le Cœur des femmes - Institut de France

Fondation Recherche Cardio-Vasculaire
Institut de France
Premier programme de recherche en France sur
le Cœur des femmes
La Fondation Recherche Cardio-Vasculaire
La Fondation Recherche Cardio-Vasculaire – Institut de France voit le jour en 2001 sous l’impulsion de Danièle
Hermann – qui avait déjà créé l’association Recherche Cardio-Vasculaire en 1979. Elle a pour but d’aider et de
favoriser le développement dans la recherche médicale et biologique sous toutes ses formes, dans le domaine cardiovasculaire et plus particulièrement en ce qui concerne la chirurgie, le traitement des enfants, la
recherche sur le vieillissement, le cœur artificiel et la nutrition.
Mais aujourd’hui, les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause mondiale de
mortalité chez les femmes : un risque majeur trop ignoré des femmes et trop sous-estimé par le
corps médical. Si rien n’est fait, les maladies cardio-vasculaires que l’on pourrait éviter chez les
femmes de tout âge, vont continuer à progresser. Un constat : dans les pays industrialisés, une
femme sur trois meurt de maladie cardio-vasculaire contre une sur vingt-six du cancer su sein.
Les chiffres sont sans appel et il est urgent d’agir, car c’est un des problèmes de santé majeurs
du XXIè siècle : ces maladies provoquent dans le monde plus de décès chez les femmes que le cancer, la tuberculose,
le sida et la malaria réunis.
Ainsi la Fondation s’est-elle fixé comme priorité de sensibiliser le grand public féminin sur la gravité de ces maladies et
sur l’insuffisance des moyens pour qu’existe enfin une recherche spécifique.
L’Institut de France a pour mission première, avec les cinq Académies qui le constituent, de contribuer à titre non
lucratif au perfectionnement et au rayonnement des lettres, des sciences et des arts et encourage toutes les actions
dans les domaines de la connaissance, en décernant des prix et des subventions grâce aux dons, legs et concours que
lui confient des particuliers ou des entreprises. Les Fondations abritées bénéficient de l’expérience et de l’expertise
dans les domaines du mécénat et de la philanthropie de cette institution séculaire, ainsi que de l’expertise des
Académiciens.
L'Académie des sciences, l'une des cinq Académies composant l'Institut de France, rassemble des scientifiques
français et s'associe des chercheurs étrangers du plus haut niveau. Elle contribue à définir la politique de recherche
scientifique et technique. Elle produit des rapports, formule des avis et des recommandations. Elle encourage la vie
scientifique et contribue au progrès des sciences par l'organisation de colloques internationaux et de conférencesdébats.
Le Professeur Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, préside le jury scientifique de la
Fondation Recherche Cardio-Vasculaire.
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Un objectif : mieux dépister, comprendre et soigner les
maladies cardio-vasculaires des femmes
Une Femme sur 26 meurt du
cancer du sein. Une Femme
sur 3 meurt d’une maladie
cardio-vasculaire, soit 7 fois
plus.
Les maladies cardio-vasculaires, considérées à tort réservées à
l’homme, sont la première cause de mortalité chez les femmes. Il
reste beaucoup à faire pour comprendre pourquoi ces maladies sont
différentes et plus graves chez les femmes. C’est pourquoi il est
indispensable que cette interaction sexe/maladies cardio-vasculaires
longtemps négligée, fasse l’objet de recherches spécifiques pour
améliorer la prévention, la prise en charge, les soins et le suivi des
maladies cardio-vasculaires chez les femmes.
Ce premier programme alliant recherche clinique et fondamentale sera
axé sur la prévention. Alors que le dépistage des sujets à haut risque
cardio-vasculaire est bien réalisé chez les hommes, les femmes, pour
de multiples raisons, y échappent le plus souvent. Nous souhaitons
réunir un groupe de patientes pour effectuer un suivi régulier ainsi qu’un
dosage de biomarqueurs. Nous envisageons également la constitution
d’une sérothèque permettant une étude génomique et protéomique.
Dans les pays industrialisés
et dans le monde : c’est
désormais la première cause
de mortalité après 55 ans.
Ce travail constituera la première banque de données cliniques et biologiques
permettant une évaluation du risque cardio-vasculaire féminin.
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Lancement du premier grand programme de recherche en
France sur le Cœur des femmes
De nombreux rapports déplorent le moindre intérêt accordé à la prise en charge du risque cardio-vasculaire chez
les femmes. La raison vraisemblable est que la femme est réputée être plus protégée que l’homme face aux accidents
cardiaques. En effet, pour la même incidence d’accident, il existe un différentiel d’âge de 10 ans entre la femme
et l’homme.
Les données épidémiologiques récentes doivent cependant conduire à changer cette attitude. Les maladies cardiovasculaires deviennent la première cause de mortalité chez les femmes, passé la cinquantaine, avant même le
cancer. Il est donc impératif d’appliquer à la femme la même stratégie de dépistage et de traitement cardio-vasculaire
que celle appliquée à l’homme. Cette stratégie, qui ne diffère en rien entre
les deux sexes, s’appuie sur une évaluation clinique et biologique
approfondie, comportant la mesure des facteurs de risque cardioCe premier projet de recherche,
vasculaire intégrés dans un calcul de score de risque global et, dans
alliant recherche clinique et
certaines situations, sur l’utilisation de tests non invasifs, pour détecter
recherche fondamentale sera
une maladie artérielle infra-clinique.
focalisé sur la prévention cardio-
vasculaire chez la femme.
Ce projet « prévention et cœur de femmes » appliquera une stratégie
de dépistage de haut risque cardio-vasculaire, validée dans la
littérature scientifique internationale, à une cohorte de femmes de plus de
50 ans, sans symptôme ni maladie cardio-vasculaire connue, mais porteuses d’au moins un facteur de risque
traditionnel: hypertension artérielle, hypercholestérolémie, tabagisme, diabète, hérédité de mort subite et/ou d’accident
coronarien aigu prématuré.
L’aspect clinique visera à calculer un score de risque multifactoriel à l’aide de modèles validés, d’en décrire sa
distribution dans la population d’étude et de détecter simultanément une maladie artérielle infra clinique sous forme de
plaques artérielles dans les artères périphériques, et de dépôt de calcium dans les artères coronaires.
L’aspect plus fondamental de la recherche testera la valeur pronostique de nouveaux bio marqueurs cardiovasculaires solubles impliqués dans la phase initiale de l’athérosclérose, comme les microparticules et la phospholipase
A2 sécrétée, dont le taux est plus élevé chez la femme que chez l’homme. Il s’agira alors d’analyser les relations de ces
bio marqueurs avec les scores de risque et les marqueurs de risque artériel infra clinique dans la cohorte d’étude. Ce
prélèvement sanguin permettra la constitution d’une serothèque et d’une DNAthèque.
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Le recrutement des femmes asymptomatiques pourra se faire par un réseau francilien de médecins du travail,
notoirement impliqués dans la prévention cardio-vasculaire (groupe PVC METRA), éventuellement élargi à d’autres
entreprises volontaires et à des femmes adressées par leur médecin ou désirant un dépistage.
Professeur Alain SIMON
Chef de service du Centre de prévention cardio-vasculaire de l’Hôpital Européen Georges Pompidou
Les mesures de facteurs de risque et l’imagerie de la maladie artérielle infra clinique seront réalisées
dans le service de cardiologie préventive de l’Hôpital Européen Georges Pompidou (Pr. Alain SIMON), selon des
méthodes publiées et validées dans la littérature scientifique. Les scores de risque utilisés seront le score NordAméricain de Framingham re-calibré pour la population française selon les recommandations de l’AFSAPS et le score
européen « Euroscore ». Les tests d’imagerie de la maladie artérielle infra clinique incluront la détection multi site
(carotides, fémorales, aorte abdominale), de plaques d’athérome par échographie à haute résolution et la quantification
de calcium coronaire (score calcique d’Agastston) par scanner 64 barrettes (MDCT).
Professeur Philippe MENASCHE
Professeur des Universités, directeur de l’Unité INSERM 633 de l’Hôpital Broussais, chirurgien cardiaque à l’Hôpital
Européen Georges Pompidou
En cas de dépistage de maladie cardio-vasculaire avérée, la patiente pourrait
être prise en charge sur le plan thérapeutique par le Pôle cardiovasculaire de l’Hôpital Européen
Georges Pompidou (Pr. Michel DESNOS pour la cardiologie et Pr. Philippe MENASCHE pour la
chirurgie cardio-vasculaire).
Professeur Michel DESNOS
Chef du service de Cardiologie de l’Hôpital Européen Georges Pompidou
Les mesures de microparticules (endothéliales, plaquettaires et leucocytaires) et de l’activité de la
sPLA2 circulante, seront réalisées dans le bâtiment de recherche cardio-vasculaire (PARCC) dans
l’unité INSERM 970 (Pr. Alain TEDGUI) selon des techniques validées dans la littérature
scientifique.
Professeur Alain TEDGUI
Directeur du Centre de Recherche Cardio-vasculaire de l’Hôpital Européen Georges Pompidou
Les résultats attendus sont la mise en œuvre d’une stratégie de dépistage du haut risque cardio-vasculaire
chez la femme en prévention primaire, avec évaluation de la prévalence du haut risque et de l’athérosclérose infra
clinique. Sur le plan plus fondamental, il s’agira de la validation des nouveaux bio marqueurs solubles du risque cardiovasculaire destinés à affiner la prédiction de la maladie artérielle au stade précoce, et de la constitution d’une banque
biologique.
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Participez au premier grand programme de recherche
en France sur le Cœur des femmes.
« Si rien n’est fait pour sensibiliser les femmes et alerter le corps médical sur les symptômes à surveiller, les maladies
cardio-vasculaires chez les femmes vont continuer de faire des dégâts que l’on pourrait éviter »
Danièle Hermann, Fondatrice
Pour mieux dépister, comprendre et soigner
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aidez-nous à sauver des vies de femmes.
www.fondation-recherche-cardio-vasculaire.org
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2007 ). Pour les entreprises, réduction de l’impôt (IR ou IS) de 60% du montant du don dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaire,
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