La critique est aisée lorsque l`on n`est pas aux responsabilités. On

Transcription

La critique est aisée lorsque l`on n`est pas aux responsabilités. On
 La critique est aisée lorsque l'on n'est pas aux responsabilités. On peut faire preuve de mauvaise foi, tronquer les informations, sombrer dans la plus grande des démagogies pour s'attirer les bonnes grâces des électeurs. C'est malheureusement le chemin peu glorieux qu'une partie des membres de l'opposition a choisi. Et pourtant, face au désengagement de l'Etat qui nous retire plusieurs millions d'euros en trois ans, face aux obligations de prendre en charge toujours plus de compétences sans compensation financière, face encore au besoin d'entretien de notre patrimoine, qu'auraient-­‐ils fait ? Auraient-­‐ils choisi de supprimer des places en crèches ? des services publics ? Auraient-­‐ils à nouveau fait le choix d'abandonner les équipements de la ville et de les laisser peu à peu se dégrader ? Auraient-­‐ils eu le courage d'engager des efforts ou auraient-­‐ils tout simplement augmenté les impôts de 20, 25 ou 30% ? L'obsession du recours à la fiscalité n'est pas dans la culture de la droite républicaine que nous représentons. Faire appel à la contribution des Saint-­‐
Michellois est un crève cœur. Nous sommes conscients qu'augmenter de 15% la part communale de la taxe d'habitation et de la taxe foncière est une mesure impopulaire. Nous nous sommes longtemps interrogés car nous voulions éviter cela. Les économies réalisées au cours de ces dernières années nous ont d'ailleurs permis de ne pas augmenter les impôts l'année dernière. Pour couvrir le désengagement de l'Etat, la facilité aurait été d'augmenter de 20 ou 30% ! Cela n'a pas été notre choix. Nous avons préféré trouver un équilibre alliant contribution fiscale plus raisonnée et gestion encore plus rigoureuse. De nombreuses villes seront contraintes de suivre la même voie dès l'année prochaine et de manière bien plus forte que nous ne l'avons fait. Nous avons préféré anticiper pour assurer l'avenir de notre commune. Toutefois, si l'Etat, à l'issue de l'élection présidentielle de 2017, révisait sa copie en nous accordant des financements supplémentaires, nous pourrions alors redistribuer les fruits de cette décision en baissant les impôts. Groupe de la majorité municipale Dans le « Saint-Michel, ma ville » de mai, l’exécutif municipal traite « des actions communes » pour la
sécurité.
L’article commence par rappeler, à juste titre, que la sécurité est une mission régalienne de l’Etat.
N’est-il pas paradoxal que, alors qu’elle ne cesse de clamer que les baisses de dotations l’empêchent
de remplir ses missions, la majorité municipale trouve des crédits pour financer une compétence qui
n’est pas la sienne ?
L’article dit aussi que la question de la création d’une police intercommunale a été soulevée lors d’un
bureau communautaire. Il oublie de préciser que cette idée a été aussitôt rejetée par la majorité des
maires, toutes couleurs confondues …
« En dernier ressort », la municipalité sollicite la population dans un appel à la vigilance collective,
comme élément de lutte contre les cambriolages, en lien avec le commissariat de police, dans le
cadre du dispositif « Voisins Vigilants ».
Cet appel est lancé à la suite de la recrudescence du nombre de cambriolages, plus particulièrement
dans certains quartiers de la ville où la population s’est organisée autour d’une pétition, pour
sensibiliser l’équipe municipale.
Susciter, favoriser, la solidarité entre citoyens est une décision louable qui participe au renforcement
du « bien vivre ensemble à Saint-Michel ».
Au passage, rappelons que la réactivation dynamique des Conseils de Quartier dont la participation
serait ouverte, tant aux habitants qu’à tout élu du Conseil Municipal en fait partie. Tout ce qui fait
« lien social » participe efficacement à l’amélioration de la sécurité de tous.
Au-delà de toute position idéologique, précisons que les expériences « Voisins Vigilants » n’ont fait
l’objet d’aucune étude statistique effective et que l’efficacité de ce dispositif, comme celui de la
vidéo-protection, dans la prévention de la délinquance n’est ni confirmée ni infirmée, à ce jour.
La sécurité des personnes et des biens, la prévention de la délinquance et des incivilités sont des
questions complexes, qui ne se résolvent pas avec des solutions uniquement technologiques ou
simplement sécuritaires. Elles nécessitent un travail de terrain, quotidien, associant toutes les
compétences. Et en particulier celles des habitants et de leurs élus. Encore faudrait-il pour cela que
cette municipalité prenne en compte le vote de tous les Saint-Michellois, permettant ainsi à tous les
représentants élus au Conseil Municipal de jouer pleinement leurs rôles, en étant présents dans
toutes les instances de concertation existantes sur la commune.
Christian Soubra, Marie-Elisabeth Barde, Isabelle Catrain, Jean-Philippe Chartier, Alice Sebbag
http://www.agir-ensemble-a-gauche.fr
Saint Michel ma Ville – Juin 2016
Tribune du groupe
Citoyens avec le Front de Gauche
N'en déplaise au maire, nous contestons toujours l’augmentation de 15 % des taux d'impôts pour
2016, qui s'ajoute à une réduction des abattements votée en 2015 et à une première augmentation en 2009
de 3,5 % du taux de la taxe habitation et de 11,24 % pour le foncier bâti. Pour des élus qui promettaient
en 2008 de diminuer les impôts et en 2014 de ne pas les augmenter, chacun jugera…
Au delà des exemples cités le mois dernier sur les mauvais choix qui conduisent à cette impasse
budgétaire, deux autres éléments :
- Le maire dénonce « un revirement de l’État » annoncé « qu’au lendemain des élections municipales ».
La réduction drastique des dotations de l’État auprès des collectivités locales a été mise en œuvre en 2010
lors du quinquennat de M. Sarkozy et accentuée en 2013 avec M. Hollande. Il est à craindre que cette
pente soit encore plus forte en 2017, si par malheur, l'un des candidats ex-UMP de M. Zunino est élu à la
Présidence de la République, tant ceux-ci rivalisent de propositions encore plus rudes pour réduire les
dépenses de l’État !
- La décision d’augmenter fortement des impôts locaux à St Michel est singulière. Le journal Le Parisien
a révélé le 2 mai dernier, que parmi les 35 principales villes de l'Essonne, seulement 5 augmentent leur
taux d'impôt… Et c’est notre ville qui le fait le plus durement !
L’aménagement du secteur de l’Hôtel de Ville
Ce grand projet de bétonisation présenté au départ comme « co-construit » avec les habitants devient de
plus en plus opaque. Après avoir écarté les élu-e-s de l'opposition du groupe de travail restreint, le maire
refuse de nous communiquer le contenu du cahier des charges adressé aux différents opérateurs et de nous
indiquer sur quels critères ceux-ci ont été choisis. Le maire avait même envisagé de supprimer la réunion
publique annoncée. Quant au vote prévu pour fin juin, il ne semble pas donner la possibilité de s’exprimer
à ceux qui proposeraient d’autres alternatives. C’est une conception bien étriquée de la démocratie !
Nous en débattrons lors du prochain rendez-vous citoyen le samedi 11 juin de 10h30 à 12h, salle
Berlioz.
Jean-Louis Berland, Françoise Poli, Arnold Stassinet
[email protected]

Documents pareils