Discours des vœux 2013 Bonjour à toutes et à tous, Comme chaque

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Discours des vœux 2013 Bonjour à toutes et à tous, Comme chaque
Discours des vœux 2013
Bonjour à toutes et à tous,
Comme chaque année, l'Administrateur,
le Premier vice-recteur et moi-même
avons le plaisir de vous inviter à cette
traditionnelle présentation des voeux
du premier lundi de l'année civile.
Je m'associe dès lors à eux, pour vous
souhaiter la bienvenue et vous
remercier d'avoir répondu présent à
cette invitation. Cela nous permettra de
partager ensemble dans quelques
minutes, le verre de l'amitié dans notre
restaurant de la Plaine. Je profite ici de
l'occasion
pour
remercier
particulièrement le personnel du
restaurant qui est sur la brèche, au
travail, alors que le reste du personnel
est en mode détente en cette fin
d’après-midi.
C'est vrai que la vie au sein d'une
institution comme la nôtre est faite de
moments de travail et de moments de
détente. L'idéal évidemment, c'est que
moments de travail ou moments de
détente soient tous des moments de
plaisir.
Prendre plaisir en travaillant, c’est
évidemment possible. Cela dépend du
travail que l’on fait et
de
l’environnement dans lequel on se
trouve. Tout n'est évidemment pas
parfait au sein de notre institution, on a
tous bien sûr un certain nombre de
collègues avec lesquels on ne partirait
pas en vacances. Mais tout compte fait,
par bien des aspects, je suis convaincu
que travailler dans une université
comme la nôtre, c’est une chance. Et il
n'y a pas que l'ambiance conviviale qui
y règne généralement, mais il y aussi la
motivation que nous pouvons tirer de
son utilité pour notre région. Un certain
nombre de jeunes nous font confiance
pour y parfaire leur formation, ce
nombre de jeunes étant d’ailleurs en
croissance à l'heure actuelle, et chacun
d'entre nous, qu'il soit membre du
personnel technique, administratif,
scientifique ou enseignant apporte sa
contribution pour qu'idéalement il
puisse se féliciter d’avoir fait ce choix.
Mais il n'y pas que le verre de l'amitié
que nous partagerons dans les
prochaines minutes.
Nous
partagerons
aussi
la
reconnaissance que nous avons vis-à-
vis de certains collègues plus anciens
auxquels nous aurons le plaisir de
décerner décorations civiques et ordres
nationaux.
Nous partagerons aussi le plaisir
d'écouter le chœur de l'UMONS. L'année
dernière, nous avions pu apprécier pour
la première fois l’USSB, l’UMONS
Students and Staff Band. Cette année,
c'est la chorale de l'UMONS qui vient de
se constituer il y a quelques mois qui a
accepté
d'agrémenter
cette
présentation des vœux.
Nous
partagerons
aussi
et
je
commencerai par cela, un ensemble
d'informations qu'il me semble utile de
vous transmettre sur l'évolution de
notre institution au sortir de l'année
2012 et à l'aube d'une année 2013 qui a
commencé sur un mode assez « chaud »,
c’est le moins que l’on puisse dire, en
particulier dans le cadre des relations
entre universités, plus exactement avec
les autorités académiques de l'UCL, avec
pour toile de fond le nouveau décret sur
l'évolution
du
paysage
de
l'enseignement supérieur.
Commençons d'abord par quelques
évènements de l'année dernière. Je vous
propose d'en voir une sélection à partir
d'une rétrospective réalisée par le
Service Communication et Relations
publiques
et
par
la
Cellule
Audiovisuelle. Je souhaite ici les en
remercier.
Ce film a déjà été projeté lors de notre
rentrée académique. Je vous propose de
le revoir car chacun n'a probablement
pas eu l'occasion d'assister à cette
rentrée. Ce sera aussi une façon de
reconnaître l'excellent travail réalisé
par nos services et de rappeler notre
Web TV, car ce film est bien dans le
style des capsules vidéos de notre Web
TV.
RETROSPECTIVE 2011-2012
Chers collègues,
S’il est des informations de la rentrée
qu’il est intéressant de partager, ce sont
bien celles se rapportant à notre
recrutement, parce que ce sont bien les
étudiants que nous recrutons et qui
1
nous font confiance pour leur
formation, qui sont à la base du calcul
de la partie variable de notre
financement. Je vous rappelle que cette
partie variable correspond à 75% et
qu’elle est proportionnelle au nombre
d’étudiants.
FPMs que pour un temps limité, en
principe jusqu'en 2022.
L'augmentation du nombre d'étudiants
de ces dernières années arrive donc au
bon moment pour prendre en compte
ces diminutions structurelles des
coefficients qui nous seront appliquées.
Je tiens à préciser que ces diminutions
structurelles étaient inscrites dans le
décret de 2004.
Il s'agira également d'être prudent étant
donné le contexte économique difficile
dans lequel se trouve notre pays, avec
les conséquences qui peuvent en
découler pour la Fédération WallonieBruxelles.
Nous devrons tenir compte de ce
contexte particulier dans le prochain
plan pluriannuel 2014-2020, dont la
phase de discussion va démarrer dans
les prochaines semaines et au départ
duquel il a été demandé à chacune des
facultés et des écoles de réfléchir sur ce
qu'elles considèrent être leur force, leur
faiblesse, les principales menaces et les
principales
opportunités
les
concernant, de façon à mieux étayer le
plan d'avenir de notre institution, plan
sur lequel nous allons travailler durant
cette année 2013.
La rentrée de cette année a été bonne
puisque, en première année, par
rapport à l'année dernière qui était déjà
une excellente cuvée, nous avons
enregistré une augmentation de l'ordre
de 3 à 4%.
Concrètement, sur le plan de notre
financement, ce qui est important, c'est
l'évolution de notre nombre total
d'étudiants finançables, (le NPES, à
savoir le nombre pondéré d'étudiants
subsidiables).
Ce
NPES
est
proportionnel
à
notre
nombre
d'étudiants. Sans entrer dans le détail, il
faut savoir que certains étudiants sont
pondérés sur la base d'un coefficient
valant 1, 2 ou 3 selon qu'il s'agit
d'étudiants en Bachelier ou en Master et
selon la filière dans laquelle ils sont
inscrits.
Le NPES de notre institution a connu
une
augmentation
sensible
particulièrement ces trois dernières
années. Depuis 2004-2005, pour les
facultés de l’ex-UMH, sans compter la
FAU et la FTI, on note une augmentation
de l’ordre de 45%. Evidemment, il faut
regarder
cette
augmentation
proportionnellement à l'augmentation
du NPES à l'échelon de toutes les
universités
de
la
Communauté
française, qui lui a connu une
augmentation de l’ordre de 25 à 30%.
Notre progression reste donc plus
marquée que l’augmentation globale. Il
s'agit là sans nul doute de bonnes
nouvelles mais il ne faudrait pas
toutefois baigner dans un optimisme
béat. Dans la pondération actuelle, il
faut savoir que des coefficients spéciaux
sont appliqués à certaines catégories
d'étudiants de l'ex-UMH et de la FPMs.
Sans entrer non plus dans le détail, pour
l'ex-UMH, il s'agit de coefficients qui
seront rabotés progressivement à partir
de 2016. La FPMs profite aussi de ce
type de coefficients pour les étudiants
de BA3 et de masters, leur existence
n'étant en principe assurée pour la
Quelques informations maintenant
concernant notre institution.
L'ouverture de notre salle omnisport a
été effective au 1er octobre 2012. Les
vestiaires seront quant à eux achevés
dans les prochains mois, leur
construction étant simultanée à celle
des deux auditoires prévus à la place de
l'ancienne piscine. Toutefois, malgré le
fait qu'il n'y ait pas encore de vestiaires,
les réservations de la salle omnisport
affichent pratiquement complets, au
point que cela pourrait donner des
idées sur la nécessité d'en construire,
..., mais rassurez-vous, ce qui est prévu
sera réalisé, les vestiaires seront
finalisés bientôt et une inauguration en
bonne et due forme de l'ensemble sera
organisée en principe au début de
l'année académique prochaine.
Toujours dans le cadre des travaux à
venir, le bureau d'architectes chargé de
la rénovation du 23, Place du Parc a été
choisi. Vous savez qu'y seront
construits d'une part, une nouvelle
bibliothèque
pour
les
sciences
humaines à l'endroit de l'actuel cloître
2
ainsi qu'une salle d'exposition orientée
vers le grand public, d'autre part, à
l'endroit de l'actuelle chapelle. Je ne
résiste pas au plaisir de vous montrer à
quoi cela devrait ressembler, ... cela
permet de rêver en se disant que ce sera
bien, mais que ce sera probablement
long avant que cela soit terminé. C'est
en principe prévu pour Mons 2015...
avec beaucoup d'optimisme et puis
quand bien même, soyons positifs,
même si l’on n’est pas prêt, peut-être
pourra-t-on se consoler en nous disant
que nous ne serons peut être pas les
seuls en retard, en matière de
construction pour Mons 2015. C’est une
boutade bien sûr…
A plus long terme, dans le cadre de la
note stratégique qui a été acceptée par
le
Conseil
d’Administration
de
décembre, il a été prévu d'instruire dès
cette année, le projet de réalisation
d'une crèche et d'une maison de
l'étudiant sur le site de la Plaine de
Nimy. Améliorer le cadre de vie de nos
étudiants en même temps que notre
propre cadre de vie est une priorité
importante, le choix d'une institution
par nos futurs étudiants étant aussi
associé à ce type de critères.
Sur le plan de la recherche, vous savez
que celle-ci a été restructurée sur la
base de la création de dix instituts de
recherche. Il s’agit des instituts
Biosciences,
Complexys,
Energie,
HumanOrg,
InforTech,
Langage,
Matériaux, Numediart, Risque et Santé.
Cette restructuration a été décidée
d'une part, pour améliorer la visibilité
de notre recherche et d'autre part, pour
mettre en place une approche
multidisciplinaire et interfacultaire,
dont on attend qu'elle puisse contribuer
à de meilleures collaborations internes.
L'année 2013 sera l'occasion de voir
comment ces nouvelles structures
fonctionnent, ce qu'elles nécessitent
comme
ajustements
ou
comme
améliorations et comment elles peuvent
s’intégrer dans le nouveau plan
pluriannuel. Mais il est bien évident que
le succès de notre recherche est plus
que jamais tributaire du potentiel
d'initiative de chacun d'entre nous ainsi
que de l'activité des services qui restent
les structures de base de notre
institution. Nous sommes toutefois
convaincus que ces instituts peuvent
constituer un excellent levier pour
notre recherche, tant en interne qu'en
externe.
Autre bonne nouvelle aussi concernant
la recherche, le fait que notre nombre
de mandataires permanents du FNRS
soit passé de 15 à 17, ce qui nous a
permis de faire sauter le goulot de la
désignation de nouveaux chercheurs
permanents, avec 2 en 2012, la
possibilité d'un poste en 2013 avec un
autre en 2015.
Pour ce qui concerne l'enseignement, il
est clair que celui-ci doit rester une de
nos préoccupations premières. C’est la
raison pour laquelle des mesures
diverses ont été prises cette année,
comme par exemple la consolidation
des crédits extraordinaires liés à
l’enseignement, l’organisation d’une
formation pédagogique initiale à
l’intention des jeunes assistants ainsi
que la mise en place qui est aujourd'hui
effective d’un Centre de Langues
vivantes. Dans ce contexte aussi, des
formations en langues ont été
proposées à l'intention de tous les
membres du personnel. Des outils
d'amélioration de l’enseignement ont
également été mis en place avec un
retour de la part des étudiants qui est
aujourd'hui systématisé sous la forme
d'enquêtes pédagogiques brèves qui
s’appliquent à chaque intervenant, avec
la possibilité de retours plus détaillés.
Quelques nouvelles maintenant de
l’évolution
du
paysage
de
l’enseignement supérieur.
Avant de le faire et pour insister sur le
nouvel esprit UMONS de notre
institution, puisque nous défendons
clairement
et
fermement
la
consolidation de notre université dans
le Hainaut, je vous propose de regarder
le « film corporate » de notre institution
qui a été dévoilé pour la première fois
lors de notre rentrée académique. Ce
film, également réalisé par notre équipe
du Service Communication, permet de
donner à divers types de public, une
idée de ce qu'est notre institution, en à
peu près 6 minutes.
FILM CORPORATE
Alors que s'est-il passé depuis un an
quant à l’évolution du paysage de
l’enseignement supérieur et le décret
Marcourt dont on entend beaucoup
parler.
3
En fait, il faut savoir que la
réorganisation du paysage telle que
prévue dans cet avant-projet de décret
est favorablement perçue par la
majorité des acteurs de l’enseignement
supérieur, toutes les universités (5 sur
6, sauf l’UCL) ainsi qu’une majorité de
Hautes écoles la soutiennent.
Vous aurez toutefois noté que cet avantprojet de décret fait l’objet d’un
matraquage médiatique méthodique,
orchestré par l’UCL et quelques Hautes
écoles qui lui sont associées.
Tout ceci a pris des proportions
proprement inacceptables qui ont fait
sortir de leurs gonds ici à la rentrée les
5 autres recteurs. Notre institution s’est
associée à l’ULB, ULg, U Namur et SaintLouis à Bruxelles pour une réaction
musclée et inhabituelle dans le monde
académique. Et je peux dire qu’on y a
été assez fort. Je vous engage d’ailleurs
à consulter notre revue de presse
quotidienne. Dans cette réaction, les
termes de malhonnêteté intellectuelle
ont été utilisés à l’encontre des
autorités de l’UCL que nous avons
accusée de désinformations volontaires
basées sur un ensemble d’assertions
fausses et de procès d’intention. C’est
inhabituel dans le monde universitaire
mais ne pas le faire et ne rien dire aurait
cautionné les soi-disant arguments des
autorités de l’UCL.
Parmi les craintes avancées par les
autorités de l’UCL, on peut citer par
exemple l’enfermement des institutions
dans leur pôle géographique, ce qui est
faux, le décret comportant un ensemble
d’articles disant explicitement l’inverse,
rien n’empêchant les collaborations
inter-pôles, rien n’empêchant un
étudiant d’opérer librement son choix
d’université au sein ou à l’extérieur de
son pôle.
Elles mettent en avant la mise sous
tutelle des universités par le pouvoir
politique, ce qui est faux puisque le rôle
de ce dernier ne dépasse le rôle normal
qu’il exerce aujourd’hui en tant que
bailleur
de
fonds
de
notre
enseignement (principalement l’octroi
d’habilitations
ou
le
contrôle
budgétaire).
Elles disent craindre l’enfermement
provincial, ce qui est le reflet d’une
mauvaise foi évidente car chacun sait
que créer des synergies locales
Eh bien, je commencerai par vous dire
que je peux reprendre pratiquement in
extenso ce que je vous avais déjà
rapporté l'année dernière et qui est
toujours d'actualité.
Je peux vous répéter que nous
défendons
l’objectif
avec
nos
partenaires
des
Hautes
écoles
hainuyères, de faire reconnaître au
niveau décrétal un Pôle hainuyer, du
même type que celui que nous formons
déjà avec elles sous la forme de l’asbl
Pôle Hainuyer.
Je peux vous dire de nouveau que le
Ministre Marcourt entend réorganiser
l’enseignement supérieur en une
académie unique de recherche et
d’enseignement supérieur pour les
missions à large échelle ainsi que de
cinq pôles d’enseignement supérieur
définis sur une base géographique avec
en particulier un pôle hainuyer dans
notre province.
Je peux vous dire de nouveau que cet
avant-projet de décret se heurte
actuellement au blocage d’un parti
politique soutenant sans réserve les
positions de l’UCL.
Je peux vous répéter que ce blocage est
regrettable car nous avons toujours
défendu l’idée qu’exploiter la proximité
entre institutions partenaires est un
plus et qu’il convient de comprendre
que les visions passéistes basées sur
des clivages d’ordre confessionnel et
philosophique aboutissent à des
concurrences locales qui ne constituent
pas la meilleure façon d’utiliser les
deniers
publics,
la
logique
géographique, vous vous en doutez,
n’étant pas facilement admise par ceux
qui depuis des décennies appliquent
d'autres types de logiques.
Tout cela est encore d'actualité, si ce
n’est qu’une étape complémentaire a
été franchie avec la rédaction d’un
avant-projet de décret en novembre
2012 mais qui ne passe toujours pas
l’écueil d’un accord en Gouvernement.
Tout cela est encore d’actualité si ce
n’est que cela prend aujourd'hui des
proportions inacceptables quant à la
stratégie adoptée par les autorités de
l’UCL pour faire croire à l’opinion
publique que tout est à jeter dans le
décret Marcourt.
4
positives pour les étudiants n’entrave
en rien le rayonnement international.
Mon sentiment, c’est que les autorités
de l’UCL considèrent que la nouvelle
structure risque de freiner son modèle
d’expansion.
Elles
souhaitent
probablement
pouvoir
s’installer
librement là où elles l’entendent,
surtout par Hautes écoles interposées,
quitte à y installer des formations
concurrentes avec des formations
existantes.
C’est probablement là le fond du
problème, mais plutôt que de mener le
combat sur ce point, qui est
évidemment critiquable sur le fond, les
autorités académiques de l’UCL ont
choisi d’attiser un écran de fumée qui
vise à discréditer l’ensemble du décret,
en agitant le spectre de la liberté
académique, de la perte d’autonomie
universitaire ou de la régression de la
qualité.
Pensez-vous sincèrement que si l’avantprojet de décret représentait un tel
danger pour l’enseignement supérieur,
les autres institutions seraient à ce
point aveugles ou ignorantes que pour
ne pas le signaler !
L’UMONS en tout cas, soutient l’avantprojet de décret parce que tel qu’il est
actuellement proposé, s’il ne change pas
trop à force de compromis pour le faire
passer, il peut contribuer à améliorer le
fonctionnement de l’ensemble de
l’enseignement supérieur.
Il va évidemment dans notre sens car il
prévoit la création de cinq pôles
d’enseignement selon une logique
géographique, dont un pôle dans le
Hainaut, ce que notre institution
revendique avec force depuis plus de
deux ans
Mais sur un plan plus général, il
présente un ensemble d’avancées, dont
je me contenterai ici de n’en relever que
les deux principales, à savoir la mise en
place de structures susceptibles
d’accentuer la collaboration entre les
institutions, tout réseau et tout type
d’enseignement supérieur confondu
ainsi que d’autre part, la préoccupation
de limiter à l’avenir les concurrences
locales coûteuses et contreproductives.
Il apparaît en tout cas urgent d’en sortir
le plus rapidement possible. Cela a
certainement assez duré si on se
rappelle que la table ronde de
l’enseignement
supérieur
a
été
organisée à l’initiative du Ministre
Marcourt en janvier 2010.
Nous sommes beaucoup en tout cas à
attendre fermement cette évolution
nouvelle du paysage de l’enseignement
supérieur au départ des principes
contenus dans l’avant-projet de décret.
L’UMONS, l’ULB, l’ULg, l’Université de
Namur et les Facultés Saint-Louis à
Bruxelles, nos partenaires du Pôle
Hainuyer ainsi que la majorité de
Hautes écoles.
Chers Collègues,
Avant de décerner les décorations
civiques et les ordres nationaux, je vous
propose un intermède musical bien
sympathique.
L’année dernière, nous avons eu
l’occasion
de
découvrir
l’USSB,
l’UMONS Students and Staff Band,
formation
musicale
regroupant
étudiants et membres du personnel. Il
s’agit de l’USSB ou USSB, selon l’accent
qu’on veut y mettre. Il agit de.
Cette année, c’est la Chorale de l’UMONS
qui se met progressivement en place
depuis quelques mois qui a accepté
d’agrémenter cette présentation des
vœux.
La chorale n’avait pas encore de nom
officiel, mais on peut la baptiser
aujourd’hui et l’appeler « Chœur de
l’UMONS ».
Elle est placée sous la direction de Melle
Marion
Lambert,
étudiante
au
Conservatoire de Mons, un bel exemple
d’ailleurs de collaboration dans le cadre
du Pôle Hainuyer
Elle se réunit 2 à 3 fois par mois pour
répéter. Elle regroupe des chanteuses
débutantes ou chevronnées, étudiantes
ou membres du personnel ou encore
retraitées.
Si chanter vous intéresse, n’hésitez pas
à les rejoindre. Je me permets de lancer
un appel à participants supplémentaires
pour étoffer davantage notre cette
chorale.
Vous aurez remarqué que je n’ai utilisé
que le féminin pour décrire ce chœur de
l’UMONS parce qu’il l’est à 100%. Cet
appel vise aussi des chanteurs car
apparemment, lorsqu'il s'agit de
chanter, les hommes, du moins dans
notre Université, semblent briller par
leur absence.
5
Merci à Anne-Sophie De Clercq,
Eugénya Stepanow, Isabelle Deblock,
Isabelle Raes, Joëlle Tilmant, Ksenija
Prasolova, Sarah Brohe, Séverine
Boutry et Viviane Grisez et bien sûr à
Marion Lambert.
de conseils, de jurys, des présidents
d’instituts, de doyens ou de membres de
l’équipe rectorale.
Je vous souhaite une bonne et heureuse
année 2013, une bonne santé aussi, en
espérant que cette nouvelle année vous
donnera l’occasion de continuer à vous
épanouir tant au niveau personnel que
professionnel.
Chers Collègues,
Depuis l’année dernière, nous profitons
de cette présentation des vœux pour
décerner les décorations civiques et les
ordres nationaux.
Un petit mot d’explication sur les
conditions
d’obtention
de
ces
décorations ne fera pas de tort.
Il y a d’abord les décorations civiques,
associées à l’ancienneté de carrière,
avec la médaille civique octroyée après
25 ans de carrière, et la croix civique
pour les 35 ans de carrière
Il y a ensuite les ordres nationaux qui
sont associés à l’ancienneté tout court.
Le libellé exact de la décoration dépend
de l’âge de l’agent (40 ans, 50 ans ou 60
ans) ainsi que le grade de l’agent.
Ces conditions ne sont pas suffisantes :
il y a un ensemble de démarches
administratives qui doivent être
réalisées pour obtenir ces décorations.
Elles doivent être initiées par le Service
du personnel, après accord de l’agent
concerné et elles doivent être finalisées
par l’administration de la Communauté
française compétente.
Comme je le dis chaque année, il y a
plusieurs façons de considérer ce type
de décoration : soit il s’agit le simple
signe du temps qui passe et de l’âge qui
avance, soit de façon plus positive, il
s’agit d’une forme de reconnaissance du
travail réalisé au sein de notre
institution.
Quoi qu’il en soit, nous avons profité de
l’occasion pour mieux identifier les
nominés, dont vous verrez la photo en
même
temps
qu’ils
viendront
rechercher leur cadeau de circonstance.
Avant de vous inviter de boire ensemble
le verre de l’amitié, je voudrais
remercier chacune et chacun d’entre
vous pour votre implication dans le
développement de notre institution, en
particulier ceux qui, en plus de leur
tâche, ont accepté d’assurer des
responsabilités institutionnelles, qu’il
s’agisse des présidents de commissions,
6