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COCKTAILTHÉÂTRE PRÉSENTE Coeur @ prendre de et par : Mise en scène : Edmonde FRANCHI Gabriel CINQUE Cœur à prendre L’HISTOIRE Une femme, la cinquantaine, seule, dans un café/dancing « le juke-box café ». Le juke box c'est un appareil assez rétro, redevenu à la mode, “vintage” comme on dit, qui nous transporte dans les années 60/75 au temps où les vieilles vedettes de maintenant étaient toutes jeunes, malhabiles et fraîches, un peu comme Marguerite. Le Juke box café, c'est son Q.G, comme elle dit. C'est là qu'elle donne rendez vous aux hommes dans l'espoir d'une relation amicale… et plus si affinités. La musique y est bonne et le vendredi, jour de son RTT, on peut même danser, si on l'invite bien sur…. Elle berce ses rêves, ses désillusions aussi, aux rythmes rétro qu'elle choisit sur le jude box. Une façon de faire ressurgir une jeunesse pas si dorée que ça. Son cœur, on le comprend au fil du spectacle, est à prendre depuis longtemps, depuis toujours. Le cœur à prendre d'ailleurs n'est pas forcément celui que l'on croit. C'est peut être celui de sa mère qui ne lui a jamais fait de place, tout occupé qu'il était par le chagrin d'avoir perdu un bébé, Rose, juste avant la naissance de Marguerite. Des hommes, elle en a rencontrés pas toujours à la hauteur , des hommes qui ne cherchent que l'aventure, qui ne regardent pas. Alors elle reste seule, heureusement il y a Pilou, son chat et Georgette, sa voisine de 75 ans qui l'a initiée aux rencontres Internet. Note de l'auteur Cœur à prendre, sur le mode humoristique et gai, est un travail sur la solitude, la difficulté de rencontre quelqu'un doublé de l'illusoire facilité des rencontres dites modernes par Internet. Il semble si facile avec internet de parler, de se rencontrer, mais se plaire, plaire, rencontrer quelqu'un, c'est à dire partager, c'est aussi difficile qu'au temps des lettres, quoiqu'en disent les marchands de haut débit et autres « pousse à consommer » et à illusions. Cœur à prendre est un spectacle sur la difficulté d'être seule, quand on est une femme et quand on a dépassé la cinquantaine. Constat d'une réalité partagée par des milliers de femmes, solitude particulièrement féminine car il est vrai que les hommes refont plus facilement leur vie avec des partenaires plus jeunes. Mais la société, même moderne, ne pardonne pas aux femmes de vieillir. Être vieille, c'est être sortie des rangs, de la possibilité de plaire et pourtant avec le même potentiel d'amour à donner, à partager. Cœur à prendre est un spectacle sur la difficulté d'aimer, d'être aimé, d'avoir une place dans le cœur de quelqu'un, de sa mère, d'un homme. C'est la course à l'amour, aux illusions aussi Cœur à prendre traite aussi des relations parfois difficiles mère/fille, des meurtrissures de l'enfance, du manque d'amour tissé dans le cœur et qui y reste à jamais. Le ton Le spectacle se veut gai, mais est empreint de sensibilité et d'émotion. La mise en scène et la direction d'acteur, assurées Gabriel Cinque, tendront à entretenir un ton résolument léger, pour éviter tout pathétisme. C'est ce ton qui mettra au contraire plus en relief l'aspect douloureux et pathétique de la vie de cette femme et de sa solitude. La musique s'accordera avec cette apparente légèreté : de Richard Cocciante à Marc Lavoine, en passant par les grands slows italiens, des chansons populaires dont les thèmes sentimentaux parlent pourtant avec des mots simples de rupture, de départ, de séparation et qui quand on les revoit et les entend nous laissent émus, pas seulement par le côté nostalgie qu'ils provoquent mais parce qu'ils ont une dimension humaine et proche. L'AUTEUR : Edmonde FRANCHI Elle écrit depuis 1995 pour le théâtre : Les Fruits de la passion, La Caresse du Crocodile, Femme d'intérieur, Cabaret Rose et carré blanc, La Clinique des mouettes, Cœur à prendre. Elle écrit aussi des œuvres radiophoniques : L'ombre d'Ambre, Pêchers Mortels, La leçon de marseillais – production Radio France Par ailleurs elle co-écrit avec le groupe Quartiers Nord trois opérettes rock : 2001 l'odyssée de l'Estaque, les Aventuriers du Chichi perdu et la Pastorale Mauresque Enfin elle tient durant plus de deux ans une chronique humoristique dans Marseille l'Hebdo : la semaine d'une enkikineuse. Elle est aussi comédienne, et travaille au théâtre sous la direction de Marcel Maréchal, R.Vinciguerra, A.Akian,Y. Fravéga ; au cinéma et à la télévision avec Claude Berri, Josiane Balasko, Claire Denis, JC Grumberg, Moshe Misrahi, Don Kent… LE DÉCOR A jardin, un Juke-box, copie des années 50, allumé.Au centre, un petit espace surélevé de 3/4, deux petites tables, chaises.A cour, un espace symbolisé par un lustre design, la piste de danse, éclairée ponctuelle par découpe d'étoiles. La simplicité de l'ensemble, l'épure sont des principes de départ pour ce travail, une espèce de travail sans filet, où il n'est pas question de reconstituer un réel si factice au théâtre mais d'être au plus proche du public. LA LUMIÈRE 3 zones d'éclairages, les espaces de jeu. Le spectacle pourrait être joué en plein feux, ambiance douce. La variation de lumière, les bascules se font toujours en douceur, pour ne pas perturber l'ambiance générale ressentie par le public, qui doit être celle d'un café un peu cosy. Les dates déjà prévues CRÉATION Espace culturel Busserine Bouc Bel air Théâtre St marguerite Trets Bordeaux 16 et 17janvier 09 le 13 ma du 1 au 4 avril 09 octobre 2009 octobre 2009 LA PRESSE « Un solo désopilant, entre tendresse et férocité…. Le meilleur est à venir, tel est l'adage du personnage mais qu’Edmonde Franchi le sache : le meilleur est déjà là. » Denis Bonneville La Marseillaise 18 janvier 09 « Edmonde Franchi offre une nouvelle bouffée d'humanité, drôle et attendrie…. L'écriture est subtile, la comédienne jongle habilement entre humour et émotion ». Patrick Merle La Provence 18 janvier 09 LE TEXTE : extrait Ah ? Garçon, je voudrais bien mon cocktail ,“coup de foudre”, merci. Mon dieu, c’est fou comme ce garçon ressemble à Patouf, mon chien, quand j’étais petite. Non je vous assure, des fois les chiens ressemblent à leurs maîtres et des fois c’est les gens qui… enfin bref, il lui ressemble. Il ressemblait à rien, Patouf, même pas à un bâtard, à rien. ! il avait pas de couleur, une fin de régé couleur, comme les cheveux de ma mère, couleur queue de vache. Patouf, il était moche, mais il avait une bonne tête de chien surtout des beaux yeux de chien, on dit que c’est le miroir de l’âme… oui, je sais chez les humains, mais pour Patouf c’était vrai. Ces yeux ils étaient assortis à sa truffe, noirs et humides, très humides, ses yeux, comme deux petits étangs, sombres, d’un noir profond, mouillés et lisses. J’aimais bien me regarder dans ces yeux, parce que je me voyais toute petite et à l’envers. Pendant que je me mirais, on dit ça, mirais, slurp un coup de langue, il en profitait - arrête de te faire lécher la figure, tant il vient de se lécher le trou du cul disait ma mère. Hahaha ! Ca nous faisait rigoler. Oui, c'est un chien qui rigolait. Content le chien. Il fourrait tout le temps sa truffe froide pleine d’herbe sur mes mollets, brrr, on aurait dit un petit glaçon - regarde ce qu’il encore fait ton chien. Il a ravagé le jardin.AH ! mais il pue en plus. Il puait pas, il sentait l’herbe coupée… et un peu le chien aussi, c’est vrai, quand il pleuvait. Mais c’était un chien, normal que ça sente le chien. Notre jeu préféré c'était le roulé-boulé dans la terre mouillée. Ce qu’il aimait le plus c’est quand je le serrais dans mes bras. Il est bien là, le chien hein ? Il était là, mais là, y avait pas un bout de sa truffe ou de sa queue qui était ailleurs, c’était un bloc de chien comme y a des blocs de foie de canard. Il savait faire ça, lui, être là. Et c’est difficile d’être là, avec Gérard, jamais j’y suis arrivée. Il me venait dessus comme ça, sans prévenir, et puis il se mettait à faire la machine à coudre, tacatacata. J’essayais de me concentrer, mais fallait pas que je le regarde, parce que ses yeux de merlan frits pas frais… – pas rire excuse, nerveux. C’était long, long et il était lourd, lourd ! Quand le vétérinaire m’a arraché Patouf des bras, pour le piquer, il a juste tourné sa bonne tête de chien vers moi.Y en a qui disent que les bêtes comprennent qu’elles vont mourir. Pourquoi les gens disent ça, à quoi ça sert de dire ça, ça fait encore plus mal de croire ça. Je préfère pas croire ça. - tu sais ma petite fille, il souffre beaucoup, si tu l’aimes il faut le piquer Les bêtes, c'est pas comme nous, on les laisse pas souffrir. Ma mère comme c'était une personne on a été obligé de la regarder souffrir jusqu'au bout. Même moi ça m'a fait de la peine, c'est pas humain de laisser souffrir quelqu'un comme ça. Quand l'aiguille s'est enfoncée sous ses poils, Patouf a poussé un tout petit gémissement et puis il a fait comme ça, pouf ! un petit sursaut comme dans les dessins animés, puis un souffle, le dernier souffle ça s’appelle, parce qu’il a vraiment souffler et puis plus rien. Il était mort. Comme ma mère. Il n’y avait plus rien à faire. Je l’ai pris au bras, il était tiède mais lourd, plus lourd qu’avant, un poids mort, c’est lourd un point mort. C’est difficile à comprendre la mort, parce que Patouf il était presque pareil que quand il était vivant, tout là, tout abandonné, c’était le même chien, mon chien, et pourtant, il ne bougeait plus du tout, il n’ouvrait plus ses yeux, il ne les a jamais plus ouverts. La mort, c’est après qu’on la comprend, pas sur le moment. Après, quand on ne peut plus serrer dans ses bras, plus de roulé boulé dans la terre humide, plus de truffe froide sur les mollets…. C’est bête de pleurer pour un chien, mais je pouvais pas m’en empêcher : - arrête de pleurer, marguerite, on t’en prendra un autre pour le remplacer. Je me demande ce qu’il fait,on s’était bien dit à la demi. Peut être qu’il a pas bien compris ? Ca doit faire au moins 10 mn de retard. Je sens venir le coup d’épée dans l’eau. Non.“Thinking positive”. On y croit. Il va venir. HISTORIQUE DE LA COMPAGNIE 1) LES CRÉATIONS Crée en 1985, la compagnie COCKTAILTHÉÂTRE (dont l’objectif est la création, l’interprétation et la diffusion théâtrale et artistique) s’est donné comme axe de travail, depuis son origine la place et la parole de la femme comme en témoignent les différentes créations Les Fruits de la passion (solo) d’Edmonde FRANCHI - Théâtre Bompard 1996 et plus de 200 dates dans toute la France (Nevers, Bordeaux, Montpellier, Strasbourg… Nbre de représentations en région : Port de Bouc, Simiane, Lancon, St Maries de la Mer, Senas…). Histoire simple d’une femme sans histoires à la Belle de Mai La caresse du crocodile (solo) d’Edmonde FRANCHI - Théâtre Bompard 1998 et plus de 150 dates dans toute la France (Aude, Cévennes, St-Etienne, Strasbourg…). Histoire d’une femme qui découvre l’amour au travers de la rencontre d’un étranger africain. La clinique des mouettes (9 comédiens) d’Edmonde FRANCHI – mise en scèneYves FRAVEGA en coproduction avec l’Art de Vivre et le Théâtre du Sémaphore : création à Port de Bouc, Simiane, Bouc Bel Air, Espace Busserine,Théâtre du Lacydon Marseille. Étude sur le ton humoristique des rapports hommes/femmes au travers d’un milieu de travail : le milieu médical. Femme d’intérieur (solo) d’Edmonde FRANCHI - conseil artistique Catherine MARNAS , conseil musical Alain AUBIN. Création Espace Busserine, Théâtre des Carmes, OMC Simiane, Bouc Bel air, Pertuis, Sénas…. Travail sur les violences familiales ordinaires et sur le droit de l’enfant. Cabaret rose et carré blanc (4comédiens/chanteurs) d’Edmonde FRANCHI - mise en scène de l’auteur. Crée à la Busserine en mars 06. Reprise Berre, Pertuis, Tholonet, Simiane, Cujes, Allauch,Auriol,Tholonet… Travail sur le ton humoristique des rapports amoureux intimes femmes/hommes. 2) LA FORMATION La compagnie exerce aussi des actions de formation, en direction : > des entreprises : La Poste > de public adulte (Compagnie Sucrée/salée, Istres) > de jeunes en difficulté (Chambre de Commerce) > de formation professionnelle (atelier dans des écoles de formation de travailleurs sociaux) 3) LES OBJECTIFS A travers les œuvres d’Edmonde FRANCHI, la compagnie a travaillé autour du statut, du rôle de la femme, mais aussi de sa difficulté d’être. Le COCKTAIL s’était fixé comme mission de donner une place important à la parole des femmes, en tant qu’auteur (ce n’est pas si fréquent qu’une femme soit auteur de théâtre) et en tant qu’actrice (pas seulement au sens de comédienne mais aussi d’actrice de sa vie). 4) LES CO PRODUCTIONS A l’occasion de la création de La clinique des Mouettes, la compagnie COCKTAIL THÉÂTRE a, à la fois élargi son champ de création en passant d’une création à un personnage à un spectacle avec 9 comédiens, fait l’expérience d’une co-production avec une autre compagnie L’ART de VIVRE. Cette expérience s’est avérée très enrichissante, car elle a réuni deux compagnies très différentes tant dans ses choix artistiques que dans sa démarche (L’ART deVIVRE est une grosse structure avec un lieu important, subventionnée. Le Cocktail est une petite structure, sans lieu, non subventionnée jusqu’à la création de la Clinique des Mouettes). Mais le projet commun de création a soudé les deux compagnies, chacune apportant son savoirfaire, ses outils, sa méthode. 5) LE TRAVAIL DE PROXIMITÉ De par le thème des spectacles (la femme, ses difficultés, son rôle.) la compagnie a réalisé un travail de proximité et de collaboration avec : Les associations de femmes luttant pour le droit des femmes (Forum Femmes Méditerranée, SOS FEMMES…) Les Fédérations des Œuvres Laïques (Nièvre,Aude, Cévennes, Hérault) qui effectuent un travail remarquable de sensibilisation du public, dans des régions où le théâtre est peu diffusé Ce travail de proximité s’est accentué lors de la dernière création, à l’espace Busserine. Un travail avec les associations de femmes du quartier 13 et 14 éme a été effectué. Non seulement les répétitions ont été le lieu d’échanges, de rencontres, mais un début de collaboration avec ces groupes de femmes pour essayer de faire émaner leur parole au travers d’une écriture par exemple. 6) LE RAYONNEMENT Grâce aux deux spectacles solos, par leur production en Avignon OFF, le champ d’action de la compagnie est national. C’est ainsi que les créations ont été jouées à Nevers, Bordeaux, Strasbourg, Lyon, dans tout le département de l’Aude, des Cévennes… Les créations ont tissé et fidélisé un réseau de lieux, faisant confiance au travail du COCKTAIL THÉÂTRE et lui ouvrant leur programmation D’autres relations se sont noués à la suite de Femme d’intérieur qui a pu ainsi être diffusé à NEVERS, à BORDEAUX et la ROCHE SUR YON. Notre dernière création : CARMENSEITAS sur la mémoire des femmes ouvrières à la manufacture des tabacs, sera jouée auThéâtreTourksy du 6 au 8 novembre 2008, puis en tournée sur la région et en Algérie. Ce spectacle qui retrace la vie des femmes à la manufacture des tabacs de 1890 à 1990, comporte 4 comédiennes et un chœur chanté de 30 personnes qui changent dans chaque commune puisque ceux sont les habitants des communes qui participent à la représentation après avoir reçus une sensibilisation au théâtre et au chant choral durant toute l'année. CONDITIONS TECHNIQUES Plateau : 3m sur 2m. Hauteur 22cm. Sol noir Moquette rouge sur 5mX4m autour du plateau Lumière : bloc de puissance, 8 projo de 600w, 4 contre, 2 douches. Alimentation sur scène, jeu d'orgue 24 circuits photos maxminniti.com | Son : lecteur Cd ou mini disc , ampli 100w, baffle de diffusion en salle Le dispositif peut être adapté pour des petites salles et des salles plus grandes. Dans tous les cas, on privilégiera un dispositif qui instaure une proximité avec le public, une ambiance de confort, de simplicité Contacts :