Castellet - HVM Racing

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Castellet - HVM Racing
Historic Tour – Le Castellet 10 Avril 2016
.
Du coté du paddock
L’hiver a été long et maussade. Il a aussi été occupé par de nombreux contacts avec de futurs concurrents
qui annonçaient de nouvelles voitures. Mais comme toujours, la première épreuve est toujours trop tôt dans
la saison quelle qu’en soit la date, nombre d’autos ne sont pas prêtes.
Revue d’effectif : la TVR de LVM/BH n’est plus là. Un anglais voulait la racheter et a su nous convaincre.
Nous cherchons activement une remplaçante tout aussi originale mais rien ne nous a fait craquer pour le
moment. Les 964 se font rares ; certaines parce que leur pilote a été déçu de ne pas gagner (l’esprit même
de la course est pourtant qu’il n’y a qu’un vainqueur…) Heureusement d’autres pilotes relèvent les défis :
Allemang père et fils ont travaillés comme des titans pour refabriquer une Marcos Mantis démoniaque.
Laberty et Moan passionnés de TVR amènent une Tuscan Challenge rutilante, à moteur Rover (un peu
moins puissant que l’AJP de LVM/BH). L’autre TVR annoncée est restée en Italie. Les Venturi sont
maintenant 3 puisque Pelosi et Rocher sont rejoints par Perrier. Ces copains entrainent avec eux
Burnichon/Du Castel qui, n’ayant pas déniché une autre Venturi, ont acquis une BMW Z3, plus évoluée
qu’une Trophy, qui devrait pouvoir évoluer au niveau des Venturi et peut être s’approcher de la Z3 V8 de
Bourguignon. Postel n’a pas reçu les pièces pour le moteur de sa Viper – Celle de Philippon est toujours en
rénovation chez Larbre. Sabatier n’a pas terminé sa 993 et ressort donc sa 964 pour l’occasion. Delannoy
choisit de rouler en Saloon… Roche amène une nouvelle 928 « exemplaire » pour laquelle il demandera
bientôt un PTH. Mitch’ a fait une déco course à la sienne et il a encore cherché des réglages évolués qui ne
fiabilisent pas bien sa voiture. « Le jour ou çà va marcher… ».
Pour la tète, Franck Morel est toujours présent avec sa Viper. Il en a peaufiné les réglages. Son objectif –
en l’absence de concurrents directs du même niveau- est de cerner son réel potentiel et de se battre contre
le chrono.
Au centre du paddock, il y a le Club Partenaire cher à Mitch’. Il s’est étoffé et reste le cœur du village
GTClassic. On y déjeune, on y fait les vérifs, on peut y recevoir ses amis.
Du coté de la piste
Le plateau de GT a été regroupé avec celui des SportsProtos pour former une grille conséquente. En terme
de performance, c’était assez cohérent. Bien évidemment les protos ne vont pas vite aux mêmes endroits
que les GT. Ces différences sont constatées dans les grandes épreuves internationales comme les 24h du
Mans ou la cohabitation existe aussi. La prudence est donc requise et les pilotes seront attentifs.
Les qualifs
Morel m’a fait part de son objectif chiffré. Impressionnant, il annonce à l’avance les temps qu’il fera si tout va
bien. Il tape à chaque fois au centre de sa fourchette et sait exactement ou il peut encore gagner du temps
et où il en a laissé une bribe ! Il connaît bien le
circuit et sait ce qu’il peut obtenir de la voiture.
Oui il a une grosse auto ! Qui n’est pas ravi de
rouler dans la même course ? Confidence : je
sais que ma voiture a été très contente d’être
photographiée à coté de la Viper.
Dès son deuxième passage, la Viper fait la
pôle en 2’23’’932 devant le proto Lucchini
BMW de Da Rocha en 2’24’’002. La course
pourrait être sympa…
Sabatier, deuxième GT, en 2’29’’ intercale sa
964 RSR entre les protos Coupe Alfa de
Dougnac et de Laffargue. Il progresse de plus
d’une seconde sur son temps de qualif de
2015. Ensuite le groupe des Venturi est assez
groupé avec Rocher en leader. Lagarrigue
prend l’avantage sur les autres 928. La piste n’est pas très rapide pour cette séance.
La Marcos d’Allemang marche bien mais elle a frotté un muret dans le dernier tour des essais privés et là,
en qualif une durit perd de l’huile… Elle ne fait pas un tour chrono.
Course 1
Dès le départ le proto de Da Rocha prend
la tête mais au deuxième passage Morel
est déjà devant. Pinçon, stratège, accélère
très tôt et dès le feu vert (…) il passe une
bonne dizaine de voitures avant le premier
gauche. Sabatier aussi part bien. Il est 4ème,
en bagarre avec des protos. Au troisième
tour il perd 5 places, puis encore 2 au tour
suivant. De son coté Bourguignon remonte
et le voilà avec Sabatier. Ils s’arsouillent
pendant plusieurs tours. Ils passeront la
ligne avec un écart d’une demi-seconde.
Coté Venturi : Rocher est peu à peu
rattrapé par Perrier mais sans que ce
dernier parvienne à établir un contact direct.
Pelosi et Burnichon en font de même à une
encablure. Lagarrigue ne fait pas même un tour : moteur cassé, trou dans le bloc. Sa saison en 928 est mal
partie : la chasse aux pièces va pour quelques temps remplacer la chasse au chrono.
Morel descend considérablement ses temps des essais. Le voilà en 2’15’’458 au 9ème tour, ce qui sera le
record du week-end. On regrette bien sûr que Carpène ne soit pas là pour une confrontation sportive qui
aurait belle allure.
Domas, rapide, régulier et fiable remporte le GTC4 avec sa 928. Masini n’est pas loin, bien devant Pinçon
qui lui-même tient Roche en respect. Christophe Laberty rentre à la ficelle… pas grave, il lui manque un peu
d’essence. Il est néanmoins content de la première vraie course de sa vie.
Course 2
Pas de question : Morel en tête du feu vert au damier ! Il creusera même un écart de 1’15’’ à l’arrivée sur le
proto Osella BMW de Pargamin. Sabatier gagne pratiquement une place par tour, d’abord sur Bourguignon
puis sur les protos de Lion, Dougnac et Nelson jusqu’à ce que les écarts se stabilisent. Il termine deuxième
du GTClassic. Juste derrière lui, Bourguignon
aligne des tours plus rapides et pourtant il reste
derrière. X. du Castel qui a relayé Burnichon sur le
Z3 6 cylindres s’approche à 2 secondes au tour de
la Z3 V8. Pelosi Venturi bleue rejoint Rocher
Venturi jaune puis le double. Ensuite il se lance à
l’assaut de Perrier Venturi blanche et le double.
Les deux autos franchissent le damier roue dans
roue. Jackie Domas domine bien les autres 928 et
un petit peu Masini. Moan qui pilote la TVR dans
cette manche roule plus vite que Laberty dans la
course 1. Roche s’impose finalement à Pinçon
dont le moteur faiblit.
Course 3
Grille uniquement pour les GTClassic sans les
protos. Rocher pris par des obligations
professionnelle ne prend pas le départ. Pas plus
que Pinçon lâché par son moteur. Le plateau est un
peu faible mais on attend une remontée de P.
Bourguignon placé en dernière ligne. En effet, la
grille est constituée à partir du deuxième meilleur
temps des essais. Au deuxième tour Patrick est
déjà 4ème mais son aventure s’arrête là. Le V8 a
rendu l’âme !
La TVR (et son pilote Laberty) roule de plus en plus
vite. Elle aura gagné 10 secondes entre C1 et C3.
Devant, vous imaginez bien que Morel caracole et
que le deuxième reste encore Sabatier.
Perrier est 4ème. Chaque Venturi aura triomphé une fois des autres Venturi ! Burnichon est 5ème - Domas
6ème Masini 7ème et Roche 8ème.
Vive le Val de Vienne ou seront présentes une autre Venturi 600 LM, avec Pierre-Alain France, une autre
Viper avec Labescat / Philippon, la Gillet, un spider Renault, bref un plateau étoffé.