n°11 - Extranet

Journal (humoristique) à l’attention des Centralien(ne)s de Lyon
LA MARQUISE
Ode aux nouvelles imprimantes de
SDeC
DOSSIER
PHOTO
Le Progrès
avec un grand
P (et un grand
H aussi ?)
Retour sur la
semaine précédente
11
n°
M
I
éfie toi lecteur, ce PH est sur le thème ô combien épineux du progrès. Tu y
apprendras tout ce que tu veux savoir et plus encore. En effet, le progrès,
c’est vraiment bien, c’est grâce à ça qu’on ne rédige pas ce PH à la main…
l n’y avait que Titan pour réussir à parler du progrès au SDeC et de ses nouvelles
imprimantes avec autant de force. J’ai versé une larme en te lisant, je pense que
la Marquise sera fière d’imprimer ton poème.
E
t il ne faut pas oublier que, malgré ses détracteurs, n’est ce pas Stasch, le progrès a du bon. Enfin, à moins que tout parte en vrille, on ne sait jamais. Heureusement, Ladié est là pour te présenter tous les dangers qui te guettent...
U
rticaire, rougeurs et cellulite. Voila ce qui arrivera à tous ceux qui ne liront pas
le PH en entier. Et surtout si vous êtes capricorne, il ne vous reste plus qu’à le
lire 2 fois. Et admirer 2 fois les photos de Morhâhh qui a oublié de signer.
X
iphophore est désormais la nouvelle mascotte de la PHalopette. En effet, ce
cher poeciliidae possède 2 fois PH dans son nom. Qui dit mieux ? En plus, il ne
vit qu’avec un PH entre 7 et 8,2. Presque 42, la classe ultime quoi !
2
Ne pas jeter ce canard sur le trottoir
Édito
Anniversaires:
USELESS
Mardi :
Thomas Bittar [Lingot] (14)
Infos capitales sur le
progrès
Jaime Mayor-De-Juan (13)
Lilian Etienne-Parada (13)
Heloise Lasfargues (2015)
Thomas Valverde (13)
Emeline Pertusa [Zaza] (2015)
Alexis Habert [Fitch] (2013)

Des chercheurs ont récemment montré que les chiens
préfèrent uriner parallèlement à l’axe du champs magnétique terrestre.

Une sorte de préservatif avec des poils, à fixer sur le
doigt peut permettre de se laver les dents sans brosse !

De brillants ingénieurs ont trouvé un moyen de promener
son poisson rouge en laisse. Il parait que ça marche aussi
si le poisson est couleur arc en ciel.

Une combinaison pour bébé comportant des petits plumeaux peut permettre à celui-ci de laver le sol en rampant… Ou si les parents jouent au curling avec.
Mercredi :
Cyril Gateau (13)
Antoine Rosin (14)
Benoit
De-La-Borie-De-La-Batut
[Chanel] (14)
Sebastien Pereira (14)
Rachel Poole (2015)
Olivier
(2015)
Aubry-bloch
[Mouchwar]
Jeudi :
Liyuan Su (14)
Feng Hua (14)
Bob Robin (13)
Louis Silve (2015)
La criée
Bertrand Pagnod (2012)
Aurelie Levillain (2013)
Je mets quoi dans mon Q ? - Prof de PCM
Xi Zhang (2014)
Vendredi :
Anne-marie Plancke [Kyna] (14)
Massimiliano Lupia (14)
J’ai toujours des Tictac dans mon sac au cas où j’aurais envie de
sucer quelque chose - Maman d’un Redac’ chef
Nassim Oualli (13)
Gaetan Grenot [Molette] (2014)
Pablo Lopez (2014)
Tout le monde a envie d’utiliser la grand-mère de Morhâhh S*cu
Samedi :
Benoit Colange [Jeff] (13)
Et même si j'ai un gros cul, peu importe ce que tu mets dedans,
ça rentrera pas ! - Tit*n
Pierre Lamotte [Diago] (14)
Charles Contat (13)
Charles Barnouin (2015)
A défaut de savoir pomper, au moins il sait lécher –B*rtrand
Vilequ*n à Br*f*e
Clement Dugat (2012)
Florent Bernard (2014)
Pauline Durand [Pooky] (2012)
Le bout est un peu dur mais le reste c'est mou. - Shua*a
Dimanche :
Gwenael Peltier (2015)
Thomas Billet [Schills] (13)
Ca ne veut pas rentrer? Bah on tape, on force pour que ça
rentre! - D*mien C*nst*nt
Pierre Darme (2014)
Lundi :
Clement Castellan (13)
Les enfants, regardez, je sais pas si vous en avez déjà vu une
Martin Boccon [Vitooz] (2013)
Romain
(2013)
Billard-madrieres
[Houk]
comme ça, mais elle est grosse - prof de golf
Envoyé nous vos criés à : [email protected]
3
Ne pas jeter ce canard sur le trottoir
4
Cinéma
The Voices
Aujourd’hui en exclusivité dans votre journal préféré, une critique de film (ou presque). Attention cette
critique revient de loin : un complot mêlant des lobbies hollywoodiens ainsi qu’un célèbre cinéma situé non loin de la place Bellecour et surmonté d’un
coq doré a failli réussir à faire avorter cet article.
Quoi de mieux qu’un bon week-end prolongé pour aller se plonger dans une
salle de cinéma et profiter d’un bon
film ? Voilà plus d’un an et demi que je
n’avais pas mis les pieds dans une salle
obscure, et c’était donc pleine d’entrain
que j’avais décidé d’aller voir The
Voices, le dernier film de Marjane Satrapi. Je me pointe donc devant le cinéma
présenté dans le chapeau sans avoir
vérifiée la programmation. Terrible erreur : en innocente campagnarde que je
suis, je m’étais dit que vu la taille du
cinéma et la date de sortie du film (4
semaines auparavant) il serait encore
projeté. La suite me prouva que non,
plus de The Voices à l’affiche. Je pousse
jusqu’à Cordeliers sans résultat.
Alors quoi, parce que ce n’est pas un
film au budget mirobolant on ne le
laisse pas en salle ne serait-ce qu’un
mois ? Je pourrais être mauvaise langue
et dire que pour rester à l’affiche il faut
avoir des super-héros, mais même pas,
l’acteur principal du film n’étant autre
que Ryan Reynolds, l’interprète de
Green Lantern. Mais assez parlé de ce
vil complot pathéen venu contrarier mes
envies de salles obscures, parlons plutôt
du film.
Autant vous dire que pour me sortir
d’un an et demi de torpeur cinématographique, The Voices a plus d’un atout.
Tout d’abord un staff alléchant : commençons par la réalisatrice du film, Marjane Satrapi, possède un CV plutôt impressionnant. Auteure de BD, actrice et
réalisatrice, elle a obtenu le prix du
meilleur album au festival d’Angoulême
pour Persépolis et le prix du jury à
Cannes pour Poulet aux prunes. Sa collaboration au sein de ce film avec Gemma Arterton (mais si vous la connaissez,
c’est la copine de Dr Dave dans Good
Le cinéma de la discorde
5
Morning England) et, beaucoup plus
improbable, avec Ryan Reynolds, a attisé ma curiosité. Enfin le dernier atout
non négligeable de ce film est son synopsis original, un brin loufoque et décalé.
Dans la tranquille bourgade américaine
de Milton vit l’affable et souriant Jerry.
Jerry partage son quotidien entre son
travail d’ouvrier à l’usine du coin le jour,
et son nid douillet, où il retrouve le soir
son chien, Bosco, et son chat, Monsieur
Moustache. Seulement voilà, Jerry
tombe amoureux de Fiona, une jolie
jeune femme qui travaille dans son
usine. Rien de bien inquiétant me direzvous, sauf quand Jerry oublie de prendre ses médicaments… Il entend alors
les voix de Bosco et Monsieur Moustache le conseiller sur la gestion de ses
pulsions…
chien simplet et le chat diabolique promettent des scènes plutôt cocasses,
tout comme la discussion endiablée
entre les trois têtes féminines et le personnage principal aperçue dans la
bande annonce.
A défaut de pouvoir vous passer la bande annonce
Le film a obtenu plusieurs récompenses
au festival de Gérardmer. Les critiques
sont plutôt positives même si apparemment le film manque un peu de rythme.
Je ne pourrai malheureusement pas
vous en dire beaucoup plus, la lecture
du synopsis et le visionnage de la bande
annonce ne me permettant pas de critiquer plus avant ce film !
Et si vous aussi vous aimez les films qui
vous proposent de suivre la folie du narrateur en restant accroché au point du
vue du narrateur, je vous conseille vivement Inherent Vice de Paul Thomas Anderson.
Sympathique Monsieur Moustache
Le trailer semble annoncer un film à
l’univers coloré et à la mise en scène
soignée, digne d’un Wes Anderson, tout
en brossant un tableau acerbe de la vie
dans les petites villes américaines. Le
6
Ne pas jeter ce canard sur le trottoir
Cinéma
Pause culinaire
Ces fanfarons… Il peuvent passer un week-end entier à
jouer sans dormir, jouer jusqu’à six heures du mat, réviser deux heures et être présents à 8 heures en microtest… Impressionnant ! La question est : comment peuvent-ils avoir autant d’énergie ? Le PH mène l’enquête !
Entendons-nous sur un point, le seul
apport d’énergie valable, c’est la nourriture ! La question devient donc : que
mangent les fanfarons ? Tous ceux qui
ont suivi leur semaine d’intégration le
savent, les fanfarons se nourrissent de
****
rayon pâtes. J’essaye de me rapprocher
pour contempler l’intérieur de son caddie… Mais il se retourne. Affolé, je cours
me cacher au rayon dentelle, le seul où
je me sente à l’aise, en sécurité…
Malheureusement, il pénètre lui aussi
dans ce rayon. Mon tee-shirt blanc ne
me permet pas me fondre dans les sous
vêtements. Maudite culotte à pois
rouges avec des froufrous ! Il s’approche de moi, avec une démarche
digne d’un terminator. Peu importe, je
suis prêt à mourir pour la cause du journalisme.
Il me déclare avec emphase : « T‘as
jamais vu un fanfaron qui fait les
courses ? Tu sais, on ne peut pas manger que notre **** »
Je prends mon courage à deux mains,
parce que je sens qu’il veut s’échapper,
et je lui dis : « Justement, les centraliens ont le droit de savoir, qu’est ce
que vous mangez ? »
Régime alimentaire de fanfaron
Voici sa réponse :
(Par respect pour ceux qui mangent en
lisant leur PH, je ne développerai pas
dans cette direction…).
Toujours est il qu’un tel régime n’est
pas suffisant. Il ne peut expliquer l’inépuisable réserve d’énergie dont disposent les joyeux lurons du X5.
J’ai donc décidé, discret comme un ninja, de suivre l’un d’entre eux à leur
point de ravitaillement : Carrefour !
Jusque là, rien d’original… Tel une tortue ninja, je me fonds, invisible, dans le
7
Merci à D*tention pour ce moment de poésie
culinaire
Soli et l’argent facile
Vous avez lu le titre, et vous vous êtes dit
« Enfin !!! Enfin, des ragots dans le PH !!! Depuis
le temps qu’on attendait ça !!! » Eh bien, désolé
de vous décevoir, Soli n’est à l’origine d’aucune
magouille financière (à ma connaissance, du moins, méfiance…)
Pourquoi faussement accuser les
pauvres Soliens, surtout quand on en
fait plus ou moins partie ? (oui, le soutien scolaire c’est Soli, aussi.)
Bon, je l’avoue, principalement pour
attirer l’attention des lecteurs. Et du
coup, puisque vous êtes là, je vais
quand même vous dire pourquoi Soli se
retrouve mêlée* à cette sombre histoire.
Tout a commencé avec la tombola
Téléthon. Parmi les nombreux lots que
j’ai reçus se trouvait un trésor d’une
valeur inestimable. Un CÂÂÂÂÂÂÂÂBLE
ETHERNET !!! De couleur bleue (mais
ça, on s’en fout…)
Un des (rares) trésors de Soli et du progrès. En
version jaune (même si ça, on s’en fout)
Venons-en donc aux faits. L’année
prochaine, les résidences seront envahies par plein de petits 0A qui ne seront
pas forcément très au courant du fonctionnement du réseau sur ce noble campus.
De prime abord, je me suis dit que
c’était purement inutile. Surtout quand
on a déjà un. Et particulièrement quand
il est rouge (en fait, ça aussi, on s’en
fout.)
Clairement, leur seul moyen d’accéder
au
web
sera
d’utiliser…
UN CÂÂÂÂÂBLE ETHERNET !!! (Oui, y a
le réseau à ce moment-là, même sans
compte à ECLAIR. Confirmé par les 2A.)
Mais non ! En fait, c’est mille fois
mieux si on en a déjà un. Et si on en a
mille, alors là, je vous dis pas.
Leur fonction d’utilité pour le web
étant quasiment infinie du moment
qu’ils n’y ont pas accès et qu’ils doivent
passer plus d’un jour sur le campus, il
vous suffit de 1/ revenir sur Comparat
quelques jours avant la semaine d’inté,
2/ guetter l’arrivée de ces faibles
agneaux sans défense et 3/ LEUR
VENDRE VOS CABLES ETHERNET EN
TROP AU PRIX FORT !!!
*Soli
Nom propre, féminin.
Asso cool. Et toute asso cool est de
genre féminin**.
**La preuve : la PHalopette. On dit
quand même le PH, parce que faut
pas pousser, non plus. (Je ne veux
point passer pour un féministe, flûte !)
Et ainsi, vous deviendrez riche en un
rien de temps. Morale : achetez plein de
tickets lors des prochaines tombolas de
Soli !
8
Ne pas jeter ce canard sur le trottoir
Progrès
Progrès
« C’était mieux avant » ou l’antiprogrès
La semaine dernière, presque 400 2As auraient mystérieusement disparu du campus de l’Ecole Centrale. Prise
d’otage massive ou cache-cache ayant mal tourné, toutes
les pistes restent encore envisageables.
Les rires des vieux cons résonnant dans
les murs du foyer, les instants partagés
entre fillot et parrain, les conseils pour
s’en sortir dans la vie et apprendre à
capser, de tout cela il ne restera que le
souvenir. Et plus rien ne sera comme
avant.
pects idéaux... Mais ne vendons pas la
trompette du fanfaron avant de l’avoir
tué!
Car nos innocents nAs avaient en fait
quelques
ennemis.
Attaques
anticonstructives envers les assos, ponctuées de l’éternel « C’était mieux
avant », sont autant de freins à la créativité de 1As motivés! Exemples en vrac :
trashage de la Commuz’ avant même la
première,
exécution
en
place
« publique » du PH sur l’extranet par un
5A du nom de Fn*c (pour les curieux
c’est dans la rubrique forum, au PH, sous
titre Enculé, enculé, espèce de Sac à
Foutre).
Donc chers 2As, nAs ou même n!As, on
vous aime bien mais cette petite phrase
« C’était mieux avant » utilisée pour clôturer un rapport de démolition d’une
équipe entrante n’aidera pas à créer de
nouveaux projets! Alors lâchez-vous,
critiquez, proposez, mais des petits retours positifs de temps en temps seraient
vraiment appréciés :) .
Un gentil parrain qui apprenait la vie à son petit
fillot, qui est maintenant livré à lui-même.
J’en profite pour faire passer un message : tu es 2A rescapé et tu n’aimes pas
ton fillot parce que c’est une pougne, un
barbot ou un PHman (j’aurais bien trashé
une autre asso mais ça aurait pu être
mal interprété)? Adoptes-en un nouveau
en passant au 51 chemin des Mouilles,
de nombreux 0As abandonnés n’attendent que toi!
Résultat, une équipe de 1A frustrés est
vraisemblablement responsable du plus
grand enlèvement jamais organisé, et ce
chaque année. Mais heureusement les
2As comprennent la leçon et en reviennent assagis pour le WEI de leur 3A!
Mais à qui donc profite le crime ? Le PH a
enquêté pour toi lecteur 1A, rescapé de
cet étrange enlèvement.
Premier point, il semblerait que ces disparitions massives se répéteraient… De
mémoire de Centralien (et dieu sait que
le centralien a de la mémoire) elles auraient lieu tous les ans à la même période de l’année. Seuls sont épargnés les
membres du BDE, ce qui en fait des sus-
Un 3a assagi
pour son WEI
en bord de mer
9
LE PROGRÈS
Les robots tueurs
On parle beaucoup du danger posé par les drones, des aéronefs sans
pilote, mais leur essor laisse place à une perspective bien plus glaçante et à seulement quelques années devant nous : les systèmes létaux d’armes autonomes.
L’usage de robots, principalement pour le déminage a
été décuplé depuis l’intervention militaire en Afghanistan.
L’armée américaine envisage
d’ailleurs de rapidement recycler ses véhicules terrestres
en des robots autonomes.
Même si on est encore loin de
l’intelligence artificiel comme
on peut voir dans les films ou
Call of Duty, il est tout à fait
possible de programmer des
armes munit de capteurs pour
tirer sur « tout ce qui bouge »
dans un périmètre donné.
Cela est d’ailleurs tellement d’actualité que l’ONG Human Rights
Watch a publié un rapport sur ce sujet. Le rapport pointe l’absence de
responsabilité légale de telles armes.
Une arme autonome pourrait être capable de commettre des crimes de
guerre sans pour autant être poursuivie, et son superviseur ne pourrait
pas non plus être tenu totalement
responsable des actes commis par la
machine. De tels actes pourraient être
assimilés à des accidents ce qui banaliserait ainsi les vies humaines perdues.
Il est peu probable que ces armes
soient interdites: du fait de la quasi
immunité devant la loi des armées,
des poursuites ne pourraient être menées qu’après leur utilisation, libérant
ainsi
une
période
de
nonresponsabilité pénale pour ces armes.
Elle peuvent aussi poser
un problème dans le cas de
leur utilisation par des sociétés militaires privées ou
à des fins de sécurité privée.
Néanmoins, les avantages portés par ce système sont nombreux. On
peut tout d’abord vanter
leur rapidité de réaction,
bien supérieur à celui d’un
humain. Elles obéissent,
sont loyales et sans d’états
d’âmes. Après, comme dans Iron Man
2, on peut aussi les hacker... Elles
augmenteraient aussi la protection
des forces amies tout en ayant un côté dissuasif.
Poésie / Progrès
Ode à la Marquise
Marquise depuis la première heure ;
Grâce à sa légendaire fraîcheur,
Elle ne maltraite pas le papier
Lui redonnant toute sa fierté.
Avec un nouveau réceptacle
Il ne reste pas un obstacle
Pour ralentir son train d'enfer
À aucun autre similaire.
Cantonné jusqu'alors au noir et blanc
Il ne coûte pas plus dorénavant
D'arrêter là le temps
En magenta ou cyan.
Deus Ex
Je profite de ce magnifique thème dont le choix ne m’est
pas étranger pour vous parler d’une œuvre de la culture
dite populaire qui m’influence beaucoup: Deus Ex.
Je l’avoue, il n’y a pas que cette raison. La raison principale de cet article
est la sortie du trailer du nouveau
Deus Ex : Mankind Divided, qui disons
-le, troue le cul. Une autre raison qui
est plutôt un exemple illustratif de
mon propos, c’est une référence cachée mais explicite que j’ai pu trouver
sur le site d’une entreprise de services de l’information. Mais je ne vous
en parlerai pas.
Deus Ex, donc, du nom du premier
opus, est une franchise de jeux vidéos
se jouant à la première personne. Ce
sont des jeux de science-fiction qui
ont lieu dans un univers dit cyberpunk, c’est-à-dire dans lequel la cybernétique à fait d’incroyables progrès, ambiance boîte de nuit et antihéros. L’univers est justement la clé
de voûte du succès d’un tel jeu, travaillé à l’image d’une Terre du Milieu
chez Tolkien (ok j’exagère). Ce sont
des jeux à base d’infiltration où vous
devez enquêter sur un truc a priori
banal pour enfin découvrir l’AFFREUSE
vérité !! Entre temps, il y a aussi un
peu de baston.
Aparté : Pourquoi la vérité seraitelle affreuse et non pas merveilleuse ?
Pourquoi le gouvernement, gentil en
apparence, est-il méchant et pourquoi
pas l’inverse. Pourquoi « Soylent
Green is people ! » et pourquoi pas
plus de Batman criminels ? Tout cela
est un peu trop manichéen à mon
goût…
La franchise Deus Ex est donc
composée de 3, et bientôt 4, jeux (je
ne compte pas le jeu sur tablette ni
les livres), c’est-à-dire: Deus Ex,
Deus Invisbile War, Deus Ex Human
Revolution et bientôt Deus Ex Mankind Divided. Le premier opus, considéré par beaucoup comme le meilleur
jeu vidéo de tous les temps est sorti
de l’imagination d’un seul homme :
Warren Spector. Outre un gameplay
révolutionnaire pour l’époque (2000),
le succès du jeu vidéo tient beaucoup
à l’univers, au scénario, à la musique
ainsi qu’aux interrogations qu’il pose
dans la cervelle du player. En effet, le
joueur est souvent confronté à des
dilemmes, des interrogations philosophiques et ses choix déterminent le
cours des évènements futurs.
Pour revenir sur l’univers, le premier opus se passe en 2052: vous
incarnez JC Denton, l’un des premiers
humains nano-augmentés. Il possède
ainsi des millions de nanorobots dans
son corps qui lui confèrent des
12
Ne pas jeter ce canard sur le trottoir
LE PROGRÈS
LE PROGRÈS
capacités extraordinaires. Vous travaillez pour l’UNATCO, une agence
anti-terroriste des Nations Unies. En
effet, le désordre est à son paroxysme alors que le monde souffre
d’une énorme pandémie : la peste
grise, un nanovirus créé à partir de
manipulations génétiques. Il n’existe
qu’un seul vaccin : l’ambroisie, disponible en quantité limitée et réservée à
une élite et aux personnes jugées indispensables. Attention ! Le jeu au
graphique moyenâgeux peut en rebuter certains...
mais you « never asked for this ».
Le second opus se situe après les
événements du premier. Mais il est
moins bien.
Dans ce nouvel opus, vous incarnez encore Adam Jensen, en 2029,
soit 2 ans après « l’incident des augmentations ». Les humains augmentés sont désormais considérés comme
un danger pour la société et le
nombre d’actes terroristes augmente.
Après la chute du business de Sarif
Industries, vous serez maintenant
employés par la Task Force 29, un
groupe anti-terroriste mené par Interpol. Vous devrez alors faire face à
l’ARC, l’Augmented Rights Coalition,
un groupe jugé terroriste, ainsi qu’aux
Illumati, et probablement à Majestic
12. On notera le changement d’état
d’esprit du héros principal, passant
d’un : « I never asked for this » à
« Embrace what you’ve become ».
Le plus récent des jeux, sans
doute actuellement le plus connu, est
Deus Ex Human Revolution. L’histoire
se passe en 2027, vous incarnez
Adam Jensen, responsable de la sécurité dans la société de biotechnologies. Sarif Industries ainsi que
d’autres firmes ont développé la révolution des augmentations: il est
désormais possible d’utiliser des
« prothèses » pour décupler ses capacités. Le seul hic c’est que les augmentés doivent prendre une drogue,
la neuropozyne pour que le corps ne
rejette pas les augmentations. La tension monte entre pro et anti augmentations alors que Sarif Industries est
victime d’une attaque terroriste vous
laissant presque mort et tuant votre
copine (pas de bol). Du coup, vous
êtes sauvés par les augmentations,
13
Voilà, maintenant vous avez un
petit aperçu du jeu, tant mieux si
vous connaissiez déjà, sinon je vous
invite grandement a y jouer. Maintenant parlons du prochain épisode...
Le trailer de Deus Ex Mankind Divided est sorti il y a maintenant 3 semaines, mais vacances et taupins
obligent, je n’en parle que maintenant.
ATTENTION SPOILER.
Their darkness must end
1er Congrès C5 : décryptage
Eh oui ! L’appel du devoir étant plus fort que tout, je
remets ma casquette de PHman un peu plus tôt que
prévu pour vous faire un compte-rendu du premier
congrès du C5 qui a eu lieu à Centrale Paris juste
avant les dernières vacances et auquel j’ai assisté en
tant que vieux con du PH.
Le C5, l’association des Cinq Centrales (et de Supelec, huhu) a franchi
une nouvelle étape le week-end du 25
avril en organisant son premier congrès
qu’on espère être le premier d’une
longue lignée. Pour ceux qui n’y ont pas
été, voilà un petit résumé du week-end
pour comprendre qu’en fait Centrale
c’est une grande famille avec beaucoup
d’amour, et que c’est quand même
dommage qu’on voit pas plus souvent
tous les cousins.
Je vous passerai les détails sur notre
arrivée le vendredi soir (pas en limousine à cause d’un tout petit manque de
moyen (et puis avouons-le, Lyon-Paris,
en limousine, à cinquante, c’est pas le
top du confort)) pour me focaliser directement sur le vif du sujet. Au programme pendant deux jours : formations à l’associatif (ce qui n’est pas sans
rappeler notre fameux WEFAC, même si
beaucoup
de
formations
étaient
« inédites »), tables rondes, mais surtout, du temps avec les associations des
autres écoles. En effet, si beaucoup
d’acteurs ont décidé de participer à
cette grande aventure que fut ce Congrès, c’est avant tout pour découvrir
comment fonctionnent les autres écoles.
Et autant vous dire qu’on a été un peu
refroidis, Shuaïa et moi : on s’était dit
« ça va être sympa, on va voir si les
gens des autres écoles on leur jette
aussi des cailloux dessus ou non », et
puis en fait on sait pas. Eh oui, personne ne représentait les journaux des
autres écoles.
Movitch, l’homme qu’on ne présente plus,
un des fers de lance du congrès C5
Bon, déjà, pour rétablir un tant
soit peu la vérité, il faut bien préciser
que le PH n’a pas vraiment d’équivalent
dans les autres Centrales : en effet, si
chacune d’entre elles possède au moins
un magazine ou un journal, celui-ci sort
bien moins fréquemment que le PH et/
ou a une « ligne éditoriale » très différente. Ainsi, à Marseille et Paris, trouvet-on des journaux rattachés au BDA et
traitant essentiellement de culture. A
Paris, si l’implication dans le design de
la mise en page est infiniment supérieure à celle du PH, et si son format
rendrait jaloux n’importe quel PHman
(ce papier glacé, mes aïeux, je ne vous
dis que ça), force est de constater
queles deux sont incomparables, par le
contenu de leurs pages et surtout par
leur fréquence de parution, puisque le
magazine de Centrale Paris est bimensuel.
14
Ne pas jeter ce canard sur le trottoir
Asso
Asso
Mais passons donc sur ce menu contretemps, puisqu’avide de savoir à quoi
ressemble les séances inter-assos, j’ai
pu assister à l’une d’entre elles, celle du
BDA. Et je dois dire que ce genre de
réunion est vraiment enrichissant. Voir
les associations homologues à la sienne
permet non seulement de partager sur
des événements que chacune est amenée à organiser (ça a par exemple parlé
de WEBDA), mais également de construire des projets communs. Certes,
cela était possible avant, mais le congrès C5 rend tout cela beaucoup plus
facile. De quoi me rendre moi, pauvre
vieux con que je suis, encore plus triste
de n’avoir pu échanger avec aucun
autre journal.
Aucun ? Non ! Je vous gardais une
petite surprise, la voici : Centrale Marseille ne possède pas un, mais deux
journaux. Si le premier, que j’ai déjà
cité, est rattaché au BDA, le second, un
hebdomadaire, est rattaché au Bar (le
BarBu). Non, vous ne rêvez pas, au
Bar ! Le plus drôle, c’est que les
membres de ce journal font partie intégrante du Bar, et servent donc, à ce
titre, comme les autres. S’il ne consiste
qu’en quelques feuilles A4 agrafées
entre elles, c’est sans doute ce qui se
rapproche le plus de notre PH au niveau
du contenu. Ils sont même pires que
nous, puisque dans leurs pages traînent
des images de pénis, c’est pour dire !
Nous on n’oserait pas.
Allez, je sais quelle question vous
brûle les lèvres ! Vous vous demandez
évidemment : « comment ils sont les
autres ? » Je ne vous cache pas qu’ils
sont plutôt normaux. Et très sympas.
Un peu comme nous, quoi ! (mais en
moins bien, faut pas déconner) Le courant passe très bien avec eux, et les
moments
hors
de
tout
cadre
« officiel » (une soirée était organisée le
samedi soir) sont très très sympas. On
se rend compte qu’une vraie mentalité
Centralienne (avec un très grand C) est
tout à fait possible, et il ne tient qu’à
nous, mais surtout à vous, bande de
n1As, et aux générations qui viennent
15
Des membres de Soli avec des membres
de CeC (Centrale égalité des Chances)
de la créer. L’idéal serait que les assos
se retrouve dès leur élection pour se
connaître d’emblée, mais entre une
équipe Lyonnaise élue en janvier et une
équipe Lilloise élue fin avril, on voit tout
de suite où est le malaise.
Evidemment, ce Congrès n’est pas
exempt de reproches, et je comptais les
développer, mais à vrai dire, compte
tenu du fait que c’était une première, et
que toute première a son lot d’imperfections et de ratés, je m’en vais finir sur
un appel plus positif, qui va certes paraître Bisounours, mais qui est nécessaire : le projet C5, c’est prometteur,
c’est important ! C’est un des plus
grands défis Centraliens à venir, et ça a
le potentiel d’être grandiose, donc il faut
y participer, et pas seulement les gens
qui font de l’assoce, ça concerne tout le
monde ! Allez, du love !
Que la PHorce soit avec toi !
Ne pas jeter ce canard sur le trottoir
JEUX
Tape sur le plus de taupes possible en 3.27
secondes. Mon record est 8,6
Ceci est un logicolor. Dans un PH en noir et blanc, et
oui! J’ai du coup écrit les horizontales pour t’aider,
mais pour les verticales, tu te débrouilles ! Ou sinon,
tu regardes sur l’extranet, il y a les couleurs. En tout
cas, le résultat vaut le coup
Ceci n’est pas
un jeu pipo, il
s’agit d’un vrai
sudoku tout ce
qu’il y a de plus
sérieux.
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Jeu des 7 différences
Timeline
Vieux con
HH BarPa (18h32, foyer)
Parce que c’était mieux avant, je viens imposer la
mise en page Vieux Con dans cette petite PHalopette...
Certaines rumeurs auraient
annoncé des boissons
alcoolisées. Les organisateurs n’ont pas voulu s’exprimer sur le sujet.
Jusqu’à plus soif (14h, amphi 3)
Je vais quand même pas faire tout
le travail : allez vous renseigner sur
l’évènement Facebook du BDE !
Nan mais oh !
Orchestra is coming
Première répèt de l’orchestre à
12h30 en salle 101. On compte
sur eux pour nous vendre toujours
plus de rêve !
HH
organisée
par
CLOE (l’Albion, rue Ste
Catherine, 19h30)
1 euro la prévente, 4
euros la pinte, 20 euros
le mètre de shooters.
Entraînement découverte
féminin (12h30, stade)
rugby
Venez admirer de belles et jeunes
demoiselles en petite tenue en train
de se foutre sur la gueule !
Jour férié
Viendrez-vous en BE la
veille tout de même ? En
même temps, sans 2As, il
n’y aura plus d’ambiance…
Petits joueurs !
Parce que les minions
sponsorisent AUSSI la
PHriandise !
17
par Djeto
Infos de la semaine :

Réductions Société Générale :
Si tu as ouvert un compte cette année et que tu es actif, passe dans la semaine
pour donner ton nom au BDS : tu pourras ainsi être remboursé directement sur
ton compte société générale !!!
Pour info, tu as le droit à 40€ de réduction si tu as acheté du textile
au BDS (pull de promo, maillot personnalisé, sac, jogging...), une
remise si tu as une licence FFSU ou une licence FFCAM, et aussi si
tu as participé à une sortie piston ski.
Passe dans la semaine nous donner ton nom et tu recevras l'argent
directement sur ton compte.
ATTENTION : apr ès jeudi ça ser a tr op tar d pou r ven ir n ou s voir pour
nous donner ton nom !! Si tu ne peux pas passer au BDS, envoie un mail à Léa Auzon ([email protected]).
Résultat CCE :
Trophée mer (Osiris habitables) : ECL termine 21e/38
Trophée sable : ECL : Phases finales Volley
Trophée terre : ECL 42e /75
Pour encore plus de choppes :
[email protected]
06 31 92 89 74
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Ne pas jeter ce canard sur le trottoir
LA PAGE BDS
« le ballon, c’est comme une femme. Il aime les caresses. »
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Eric Cantona
D*uap
Bungalow
D*ago
ESCA1
S*kho
B*lou
P*kk*
+
Sp*r
+
Eco-cup
« les performances individuelles, ce n’est pas le plus important. On gagne et on perd en équipe. »
ESCA2
M*ney
M*rie
Z*la
t*gh
*ce
+
W*lly
W*ya
St-C*r
AutreS
écoleS
L*ty
EDHEC
Sc*opy
Zinedine Zidane
SMS
V
N
Les chopes de la semaines !
par
Boolby
Semaine Italie
mercredi, à 21h : La
(2013, 2h21)
grande bellazza
Vendredi : soirée fellini
20h30 : La dolce vità (1960, 2h40)
23h20 : la strada (1954, 1h48)
3 bonnes raisons de venir au club ciné Vendredi:
Pour voir deux films du plus grand réalisateur italien
Parce qu’à eux deux, ces films ont un Oscar, une Palme d’or et
un Lion d’argent de Venise. La classe.
Parce qu’on ne peut pas mourir sans avoir vu La Dolce Vità.
Samedi, à 21h : gomorra (2008, 2h15)
3 bonnes raisons de venir au club ciné Samedi :
Parce que vous allez rester à Centrale ce week-end, hein? Non,
sérieusement, je serai pas tout seul samedi?
Une plongée saisissante dans la mafia italienne. Instructif.
Pour le réalisateur, qui vit caché depuis la sortie de son film à
cause du contrat que la mafia a mis sur sa tête.
Lundi :
20h : Game of thrones (s5e5)
21h : divorce à l’italienne(1962, 1h44)
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Ne pas jeter ce canard sur le trottoir
Ciné-club