Américains à Séville

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Américains à Séville
Semana_559 17/12/07 10:33 Page 1
(Film Noirfilm)
PRIX : 1,50 € - N° 559
LUNDI 17 DÉCEMBRE 2007
www.semana-grande.com
Américains à Séville
MEXICO
CORRIDA SANS
HISTOIRE
LES TOROS
IMPORTANTS
DE 2007
LES DATES
DES PREMIÈRES
FERIAS
DE 2008
. Contrairement aux apparences, la feria de Séville a été l’une des plus ouvertes
sur le toreo international. Les nombreux triomphes des toreros américains en sont
l’illustration.
. Gaona. Si son importance de “lidiador” fut quelque peu éclipsée par la rivalité
de Belmonte et Joselito, si le souvenir imagé retiendra surtout la fameuse paire de
banderilles de Pamplona, Rodolfo Gaona est considéré dans son pays comme le
fondateur de la lignée artistique du toreo mexicain. Celle qui le relie à Pepe Ortiz, Jesús
Solorzano, El Calesero, Guillermo Capetillo, Miguel Espinosa et David Silveti. Le fameux
“toreo d’inspiration”. L’élégance de Gaona, inspirée de Lagartijo, eut une profond impact
sur le public sévillan, lors d’une mémorable faena, le 21 avril 1912, face au toro
“Desesperadito”, de Gregorio Campos.
. Armillita. Cette faena de Gaona rejoint, dans la mémoire de l’afición sévillane,
celle de Fermín Armillita le 3 juin 1945 face à un toro de Manuel González (Contreras)
dont il coupa les oreilles et la queue. Cette leçon magistrale, dans la plupart des
chroniques, éclipse à Séville les triomphes de Manolete et d’Arruza la même année.
. Carlos Arruza. C’est le seul torero vedette, dans toute la longue histoire des
arènes de la Maestranza, a avoir coupé au moins une oreille à chaque fois qu’il s’y est
produit. Le cyclone mexicain aimait tellement Séville qu’il finit par se marier avec une
Sévillane. Dès ses débuts à Séville, le 29 septembre 1944, on porta à Arruza une oreille
à l’infirmerie. En 1945, il en coupa quatre, et en 1946, cinq. Au total : six corridas, dix
oreilles. Personne, à ma connaissance, n’a fait mieux.
. César Girón. Il ne faut pas davantage aller chercher ni en Andalousie, ni en
Castille le seul torero à avoir coupé deux queues, lors de deux corridas consécutives à
Séville. C’est le maestro vénézuélien César Girón qui réalisa cet exploit, le 27 et le 29
avril 1954, face à des toros de Cobaleda puis de Guardiola. Naquit alors le grand
prestige du meilleur torero qu’a donné ce pays américain.
. John Fulton. Plus atypique fut la présence au cartel de la Maestranza d’un torero
nord-américain. Encore plus atypique l’alternative qu’il y prit le 18 juillet 1963, avec
d’imposants toros de Saltillo des héritiers de Félix Moreno Ardanuy. Par erreur, l’ordre de
lidia avait été faussé sur les affiches : le cordouan José María Montilla - matador depuis
1962 - était placé avant le péruvien César Faraco, sacré matador en 1955. Le gouverneur
indiqua que l’ordre de lidia devait être celui du cartel erroné. Et c’est donc Montilla, le
matador le moins ancien, qui donna l’alternative à Fulton, lequel s’installa définitivement
dans la capitale andalouse, où il tenait une galerie de peintures dans le barrio de Santa
Cruz.
. La dernière de Rincón. Lors d’une tournée d’adieux menée avec plus de volonté
que de pouvoir, où l’émotion cacha parfois les incapacités, César Rincón a obtenu un vrai
grand triomphe. C’était en avril dernier à Séville. C’est la seule fois, ces dernières années,
que nous vîmes Rincón redevenir César et c’est l’image qu’on gardera de lui, de cette
faena héroïque, par moments magistrales, par d’autres tragiques, face à un brave
exemplaire de Torrestrella. La porte est ouverte, demain, pour d’autres triomphes
américains à la Maestranza. Pourquoi pas Joselito Adame ?
Marc LAVIE
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SEMANA PASADA
EN AMÉRIQUE
. Mexico
. Dimanche 9 DÉCEMBRE. Plaza Mexico. Temps ensoleillé et chaud. Faible entrée. Toros de Javier Garfias,
mal présentés et de jeu inégal (le plus noble fut le
premier), pour Rafael ORTEGA, blanc et or souligné
de noir (silence et sifflets) Pedro Gutiérrez “EL CAPEA”,
violet et or (silence et bronca) Victor MORA, nacre et
or (ovation et silence).
Président: Ricardo Balderas. Le banderillero Christian
Sánchez a salué au 2e. Le picador Victor Ortega a été
ovationné au 4e. Victor Mora a dédié le 6e au comédien Héctor Suárez.
EL CAPEA N’AVAIT PAS SA PLACE.
Pedro Gutiérrez “El Capea” n’a en rien justifié son
engagement dans cette corrida de la “temporada
grande” à Mexico. Perdant des points par des gestes
accélérés et par de passes chiffonnées face au
deuxième, il ne sut jamais par quel bout prendre le
cinquième, qui ne baissait pas la tête mais qu’il ne
domina jamais. Un échec sur toute la ligne. Quel
avenir pour ce torero?
Rafael Ortega reçut le premier par d’excellentes
véroniques, en gagnant le centre, dans un style classique et appliqué. Il fit ensuite un bon quite par chicuelinas terminé par une souveraine “revolera”.
Sa première faena fut essentiellement droitière - une
seule série à gauche - comprenant deux séries
importantes au début. Mais la noblesse du toro de
Garfias s’estompa vite et Rafael Ortega traîna en
longueur. Il porta une demi lame en arrière et dut
recourir au descabello, qu’il pointa en cinq occasions. Le quatrième, largement armé, fut bien piqué
par le frère du matador, Victor Ortega, mais termina avec des difficultés. Ortega fut plus discret,
subissant un échec avec l’épée.
La principale révélation de cette première partie
de “temporada grande” s’appelle Victor Mora. Il
aurait dû couper l’oreille du troisième sans un échec
avec le descabello. Il se fit d’abord remarquer lors
d’un quite par “tafalleras”, puis commença sa
faena par des statuaires hiératiques. Il y eut des
séries de naturelles sérieuses, appliquées, sans
continuité possible car le toro était hésitant et
réservé. Il termina sa faena par des “bernadinas”
serrées et une acrobatique “arrucina”. Malheureusement, le torero d’Aguascalientes piqua dans
l’os et ne laissa qu’une lame courte, nécessitant
l’usage, à quatre reprises, du descabello. Il salua
sous une forte ovation.
Le sixième ne lui permit pas de triompher. Son début
de faena fut à nouveau spectaculaire - passes changées - mais le travail de muleta ne put jamais
prendre corps. Il ne tua pas au premier essai et tout
se termina, à la nuit tombée, dans la lassitude générale. Mais retenons le nom de Victor Mora, un jeune
torero mexicain prometteur.
RESEÑA des TOROS. 1. “Regino”, n° 18, cárdeno claro, 480 kg (né
en septembre 03). 2. “Bigocho”, n° 12, negro bragado meano axiblanco, 478 kg (né en août 03). 3. “Manda más”, n° 17, negro,
476 kg (né en août 03). 4. “Carlos”, n° 39, cárdeno oscuro, 502
kg (né en mars 02). 5. “Rodoendro”, n° 21, cárdeno, 476 kg (né
en mai 02). 6. “Compadre”, n° 24, negro entrepelado, 490 kg (né
en novembre 03).
La plus belle ovation pour le banderillero
Christian Sanchez.
. Autres corridas
au Mexique
. MORELIA. 15 décembre. 1/2 entrée. Toros de Pepe
Garfias pour Rafael Ortega (une oreille et une oreille)
Isaac Chacón (une oreille et tour de piste) Marbella
Romero, qui prenait l’alternative (ovation et tour de
piste). Marbella Romero a pris l’alternative avec le
toro “Juan Diego”, n° 107, 460 kg.
. QUERETARO. 15 décembre. 1/2 entrée. Toros de
Rodrigo Aguirre, maniables, pour El Pana (trois avis
avec sifflets et silence) Oscar San Román (quatre
oreilles) Ignacio Garibay (silence et deux oreilles).
DEUX SUPERBES CADEAUX POUR L’AFICIONADO TORISTA
L’anthologie
de Victorino,
par ses toreros
André Viard offre chaque année, aux abonnés de sa revue
“Terres taurines”, en particulier, et aux aficionados en général, un cadeau des fêtes sous la forme d’un ouvrage, numéro
hors série, centré sur une grande ganadería. En 2005, c’étaient
les Veragua qui faisaient l’objet d’une étude inédite. L’an dernier, Pablo-Romero avait été la cible d’un ouvrage analogue.
Cette année, c’est une véritable anthologie de Victorino que
nous propose Viard, dans ses talents de photographe, de
conteur, de journaliste et... de torero, puisqu’il jouit du privilège d’avoir lui-même toréé et tué des toros de cette prestigieuse ganadería.
Si le livre retrace toute l’histoire, le parcours atypique et fascinant de ce petit paysan de Galapagar, il donne surtout la
parole aux toreros qui ont trouvé ces toros sur leur chemin.
Pas tous, cela était impossible: Miguel Márquez est mort l’an
dernier. Dámaso Gómez est devenu inaccessible. Et, par choix
rédactionnel, l’auteur s’est centré sur ceux qui, à ses yeux,
ont le plus marqué cette ganadería.
La découverte par l’afición madrilène des toros de Victorino
en 1968 est contée par ceux qui ont coupé les oreilles ou subi
de graves coups de corne: José Luis Barrero, dans le premier
cas, et Flores Blázquez. La lidia du formidable “Baratero” en
1969 donne l’occasion de retrouver Andrés Vázquez, qui rappelle son parcours, et qui s’exprime avec émotion sur ce qui
a été la plus belle faena de sa vie, ne dépassant pas dix-neuf
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passes: “c’est le toro le plus important de ma vie. Je rêve toujours de lui. Ce fut un moment de grande spiritualité entre toro
et torero (...) J’avais rêvé une telle faena et j’ai eu la chance
de pouvoir la réaliser. Je conserve la photo de Baratero sur ma
table de nuit, au milieu de mes images pieuses. Après cela,
je pouvais mourir, je m’étais réalisé.”
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(Film Noirfilm)
DEUX SUPERBES CADEAUX POUR L’AFICIONADO TORISTA
Juan José, actuel directeur de l’école taurine de Salamanque,
revit dans ces pages la belle faena réalisée à Madrid en 1971,
pour la première corrida de Victorino qui était télévisée.
Ensuite, c’est la fameuse “corrida du siècle”, celle du 1er juin
1982, avec les trois matadors, le ganadero et le mayoral en
triomphe, un fait unique dans l’histoire récente des arènes de
Madrid. L’auteur en a retrouvé tous les protagonistes qui évoquent, à travers cette corrida, leur approche du toro de Victorino : Francisco Ruiz Miguel, qui en demeure le spécialiste
numéro avec soixante-dix corridas de ce fer à son actif; Luis
Francisco Esplá, qui explique tout ce que Victorino lui a apporté,
mais aussi enlevé; et José Luis Palomar, deux fois triomphateurs des Victorino en 1982.
La grâce de “Velador” est vécue avec José Ortega Cano. Il
demeure le seul toro gracié à Las Ventas. Comme me le racontait récemment Victorino, cet élevage a le privilège d’avoir les
seuls toros graciés dans un certain nombre d’arènes, et non
des moindres: Madrid, Saint-Sébastien, Logroño et Badajoz.
Comment oublier également la plus belle faena qui nous ait
été donné de voir avec un toro de Victorino? Celle d’El Tato
à Séville, au toro “Veraniego” en 1997. Raúl revient, avec
l’intelligence et le souci de la pédagogie qui le caractérisent,
sur cette faena de rêve.
En France aussi, nous avons notre spécialiste des “Victorino”.
Stéphane Fernandez Meca en a triomphé souvent, à Nîmes
lors de deux mémorables dimanches de Pentecôte; à Dax lors
d’une corrida où deux toros eurent des tours de piste posthume; à Bayonne à deux reprises, avec également plusieurs
mouchoirs de couleur bleue et un fameux toro sauté par le
Landais Claude Lagarde. Mais sa plus belle faena, Stéphane
l’a sans doute réalisée en 2001 à Mont-de-Marsan.
Les grands maestros ne sont pas absents de cette anthologie:
Pedro Moya “Niño de la Capea” revient sur la fameuse corrida de la Presse madrilène en 1988 et sa faena au toro “Cumbrerillo”. Tout comme Roberto Domínguez, un an plus tard.
L’indulto de Saint-Sébastien, le fameux “Muroalto” rebaptisé
“Murallón”, c’est Juan José Padilla, autre expert en “victorinadas” qui en parle. Il est intéressant de constater que ceux
qui ont le mieux toréé les Victorino ces dernières années - Tato,
Liria et Padilla - ont tous trois été dirigés par Diego Robles, et
que Meca s’est entraîné avec eux à Sanlúcar.
Deux autres spécialistes des Victorino, Tomás Campuzano et
Victor Mendes, apportent leur précieux témoignage. El Cid, le
dernier grand triomphateur de cet élevage, paraphe ce magnifique ouvrage, où sont intercalés des reportages sur les scènes
de campo chez Victorino, ses diverses fincas, sa façon d’élever, de trier, de marquer, et des photographies somptueuses,
nombre d’entre elles étant puisées dans les archives du grand
photographe madrilène Jesús Rodríguez. Une chose est certaine: ce qui est raconté dans ce livre n’a jamais été lu nulle
part. Une prouesse, un bijou de collectionneur.
. “TERRES TAURINES”, OPUS 15, décembre 2007. 225 pages,
15 euros (Terres Taurines - 2 rue des Bouchonniers - 40480
Vieux Boucau - web : www.terrestaurines.com - tel :
06.76.64.50.01)
L’histoire de Saltillo,
par Pierre Dupuy
La revue “Toros”, doyenne des publications taurines, vient
d’éditer un superbe ouvrage écrit par Pierre Dupuy, dont le
titre est “La ganadería Saltillo, heurs et malheurs d’une grande
race de toros bravos”.
Un livre pour véritable aficionado, sans concessions à la facilité, réunissant une prodigieuse documentation et une rigoureuse méthodologie pour retracer tout le parcours de la fameuse
devise. L’édition est très soignée et les reproductions des documents d’archives, impeccables.
L’auteur nous plonge d’abord dans l’histoire taurine du dixneuvième siècle, avec les Picavea de Lesaca et Isabel Montemayor, en suivant en parallèle l’histoire de l’Espagne, répondant ainsi au fameux principe énoncé par Ortega y Gasset.
Vient ensuite le sixième marquis de Saltillo et l’apparition du
fameux fer. C’est l’époque des Gordito, Tato et des dessins de
Gustave Doré. Toutes les corridas combattues par cet élevage
sont méticuleusement recensées et commentées.
Ce sera le cas pour tout le reste du livre, l’historien ne laissant
rien au hasard. J’avoue n’avoir trouvé qu’une petite confusion
sur la famille Sánchez-Mejías pour piéger l’incollable... L’époque
de Guerrita et de Mazzantini fait l’objet de nombreuses pages,
illustrées par de magnifiques clichés d’époque. On retrouve
même, par le texte et l’image, des combats de toros de Saltillo en Uruguay, et on remarque des arènes quasiment vides,
signe que la tradition taurine ne pouvait perdurer dans ce pays
latino-américain.
Pierre Dupuy se livre notamment à une comparaison intéressante à partir de photos d’époque, entre les Saltillo du début
du vingtième siècle et les premiers exemplaires de Victorino
Martin combattus à Madrid en 1968. Et sa conclusion est catégorique: “Entre la vente de Saltillo à Santa Coloma en 1905,
et celle d’Escudero Calvo à Victorino Martin, il s’est écoulé
soixante ans et combien de propriétaires! Chacun a pu introduire du sang nouveau, croiser, sélectionner d’une manière
particulière... Que sais-je! Mais affirmer que le victorino de
1968 à Madrid est représentatif de la race Saltillo me paraît
relever de l’aventure intellectuelle.”
3
En ayant reçu la même semaine les deux ouvrages, on ne
peut que faire un lien entre les Terres Taurines de Victorino et
les Saltillo de Pierre Dupuy. Et loin des vaines polémiques, la
rivalité entre Toros et André Viard se fait, ici, au plus haut
niveau de la culture taurine.
La deuxième partie du livre est, pour l’essentiel, consacrée à
celui qui a sauvé et soutenu la ganadería de Saltillo au vingtième siècle : le grand propriétaire de Palma del Rio, Félix
Moreno Ardanuy. L’auteur en profite pour réhabiliter sa stature, dénigrée notamment dans le livre de Lapierre et Collins
sur le Cordobés, ouvrage intéressant mais fortement influencé
par la propagande d’un camp politique. Travailleur inlassable,
pionnier d’une Espagne modernisée en agriculture et en exploitations, Félix Moreno Ardanuy sut maintenir, par afición, un
sang brave tout près du Guadalquivir. Ses descendants ont
tenté, depuis, de le perpétuer. Si Alonso Moreno abandonna
l’origine Saltillo, le fer de sa mère Enriqueta de la Cova a servi
de refuge au sang Saltillo, maintenu aujourd’hui par Joaquín
Moreno de Silva malgré divers types de désagréments, la tuberculose étant l’un des derniers. Mais dans ce livre, Pierre Dupuy
ne s’est pas perdu dans les diverses branches de Saltillo et
s’est centré sur le fer principal, que fait revivre aujourd’hui
Enrique Moreno de la Cova. Le dernier chapitre laisse une place
à l’optimisme, puisqu’il s’appelle “le temps de l’espérance”,
évoquant la période depuis 2001. Dans la finca “Miravalles”,
Enrique sélectionne à nouveau, à partir de produits issus de
son oncle Javier et d’un étalon de Buendía. Depuis 2004, plusieurs novilladas ont été combattues, notamment à Saragosse.
On se permettra d’ajouter à cet espoir les magnifiques novillos de Saltillo combattus il y a quelques semaines à Madrid
sous le fer de Moreno de Silva. En espérant que la carte verte
nous permettra d’admirer bientôt, dans une plaza française
torista, les beaux toros de Saltillo.
. “LA GANADERIA SALTILLO” (Heurs et malheurs d’une grande
race de toros bravos) par Pierre Dupuy. Grand format (A4),
185 pages, illustrations en noir et en couleur. Prix: 30 euros
franco de port. Éditions Toros (137, rue du Bosquet - 30320
Poulx.
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(Film Noirfilm)
UN AUTRE LIVRE POUR LES ÉTRENNES
La temporada 2007
en textes
et en images
Deux anciens collaborateurs de la revue Tendido, Jérôme Bouche
et Michel Volle, viennent de publier aux éditions Atlantica un
livre souvenir pour la temporada 2007 en France.
Les auteurs ne sont pas tendres avec les ganaderos qui ont
fourni la temporada française: “Nous avons vu ainsi défiler
une majorité de toros mansos, sans esprit de combat, dénués
de toute fierté guerrière, de bravoure, passant l’épreuve du
cheval avec une discrétion frileuse pour tenter de livrer, dans
la mesure de leurs moyens, le fond de noblesse nécessaire à
cette tauromachie moderne, parfois agréable c’est vrai, faite
de muletazos standardisés, lisses, enroulés et déroulés en tous
sens, panoplie d’accessoires commerciaux”.
Après le chapitre des indignations, vient celui des coups de
coeur d’une partie de l’ancienne rédaction du mensuel landais: les coups de coeur sont décernés à Sébastien Castella,
Enrique Ponce (“Dax en septembre, Ponce ouvre la porte d’un
jardin extraordinaire, de rêves et de parfums, un enchantement, un moment de pur bonheur”), Curro Díaz et Juan Bautista, en complétant le tableau par le retour de José Tomás et
l’alternative de Joselito Adame.
Suivent sur plus de deux cents pages les analyses de toutes
les ferias et les comptes rendus de toutes les corridas, illustrés
en abondance par de très belles photographies, reproduites
en couleur pour la plupart d’entre elles. L’ouvrage reprend les
statistiques sur la temporada française en appendice, avec
tableaux, récapitulatifs et classements.
. “TEMPORADA 2007 FRANCE”, par Jérôme Bouche et
Michel Volle. 250 pages, 25 euros. Éditions Atlantica (18
allée Marie Politzer - 64200 Biarritz).
À L’AFFICHE
DÉCEMBRE
22. CALI (Colombie). 6 Guachicono. Pepe Manrique, Diego
González, Ramiro Cadena. 25. CALI. 6 Ernesto González
Caicedo. Guerrita Chico, Cristóbal Pardo, Andrés de los Rios.
25. QUERETARO (Mexique). 7 Carranco. Gaston Santos
(rej), Zotoluco, Israel Tellez, Joselito Adame. 26. CALI. 6
Salento. João Moura fils (rej), Arturo Macías, Ricardo Rivera.
27. CALI. 6 Fuentelapeña. Miguel Abellán, Juan Bautista,
Paco Perlaza. 28. CALI. 6 Ambaló. César Rincón, Uceda
Leal, Palomo Linares. 29. CALI. 6 Puerta de Hierro. Antonio Ferrera, Sébastien Castella, Luis Bolívar. 30. CALI. 6
Alhama. César Rincón, Luis Bolivar, Angel Teruel.
JANVIER 2008
1. CALI. 6 Guachicono. João Moura fils (rej), Antonio Ferrera, Miguel Abellán, Paco Perlaza, Luis Bolivar, Arturo Macías.
3. CARTHAGENE DES INDES (Colombie). 6 Ambaló. El Juli,
Miguel Angel Perera, Luis Bolivar. 4. CARTHAGENE DES
INDES. 6 Fuentelapeña. Enrique Ponce, Joselillo de Colombia, El Fandi. 5. CARTHAGENE DES INDES. 6 Las Ventas del
Espiritu Santo. César Rincón, Sébastien Castella, Palomo
Linares. 6. ARMENIA (Colombie). 6 El Aceituno. Pedrito de
Portugal, Iván García, Cristóbal Pardo. 6. DUITAMA (Colombie) Concours (Vistahermosa, Las Ventas, Achury Viejo, Santa
Barbara, El Encenillo, El Aceituno). Uceda Leal, Miguel Abellán,
Ricardo Rivera. 6. MANIZALES (Colombie). (nov) 6 El Encenillo. José Arcila, El Jero, X. 6. MEXICO. 6 Manolo Martínez.
El Pana, Morante de la Puebla (mano a mano). 7. ALMERÍA
(12 h) Corrida de Miura. 7. MANIZALES. (rej) 6 Dos Gutiérrez. José Luis Rodríguez, Jorge Enrique Piraquive, João Moura
fils. 7. DUITAMA. 6 Las Ventas del Espiritú Santo. César
Rincón, Sébastien Castella, Luis Bolivar. 8. MANIZALES. 6
Santa Barbara. Pepe Manrique, Cristóbal Pardo, Ricardo
Rivera. 9. MANIZALES. 6 Las Ventas del Espiritú Santo. César
Rincón, Enrique Ponce, Luis Bolívar. 10. MANIZALES. 6 Achury
Viejo. Andrés de los Rios, Sebastián Palomo, Angel Teruel.
11. MANIZALES. (nocturne) (festival) 6 Ernesto Gutiérrez.
João Moura fils (rej), César Rincón, Enrique Ponce, El Juli,
Sébastien Castella, Andrés de los Rios. 12. MANIZALES. 6
Ernesto Gutiérrez. César Rincón, El Juli, Sébastien Castella.
13. ARMENIA. 6 Clara Sierra. César Rincón, Pepe Manrique,
Luis Bolívar. 19. BOGOTÁ (Colombie) (nov) 6 Salento. Juan
Solanilla, José Arcila, Jairo Miguel. 19. MEDELLÍN (Colombie) 2 Dos Gutiérrez + 6 Santa Barbara. João Moura fils
(rej), El Gino, Cristóbal Pardo, Ramsés. 20. BOGOTÁ. 6 Guachicono. Pepe Manrique, Sebastián Vargas, Paco Perlaza.
20. SAN CRISTÓBAL (Venezuela). (nov) 6 San José de Bolivar. Alexander Guillén, Fabio Castañeda, Salvador García.
24. SAN CRISTÓBAL. 7 Los Ramírez. Rafa Rodríguez (rej),
Leonardo Benítez, F. Rivera Ordóñez, César Girón. 25. SAN
CRISTÓBAL. 7 Rancho Grande. José Luis Rodríguez (rej),
Leonardo Benítez, El Juli, César Jiménez. 26. MARACAY
(Venezuela). 6 Campolargo. Manuel Escribano, Gabriel Picazo,
Leonardo García. 26. MEDELLÍN. 6 Ernesto Gutiérrez. Uceda
Leal, El Juli, Luis Bolívar. 26. SAN CRISTÓBAL. 6 Juan Bernardo Caicedo. César Rincón, Miguel Angel Perera, Rafael
Orellana. 27. BOGOTÁ. 6 Achury Viejo. César Rincón, F.
Rivera Ordóñez, Sebastián Palomo. 27. MARACAY (Venezuela). 6 San José de Bolivar. Leonardo Benítez, El Fandi,
Miguel Angel Perera. 27. SAN CRISTÓBAL. 8 Ambaló. Uceda
Leal, Rubén Dario, César Vanegas, Omar Villaseñor. 31.
MERIDA (Venezuela). 1 Los Marañones + 6 Los Aranguez.
J.A.Montero (rej), El Rubi, Leonardo Rivera, Rubén Dario.
4
FÉVRIER
1. MÉRIDA (Venezuela). 6 La Ahumada. Enrique Ponce,
Javier Conde, Alexander Guillén (alternative). 2.
MEDELLÍN (Colombie). 6 La Carolina. Juan Bautista,
Matías Tejela, Andrés de los Rios. 2. MÉRIDA. 6 Rancho
Grande. Finito de Córdoba, El Fandi, Rafael Orellana. 3.
BOGOTÁ (Colombie). (rej) 6 Dos Gutiérrez. Moura père,
Juan Rafael Restrepo, Moura fils. 3. CATRAL (Alicante)
El Cartagenero (rej), Pepín Liria, F.J.Palazón. 3. MÉRIDA.
1 Marquis de la Real Defensa + 6 Los Marañones. Luis
Rouxinol (rej), Bernardo Valencia, Ignacio Garibay, Manuel
Escribano. 4. MÉRIDA. 7 San Sebastián de las Palmas.
Francisco Javier Rodríguez (rej), F. Rivera Ordóñez, Otto
Rodríguez, Miguel Angel Perera. 5. MÉRIDA. 7 Ernesto
Gutiérrez. Rafael Rodríguez (rej), Leonardo Benítez,
Morante de la Puebla, Antonio Barrera. 9. MEDELLÍN.
6 Las Ventas del Espiritú Santo. César Rincón, Sébastien
Castella, Sebastián Palomo. 10. BOGOTÁ. 6 El Paraíso.
Finito de Córdoba, José Tomás, Ramsés. 10. SAMADET
(Landes) (nov) 6 Escudero de Cortos. Pepe Moral, Rubén
Pinar, Román Pérez. 16. MEDELLÍN. 6 El Encenillo.
Dinastía, César Jiménez, Miguel Angel Perera. 17.
BOGOTÁ. 6 Juan Bernardo Caicedo. El Juli, Miguel Angel
Perera, Luis Bolívar. 22. MEDELLÍN. (festival) 6 Ernesto
Gutiérrez. Juan Rafael Restrepo (rej), César Rincón,
Enrique Ponce, César Jiménez, Miguel Angel Perera, Luis
Bolívar. 23. MEDELLÍN. 6 Agualuna. César Rincón,
Enrique Ponce, Ricardo Rivera. 24. BOGOTÁ. 6 Las Ventas del Espiritú Santo. César Rincón, Enrique Ponce (mano
a mano).
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(Film Noirfilm)
LES CORRIDAS DE L’APRÈS-GUERRE
1949 : CORRIDAS AU “VEL D’HIV”
28 corridas intégrales et 6 novilladas avec picadors ont lieu
en France en 1949, au cours d’une temporada qui commence
le 18 avril à Arles par une corrida et se termine le 30 octobre
à Marseille par une novillada.
Le matador le plus souvent engagé est encore une fois le mexicain Fermín Rivera (sept fois), devant Parrita et Paquito Muñoz
(six), puis un autre torero mexicain, Jesús Córdoba (cinq)
devançant un de ses compatriotes, Antonio Velázquez, ainsi
que Pepe Luis Vázquez, Manolo dos Santos, Manolo González et Luis Miguel Dominguín (quatre contrats chacun).
Les novilleros les plus vus lors des spectacles avec picadors
sont Jerónimo Pimentel et Jaime Blanch Torres, qui se produisent deux fois, alors que tous les autres novilleros ne toréent
en France qu’une fois avec picadors.
Quatre rejoneadors se sont produits dans notre pays : Conchita
Cintrón est la grande vedette: pas moins de douze contrats,
ce qui constitue une proportion énorme! Les autres cavaliers,
avec un contrat chacun, sont Juanito Balaña (à Céret, où il
déplore plusieurs chevaux blessés à cause de l’exeguité de la
piste), Álvaro Domecq, Pepe Anastasio (à Bordeaux) et Angel
Peralta (à Bayonne).
Les corridas les plus singulières ont lieu le 6 et le 7 mai... au
Vel d’Hiv de Paris. Il s’agit de deux spectacles taurins en costumes de lumières, mais sans mise à mort ni picadors qui sont
célébrés dans une cage aux fauves avec Conchita Cintrón,
devant des novillos de Villamarta, et les matadors Julio Pérez
“El Vito” et Angel Luis Bienvenida, qui affrontent eux des
exemplaires de Isaías y Tulio Vázquez.
Le prince Ali Khan assiste à ces corridas en compagnie de son
épouse, l’actrice Rita Hayworth. Le Vito est bousculé sans gravité par un novillo en avouant avoir perdu le toro de vue pour
regarder la princesse.
Ces deux spectacles se déroulent sous la haute vigilance de la
Société Protectrice des Animaux, comme le raconte Conchita
Cintrón dans ses mémoires: “Pendant que je toréais, un incident amusant intervint: un représentant de la Société Protectrice des Animaux voulut vérifier si les banderilles ne blesseraient pas trop son protégé, le toro de combat. La cuadrilla
avait rapidement dissimulé les banderilles derrière un burladero et invita ensuite le monsieur à accéder en piste pour effectuer sa vérification. Mais comme le toro était là, le protecteur
préféra s’abstenir et la lidia put continuer…”
Parmi les curiosités de ces nouvelles corridas parisiennes - organisées par trois imprésarios taurins associés, Vicente Jorda,
Etienne Pouly et Paul Barrière - les toros seront mis et gardés
dans des cages prêtées par le soigneur du Cirque d’Hiver. On
avait oublié d’arroser la piste et toutes les dames venues en
robe de soirée - en particulier la grande Rita - furent poudrées
de poussière et de saletés lors des trois premiers combats.
Autres arènes atypiques: le 5 juin, dimanche de Pentecôte,
a lieu à Strasbourg une novillada au stade de la Meinau avec
des toros croisés de Pouly pour la rejoneadora Poupette Puget
(annoncée Consuela Gageron) et les novilleros “Niño de la
Estrella” et Fernando Lara “Larita”. Le 12 juin, Niño de la
Estrella et Larita, en compagnie de Jo Calais, seront annoncés
à Roanne.
Le même jour, 12 juin, c’est au tour de la pelouse du Stadium
de Toulouse d’abriter une corrida devant vingt mille spectateurs: Conchita Cintrón, Pepín Martín Vázquez, Manolo Escudero et Paco Muñoz affrontent des toros de Sánchez-Fabrés.
Pour organiser ce spectacle exceptionnel, présidé par Louis Guizard, sont associés à nouveau Jorda, Pouly et Paul Barrière.
C’est le grand retour de la corrida à Toulouse après la guerre,
quatre ans avant l’inauguration des arènes du Soleil d’Or.
Conchita Cintrón sur la pelouse du Stadium
toulousain.
Parmi les faits marquants de cette temporada dans les arènes
plus traditionnelles, on retiendra le grand triomphe d’un héroïque
Manolo Dos Santos le 4 septembre à Bayonne et la grande journée de Parrita à Bordeaux le 14 juillet, en mano a mano avec
Jesús Córdoba qui coupe également deux oreilles. Córdoba est
un excellent torero. Sa muleta subjugue aussi le public d’Arles
lors de la corrida du 18 septembre, mais l’épée est son point
faible et lui fait perdre tous les trophées. Le 16 août à Collioure,
il verra même rentrer vivants au toril ses deux adversaires de
Pouly après avoir entendu à chaque fois trois avis.
5
Le 11 septembre à Bordeaux, se présente en France le novillero Francisco Sánchez “Frasquito”. Lors de ses débuts avec
picadors, en avril de l’année précédente à Séville, ce garçon
de haute stature (1,86 m) avait créé une terrible sensation.
Mais son succès sera sans lendemain. Aux arènes du Bouscat,
Frasquito subit un désastre et ne peut tuer son novillo de
Ricardo Arellano, écoutant lui aussi trois avis. Il parvient à loger
un descabello après les sonneries. Après des échecs répétés,
Frasquito franchira “la mare à harengs” et s’expatriera au
Mexique, où il prendra une alternative tardive avant d’y finir
ses jours. Contraste avec l’échec de Frasquito: lors de cette
novillada bordelaise, Conchita Cintrón est éclatante, descendant de cheval pour toréer avec cape et muleta. Elle dédie son
deuxième novillo d’Antonio Pérez à la grande comédienne
Cécile Sorel. Entre eux débute en France un jeune novillero
sévillan, frère du célèbre Pepe Luis, vêtu de rouge et or: Manolo
Vázquez. Son toreo ne manque pas de cachet, il lie cinq naturelles de face, et effectue un tour de piste.
Le 8 mai, Jaime Marco “El Choni” est gravement blessé à
Marseille. Le troisième exemplaire d’Amador Santos lui inflige
un profond coup de corne au ventre. C’est Curro Caro qui s’envoie trois toros alors que le succès est pour Antonio Velázquez,
qui dédie son deuxième toro à Luis Mariano, venu assister à
la course en costume d’opérette, entre deux prises de vues
pour le film “Andalousie”.
Le camion du cavalier Álvaro Domecq est victime d’un accident en se rendant à Bayonne où il est engagé le 15 août:
les deux hommes qui se trouvaient à bord sont tués et deux
des quatre chevaux gravement blessés. Année noire pour
Domeq, qui a perdu sa fille de six ans dans un accident de
cheval au mois d’avril et qui se retirera l’année suivante.
Le 15 juin, la corrida prévue à Bordeaux est arrêtée, à cause
du mauvais temps, au troisième toro. Les trois autres toros
sont combattus le lendemain par Conchita Cintrón et Manolo
Navarro.
Écrivant dans Sud-Ouest Dimanche un article sans concession
sur la tauromachie de cette époque, Henry de Montherlant critique “le toreo serré et la statuomanie” qui ne sont pas “le fin
du fin de la tauromachie quand ils sont exécutés avec des bêtes
de danger réduit, et plus souvent qu’on ne le croit hors d’atteinte des cornes.” Mais l’auteur des Bestiaires n’est pas pour
autant défaitiste: “Sans nul doute, on gardera du toreo moderne
ce qu’il a d’admirable et d’indiscutable, mais on y ajoutera des
éléments nouveaux et aussi des éléments d’autrefois, et ce
toreo de demain fera paraître celui d’aujourd’hui, même dans
ses beautés, aussi désuet que celui de 1910.” La veille de la
corrida des vendanges à Nîmes, Montherlant est l’invité d’honneur de l’Union Taurine Nîmoise. Mais le lendemain, les toros
de Miura ne sont pas à la hauteur de leur réputation.
Le 6 novembre, on découvre à Lunel un jeune novillero venu
de Rioja: Pedro Goitia, qui s’annonce Pedro Romero et qui est
venu s’installer en France l’année précédente. Il est remarquable devant ses deux Yonnet, coupe l’oreille du premier et
les oreilles et la queue de son deuxième. Francis Cantier le
décrit “filiforme, assez grand, le visage arrucien, toréant avec
un calme imperturbable que les cogidas ne détruisent pas”.
Pedro restera en France, s’installera plus tard à Arles où il tiendra un restaurant et y laissera une formidable dynastie de toreros. Ses fils Marc-Antoine, Jules-César, Christian, David, Gilbert, entre autres, seront toreros. Lors de cette novillada sans
picadors qui termine la saison à Lunel, Pedro alterne avec un
autre personnage emblématique de la tauromachie française:
Charles Fidani, qui, après avoir été un remarquable razeteur,
entreprend une deuxième carrière, longue et courageuse, de
torero à cheval.
M.L.
(à suivre)
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(Film Noirfilm)
BILAN 2007
Les toros importants
en 2007
. “CHURRERO”, n° 74, de José Escolar Gil, combattu le 15
septembre à Fuenlabrada (Madrid) par Rafaelillo (tour de
piste)
. “LANGOSTERO”, n° 22, colorado, de Javier Pérez-Tabernero, combattu le 8 juillet à Eauze par Juan Bautista (tour de
piste)
Nous avons donné la semaine dernière la liste des toros qui ont
été graciés au cours de la saison 2007 en Espagne, en France
et en Amérique latine. Voici maintenant les autres toros remarquables combattus en Europe, soit parce qu’ils ont été honorés
de tours de piste posthumes, soit parce qu’ils ont valu à leur
propriété un prix ou une distinction. Comme toujours, nous écrirons les caractéristiques de chaque toro dans l’ordre suivant :
nom, numéro, couleur de la robe et, éventuellement, poids.
. “COLETERO”, n° 8, cárdeno, 505 kg, de La Quinta, combattu le 19 août à Bilbao par Juan José Padilla (prix Cocherito au meilleur toro de la feria)
. “MADRIGALO”, n° 97, negro, 490 kg, de Los Bayones,
combattu le 23 juin à La Brède par Julien Lescarret (tour de
piste)
. “CORNETO”, n° 77, cárdeno claro, d’Ana Romero, combattu le 1er août à Azpeitia par Alejandro Talavante (tour de
piste)
. “MARISMEÑO”, n° 22, negro listón, 570 kg, de Daniel
Ruiz, combattu le 17 septembre à Albacete par Miguel Angel
Perera (tour de piste)
. “CORNIBAJO”, n° 5, colorado ojinegro, 550 kg, de Román
Sorando, combattu le 17 août à Málaga par Enrique Ponce
(tour de piste)
. “MORISCO”, n° 72, berrendo en negro, 609 kg, de Miura,
combattu le 29 avril à Séville par Juan José Padilla (tour de
piste)
TOROS REMARQUABLES
EN ESPAGNE
. “ADMINISTRADOR”, n° 94, 514 kg, de Jandilla, combattu
le 16 mars à Castellón par El Fandi (prix du Casino Antiguo
au meilleur toro de la feria de la Magdalena)
. “ARLÉSIEN”, n° 154, negro, 495 kg, de Robert Margé,
combattu le 30 juin à Fenouillet par Julien Miletto (tour de
piste)
. “BECO”, n° 919, negro, de Palha, combattu le 18 juin à
Alicante par Juan Bautista (tour de piste)
. “BORGOÑÉS”, n° 184, cárdeno, 550 kg, de Victorino Martín,
combattu le 19 avril à Séville par El Cid (tour de piste)
. “CRIADO”, n° 5, negro, 489 kg, de Daniel Ruiz, combattu
le 17 septembre à Albacete par El Juli (tour de piste)
. “CUCO”, n° 238, negro entrepelado, de Victorino Martín,
combattu le 26 août à Constantina (Séville) par Luis Bolívar
(tour de piste)
. “CURSILÓN”, de Partido de Resina, combattu le 22 août à
Antequera par Manuel Escribano (tour de piste et prix au
meilleur toro de la feria)
. “DIONISIO”, n° 13, castaño, de Fuente Ymbro, combattu
le 28 septembre à Zafra (Badajoz) par Miguel Angel Perera
(tour de piste)
. “ENFADÓN”, n° 15, negro salpicado, de Escudero de Cortos, combattu le 17 juin à Aire sur l’Adour par Juan Bautista
(tour de piste)
. “ENJAMBRE”, n° 137, des héritiers de Salvador Guardiola
Fantoni, combattu le 5 août à Cehegín (Albacete) par Alfonso
Romero (tour de piste)
. “ESCUDERO”, n° 122, cárdeno, de Victorino Martín, combattu le 30 juin à Ségovie par Sánchez Vara (tour de piste)
Borgoñés
. “ESPARTOSO”, n° 17, negro, 529 kg, de José Vázquez,
combattu le 15 septembre à Nîmes par Miguel Angel Perera
. “BUZONERO”, n° 31, colorado, 475 kg, du Comte de
Mayalde, combattu le 13 août à Gijón par El Fandi (tour de
piste)
. “ESTIRADO”, n° 32, de Murube, combattu le 28 août à
Peñas de San Pedro (Albacete) par Manuel Amador (tour de
piste)
. “CAMINERO”, n° 25, de Murube, combattu le 2 septembre
à Las Pedroñeras (Tolède) par Jorge Ibáñez (tour de piste)
. “EXPERTO”, n° 57, negro bragado, 550 kg, de Las Ramblas, combattu le 17 juin à Albacete par El Fandi (tour de
piste)
. “CAMPANILLERO”, n° 16, cárdeno, de José Escolar Gil,
combattu le 18 août à Cenicientos (Madrid) par Sergio Martínez (tour de piste)
. “CAMPANITO II”, n° 69, cárdeno, de José Escolar Gil, combattu le 18 août à Cenicentos (Madrid) par Sergio Aguilar
(tour de piste)
. “CAPARROTA”, n° 11, negro, 505 kg, de Torrealta combattu le 22 juillet au Puerto de Santa Maria par Alejandro Talavante (tour de piste)
. “CAPARROTA”, n° 62, de Montealto, combattu le 13 août
à Miraflores de la Sierra (Madrid) par Finito de Córdoba (tour
de piste)
Morisco
. “MUCHOPÁN”, n° 154, cárdeno, de Victorino Martín, combattu le 17 août à Cantalejo (Ségovie) par Domingo LópezChaves (tour de piste)
. “PALIQUE”, n° 110, negro, de Fuente Ymbro, combattu le
26 août à Almagro (Ciudad Real) par Matías Tejela (tour de
piste)
. “PANADERO”, n° 13, negro, 490 kg, de Núñez del Cuvillo,
combattu le 4 août à Huelva par Alejandro Talavante (tour de
piste)
. “PANDERETÓN”, n° 83, 545 kg, de Valdedresno, combattu
le 14 septembre à Valladolid par El Cid (tour de piste)
. “PINTÓN”, n° 123, negro, 525 kg, de Fuente Ymbro, combattu le 24 août à Almería par El Cid (tour de piste)
. “FUSILILLO”, n° 70, des héritiers de Baltasar Ibán, combattu le 18 août à Alfaro (Rioja) par Diego Urdiales (tour de
piste)
. “HABANITO”, n° 21, castaño, de Gavira, combattu le 5
mai à Illescas (Tolède) par El Cid (tour de piste)
. “HURÓN”, n° 14, de Murube, combattu le 2 septembre à
Las Pedroñeras (Tolède) par Morenito de Aranda (tour de piste)
. “INSÓLITO”, n° 108, 544 kg, de Fuente Ymbro, combattu
le 22 avril à Saragosse par Alberto Álvarez (vainqueur de la
corrida-concours)
. “CARA ALEGRE”, n° 54, negro, 570 kg, de Valdefresno,
combattu le 15 août à Béziers par El Fundi (tour de piste)
. “INTRUSO”, n° 57, negro, 540 kg, de Miura, combattu le
7 janvier à Almería par Luis Francisco Esplá (vainqueur de la
corrida-concours)
. “CARA ALTA”, n° 18, d’El Torero, combattu le 24 août à
Cieza (Murcie) par El Fandi.
. “JARRERO”, n° 1, negro, 576 kg, de Vegahermosa, combattu le 4 juin à Granada par Eduardo Gallo (tour de piste)
. “CATALAN I”, n° 15, cárdeno, de José Escolar Gil, combattu
le 18 août à Cenicientos (Madrid) par El Fundi (tour de piste)
. “JARRITO”, n° 19, de Murube, combattu le 28 août à Peñas
de San Pedro (Albacete) par Julio Aparicio (tour de piste)
6
Pintón
. “POCABARBA”, n° 19, d’Alcurrucén, combattu le 15 août
à Alfaro (Rioja) par Julio Benítez (tour de piste)
. “POPULISTA”, de Jandilla, combattu le 17 juillet à Valencia
par El Califa (en quatrième) (prix au meilleur toro de la feria
de San Jaime)
. “POSTINERO”, n° 14, negro entrepelado bragado meano,
533 kg, de Joaquín Núñez del Cuvillo, combattu le 17 juin à
Barcelone par Cayetano (tour de piste).
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(Film Noirfilm)
BILAN 2007
. “RABOSILLO”, n° 901, negro, 543 kg, de Palha, combattu
le 31 mai à Madrid par Sánchez Vara (meilleur toro de la feria
de San Isidro pour les prix de l’Ayuntamiento, Taurodelta,
Casino de Madrid, Andanada del 9, Guadalajara Televisión également distingué comme le meilleur toro de la saison 2007
à Madrid)
NOVILLOS REMARQUABLES
EN EUROPE
. “BIENVENIDO”, n° 28, carbonero, de Piedras Rojas (Patrick
Laugier), combattu le 16 juin à Vauvert par José Manuel Mas
(remporte la novillada concours)
. “BOTINERO”, n° 58, jabonero, de Prieto de la Cal, combattu le 18 août à Calanda (Teruel) par Angel Luis Carmona
(tour de piste)
. “CHULAPÓN”, n° 75, negro, novillo de Coquilla de Sánchez-Arjona, combattu le 2 septembre à Rieumes
Rabosillo
. “RABOSITO”, n° 40, negro, de Palha, combattu le 31 juillet
à Azpeitia par Javier Valverde (tour de piste et prix au meilleur
toro de la feria de San Ignacio)
. “RESISTILLO”, n° 172, colorado, 577 kg, d’El Pilar, combattu le 11 octobre à Saragosse par El Fandi (tour de piste)
. “SOBERBIO”, n° 215, negro, de José Luis Pereda, combattu le 15 septembre à Ubrique par Jesulín de Ubrique (tour
de piste)
. “SOLTERÓN”, n° 73, castaño claro, 560 kg, de Fuente
Ymbro, combattu le 18 mars à Saint-Sébastien par Antonio
Barrera (vainqueur de la corrida-concours)
. “VALIENTE”, n° 43, de “Toros de El Torero”, combattu le 4
septembre à Higuera de la Sierra par Pérez Mota (tour de
piste)
. “VEJERUCO”, n° 1, negro, 470 kg, de Joaquín Núñez del
Cuvillo, combattu le 12 mai à Jerez par Morante de la Puebla (tour de piste)
. “CIGARRERO”, n° 45, negro bragado, de Dolores Aguirre,
combattu le 8 septembre à Peralta (Navarre) par El Santo
(prix au meilleur novillo de la feria)
. “COLMENERO”, n° 28, burraco, du Comte de Mayalde,
combattu le 15 avril à Garlin par Rubén Pinar (tour de piste)
. “CONDENADO”, n° 10, negro, de Sánchez-Fabrés, combattu le 28 avril à Saint-Martin-de-Crau par Pérez Mota (tour
de piste)
. “CONDENADO”, n° 58, melocotón, novillo de Cruz Madruga
combattu le 5 août à Istres par Daniel Martín
. “COQUINERO”, n° 36, negro, novillo d’Escudero de Cortos,
combattu le 9 septembre à Dax par Alberto Lamelas
. “FAMOSO”, n° 50, negro bragado, de Robert Margé, combattu le 15 août à Béziers par Joselito Adame (tour de piste)
. “FESTIVO”, n° 399, negro, 507 kg, d’El Torreón, combattu
le 17 mars à Valencia par Raúl Martí (prix de la Diputación
au meilleur novillo des Fallas)
. “HERALDITO”, n° 375, negro, 425 kg, de Fuente Ymbro,
combattu le 14 mars à Castellón par Oliva Soto (tour de piste)
. “JARDINERO”, n° 14, jabonero, de Prieto de la Cal, combattu le 5 septembre à Calasparra (Murcie) par José Caraballo
(tour de piste)
. “MIMOSO”, castaño, 407 kg, de Fuente Ymbro, combattu
le 14 mars à Castellón par Abel Valls (tour de piste)
. “NICOTINA”, n° 37, negro bragado meano corrido axiblanco,
d’Adelaída Rodríguez, combattu le 28 mai à Vic-Fezensac par
Joselito Adame (tour de piste)
. “PISTOLERO”, de Fuente Ymbro, combattu le 12 mai à Castellón par Abel Valls (tour de piste)
. “QUINTERO”, n° 9, de Sánchez-Arjona, combattu le 25 septembre à Algemesí par Oliva Soto (tour de piste et prix au
meilleur novillo de la feria)
. “REGIDOR”, n° 30, cárdeno claro, 475 kg, de Bucaré, combattu le 17 mars à Saint-Sébastien par Pérez Mota (tour de
piste)
. “DIAMANTE”, n° 89, castaño, de Parladé, combattu le 21
juin à Algeciras par Sebastián Palomo Linares (tour de piste)
. “ROMPEDOR”, n° 36, jabonero, de Prieto de la Cal, combattu le 4 août à Lodosa (Navarre) par Javier Herrero (prix
au meilleur novillo de la feria)
. “ESCANDALOSO”, n° 30, negro, 433 kg, de Miranda de
Pericalvo, combattu le 5 juillet à Pamplona par Pérez Mota
(tour de piste)
. “SERRANO”, n° 34, negro, de Hoyo de la Gitana, combattu
le 12 août à Dax par Rubén Pinar (tour de piste)
. “ESCUBRIDO”, de Torrehandilla, combattu le 30 septembre
à Arnedo par Rubén Pinar (tour de piste)
. “VISITANTE”, n° 5, negro listón, de Los Chospes, combattu
le 18 février à Tobarra (Albacete) par Juan Luis Rodríguez
(tour de piste)
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Rendez-vous le 7 janvier
. Retour de Miura à Béziers
Comme chaque fin d’année, Semana Grande va vous offrir
deux numéros spéciaux en couleur pour les fêtes de Noël
et du Nouvel An, avec les calendriers des corridas en
France et en Espagne. L’actualité taurine reviendra dans
nos colonnes le lundi 7 janvier 2008. Bonne route vers
Noël et bonnes fêtes à tous!
La feria de Béziers 2008 aura lieu du 14 au 17 août, avec
quatre corridas et une novillada. Elle devait voir le retour à
Béziers des toros de Miura. L’élevage de Valdefresno
fournira également l’une des corridas.
. Trophées Semana Grande
N’oubliez pas de voter pour les trophées Semana Grande.
Vous retrouvez le bulletin de vote dans le numéro 558 et il
doit nous parvenir avant le 21 décembre. Les résultats
seront publiés en janvier. Il s’agit des trophées les plus
démocratiques du monde taurin, puisque Semana Grande
permet à ses lecteurs, au public qui fait vivre la corrida en
France en passant aux guichets, de désigner les
triomphateurs de la temporada.
. Ouverture à Samadet
Le dimanche 10 février s’ouvrira la temporada française
2008 par une novillada à Samadet (Landes) avec du
bétail d’Escudero de Cortos pour Pepe Moral, Rubén Pinar
et Román Pérez.
. Corridas de Margé pour 2008
Zalduendo (à nouveau, qui fournira ainsi deux lots avec
celui de Pâques) et Miura. Les deux corridas à cheval
proviendront des élevages de Fermín Bohórquez et Benítez
Cubero. Pour la feria de San Miguel en septembre a été
réservée une corrida de Daniel Ruiz. Il n’y a pas eu
d’accord financier avec Núñez del Cuvillo.
Robert Margé a préparé trois corridas pour l’année 2008.
Deux ont été vendus à Oscar Chopera, l’une d’elles devant
aller à Vic. La troisième ira soit à Béziers, soit à Fenouillet.
Le ganadero français a également une novillada qui n’a
pas encore de destination.
. Dates de la San Isidro
. Dates et ganaderias pour
Séville
La feria de Castellón aura lieu du 24 février au 2 mars
2008 et comprendra six corridas, une novillada et une
corrida à cheval. Pour les corridas, les élevages sélectionnés
sont ceux de Zalduendo, Jandilla, Fuente Ymbro, Manolo
González, Victorino Martín et Montalvo. La corrida à cheval
portera le fer de Los Espartales.
Définitivement, la feria de Séville 2008 aura lieu du 28
mars au 13 avril. L’ouverture de la temporada à la
Maestranza aura lieu, comme chaque année, le dimanche
de Pâques, 23 mars, avec une corrida de Zalduendo. Les
autres ganaderías retenues pour la feria sont celles de
Palha, Celestino Cuadri, Cebada Gago, Victorino Martín,
Torrealta, Puerto de San Lorenzo, Alcurrucén, Valdefresno,
José Luis Pereda, Parladé, Torrestrella, El Ventorrillo,
7
La feria de la San Isidro de Madrid aura lieu en 2008 du 8
au 31 mai.
. Dates et ganaderias pour
Castellón
. Fallas de Valencia
Digital Plus a fait une offre pour téléviser la feria des fallas
de Valencia, qui sera l’une des plus longues de ces
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(Film Noirfilm)
ÉCHOS DU CALLEJÓN
dernières années: dix corridas, trois novilladas, une
novillada non piquée et une corrida à cheval. Si les
négociations aboutissent avec la télévision, une corrida
supplémentaire, mais sans caméras, pourrait être organisée
pour José Tomás, qui ne veut pas entendre parler de
télévision.
. Ganaderías pour Pamplona
L’élevage d’El Ventorrillo, actuellement propriété de Fidel
San Román, fera ses débuts à Pamplona lors de la feria de
San Fermín 2008. Les autres élevages sélectionnés pour
cette feria sont ceux de Miura, Cebada Gago, Fuente
Ymbro, Dolores Aguirre, Jandilla, Núñez del Cuvillo et
Comte de la Corte, ces deux dernières effectuant leur
retour dans la capitale navarraise.
. Cartels de Mérida (Venezuela)
La feria de Mérida (Venezuela) aura lieu du 31 janvier au
5 février avec les cartels suivants. On y remarque
notamment la présence de Morante de la Puebla, qui
devrait réapparaître en janvier au Mexique.
Le 31 janvier, un toro de Los Marañones pour le rejoneador
José Andrés Montero et six toros de Los Aranguez pour El
Rubi, Leonardo Rivera et Rubén Dario.
Le 1er février, toros de La Ahumada pour Enrique Ponce,
Javier Conde et Alexander Guillén, qui prendra l’alternative.
Le 2, toros de Rancho Grande pour Finito de Córdoba, El
Fandi et Rafael Orellana.
Le 3, un toro du Marquis de la Real Defensa pour le
rejoneador Luis Rouxinol et six toros de Los Marañones
pour Bernardo Valencia, Ignacio Garibay et Manuel
Escribano.
Le 4, toros de San Sebastián de las Palmas pour le
rejoneador Francisco Javier Rodríguez et les matadors
Francisco Rivera Ordóñez, Otto Rodríguez et Miguel Angel
Perera.
Le 5, toros d’Ernesto Gutiérrez pour le rejoneador Rafael
Rodríguez et les matadors Leonardo Benítez, Morante de la
Puebla et Antonio Barrera.
. Molés et Ponce distingués
Le journaliste Manolo Molés et le matador Enrique Ponce
ont reçu cette semaine la médaille des Beaux-Arts
espagnols des mains du prince Felipe. C’est la première
fois qu’un critique taurin obtient une telle distinction. Toutes
nos félicitations à notre ami Manolo, directeur des
programmes taurins de Digital Plus et de la Cadena Ser.
SEMANA GRANDE
N° 559 - LUNDI 17 DÉCEMBRE 2007
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. Matadors pour “Puerta
Grande”
. Prix de la nouvelle taurine
Le grand concours “Puerta Grande”, organisé par la
télévision de Castilla-La Mancha, mettra en compétition dixhuit matadors de cette compétition. Les toreros
sélectionnés sont Serranito, Abraham Barragán, Andrés
Palacios, Aníbal Ruiz, David Mora, Eugenio de Mora, Iván
Fandiño, Javier Perea, Jesús de Alba, Jesús Romero, José
Manuel Prieto, José María Lázaro, Luis Miguel Vázquez,
Manuel Amador, Martín de Vidales, Rufinchi, Sánchez Vara
et Sergio Martínez. Les corridas commenceront le 13
janvier dans les arènes couvertes d’Illescas (province de
Tolède).
Comme chaque année, la Peña Taurine Mugronnaise
organise un concours littéraire de LA NOUVELLE TAURINE,
AUTOUR DE TEXTES CONSACRÉES SOIT À LA CORRIDA,
SOIT À LA COURSE LANDAISE. L’AUTEUR DE LA MEILLEURE
NOUVELLE RECEVRA LE PREMIER PRIX D’UN MONTANT DE
600 EUROS. LE DEUXIÈME PRIX EST DOTÉ DE 400
EUROS. Les textes présentés devront être dactylographiés
en six exemplaires, en double interligne (ou 1,5) et qui ne
devront pas excéder dix feuillets de 30 lignes (format A4).
Ces exemplaires seront adressés au Président de la Peña
taurine mugronnaise qui les transmettra aux membres du
jury. Adresse: M. Jean Mouneu, Président de la Peña
taurine mugronnaise 40250 Mugron avant le 29 février
2008. La remise des divers prix aura lieu lors d’une
cérémonie dans la salle des arènes le lundi 24 mars à
15 h.
. Nouveau directeur pour Ondara
Les vieilles et coquettes arènes d’Ondara (province
d’Alicante) seront désormais dirigées par le rejoneador
Tomás Soler.
. La suite des transferts d’hiver
Le matador Antón Cortés quitte José Félix González et
retrouve comme apoderado Juan Gómez Bejarano, qui
s’était déjà occupé de sa carrière.
José Antonio Campuzano dirigera désormais la carrière du
matador de Murcie, Paco Ureña.
. Un cadeau de Noël des arènes
de Bayonne
de Mugron
. Les “noirs”
Ce drame poétique tiré du recueil de Patrick Espagnet sera
présenté à Nîmes au théâtre Christian Liger le 19 et le 20
décembre à 20 h 30.
. La temporada 2007 au
Venezuela
Malgré les menaces qui pèsent sur la Fiesta dans ce pays,
67 matadors de toros ont toréé en 2007 au Venezuela. Le
premier du classement est Erick Cortés (avec 11 corridas,
17 oreilles, 2 queues), suivi par Rafael Orellana (10
corridas, 10 oreilles), Manuel Medina “El Rubi” (9
corridas, 21 oreilles, 2 queues), César Vanegas (8
corridas, 10 oreilles) et Mari Paz Vega (7 corridas, 11
oreilles, 1 queue).
Les arènes de Bayonne proposent à leur tour une idée de
cadeau: un nouveau coffret “émotions taurines”. Une
pochette rouge comprend un abonnement trois ou six
corridas pour la temporada 2008 à Bayonne accompagné
d’un film DVD intitulé “Le soleil des cinq heures”, réalisé
par Frédéric Caule. Noël, fête des pères, départ à la
retraite..., les occasions d’offrir ces coffrets ne manquent
pas. En vente à l’Office de tourisme de Bayonne (tel: 0
820 42 64 64). Prix: 185 euros (pour trois corridas) ou
340 euros (pour six corridas).
. Ponce, meilleure faena à Dax
Les membres de la peña taurine de Dax ont attribué le prix
de la meilleure faena de la temporada 2007 de Dax à
Enrique PONCE pour sa prestation devant le toro
“Jugador”, n° 59, de la ganaderia de Victoriano del Rio,
combattu en cinquième position le dimanche 9 septembre.
Il devance dans l’ordre El Juli et José Tomas et il est à
noter qu’il reçoit cette prestigieuse distinction pour la
sixième fois.
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