Grande_Duchesse_FeuilleDeSalle_Marges

Transcription

Grande_Duchesse_FeuilleDeSalle_Marges
05.01
la grande
duchesse de
gérolsteinµ
offenbach + meilhac + halévy
opéra royal de wallonie - liège
©Jacky Croisier
lyrique
grande
salle
16:00
Créé au Théâtre des
Variétés à Paris, le 12 avril
1867
Direction musicale : Cyril
Englebert
Mise en scène : Stefano
Mazzonis di Pralafera
d’après une idée de Maria
Delogu
Décors : Jean-Guy Lecat
Costumes : réalisation de
Jérôme Bourdin* d’après
une création originale de
Frédéric Pineau
Chorégraphie : Laurence
Fanon
Lumières : Franco Marri
Dramaturgie : Daniel
Deffense
Chef des chœurs : Marcel
Seminara
Orchestre & Chœurs :
Opéra Royal de WallonieLiège
La Grande-Duchesse de
Gérolstein : Alexise Yerna
Fritz : Sébastien Droy
Boum : Lionel Lhote
Wanda : Sophie Junker*
Népomuc : Jean-Philippe
Corre
Paul : Giovanni Iovino
Puck : Patrick Delcour
Redbul : Roger Joakim
Avec l’aimable
participation des Frères
Taloche
Production :
Opéra Royal de Wallonie Liège
Un domaine ancestral
qui se transforme en
une résidence hôtelière
de renom, un régiment
militaire en une brigade
de cuisine, l’acquisition
de territoires en un
concours culinaire
télévisuel, «La Guerre
des Chefs». Voici la
nouvelle version de la
Grande-Duchesse de
Gérolstein que propose
Stefano Mazzonis di
Pralafera. Mais la
toile de fond reste
identique : une cascade
de rebondissements
amenant à une
véritable révolution,
une Duchesse un peu
frivole, diablement
séductrice, des hommes
plus préoccupés par
les femmes que par
le combat et surtout
l’œuvre conserve cette
force satirique et
comique qui a fait le
succès d’Offenbach.
Bref, une bouffonnerie
musicale d’une
étincelante gaieté qui
réussit à nous faire
aimer jusqu’au délire.
A l’époque, Offenbach
avait réussi le tour
de force d’être adulé
par ceux dont il
s’était si cyniquement
inspiré comme le Tsar
Alexandre II, Napoléon
III ou encore le prince
Bismarck. Même avec
une censure imposante,
il s’attaquait au pouvoir,
à l’armée et à la
noblesse. Malgré cette
charge, le triumvirat
Offenbach/Meilhac/
Halévy connait un
succès remarquable en
1867 avec cet opérabouffe.
Cyril Englebert
Jeune chef liégeois, Cyril
Englebert est diplômé
du Conservatoire de sa
ville natale. Il obtient
une licence de direction
d’orchestre ainsi qu’un
master en piano.
Ensuite, il suit des cours
au Conservatoire de
Bruxelles. A côté de
ses études, il participe
à plusieurs concours
internationaux et
travaille avec des chefs
de renom tels que Yuri
Simonov, Sir Neville
Marriner ou Georges-Elie
2
Octors…
Par la suite, il dirige de
nombreux orchestres
comme l’Orchestre
Philharmonique du
Luxembourg, l’Orchestre
Liszt-Wagner de
Budapest... Il a
également été directeur
musical de l’Orchestre
Jean-Noël Hamal
pendant six saisons.
C’est à l’occasion d’un
de ces concerts en 2010
qu’il est remarqué par
Stefano Mazzonis di
Pralafera qui décide
alors de l’inviter
régulièrement à l’Opéra
Royal de Wallonie en
tant qu’assistant à la
direction musicale.
Depuis 2011, il dirige
l’orchestre et les chœurs
de l’ORW. En 2012, il
monte l’opéra Sybil et
les Silhouettes de Line
Adam et La belle Hélène
de Jacques Offenbach.
Stefano Mazzonis
di Pralafera
Pendant ses études de
droit et de musique
à Rome, Stefano
Mazzonis di Pralafera
approche déjà la mise
en scène avec le Théâtre
universitaire. En 1983,il
signe ses premières
mises en scène d’opéra
qui remportent
rapidement un vif
succès. Il travaille alors
en tant que metteur
en scène, décorateur
ou directeur artistique
dans différents théâtres
italiens et festivals.
Ensuite, il sera promu
Directeur général et
artistique de l’Opéra
royal de Wallonie. Il
signe, ces dernières
années, quelques
grands chefs-d’œuvre :
Il Barbiere di Siviglia,
La Traviata, Le Pays
Conservatoire Royal
de Bruxelles, Alexise
Yerna intègre la troupe
de l’Opéra Studio de
Bruxelles. Elle chante sa
première Belle Hélène
sur la scène de l’Opéra
Royal de Wallonie. Sa
technique vocale lui
permet de passer d’un
rôle de soprano à celui
de «dugazon» (mezzosoprano léger). Elle
affectionne le répertoire
des grands viennois
et particulièrement
d’Offenbach. Elle se
produit dans le rôle de
Dulcinée dans L’Homme
de la Mancha, Mercédès
dans Carmen ou
Josepha dans L’Auberge
du Cheval Blanc. En
outre, elle interprète
le rôle-titre de La Belle
Hélène.
du Sourire ou Otello.
«Quand j’ai accepté
de mettre en scène
La Grande-Duchesse
de Gérolstein, je me
suis trouvé devant un
important dilemme,
un vrai défi : comment
arriver à rire aujourd’hui
de la guerre de la
même façon dont on
s’en moqua en 1867. Ce
problème a été résolu
grâce à la suggestion
de la musicologue
Maria Delogu, qui m’a
fait remarquer que la
terminologie militaire
du livret original faisait
penser à celle utilisée
dans les cuisines des
grands restaurants,
la hiérarchie militaire
étant comparable à la
« brigade de cuisine » !
C’est donc à partir de
là que je me suis lancé
dans une révision du
livret en actualisant
le langage et en le
mettant aux couleurs du
thème culinaire choisi.
Dans cette nouvelle
version, j’ai conservé
les personnalités
qu’Offenbach et les
librettistes Meilhac
et Halèvy avaient
initialement données
à leurs protagonistes.
J’ai voulu garder cet
esprit de fête, de
rigolade, avec les
ballets acrobatiques
(de Laurence Fanon),
les changements à vue
des décors (de Jean Guy
Lecat), les costumes
très chic et à la mode
(de Frédéric Pineau,
malheureusement
décédé, dont le travail
a été complété par
Jérôme Bourdin). »
Alexise Yerna
Parallèlement à ses
études musicales au
Sophie Junker
La jeune soprano
belge, Sophie Junker,
obtient son master
de chant à l’Institut
Supérieur de Musique
et de Pédagogie de
Namur. Elle se spécialise
auprès d’Yvonne Kenny
à l’Opera Studio de la
prestigieuse Guildhall
School of Music and
Drama (Londres) où
elle achève ses études.
Elle affectionne la
musique ancienne et
a déjà joué avec une
série d’ensembles de
renom tels que le King’s
Consort, Academy of
Ancient Music, la Wiener
Akademie ou encore
le Fenice. Elle a eu
l’occasion d’interpréter
de nombreux rôles
comme Despina (Cosi
fan tutte/Mozart),
Euridice (Orfeo/Glück),
Maria dans West Side
Story ou encore plus
récemment le rôletitre de Magadelena de
Caldara avec l’ensemble
belge les Muffati. En
2011, elle participe à
l’Académie MozartHandel du festival
d’Aix en Provence. Elle
apprécie également se
produire en récital.
©Jacky Croisier
Opéra bouffe en 3 actes
Musique de Jacques
Offenbach
Livret de Henri Meilhac et
Ludovic Halévy
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Sébastien Droy
Né en 1975 à Reims,
Sébastien Droy reçoit
le Premier Prix de
Chant au Conservatoire
National de Musique
de Paris en 2003. Il est
titulaire d’un master
de musicologie de la
Sorbonne et du CAPES
(Certificat d’Aptitude
au Professorat d’Etudes
du Second degré)
d’éducation musicale.
Il participe, en tant que
comédien-chanteur,
au long métrage de
Noémie Lowsky, Les
Sentiments.
Il chante dans Cosi
fan tutte, dans Don
Giovanni, et plus
récemment dans Le
Barbier de Séville. Il se
produit régulièrement
en tant que soliste dans
des œuvres sacrées. Son
intérêt pour le lied et
la mélodie l’a amené à
chanter au Festival de
musique de chambre
de Naples ainsi qu’en
duo voix/guitare aux
Archives Nationales de
Paris.
Lionel Lhote
Le baryton belge Lionel
Lhote commence ses
études musicales à
l’Académie de Musique
de La BouverieFrameries dans la
classe de son père. Il
poursuit sa formation
au Conservatoire Royal
de Mons et la conclut au
Conservatoire Royal de
Bruxelles en obtenant le
Premier Prix de Chant
Concert et un diplôme
Supérieur de Chant
Opéra. Au printemps de
2004, il fait partie des
Lauréats (6ème prix) du
Concours International
Reine Elisabeth (Session
chant). Il obtient le prix
du public.
Depuis, sa carrière a pris
réellement son essor.
Il accède alors aux
grandes scènes lyriques
d’Europe, interprète un
grand nombre de rôles
différents et côtoie
les plus grands chefs
d’orchestre.