Le tourisme rural - Groupe Monde Rural

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Le tourisme rural - Groupe Monde Rural
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PETIT-DEJEUNER DE LA RURALITE
du GROUPE MONDE RURAL
Jeudi 12 juin 2008
« Le tourisme rural »
COMPOSITION DU DOSSIER
Organisation de la table ronde...................................................................................................... 2
I. Le tourisme en espace rural ........................................................................................................ 3
II. Eléments chiffrés sur le tourisme rural ........................................................................................... 7
III. Présentation de la Conférence Permanente du Tourisme Rural........................................................ 9
IV. Le concept Retrouvance .......................................................................................................... 10
VI. Le réseau « Bienvenue à la ferme » ......................................................................................... 16
VII. Domaine de la bastide Jourdan .............................................................................................. 18
VIII. Présentation du site de Bibracte - Mont Beuvray ...................................................................... 19
IX. Le développement touristique du site de Bibracte - Mont Beuvray ............................................... 20
L’organisation de ce petit-déjeuner bénéficie du soutien du :
Debats
CPublics
Organisation de la table ronde
08 h 00 - Accueil par André THEVENOT, Président du Groupe Monde Rural
08 h 10 - Table ronde animée par Alain MÉCHINEAU, «débatspublics»
Le tourisme est un facteur structurant de l’aménagement et du développement des territoires
ruraux : en valorisant le patrimoine historique, naturel et humain, il représente un levier
d’attractivité, en développant l’économie locale (34% des 826,6 millions de nuitées 2006), il
contribue au maintien, à la diversification et à la croissance des zones rurales.
Aussi fait-il l’objet de régulation, d’incitations et de soutiens dans les politiques nationale (CIACT
2003, loi du 23 février 2005, GAL, PER, …) et européenne (2ème pilier de la PAC, FEADER). Mais,
sans la créativité, les initiatives, la volonté des acteurs des territoires locaux, ces cadres
réglementaires n’auraient pas de traductions concrètes, et ces démarches ne sont pas toujours
simples.
Le tourisme rural est ainsi à l’image des territoires ruraux, riche de réalisations, de potentiels et très
diversifié.
(Environ 10 minutes de présentation par intervenant et quelques échanges)
Vous disposez d’une vision d’ensemble de ce tourisme rural multidimensionnel, vu de l’offre et de la
demande. De ce double point de vue, donnez nous s’il vous plait quelques repères clés illustrant la
situation du tourisme en espace rural, ses atouts et ses perspectives. Quels sont le cadre et les
principaux axes de la politique française en ce domaine ? Qui en assume la conception et le pilotage ?
Marie-Laurence MADIGNIER, Sous-directrice de l’environnement et de la ruralité, Ministère de l’Agriculture
et de la pêche (MAP)
Vos fonctions d’animation de la CPTR, composée d’acteurs représentatifs des différentes responsabilités
politiques, économiques, sociales et de la diversité du monde rural, avec une mission d’observation, de
réflexion, de force de proposition vous permet une appréhension à la fois globale et concrète du
tourisme rural. Merci d’illustrer pour nous avec quelques repères quantitatifs et qualitatifs les dimensions
économiques, sociales, territoriales du tourisme rural. Quels leviers clés avez-vous identifiés pour que le
tourisme contribue encore mieux au développement durable des territoires ruraux dans l’avenir ?
Danièle KÜSS, Secrétaire générale de la Conférence Permanente du Tourisme Rural (CPTR)
Vous faites partie des 5 700 agriculteurs en réseau qui accueillent des touristes et vendent des produits
du terroir sur leur exploitation sous la marque « Bienvenue à la ferme ». Pourquoi avez-vous
développé cette activité sur votre domaine viticole du Domaine de la Bastide Jourdan ? La démarche
de création a-t-elle été simple ? Quel bilan économique et humain faites-vous de cette expérience,
pour vous, pour votre territoire ?
Vous êtes aussi responsable au niveau du réseau « Bienvenue à la ferme ». Quel bilan et quelles
perspectives pour ce « Leader de l’accueil et de la vente à la ferme en France » ?
Valérie JOURDAN, Présidente de « Bienvenue à la ferme » Vaucluse
Vous développez l’attractivité d’un site aux nombreux atouts, historique, culturel, naturel, aujourd’hui
reconnu « Etablissement public de coopération culturelle », labellisé « Grand site de France ». Merci de
nous présenter votre site, votre démarche et son bilan touristique? Quel apport pour le développement
du territoire ? Quelles sont vos prochaines actions ?
Pascale PLAZA, chargée du développement touristique à Bibracte-Mont Beuvray
09 h10 - Débat et tour des tables des participants pour favoriser les échanges entre la salle et les
intervenants
10h10 - Synthèse des intervenants (2 à 3 minutes chacun)
10h20 - Conclusion par André THEVENOT
I. Le tourisme en espace rural
Source : MAP - DGFAR - Sous-direction de l’environnement et de la ruralité – Bureau du développement des
territoires et de la montagne
Les spécificités du tourisme rural
Fait de pratiques diffuses, le tourisme rural est le produit d'initiatives nombreuses mises en place par les
acteurs des territoires :
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les prestataires privés (hôteliers, restaurateurs, responsables d'activités), et également les
agriculteurs, pour qui le tourisme s'est souvent révélé comme une activité de complément ;
les structures d'aménagement (communes, syndicats intercommunaux, pays d'accueil
touristiques, parcs naturels régionaux, stations vertes de vacances ...), qui s'attachent à créer
les conditions pour le développement d'un tourisme durable et concerté sur leur territoire ;
les structures de promotion et de communication (offices de tourisme, CDT/CRT, services de
réservations loisirs accueil).
Le concept de tourisme rural est incertain. Il intéresse la quasi totalité du territoire national, excepté le
littoral (tourisme bleu), les villes (tourisme urbain) et la montagne (tourisme blanc).La campagne occupe
une place à part dans l'économie touristique.
Au total sur un espace égal à 85% du territoire, le tourisme rural concentre près de 20% des
dépenses nationales touristiques et près de 35% de la fréquentation touristique nationale.
La part de l’espace rural en terme de consommation touristique représente environ 20 milliards
d’euros.
Le tourisme rural est essentiellement non marchand (75% des nuitées effectuées à la campagne ont
lieu en résidence secondaire, chez des parents ou des amis) et peu rémunérateur.
Les caractéristiques de la demande
Trois types de clientèles peuvent être identifiés :
→ la clientèle du « retour au pays » : personnes qui ont conservé des liens ou des biens matériels
sur les lieux de leurs « racines campagnardes ». Elles pratiquent un tourisme non marchand en
se rendant chez des parents ou amis ou dans leur résidence secondaire ;
→ la clientèle du tourisme social et associatif : liée au fort développement des villages de
vacances et centres d'accueil mis en place autour des deux décennies 60 et 70 ;
→ la clientèle des amateurs de campagne : clientèle récente, en hausse croissante,
consommatrice de l'ensemble des prestations disponibles.
Les particularités de l'offre
L'hébergement et la restauration
L'hébergement et la restauration sont caractérisés par une grande diversité de petites unités qui
prennent des formes particulières d'accueil : gîtes, chambres et tables d'hôtes, campings et aires
naturelles de campings, habitations légères de loisirs, huttes, petits hôtels, auberges rurales et fermes
auberges, goûter à la ferme ...
90% de l'offre touristique rural en matière d'hébergement et de restauration est regroupée au sein de
grands opérateurs, fournissant, labels, reconnaissance, assistance à la distribution et à la
commercialisation (Fédération nationale des gîtes de France, Logis de France, Bienvenue à la ferme,
Cléconfort, Union nationale des associations de tourisme,...).
En 2005 (dernière année disponible), la répartition de l’offre place en première position les campings
(307 818 emplacements), les meublés (50 560), les hôtels (94 523 chambres), les chambres d’hôtes
(32 005 chambres), les villages de vacances (37 300 lits) et les résidences de tourisme (27 967 lits).
Les formes d’hébergements touristiques spécifiques au milieu rural (chambres d’hôtes et gîtes ruraux)
connaissent un succès croissant de la part des clientèles tant étrangères que françaises (augmentation
de + 23% du nombre de chambres entre 2001 et 2005).
Les activités
Dans ce domaine, l'offre est pléthorique, mais se caractérise aussi par une faiblesse de la
professionnalisation.
De la promenade à la randonnée, aux sports nautiques, aériens, à l'escalade ou la spéléologie, aux
activités de loisirs d'eau douce (tourisme halieutique), visites culturelles (musées ruraux écomusées),
découverte de l'artisanat, découverte de l'agritourisme, les activités sont nombreuses …
L’espace rural concentre :
→ des espaces aménagés : 180 000 km de sentiers balisés, 16 000 km de sentiers équestres,
plus de 4,5 millions d'hectares de forêts domaniales et communales ;
→ des éléments du patrimoine : La majorité des sites du patrimoine (50 000 monuments
historiques, 4 000 musées, 2 000 festivals) est située en espace rural ;
→ des équipements de loisirs de nature : 500 sites de loisirs nautiques, 800 bases de canoékayak, 4 200 centres équestres, 1 500 sites équipés pour l'escalade ...
La part des séjours en milieu rural donnant lieu à une activité est importante et en progression régulière
pour atteindre 73% des séjours donnant lieu à une activité en 2006. Cependant, cette part demeure
inférieure aux pratiques dans les autres destinations ( plus de 90% à la mer ou à la montagne).
La promenade, la ballade et la randonnée pédestre sont les activités les plus pratiquées (35%) ; la
seconde activité étant la visite de sites naturels avec10% des séjours donnant lieu à cette activité.
Les atouts et les perspectives de développement du tourisme rural
La demande touristique est en pleine évolution. Ce mouvement profite notamment aux gîtes ruraux qui
voient désormais une bonne part de leurs réservations s’effectuer en dehors de la période des
vacances d’été.
La multiplication des courts séjours conjuguée à une politique de réduction et ou d'aménagement du
temps de travail conduisent de nombreux touristes à découvrir ou redécouvrir le tourisme rural. Pour
confirmer un développement qui semble prometteur, le tourisme rural doit aujourd'hui composer avec un
ensemble de facteurs liés à l'évolution globale de la société :
→ L'évolution des valeurs sociales dans le sens d'une meilleure prise en compte de l'environnement,
du patrimoine (naturel et bâti, culturel et paysager) ;
→ La recherche de produits complets intégrant les préoccupations nature, santé, paysage, sport,
calme, ressourcement ;
→ L'amélioration des moyens de transports (réseaux routiers et autoroutiers) ;
→ Le développement des technologies de l'information et de la communication (TIC) ;
→ L'impact de la réorganisation ou de l'aménagement du temps de travail.
En matière d'agritourisme, les données du dernier recensement de l'agriculture (2000) montrent que
13 890 exploitants agricoles, soit 2,1% de l'ensemble des exploitants agricoles, pratiquent des
activités d'hébergement et de restauration. En 1988, le nombre des exploitants pratiquant
l'agritourisme était alors de 16 500. En valeur relative le nombre total d'exploitations ayant baissé
beaucoup plus vite, la part des exploitations agritouristiques a augmenté de 1,6% en 1988 à 2,1%
en 2000.
Les gîtes ruraux détenus par des agriculteurs représentent 1% de la capacité totale de l'hébergement
marchand, ou, 6% de la capacité des meublés de tourisme ce qui est faible alors que 92% des
activités touristiques des agriculteurs concernent l'hébergement.
Le tourisme rural, loin d'être saturé présente d'intéressantes perspectives, puisque l'offre encore
insuffisamment structurée et organisée par des producteurs indépendants demeure encore relativement
confidentielle. La faible proportion des hébergements marchands commercialisés révèle des marges de
progrès possibles dans le cadre de productions touristiques et agritouristiques obéissant à des chartes
de qualité spécifiques.
La politique du ministère de l’agriculture et de la pêche en matière de tourisme en espace
rural
Aujourd'hui le tourisme en espace rural du fait de son développement a évolué. Il est un domaine
partagé avec plusieurs ministères, en charge de l'environnement, du tourisme, de la jeunesse et des
sports, de la culture, de l'aménagement du territoire, de l'agriculture.
Une des actions du MAP est d'être assemblier de différentes actions menées par ces ministères.
→ travail sur les sports de nature avec jeunesse et sports
→ relation d'études touristiques avec ODIT-France
→ participation à la Mission véloroutes et voies vertes
→ travail en commun et cofinancement sur les Pôles d'Excellence Rurale
→ cofinancement des principales têtes de réseaux touristiques lors des appels à projets annuels.
→ démarche pour une meilleure professionnalisation des acteurs et des opérateurs touristiques
Le MAP contribue à la structuration des réseaux et appuie leur démarche en vue d'une meilleure
professionnalisation des acteurs et des opérateurs touristiques en espace rural. Les appels à projets
annuels sont le cadre du soutien financier que le MAP apporte aux principales têtes de réseaux
touristiques, en coordination avec les autres ministères concernés.
La Loi n°2005-157 du 23 février 2005, loi relative au développement des territoires ruraux,
comprend plusieurs dispositions bénéficiant au tourisme rural:
→ l'aménagement des règles de prise du repos dominical pour les activités d’agritourisme,
→ la réduction d'impôt pour la rénovation de logement touristique, résidence de tourisme ou
village résidentiel de tourisme classé en zone de revitalisation rurale
→ l’harmonisation du statut des entreprises équestres qui étaient soumises à des régimes différents
sur le plan social, sur le plan fiscal et sur le plan économique.
→ des mesures pour la chasse
La valorisation des atouts du tourisme en espace rural trouve une place privilégiée dans les mesures
des programmes de développement rural (contrats de plan Etat-régions, PDRH 2007/2013,
programmes socio-structurels communautaires).
L'élaboration du Plan Stratégique National a intégré les évolutions récentes du milieu rural français et
a défini un cadre de financement, le Programme de Développement Rural Hexagonal (PDRH), pour la
période 2007-2013. Le PDRH comprend 4 axes.
L'axe 3 concerne « la qualité de la vie en milieu rural et diversification de l'économie ».Il représente
16% de l'enveloppe financière.
Sa finalité est « le maintien et le développement de l'attractivité des territoires ruraux, pour les
positionner comme des pôles de développement, en s'appuyant sur la diversité des ressources, des
activités et des acteurs ».
Plusieurs mesures concernent directement le tourisme en espace rural:
→ mesure 311: diversification vers des activités non agricoles
→ mesure 313: promotion des activités touristiques
→ mesure 322: rénovation et développement des villages
→ mesure 323: conservation et mise en valeur du patrimoine rural
→ mesure:331: formation et information des acteurs
→ mesure 341: acquisition de compétence, animation et mise en oeuvre de stratégies locales de
développement.
Le PDRH est décliné dans chaque région française, en copilotage entre le Préfet de région et le
Président du Conseil régional, avec une initiative qui leur est laissée pour la mise en oeuvre des actions
concrètes menées et inscrites dans le DRDR (prise en compte de politiques régionales).
II. Eléments chiffrés sur le tourisme rural
Source : Conférence Permanente du Tourisme Rural
Le tourisme
C’est la première activité économique mondiale. Selon l’OMT1, elle a progressé de 4,5% en 2006.
En Europe, l’industrie du tourisme au sens strict crée plus de 4% du PIB de l’Union Européenne. Si l’on
tient compte des liens avec d’autres secteurs, la contribution du tourisme au PIB est estimée à près de
11% et elle fournit un emploi à plus de 24 millions de personnes (12% du total de la main-d’œuvre).
Dans ce contexte international de croissance élevée et de très forte valeur ajoutée, la France a
conservé sa place de 1ère destination touristique mondiale en termes de fréquentation avec 82 millions
de touristes en 2007 ; mais elle reste au 3ème rang en terme de recettes, derrière les Etats-Unis et
l’Espagne.
C’est l’une des deux premières industries françaises avec un solde positif de la balance des paiements
avoisinant les 12 milliards d’euros, très proche de l’automobile et très nettement devant
l’agroalimentaire (6,5).
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6,4 % du PIB.
plus de 100 milliards d’euros de chiffre d’affaire. (112,2 en 2006)
près de 200 000 entreprises.
environ 2 millions d’emplois directs et indirects.
L’espace rural en France
→ 84% des communes et 67% des bassins de vie touristique.
→ 20 millions de résidents.
→ 30% de l’emploi (avec une augmentation de l’emploi salarié privé de 20 % sur 10 ans).
Le tourisme rural
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35 % de la fréquentation touristique nationale.
32 % en nombre de nuitées et 38 % en nombre de séjours.
21 % de la consommation touristique soit environ 15 milliards d’euros.
75 % de Français (dont 32 % de franciliens, les autres étant le plus souvent urbains) et 25 %
d’étrangers (dont 69 % provenant de 4 pays européens : Royaume Uni, Allemagne, Belgique
et Pays Bas).
50 % des capacités nationales d’hébergement (9,5 millions de lits dont 1,5 marchands).
75 % des nuitées effectuées dans le secteur non marchand (résidences secondaires, famille,
amis).
2 280 communes touristiques, 510 stations classées, une centaine de villes de congrès.
Une répartition également répartie sur toute l’année.
Pour une durée légèrement inférieure à la moyenne nationale.
Dans un hébergement varié :
→ 192 838 lits en hôtellerie rurale (4 899 hôtels en rural ; 5 515 en urbain).
→ 53 672 meublés labellisés soit 215 575 lits.
→ 66 230 lits dans les 33 115 chambres d’hôtes labellisées (ce nombre a triplé en 15 ans. 80%
des chambres d’hôtes créées l’ont été en zone rurale).
→ 37 000 lits en villages de vacances.
1
OMT : Organisation Mondiale du Tourisme
→ 41 630 lits en résidences de tourisme.
→ 3 894 terrains de camping, soit 960 354 lits (le rural attire 80 % des campeurs et la moitié
des terrains de campings européens sont en France).
Sur 4 ans ce sont les résidences de tourisme qui ont connu la plus forte croissance (+59 %) , suivies des
chambres d’hôtes (+18,6 %), des meublés de tourisme (+9%) et des campings(+2,5%).
Avec un patrimoine diversifié :
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7 parcs nationaux et 45 parcs naturels régionaux qui représentent 14 % du territoire national.
28 sites inscrits au patrimoine culturel et naturel mondial de l’UNESCO.
40 000 monuments historiques.
90 Pays d’art et d’histoire.
6 000 musées.
1 000 Festivals culturels.
Un patrimoine gastronomique de terroir dans les 500 fermes-auberges labellisées, les tables
d’hôtes, les restaurants et les goûters à la ferme.
De nombreux loisirs sportifs et activités de pleine nature toute l’année :
L’activité principale reste la randonnée et la promenade à 40%.
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180 000 km de chemins et sentiers balisés pour la randonnée pédestre.
160 000 km de sentiers équestres balisés pour le tourisme équestre.
8 500 km de voies navigables pour le tourisme fluvial.
9 000 km de vélo-routes et voies vertes programmés pour le cyclotourisme.
250 000 km de rivières et 26 000 km de parcours aménagés pour les activités d’eau vive.
Pour 3 types de clientèle:
→ Le retour au pays: peu marchand.
→ Le tourisme social et associatif: il s’est beaucoup développé dans les années 70 mais il n’a pas
su évoluer et souffre aujourd’hui d’un déficit d’image en restant peu marchand.
→ Les amateurs de campagne: le plus marchand, récent et en développement constant.
Il est maintenant composé de touristes aisés : des jeunes retraités, des couples sans enfant, des
célibataires sportifs, des familles étrangères. Ces nouveaux touristes sont beaucoup plus
exigeants en matière de qualité de prestations, d’hébergement et d’animation. (Le parc
hôtelier des zéro étoile est passé de 38 à 30%, mais celui des 3 étoiles de 23 à 25 %, et celui
des établissements de luxe de 21 à 26 %. La plus forte hausse, tout espace confondu, est celle
des 4 étoiles qui a augmenté de 45 %).
III. Présentation de la Conférence Permanente du Tourisme Rural
Source : CPTR – Danièle KUSS, Secrétaire Générale
La CPTR a été créée par décret (n°2001-440) du 23 mai 2001. (Décret abrogé par l’article 6 du
décret n° 2006-1229 du 6 octobre 2006 et recodifié dans le nouveau code du tourisme (Art.D.122-18
à D.122-24). Les élus et les personnalités qualifiées qui y siègent sont renouvelés tous les trois ans (Ils
auraient dû l’être le 15.09.07). Les autres membres dont la liste figure dans le Décret sont des
structures qui désignent elles-mêmes leurs représentants à l’occasion de ce renouvellement triennal.
De par sa composition, elle est un lieu de concertation et de partenariat unique entre tous les acteurs,
publics, privés et associatifs du tourisme en milieu rural ; elle est aussi le seul. Elle est donc un
interlocuteur privilégié du Gouvernement et de l'Administration.
Elle a pour mission d’émettre des avis et de formuler des propositions sur tous les sujets qui concernent
le tourisme en milieu rural. C’est un secteur économique essentiel dans la quête actuelle de points de
croissance car son impact sur le tissu rural français, déjà important, est porteur d'un très fort potentiel
de développement. Le tourisme agit en effet directement sur les principaux leviers de l’expansion
rurale : la création de richesses, l'augmentation du revenu disponible des ménages ruraux, la création
d’emplois directs et indirects, le taux d’usage des activités et des services publics et privés (essentiel
pour leur maintien dans les zones rurales donc parfois pour la survie de ses dernières).
Au cours de la dernière mandature la CPTR a fait des propositions concrètes, notamment sur : la
formation et la qualification des acteurs, le développement de la pluri-activité, l’aide à la transmission
de la petite hôtellerie rurale, la sensibilisation et la formation des élus et des cadres territoriaux aux
enjeux économiques et sociaux du tourisme durable, la mise en place de nouveaux types de
partenariats, la simplification administrative, l’utilisation des nouveaux financements européens, la
création des PER, les démarches de qualité, le développement des loisirs sportifs de nature, la
sauvegarde et la valorisation des patrimoines naturels, bâtis et immatériels, les statuts économiques,
fiscaux et sociaux, …
La CPTR participe aussi très activement, à un certain nombre de Comités de pilotage et de Groupes de
travail interministériels dont je suis membre, comme, par exemple, ceux qui ont en charge le Plan
Qualité France, l’Inventaire des métiers du tourisme rural, la création d’un BP.JEPS d’accompagnateur
de randonnées, la qualification dans le secteur de l’animation des activités sportives et culturelles, le
suivi des Pôles d’Excellence Rurale, le CFDD (Comité Français pour le Développement Durable du
Tourisme), le Réseau Rural, le suivi du PDRH (Programme de Développement Rural Hexagonal),
l’organisation des Universités d’été du tourisme rural, celle des Rencontres nationales des sports de
nature, …
Il faut noter que dans toutes ces réunions la CPTR, est la seule à parler de rural dans les enceintes
« tourisme » et de tourisme dans les cercles « ruraux ».
Enfin, la CPTR donne son avis sur les textes législatifs et règlementaires et sur les dossiers d’actualité
quant à leur impact, direct ou indirect, sur l'ensemble des activités du tourisme en milieu rural. Elle le
fait à la demande de ses Ministères de tutelle ou elle s’en « auto-saisit ».
IV. Le concept Retrouvance
Source : ONF
LES PROJETS « Retrouvance »
Le concept
Mis en place dans le département des Hautes-Alpes en 1996 sous la forme d’une randonnée
itinérante d’une semaine, cette offre originale est testée auprès des clients depuis maintenant plus de
10 saisons.
Cette phase test, essentielle en marketing touristique, a confirmé l’intérêt et le succès de l’expérience
malgré les doutes initiaux formulés par les milieux institutionnels et professionnels, faute de référence
existante comparable.
Sur la base des trois produits aujourd’hui opérationnels, Retrouvance est devenu une marque connue et
reconnue par les tours-opérateurs spécialisés, les clients, la presse et les élus locaux.
L’objectif affiché est maintenant de dupliquer l’expérience sous la forme d’autres randonnées mais
aussi d’hébergements forestiers de séjours résidentiels.
Toutes les opérations se réfèrent aux principes de base de l’écotourisme et du tourisme durable.
Les principes écotouristiques
Au-delà du respect des principes éthiques globaux qui consistent à mettre en place une relation juste
entre le visiteur et l’accueillant et à respecter le milieu naturel et humain, Retrouvance anticipe les
effets pervers, souvent constatés dans le développement écotouristique, en proposant des opérations
de dimension locale et modestes en terme d’infrastructure, et surtout, en maîtrisant les flux à la
différence du tourisme de masse trop souvent vecteur de perturbations.
En matière économique, ce type de produit est souvent générateur de forte valeur ajoutée (également
en terme d’image).
La palme du développement local était encore récemment détenue par le Costa Rica avec 47% des
dépenses écotouristiques reversées à l’économie locale.
Ce taux atteint 60% pour le produit Retrouvance Hautes-Alpes depuis maintenant dix saisons.
La duplication du concept
Dans la perspective du développement du concept Retrouvance, une vingtaine de projets sont à l’étude
sur le territoire national.
Ces projets, au stade de l’étude technique de faisabilité, sont tous d’initiative locale et portés, soutenus
ou demandés par les collectivités locales (le plus souvent les Communautés de Communes).
Plusieurs projets sont situés dans le territoire de Parcs Naturels Régionaux ou Parcs Nationaux et tous
dans des zones rurales en recherche de développement.
Cette répartition géographique et les caractéristiques économiques des zones concernées peuvent
présenter un intérêt pour les Régions et Départements, qui encouragent le rôle du tourisme en tant que
facteur de développement local.
De plus, les CRT et CDT, lieux de cohérence de la politique marketing et promotionnelle en matière de
tourisme, pourraient disposer d’une offre complémentaire constituée en réseau et assise sur les notions
de tourisme durable et d’écotourisme.
Innovation et prospective
Même si aujourd’hui l’écotourisme ne constitue qu’une « niche » dans l’industrie touristique et reste
encore marginal en termes de flux et de chiffres d’affaires, il constitue une opportunité en
anticipant et en accompagnant les nouveaux comportements et les nouveaux courants de
pensée qui feront le tourisme de demain.
Le positionnement volontaire et dynamique d’une région dans la constitution d’une gamme d’offre
significative et lisible devrait être porteur de sens et d’image et constituer un effet de levier
supplémentaire en servant sa notoriété.
Les produits de randonnée itinérants subissent la tendance lourde de requalification des gîtes
d’étapes en chambres d’hôtes ou accueil à la semaine, plus faciles à gérer.
Le concept "Retrouvance" prévoit de dédier les hébergements créés, en priorité, au produit. Cela
garantit le long terme dans un mouvement de croissance de la demande face à une raréfaction de
l’offre, et ce, à moyen terme.
La garantie de qualité soutenue pendant tout le séjour est assurée par la marque (rare, voire
unique dans l’activité randonnée), tant pour ce qui concerne l’hébergement que les prestations
d’animation et de découverte ou la restauration.
La marque, au-delà des critères matériels et immatériels liés à la production, favorise grandement
la commercialisation avec son réseau de distributeurs, son propre travail en réseau et les
mariages d’image Région, Parcs, Pays, ONF,…
Le recours systématique aux énergies renouvelables est à la fois un bon outil de promotion des
techniques employées et un témoin tangible de la mise en œuvre d’un tourisme durable.
La mise à disposition de compétences en ingénierie touristique pour le montage des opérations
sur la base d’une véritable démarche marketing facilite l’engagement des partenaires.
Le produit Retrouvance Hautes-Alpes reçoit chaque année de nombreuses visites (institutionnels,
milieu associatif, délégations étrangères, …).
C'est le témoignage que le concept est susceptible d'initier des transferts de savoir-faire.
Un investissement hors secteur concurrentiel
La légitimité de l’intervention publique, tant pour l’initiative des opérations que pour leur
financement, peut se poser. Il est essentiel de situer les projets par rapport à l’offre déjà en place,
et d’évaluer la finalité et la nécessité des investissements dans une perspective de développement
local durable au bénéfice des filières existantes.
GMR - Petit-déjeuner de la ruralité - Jeudi 12 juin 2008
La grande majorité des investissements nécessaires à ces opérations concerne la rénovation de bâti
ancien avec une forte composante de valorisation patrimoniale.
Bien que la proposition commerciale finale s’intègre dans une offre standard, l’outil de travail constitué
par les hébergements est déconnecté du circuit concurrentiel classique, principalement pour le bâti ONF
et le plus souvent pour le bâti des collectivités :
Intervention dans des zones en déficit d’équipements et d’investissements.
Bâtiments le plus souvent isolés et à l’écart des réseaux et des grands flux touristiques.
Cible clientèle nouvelle et toujours différente de celle des gîteurs classiques.
Défaillance chronique et croissante de l’initiative strictement privée pour assurer les services
nécessaires au développement des produits de randonnée commercialisés sur la base de systèmes
à allotements.
Alternative unique pour asseoir une politique de mise en place de produits écotouristiques
pérennes.
Valeur patrimoniale du bâti souvent importante, toujours valorisée pour mettre en avant l’histoire
du pays dans toutes ses composantes.
Surcoûts de rénovation significatifs du fait des difficultés d’accès et de l’autonomie énergétique.
Prise de risque financier pour l’amortissement des bâtiments du fait du positionnement résolument
axé sur la qualité et le développement local durable.
Plus-values utiles à l’amortissement et liées aux services annexes (restauration, ventes diverses,…),
le plus souvent abandonnées par sous-traitance aux gîtes classiques des vallées ou à un prestataire
spécialisé.
Qualité des prestations supérieure à la pratique généralement observée dans les hébergements de
randonnée et plus adaptée à la nouvelle attente des clients.
Bâtiments en général non gardés avec une gestion et une garantie de services assurées par une
organisation originale, adaptée et innovante constituant une offre très différenciée.
Mode d’exploitation unique et très éloignée des pratiques courantes du fait de la priorité absolue
accordée aux produits générateurs de richesses pour les prestataires (accompagnateurs,
restaurateurs, logisticiens, transporteurs, etc).
Bâtiments constitutifs d’un outil de travail très adapté aux besoins des professionnels du tourisme de
nature, qui, ainsi, dynamise l’initiative individuelle dans la constitution de produits annexes et
complémentaires.
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V. La région Centre : une région à croquer, du paysage à l’assiette
Source : CES Centre, Bernard GAGNEPAIN
Rapport présenté le 20 juin 2007 devant le Conseil économique et social régional et destiné à
répondre à la saisine de l’Exécutif régional sur la valorisation touristique des produits du terroir et de
l’artisanat d’art.
Méthode employée
Nous avions le choix entre deux méthodes :
→ méthode « hors sol », constituant une réponse directe sans prise en compte du contexte
touristique régional ;
→ méthode « de pleine terre », avec une analyse en profondeur du cadre dans lequel se situait
la saisine.
Nous avons opté pour la deuxième.
Pour appréhender au mieux le domaine dans lequel nous avons évolué, nous avons auditionné de
nombreuses personnes (personnalités, toutes spécialistes : élus, professionnels du tourisme, universitaires,
chercheurs, …).
Nous nous sommes appuyés sur des travaux faisant autorité, les plus récents possible. Et nous avons été
par trois fois sur le terrain constater des exemples de réalisations et des projets en cours.
Difficultés rencontrées
Le tourisme étant éminemment transversal, nous avons éprouvé des difficultés de positionnement des
différents sujets à traiter d’où parfois la sensation de doublons.
Quand nous avons voulu « dégraisser », il nous a été impossible d’enlever le moindre élément sans
désarticuler l’ensemble.
Présentation du rapport
Ce rapport vous a été remis en document joint.
Il se présente sous forme de trois grandes parties.
Première Partie : Le tourisme en région Centre
C’est l’état des lieux que nous avons souhaité aborder sous plusieurs approches :
- politique
- stratégique
- économique
- thématique (sous forme de 11 fiches bâties sur le même modèle avec les grands principes, l’offre
en région Centre, les atouts et les faiblesses, des constats et des grandes
orientations/préconisations)
- territoriale.
Un grand principe : le développement territorial et tourisme, avec une approche par la valorisation
touristique.
Constat de cet état des lieux : l’attractivité de la région Centre passe par l’attractivité de ses
territoires.
Deuxième partie : La nécessaire valorisation des territoires
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Troisième partie : La valorisation des productions agroalimentaires, artisanales et culturelles
Cette troisième partie répond directement à la saisine du Conseil Régional.
Ce rapport a donné lieu à 5 grandes préconisations.
→ Améliorer l'attractivité touristique du patrimoine de la région Centre
Pour s'engager plus clairement vers cet objectif, le CESR a relevé plusieurs axes d'intervention :
-
élaborer un schéma territorial de développement touristique qui privilégie une approche
territoriale de l'aménagement et du développement touristique dans le respect du patrimoine
existant,
-
inventer de nouveaux modèles de développement et d'aménagement touristiques centrés sur le
territoire en créant des chartes de territoire ; dans cette perspective, il parait indispensable de
dépasser les limites administratives et de s'ouvrir sur l'interrégionalité à chaque fois que
nécessaire comme l'on fait le Sancerrois en région Centre et le Cosnois en région Bourgogne
appliquant à la lettre la devise des Baillis de Pouilly : "Eau nous sépare, vin nous unit !"
-
développer une meilleure identification des territoires et de leurs richesses patrimoniales
(paysages, espaces naturels, culturels, ressources génétiques, produits régionaux, gastronomie,
artisanat d'art, savoir-faire, …) pour une offre touristique moins atomisée et mieux
professionnalisée. Dans cette démarche, il est nécessaire que chaque acteur trouve son espace
tout en collaborant étroitement afin que l'ensemble des différentes offres entrent en résonance
au bénéfice d'une vision d'ensemble de l'offre régionale,
-
s'assurer de la cohérence des différentes politiques touristiques mises en œuvre sur l'ensemble
des territoires : sur ce plan, si chaque acteur est relié à son espace d'intervention, il importe
que la région puisse « aider » à trouver des points de convergence entre les démarches initiées
par les institutionnels du tourisme et notamment, en accélérant la mise en réseaux des espaces,
des politiques, des acteurs et des territoires. Le rôle fédérateur de la Conférence Régionale de
l'Economie Touristique doit être affirmé, voire renforcé,
-
développer et renforcer la place des technologies dans la mise à disposition de l'information,
et notamment en favorisant la construction d'offres globales intégrant toutes les richesses de
nos territoires. Le CESR souhaite que l'interactivité constitue l'un des moyens prioritaires à
intégrer dans la promotion via les TIC.
→ Créer un centre régional des ressources génétiques
Nous avons vu les liens très forts qui unissent le paysage avec les produits et saveurs du terroir, en ce
qu'ils sont révélateurs de l'identité de nos territoires ; il est donc particulièrement important de
préserver nos richesses végétales et animales, qu'elles soient naturelles ou domestiques afin de
contribuer à préserver nos spécificités locales, et donc notre attractivité touristique.
Ainsi, le CESR souligne l'intérêt que la collectivité régionale aurait de mettre en œuvre les moyens de
conserver les ressources génétiques en voie de désintérêt dans le Centre, et de veiller au maintien d'une
véritable réserve génétique, comprenant des ressources locales très diversifiées. Il s'agirait de créer un
Centre Régional des Ressources Génétiques afin d'intégrer la connaissance biologique des espèces
avec les composantes sociales, économiques et juridiques de leur environnement propre ; cette
démarche permettrait ainsi d'inscrire notre biodiversité dans la problématique du développement
durable.
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→ Réaliser l'inventaire du patrimoine alimentaire de la région Centre
Le CESR juge tout à fait pertinente la démarche de recherche du classement de la cuisine française au
patrimoine immatériel de l'UNESCO, en ce qu'elle permettrait tout à la fois une meilleure visibilité par
les autres pays, une reconnaissance pour cette richesse française, et un miroir de l'identité de nos
territoires. Ainsi, il parait indispensable de soutenir les actions entreprises par l'Institut Européen
d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation visant à réaliser l'inventaire du patrimoine alimentaire de la
région Centre, étape nécessaire pour présenter la candidature française déjà réalisée par 19 autres
régions.
→ Valoriser les produits du terroir et des territoires au travers d'actions
Afin de renforcer l'identité régionale, et tout particulièrement sa notoriété, le CESR recommande la
dynamisation de l'offre de gastronomie, de produits régionaux et des arts de la table. Il s'agit bien
d'exprimer la diversité de nos territoires au travers de son patrimoine, au service d'une image
régionale nettement perçue. Dans cette perspective, des opérations de valorisation croisée, alliant les
produits du terroir et l'artisanat d'art, pourraient utilement contribuer à une image plus globale de la
région.
Enfin, la création d'un grand évènement gastronomique régional par grands territoires serait de nature
à promouvoir les produits régionaux à plus grande échelle. La forme de cet évènement reste à
inventer, car il s'agit bien là de « marier la diversité » des territoires dans une même image
rabelaisienne.
→ Accentuer l'effort de formation
Si l'effort de formation représente une avancée notable, le CESR reste attentif à l'intérêt que la
démarche soit fortement centrée sur la qualité de la prestation, et ce au profit d'un appui renforcé à
l'ensemble de la stratégie touristique régionale. Ainsi, des « formations-actions » seraient de nature à
centrer les acquis sur le territoire au bénéfice d'une image portée par l'ensemble des acteurs, des
habitants aux institutionnels.
Par ailleurs, la notion de tourisme pour tous doit être au cœur de toutes les formations, tant il est vrai
que chaque touriste présent en région Centre doit pouvoir s'y restaurer en parfaite harmonie avec les
paysages qu'il visite et la chaleur de l'accueil qu'il reçoit.
A ce titre, chaque habitant, chaque artisan, chaque professionnel du tourisme est un ambassadeur dont
l'attitude créera du lien et donnera du sens à notre région : « une région à croquer, du paysage à
l'assiette ! »
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VI. Le réseau « Bienvenue à la ferme »
Source : APCA – Réseau « Bienvenue à la ferme »
Leader de l’accueil et de la vente à la ferme en France
5 700 agriculteurs développent aujourd’hui l’accueil touristique sur leur exploitation et sont
regroupés depuis 1988 au sein de « Bienvenue à la ferme », marque et réseau des Chambres
d’Agriculture.
Ce réseau a structuré un ensemble de prestations sous quatre thématiques : gastronomie, hébergement,
loisirs-découverte et services. « Bienvenue à la ferme » regroupe, notamment, des points de vente de
produits fermiers (légumes, fruits, foie gras, produits carnés, …), des fermes pédagogiques, des
chambres d’hôtes, …
Les adhérents respectent et développent les valeurs suivantes :
- offrir un accueil personnalisé, dans un environnement soigné, avec visite de l’exploitation, et
transparence sur les pratiques agricoles
- être l’ambassadeur d’une agriculture durable et responsable, enracinée dans le territoire, en
préservant le patrimoine agricole et rural
- satisfaire les attentes du consommateur
- promouvoir le métier d’agriculteur
- valoriser les produits de l’exploitation et les savoir-faire
« BIENVENUE A LA FERME » EN CHIFFRES :
120 collaborateurs sur le territoire français accompagnent
5 700 adhérents vous proposant :
4 thématiques et 16 formules d'accueil ou de services
des saveurs du terroir :
des loisirs variés :
222 Fermes
équestres
537 Fermes de
découverte
des services en plus :
457 fermes auberges
41 accueil de
camping car *
727 Chambres
d’hôtes à la ferme
3109 points de vente
"produits de la ferme "
38 location
de salles *
928 Gîtes à la ferme
170 goûters/cassecroûte à la ferme
371 Fermes
pédagogiques
des sites où séjourner :
398 Campings à la
ferme
9 apéritifs fermier chez
le vigneron *
70 Vacances
d'enfants à la
ferme
26 "sacs pique-nique" *
14 Chasses à la
ferme
15 activités "Traiteur" *
*nouvelles formules
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Les obligations à remplir pour garantir l’authenticité :
– produire sur la ferme le service ou le produit proposé,
– garder la responsabilité totale des produits-services,
– proposer la visite de l’exploitation, par souci de transparence,
– inscrire les noms, adresse, date de production sur les produits.
Le respect et le suivi de ces engagements sont contrôlés par les services décentralisés de l’État
et par les Chambres d’Agriculture.
Pour les agriculteurs adhérents, « Bienvenue à la ferme » a mis en place :
– des formations à destination des agriculteurs concernant : l’accueil, l’apprentissage des langues,
la connaissance du réseau, mais aussi sur la commercialisation, l’hygiène, et sur les dispositifs de
qualité,
– un réseau d’information sur toute la France,
– une signalétique commune,
– des guides de promotion par thématique,
et apporte tout le conseil nécessaire à la promotion de l’agritourisme.
BIENVENUE À LA FERME - APCA
9, avenue George v
75008 Paris
T/ O1 53 57 11 44
f/ 01 53 57 11 94
Courriel : [email protected]
www.bienvenue-a-la-ferme.com
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VII. Domaine de la bastide Jourdan
Source : APCA – Réseau « Bienvenue à la ferme »
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VIII. Présentation du site de Bibracte - Mont Beuvray
Source : RGSF – Site de Bibracte - Mont Beauvray
Bibracte - Mont Beuvray, cinquième site labellisé
GRAND SITE DE FRANCE®!
Le Ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, Jean-Louis
BORLOO, a décidé de labelliser le site de Bibracte - Mont Beuvray GRAND SITE DE FRANCE®.
Bibracte est le nom d'une ville antique enfouie sous la forêt du Mont Beuvray, dans le Morvan, au coeur
de la Bourgogne. C'est aussi celui de l’établissement gestionnaire du site et de ses équipements, sous le
statut tout récemment acquis d'Etablissement public de Coopération culturelle.
Bibracte rejoint ainsi la liste des sites labellisés, qui comprend déjà l’Aven d’Orgnac, la Sainte Victoire,
le Pont du Gard et la Pointe du Raz.
Le Label GRAND SITE DE FRANCE®, protégé par l'Etat, est la reconnaissance d’une gestion conforme
aux principes du développement durable, qui concilie préservation du paysage et de “l’esprit des
lieux”, qualité de l’accueil du public, participation des habitants et des partenaires à la vie du Grand
Site.
Sur le site de Bibracte - Mont Beuvray, le projet culturel privilégie trois axes : l’archéologie, la
civilisation celtique, la nature et les paysages. Une des originalités du site est en effet de concilier une
recherche de haut niveau au sein du Centre archéologique européen, la diffusion des connaissances et
l’animation du territoire à travers son musée ( conçu par l'architecte Pierre-Louis FALOCI), la gestion du
massif forestier (qui bénéficie de l'expertise de l'architecte-paysagiste Claude CHAZELLE) ainsi que la
dynamisation du tourisme régional.
Accueillant chaque année plus de 80 000 visiteurs, attirés par les recherches archéologiques en cours
mais aussi par la beauté de ce massif, le site est classé au titre des Sites depuis 1990 et des
Monuments historiques depuis 1984.
Bibracte est devenu un véritable levier de développement pour le territoire rural du Morvan au tissu
socioéconomique fragile. Il est aujourd’hui officiellement reconnu à travers le Label GRAND SITE DE
FRANCE®.
Contact : Centre archéologique européen du Mont Beuvray
58370 GLUX EN GLENNE
Vincent Guichard
[email protected]
T : 03 86 78 69 00 - F : 03 86 78 65 70
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IX. Le développement touristique du site de Bibracte - Mont Beuvray
Source : Grand site Bibracte - Mont Beauvray, Pascale P LAZA
Il y a plus de 2 000 ans, au cœur du Morvan, en
Bourgogne, une ville, Bibracte, était la capitale d’un
puissant peuple gaulois : les Éduens.
Bibracte est aujourd’hui le plus grand chantier
archéologique européen consacré au monde celte.
Aujourd’hui, environ 100 000 visiteurs viennent chaque
année arpenter les rues de la ville disparue, à la
recherche des racines de leur civilisation.
Un pôle régional d’attraction culturelle et touristique
-
Un environnement naturel d’exception
Un site archéologique en constante évolution
Une offre originale et une identité forte
Des expositions et des événements tout au long de l’année
Des activités éducatives pour les plus jeunes
Typologie des visiteurs de Bibracte
100 000 visiteurs / an sur le site archéologique et naturel
45 000 visiteurs / an au musée de Bibracte
→ 1er bassin de clientèle : les bourguignons (35 %)
→ 2nd bassin de clientèle : les parisiens
→ 3ème bassin de clientèle : les néerlandais (50 % des étrangers)
→ et 8.000 scolaires
Amis de la Nature
Relais du Savoir
Fidèles
Part des visiteurs
35%
50%
15%
Moins de 30 ans
Plus de 60 ans
39%
18%
28%
18%
Lieu de résidence principale
Centres d’intérêt
Mode de visite dominant
France / Etranger
Bourgogne
Nature, voyages,
sports et loisirs
Histoire, architecture,
loisirs culturels
Histoire, architecture,
archéologie
Site seul
Site et musée
Musée seul
Plan marketing 2002 - 2005
Bibracte souhaitait définir une stratégie de développement de la fréquentation de Bibracte pour :
- monter en notoriété et en puissance au plan touristique et commercial,
- répondre à sa mission fixée par l’Etat, de promotion et diffusion des connaissances
archéologiques au plus grand nombre.
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→ en définissant une stratégie clientèle (quels segments de clientèles sont à travailler en
priorité, et ce avec quels moyens et quelle offre de produits, et quel type d’action
marketing ?) et des segments de clientèles porteurs pour concentrer les efforts marketing,
tant en recrutement de nouvelles clientèles, qu’en fidélisation des clients existants,
→ en identifiant des partenariats opportuns (institutionnels, professionnels, …), pour
mutualiser les coûts et les efforts de promotion.
Positionnement de Bibracte
Bibracte devait mieux tirer parti de la proximité d’Autun, qui propose une offre culturelle
complémentaire. Pour ajouter aux clientèles traditionnelles de la Bourgogne, plutôt âgées, aisées et
cultivées, des clientèles plus jeunes et familiales susceptibles de séjourner dans les espaces ruraux de
la Bourgogne pour y pratiquer des loisirs actifs, Bibracte devait jouer la carte nature.
C’est donc essentiellement la localisation et la géographie de Bibracte, au sein du Parc Naturel
Régional du Morvan et à proximité d’Autun, qui offrait le meilleur potentiel de développement.
En résumé, un positionnement mariant nature et culture était très pertinent pour Bibracte.
Les actions touristiques mises en place
1. Actions mettant en application cette complémentarité « culture – nature »
→ La grande visite-randonnée « archéologie et nature » des jeudis et « sources de l’Yonne » des
lundis.
→ Expositions en avant et après saison liées à la thématique nature
→ En 2008 : « Queules, le peintre et l’arbre »
→ Activités nature : poney et tree climbing (grimpe d’arbres)
2. Actions en faveur du public familial
→ « Faites de l’archéologie » : ateliers découverte de l’archéologie
→ Ateliers des mercredis et jeudis pour les 6-15 ans
→ Activités nature pré-citées
→ Adhésion aux labels et démarches « Aventures Mômes » du CDT 71 et « Esprit de famille » de
l’ADT 58
3. Actions en faveur du public local et bourguignon
→ Laissez-passer Bibracte,
→ Programme riche de la saison culturelle,
→ Distribution de documentation : tournées, Distri-Brochures
→ Salons de proximité, journée des communes, …
4. Actions en faveur du public étranger
→ Documentation en 4 langues - Audio-guides en 4 langues
→ Travail sur les marchés étrangers, notamment néerlandais : offre compléte avec des visites
guidées tous les jours en été et les ateliers pour les enfants.
→ Nouveau, visites en anglais les lundis et en allemand les vendredis.
→ Rencontre annuelle avec les responsables par marchés du CRT.
5. Actions en faveur du public handicapé
→ Label Tourisme & handicap pour les handicaps moteur, mental et auditif.
→ Offre adaptée dont le kit « Bibracte du bout des doigts », produits touristiques créés,
formation et mise en situation des guides, …
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6. Actions en partenariat avec les acteurs du tourisme bourguignon
→ Eductours – bourses d’échanges
→ Café touristique - opération carte blanche
→ Pass Hébergeurs
→ Emailing
→ Les divers accords : chéquier découverte 71, Pass villes,
→ Clé des musées, passeport ambassadeur nivernais et chéquier 58, …
Pour les groupes
→ Reformulation des prestations proposées au public avec une nouvelle offre tournée vers la
découverte de la civilisation celtique et de la cuisine gauloise et un produit phare « la journée
gauloise » avec dégustation de vins antiques et buffet gaulois.
→ Mise en place de brochures groupes adultes et scolaires pour le public adultes, scolaires et
séminaires.
→ Signature de la Charte Bourgogne Séminaires avec le CRT Bourgogne
→ Recherche de nouvelles clientèles : seniors autres que sociétés savantes, rallyes de voitures
anciennes, public handicapé, …
→ Commercial free lance pour démarchage + propositions de produits assemblés (sur excel, à la
carte) avec liste des agences réceptives bourguignonnes.
→ Même si le nombre de groupes venant à Bibracte a augmenté ces dernières années, la
commercialisation de Bibracte reste très insuffisante !!!
Les néerlandais à Bibracte
Fréquentation néerlandaise par rapport à la fréquentation globale
Fréq. globale
% de NL
2002
43 184
9.7%
2003
40 347
9.5%
2004
43 332
10.6%
2005
43 443
11.2%
2006
45 732
12.6%
2007
41 352
13.9%
Fréquentation néerlandaise par rapport à la clientèle étrangère dans son ensemble
% de NL
2002
42.0%
2003
39.4%
2004
42.7%
2005
45.3%
2006
48.4%
2007
50.9%
Autres nationalités (en pourcentage de la clientèle étrangère) :
- Allemands : 19 %
- Belges : 13 %
- Suisses : 8 %
- Anglais : 6 %
Pourquoi sont-ils si nombreux à Bibracte ?
Une clientèle très présente dans le Morvan, très familiale donc liée au planning des vacances scolaires.
Demandes liées à la nature et la culture.
→ Une offre adaptée à la demande :
- Visite du musée avec un audio-guide en néerlandais
avec un tarif privilégié pour les familles : gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et le
3ème enfant d’une famille.
- Visite guidée du site archéologique en néerlandais avec un tarif privilégié pour les
familles
- Ateliers pour les enfants en néerlandais depuis 2005
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→ Une communication sur cette offre ciblée :
- Edition de 2 000 flyers en néerlandais ; diffusion très large pour toucher toutes les
communautés « sauvages ».
→ Des actions spécifiques depuis 2004 en collaboration avec nos guides :
- Guides touristiques : listing des éditions existantes et mise à jour.
- Internet : pages en NL et référencement sur les moteurs de recherche néerlandais.
- Presse : contacts avec des quotidiens, des magazines comme le Magazine Reizen.
- Radio : messages de promotion de notre offre en NL sur Radio Morvan.
- Tours opérateurs & Agences de voyages : relance des Tours opérateurs et agences de
voyages.
→ Des partenariats :
- Institutionnels : CRT Bourgogne, CDT 71 et ADT 58
- Prestataires néerlandais vivant en Bourgogne : création d’un fichier et suivi, Eductours et
emailing régulier de notre offre culturelle
- Partenaires Bibracte : leur faire connaître cette offre en particulier, par emailing
- Musées archéologiques néerlandais.
Une étude marketing avec l’Université et l’École de Commerce de Dijon
L’étude en cours a pour but :
- de mieux connaître les différents publics et leurs comportements,
- d’affiner la politique d’offre et élaborer un nouveau plan marketing.
Elle porte sur les trois phases d’interaction du public avec un site touristique :
→ L’avant-visite
Sujet
Moyen
-
recherche d’informations préalables à la visite
rôle du site Internet dans la préparation de la visite
questionnaire administré aux visiteurs à propos du site Internet
→ L’expérience de visite
Sujet
-
Moyen
-
déroulement de la visite pour un consommateur: activités pratiquées, durée de temps
consacré…
analyse des livres d’or, observations de comportements, entretiens semi-directifs, …
→ L’évaluation post-visite
Sujet
Moyen
-
valorisation de la visite
fidélité des visiteurs
intention de revenir ou de recommander la visite à son entourage
questionnaire (sous forme électronique) administré aux visiteurs juste après leur visite,
puis tous les 3 mois pendant 1 an
Bibracte demain
« La ville disparue que l’archéologie fait revivre »
Un parc culturel associant plus intimement archéologie, civilisation celtique et nature proposant un
programme et des services permettant de passer une journée sur le site (visites guidées, animations,
restauration)
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La spécificité de Bibracte pour l’accueil du public
Un vaste parc archéologique en devenir, où la recherche de terrain est active en permanence
Une nouvelle étape de développement est à franchir
2,5 M € de nouveaux investissements (accueil, restauration, qualité paysagère, mise en scène des
chantiers)
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