Novembre 2012 (format pdf - 263 Ko)

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Novembre 2012 (format pdf - 263 Ko)
Novembre 2012
Indicateurs Immobilier d'entreprise
S1 2012
2011
Indice IPD France
+3,1%
+8,4%
Dont capital
+0,2%
+2,7%
Dont rendement
+2,9%
+5,6%
Indice IPD bureaux
+2,0%
+7,2%
Indice IPD commerces
+4,2%
+9,5%
3T 2012
2012
T1
2011
Volumes investis (md€)
Dont bureaux
Dont commerce
Rendement prime bureaux
Paris QCA
1ere couronne
Régions (Lyon)
9,90
16,10
68%
23%
74%
21%
Nov. 2012
Nov. 2011
4,25%
4,50%
5,40%
5,50%
5,90%
5,90%
L’immobilier coté en France et en Europe
Rendement commerce
Centre Commercial
5,50%
5,50%
Boutique
4,25%
4,75%
Indicateurs Immobilier coté (au 30/10/2012)
Euronext IEIF SIIC
France
Euronext IEIF REIT
Europe
Sur le marché de l’investissement, la fin de l’année 2012 demeure active : près de
10 md€ ont ainsi été investis au cours des 9 derniers mois tandis que, sur
l’ensemble de l’année, ce sont environ 13 milliards qui devraient être engagés
(16.1 md€ en 2011) sur un marché de plus en plus fragmenté et internationalisé.
Sur le segment des grandes transactions, 4 ventes de plus de 200 M€ ont été
réalisées au cours du T3 par de grands investisseurs institutionnels : le fonds
souverain norvégien s’est positionné sur un nouveau portefeuille parisien d’une
valeur de 550 M€ ; Union Invest a fait l’acquisition du futur siège de la Coface à
Bois-Colombes pour 240 M€ ; Adia a acquis le 90 bd Pasteur à Paris pour 252 M€ ;
l’ensemble « Liberté 2 » à Charenton-le-Pont a été cédé à un consortium
d’institutionnels français pour près de 250 M€.
Le marché français poursuit son internationalisation entamée en début d’année : les
investisseurs internationaux représentent plus de 50% des investissements réalisés
à fin septembre, grâce aux fonds souverains ainsi qu’à un retour remarqué des
investisseurs allemands. A l’exception de quelques très grands acteurs, les
investisseurs français, et en particulier les SCPI, sont présents sur le segment des
actifs de moins de 100 M€.
Si quelques opérations sur des actifs risqués sont en cours de réalisation, la grande
majorité des investisseurs se positionne sur les actifs les plus sécurisés, dont l’offre
demeure limitée.
En conséquence, une nouvelle phase de pression sur les taux de rendement prime
est observable depuis la rentrée : les taux prime sont désormais inférieurs à 4.5%
ère
dans le QCA de Paris, à 5.50% en 1 couronne et à 6% en région (Lyon et Lille).
1 mois
1 an
+4,54%
+25,53%
+3,85%
+23,84%
Indicateurs Immobilier résidentiel
Le segment des grandes foncières demeure positivement orienté, ce qui lui attire les
faveurs des investisseurs. D’une part les chiffres trimestriels ont révélé des revenus
locatifs en hausse (+4% sur un an pour Unibail, +2% pour Klépierre, +1.2% pour
Gecina) : la qualité des actifs en portefeuille assure un niveau de remplissage élevé
et permet de passer les indexations aux locataires. D’autre part, les grandes
foncières ont accès aux marchés obligataires qui constituent une source de
financement très profonde et peu coûteuse : Unibail-Rodamco a ainsi procédé en
octobre à l’émission d’une obligation de 500 M€ sur 5 ans offrant un coupon de
1.625%. Enfin, les grandes foncières ont une assiette financière leur permettant de
conduire des projets immobiliers d’ampleur et donc de renouveler leur potentiel de
création de valeur.
En revanche, les petites foncières, dont le patrimoine est plus hétérogène et l’accès
à la dette plus limité, sont fragilisées et moins appréciées des investisseurs, ce qui
devrait conduire à une nouvelle vague de consolidation du secteur.
T2 2012
1 an
L’immobilier résidentiel en France
-0,3%
0,0%
-0,1%
+1,6%
Mises en chantier
(MEEDDM)
En milliers de logements
3 mois
1 an
En % - CVS
-8,1%
Le fléchissement du marché résidentiel se manifeste depuis le début de l’année
2012 par une chute des volumes qui s’élèvent à 16% sur un an dans l’ancien et à
14% dans le neuf ainsi que par une légère érosion des valeurs de transaction.
Si la chute des ventes est liée à une conjoncture économique atone, à un
environnement fiscal devenu défavorable et à un large écart de prix entre
acquéreurs et vendeurs, elle est en particulier due à la chute marquée des crédits
immobiliers accordés par les banques, d’environ 30% sur un an. En revanche, la
relative résistance des prix est le fait d’une démographie porteuse ainsi que de taux
d’emprunt paradoxalement en baisse.
Dans l’immobilier neuf, la fin du dispositif Scellier déprime tant le volume des
ventes, privé du moteur de l’investissement locatif, que les stocks des logements,
qui ont fortement augmenté. Le nouveau dispositif Duflot se profile enfin, sans
surprise moins favorable, mais il est une forme de reconnaissance tacite du rôle clé
des investisseurs privés dans la politique du logement.
Prix des logements
anciens France (INSEE)
Prix des logements
anciens IDF (INSEE)
(Août 12)
76,5
385,6
-1,0%
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Immobilier d’entreprise en France