” ■
Les fils en
sortent comme
des rubans de
spaghettis
Reconversion de haute qualité
Ravago trie le mieux possible les polymères nettoyés selon la similarité de
densité, de point de fusion et de viscosité. Ceci permet une reconversion
de grande qualité. Les plastiques sélectionnés sont fondus sous haute
pression et pressés dans un filtre à mailles fines.
’
22 Reflex N°2 2010
FINANCE
Le European Treasury Center à Breda gère depuis dix ans déjà les finances
d’ExxonMobil en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et dans les pays de
l’ex Union soviétique. Que fait exactement cette entreprise?
“ETC gère le
porte-monnaie central”
L
e European Treasury Center (ETC) est
responsable de toutes les activités de
gestion de liquidités des sociétés d’ExxonMobil en Europe, en Afrique, au MoyenOrient et dans l’ex Union soviétique. Kris Sanders,
Front Office Supervisor nous explique: "Nos flux de
devises sont gigantesques. Par exemple acheter
des euros et vendre des dollars. Différentes combinaisons sont possibles, il y a près de 37 paires de
devises combinables. Nous pouvons également
prêter l’argent des filiales. En interne à d’autres filiales, ou en externe aux gouvernements ou aux
banques. Stefan Ruha travaille depuis le début chez
ETC. “Les premières années, nous avons élaboré le
dealing room avec un groupe de spécialistes expérimentés. C’est là que nous traitons les devises.
Depuis lors, notre centre a grandi de manière explosive, nous avons aujourd’hui 200 membres dans
plus de 30 pays.
Qu’est ce que ETC?
Modifications législatives
ExxonMobil possède encore deux autres treasury centers: l’un à Dallas (pour
Joost Muffels, Banking Service Manager: “Malgré la
récession, ExxonMobil continue à investir. Regardez
les pays upstream comme le Quatar, la Turquie,le
Kazakstan et l’Irak. En Europe centrale l’on développe également de nouvelles activités upstream.
Nous sommes parfois confrontés avec des autorités
qui veulent modifier leur législation. Prenons par
exemple l’Angola où le gouvernement veut stimuler
le secteur bancaire local et la monnaie en modifiant
la loi. ExxonMobil explique au plus haut niveau l’implication de ce type de modifications législatives sur
le climat des investissements.”
Hilda Pluckel est Supervisor du Middle Office. Son
équipe est responsable de l’énorme administration
du ETC. “Pour chaque contrat de banque, les autorisations sont précisément déterminées. Qui peut
signer et qui peut vérifier. Ces contrats excluent que
quelqu’un ne puisse opérer par initiative personnelle.
La mise en route d’un nouveau compte en banque,
avec tous les documents et les contrats, nécessite
près de 180 signatures.” ■
­l’Amérique du Nord et du Sud) et l’autre à Singapour (pour l’Asie). Le centre de Breda
L’European Treasury Center d’ExxonMobil est établi au siège central Benelux à Breda.
Environ trente collaborateurs sont responsables de la gestion financière d’Exxon­
Mobil. Îls gèrent plus de 800 comptes en banque.
Ton van der Linden, manager du ETC: “Un treasury center central à de gros avantages.
D’abord une utilisation plus efficace du temps, des gens et de l’argent. Auparavant,
chaque filiale d’ExxonMobil avait ses propres comptes en banque. Un centre de
­trésorerie centrale rassemble l’ensemble de ces flux monétaires. Nous gérons en fait
le porte-monnaie central. Les investissements du solde de caisse mettent de toutes
les filiales se font au niveau central. L’achat et la vente de devises étrangères se font
également au niveau central. Nous faisons ainsi des économies sur les frais de
­transaction et pouvons obtenir de meilleurs prix.
En second lieu, notre groupe est suffisamment grand pour avoir toute l’expertise
spécialisée. ExxonMobil n’est pas seul à avoir un centre pareil. Mais nous étions les
tout premiers et nous avons aujourd’hui poussé le management financier central plus
loin qu’aucune autre entreprise.”
est le plus grand des trois, en tout cas en ce qui concerne les transactions sur les taux
de change.”
‘
Nous servons 200 affiliés
dans plus de 30 pays
’
Fonds des bénévoles
Reflex N°2 2010 23
Pompiers de Wuustwezel
Toujours prêts depuis 175 ans
“À quoi ressemble une semaine ordinaire chez nous? C’est très variable. Les dernières semaines
nous avons été appelés à l’aide pour un meurtre et une pendaison, d’autres semaines nous nous
occupons essentiellement de la lutte contre les guêpes.”
A
Jef De Schutter est notre interlocuteur.
Il est Project Engineer dans la raffinerie
anversoise d’ExxonMobil mais également Luitenant chez les pompiers de
Wuustwezel. Les pompiers sont en route en
moyenne tous les jours. Deux fois par jour,
­l’ambulance doit se rendre sur une catastrophe
dans les environs.
Aide directe
"Wuustwezel se trouve à 30 km d’une ville. Les
pompiers professionnels ou les ambulances
mettent facilement une demi-heure pour arriver à
pied d’oeuvre. C’est pour cela qu’il est bien que
notre corps de pompiers bénévoles puisse
apporter de l’aide immédiatement. Nous intervenons aussi rapidement que nous le pouvons
dans les incendies, les accidents et les incidents
avec des matières dangereuses. Nous combattons en moyenne 60 incendies par an et apportons de l’aide près de 500 fois. Nous roulons
pour la centrale anversoise 100 -le numéro de
secours- et notre personnel a eu toutes les
formations officielles”, nous dit Jef De Schutter.
Des employés actifs
“Je travaille déjà depuis plus de 20 ans dans le service de secours.
J’ai commencé comme pompier-ambulancier. Aujourd’hui, je suis en
deuxième ligne derrière le commandant professionnel. Nous avons la
direction de quatre équipes de 15 hommes. Lors d’une alerte incendie ou accident, en principe je suis toujours présent.” Jef De Schutter
n’est pas le seul employé d’ExxonMobil actif au sein des pompiers.
“Une dizaine de personnes de la raffinerie travaillent également
comme bénévoles dans le corps de pompiers. ExxonMobil se
montre à cet égard un employeur loyal: si nécessaire, nous pouvons
partir immédiatement.”
Contribution à la fête
La lutte contre les calamités a un lien direct avec le travail chez
ExxonMobil. Jef De Schutter explique: “Safety est une préoccupation majeure chez ExxonMobil. Lors d’un incident sur la raffinerie,
comme un incendie ou une fuite de gaz, un centre de crise est
immédiatement mis sur pied. Mon rôle est d’assurer la communication.” L’estime pour le travail des pompiers de Wuustwezel s’est
matérialisée dans une contribution financière des récentes festivités.
Le corps existe depuis 175 ans et cela a été fêté au mois de mai au
cours d’un cortège historique, d’une fête populaire et d’un concert
des ’Kreuners’. Luitenant De Schutter: “ExxonMobil a été un donateur pour cet événement. Grâce à ce soutien, nous avons pu organiser une magnifique fête!.” ■
– fuel for thought –
Energy for today and tomorrow.
ExxonMobil is helping to meet the world’s energy needs
in a way that addresses the sustainability challenge: balancing economic growth,
social development and environmental protection so future generations
are not compromised by actions taken today.
Learn more in our new Corporate Citizenship
Report at exxonmobil.com/citizenship
Voor meer informatie,
bezoek exxonmobil.com

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