à découvrirà Asnières-sur-Nouère : Trouvez

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L’église Saint-Martin
Carte postale ancienne de l’église
Saint Martin, évêque né à Sabaria,
en Pannonie en 336 (actuelle Hongrie ) fils
d’un tribun (officier) d’une légion romaine
Martin, tout au long de sa fonction, s’attaqua à de rudes besognes,
notamment à la destruction des temples et des arbres consacrés
aux faux dieux et auprès desquels les populations paysannes
s’obstinaient à se réunir. Des incrédules l’obligent un jour à se
placer prés d’un sapin qu’il avait ordonné d’abattre. Infailliblement,
l’arbre devait en tombant l’écraser. Prodige, le sapin qui penchait
déjà dangereusement dans la direction de l’évêque se redressa et
s’effondra de l’autre coté. Stupeur des païens et joie des fidèles
qui avaient assisté à la scène. C’est ainsi que le Pays tout entier
s’empressa de se convertir.
L’église placée sous la protection de Saint Martin,
est située au cœur du bourg d’Asnières qui s’est
développé autour d’elle.
Le plan du monument est caractéristique de celui
des petites églises romanes de l’Angoumois : une nef
de trois travées, un faux-carré (transept sans bras
latéraux) et un chevet en hémicycle. Une chapelle
funéraire a été ajoutée ultérieurement.
Contrairement à la majorité des églises romanes
charentaises, le clocher est situé au-dessus de la
première travée de la nef, et non pas sur le fauxcarré. Cependant, il est possible qu’un clocher ait
existé à cet emplacement comme pourrait le laisser
penser le chaînage d’angle visible sur le mur Nord et
la présence de deux contreforts massifs.
L’édifice qui a perdu son couvrement de pierre
d’origine est aujourd’hui couvert de voûtes en brique.
La chapelle latérale est quant à elle voûtée d’une
croisée d’ogives. Elle présente les armoiries sculptées
de la famille de Nouère laissant ainsi penser qu’ils en
sont les fondateurs. Leur logis seigneurial est situé à
environ deux kilomètres du bourg.
L’église est quasiment dénuée de décor sculpté ce qui
rend sa datation difficile. La sculpture se concentre
sur l’extérieur du chevet qui abrite la partie la plus
sacrée de l’église : le sanctuaire.
Dans la nef se trouvent des fonts baptismaux romans
sculptés de motifs géométriques : chevrons, cordes,
etc. Cette cuve en pierre monolithe rappelle que
jusqu’aux XIIe-XIIIe siècles, le baptême se faisait par
immersion du catéchumène dans l’eau bénite.
Progressivement, le baptême par aspersion s’est
imposé, entraînant une évolution de la forme des
fonts baptismaux vers celle que nous leur connaissons
aujourd’hui : un bassin monté sur un pied.
On peut remarquer sur la façade
de l’église d’Asnières, un bloc
de pierre qui peut attirer notre
attention. En effet, on peut y
deviner certains mots : “ Ci-gît”,
“ De Paris ”.
Trouvez-moi !
Je me situe sur une
des façades de l’église...
IXe siècle
XIe siècle
XIIe siècle
XIVe siècle
XVe siècle
XVIe siècle
XVIIe siècle
XVIIIe siècle
XIXe siècle
XXe siècle
879 : première mention d’Asnières
XIe siècle : première mention de l’église qui appartient
au Moyen-Âge aux chanoines de la cathédrale d’Angoulême
XIIe siècle : construction de l’église actuelle et création de la cuve baptismale
1337-1453 : guerre de Cent Ans
1568 : l’église est endommagée au cours des guerres de Religion
Fin XVIe - XVIIe siècle : reprise de la façade et construction
de la chapelle seigneuriale
1789 : Révolution
1862 : un texte évoque les voûtes de la nef et la coupole
(qui se situait sur le faux-carré ?) détruites
1891-1893 : restauration de l’édifice (construction des voûtes en brique dans la nef)
1933 : classement de la cuve baptismale au titre des Monuments Historiques
1994 : restauration de l’église
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Avec le soutien financier de la Région Poitou-Charentes

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