Fiches pratiques
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Fiches pratiques s www.rezonne.org Des les r u o p s e u q ti outils pra m nien n o s s e s n e usici Table des matières B – structurer ses activités La structuration 1.1 créer une structure 3 1.1.1 Association 4 1.1.2 Société commerciale4 1.1.3 auto-entrepreneur 4 1.2 Disque : signer un contrat d’artiste, de licence ou de distribution ? 5 1.2.1 C’est quoi la différence ? 5 1.2.2 Dans quel cas signer l’un ou l’autre ? 1.2.3 Et si je fais du tout numérique ?6 1.2.4 Est-ce que je me fais arnaquer ? 7 6 1.3 Spectacle : les différents contrats proposés 7 1.3.1 Toucher des salaires 1.4 Trouver des contacts 8 1.5 Financer ses projets 8 8 1.5.1 Vendre des produits (disque ou merchandising)9 1.5.2 Chercher des fonds 9 LÉGENDE : Fiches nécessitant quelques connaissances de base Fiches nécessitant des connaissances plus pointues LA BOÎTE À OUTILS DU FURET MAJ 03/14 2 La boÎte à outils du furet B – structurer ses activités La structuration Structurer signifie ordonner, donner une structure. Par ordonner, on pense à la construction d’un projet où chaque chose est à sa place et par donner une structure, on sous-entend une structure juridique pour développer le projet. Car pour vendre des disques ou des spectacles, par exemple, il faut avoir une structure ou être inscrit au registre du commerce. Ainsi, dans le cas d’un artiste qui souhaite vendre ses propres disques : « Pour être dans la légalité, il faut s’inscrire comme travailleur indépendant ou en auto-entrepreneur. Toute activité commerciale régulière doit être portée par une structure juridique : une personne physique ne peut pas faire acte de commerce (à part vendre du muguet une fois l’an). Ce peut être une association qui encaisse les sous des ventes, mais elle a quand même obligation d’avoir un contrat d’artiste avec les artistes pour reverser les royalties. Chacun des membres du groupe peut prêter de l’argent et prouver via des formulaires fiscaux qu’ils ont effectivement prêté de l’argent. » Attention ! Certains lieux de diffusion refusent de salarier les artistes et préfèrent une facture. Ce qui oblige à créer une structure pour toucher ces salaires. Renseignez-vous auprès des centres de ressources pour avoir plus d’informations… Pour aller plus loin : Les structures ressources en Essonne : http://rezonne.org/ressource/ 16 Source Rencontre « Les cumuls d’activités dans le secteur culturel » à Rennes, le 21 mai 2012. 1.1 créer une structure Créer une structure est relativement facile, ce qui est plus difficile c’est de la gérer et de l’administrer. Les questions que l’on doit se poser sont plutôt : à quoi va servir cette structure, qu’est-ce qu’elle me permet et vers quoi ai-je envie de faire évoluer mon projet dans le cadre de cette structure ? C’est la philosophie d’entreprendre sur laquelle il convient de se pencher pour déterminer son choix de structure. Pour aller plus loin : Fiche pratique sur le site de l’Irma, Le Choix d’une structure de production : http://www.irma.asso. fr/Le-choix-d-une-structure-de LA BOÎTE À OUTILS DU FURET MAJ 03/14 3 1.1.1 Association L’association est le statut le plus facile à créer mais qui nécessite pour autant un véritable investissement dans la philosophie associative et une bonne connaissance des mécanismes tels que les procès-verbaux de conseil d’administration, les assemblées générales, etc. « Une association peut exister sans être déclarée. Mais elle doit l’être pour devenir une personne morale et avoir la capacité juridique, c’est à dire, par exemple, pour ouvrir un compte bancaire, demander des subventions, posséder des immeubles, soutenir une action en justice. » Pour créer une association, il faut deux personnes : président et trésorier. La déclaration à déposer à la préfecture du siège social contient nécessairement : - le titre de l’association, - son objet, - l’adresse du siège social, - les noms, professions, domiciles et nationalités des personnes en charge de son administration, - un exemplaire des statuts signés sous le dernier article par au moins deux personnes en charge de l’administration de l’association. Pour aller plus loin : Déclaration initiale d’une association sur le site Service Public : http://vosdroits.service-public.fr/ associations/N20.xhtml 1.1.2 Société commerciale EURL, SARL, Scop, Scic sont des sociétés commerciales déterminées de la sorte par leur objet ou leur forme. Elles doivent permettre à des personnes physiques d’exercer ensemble leur activité notamment grâce à la mise en commun de leurs capitaux et de leur capacité de travail. Chaque type de société se différencie par ses modalités de création, son fonctionnement etc. Pour aller plus loin : Le site de l’APCE et sa partie créateur d’entreprise : https://www.apce.com/ Source : http://vosdroits.service-public.fr/associations/N20.xhtml En général, mais ce peut-être à la sous-préfecture ou à la préfecture de police comme à Paris voire en ligne. 17 18 1.1.3 auto-entrepreneur Qu’est-ce qu’il faut savoir sur l’auto-entreprenariat ? Devenir auto-entrepreneur c’est s’inscrire au registre national des entreprises avec un régime plus léger mais soumis à des niveaux de revenus. Attention cependant : « Les artistes du spectacle soumis au régime général de la sécurité sociale et bénéficiant de la présomption de salariat, ne peuvent pas bénéficier du régime de l’auto-entrepreneur pour l’exercice de cette activité, en revanche, un artiste qui créerait une activité artisanale, commerciale ou libérale distincte pourrait se déclarer en auto-entrepreneur dès lors que cette activité ne relève pas de son activité artistique ». Donc, vous pouvez faire des t-shirts, de la poterie ou promener des chiens mais pas exercer comme artiste sous le régime de l’auto-entreprenariat. Cependant, si le métier d’artiste ne peut LA BOÎTE À OUTILS DU FURET MAJ 03/14 4 pas entrer dans ce cadre, il est possible d’être auto-entrepreneur pour la production, les relations presse, la communication, le management etc. Pour aller plus loin : Le portail des auto-entrepreneurs : http://www.lautoentrepreneur.fr/ L’APCE et la page auto-entrepreneur : https://www.apce.com/ Mots-clés : Création d’entreprise, structuration des activités, dirigeant, social, fiscal, auto-entrepreneur, SARL, EURL 1.2 Disque : signer un contrat d’artiste, de licence ou de distribution ? Un artiste ou un groupe enregistre un album. Ils ont une association qui leur a servi à recueillir des sous pour financer l’enregistrement, l’achat de matériel et structurer les activités du groupe. C’est le moment où le groupe va découvrir les joies des contrats ! 1.2.1 C’est quoi la différence ? Le contrat d’artiste est le contrat qui unit l’artiste au producteur et par lequel l’artiste cède moyennant finance le droit d’enregistrer ses interprétations. Le producteur est celui qui est responsable de la fixation de l’œuvre sur un support (peu importe lequel). Donc comme le groupe a une association qui produit le disque, il faut un contrat qui lie le groupe à l’association (il est obligatoire, car c’est un contrat de travail), c’est le fameux contrat d’artiste qui stipule la durée d’exploitation, les revenus versés au groupe… Le contrat de licence concerne le producteur d’un enregistrement qui va autoriser une structure à reproduire et commercialiser l’album pendant un laps de temps précis et sur un certain nombre de territoires. Cette autorisation se fait contre rémunération à partager avec l’artiste. En général celui qui fabrique les albums (le licencié) cherche une distribution. Le contrat de distribution lie le licencié ou le producteur qui a fait fabriquer ses albums à un distributeur qui fournira ensuite les commerçants ou les grossistes (grandes surfaces, etc.). Chacun de ces contrats est différent et concerne des étapes diverses de la commercialisation d’un album. Il n’y a pas de contrat type, seulement des clauses minimales à préciser19… Pour aller plus loin : Les trois étapes du disque : http://www.irma.asso.fr/Les-trois-etapes-du-disque Le site Musiconseils du Conseil francophone de la Chanson référence des documents pratiques sur les contrats : Le contrat d’enregistrement exclusif : http://www.conseilfrancophone.org/fr_FR/ressources/ download/id/18 Le contrat de licence : http://www.conseilfrancophone.org/fr_FR/ressources/download/id/17 Le contrat de distribution phonographique : http://www.conseilfrancophone.org/fr_FR/ressources/ download/id/13 La chronique de Romain Bigay (Irma) sur le site de Widoobiz : Contrat de distribution : comment ça marche ? : http://www.widoobiz.com/chroniques/autres-chroniques/la-chronique-de-l-irma/ contrat-de-distribution-comment-ca-marche/17702 La chronique de Romain Bigay (Irma) sur le site de Widoobiz : Contrat de licence : du droit à LA BOÎTE À OUTILS DU FURET MAJ 03/14 5 la propriété d’exploitation : http://www.widoobiz.com/chroniques/autres-chroniques/la-chroniquede-l-irma/contrat-de-licence-du-droit-a-la-propriete-dexploitation/16722 La chronique de Romain Bigay (Irma) sur le site de Widoobiz : Contrat d’artiste : de la propriété aux Royalties ! : http://www.widoobiz.com/chroniques/autres-chroniques/la-chronique-de-l-irma/ contrat-dartiste-de-la-propriete-aux-royalties/16570 1.2.2 Dans quel cas signer l’un ou l’autre ? On choisira tel ou tel type de contrat en fonction des opportunités de développement mais avant d’en arriver là, il y a de fortes chances pour que le groupe ait enregistré des maquettes, des démos… Et la signature du contrat avec un tiers reposera de toutes façons la question de la structuration (pour pouvoir toucher les sous des ventes). Pour aller plus loin : BIGOTTI Jean-Noël, Je monte mon label : guide pratique du producteur de phonogrammes, Paris, Irma éditions. BOUVERY Pierre-Marie, Les Contrats de la musique, Paris, Irma éditions, 2008 (épuisé). GOMBERT Ludovic, PICHEVIN Aymeric, Autoproduire son disque, Paris, Irma éditions, 2006 (épuisé). Source Il n’existe que deux contrats-types dans la musique : le contrat de cession d’œuvre avec un éditeur, et le contrat d’engagement d’artiste pour un spectacle. C’est tout. 19 1.2.3 Et si je fais du tout numérique ? Le tout numérique ne pose pas de questions spécifiques. C’est juste l’exploitation qui change avec en général une non-exclusivité de la part des distributeurs numériques. Ce qui va vraiment poser problème, ce sont toutes les questions liées aux métadonnées qu’il faut encoder dans le fichier pour pouvoir le faire reconnaître par toutes les plates-formes de téléchargement et obtenir une remontée correcte des financements. Et surtout : combien est-ce que ça rapporte ? Pour aller plus loin : Focus irma « Métiers et marchés de la distribution numérique, la mutation prend forme » : http:// www.irma.asso.fr/METIERS-ET-MARCHES-DE-LA La chronique de Romain Bigay (Irma) sur le site de Widoobiz : Production phonographique : distribution physique ou numérique ? : http://www.widoobiz.com/chroniques/autres-chroniques/ la-chronique-de-l-irma/production-phonographique-distribution-physique-ou-numerique/16138 Mots-clés : Contrat d’artiste, licence, distribution, contrat de travail, royalties, territoire, durée. LA BOÎTE À OUTILS DU FURET MAJ 03/14 6 1.2.4 Est-ce que je me fais arnaquer ? C’est la question qui revient le plus souvent… La FAQ de l’Irma traite la chose ainsi : « en tant que musicien, aucun versement préalable ne peut vous être réclamé par un quelconque manager, producteur ou éditeur, sauf clause contractuelle explicite. Autre conseil, si vous doutez, évitez de signer un engagement sur la pression de l’urgence ; cela prouve que les conditions du partenariat ne vous apparaissent pas encore suffisamment claires et que vous avez encore des choses à demander pour que cette relation soit la plus positive pour les deux parties ou que vous n’êtes pas prêt à l’assumer… et cela n’est pas non plus l’intérêt de votre partenaire. » On se méfiera aussi des studios d’enregistrement qui proposent de coproduire un album et qui ne font pas tout le nécessaire en tant que producteur de l’album. C’est un des cas où l’apport au projet est intéressant mais ne s’inscrit pas dans le temps. Pour aller plus loin : FAQ Irma Suis-je en train de me faire arnaquer ? : http://www.irma.asso.fr/Suis-je-en-train-deme-faire 1.3 Spectacle : les différents contrats proposés On trouve plusieurs types de contrats dans le spectacle, contrats de cession, de coréalisation, de promotion locale… Les plus fréquents sont le contrat d’engagement et celui de cession des droits d’exploitation d’une œuvre, ou plus simplement le contrat de vente du spectacle auprès du diffuseur d’un lieu. Comment se déroule cet enchevêtrement de contrat ? Yann Perrin avait répondu à une interview dans le Guide France-Québec du disque et du spectacle20 dont voici quelques extraits : « Le tourneur, autrement appelé booker, ou chargé de diffusion, est chargé de la mise en place des tournées […]. Sa tâche consiste donc à chercher (et trouver !) des organisateurs susceptibles d’accueillir les spectacles, avec un maximum de cohérence chronologique […]. Il assure la gestion commerciale (négociation des cessions), logistique (mise en place des tournées) et parfois technique en l’absence de régisseur de tournée. Il peut être en charge des aspects contractuels (cessions ou coréalisations) ou les déléguer à un chargé (ou assistant) de production. Il rend des comptes à un producteur de spectacles ou entrepreneur de tournées, détenteur d’une licence d’entrepreneur de spectacles de deuxième catégorie (production et diffusion de spectacles). Une fois la date « bookée », il passe le relais au chargé de production qui gérera les aspects contractuels et administratifs de la tournée. Aspects commerciaux d’abord (cession des droits d’exploitation du spectacle) et sociaux ensuite (emploi / engagement des personnels techniques et artistiques). Il est aussi en charge des éléments budgétaires de la tournée, de la recherche éventuelle d’aides et subventions diverses. » Pour aller plus loin : AUDUBERT Philippe, Profession entrepreneur de spectacles, Paris, Irma éditions. Spectacle vivant, Paris, APCE, coll. «Les fiches professionnelles de l’APCE», 2003. LA BOÎTE À OUTILS DU FURET MAJ 03/14 7 1.3.1 Toucher des salaires On l’a vu précédemment, la présomption de salariat et la pratique amateur ne font pas forcément bon ménage. On se rapportera à la partie : Amateur, semi professionnel, professionnel ? Deux solutions légales sont possibles pour toucher des salaires : soit être embauché directement par le lieu de diffusion (mais en général ce n’est pas la solution préférée des lieux), soit être embauché par une structure qui vend le spectacle au lieu. Lorsque le groupe est constitué en association et qu’il veut se produire quelque part, chaque membre du groupe doit toucher un salaire respectant au moins les minima sociaux et être déclaré. L’association du groupe devra obligatoirement disposer d’une licence de seconde catégorie et salarier tous les musiciens et techniciens (ce que l’on appelle le plateau). En cas de contrôle, c’est le président de l’association qui sera inquiété (responsabilité pénale) ainsi que le responsable de la salle où le contrôle a été effectué. Source http://www.irma.asso.fr/IMG/pdf/Guide-France-Quebec.pdf 20 1.4 Trouver des contacts Pour aller plus loin dans ses activités et développer de plus en plus son groupe ou sa carrière d’artiste en termes de visibilité, connaissance du territoire… il faut se rapprocher d’acteurs locaux (à l’instar des membres de REZONNE) qui pourront apporter des conseils, de l’information, de la ressource pour faire avancer le groupe lors de recherches de date, de financement, de partenaires. Pour aller plus loin : La liste des membres de REZONNE sur http://www.rezonne.org/liste-des-adherents 1.5 Financer ses projets Il est possible, sous conditions, de trouver de l’argent pour le financement de son projet. Ces sommes proviennent de divers fonds liés aux activités culturelles, à la formation ou à «Jeunesse et Sport ». Mais il n’existe aucun fonds qui financera l’intégralité d’un projet. Par contre, il est conseillé aux groupes ou aux artistes de trouver des partenaires pour participer au financement de leur projet (producteur de disques ou de spectacles si le niveau de développement est suffisant). D’ailleurs le premier partenaire, c’est souvent soi-même pour financer son disque ou ses premiers spectacles. LA BOÎTE À OUTILS DU FURET MAJ 03/14 8 Mais avant d’aller chercher des sous pour créer quelque chose, il vaut mieux s’assurer de plusieurs points, car demander des sous, c’est aussi se créer un certain nombre d’obligations et de devoirs : - Ai-je réfléchi à la structuration de mes activités ? protégé mes œuvres ? vérifié avec les autres membres du groupe que l’on est bien en phase sur le projet ? Avant de demander des sous, est-ce qu’il ne faudrait pas que je suive une formation (chant, technique, administration…) ? - Qui sont les personnes de bon conseil par rapport à mes activités ? - Dans le cas d’un spectacle : est-ce que mes titres sont « impeccables » dans leur interprétation?, quels sont mes besoins réels et réalistes pour avancer ? - Dans le cas d’un disque : est-ce que j’ai fait des maquettes qui me permettent de vérifier que mes morceaux sont corrects ? D’autres personnes ont-elles écouté mes titres ? - Les sommes que je sollicite sont-elles vraiment nécessaires ? Les dossiers de financements sont souvent longs, passent entre les mains de jurys de professionnels qui jugeront très vite de la pertinence de cette aide financière. Donc, ce n’est pas parce qu’il y a des fonds, qu’il faut se précipiter pour les demander. 1.5.1 Vendre des produits (disque ou merchandising) Financer son disque ou son spectacle se fait très souvent en vendant des disques ou des T-shirts. Mais qu’est-ce qu’il faut savoir sur ces questions liées au commerce ? Tout acte de commerce en France est réglementé. Il faut s’inscrire comme auto-entrepreneur ou comme travailleur indépendant pour pouvoir, légalement, vendre des disques ou des T-shirts (en somme tout ce que l’on produit). Bien souvent pour vendre, les groupes passent par une association qu’ils créent. Mais cette association ne dispense pas de rédiger un contrat qui stipule les redevances versées à chacun des membres du groupe pour la vente de disques ou de produits dérivés (comme les T-shirts !). C’est d’ailleurs une des clauses que l’on retrouve dans le contrat d’artiste (ou contrat d’enregistrement exclusif). Pour aller plus loin : La chronique de Romain Bigay (Irma) sur le site de Widoobiz : Artistes et merchandising : pourquoi et comment ? : http://www.widoobiz.com/chroniques/autres-chroniques/la-chronique-de-l-irma/ artistes-et-merchandising-pourquoi-et-comment/12870 1.5.2 Chercher des fonds Le premier partenaire financeur de la musique, c’est d’abord le groupe qui paye les répétitions, les instruments, les cours et les master classes… Donc avant de réfléchir à des aides, il faut bien prendre conscience que les groupes sont leurs propres moteurs de création, de financement… Et la structure que le groupe a créée peut être également soutenue par le groupe : chacun des membres du groupe peut prêter de l’argent (contre remboursement) et il existe des formulaires fiscaux pour prouver que les membres du groupe ont prêté de l’argent. LA BOÎTE À OUTILS DU FURET MAJ 03/14 9 Après, de nombreux groupes ont mis en place des souscriptions. Sa ville, son département et sa région sont des entités auprès desquelles on peut solliciter de l’aide. Ce seront souvent des sommes données en échange de la présence du logo municipal, départemental ou régional sur le disque et sa pochette avec la mention : ce disque a reçu le soutien de XXX. Il faut donc être prêt à accepter de voir figurer un logo sur sa belle pochette. Et c’est encore plus vrai pour le mécénat où il n’est pas rare de chercher à solliciter des partenaires privés qui voudront avoir leur marque, logo et autre sur le disque lui-même. Pour aller plus loin : Les dispositifs d’aide en Essonne : disponible sur demande auprès de REZONNE Les dispositifs d’aide en Ile-de-France : disponible sur demande auprès de REZONNE Mon Projet Musique, le site dédié au financement des projets musicaux : http://www. monprojetmusique.fr/ Fiche pratique Irma Les aides au disque : http://www.irma.asso.fr/Les-aides-au-disque Fiche pratique Irma Les aides au spectacle vivant : http://www.irma.asso.fr/Les-aides-auspectacle-vivant Fiche pratique Irma Mécénat et parrainage, la recherche de partenaires privés : http://www.irma. asso.fr/Mecenat-et-parrainage-la-recherche DORVAL Catherine, Guide des aides et subventions pour la musique, Paris, Guidearts, 2008 (CD-Rom – épuisé) La chronique de Romain Bigay (Irma) sur le site de Widoobiz : Aides à la production et à l’autoproduction d’un disque : il y en a pour tout le monde : http://www.widoobiz.com/chroniques/ autres-chroniques/la-chronique-de-l-irma/aides-a-la-production-et-a-lautoproduction-dundisque-il-y-en-a-pour-tout-le-monde/17706 Mots-clés : Structuration, contrat de cession, contrat d’engagement, contrat, salaire, aides financières, subventions, mécénat, parainage, LA BOÎTE À OUTILS DU FURET MAJ 03/14 10 Nous Contacter REZONNE 12 rue Louis Armand • 91220 Brétigny-sur-Orge 01 60 85 49 89 [email protected] + 21 LES ADHÉRENTS du rÉSEAU 1- ALORS ON LE FAIT ?! 12 place de la Mairie • 91400 Saclay • 09 54 14 40 89 • www.aolf.fr 2- PAUL B. 6 allée du Québec • 91300 Massy • 01 69 75 12 80 • www. paul-b.fr 3- CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT DÉPARTEMENTAL DU VAL D’YERRES 10 rue de Concy • 91330 Yerres • 01 69 49 60 00 www.levaldyerres.fr 4- DLF STUDIO 75 Boulevard du Général de Gaulle • 91210 Draveil • 01 69 83 03 90 • www.myspace.com/studiodlf 5- ÉCOLE DES ARTS 5 rue A. Dubois • 91460 Marcoussis • 01 69 01 52 66 • www. ville-marcoussis.com 6- OMP 11 impasse Élisée reclus • 91120 Palaiseau • 06 88 48 96 07 • www.operationmaxipuissance. com 7- LE RACK’AM 12, rue Louis Armand • 91 220 Brétigny-sur-Orge • 01 60 85 10 37 • www.lerackam.com 8- LE RADAZIK Café du Monde • Esplanade de la République • 91940 Les Ulis • 01 69 29 34 54 9- MJC BOBY LAPOINTE 8, rue des Maraîchers • 91140 Villebon-sur-Yvette • 01 80 85 58 20 • www. mjcvillebon.org 10- MJC CYRANO 160, avenue du Général Leclerc • 91190 Gif-sur-Yvette • 01 69 07 55 02 • www.mjc-cyrano.fr 11- MJC FERNAND LÉGER 45 allées Aristide Briand 91100 Corbeil-Essonnes • 01 64 96 27 69 • www.mjccorbeil.com 12- MJC JACQUES TATI 14 av. Saint Laurent 91400 Orsay • 01 78 85 40 27 • www.mjctati.org 13- MJC Maryse bastié 12 place René Coty 91170 ViryChâtillon • 01 69 05 78 29 • radio.mjcbastie.org 14- Mjc St exupéry 3 avenue d’Artois 91170 Viry-Châtillon • 01 69 24 38 82 • www.mjc-cs-saintexupery.org 15- MJC THÉÂTRE DES 3 VALLÉES Parc de l’Hôtel de Ville - BP 25 91120 Palaiseau • 01 60 14 29 32 • www.mjcpalaiseau.org 16- RADIO MILLE PATTES Salle Jean Rostand 13, rue du Monthuchet • 91160 Saulx-les-Chartreux • 01 64 48 46 93 • www.radiomillepattes.com 17- SASKWASH Espace W. Rousseau - Allée du Docteur Bourgeois • 91150 Etampes • 01 69 78 31 47 www.myspace.com/angrysaskwash 18- SERVICE CULTUREL DE FLEURY-MÉROGIS Salle André Malraux • 57 rue André Malraux • 91700 Fleury-Mérogis • 01 69 46 72 09 • www.mairie-fleuy-merogis.fr 19- STUDIO 322 Mairie - 8 rue Ste Geneviève • 91860 Épinay-sous-Sénart • 01 60 47 87 15 20- ZONES D’ARTS 14 rue Pasteur • 91120 Palaiseau • 01 60 14 45 85 • http://zones-d-arts.over-blog.com 21-Au sud du nord 55 rue Haute • 91850 Bouray-Sur-Juine • 09 51 56 98 83 • www.ausuddunord.fr 22- LE CRI de la libellule 1, rue Guillaume Apollinaire • 91240 St-Michel-Sur-Orge • 06 42 27 20 06 • http://libellulerock.perso.sfr.fr/. nos partenaires Nous Contacter + REZONNE 12 rue Louis Armand • 91220 Brétigny-sur-Orge 01 60 85 49 89 [email protected] 21 LES ADHÉRENT du rÉSEAU 1- ALORS ON LE FAIT ?! 18 rue Gabriel Peri • 91300 Mas- sy • 09 54 14 40 89 • www.aolf.fr 2- PAUL B. 6 allée du Québec • 91300 Massy • 01 69 75 12 80 • www. paul-b.fr 3- CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT DÉPARTEMENTAL DU VAL D’YERRES 10 rue de Concy • 91330 Yerres • 01 69 49 60 00 • www.levaldyerres.fr 4- DLF STUDIO 75 Boulevard du Général de Gaulle • 91210 Draveil • 01 69 83 03 90 • www.myspace.com/studiodlf 5- ÉCOLE DES ARTS 5 rue A. Dubois • 91460 Marcoussis • 01 69 01 52 66 • www. ville-marcoussis.com 6- OMp 11 impasse Élisée reclus • 91120 Palaiseau • 06 88 48 96 07 • www.operationmaxipuissance. com 7- LE RACK’AM 12, rue Louis Armand • 91 220 Brétigny-sur-Orge • 01 60 85 10 37 • www.lerackam.com 8- LE RADAZIK Café du Monde • Esplanade de la République • 91940 Les Ulis • 01 69 29 34 54 9- MJC BOBY LAPOINTE 8, rue des Maraîchers • 91140 Villebon-sur-Yvette • 01 80 85 58 20 • www. mjcvillebon.org 10- MJC François Rabelais 12 Grande Rue • 91600 Savigny-Sur-Orge • 01 69 96 64 95 • www.mjcsavigny.org 11- MJC FERNAND LÉGER 45 allée Aristide Briand 91100 Corbeil-Essonnes • 01 64 96 27 69 • www.mjccorbeil.com 12- MJC JACQUES TATI 14 av. Saint Laurent 91400 Orsay • 01 78 85 40 27 • www.mjctati.fr 13- MJC Maryse bastié 12 place René Coty 91170 Viry-Châtillon • 01 69 05 78 29 • radio.mjcbastie.org 14- Mjc St exupéry 3 avenue d’Artois 91170 Viry-Châtillon • 01 69 24 38 82 • www.mjc-cs-saintexupery.org 15- MJC THÉÂTRE DES 3 VALLÉES Parc de l’Hôtel de Ville - BP 25 91120 Palaiseau • 01 60 14 29 32 • www.mjcpalaiseau.com 16- RADIO MILLE PATTES Salle Jean Rostand 13, rue du Monthuchet • 91160 Saulx-les-Chartreux • 01 64 48 46 93 • www.radiomillepattes.com 17- SASKWASH Espace W. Rousseau - Allée du Docteur Bourgeois • 91150 Etampes • 01 69 78 31 47 www.myspace.com/angrysaskwash 18- SERVICE CULTUREL DE FLEURY-MÉROGIS Salle André Malraux • 57 rue André Malraux • 91700 Fleury-Mérogis • 01 69 46 72 09 • www.mairie-fleuy-merogis.fr 19- STUDIO 322 Mairie - 8 rue Ste Geneviève • 91860 Épinay-sous-Sénart • 01 60 47 85 80 20- ZONES D’ARTS 14 rue Pasteur • 91120 Palaiseau • 01 60 14 45 85 • zones-d-arts.over-blog.com 21-Au sud du nord 8, rue des Vallées • 91590 Boissy-le-Cutté • 09 51 56 98 83 • www.ausuddunord.fr 22- LE CRI de la libellule 1, rue Guillaume Apollinaire • 91240 St-Michel-Sur-Orge • 06 42 27 20 06 • libellulerockpersosfr.fr/ nos partenaires