Conférence A la découverte des tentures de l`Apocalypse d`Angers: l

Conférence
A la découverte
des tentures de l’Apocalypse d’Angers:
l’œuvre et son message
Dimanche 21 mai à 17h
Baden
maison de paroisse
Oelrainstrasse 21
par Esther Grossmann et Michel Cornuz
Lors du voyage de l’EFA en septembre à La Rochelle, les participants
feront halte à Angers pour y admirer les célèbres tentures de
l’Apocalypse.
Il nous a semblé intéressant de faire découvrir à tous cette œuvre extraordinaire. Cette conférence sera largement illustrée, Mme E. Grossmann présentera la technique de la tapisserie et Michel Cornuz nous parlera du sens de ce livre étrange qu’est l’Apocalypse.
Bienvenue à tous les paroissiens, aussi à ceux qui ne participent pas au
voyage de septembre !
La conférence sera suivie d’un apéritif
Tentures de l'Apocalypse
Hannequin de Bruges, 1382, Angers
Les tapisseries de l'Apocalypse d'Angers sont une œuvre majeure du
Moyen Age. Elles furent commandées par le duc Louis Ier d'Anjou, frère
du roi de France Charles V, à Jean Bondol, appelé aussi Hannequin de
Bruges, peintre du roi. L'œuvre a été commandée entre 1373 et 1377,
année à partir de laquelle les comptes de Louis Ier mentionnent les paiements pour l'exécution de la tenture qui a dû être achevée vers 1382. Réalisée en laine dans la technique de la tapisserie de lisse, la tenture mesure actuellement 103 mètres de long sur 4,5 mètres de haut en
moyenne. Ces dimensions qui paraissent exceptionnelles correspondent
cependant à une œuvre amputée qui, à l'origine, était composée de six
pièces de 23,5 mètres de long chacune sur 6 mètres de haut soit une longueur totale d'exposition de plus de 140 mètres. Chacune des six pièces
comportait 14 tableaux répartis sur deux niveaux dans un grand bâti à
compartiments imitant des encadrements en bois mouluré, et situé entre
un ciel peuplé d'anges musiciens et une terre fleurie. En tête de chaque
pièce un grand personnage sous un baldaquin invite à la lecture et à la
contemplation des scènes.
d'une extrême finesse (8 fils/cm alors que la moyenne se situait vers
5fils/cm).
Les tentures illustrent l’Apocalypse de Jean, dernier livre de la Bible, écrit
à la fin du er siècle après JC, mais en même temps contiennent des informations sur la vie politique et sociale de la fin du XIVème siècle.
A la découverte de l’Apocalypse
Cycle de prédications en mai
Les tentures ont été dispersées lors de la Révolution française et furent
récupérées en partie au milieu du XIXème siècle. Il subsiste 67 tableaux et
quelques fragments sur les 84 d'origine et trois lecteurs sur six.
La Galerie de l'Apocalypse se trouve à l'intérieur de la magnifique forte-
Pour compléter cette conférence, Michel Cornuz vous propose un cycle
de trois prédications sur l’Apocalypse lors des cultes du mois de mai:
- Dimanche 7 mai, Baden 10h, Aarau 18.30h
Le Christ au glaive : Apocalypse 1, 12-20 : « Je suis le Premier et le
Dernier, et le Vivant ; je fus mort et voici, je suis vivant pour les siècles
des siècles ».
resse médiévale flanquée de 17 tours. Cette galerie a été construite en
1952 sur l'emplacement des anciennes cuisines et d'autres bâtiments disparus de la Cour Seigneuriale, elle a été réaménagée en 1996.
C'est la plus complète et la plus remarquable illustration de l'Apocalypse
que nous ait léguée l'art français du Moyen Âge. L'artiste a fait preuve
d'une très grande originalité dans la conception de l'ensemble, dans la
composition des tableaux, dans l'équilibre des personnages. Son art
consommé se manifeste par la simplicité et la souplesse du dessin, par la
recherche du contraste des formes et des couleurs. Il s'agit d'un tissage
sur métier de haute lisse (fil de métal disposé verticalement sur un métier)
- Dimanche 14 mai, Baden 10h, Zofingue 17h, Lenzbourg 20h, jeudi
18 mai, Rheinfelden 20h et dimanche 21 mai, Aarau, 10.15h.
L’Eglise comme multitude des élus : Apocalypse 7, 9-17 : «L’agneau
qui se tient au milieu du trône sera leur berger, il les conduira vers des
sources d’eau vive »
- Dimanche 28 mai, Baden 10h, Zofingue 17h.
La chute de Babylone: Apocalypse 18: « Malheur ! »