Présentation PowerPoint - Office de tourisme de Bâgé-le

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Église de Saint Laurent sur Saône
Les EDIFICES RELIGIEUX
au cœur du Pays de Bâgé
L’église doit son origine à l’abbaye de Saint Laurent Oultre le Pont, qui
prend naissance au VIe siècle. Au XIe siècle, il n’y a plus d’abbaye, mais il
reste sa chapelle, de style roman, devenue église paroissiale. De
nombreuses dépravations sont perpétuées pendant la Révolution. L’église
est transformée en salle communale, puis en entrepôt à grains. Son état,
déjà déplorable au sortir de la Révolution, s’aggrave avec l’incendie du
19 mars 1804. On décide alors la construction d’une nouvelle église,
quasiment sur l’emplacement de l’ancienne. Les travaux sont commencés
en 1853. La flèche du clocher est construite en 1875, les trois portes
d’entrée en 1890 et la sacristie en 1893.
Le résultat en est une église de style néo-gothique, de 60m de long et 22m de large. On
remarque la richesse du décor sculpté, œuvre personnelle du Curé RICHTER, officiant à Saint
Laurent depuis 1839. D’intéressantes toiles du XVII et XVIIIe siècle sont visibles dans la nef ou
les chapelles. De superbes orgues, achetées par le Curé RICHTER en 1856, ont également été
classées par les Monuments Historiques pour leur partie sonore.
Église de Vésines
C’est d’abord une chapelle qui est érigée en 1674, placée sous le vocable
de Saint-Joseph. Puis en 1819, elle est remplacée par une église construite
à son emplacement. En 1868-1869, l’édifice est restauré, agrandi et
embelli. Bâtie selon un plan en croix latine, l’église est surmontée d’un
clocher quadrangulaire s’élevant au dessus du porche et couronné d’une
flèche octogonale élancée, culminant à 26m du sol. Il faut remarquer le
chœur de style néo-gothique, avec sa voûte d’arêtes sur croisée d’ogives.
Les vingt-huit panneaux de chêne de stalles, réalisés par un artisan local,
sont ornés d’une belle arcature ogivale.
En leur centre, on note une rosace quadrilobée sur laquelle figure un objet évoquant la Passion
du Christ. Les statues en bois ou plâtre, sont récentes. On remarquera plus spécialement un
Christ du début du XIXème siècle.
Office de Tourisme du Pays de Bâgé
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Mardi au Samedi 9H 00-12H 00 et 14H 00-17H 30
Mercredi et jeudi 14H 00-17H 30
Saison estivale
Dimanche et jours fériés 9H 30-12H 00
Église d’Asnières sur Saône
Dépendant de l’évêque de Mâcon jusqu’en 1790, l’église d’Asnières a
longtemps été une annexe de la paroisse de Saint-Martin-de-Senozan, de
l’autre côté de la Saône. Au XVIème siècle est construite une chapelle
entourée d'un cimetière. De cette époque, il reste le chœur et le chevet
plat, percé d'une belle fenêtre gothique, le portail et la porte latérale.
Le clocher a été reconstruit en 1820 et la nef actuelle, à trois travées, a
été refaite en 1840.
D’importants travaux d’entretien ont été
entrepris par la commune en 1989. A l’intérieur, on notera le chœur, de
plan carré, voûté sur croisée d’ogives. On remarquera également les
deux chapelles néo-classiques qui entourent l’arc triomphal. Si murs et plafond sont
naïvement décorés de frises et de fresques, la chaire est un très bel ouvrage de bois dont les
panneaux sculptés représentent les quatre évangélistes. Le porche abrite un baptistère du
XVème siècle.
Église de Bâgé la Ville
La première mention de l’église date du XIème siècle. Elle est déjà placée
sous le vocable de Saint Michel. Au point de vue architectural, elle a été
considérablement modifiée au XIXème siècle. En 1855, la nef est
allongée. Une restauration complète est effectuée entre 1877 et 1882.
La flèche surmontant le clocher est remplacée par le toit conique
actuel. En 1986, des travaux de réfection intérieure ont rendu
apparentes les pierres de l’édifice. De l’extérieur, elle a l’aspect d’une
église romane de style bourguignon. On remarquera une volonté
d’imiter Saint André de Bâgé, surtout par la présence de bandes et arcatures lombardes qui
parent la façade. A l’intérieur, la partie la plus intéressante reste l’arcature du chœur : les
neuf arcs séparés par huit colonnettes constituent une disposition unique. On notera la
présence d’un Saint Lazare en bois polychrome, datant sans doute du XVIIème siècle.
Chapelle d’Epaisse à Bâgé la Ville
Au XIIème siècle, l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem implante une "maison" au hameau
d'Epaisse. Elle comprenait un hôpital constitué de plusieurs bâtiments disposés en forme de
quadrilatère. La chapelle constituait un des côtés. La partie la plus ancienne de la chapelle
date de la deuxième moitié du XIIème siècle. La chapelle a été probablement reconstruite vers
le milieu du XIIIème. Dédiée à Saint-Jean-Baptiste, la chapelle, en briques, mesure 17 mètres
de long pour 8 mètres de large. Les murs ont environ 70cm d'épaisseur. La nef est
composée de deux travées voûtées. La voûte de la première travée a disparu, mais la
seconde a subsisté. La clé de voûte est ornée d'une décoration florale. Le chœur, à chevet
plat, est éclairé par une petite baie quadrilobée. Il est surmonté d'une voûte sur croisée
d'ogives dont la clé est ornée d'une main bénissante. Le chœur est séparé de la nef par un
mur en pisé supportant un plancher de bois. Ces aménagements ont été apportés afin de
transformer la chapelle en remise… Bien qu’inscrit à l’inventaire supplémentaire des
Monuments Historiques, l'édifice est dans un état inquiétant de délabrement, et est envahit
par le lierre.
Église de Replonges
La construction de l’église remonte au XIème siècle. A l'origine, elle
ne comportait qu'une nef et le chœur (plus petit aujourd'hui). Au
XIIIème siècle probablement, l'église est agrandie d'une chapelle,
puis de deux autres au XVème siècle. Un peu plus tard, c'est la
construction de la nef latérale Nord. Au XVIIIème siècle, la nef
latérale Sud est achevée. Le clocher, réparé en 1771, est démoli à
la Révolution. Il est reconstruit en 1810, dans une pierre de
couleur différente du reste de l'édifice. Au XIXème siècle, des réparations importantes sont
effectuées. En 1974, une nouvelle restauration rend la charpente initiale apparente ainsi que
les pierres des murs intérieurs. On accède à l'intérieur par un petit portail sans tympan, de
style roman, précédé d'une galonnière (démolie en 1974 et reconstruite en 2005). La nef
centrale est couverte d'une belle charpente à double étage. La travée du chœur est
surmontée d'une coupole sur trompes. Les nefs latérales sont voûtées d'une croisée d'ogives.
Un superbe retable en pierre du XVème siècle environ (classé) représentant Saint Martin à
cheval, partageant son manteau avec son épée. Déplacé lors des différents travaux, il a été
restauré en 2006 et a retrouvé sa position de retable sur un autel dans la chapelle située à
droite du chœur. L'ensemble des objets mobiliers comprenant 4 statues en bois doré dont
Saint Isidore, patron des laboureurs, divers statues de pierre et 2 tableaux ont été également
restaurés en 2006. Le Christ en Croix a été repositionné sur une poutre de gloire. A noter
également de très beaux vitraux (dont un patriotique) du début du XXe siècle, et dont le
programme inachevé à l'époque a été complété tout récemment.
Chapelle de la Madeleine à Replonges
La tradition dit qu’il aurait existé à son emplacement, au Moyen-Age,
un oratoire dit «bon arrivoir». Les voyageurs avaient coutume d’y venir
pour rendre grâce, quand ils avaient traversé, sains et saufs, la prairie.
Il semble qu’une chapelle, placée sous le vocable de Sainte Madeleine,
ait existé dès le XVIème siècle. Le bénitier est surmonté d'une coquille
de Saint-Jacques. Les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle
pouvaient faire étape dans la région. En 1834, d'importants travaux
sont effectués, financés par les paroissiens. La charpente et la
couverture du clocher sont restaurées en 1938.
Suite à un violent orage qui provoqua d'importants dégâts en 1987, la chapelle a été à
nouveau rénovée en 1992. Les pierres ont été rendues apparentes, de même que la
charpente de chêne de la nef. Une baie vitrée a remplacé l'ancienne entrée autrefois
située à l'ouest, qui avait été obstruée. A l'extrémité Est, la chapelle est surmontée d'un
petit clocher carré.
HORAIRES DES MESSES - Canton de Bâgé
Début de la messe : 10h.15
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1er dimanche du mois :
Église de Feillens
2ème dimanche du mois :
Église de Bâgé la Ville
PONT-DE-VAUX
3ème dimanche du mois :
Église de Manziat
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4ème dimanche du mois :
Église de Bâgé-le-Châtel
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5ème dimanche du mois :
Église de Dommartin
Canton
de
Bâgé-le-Châtel
PONT-DE-VAUX
CHEVROUX
Tous les dimanches :
10h30 : église de Replonges
18h00 : église de Saint Laurent/Saône
Pour les messes célébrées aux églises de
Vésines et Asnières/Saône,
se renseigner auprès de la cure de Feillens.
MONTREVEL-EN-BRESSE
PONT-DE-VEYLE
Légende :
Eglise
Chapelle
Office de Tourisme
Église de Feillens
Chapelle d'Aigrefeuille à Bâgé la Ville
Une première église est construite en 1096, mais elle est probablement
détruite ou endommagée pendant les guerres de religion. Reconstruite
(ou réparée) au XVIIème siècle, elle est placée sous le vocable de Saint
Rambert. Si elle est signalée en très bon état à la fin du XVIIème siècle, il
n'en est plus de même au lendemain de la Révolution. L’église est alors
rebâtie et équipée d’une nouvelle cloche. Mais en 1833, L’édifice est
démoli afin d’être reconstruit selon de nouveaux plans. Un nouvel
agrandissement est décidé en 1855, et à partir de cette date, l’église
n’est plus touchée. L’église est surmontée d’un clocher carré qui
s’élève au dessus du porche de style néo-classique. De chaque côté du
porche, se trouve une niche abritant une statue du XVIème siècle en pierre. La nef est
doublée de bas côtés. La chapelle de Saint Rambert abrite un bois doré du XVIIIème siècle.
On notera la présence de vitraux du XIXe et XXe siècle, d'assez belle facture.
Chapelle de Feillens
Appelée également "Chapelle de la Vierge". Elle conserva au
cours des siècles un rôle important : des pèlerinages s'y
déroulaient, en particulier à l'occasion de la fête de la Vierge. A
la fin du Moyen-âge, on s'y rendait en foule car il s'y opérait des
guérisons miraculeuses. D'importantes réparations sont
entreprises en 1420. En 1669, le clocher est remplacé par un
clocheton au-dessus de la façade. Le clocher actuel date de
1816. La Chapelle a été entièrement restaurée en 1974. On a rendu apparente la charpente
ancienne. Depuis 1943, une des cloches a été classée par les Monuments Historiques. Elle
date de 1682, et a échappé à la Révolution.
Église de Manziat
Une chapelle Saint-Christophe est déjà mentionnée au Xème siècle.
Puis une nouvelle chapelle est construite en 1371. En 1656,
l'église avait pour patron Saint-Christophe. Une visite pastorale la
signale en bon état à cette date. Au XIXème siècle, elle est vétuste
et délabrée. Une nouvelle église est alors construite en 1842.
Mais elle s'avère rapidement trop petite et, en 1865, on décide
de tout raser et de construire sur un nouveau plan l'édifice actuel.
Orientée à l'Ouest, l'église possède un porche au-dessus duquel s'élève un clocher, bâti sur un
plan carré et surmonté d'une flèche. Ce porche est la partie la plus ancienne de l'édifice. Le plan
présente une nef de trois vaisseaux et cinq travées, de style néo-gothique, voûtées d'ogives
surbaissées. Le chœur est à chevet plat. Des vitraux récents (1925), à motifs géométriques ou
des grisailles colorées, éclairent l'ensemble. Une plaque votive portant une belle inscription en
caractères gothiques rappelle l'édifice de 1371. Les trois piscines sont des réemplois. Une est de
style roman, les autres sont gothiques. Dans le chœur, les ogives retombent sur des culots
sculptés représentant les symboles des Evangélistes (l'aigle, le bœuf, l'ange et le lion). On notera
la présence de belles statues en bois du XIXème siècle, représentant Saint-Christophe et SaintLoup à qui on venait autrefois demander de guérir les enfants de la peur. L’église renferme par
ailleurs un monument élevé en mémoire des victimes de 14/18, ainsi qu’un vitrail patriotique.
Au milieu du XIIIe siècle, les chevaliers Hospitaliers de SaintLazare de Jérusalem prennent possession du domaine
d’Aigrefeuille en Bresse, situé sur la commune de Bâgé-la-Ville.
Au fil du temps, les bâtiments de la commanderie ont tous
disparu, sauf la petite chapelle gothique construite entièrement
en carrons savoyards. Cet oratoire fut le siège d’un pèlerinage
qui a perduré jusqu’en 1960 environ. Les mères venaient y
invoquer Saint Lazare pour la guérison de leur enfant rachitique. Parfois, elles laissaient un
lange du nourrisson en ex-voto, ou inscrivaient une prière sur l'enduit même des murs. Cette
chapelle fut sauvée de la ruine et restaurée en 2008 par l'association les Amis du Site, Bâgé
Culture et Loisirs qui en assure les visites.
Église de Bâgé le Châtel
A l'origine ce n'était qu'une chapelle qui dépendait de l'église de Saint
André de Bâgé. L'église resta une annexe de Saint André jusqu'en
1689, date à laquelle elle devint l'église-mère. Le clocher, haut de 35
mètres environ, a été élevé à la fin du XVème ou au début du XVIème
siècle. Il est de briques cuites, comme les murs de la nef et comme les
murs des remparts de la ville. Il est flanqué d'une tourelle d'angle
percée de lucarnes. Cette tourelle abrite un escalier de pierre en
colimaçon de 133 marches. Au XVIIIème siècle, des modifications ont
été apportées à la partie supérieure du clocher, et la façade de style
néogothique a été édifiée à la fin du XIXème siècle. Toutes ces
modifications donnent un ensemble assez composite. L’église se
compose d’une nef unique à trois travées, voûtée d’arêtes. Les stalles
sont d’époque Louis XV ; quant à la chaire de style néogothique, elle
est du XIXème siècle. Dans le chœur, les retombées des arêtes se font
sur des culots ornés des armoiries des anciennes familles nobles
locales.
Église de Dommartin
Vraisemblablement placée sous le vocable de Saint-Martin,
l’église passa, peut-être au XIXème siècle, sous celui de SaintBlaise. Jusqu'à la fin du XIIIème siècle, elle dépendit des religieux
de Saint-Pierre-de-Mâcon. Elle passa ensuite au prieuré de
Nantua et fut réunie en 1516 au chapitre de Bourg. L’église de
Dommartin est d’architecture romane ; il ne reste, datant des
XIème et XIIème siècles, que son plan en croix latine à nef
unique, ainsi que le principe de la construction du clocher sur la travée du chœur. Mais, au
XIXème siècle, l’église a été désorientée, contrairement au temps de sa construction,
l’entrée est maintenant à la place de l’ancien chœur, le nouveau étant tourné vers l’Est.
C’est la base du clocher qui tient lieu de porche (voûté d’une coupole sur trompes). A
l’Ouest, où était l’entrée primitive, a été édifié un chevet polygonal où se trouve le chœur
actuel. Derrière l’autel, on remarquera un baptistère octogonal en pierre et, à droite de
l’entrée, sous le porche, un bénitier en granit rouge sur pied ovale datant du XIXème siècle.
Au-dessus du portail de l’entrée, une niche protège une statue en pierre de la Vierge à
l’Enfant, datant de la fin du XVème siècle. Le clocher abrite deux cloches, dont la plus grosse
date de 1833.

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