Identités - Passeurs d`images
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Identités - Passeurs d`images
KYRNÉA International et la M3M présentent Identités ? Films d’ateliers réalisés dans le cadre de «Passeurs d’images» SOMMAIRE ÉDITORIAL.........................................................3 LES FILMS D’ATELIERS.....................................5 PASSEURS D’IMAGES......................................18 FILMS D’ATELIERS ET DVD.............................22 CRÉDITS, CONTACTS.......................................23 2 IDENTITÉS ? Les films d’ateliers réalisés dans le cadre de « Passeurs d’images » sont multiples et tous très différents. Ils sont le résultat d’un processus d’éducation à l’image. Construits localement et bien souvent dans des conditions minimales, il est nécessaire de les regarder avec un œil bienveillant et de prendre en compte le processus de construction pour mieux percevoir les tenants et les aboutissants de ces expériences. Les règles que « Passeurs d’images » défend pour ce type d’atelier sont simples : libre expression des participants et contribution de tous à toutes les étapes de la construction (de l’écriture au montage). Aucun thème, genre ou style cinématographique n’est imposé. Toutes ces raisons font que la sélection des films pour les DVD que nous éditons tous les ans est complexe. Néanmoins, chaque année, un thème ou un genre ressortent des presque 400 films réalisés. En 2009, ont été proposés aux Rencontres nationales Passeurs d’images (qui se déroulent tous les ans en décembre) plusieurs films autour de la notion d’« identité ». Nous avons choisi ce sujet pour ce sixième DVD de la collection « Passeurs d’images ». Hasard de l’histoire ou préoccupation importante, les participants ont traité ce thème avec clairvoyance, respect, intelligence, âpreté et sérieux. Qu’ils parlent de leur quartier, d’eux-mêmes ou du cinéma, la notion « d’identité » se décline sous toutes les formes cinématographiques. Elle est plurielle et interroge. En se penchant sur le passé d’un quartier, on en comprend l’évolution et le présent. Les éléments qui ont contribué à la construction d’un quartier font partie de son histoire, de son âme et en constituent son identité. Ce sont également les habitants et leur diversité qui font l’identité d’un quartier. 3 IDENTITÉS ? Comme bien d’autres Arts, le medium cinématographique est propice à la réalisation d’œuvres personnelles au sein desquelles les questions métaphysiques prennent tous leurs sens. Ces journaux intimes filmés sont particulièrement émouvants. Bien plus que de représenter les émois d’un individu, ils font appel à notre identité d’être humain et à des notions d’universalité et d’empathie. Durant les ateliers de création « Passeurs d’images », les jeunes participants apprennent les différentes étapes et techniques inhérentes à la réalisation d’un film. Dans le cadre de certains ateliers, ils travaillent à partir de techniques spécifiques, comme le grattage de pellicule, la peinture sur pellicule, les effets spéciaux, le montage, etc. Les œuvres issues de ces ateliers peuvent être qualifiées de cinéma expérimental. Ils permettent de questionner l’essence même du cinéma, et donc son « identité ». Après « l’immigration », « la ville », « les différences », et la compilation de différents genres (films d’animation, portraits), ce DVD autour des identités ouvre de nouvelles questions, et entre autres, une qui semble primordiale : Peut-on se projeter dans l’avenir sans connaître les éléments constitutifs de son (ses) identité (s) ? Regardons ces films avec sérénité et simplicité. En ces temps où la notion d’identité est quelque peu galvaudée, ils nous apportent quelques éléments de réponse et un véritable bol d’air frais. François CAMPANA 4 Les films d’ateliers Bandes annonces Passeurs d’images....6 L’identité de mon quartier......................7 Mon identité.........................................11 L’identité du cinéma.............................13 Bonus..................................................16 5 Bandes annonces Passeurs d’images LORRAINE - METZ - 2008 - ANIMATION - 3’20 Production : Atelier Tipi - Ville de Meylan - FOL 57 (coordination régionale Passeurs d’images) - Ville de Metz Intervenants : JeanChristophe Houde et Michèle Rocques. Participants : 14 participants dont Louise Darroy, Marjolaine Ney et Cyrille Hirtz. Durée de l’atelier : 9 jours. Musique : Création originale de Lionel Meiffren. Deux clips d’animation en pâte à modeler, papier recyclé, carton, et pliage en origami créés sur l’imaginaire qu’évoque l’intitulé « Passeurs d’images ». Ces deux clips se présentent ainsi comme des bandes-annonces du dispositif. L’atelier Passeurs d’Images de Metz a eu la particularité de voir la plupart des jeunes s’inscrire de nouveau d’année en année. En 2008, il nous a paru intéressant de leur proposer un travail différent qui leur permettrait d’avoir plus d’autonomie, de découvrir d’autres techniques d’animation et de stimuler leur imagination en travaillant sur une sorte de commande. Nous avons organisé deux groupes qui ont imaginé, fabriqué, animé et, au moins pour l’un d’eux, sonorisé leur film. Chaque groupe a vraiment travaillé en autonomie ; les intervenants Michèle Rocques à la décoration et Jean Christophe Houde à l’animation et la réalisation n’étant là que pour apporter des solutions techniques lorsque les jeunes en exprimaient le besoin. Atelier Tipi – Jean-Christophe Houde 6 L’identité de mon quartier Bienvenue à Grenay ! NORD PAS-DE-CALAIS - GRENAY - 2009 - DOCUMENTAIRE - 9’50 Production : Hors Cadre (coordination régionale Passeurs d’images) Ville de Grenay Intervenants : Hugues Rougerie et Raymond Saudemont. Participants : Loïc Bak, Tiffanie Choquenet, Raphaël Cuigniet, Christie Derisbourg, Jessie Derisbourg, Fabien Hayart, Romain Lemichez, Geoffrey Poulain, Mélissa Rincheval et Valentin Roger. « Bienvenue chez les ch’tis » a été un succès : les jeunes de Grenay ont-ils adhéré complètement ? Pas certain. En tout cas, ils ont décidé de creuser la question… Ils interrogent les habitants de Grenay et pointent avec humour quelques travers de ce film désormais culte. L’atelier s’est déroulé en collaboration avec le CAJ et la ville de Grenay du 9 au 22 juillet avec 10 jeunes de 12 à 17 ans. Le projet mis en place par Hors Cadre a fait appel à l’intervenant cinéaste Hugues Rougerie pour les accompagner dans ce docu-fiction qui questionne un film qui traite de leur propre région. Durée de l’atelier : 14 jours. Musique : «Cartoon’s», CM Peeters. Interprétation : Harmonie municipale de Grenay. 7 L’identité de mon quartier L’harmonie brisée PICARDIE - BEAUVAIS - 2008 - DOCU-FICTION - 16’57 Production : Cinéma Agnès Varda - Ville de Beauvais - IFEP Intervenants : Sylvie Coren (CML93, Riv’Nord et Rapsode), Axel Keita, Sébastien Pereaux (éducateurs IFEP). Participants : Abdelnor, Al Hassan, Alidiouma, Aliou, Erdeghan, Jeremy, Khadim, Mamadou, Moussa, Orkun, Salim, Tony. Durée de l’atelier : 10 jours. Remerciements : CML93 / Riv‘Nord & Rapsode, Conseil Régional de Picardie, l’ACAP - Pôle Image Picardie (coordination régionale Passeurs d’images). 8 Un jeune apprend que la tour Harmonie, où il habite, va être détruite. Sous le choc, lui et ses amis vont voir les « grands » du quartier pour en discuter avec eux. Ils sont convaincus que l’ambiance du quartier ne sera jamais plus comme avant et qu’ils vont être séparés. Ils décident de s’amuser entre eux tant qu’il est encore temps et d’organiser un barbecue pour rassembler les habitants du quartier. Le CML93 / Riv‘Nord et Rapsode a animé un atelier vidéo avec un groupe de 12 jeunes adolescents majoritairement en classe de 3° du quartier Saint-Jean à Beauvais en partenariat avec l’IFEP (Insertion, Formation, Education, Prévention) et l’ASCA, Association Culturelle de Beauvais - Cinéma Agnès Varda. Il s’est déroulé le samedi et de façon plus intensive pendant les vacances scolaires soit 10 jours, de février à juin. Sylvie Coren, réalisatrice, a accompagné la fabrication du film et deux éducateurs ont co-animé l’atelier. Deux autres éducateurs ont participé au temps fort du tournage. L’identité de mon quartier Le quartier enchantié CHAMPAGNE-ARDENNE - EPERNAY - 2008 - DOCUMENTAIRE - 22’30 Production : Télé Centre Bernon (coordination régionale Passeurs d’images) Intervenants : Christophe Guillaume, Bertrand Bergot, et Philippe Manceau. Participants : 38 jeunes participants dont Oussama Hamoudi, Anas Hamoudi, Jézabel Mulet, Romain Grumier, Clément Grumier et Rémi Godiet. Durée de l’atelier : de septembre 2007 à juin 2008. Des enfants du quartier Bernon à Epernay réfléchissent sur l’histoire de leur quartier en étayant leurs propos d’images d’archives et de témoignages d’habitants. Se succèdent ainsi : travaux de construction, démolition, réaménagement, évolution des moeurs et de la vie du quartier. Le film se compose d’images d’archives du quartier Bernon détenues par Télé Centre Bernon et d’images récentes tournées par des enfants du quartier. De plus, les écoles Crayère et Belle-Noue se sont associées au projet afin de faire participer plusieurs de leurs élèves à cette aventure cinématographique mettant en avant la rénovation urbaine du quartier Bernon. Plusieurs habitants se sont prêtés au jeu notamment pour répondre aux questions des apprentis cinéastes. Un jeune habitant résume en une phrase le sujet du film : «Nos parents ont vu les tours se construire, nous les voyons se détruire». 9 L’identité de mon quartier St-Étienne / Timezrit : Allers et Retours RHÔNE-ALPES - SAINT-ÉTIENNE - 2008 - DOCUMENTAIRE - 32’30 Production : Cinéma Le France - Comité d’Animation pour Tous du Parc de Montaud. Intervenant : Tristan Castella. Participants : Lilias Benramdane,Sonia Boukadida, Aurélie Crochet, Fatima El Mesbahi, Emilie Mohand, Perrine Mohand, Lauriane Paurraz, Cathy Siauve, Caroline Soulier, Fatoume Zemmit, Anissa Boudraa et Dahmane Bouaziz. Durée de l’atelier : de septembre 2007 à septembre 2008. Musique : création originale de Mouloud Kindi, «Yahu Lilah Timezrit». 10 Un groupe d’adolescentes stéphanoises en lien avec un groupe algérien tentent d’analyser les liens historiques qui unissent les deux bassins miniers de Saint-Étienne et de Timezrit en Kabylie. Le but premier de cet atelier était de décliner la thématique « Images et mémoires d’immigration » entamée à SaintÉtienne depuis maintenant neuf ans. L’atelier a permis de confronter deux groupes d’adolescents algériens et français à l’ensemble des étapes d’une réalisation audiovisuelle sur une durée d’un an. Avec pour objectif un devoir de mémoire, les jeunes ont ainsi été initiés aux enjeux de la démarche documentaire historique : recherche d’archives, recueil de témoignages, structuration du récit… Mon identité L’âme fleur CENTRE - SAINT-MAURICE-SAINT-GERMAIN - 2009 - FICTION - 8’26 Production : Centre Images (coordination régionale Passeurs d’images) Festimobiles - Festival Pocket Film Intervenants : Arnault Labaronne, Maxime Bauvillard, Florian Godeau, Jimmy Joly, Pascal Vidé. Participants : David Coudray, Mandy Dupin, Guillaume Grygula, Anthony Pavie. Durée de l’atelier : 16 séances de 2 heures. Nini, un horticulteur un peu illuminé, raconte sa vie en se filmant avec son téléphone portable. Il tombe amoureux d’une fleur qu’il est persuadé d’entendre parler. Entre septembre 2008 et avril 2009, près de trente jeunes des établissements Notre-Dame de la Fondation d’Auteuil (situés sur le site du Château des Vaux à Saint-MauriceSaint-Germain, Eure-et-Loir) répartis en 5 groupes et accompagnés de professionnels du cinéma, ont travaillé à l’écriture, au tournage et au montage de courts-métrages réalisés au téléphone portable. Pendant 16 séances hebdomadaires, les étapes successives de la réalisation ont été développées : initiation à l’analyse filmique, étude des spécificités d’un tournage au téléphone portable, répartition des rôles, écriture des scénarios et storyboards, approche technique des téléphones et tournage, visionnage des films et conseils techniques de post-production… Les 5 courts-métrages réalisés (dont L’âme fleur) à l’aide de téléphones portables, ont été projetés pour la première fois sur grand écran lors de la soirée de clôture Festi-Mobiles, qui s’est tenue mardi 12 mai 2009 au cinéma les Enfants du Paradis (Chartres). 11 Mon identité Mon ballon s’appelle Patrick POITOU-CHARENTES - NIORT - 2009 - FICTION - 6’34 Production : Centre Socio-Culturel du Parc JD Films Intervenants : Olivier Férioulaud, Mathieu Reverdito et Jérôme Dubreuil. Participants : Emmanuelle Tartarin, Kelly Dupuis, Gisel Ledesma, Maxime Tartarin, Ismaïla Gassama, Lorenzo Lopez. Durée de l’atelier : 5 jours. Musique : Création originale de Yohan Landry et Nicolas Giraud. 12 Plusieurs personnes tiennent dans leur main un ballon rouge. Il est synonyme pour eux de choses différentes, mais ils auront tous à affronter la même étape où il faudra le lâcher. Le Centre Socio-Culturel du Parc souhaitait faire un courtmétrage avec des jeunes du quartier de la Tour Chabot à Niort. Un atelier a été mis en place sur cinq jours pendant les vacances de la Toussaint 2008. Après quelques échanges et découvertes des techniques cinématographiques, l’écriture du scénario et le tournage sont lancés. L’idée de départ est simple : un gros ballon rouge qui représente l’enfance, le plaisir, voler... Avec le ballon et le matériel, l’équipe sillonne la ville de Niort pour aller de lieu en lieu avec le minibus de l’association pour réaliser les plans. Une partie du film est tourné en intérieur car le temps était très mauvais. A la fin de la semaine, le tournage est fini et le montage est alors réalisé par le réalisateur. L’identité du cinéma Atelier photographique au sténopé RÉUNION - SAINT-DENIS DE LA RÉUNION - 2008 - EXPÉRIMENTAL - 10’11 Production : Zargano (La culture aux enfants) coordination régionale Passeurs d’images. Intervenants : Antonio Prianon (Association APOROS). Participants : Christophe Labonté, Dorian Picard, Flora Kichenin, Julien Grimaud, Maéva Labonté, Manoah Groendu, Marina Payet, Nelsanne Payet, Sylvia Picard, Vincent Piard. Durée de l’atelier : 5 jours. Musiques : Maxime Laope : «Souv’nir Ti Train» et «Julot» - Henri Madoré : «Marmailles La Bit». A l’aide d’appareils photographiques sténopé qu’ils ont eux-mêmes fabriqués, des enfants de La Grande Chaloupe de Saint-Denis de la Réunion ont réalisé des clichés de leur quartier. Tous les participants de cet atelier se sont beaucoup investis. Chacun a fabriqué son propre appareil photographique et a procédé à des prises de vues au détour de ballades dans le quartier de la Grande Chaloupe. Une séance de restitution a eu lieu à la Grande Chaloupe le mercredi 5 novembre 2008, au cours de laquelle l’intervenant, Antonio Prianon, et les enfants ont exposé les appareils photo sténopé qu’ils avaient fabriqués, ainsi que les photographies réalisées à l’aide de ceux-ci. Une projection du film du déroulement de l’atelier a également eu lieu, afin d’expliquer l’action aux parents et autres personnes présentes. Les photos réalisées par les enfants, montées sur supports rigides, ont aussi été exposées dans les rues de la Grande Chaloupe le 5 novembre et à l’ancienne léproserie de SaintBernard le 29 novembre. 13 L’identité du cinéma Étrange Jungle BOURGOGNE - TALANT - 2008 - EXPÉRIMENTAL - 4’09 Production : Zozo’s Prod - Ville de Talant - Bibliothèque multimédia Henri Vincenot Intervenant : Stéphane Lafoy. Participants : Lise-Marie Millerand, Thomas Pafundi, Camilo Price, Alix Malfondet, Lucas Moye et Florent Pace. Durée de l’atelier : 5 jours. Musique : Création originale des participants. 14 L’ambiance de la jungle ainsi que ses habitants et animaux sont évoqués par des jeux de formes et couleurs. Ce court-métrage d’animation a été réalisé à partir de peinture sur verre et de dessin sur pellicule. Ce projet a été organisé au cours des vacances de printemps 2008 par la bibliothèque multimédia Henri Vincenot, avec le concours de Stéphane Lafoy de chez Zozo’s Prod. La technique, choisie par Stéphane, est hybride. L’animation s’est développée à partir de peintures sur verre et les fonds sont incrustés ultérieurement sur une pellicule. Les jeunes vacanciers stagiaires ont tout d’abord composé la musique d’accompagnement qui sert de scénario. On y entend deux parties : cris d’oiseaux et boîte à « meuh ! » qui donneront naissance aux animaux associés, puis bruits de la jungle et autres musiques africaines qui inspireront la réalisation de huttes et singes malicieux. Tous les objets, personnages et décors sont réalisés à partir de pochoirs. Cela a nécessité un bon coup de crayon, de l’application dans la découpe et de la délicatesse dans la peinture sur verre. Grâce aux indications de Stéphane, tout le groupe a procédé aux prises de vues image par image et au montage du film. L’identité du cinéma Les sculptures animées de Valentin Malartre AUVERGNE - RIOM - 2008 - DOCUMENTAIRE EXPÉRIMENTAL - 3’25 Production : Association ARJ - Ramolirlabrique Productions - La ville de Riom À partir des sculptures étranges de Valentin Malartre exposées au musée Mandet de Riom, les jeunes réalisateurs proposent une œuvre expérimentale singulière. Intervenants : Luc Condamin et David Chambriard. La ville de Riom, l’Association de l’Agglomération Riomoise pour la Jeunesse et le musée Mandet ont collaboré à la mise en place de cet atelier original. Dans le cadre de l’exposition d’œuvres de Valentin Malarte du 18 mai au 26 octobre 2008, le musée Mandet a ainsi pu proposer en juillet et août des ateliers de réalisation plastique et filmique autour de ses collections et plus spécialement des sculptures animées de Valentin Malartre. Le film est donc une des productions de ces ateliers regroupés sous le nom de « À la chasse aux chimères et autres bestioles… ». Cette exposition s’inscrivait dans la programmation des manifestations destinées à promouvoir le travail de jeunes plasticiens, peintres ou sculpteurs prêts à confronter leur travail aux collections du musée Mandet. Les sculptures de Valentin Malartre font donc suite à celles de Fanny Ferré, Philippe Fontaine, Pierre Della Giustina, Alice Morlon ou encore Ousmane Sow et Gérard Garouste présentées au musée de Riom, ces dernières années. Participants : Gaël M’Bongou, Sabrina Barnier, Marina Duarte, Thomas Semana, Julien Martin, Anne-Sophie Janot, Valentin Pereira et Laetitia Delbecq. Durée de l’atelier : du 28 juillet au 1er août 2008. Musiques : Allister Cooper «Fatal Six Strings», Assaf Rinde «Smell the floor», Bernard Groing «Craddle of filth», Jim Crew «Screeth». 15 Bonus Les Rencontres nationales Passeurs d’images Depuis les origines du dispositif, et chaque année, les partenaires de « Passeurs d’images » se réunissent pour faire le bilan des actions, pour réfléchir à leurs manières de faire, pour lancer des idées nouvelles ou tout simplement pour se retrouver. En février 2004, ce rassemblement se déroule au Forum des images à Paris. Les premières « Rencontres nationales un été au ciné » étaient nées. À partir de cette édition, tous les ans en décembre, trois jours de Rencontres ponctuent le dispositif. Ces Rencontres Nationales s’appuient notamment sur la projection de films réalisés au cours d’ateliers pratiques (accompagnés de courts métrages professionnels). Elles visent à faire connaître ces œuvres et la démarche d’éducation à l’image qui les sous-tend au public, et à les utiliser comme supports d’échange de points de vue et d’expériences. Elles réunissent des jeunes ayant participé aux ateliers du dispositif. Ils présentent leurs productions, voient des films d’atelier réalisés par d’autres, échangent et réfléchissent avec des professionnels du cinéma. Ces rencontres rassemblent aussi des animateurs, coordinateurs locaux et porteurs de projets, réalisateurs professionnels, partenaires institutionnels, responsables de la Politique de la Ville et le grand public intéressé par cette démarche. C’est aussi l’occasion de voir des films de longs métrages en avant-première pour les acteurs du dispositif et le public. 16 Bonus Interventions aux Rencontres nationales Passeurs d’images 2009 Films d’ateliers Points de vues de participants (9’09) Intervention des jeunes et des intervenants sur la méthode, la création et le déroulement des films d’ateliers. Les ados et leur quatier (6’14) Présentation du projet « L’harmonie brisée » : intervention de la réalisatrice Sylvie Coren, échanges entre les jeunes participants et le public. Parole aux jeunes (3’23) Présentation du projet « Ferme la bouche » : intervention des jeunes participants, des encadrants de l’association ADDOC et de la réalisatrice Cécile Ravel. Projets présentés Présentation d’une association du dispositif (4’36) Présentation du projet « La vengeance des naufragés » et des actions de la Maison du citoyen de Saint-Herblain (Pays de la Loire) par la directrice Marie-Pierre Le Pogam. Problématiques et objectifs d’un projet (5’35) Présentation du projet « L’Algérie, la France, et nous » et du centre social et culturel des Fossés-Jean (Île-de-France) par le directeur Nourdine Mohamed et une intervenante-réalisatrice Hélène Kuhnmunch. Construction d’un projet (5’36) Présentation du projet d’accompagnement du film « Entre les murs » de Laurent Cantet, mené par l’ACRIRA (coordination Passeurs d’imges Rhône-Alpes) : par les participants et d’un animateur de la MJC des Eaux Claires de Grenoble. Concours de scénario (1’58) Présentation du concours de scénario mis en place par la coordination Passeurs d’images (UDMJC 21) en Bourgogne avec le soutien de l’Acsé. Protocole Passeurs d’images Le protocole (5’18) Intervention de M. Guillaume Boudy, Secrétaire général du Ministère de la culture et de la communication, à l’occasion de la signature du nouveau Protocole « Passeurs d’images ». 17 PASSEURS D’IMAGES « Passeurs d’images » est un dispositif interministériel national d’éducation à l’image hors temps scolaire. Il s’adresse à tous les publics, jeunes et adultes, ayant des difficultés d’accès aux pratiques cinématographiques. Ses objectifs sont sociaux, culturels, éducatifs, artistiques, cinématographiques et ludiques. « Passeurs d’images » repose sur un réseau dynamique et multidisciplinaire de plus de 2 000 structures qui couvre 26 régions françaises (DOM-TOM compris), la région de Charleroi en Belgique et plus de 400 villes. Objectifs « Passeurs d’images » consiste à la mise en place, hors temps scolaire, de projets d’action culturelle cinématographique et audiovisuelle en direction des publics, prioritairement les jeunes, qui, pour des raisons sociales, géographiques ou culturelles, sont éloignés d’un environnement, de pratiques et d’une offre cinématographiques et audiovisuels. Il allie deux actions complémentaires : le voir et le faire, la diffusion et la pratique. Ces projets répondent à des objectifs précis : meilleur accès aux pratiques cinématographiques, éducation à l’image, sensibilisation à la diversité culturelle, lutte contre les discriminations, et mobilisent dans une stratégie globale plusieurs partenaires sur un territoire, et sur le long terme. Les projets Passeurs d’images sont conçus et mis en œuvre par un ensemble de partenaires sociaux et culturels autour d’objectifs communs. Le réseau « Passeurs d’images » se structure ainsi en différents niveaux : les partenaires nationaux et les régionaux. 18 PASSEURS D’IMAGES Actions En 2009, 2 078 actions ont été mises en place pour 255 052 participants sur l’ensemble du territoire. - Les séances en plein air, conviviales et familiales : projections de films grand public sur grand écran. Ces actions regroupent près de 500 ateliers audiovisuels, plus de 1 200 séances en salles ou en plein air, 13 rencontres d’éducation à l’image, 55 actions de formation, et de nombreuses autres actions (échanges internationaux et interrégionaux, restitutions de films d’ateliers...). - Les séances en salles : une journée ou une soirée autour d’un film ou d’une thématique, animée par le réalisateur ou un intervenant spécialisé. - Les ateliers encadrés par des professionnels : développement de l’imaginaire et expression de la créativité de tous par l’image. - La formation et la sensibilisation des animateurs et partenaires du dispositif : accompagnement des acteurs, aide au montage de projets et développement de réseau. - Les chèques cinéma (utilisés de façon différente selon les régions) : des tarifs réduits pour accéder aux salles de cinéma, toute l’année ou sur des périodes définies, selon les films. - Actions en partenariat avec les associations caritatives : ateliers, sorties en salle, projections. - Actions autour de court-métrage par « Des cinés, la vie ! », opération en directions des jeunes sous mains de justice (avec la PJJ) : projections, ateliers. Chaque année, les coordinations cherchent à diversifier les publics touchés : actions en milieu hospitalier, publics touchés au niveau international, actions en milieu pénitentiaire... - Partenariats avec les festivals (projections, rencontres, ateliers...), Actions internationales (ateliers, rencontres...), Rencontres régionales (projections, réflexions...). 19 PASSEURS D’IMAGES Au niveau national « Passeurs d’images » est un dispositif d’éducation à l’image et au cinéma à vocation culturelle et sociale, mis en place de façon prioritaire dans le cadre de la politique de la ville. Il est inscrit dans les conventions de développement cinématographique et audiovisuelle conclues entre l’Etat et les Régions. Le nouveau protocole «Passeurs d’images» clarifie le recentrage sur les publics «Politique de la ville». Il s’agit de renforcer les actions sur les quartiers du plan Dynamique Espoirs Banlieues et sur les quartiers CUCS. Conscients du rôle important de l’art cinématographique et de l’intérêt de ces pratiques, les partenaires ont signé un protocole d’accord interministériel en 2001. Un nouveau protocole relatif au programme « Passeurs d’images » à été signé en octobre 2009 entre le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), le Ministère de la culture et de la communication, l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (l’Acsé), le Secrétariat d’État chargé de la politique de la ville, et le Haut commissariat à la jeunesse. Depuis 1991, l’association KYRNÉA International coordonne « Un été au ciné / cinéville » devenu « Passeurs d’images » en 2007. À ce titre, elle est l’interlocuteur des partenaires institutionnels, associatifs et professionnels. Centre de ressources et d’actions, l’association KYRNÉA anime, valorise et développe le réseau, réalise le matériel de communication et d’informations, fait des propositions visant à améliorer la qualité des actions et à en imaginer de nouvelles. Elle est engagée dans une dynamique interrégionale et européenne. 20 PASSEURS D’IMAGES Au niveau régional Chaque région dispose d’une coordination régionale missionnée par la DRAC. Les coordinations sont des organismes divers : associations régionales, structures cinématographiques professionnelles, pôles régionaux d’éducation à l’image, cinémas, fédérations d’éducation populaire... Les coordinations peuvent regrouper ou rassembler les financements issus de la Région : Préfecture, DRJSCS, DRAC, région, département, ville, communautés de communes, privés, autres crédits nationaux et internationaux. Les projets sont montés par et avec les structures locales. Tout en respectant les règles nationales détaillées dans le protocole, chaque région fonctionne sur un budget indépendant et avec un système de fonctionnement qui peut être spécifique. Dans chaque région, un comité de pilotage est mis en place à l’initiative du Directeur Régional des Affaires Culturelles et sous la responsabilité du Préfet de Région. Le comité de pilotage fixe le cadre et les orientations régionales du dispositif pour l’année, en lien avec les orientations du comité national et procède à l’évaluation des actions menées chaque année. Il valide les projets Passeurs d’images. La coordination régionale est le point de convergence en région entre tous les partenaires de terrain, les collectivités, les associations, les professionnels du cinéma et les participants à la manifestation. Elle est reliée en permanence avec la coordination nationale qui peut ainsi proposer une cohérence générale. En tenant compte des réalités locales, chaque coordinateur régional met en place un projet propre qui s’articule autour de différents volets d’actions. Les projets, davantage concertés et pérennes d’année en année, participent pleinement des politiques culturelles et sociales d’aménagement du territoire. Au plan local, chaque ville participante possède un opérateur qui coordonne la manifestation et entretient les liens avec les autres partenaires. Ce coordinateur peut être le service d’une collectivité, une salle de cinéma ou une association qui participe, par son action et sa connaissance du terrain, à la cohésion des acteurs et de l’opération sur le territoire. Des comités de partenaires sont également constitués au niveau local : départements, villes, communautés de communes... 21 FILMS D’ATELIERS ET DVD Ces DVD sont disponibles auprès de la Médiathèque des Trois Mondes et de KYRNÉA International (YEFF et REJI). Après une réflexion sur la mémoire de l’immigration initiée en 2003 (Je de Mémoire), « Passeurs d’images » s’attache en 2004 aux ateliers autour de la mémoire des habitants, de la ville (Images de ma ville). En 2005, la mémoire des populations et des territoires est toujours un thème privilégié. Elle trouve son écho dans les films d’animation (cinéma d’animation : matière à inventer la viLLe). Pour 2006, le thème de la mémoire s’enrichit autour de la différence (nos différences). Filmer son quartier, sa ville, ses voisins, ou soi-même permet bien souvent de proposer une forme de portrait particulier. C’est le thème privilégié pour ce DVD, édité en 2007, Trait Portrait. DVD réalisés à l’occasion des manifestations européennes organisées par KYRNÉA. Celui des rencontres YEFF France 2007 est composé de films réalisés lors des ateliers mixtes qui se sont déroulés dans 7 régions françaises. Les films regroupés en 2008 qui ont été projetés lors des Rencontres Europpéennes des jeunes et de l’image (REJI) qui se sont déroulés à Paris. 22 CRÉDITS CONTACTS Production : KYRNÉA International : +33 (0)1 47 70 71 71 [email protected] www.passeursdimages.fr Conception et réalisation : François CAMPANA Suivi de production, livret, visuel et mise en page : Benjamin BEAUFORT Graphisme et réalisation technique du DVD : BT Productions Diffusion : Dominique SENTILHES La Médiathèque des 3 Mondes : +33 (0)1 42 34 99 00 www.cine3mondes.com Avec le soutien de : Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) www.cnc.fr Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (l’Acsé) www.lacse.fr Le Secrétariat Général du Comité Interministériel des Villes (CIV) www.ville.gouv.fr Ministère de la culture et de la communication, www.culture.gouv.fr Ministère de la ville http://www.ville.gouv.fr Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative http://www.education.gouv.fr 23 Identités ? Bandes annonces Passeurs d’images (3’20) Lorraine (Metz) - 2008 - Animation Bienvenue à Grenay ! (9’50) Nord Pas-de-Calais (Grenay) - 2009 - Documentaire L’harmonie brisée (16’57) Picardie (Beauvais) - 2008 - Docu-Fiction Le quartier enchantié (22’30) Champagne-Ardenne (Epernay) - 2008 - Documentaire Saint-Etienne / Timezrit : Allers et retours (32’30) Rhône-Alpes (Saint-Étienne) - 2008 - Documentaire L’âme fleur (8’26) Centre (Saint-Maurice-Saint-Germain) - 2009 - Fiction Mon ballon s’appelle Patrick (6’34) Poitou-Charentes (Niort) - 2009 - Fiction Atelier photographique au sténopé (10’11) Réunion (Saint-Denis-de-la-Réunion) - 2008 - Expérimental Étrange Jungle (4’09) Bourgogne (Talant) - 2008 - Expérimental Les sculptures animées de Valentin Malartre (3’25) Auvergne (Riom) - 2008 - Documentaire expérimental Bonus Interventions aux Rencontres nationales Passeurs d’images 2009 (Forum des Images) Renseignements : KYRNÉA International 80, rue du Faubourg Saint-Denis - 75010 Paris T. +33 (0)1 47 70 71 71 www.passeursdimages.fr Ventes : La Médiathèque des Trois Mondes - T. +33 (0)1 42 34 99 00 - www.cine3mondes.com