LOIRE Six mille familles jugent les nouveaux
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LOIRE Six mille familles jugent les nouveaux
92 000 € : la note d’eau est plutôt salée pour les copropriétaires Prenons soin de nos aînés SAINTETIENNE PAGE 16 SAINTETIENNE PAGE 9 SAINTETIENNE PAGE 38 Les policiers de la Loire Les confidences expriment leur rasle des deux parrains bol devant le tribunal de la Fête du Livre La résidence ORPEA LES SERIANES vous accueille tous les jours pour vous faire visiter notre établissement, vous faire découvrir notre programme d’animation et vous présenter nos équipes administratives et médicales qui répondront à toutes vos questions. N’hésitez pas à nous contacter : 29, Cours Fauriel 42031 SAINT-ETIENNE Cedex 2 04 77 47 80 80 - [email protected] EDITION DE SAINTETIENNE. www.leprogres.fr . 0,95 E . N° 52407 . JEUDI 15 OCTOBRE 2015 42 G LOIRE Six mille familles jugent les nouveaux rythmes scolaires 26€20 le m 2 14€90 le m 2 35 PROD UITS 2015 Grès cérame 45x45 À PRIX RÉDUIT S U 31 RE Réalisation Tobecom - 06 60 61 95 51 - Photos non contractuelles 3HIMRSJ*jaajfb+[L\A\L\F\A 5 0 -1 9 8 7 2 R NEW YORK J U S Q U ’A € 5 ,9 0 A l’initiative de l’Union départementale des associations familiales, les parents se sont prononcés sur leur vécu au quotidien du nouveau dispositif. Bien des habitudes ont changé et certaines choses sont à revoir. Photo d’illustration La Tribune - Le Progrès PAGE 15 O C TO B LA LOIRE ET SA REGION Vie quotidienne Rédaction : 6 Esplanade de France, CS16438, 42964 SaintEtienne Cedex 9 04 77 91 47 47 Fax : 04 77 91 48 99 [email protected] Six mille familles jugent les nouveaux rythmes scolaires Loire. L’enquête menée par l’Union départementale des associations familiales a permis aux parents de se prononcer sur leur vécu du nouveau dispositif au quotidien. «A udelà du pour et d u c o n t re , nous voulions prendre l’avis des parents sur la journée idéale de l’enfant ». Marcel Cognasse, responsable de l’action familiale à l’Udaf (Association départementale des associations familiales), présente ainsi la génèse de ce travail. Les parents ont donc pu se pro noncer sur les nouveaux ryth mes scolaires vécus au quoti dien. Des intervenants pas toujours assez qualifiés Grâce au réseau des mairies, de la CAF, des associations adhérentes à l’Udaf, les familles ont été invitées à répondre à un questionnaire en ligne de manière anonyme. 5 962 réponses sont parvenues en deux mois, un chiffre qu’on arrondit volontiers à 6 000. Chez 61 % des familles qui ont répondu, les activités extrasco laires ont été réorganisées, A l’Udaf, on pense qu’il aurait été plus judicieux de positionner le temps périscolaire en début d’après-midi, période de baisse de vigilance des enfants. Photo d’illustration Philippe Vacher voire abandonnées. Surtout, les familles jugent que les intervenants ne sont pas tou jours assez qualifiés et souhai tent qu’ils soient mieux formés pour cette heure qui doit profi ter à l’enfant. On observe également que les écoles proposent plutôt le temps pér iscolaire en f in d’aprèsmidi (à 80 %). À l’Udaf, on pense qu’il aurait été plus judicieux de le position ner en début d’aprèsmidi, période de baisse de vigilance des enfants. La réticence des enseignants aurait fait loi. Ces résultats ont beaucoup intéressé les professionnels de la petite enfance qui sont l’Ins pection d’Académie mais aussi la préfecture, la CAF, les élus locaux… Les familles annoncent claire ment qu’elles souhaitent être acteurs dans les choix de vie des enfants. Se pose aussi la question du coût de ces activi QUESTIONS A SANDRINE FRICAUD Secrétaire de l’action familiale à l’Udaf « Voir ce qui peut être amélioré concrètement » Quelle suite allez-vous donner à ce travail ? Nous avons déjà rencontré plusieurs partenaires, nous allons maintenant aller audevant des maires de la Loire pour voir ce qui peut être amélioré concrètement et avancer dans le bon sens. C’est ce que les familles attendent de nous. Êtes-vous satisfaite de ce travail ? Oui tout à fait, nous avons obtenu un nombre de réponses considérable, ce qui donne un poids aux revendications des familles. Les professionnels de l’enfance ne peuvent pas ne pas en tenir compte. Quelle sera votre prochaine LOI mission ? Elle n’est pas encore définie. Chaque Photo Jérôme Abou année, nous choisissons une thématique que nous développons. Par exemple, par le passé, nous avons déjà travaillé sur la santé, la paternité, le désir d’enfant… Ce qui change désormais c’est que nous allons prendre plus d’autonomie par rapport au national et travailler des problématiques propres au département de la Loire. Nous sommes en train de réfléchir à la prochaine thématique. Recueilli par Y.G. tés qui ne sont pas toujours prises en charge par les com munes. Les familles les plus pauvres ne pouvant pas payer, on observe une injustice parmi les enfants d’une même classe. Yvette Granger Plus d’informations au siège de l’Udaf, 7 rue Etienne-Dolet à SaintEtienne. Téléphone : 04 77 43 24 69 ou par internet : www.udaf42.org 62 Le pourcentage de parents qui estiment que leur vie de famille a été modifiée par les rythmes scolaires. Par exemple, l’école le mercredi matin impose de se coucher plus tôt le mardi. Pour les plus petits, les modes de garde ont changé et ont engendré plus de frais pour les parents. Point par point Une conférence ce jeudi 15 octobre L’Udaf organise une rencon tre grand public ce jeudi 15 octobre, de 14 heures à 16 heures, dans ses locaux : 7 rue EtienneDolet à Saint Etienne (quartier Jac quard). Le thème choisi : « Les r yt hmes scolaires, qu’en disent les chronobio logistes, qu’en pensent les parents ? ». On annonce la présence de Claire Leconte, chronobiologiste. L’entrée est gratuite. Inscriptions et renseigne ments au 04 77 43 24 70. La chronobiologie, qu’estce que c’est ? Claire Leconte, professeur de psychologie à l’université Lille 3, parlera de la chrono biologie pour comprendre les rythmes scolaires. Nous lui avons demandé quel est le lien entre les deux sujets : « Par exemple, c’est respec ter la régularité du rythme veille/sommeil selon les besoins de l’enfant. Il est indispensable de connaître ses besoins et de les respec ter. Il y a des petits, des moyens et des g ros dor meurs. Un enfant qui s’endort à la bonne heure peut se réveiller naturelle ment et démarrer sa jour née en bonne forme ». Des exemples à suivre Les communes de La Rica marie et SaintJustSaint Rambert ont fait le choix d’avoir des équipes d’anima teurs employés municipaux formés au travail avec les jeunes enfants. Ils intervien nent dans les écoles mais aussi les MJC, les centres de loisirs, les associations loca les… On est loin de l’ama teurisme de certains inter venants non qualifiés qui n’apportent rien aux enfants. L’Udaf dans la Loire L’Udaf de la Loire dispose de quatre antennes locales : SaintEtienne, Montbrison, Le Coteau et SaintCha mond. L’association salarie 110 é q u i v a l e n t s t e m p s pleins. Elle rassemble 103 associations fortes de 11 855 adhérents sur le seul département. Ses activités sont concen trées sur deux grands sec teurs. Le secteur social est très largement majoritaire, le secteur de l’action fami lial n’emploie que 5 salariés. La famille est toujours au cœur des préoccupations. Ses ressources viennent de fonds publics, essentielle ment de la CAF et de l’État. JEUDI 15 OCTOBRE 2015 - LE PROGRES 15