la malaisie en raccourci
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LA MALAISIE EN RACCOURCI SUPERFICIE TOTALE 330.000 kilomètres carrés (127.000 miles carrés) Vancouver STRUCTURE POLITIQUE Une fédération de 13 états Chicago Boston New York San Jose SYSTÈME DE GOUVERNEMENT Démocratie Parlementaire dans une monarchie constitutionnelle Los Angeles CAPITALE FÉDÉRALE Kuala Lumpur CENTRE ADMINISTRATIF Putrajaya POPULATION 27,73 millions GROUPES ETHNIQUES PRINCIPAUX Malais, Chinois, Indiens, Kadazans, Ibans LANGUES PRINCIPALES Malais (Langue officielle), Anglais, Mandarin, Tamil RELIGIONS PRINCIPALES Islam, Bouddhisme, Christianisme, Hindouisme Buenos Aires FUSEAU HORAIRE GMT + 8 heures Côte Est USA + 13 heures CLIMAT Tropical - chaud et ensoleillé toute l’année. Les températures quotidiennes varient de 33° C (90°F) dans l’après-midi à 22°C (70°F) la nuit. MONNAIE Ringgit Malaysia (RM) qui est divisé en 100 sen TAUX DE CHANGE Le taux de change du Ringgit est basé sur un système flottant contrôlé contre un panier de monnaies étrangères majeures. Avertissement Janvier 2009 Pour les dernières mises à jour, veuillez visiter le site internet du MIDA au : www.mida.gov.my Aucune partie de ce document ne peut être reproduite ni archivée dans un système de recherche quel qu’il soit, y compris sous forme électronique, de photocopie, d’enregistrement ou autre, sans l’accord écrit préalable du Malaysian Industrial Developpement Authority (MIDA). Le MIDA a fait tous les efforts nécessaires pour s’assurer que toutes les informations sont à jour et correctes au moment de l’édition. Nous ne pouvons prendre aucune responsabilité pour toute information incorrecte ou omission publiée dans ce guide. © MIDA – Tous droits réservés. Stockholm London Paris Amsterdam Cologne Frankfurt Vienna Zurich Milan Rome Istanbul Beijing Seoul Tokyo Osaka Shanghai Cairo New Delhi Dubai Karachi Mumbai Taipei Guangzhou Hongkong Vientiane Manila Phnom Bangkok Penh H.C. Minh City Yangon MALAYSIA Kuala Lumpur Singapore B.S.Begawan Jakarta Sydney Cape Town Auckland PERLIS KEDAH PENANG MALAISIE KELANTAN PERAK SABAH TERENGGANU PAHANG SELANGOR Kuala Lumpur NEGERI SEMBILAN MALACCA SARAWAK JOHORE LOCALISATION La Malaisie se situe juste au-dessus de I’Équateur, en plein coeur de I’Asie du Sud-Est. La Malaisie Péninsulaire, avec 11 états, est à la pointe sud du Continent Asiatique, alors que les Etats de Sabah et de Sarawak sont situés sur les côtes nord et ouest de l’île de Bornéo. • Localisation des bureaux du MIDA Le Ministère du Commerce International et de l’Industrie (MITI) est le fer de lance du développement des activités industrielles qui pousse au développement accru de l’économie de la Malaisie. En tant qu’Agence dépendant du MITI, le Malaysian Industrial Development Authority (MIDA – Agence Malaisienne pour le Développement Industriel) est en charge de la promotion et de la coordination du développement industriel dans le pays. Le MIDA est le premier point de contact pour les investisseurs ayant l’intention de mettre en place des projets dans les secteurs de la fabrication et des services en Malaisie. Avec son Siège situé dans la capitale de la Malaisie, Kuala Lumpur, le MIDA a établi un réseau global de 19 bureaux à l’étranger, couvrant l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie-Pacifique afin d’assister les investisseurs intéressés d’établir leurs projets de fabrication industrielle et d’activités de services en Malaisie. En Malaisie même, le MIDA a 12 succursales dans les différents Etats, afin de faciliter la tâche aux investisseurs dans l’accomplissement et l’opération de leurs projets. Si vous souhaitez étudier les opportunités d’investissement en Malaisie, vous êtes priés de contacter le MIDA pour plus d’information ainsi qu’une assistance dans votre processus de décision. (Prière de vous référer à la page de garde de fin du manuel pour les contacts détaillés du Siège, des succursales et des bureaux à l’étranger du MIDA). AU DÉMARRAGE.................................................................................. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS....................................... FISCALITÉ............................................................................................. PROCÉDURES D’IMMIGRATION......................................................... MAIN-D’OEUVRE POUR L’INDUSTRIE................................................ BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES............... PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE............................. GESTION DE L’ENVIRONNEMENT....................................................... INFRASTRUCTURES DE SOUTIEN....................................................... ADRESSES UTILES................................................................................. SOMMAIRE Chapitre 1 Chapitre 3 AU DÉMARRAGE FISCALITÉ 1. APPROBATION DE PROJETS DE FABRICATION 1.1 Loi sur la Coordination Industrielle de 1975 1.2 Lignes directrices sur l’Approbation de Projets Industriels 2. ENREGISTREMENT D’UNE SOCIÉTÉ 2.1 Conduite des Affaires en Malaisie 2.2 Procédure d’Enregistrement 2.3 Enregistrement de Sociétés Étrangères 3. LIGNES DIRECTRICES SUR LA POLITIQUE DES CAPITAUX PROPRES 3.1 Politique des Capitaux Propres dans le Secteur de la Fabrication 3.2 Protection des Investissements Étrangers 3 3 4 4 4 5 6 7 7 8 Chapitre 2 INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 1. INCITATIONS POUR LE SECTEUR DE LA FABRICATION 15 2. INCITATIONS POUR LE SECTEUR AGRICOLE 25 3. INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DE LA BIOTECHNOLOGIE 34 4. INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DU TOURISME 36 5. INCITATIONS POUR LA GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 40 6. INCITATIONS À LA RECHERCHE ET AU DÉVELOPPEMENT 43 7. INCITATIONS POUR LES APPAREILS MÉDICAUX 46 8. INCITATIONS POUR LA FORMATION 46 9. INCITATIONS POUR LES PROJETS APPROUVÉS, 50 LIÉS AU SECTEUR DES SERVICES 10. INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DU FRET 51 MARITIME ET DES TRANSPORTS DE MARCHANDISES 11. INCITATIONS POUR LE MULTIMÉDIA SUPER 51 CORRIDOR (MSC) 12. INCITATIONS POUR LA TECHNOLOGIE DE 52 L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 13. INCITATIONS POUR UNE ÉCONOMIE BASÉE 53 SUR LE SAVOIR 14. INCITATIONS POUR LES SERVICES LIÉS AU 54 SECTEUR DE LA FABRICATION 15. INCITATIONS POUR LES SIÈGES OPÉRATIONNELS 55 16. INCITATIONS POUR LES CENTRES 58 INTERNATIONAUX D’ACQUISITION / CENTRES RÉGIONAUX DE DISTRIBUTION 17. BUREAUX DE REPRÉSENTATION ET BUREAUX 60 RÉGIONAUX 18. AUTRES INCITATIONS 61 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. FISCALITÉ EN MALAISIE SOURCES DE REVENUS IMPOSABLES FISCALITÉ DES SOCIÉTÉS FISCALITÉ DES PARTICULIERS 4.1 Particuliers résidants 4.2 Particuliers non-résidants TAXE DE RETENUE À LA SOURCE IMPÔT SUR LES PLUS-VALUES IMMOBILIÈRES TAXE SUR LES VENTES TAXE SUR LES SERVICES TAXE À L’IMPORTATION DROIT D’ACCISE COUR D’APPEL DES DOUANES ET DÉCISIONS DE LA COUR CONVENTION DE NON-DOUBLE IMPOSITION 73 73 74 74 75 76 76 77 77 78 78 79 79 79 Chapitre 4 PROCÉDURES D’IMMIGRATION 1. 2. 3. 4. 5. OBLIGATIONS RELATIVES AUX PASSEPORTS ET AUX VISAS ENTRÉE EN MALAISIE 2.1 Laissez-passer émis au point d’entrée 2.2 Laissez-passer émis à l’arrivée EMPLOI DE PERSONNEL EXPATRIÉ DEMANDES DE POSTES D’EXPATRIÉS EMPLOI DE TRAVAILLEURS ÉTRANGERS 85 86 86 87 89 90 90 Chapitre 5 MAIN-D’OEUVRE POUR L’INDUSTRIE 1. LA MAIN-D’OEUVRE MALAISIENNE 2. DÉVELOPPEMENT DE LA MAIN-D’OEUVRE 2.1 Facilités de formation aux compétences industrielles 2.2 Fonds de développement des ressources humaines 2.3 Personnel d’encadrement 3. COÛTS DE LA MAIN-D’OEUVRE 4. FACILITÉS DE RECRUTEMENT 5. NORMES RELATIVES À LA MAIN-D’OEUVRE 5.1 Loi sur l’emploi de 1955 5.2 Ordonnance sur l’emploi du Sabah et Ordonnance sur l’emploi du Sarawak 5.3 Loi sur la caisse de prévoyance des employés de 1991 5.4 Loi sur la sécurité sociale des employés de 1969 5.5 Loi de Compensation des ouvriers de 1952 5.6 Loi sur la prévention des accidents du travail et la médecine du travail de 1994 6. RELATIONS SOCIALES 6.1 Syndicats 6.2 Loi sur les relations sociales de 1967 6.3 Relations dans les établissements non-syndiqués 95 95 95 96 97 98 98 98 99 99 99 100 101 101 100 100 101 101 Chapitre 6 BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 1. LE SYSTÈME BANCAIRE EN MALAISIE 1.1 Banque centrale 1.2 Institutions financières 1.3 La Malaisie comme Centre Financier Islamique International 2. REFINANCEMENT DU CRÉDIT À L’EXPORTATION 2.1 Critères d’éligibilité 2.2 Types de facilités 2.3 Méthodes de financement 2.4 Période et montant de financement 3. MARCHÉ DES VALEURS EN MALAISIE 3.1 Commission des opérations en Bourse 3.2 Bursa Malaysia Berhad 4. SERVICES FINANCIERS OFFSHORE 4.1 Département des Services Financiers Offshore de Labuan (LOFSA) 4.2 Incitations pour les services financiers offshore 5. RÉGIME ADMINISTRATIF DU CONTRÔLE DES CHANGES 5.1 Investissements et Activités Financières par des Non-résidents 5.2 Investissements et Activités Financières par des Résidents 5.3 Sociétés auxquelles un statut spécial a été accordé 109 109 109 111 112 113 113 113 113 113 113 114 115 115 116 117 119 125 132 2.5 Approbation écrite pour l’installation 148 d’incinérateur, d’équipement de combustion et de cheminée 2.6 Licence d’occupation de locaux prescrits 148 et moyens de transport prescrits 2.7 Normes d’émissions gazeuses et des 149 effluents 2.8 Contrôle des substances endommageant 149 la couche d’ozone 2.9 Gestion planifiée des déchets 149 3. INCITATIONS POUR LA GESTION DE 150 L’ENVIRONNEMENT Chapitre 9 INFRASTRUCTURES DE SOUTIEN 1. SOUTIEN INDUSTRIEL 1.1 Zones industrielles 1.2 Zones Franches 1.3 Entrepôts de fabrication autorisés 2. ALIMENTATION EN ÉLECTRICITÉ 3. APPROVISIONNEMENT EN EAU 4. SERVICES DE TÉLÉCOMMUNICATION 5. FACILITÉS DE CARGO AÉRIEN 6. PORTS MARITIMES 7. TRANSPORT DE MARCHANDISES 7.1 Transport routier par conteneurs 7.2 Expédition de fret 8. AUTOROUTES 9. SERVICES FERROVIAIRES 10. MULTIMÉDIA SUPER CORRIDOR Chapitre 7 ADRESSES UTILES PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 1. PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 1.1 Brevets 1.2 Marques Déposées 1.3 Designs industriels 1.4 Droits d’auteur 1.5 Schémas de circuits intégrés 1.6 Indications Géographiques 135 135 136 136 136 137 137 Chapitre 8 GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 1. POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE 141 2. EXIGENCES ENVIRONNEMENTALES 142 2.1 Évaluation de l’impact sur l’environnement 142 pour les activités prescrites. 2.2 Qui est habilité à effectuer une étude 147 d’évaluation de l’impact sur l’environnement ? 2.3 Évaluation de l’aptitude des sites pour les 147 activités non-prescrites 2.4 Permis de construire écrit 147 MINISTÈRES 153 153 153 154 154 155 155 156 157 157 157 158 158 158 158 163 AUTRES ORGANISATIONS 164 BUREAUX DU MITI À L’ÉTRANGER 166 BUREAUX DU MATRADE À L’ÉTRANGER 167 BUREAUX RÉGIONAUX DU MATRADE 170 BUREAUX RÉGIONAUX DU MIDA 171 BUREAUX DU MIDA À L’ÉTRANGER 172 POCHETTE ARRIÈRE Annexe I • Liste générale des activités et produits favorisés Annexe II • Liste des activités et produits favorisés - Activités liées à la fabrication Annexe III • Liste des activités et produits favorisés - Sociétés de haute technologie Annexe IV • Liste des activités et produits favorisés - Programme de parrainage industriel (ILP) Annexe V • Liste des activités et produits favorisés - Entreprises de petite taille 1 Chapitre 1 AU DÉMARRAGE 1. APPROBATION DE PROJETS DE FABRICATION 1.1 Loi sur la Coordination Industrielle de 1975 1.2 Lignes directrices sur l’Approbation de Projets Industriels 2 ENREGISTREMENT D’UNE SOCIÉTÉ 2.1 Conduite des Affaires en Malaisie 2.1.1 Structure des sociétés 2.1.2 Sociétés par actions 2.2 Procédure d’Enregistrement 2.2.1 Exigences d’une société enregistrée localement 2.3 Enregistrement de Sociétés Étrangères 3. LIGNES DIRECTRICES SUR LA POLITIQUE DES CAPITAUX PROPRES 3.1 Politique des Capitaux Propres dans le Secteur de la Fabrication 3.2 Protection des Investissements Étrangers Chapitre 1 AU DÉMARRAGE 1. APPROBATION DE PROJETS DE FABRICATION 1.1 Loi sur la Coordination Industrielle de 1975 La Loi sur la Coordination Industrielle de 1975 (Industrial Co-ordination Act 1975 – ICA) a été introduite dans l’objectif de maintenir un développement et une croissance harmonieux dans le secteur de la fabrication. L’ICA requiert que les sociétés de fabrication avec des fonds propres égaux ou supérieurs à 2,5 millions de ringgits malaisiens, (RM) ou embauchant 75 employés ou plus payés à plein temps, fassent une demande de licence devant être approuvée par le Ministère du Commerce International et de l’Industrie (MITI). Toutes les demandes de licences de fabrication doivent être soumises au Malaysian Industrial Development Authority (MIDA), agence gouvernementale du MITI pour la promotion et la coordination du développement industriel de la Malaisie. L’ICA définit : • “Activité manufacturière” comme étant la fabrication, l’altération, le mélange, l’ornementation, la finition ou d’une autre manière le traitement ou l’adaptation de tout article ou substance en vue de son utilisation, sa vente, son transport, sa livraison ou sa cession, et comprend l’assemblage de pièces et la réparation de navires, mais ne comprendra aucune activité normalement associée au commerce de détail ou de gros. • “Fonds propres” comme étant le montant total du capital versé d’une société, des réserves, du solde du compte de primes d’émissions et du solde du compte d’affectation de profits et pertes, où : - Le capital versé comprendra les actions privilégiées et actions ordinaires, à l’exclusion de tout montant d’actions gratuites, dans la mesure où elles ont été émises sur une réserve de trésorerie créée par la réévaluation d’immobilisations. - Les réserves seront celles en dehors de la réserve de trésorerie qui a été créée par la réévaluation d’immobilisations et les provisions pour amortissement, remplacements ou renouvellements et diminution de la valeur de l’actif. - Le solde du compte de primes d’émissions sera à l’exclusion de tout montant qui est crédité au montant de l’émission d’actions gratuites à prime, sur la réserve de trésorerie créée par la réévaluation d’immobilisations. • “Employés rémunérés à plein temps” comme étant toutes les personnes qui travaillent normalement dans l’établissement, pendant au moins six heures par jour et au moins 20 jours par mois pendant 12 mois de l’année, et qui perçoivent un salaire. Ceci comprend le personnel itinérant de vente, d’ingénierie, d’entretien et de réparation, qui est payé par l’établissement et se trouve sous son contrôle. 3 Cela comprend également les directeurs des entreprises constituées, sauf ceux payés uniquement pour leur participation aux réunions du conseil d’administration. La définition inclut aussi les travailleurs familiaux, qui perçoivent régulièrement un salaire ou une rémunération et qui cotisent à la Caisse de Prévoyance des Employés (Employees Provident Fund - EPF) ou à d’autres caisses de retraite. 1.2 Lignes directrices sur l’Approbation de Projets Industriels La croissance de la Malaisie a été rapide au cours de la dernière décennie. Ceci a créé une forte demande de main-d’oeuvre dans le secteur de la fabrication, qui, à son tour a causé un resserrement de la situation du marché du travail. Ceci étant, les lignes directrices du Gouvernement pour l’approbation des projets industriels en Malaisie, sont basées sur le Rapport Investissement de Capitaux par Employé (C/E Ratio). Les projets ayant un C/E Ratio de moins de 55.000 RM sont définis comme faisant appel à une main-d’oeuvre abondante et ne seront pas qualifiables pour une licence de fabrication ou des incitations fiscales. Néanmoins, un projet sera exempté de la ligne directrice mentionnée ci-dessus s’il répond à l’un des critères suivants : • La valeur ajoutée est de 20% ou plus. • L’index de direction, technique et maîtrise - Managerial, Technical and Supervisory Index (MTS) est de 15% ou plus. • Le projet entreprend des activités ou fabrique des produits favorisés tels que décrits dans la liste des activités et produits favorisés pour les Sociétés de Haute Technologie. • Le projet est implanté dans les zones promues, c’est à dire les États de Perlis, Sabah et Sarawak et dans le Corridor Oriental désigné de la Malaisie Péninsulaire (les États de Kelantan, Terengganu, Pahang et le district de Mersing dans l’État de Johor). • Les sociétés existantes (précédemment exemptées) demandant une licence de fabrication. Expansion de la Capacité de Production et Diversification des Produits Une société qui possède une licence et souhaite entreprendre une expansion de sa capacité de production ou diversifier sa gamme de produits en fabricant des produits supplémentaires devra en faire la demande au MIDA. 2. ENREGISTREMENT D’UNE SOCIÉTÉ 2.1 Conduite des Affaires en Malaisie En Malaisie, une affaire peut être dirigée : i. Par un individu opérant en tant que propriétaire unique (entreprise individuelle), ou ii. Par deux ou plusieurs (mais pas plus de 20) personnes réunies en société en nom collectif (partnership), ou iii. Par une société constituée localement ou par une société étrangère enregistrée selon les dispositions de la Loi sur les Sociétés de 1965 (Companies Act 1965). AU DÉMARRAGE 4 Toutes les entreprises individuelles et sociétés en nom collectif en Malaisie doivent être immatriculées auprès de la Companies Commission of Malaysia (SSM), conformément au Registration of Business Act, 1956. Dans le cas de sociétés en nom collectif, les associés répondent conjointement et solidairement des dettes et des obligations de la société en nom collectif, si l’actif s’avère être insuffisant. Des actes d’association en bonne et due forme, qui régissent les droits et obligations de chaque associé, peuvent être passés mais ceci n’est pas obligatoire. 2.1.1 Structure des sociétés La Loi sur les sociétés de 1965 régit toutes les sociétés en Malaisie. Cette loi stipule qu’une personne doit enregistrer une société auprès de la SSM, afin d’effectuer des transactions commerciales en Malaisie. On distingue trois types de sociétés : i. La société par actions (company limited by shares), où la responsabilité personnelle de ses actionnaires est limitée à la valeur nominale (au pair) de leurs actions et au nombre d’actions qu’ils ont prises ou qu’ils ont accepté de prendre. ii. La société de cautionnement (company limited by guarantee), où les actionnaires garantissent de faire face à leur responsabilité à hauteur d’un montant désigné dans les statuts d’association des actionnaires, si la société vient à être liquidée. iii. La société à responsabilité non limitée, où il n’y a pas de limite à la responsabilité des actionnaires (unlimited company). 2.1.2 Société par actions La structure de société la plus répandue est la société à responsabilité limitée par actions. De telles sociétés peuvent être soit privées (à responsabilité limitée) (Sendirian Berhad ou Sdn. Bhd.), soit anonymes (Berhad ou Bhd.). Une société à capital actions peut être constituée sous la forme d’une société à responsabilité limitée de droit malaisien si les statuts : i. Limitent le droit de transfert de ses actions ii. Limitent le nombre de ses actionnaires à 50, à l’exclusion des employés en emploi dans la société ou dans sa filiale et quelques employés antérieurs en emploi dans la société ou dans sa filiale. iii. Interdisent tout appel au public à souscrire à ses actions et obligations iv. Interdisent tout appel au public à déposer de l’argent auprès de la société. Une société anonyme peut être constituée ou, alternativement, une société qui est constituée en tant que société à responsabilité limitée peut être convertie en société anonyme, conformément à la Section 26 de la Loi sur les Sociétés de 1965. Une telle société peut offrir ses actions au public si : i. elle a enregistré un prospectus auprès de la Commission des Valeurs Mobilières (Securities Commission) ii. elle a déposé une copie du prospectus à la SSM à la date de son émission ou avant. 5 Une société anonyme peut avoir ses actions cotées auprès de la Bourse de Kuala Lumpur, Kuala Lumpur Stock Exchange (KLSE), à condition d’observer les exigences établies par la bourse. Toute émission de titres qui en découle (par exemple : émission par voie de droits ou actions gratuites, ou émission provenant d’une acquisition, etc.) nécessite l’accord de la Commission des Valeurs Mobilières. 2.2 Procédure d’Enregistrement Pour constituer une societé, une personne doit déposer une demande auprès de la SSM, en remplissant le formulaire prescrit 13A accompagné d’une somme de 30RM, afin de déterminer si le nom proposé pour la société future est disponible. La demande sera approuvée si le nom est disponible et le nom proposé sera réservé au demandeur pour une période de trois mois. Les documents suivants doivent ensuite être fournis à la SSM dans un délai de trois mois afin de garantir la réservation du nom proposé : • L’acte constitutif de société (Memorandum of Association) et les statuts de la société (Articles of Association) • Une attestation de conformité (Formulaire 6) • Une déclaration statutaire par une personne avant sa désignation comme administrateur, ou par un fondateur avant la constitution en société. (Formulaire 48A). L’Acte Constitutif de Société est le document mentionnant le nom, l’objet, le montant de capital autorisé (s’il y a lieu) proposé pour l’enregistrement et sa répartition en actions d’un montant fixe. Les Statuts de la Société décrivent le règlement régissant la gestion interne des affaires de la société et la conduite de son activité. Une fois le Certificat de Constitution délivré, les souscripteurs à l’Acte Constitutif de Société, ensemble avec toute autre personne qui de temps en temps deviendra actionnaire de la société, formeront une personne morale, capable d’exercer les fonctions d’une société constituée et de poursuivre et d’être poursuivie en justice. Elle a une succession perpétuelle sous sceau légal, avec pouvoir de posséder des terrains, mais avec l’ obligation de la part des actionnaires de contribuer à son patrimoine, au cas où elle serait liquidée, tel que prévu par la Loi sur les sociétés de 1965. 2.2.1 Exigences d’une société constituée localement Une société doit maintenir un bureau enregistré en Malaisie auprès duquel tous les comptes et documents exigés par les dispositions de la loi sont conservés. Le nom de la société apparaîtra en caractères latins lisibles, avec son numéro d’enregistrement, sur son sceau et tous ses documents. Une société ne peut faire de négoce engageant ses propres actions ou détenir des actions dans sa société holding. A chaque action ordinaire d’une société anonyme correspond uniquement une voix, lors d’une élection à toute assemblée générale de la société. Une société à responsabilité limitée peut, néanmoins, prévoir des droits de vote divers pour ses actionnaires. Le secrétaire d’une société doit être une personne physique d’ âge mûr, qui a sa principale ou unique résidence en Malaisie. Il doit être membre d’un organisme AU DÉMARRAGE 6 prescrit, ou avoir une autorisation du Registre des Sociétés en Malaisie. La société doit aussi désigner un commissaire aux comptes agréé pour agir en tant qu’auditeur en Malaisie. De plus, la société aura au moins deux administrateurs qui auront chacun leur principale ou unique résidence en territoire malaisien. Les administrateurs d’une société anonyme ne doivent pas normalement être âgés de plus de 70 ans. Il n’incombe pas aux administrateurs d’être également actionnaires. 2.3 Enregistrement de Sociétés Etrangères Une société étrangère souhaitant diriger une affaire ou créer une implantation en Malaisie doit déposer une demande d’enregistrement auprès de la SSM. La même procédure d’enregistrement est à suivre, selon laquelle une demande effectuée sur le formulaire 13A doit être soumise à la SSM de Kuala Lumpur ou dans n’importe laquelle de ses succursales en Malaisie, accompagnée d’une somme de 30RM. Si le nom proposé pour la société étrangère est disponible, la demande sera approuvée et le nom réservé pour trois mois. Après approbation, les demandeurs doivent déposer auprès de la SSM les documents suivants : i. une copie certifiée conforme de son Certificat de Constitution (ou document similaire) provenant du pays d’origine ii. une copie certifiée conforme de sa Charte, du Statut ou des Statuts de la Société ou tout autre acte juridique constituant ou définissant sa constitution iii. une liste de ses administrateurs et certains renseignements statutaires les concernant (Formulaire 79) iv. là où il y a des administrateurs locaux, une déclaration mentionnant les pouvoirs de ceux-ci v. un acte de désignation ou une procuration autorisant une ou plusieurs personnes résidant en Malaisie, à accepter au nom de la société, une assignation en justice et d’autres avis devant être signifiés à la société vi. une déclaration statutaire sur le formulaire prescrit faite par l’agent de la société (formulaire 80). L’agent désigné exécute tous les actes qui ont besoin d’être effectués par la société, conformément à la Loi sur les sociétés de 1965. Tout changement d’agent doit être signalé à la SSM dans le mois qui suit la date du changement, ceci avec le paiement approprié. Toute société étrangère devra, dans un délai d’un mois après avoir créé une implantation ou commencé son activité en territoire malaisien, déposer pour enregistrement auprès de la SSM, un avis concernant la situation du bureau enregistré en Malaisie en remplissant le formulaire prescrit. Une société constituée étrangère doit produire chaque année, dans un délai d’un mois après son assemblée générale annuelle, une copie de sa déclaration annuelle de revenus. Dans les deux mois qui suivent son assemblée générale annuelle, une copie du bilan du siège social, et un bilan dérivé de ses opérations en Malaisie, ainsi qu’un compte de pertes et profits dont on a dûment fait l’audit, doivent être produits par la société. 7 Télé-déclaration La télé-déclaration appelée aussi dépôt électronique est l’une des initiatives de services électroniques de la SSM, pour le soutien du programme d’administration en ligne. Ce service permet aux sociétés, aux commerces ou à leur personnel habilité, de déposer certains documents statutaires requis sur l’Internet par l’intermédiaire du myGovernment portal/ Public Service Portal (PSP). Pour toute information complémentaire, veuillez visiter le website de la SSM au www.ssm.com.my 3. LIGNES DIRECTRICES SUR LA POLITIQUE DES CAPITAUX PROPRES 3.1 Politique des Capitaux Propres dans le Secteur de la Fabrication La Malaisie a toujours accueilli les investissements dans son secteur de la fabrication. Désireux d’accroître la participation locale dans cette activité, le gouvernement encourage les joint ventures entre entrepreneurs malaisiens et investisseurs étrangers. Politique de participation pour de nouveaux projets d’investissement, d’expansion ou de diversification Le niveau des exportations a été utilisé pour déterminer la participation étrangère dans les projets industriels. Cependant depuis le 31 juillet 1998, le gouvernement malaisien a libéralisé la politique de participation pour toutes des demandes d’investissements dans de nouveaux projets, tout comme dans ceux d’expansion ou de diversification, dans le secteur de la fabrication. Sous cette relaxation, les investisseurs étrangers peuvent détenir 100% de participation, sans tenir compte du niveau d’exportation. Cependant, cet assouplissement ne s’appliquait pas aux activités et produits spécifiques où les entreprises malaisiennes possédaient les moyens et l’expertise. Ces activités et produits comprennent le conditionnement en papier, le conditionnement en plastique (bouteilles, films, feuilles et sacs), les pièces en plastique moulées par injection, l’emboutissage métallique et la fabrication métallique, les harnais de câbles, et les centres de services pour l’imprimerie et la sidérurgie. Dans ces cas, des directives spécifiques concernant le capital propre sont en vigueur. Afin de favoriser encore plus le climat des investissements en Malaisie, les niveaux de participation dans tous les projets de fabrication ont été complètement libéralisés depuis le 17 juin 2003. Les investisseurs étrangers peuvent maintenant posséder 100% des actions, dans tout investissement dans de nouveaux projets, ainsi que dans les investissements pour des projets d’expansion/diversification par des sociétés existantes, quel que soit le niveau d’exportation et sans exclusion de produits/activités. La nouvelle politique de participation s’applique aussi aux : i. Sociétés exonérées précédemment d’obtenir une licence de fabrication, mais dont les fonds d’actionnariat ont maintenant atteint 2,5 millions de RM, ou qui ont engagé 75 employés ou plus à plein temps et qui doivent donc obligatoirement obtenir une licence. AU DÉMARRAGE 8 ii. Sociétés existantes possédant une licence précédemment exemptées de se conformer aux conditions de participation, mais qui sont maintenant obligées de le faire, leurs fonds d’actionnariat ayant atteint les 2,5 millions de RM. Politique de participation applicable aux sociétés existantes. Les conditions de participation et d’exportation imposées aux sociétés avant le 17 juin 2003 seront maintenues. Cependant, les sociétés peuvent demander que ces conditions soient effacées. Le gouvernement sera flexible en considérant de telles requêtes et l’approbation sera donnée, basée sur le mérite de chaque cas. Les sociétés avec conditions à l’exportation peuvent faire une demande pour approbation du MIDA pour vendre dans le marché intérieur, selon les règles suivantes : • Jusqu’à 100% de leur production pour tous les produits non taxés ou non fabriqués localement. • jusqu’à 80% de leur production si l’approvisionnement intérieur est insuffisant ; ou bien s’il y a eu une augmentation des importations provenant de l’ASEAN pour des produits taxés au Tarif Préférentiel Commun Effectif (CEPT) de 5% au plus. 3.2 Protection des Investissements Etrangers L’engagement de la Malaisie à créer un environnement de l’investissement sûr, a convaincu plus de 4.000 sociétés internationales de plus de 50 pays, de faire de la Malaisie leur base offshore. Propriété des capitaux Une société dont la participation de capital a été approuvée, ne sera à aucun moment tenue de restructurer son capital, tant que la société continue de remplir les conditions d’origine de l’approbation et conserve les traits d’origine du projet. Accord de Garantie des Investissements Le fait que la Malaisie soit prête à conclure des Accords de Garantie des Investissements (IGA), témoigne du désir du Gouvernement d’accroître la confiance des investisseurs étrangers en Malaisie. Les IGA : • Protègent contre la nationalisation et l’expropriation. • Assurent une compensation rapide et adéquate en cas de nationalisation ou d’expropriation. • Offrent un libre transfert des bénéfices, du capital et d’autres droits. • Assurent le règlement des litiges concernant les investissements dans le cadre de la Convention sur le Règlement des Litiges concernant les Investissements, dont la Malaisie est membre depuis 1966. La Malaisie a conclu des Accords de Garantie des Investissements avec les groupements et pays suivants (par ordre alphabétique) : 9 Groupements * Association des Nations d’Asie du Sud-est (ASEAN) * Organisation des Pays Islamiques (OIC) Pays Albanie Algérie Allemagne Arabie Saoudite Argentine Autriche Bahrein Bangladesh Belgique/ Luxembourg Bosnie- Herzégovine Botswana Burkina Faso Cambodge Canada Chili Chine Corée du Nord Corée du Sud Croatie Cuba Danemark Djibouti Egypte Emirats Arabes Unis Espagne Etats-Unis d’Amérique Ethiopie Finlande France Ghana Guinée Hongrie Inde Indonésie Iran Italie Jordanie Kazakhstan Kirghize (République) Koweït Laos Liban Macédoine Malawi Maroc Mongolie Namibie Norvège Ouzbékistan Pakistan Papouasie-Nouvelle-Guinée Pays-Bas Pérou Pologne Roumanie Sénégal Soudan Sri Lanka Suède Suisse Taiwan Tchèque (République) Turkménistan Turquie Uruguay Vietnam Yémen Zimbabwe Convention sur le Règlement des Litiges concernant les Investissements Dans l’intérêt de promouvoir et de protéger l’investissement étranger, le Gouvernement malaisien a ratifié les dispositions de la Convention sur le Règlement des Litiges concernant les Investissements en 1966. La Convention établie sous les auspices de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), met en place des moyens de conciliation ou d’arbitrage international par l’entremise du Centre International de Règlements des Litiges concernant les Investissements, au siège de la BIRD à Washington. Kuala Lumpur, Centre d’Arbitrage Régional Le Centre d’Arbitrage Régional de Kuala Lumpur (Kuala Lumpur Regional Centre for Arbitration) a été établi en 1978 sous les auspices du Comité Consultatif Juridique Asiatique Africain (AALCC) - un organisme intergouvernemental - en coopération et avec l’assistance du Gouvernement de la Malaisie. Organisme à but non lucratif, le Centre sert la région Asie Pacifique. Son but est de fournir un système pour le règlement des litiges au bénéfice de parties engagées dans les affaires, le commerce et les investissements avec et dans la région. Toute dispute, controverse ou plainte provenant ou étant liée à un contrat ou à sa rupture, sa cessation ou son invalidité, sera décidée par arbitrage en accord avec les Règles d’Arbitrage du Centre d’Arbitrage Régional de Kuala Lumpur. AU DÉMARRAGE 10 2 Chapitre 2 INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. INCITATIONS POUR LE SECTEUR DE LA FABRICATION INCITATIONS POUR LE SECTEUR AGRICOLE INCITATIONS POUR LE SECTEUR DES BIOTECHNOLOGIES INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DU TOURISME INCITATIONS POUR LA GESTION DE L’ENVIRONNEMENT INCITATIONS POUR LA RECHERCHE ET LE DÉVELOPPEMENT (R&D) INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DES APPAREILS MÉDICAUX INCITATIONS POUR LA FORMATION INCITATIONS POUR LES PROJETS APPROUVÉS, LIÉS AU SECTEUR DES SERVICES INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DU FRET MARITIME ET DES TRANSPORTS DE MARCHANDISES INCITATIONS POUR LE MULTIMÉDIA SUPER CORRIDOR INCITATIONS POUR LA TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) INCITATIONS POUR LES ACTIVITÉS BASÉES SUR LE SAVOIR INCITATIONS POUR LES SERVICES LIÉS À LA FABRICATION INCITATIONS POUR LES SIÈGES OPÉRATIONNELS INCITATIONS POUR LES CENTRES INTERNATIONAUX D’ACQUISITION / CENTRES RÉGIONAUX DE DISTRIBUTION BUREAUX DE REPRÉSENTATION ET BUREAUX RÉGIONAUX AUTRES INCITATIONS INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 1. INCITATIONS POUR LE SECTEUR DE LA FABRICATION 15 1.1 Incitations principales pour les sociétés de 15 fabrication (i) Statut de pionnier 15 (ii) Déduction d’impôt au titre d’investissements 16 (ITA) 1.2 Incitations pour la relocalisation d’activités de 16 fabrication vers les zones promues 1.3 Incitations pour les sociétés de technologie de pointe 17 1.4 Incitations pour les projets stratégiques 17 1.5 Incitations pour les petites et moyennes entreprises 18 1.6 Incitations pour renforcer le Parrainage Industriel (ILP) 18 1.7 Incitations pour l’industrie des machines et équipements 19 1.7.1 Incitations pour la fabrication de machines et 19 équipements spéciaux 1.7.2 Incitations additionnelles pour la production 20 d’équipements lourds 1.7.3 Incitations additionnelles pour la production 20 de machines et équipements 1.8 Incitations pour les Modules de composants 20 automobiles 1.9 Incitations accrues pour l’utilisation de la biomasse de 21 l’huile de palme (i) Sociétés nouvelles 21 (ii) Sociétés existantes qui réinvestissent 21 1.10 Incitations additionnelles pour le secteur de la 22 fabrication (i) Déduction de réinvestissement 22 (ii) Déduction accélérée du capital 23 (iii) Déduction accélérée du capital sur les 23 équipements pour maintenir la qualité de l’alimentation en courant électrique (iv) Déduction accélérée du capital sur les 23 équipements de contrôle de sécurité (v) Incitation pour le système de construction de 24 bâtiments industriels (vi) Exonération d’impôt sur la valeur d’exportation 24 en accroissement (vii) Dégrèvement de groupe 24 2. INCITATIONS POUR LE SECTEUR AGRICOLE 25 2.1 Incitations principales pour le secteur agricole 26 (i) Statut de pionnier 26 (ii) Déduction d’impôt au titre d’investissements 26 (ITA) (iii) Incitations pour la production agro-alimentaire 27 (iv) Incitations pour le Réinvestissement dans 29 les activités de transformation agro-alimentaire 2.2. Incitations supplémentaires pour le secteur agricole 29 (i) Déduction de réinvestissement 29 (ii) Incitations de réinvestissements pour les 30 industries basées sur les matières premières (iii) Incitations pour la modernisation de l’élevage 30 des poulets et canards (iv) Déduction Accélérée du Capital (ACA) 31 (v) Déduction agricole 31 (vi) Déduction agricole accélérée pour la 31 plantation d’arbres à bois d’hévéa (vii) Déduction de 100% pour dépenses 32 d’investissement dans des projets agricoles approuvés (viii)Exonération d’impôt sur la valeur 33 d’exportations en accroissement (ix) Incitations pour les sociétés fournissant 33 des facilités et des services dans la chaîne du froid pour les produits agro-alimentaires (x) Double déduction des frais engagés pour 34 l’obtention du label “Halal” et du label des systèmes et standards de qualité (xi) Double déduction des frais de transport pour 34 l’exportation de produits en rotin et à base de bois 3. INCITATIONS POUR LE SECTEUR DES BIOTECHNOLOGIES 13 34 3.1 Incitations principales pour l’industrie de la biotechnologie 3.2 Incitations pour les investissements dans une société au statut de BioNexus (i) Investissement par une société ou un particulier dans une société au statut de BioNexus (ii) Incitations pour des fusions et des acquisitions avec une société de biotechnologie 3.3 Financement de la biotechnologie pour les sociétés au statut Bionexus 34 35 35 35 35 4. INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DU TOURISME 36 5. INCITATIONS POUR LA GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 40 4.1 Incitations pour l’industrie du tourisme et de l’ hôtellerie 36 (i) Statut de pionnier 36 (ii) Déduction d’impôt au titre d’investissements (ITA) 36 (iii) Incitations rehaussées pour l’entreprise 37 de nouveaux investissements (iv) Incitations pour le réinvestissement dans 37 les projets hôteliers et de tourisme (v) Incitations pour l’industrie des yachts de luxe 37 4.2 Incitations supplémentaires pour l’industrie 38 du tourisme (i) Double déduction pour la promotion 38 à l’étranger (ii) Double déduction pour les foires et 38 expositions approuvées (iii) Exonération d’impôts pour les opérateurs 38 touristiques (iv) Exonération d’impôts pour la promotion 39 de congrès et d’expositions internationaux (v) Déduction pour performances culturelles 39 (vi) Incitations pour les opérateurs de location 39 de voiture 5.1 Incitations pour les projets de plantation forestière 5.2 Incitations au stockage, traitement et enlèvement de déchets toxiques et dangereux 5.3 Incitations pour les activités de recyclage des déchets 5.4 Incitations pour la conservation de l’énergie a) Sociétés fournissant des services de conservation d’énergie b) Sociétés entreprenant la génération d’énergie renouvelable pour la consommation interne 5.5 Incitations pour les activités génératrices d’énergie utilisant des sources d’énergie renouvelables 5.6 Incitations pour la génération d’énergie renouvelable pour la consommation interne 5.7 Déduction accélérée du capital pour la gestion de l’environnement 6. INCITATIONS POUR LA RECHERCHE ET LE DEVELOPPEMENT (R&D) 6.1 Incitations principales pour la recherche et le développement (i) Société contractuelle de R & D (ii) Société de R&D (iii) Recherche interne à la société (iv) Deuxième phase d’incitations (v) Incitations pour la commercialisation de la R&D du secteur public 6.2 Incitations supplémentaires pour la recherche et le développement (i) Double Déduction pour la recherche et le développement (ii) Incitations pour les chercheurs commercialisant le résultat de leurs recherches 7. INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DES APPAREILS MÉDICAUX 7.1 Incitations pour les laboratoires testant les appareils médicaux (i) Sociétés investissant dans de nouveaux laboratoires pour tester les appareils médicaux 40 40 40 41 41 41 42 42 43 43 43 44 44 45 45 45 45 46 46 46 (ii) Sociétés améliorant des laboratoires de test existants pour tester les appareils médicaux 46 8. INCITATIONS POUR LA FORMATION 46 8.1 Incitations principales pour la formation 8.2 Incitations supplémentaires pour la formation (i) Incitations pour les programmes de formation pour les diplômés sans emploi (ii) Incitation pour le coût de recrutement d’employés (iii) Déduction pour la formation à la pré-embauche (iv) Déduction pour les contributions en espèces (v) Déduction spéciale pour bâtiments industriels (vi) Exonération d’impôt sur les équipements éducatifs (vii) Exonération d’impôt sur les paiements de redevances (viii)Double déduction pour les formations approuvées (ix) Fonds pour le développement des ressources humaines (HRDF) 46 47 47 48 48 48 48 48 49 49 49 9. INCITATIONS POUR LES 50 PROJETS APPROUVÉS, LIÉS AU SECTEUR DES SERVICES 9.1 Incitations principales pour les ASP (i) Exonération sous la Section 127 de la Loi sur l’impôt sur le revenu de 1967 (ii) Déduction d’Investissement (IA) sous la Cédule 7B de la loi sur l’impôt sur le revenu de 1967 9.2 Incitations supplémentaires pour les ASP 50 50 50 50 10.INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DU FRET MARITIME ET DES TRANSPORTS 51 11.INCITATIONS POUR LE MULTIMEDIA SUPER CORRIDOR 51 12.INCITATIONS POUR LA TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) 52 10.1 Exonération pour les opérations de fret maritime 10.2 Taxe sur les ventes pour les tracteurs et remorques des transports routiers 51 51 11.1 Incitations principales pour les sociétés avec statut MSC 51 12.1 Incitations pour les sociétés avec statut MSC 52 13.INCITATIONS POUR LES ACTIVITÉS BASÉES SUR LE SAVOIR 53 14.I NCITATIONS POUR LES SERVICES LIÉS À LA FABRICATION 15.INCITATIONS POUR SIÈGES OPÉRATIONNELS (OHQ) 54 15.1 15.2 15.3 15.4 15.5 Approbation pour le statut OHQ, les incitations et autres facilités Conditions requises d’actionnariat Incitations Autres facilités Postes d’expatriés 55 55 56 57 57 58 16.INCITATIONS POUR LES CENTRES 58 INTERNATIONAUX D’ACQUISITION / CENTRES RÉGIONAUX DE DISTRIBUTION 16.1 Approbation pour les statuts IPC / RDC 16.2 16.3 16.4 16.5 Conditions requises d’actionnariat Incitations Autres bénéfices Postes d’Expatriés 59 59 59 59 17.INCITATIONS POUR LES BUREAUX DE REPRÉSENTATION ET LES BUREAUX RÉGIONAUX 17.1 17.2 17.3 17.4 17.5 Activités autorisées Activités non autorisées Conditions requises d’actionnariat Incitations Postes d’Expatriés 18.AUTRES INCITATIONS 60 60 60 61 61 61 61 18.1 Déductions pour bâtiments industriels 61 18.2 Déductions pour bâtiments industriels situés 61 dans le MSC 18.3 Déduction d’infrastructure 62 18.4 Déduction pour les frais d’audit 62 18.5 Incitations fiscales pour le capital risque 62 18.6 Incitations fiscales pour le coût de démontage 63 et d’enlèvement d’actifs 18.7 Incitations pour l’acquisition de droits de propriété 63 18.8 Incitations liées aux tarifs douaniers 63 (i) Exonération des droits d’importation sur 63 les matières premières/composants (ii) Exonération de droits d’importation sur 64 les appareils médicaux formant des ensembles (iii) Exonération de droits d’importation et de 64 la taxe sur les ventes sur les machines et équipements (iv) Exonération de droits d’importation et de 64 la taxe sur les ventes sur les pièces détachées et consommables (v) Exonération de droits d’importation et de la 65 taxe sur les ventes pour les activités d’outsourcing industriel (vi) Remboursement des droits d’importation 65 et de la taxe sur les ventes sur les activités de maintenance, réparation et révision (MRO) (vii) Exonération de droits d’importation et de 65 la taxe sur les ventes sur l’équipement de systèmes solaires photovoltaïques (viii)Exonération des droits de douane et des 65 taxes sur les ventes sur l’équipement pour l’efficacité énergétique (ix) Exonération des droits d’importation et 66 des droits d’accise sur les voitures hybrides (x) Exonération de la taxe sur les ventes 66 (xi) Remboursement des droits de douane, des taxes sur les ventes, et des droits d’accise 18.9 Incitations à l’exportation 67 (i) Déduction simple pour la promotion des 67 exportations (ii) Double déduction sur la promotion des exportations68 (iii) Double déduction pour les primes d’assurance de 69 crédit à l’exportation (iv) Double déduction sur les frais de transport de 69 marchandises (v) Double déduction pour la promotion des marques 69 malaisiennes (vi) Déduction spéciale de bâtiment industriel pour les 69 entrepôts (vii) Incitation pour la mise en place de RosettaNet 18.10 Incitations pour l’utilisation d’équipement de 70 protection de l’environnement 18.11 Dons pour la protection de l’environnement 70 18.12 Incitation pour le logement des employés 70 18.13 Incitations pour les facilités de garde d’enfants 70 des employés 58 INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 14 Chapitre 2 INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS En Malaisie, les incitations fiscales, à la fois directes et indirectes, sont contenues dans la loi sur la promotion des investissements de 1986 (Promotion of Investments Act 1986), la loi relative à l’impôt sur le revenu de 1967 (Income Tax Act 1967), la loi sur les douanes de 1967 (Customs Act 1967), la loi sur la taxe sur les ventes de 1972 (Sales Tax Act 1972), la loi sur l’accise de 1976 (Excise Act 1976) et la loi sur les zones franches de 1990 (Free Zones Act 1990). Ces lois couvrent les investissements dans les secteurs de la fabrication, de l’agriculture, du tourisme (y compris l’hôtellerie), et dans les secteurs des services approuvés, ainsi que la recherche et le développement, la formation et les activités de protection de l’environnement. Les incitations directes permettent une exonération partielle ou totale de l’impôt pour une période spécifique, alors que les incitations indirectes sont données sous formes d’exemptions de taxes à l’importation, de taxes sur les ventes et des droits d’accise. 1. INCITATIONS POUR LE SECTEUR DE LA FABRICATION 1.1 Incitations principales pour les sociétés de fabrication Les incitations principales pour les sociétés investissant dans le secteur de la fabrication sont le statut de pionnier et la déduction d’impôt au titre d’investissement. Le droit au statut de pionnier, ou à la déduction d’impôt au titre d’investissement est basé sur certaines priorités, prenant en considération les niveaux de valeur ajoutée, la technologie utilisée et les liens industriels. Les activités et produits éligibles sont désignés comme “activités favorisées” et “produits favorisés”. (Voir Annexe I : Liste Générale des activités et Produits Favorisés). (i) Statut de pionnier Une société à laquelle a été accordé le statut de pionnier (Pioneer Status) bénéficie d’une exonération partielle du paiement de l’impôt sur le revenu pendant 5 ans. Elle ne sera imposée que sur 30% de son revenu statutaire*, avec la période d’exonération fiscale commençant au “Jour de Production” (Production Day – défini comme étant le jour où le niveau de production atteint 30% de sa capacité). Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière, sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après-pionnier de la société. Afin d’encourager les investissements dans les zones promues telles que les Etats du Perlis**, du Sabah, du Sarawak, ainsi que dans le “Corridor oriental” désigné de la Malaisie péninsulaire, les demandes reçues de sociétés situées dans ces zones bénéficieront d’une exonération d’impôt de 100% sur leur revenu statutaire pendant leur période d’exemption de 5 ans. Les demandes de projets reçues avant le 31 décembre 2010 seront éligibles pour cette incitation. * 15 Le revenu statutaire est le résultat après déduction faite des dépenses + ** fiscales et des remises de capital du revenu brut. Le “Corridor Oriental” de la Malaisie Péninsulaire couvre les Etats de Kelantan, Terengganu et Pahang, et le district de Mersing dans l’Etat du Johor. L’Etat du Perlis a été déclaré comme zone promue à partir du 2 septembre 2006, et les sociétés qui entreprennent des activités promues ou qui fabriquent des produits promus dans cet état seront éligibles pour les incitations actuellement accordées à ces zones. Les demandes pour le statut de pionnier doivent être soumises au Malaysian Industrial Development Authority (MIDA). (ii) Déduction d’impôt au titre d’investissements (ITA) Comme alternative au statut de pionnier, une société peut faire une demande de déduction d’impôt au titre d’investissement (Investment Tax Allowance (ITA)). Une société à laquelle a été accordée la déduction d’impôt au titre d’investissement (ITA) a droit à une déduction de 60% au compte de dépenses d’investissement agréées engagées (usine, site, machines ou autre équipement utilisé pour le projet approuvé) au cours des cinq ans à partir de la date à laquelle la première dépense d’investissement agréée a été engagée. La société peut utiliser cette déduction en compensation de 70% du revenu statutaire lors de l’année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à ce que le montant total ait été utilisé. Les 30% restants du revenu statutaire seront imposés au taux en vigueur de l’impôt sur les sociétés. Pour les zones promues telles que les Etats du Perlis, du Sabah et du Sarawak, ainsi que dans le “Corridor oriental” désigné de la Malaisie péninsulaire, les demandes reçues de sociétés situées dans ces zones bénéficieront d’une déduction de 100% sur les dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de 5 ans. La déduction peut être utilisée en compensation de 100% du revenu statutaire lors de chaque année d’imposition. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2010 sont éligibles pour cette incitation. Les demandes doivent être soumises au MIDA. 1.2 Incitations pour la relocalisation d’activités de fabrication vers les zones promues Afin de réduire les coûts de faire des affaires et de fournir un environnement d’affaires compétitif, les sociétés existantes qui relocalisent leurs activités de fabrication vers les zones promues, sont éligibles pour les incitations suivantes : i. Le statut de pionnier avec exonération d’impôt à 100% du revenu statutaire pendant une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière, sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à-vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou ii. La déduction d’impôt au titre d’investissements de 100% au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition.Toute déduction non utilisée peut être poursuivie les années suivantes jusqu’à complète utilisation. Les demandes doivent être soumises au MIDA. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 16 1. 3 Incitations pour les sociétés de technologie de pointe Une société de technologie de pointe est celle engagée dans des activités favorisées ou dans la production de produits favorisés dans des domaines à technologies nouvelles et naissantes. (Voir Annexe III : Liste des activités et produits Favorisés – Sociétés de technologie de pointe). Une société de technologie de pointe a droit à : i. Un statut de pionnier avec exonération d’impôt à 100% du revenu statutaire pendant une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à-vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou ii. Une Déduction d’impôt au titre d’investissements de 60% (100% pour les zones promues) au compte de dépenses d’investissement engagées au cours des cinq ans à partir de la date à laquelle la première dépense d’investissement agréée a été engagée. La déduction peut être utilisée en compensation de 100% du revenu statutaire lors de chaque année d’imposition.Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à ce que le montant total ait été entièrement utilisé. Les demandes doivent être soumises au MIDA. La société de technologie de pointe doit répondre aux critères suivants : i. Le rapport des investissements locaux en recherche et développement (R&D) aux ventes brutes doit être d’au moins 1% sur une base annuelle. Une période de trois ans est accordée à l’entreprise à compter de la date d’opération/ commencement de l’affaire pour respecter cette exigence. ii. Les diplômés de niveau universitaire de l’enseignement scientifique et technique, ayant au moins cinq ans d’expérience dans des domaines liés, doivent représenter au moins 7% de la main d’oeuvre totale de l’entreprise. 1.4 Incitations pour les projets stratégiques Les projets stratégiques concernent des produits ou activités d’importance nationale. Ils entraînent généralement des investissements lourds avec de longues périodes de gestation, ont des niveaux de technologie élevés et sont intégrés, génèrent des développements étendus, et ont en général un impact important sur l’économie. De tels projets ont droit à : i. Un statut de pionnier avec exonération d’impôts sur le revenu à 100% du revenu statutaire pendant une période de dix ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou ii. La déduction d’impôt au titre d’investissement de 100% au compte de dépenses d’investissement agréées engagées durant une période de cinq ans, à partir de la date à laquelle la première dépense d’investissement agréée a été engagée. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire lors de chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à ce que le montant total ait été utilisé. Les demandes doivent être soumises au MIDA. 17 1.5 Incitations pour les petites et moyennes entreprises Les petites et moyennes entreprises ayant un capital versé inférieur ou égal à 2,5 millions de RM sont éligibles à une réduction d’impôt de 20% sur les revenus imposables jusqu’à 500.000RM. Le taux d’imposition sur la part restante de revenu imposable est maintenu à 26%. Les petites entreprises manufacturières enregistrées en Malaisie, dont les fonds propres ne dépassent pas 500.000RM et qui ont une participation malaisienne au capital d’au moins 60%, peuvent obtenir les incitations suivantes : i. Le statut t de pionnier avec exonération d’impôt à 100% du revenu statutaire pendant une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à-vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou ii. La déduction d’impôt au titre d’investissements de 60% (100% dans les zones promues) au compte de dépenses d’investissement engagées au cours des cinq premières années. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire lors de chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à complète utilisation. Un propriétaire unique ou un partenariat est éligible à demander cette incitation à partir du moment où une nouvelle société à responsabilité limitée ou une nouvelle société anonyme a été constituée pour reprendre la production ou les activités existantes. Pour avoir droit à ces incitations, la petite entreprise doit satisfaire à l’un des deux critères suivants : i. La société réalise une valeur ajoutée d’au moins 15% ; ou ii. Les activités de la société contribuent au développement socio-économique de la population rurale. La société doit entreprendre la fabrication de produits, ou participer à des activités, listés comme produits et activités favorisés, à l’intention des petites entreprises (Voir Annexe V : Petites entreprises). Les demandes doivent être soumises au MIDA. A partir de l’année d’imposition 2009, pour le calcul de l’impôt sur le revenu et des incitations fiscales, la définition de la PME est revue comme une société résidente en Malaisie avec un capital versé en actions ordinaires inférieur ou égal à 2,5 millions de ringgits (RM) au début de la période de base de l’année d’imposition, où la société concernée ne peut pas être contrôlée par un autre société ayant un capital versé supérieur à 2,5 millions de ringgits (RM). 1.6 Incitations pour renforcer le Parrainage Industriel (ILP). Afin d’encourager les grandes entreprises à participer à un Programme de Parrainage Industriel (Industrial Linkages Program - (ILP)), les dépenses résultant de la formation d’employés, du développement de produits et du test de ceux-ci ainsi que de l’audit d’usine pour confirmer la qualité des produits des sous-traitants, seront autorisées à la déduction dans le calcul de l’impôt sur le revenu. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 18 Les sous-traitants, y compris les petites et moyennes entreprises qui proposent de fabriquer des produits promus ou de participer aux activités d’un ILP approuvé (Se référer à la liste en Annexe IV : Programmes de parrainage Industriel), sont éligibles pour les incitations suivantes : i. Statut de Pionnier avec exemption d’impôt à 100% du revenu statutaire pour une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à-vis du revenu d’aprèspionnier de la société ; ou ii. La déduction d’impôt au titre d’investissements de 60% (100% dans les zones promues) au compte de dépenses d’investissement engagées au cours des cinq premières années. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire lors de chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Afin d’encourager les sous-traitants à fabriquer des produits promus ou à participer à des activités sur les marchés internationaux, les sous-traitants dans un ILP approuvé qui sont capables d’atteindre des standard de classe internationale en matière de prix, qualité et capacité, seront éligibles pour les incitations suivantes : i. Le statut de pionnier avec exonération d’impôts sur le revenu à 100% du revenu statutaire pendant une période de dix ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites vis à-vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou ii. La déduction d’impôt au titre d’Investissement de 100% au compte de dépenses d’investissement agréées engagées durant une période de cinq ans, que la société peut utiliser en compensation à 100% de son revenu statutaire lors de chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les demandes reçues jusqu’au 31 décembre 2010 sont éligibles à ces incitations. Les demandes doivent être soumises au MIDA. 1.7 Incitations pour l’industrie des machines et équipements 1.7.1 Incitations pour la production de machines et équipements spéciaux Les sociétés entreprenant des activités dans la production de machines et d’équipements spéciaux tels que les machines-outils, les machines à injection du plastique, les machines à extrusion du plastique, les équipements de manutention, les machines de conditionnement, les équipements de robotique et d’automatisation d’usine, les machines spéciales ou les équipements pour des industries spécifiques et les pièces détachées et composants de ces machines et équipements, sont éligibles pour : i. Le statut de pionnier avec exonération d’impôts sur le revenu à 100% du revenu statutaire pendant une période de dix ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites vis à-vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou 19 ii. La déduction d’impôt au titre d’Investissement de 100% au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans, à partir de la date de la première dépense engagée. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les demandes doivent être soumises au MIDA. 1.7.2 Incitations additionnelles pour la production d’équipements lourds Les entreprises locales existantes qui réinvestissent dans la production d’équipements lourds tels que les grues, les machines de carrière, les équipements de manutention d’usines de stockage et de ports, sont éligibles pour les incitations suivantes : i. Le statut de pionnier avec exonération d’impôts sur le revenu à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire augmenté provenant du réinvestissement pour une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière, sont autorisées à être poursuivies et déduites visà-vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou ii. La déduction d’impôt au titre d’investissement de 60% (100% dans les zones promues) au compte d’investissements additionnels agréés engagés pour une période de cinq ans. La déduction peut être utilisée en compensation à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à ce que le montant total ait été utilisé. 1.7.3 Incitations additionnelles pour la production de machines et équipements Les entreprises qui réinvestissent dans la production de machines et équipements comprenant les machines et équipements spéciaux et les machines-outils, sont éligibles pour les incitations suivantes : i. Le statut de pionnier avec exonération d’impôts sur le revenu à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire augmenté provenant du réinvestissement pour une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites visà-vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou ii. 1.8 La déduction d’impôt au titre d’investissement de 60% (100% pour les zones promues) au compte de dépenses d’investissement additionnelles agréées engagées pendant une période de cinq ans. La déduction peut être utilisée en compensation à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Incitations pour les modules ou systèmes de composants automobiles Les entreprises existantes et nouvelles qui se lancent dans le design, la R&D et la production de modules ou de systèmes de composants automobiles qualifiés, sont éligibles pour : i. Le statut de pionnier avec exonération d’impôts sur le revenu à 100% du revenu statutaire pendant une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 20 durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites visà-vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou ii. La déduction d’impôt au titre d’Investissement de 60% (100% dans les zones promues) au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans, à partir de la date de la première dépense d’investissement engagée. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les modules qualifiés sont le module des coins avant, le module des coins arrière, le module du panel d’instruments, le module de plaque d’appui, des amortisseurs et ressorts, le module des pare-chocs, le module de traverse avant, le module des fonctions intégrées des portières, le module du réservoir de carburant, le module des sièges, le module des pédales, le module d’encadrement des portières, le module de console du plancher, le module des roues et pneumatiques, le module de freinage, le système d’essuie-glaces, le système d’échappement, le système autoradio, le système de chauffage/ventilation/climatisation, le système de coussin de sécurité gonflable, le système de distribution électrique et de signalisation, le système d’alarme, le système de ceintures de sécurité, le système d’éclairage extérieur, le module de carrosserie, le système moteur, le système de sécurité, la télématique, le système de navigation, le système d’injection de carburant et le système d’intelligence du véhicule. 1.9 Incitations accrues pour l’utilisation de la biomasse de l’huile de palme Les entreprises qui utilisent la biomasse de l’huile de palme pour fabriquer des produits à valeur ajoutée tels que des panneaux d’agglomérés, des panneaux de fibres agglomérées de densité moyenne, du contreplaqué et de la pulpe et du papier sont éligibles pour les incitations suivantes : (i) Sociétés nouvelles a. Le Statut de pionnier avec exonération d’impôts sur le revenu à 100% du revenu statutaire pendant une période de dix ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites visà-vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou b. La déduction d’impôt au titre d’Investissement de 100% au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans, à partir de la date de la première dépense engagée. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. (ii) Sociétés existantes qui réinvestissent a. Le Statut de Pionnier avec exonération d’impôts sur le revenu à 100% du revenu statutaire augmenté provenant du réinvestissement pour une période de dix ans. Les déductions de capital non absorbé des sociétés ainsi que leurs pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière, sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à-vis du revenu d’après-pionnier de la société ; ou b. La déduction d’impôt au titre d’investissement de 100% au compte des dépenses agréées additionnelles engagées pendant une période de cinq ans. 21 La déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. 1.10 Incitations additionnelles pour le secteur de la fabrication (i) Déduction de réinvestissement En général, une déduction de réinvestissement (Reinvestment Allowance – RA) est accordée aux sociétés engagées dans des activités de fabrication et des activités agricoles sélectionnées, qui réinvestissent pour l’expansion, l’automatisation, la modernisation ou la diversification de leurs entreprises existantes dans tout produit lié dans le même secteur, à condition que ces sociétés aient été en activité depuis au moins douze mois. Cette condition a été révisée à un minimum de 36 mois, à partir de l’année d’imposition 2009. * A partir de l’année d’imposition 2009, il sera donné aux activités de fabrication une définition plus spécifique et plus claire sous la cédule 7A, de la loi sur l’impôt sur le revenu de 1967. La RA est attribuée à un taux de 60% des dépenses d’investissement engagées par la société, et peut être utilisée en compensation de 70% de son revenu statutaire lors de l’année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à ce qu’elle soit entièrement utilisée. Une société peut utiliser la RA à 100% en compensation du revenu statutaire de l’année d’imposition si : • La société entreprend des projets de réinvestissement dans les zones promues, c’est-à-dire dans les États du Perlis, du Sabah et du Sarawak et dans le “Corridor Oriental” désigné de la Malaisie péninsulaire ; ou • La société atteint un niveau de productivité dépassant le niveau déterminé par le Ministère des Finances. Pour plus de détails sur le niveau de productivité prescrit pour chaque sous-secteur, prière de contacter le Conseil du Fisc (Inland Revenue Board - IRB) (voir “Adresses utiles – Autres organisations”). Une RA sera délivrée pour une période de 15 années consécutives à partir de l’année où le premier réinvestissement aura été effectué. Les sociétés peuvent seulement demander la RA lorsque le projet qualifié est complété, c’est-à-dire après que les bâtiments ont été terminés ou lorsque l’usine et/ou les machines sont en opération. A partir de l’année d’imposition 2009, une société rachetant à une société apparentée faisant partie d’un même groupe, un élément d’actif pour lequel une RA a été demandée, n’est pas autorisée à demander une RA pour ce même actif. Les actifs acquis au cours du réinvestissement ne peuvent être revendus durant une période de deux années après la date de ce réinvestissement, et à partir de l’année de l’année d’imposition 2009, cette provision est prolongée jusqu’à cinq années. Les sociétés qui envisagent d’entreprendre un réinvestissement avant l’expiration de leur période de dégrèvement fiscal peuvent rendre leur statut de pionnier ou Certificat de pionnier pour annulation, afin d’être éligibles à la RA. Les demandes de RA doivent être soumises au Conseil du Fisc (Inland Revenue Board - IRB), tandis que les demandes pour rendre le statut de pionnier ou Certificat de pionnier en vue de la RA doivent être soumises au MIDA. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 22 (ii) Déduction accélérée du capital Après la période de 15 ans d’éligibilité pour la RA, les sociétés qui réinvestissent dans la fabrication de produits favorisés sont éligibles pour demander une déduction accélérée du Capital (ACA). L’ACA fournit une déduction spéciale, avec laquelle l’investissement est amorti en trois ans, c’est-à-dire avec une déduction initiale de 40% la première année et des déductions annuelles de 20%. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB), accompagnées d’une lettre du MIDA certifiant que les sociétés fabriquent des produits favorisés. Les PME sont éligibles pour les incitations suivantes : • ACA sur les dépenses encourues pour les usines et les machines acquises au cours de l’année d’imposition 2009 et 2010. Cette déduction doit être réclamée dans l’année d’imposition où ces actifs sont entièrement acquis. Cette incitation est en vigueur pour l’année d’imposition 2009 et 2010 ; et • Les PME ne sont pas soumises à la limite maximale de 10.000 RM pour la déduction de capital sur les actifs de petite valeur. Cette incitation est en vigueur à partir de l’année d’imposition 2009. Les demandes d’ACA doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (iii) Déduction accélérée du capital sur les équipements pour maintenir la qualité de l’alimentation en courant électrique Afin de réduire les coûts de faire des affaires causés par des interruptions de courant électrique, les sociétés qui investissent dans des équipements pour assurer la qualité de l’alimentation en courant électrique, sont éligibles pour une déduction accélérée du capital(ACA) pour une période de deux ans, qui permet aux sociétés d’amortir les investissements en deux ans, avec une déduction initiale de 20% et une déduction annuelle de 80%. Seul un équipement accrédité par le Ministère des Finances est éligible pour la déduction accélérée du capital (ACA). Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB) (iv) Déduction accélérée du capital sur l’équipement de contrôle de la sécurité En général, la déduction accélérée du capital (ACA) est accordée sur l’équipement de contrôle de la sécurité, installé dans les locaux des usines des sociétés licenciées sous la loi de la coordination industrielle de 1975 (Industrial Coordination Act 1975). Cette déduction doit être réclamée dans le délai d’un an. Cependant, à partir de l’année d’imposition 2009, cette déduction est étendue à tous les locaux commerciaux. Les équipements de contrôle de la sécurité ayant droit à cette déduction sont les suivants : • • • • • • • • • 23 Système d’alarme antivol ; Système de détection de mouvement à infrarouge ; Sirène ; Système de contrôle d’accès ; Circuit intégré de télévision ; Système de surveillance vidéo ; Caméra de sécurité Transmetteur de caméra sans fil ; et Équipement vidéo d’enregistrement à intervalles et de détection de mouvement Les demandes soumises au Conseil du Fisc (IRB) de l’année 2009 à l’année 2012 sont éligibles pour cette incitation. (v) Incitation pour le système de construction de bâtiments industriels Le système de construction de bâtiments industriels (Industrial Building System (IBS)) mettra en valeur la qualité de la construction, créera un environnement de travail plus sûr et plus propre et réduira aussi la dépendance des travailleurs étrangers. Les sociétés qui engagent des dépenses pour l’achat de moules utilisés dans la production de composants IBS sont éligibles aux déductions accélérées du capital (ACA) pour une période de trois ans. L’incitation est entrée en vigueur à partir de l’année d’imposition 2006. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (vi) Exonération d’impôt sur la valeur d’exportation en accroissement Afin de promouvoir les exportations, les sociétés manufacturières en Malaisie sont éligibles pour : • Une exonération d’impôt sur le revenu statutaire pour un équivalent de 10% de la valeur des exportations en accroissement, à condition que les produits exportés correspondent au moins à 30% de la valeur ajoutée obtenue ; ou • Une exonération d’ impôt sur le revenu statutaire pour un équivalent de 15% de la valeur des exportations en accroissement, à condition que les produits exportés correspondent au moins à 50% de la valeur ajoutée obtenue. Afin d’encourager encore davantage l’exportation de produits malaisiens, une société de fabrication malaisienne avec un capital au moins 60% malaisien a droit à : • Une exonération sur le revenu statutaire pour un équivalent de 30% de la valeur des exportations en accroissement, à condition que la société réalise un accroissement significatif de ses exportations ; • Une exonération sur le revenu statutaire pour un équivalent de 50% de la valeur des exportations en accroissement, à condition que la société réussisse à pénétrer de nouveaux marchés ; • Une exonération totale sur la valeur des exportations en accroissement, à condition que la société réalise le plus grand accroissement en exportations dans sa catégorie. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB) (vii) Dégrèvement de Groupe Afin d’accroître l’investissement du secteur privé, un dégrèvement de groupe est proposé sous la loi relative à l’impôt sur le revenu de 1967 (Income Tax Act 1967) à toutes les entreprises résidentes enregistrées localement. A partir de l’année d’imposition 2009, le dégrèvement de groupe passe de 50 % à 70 % des pertes non absorbées de l’année en cours, qui seront compensées par le revenu d’une autre entreprise dans le même groupe (y compris les nouvelles sociétés entreprenant des activités dans la production approuvée de produits alimentaires, la plantation forestière, les biotechnologies, les nanotechnologies, l’optique et la photonique), ceci étant sujet aux conditions suivantes : INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 24 a) Le demandeur et chaque société offrante ont un capital libéré d’actions ordinaires excédant 2,5 millions de RM ; b) Le demandeur et les sociétés offrantes doivent avoir la même période comptable ; c) L’actionnariat direct ou indirect du demandeur et des sociétés offrantes dans le groupe ne doit pas être inférieur à 70% ; d) L’actionnariat de 70% doit être sur une base continue durant l’année précédente et l’année concernée ; e) Les pertes résultant de l’acquisition de droits de propriété ou d’une société étrangère ne devraient pas être prises en compte dans le cadre d’un dégrèvement de groupe ; et f) Les sociétés bénéficiant actuellement des incitations suivantes n’ont pas droit au dégrèvement de groupe : - Statut de pionnier - Déduction d’impôt au titre d’investissements/Déduction d’investissements - Déduction de réinvestissement - Exonération des profits d’expédition - Exonération d’impôt sous la section 127 de la loi relative à l’impôt sur le revenu de 1967 ; et - Incitation de société d’investissement Avec l’introduction de l’incitation ci-dessus, l’incitation de dégrèvement de groupe existante pour la production approuvée de produits alimentaires, la plantation forestière, les biotechnologies, les nanotechnologies, l’optique et la photonique sera discontinuée. Cependant, les sociétés bénéficiant d’une incitation de dégrèvement de groupe pour les activités mentionnées ci-dessus continueront la compensation de leurs revenus contre 100% des pertes subies par leurs filiales. Cette incitation est entrée en vigueur à partir de l’année d’imposition 2006. Les demandes doivent soumises au Conseil du Fisc (IRB). Nota : Pour les autres incitations liées au secteur de la fabrication, veuillez vous référer à la section 18. 2. INCITATIONS POUR LE SECTEUR AGRICOLE La loi sur la promotion des investissements de 1986 énonce que le terme “société” dans le cadre de l’agriculture comprend : • Les coopératives et associations à base agricole • Les entreprises individuelles et les sociétés en nom collectif engagées dans l’agriculture. 25 Les sociétés produisant des produits favorisés ou qui sont engagées dans des activités favorisées (Voir Annexe I: Liste générale des activités et produits favorisés) dans le secteur agricole ont droit aux incitations suivantes : 2.1 Incitations principales pour le secteur agricole (i) Statut de pionnier Comme dans le secteur de la fabrication, les sociétés produisant des produits favorisés ou engagées dans des activités favorisées ont droit au statut de pionnier. Une société ayant le Statut de pionnier (Pioneer Status) bénéficie d’une exonération partielle du paiement de l’impôt sur le revenu. Elle ne sera imposée que sur 30% de son revenu statutaire pendant 5 ans, avec la période d’exonération fiscale commençant au “Jour de Production” (Production Day – défini comme étant le jour de la première vente du produit agricole). Les déductions de capital non absorbé, ainsi que les pertes accumulées qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à-vis du revenu d’après pionnier de la société. Les demandes reçues de la part de société situées dans les zones promues telles que les Etats du Perlis, du Sabah et du Sarawak, ainsi que dans le “Corridor oriental” désigné de la Malaisie péninsulaire, bénéficieront d’une exonération d’impôt à 100% de leur revenu statutaire pendant leur période d’exemption de cinq ans. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2010 sont éligibles pour cette incitation. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (ii) Déduction d’impôt au titre d’investissements (ITA) Comme alternative au Statut de pionnier, les sociétés produisant des produits favorisés ou engagées dans des activités favorisées, peuvent faire une demande de déduction d’impôt au titre d’investissement (Investment Tax Allowance (ITA)). Une société à laquelle a été accordée la déduction d’impôt au titre d’investissement est éligible pour une déduction de 60% au compte de dépenses d’investissement agréées, engagées au cours des cinq ans à partir de la date à laquelle la première dépense d’investissement agréée a été engagée. Les sociétés peuvent utiliser cette déduction en compensation de 70% du revenu statutaire lors de chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à ce que le montant total ait été utilisé. Les 30% restants du revenu statutaire seront imposés au taux en vigueur de l’impôt sur les sociétés. Les demandes reçues de la part de sociétés situées dans les zones promues telles que les Etats du Perlis, du Sabah et du Sarawak, ainsi que dans le “Corridor oriental” désigné de la Malaisie péninsulaire, bénéficieront d’une exonération d’impôt de 100% au compte des dépenses d’investissement agréées engagées pendant une période de cinq ans. Les déductions peuvent être utilisées en compensation de 100% du revenu statutaire lors chaque année d’imposition. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2010 ont éligibles pour cette incitation. Les demandes doivent être soumises au MIDA INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 26 Afin de permettre aux projets agricoles de bénéficier de plus d’avantages, la définition des dépenses d’investissement agréées a été élargie pour inclure les dépenses encourues pour : • Le défrichement et la préparation de terres • La plantation de cultures • La provision d’usines et de machines utilisées en Malaisie à des fins de culture, d’élevage, d’aquaculture, de pêche côtière ou en haute mer et d’autres occupations agricoles ou fermières • La construction de routes d’accès, y compris de ponts, la construction ou l’achat de bâtiments (y compris ceux fournis pour le bien-être des personnes ou comme lieu de logement) et les améliorations structurelles sur les terres ou autres structures qui sont utilisées aux fins de culture, d’élevage, d’aquaculture, de pêche côtière et d’autres occupations agricoles ou fermières. De telles routes, ponts, bâtiments, améliorations structurelles sur les terres et autres structures doivent être sur des terres faisant partie de la terre utilisée a des fins de telles culture, élevage, aquaculture, pêche côtière et autres occupations agricoles ou fermières. Compte tenu du décalage de temps entre le démarrage du projet agricole et le traitement du produit, les projets agricoles intégrés ont droit à l’ITA pendant une période supplémentaire de cinq ans pour les dépenses engagées dans les opérations de traitement ou de fabrication. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (iii) Incitations pour la production alimentaire a) Incitations pour les nouveaux projets Afin d’encourager la production alimentaire, une société qui investit dans une filiale engagée dans la production alimentaire, et la filiale elle-même, a droit à l’un des groupes d’incitations suivants : Groupe A d’incitations: i. Une société prenant au moins 70% de parts dans une filiale engagée dans la production alimentaire se verra octroyée une exonération d’impôt équivalente au montant de l’investissement effectué dans cette filiale ; et ii. La filiale bénéficie d’une exonération totale d’impôt sur son revenu statutaire pendant dix ans à partir de la première année où la société fait des profits dans lesquels : • les pertes survenues avant et pendant la période d’exonération peuvent être reportées après la période d’exonération de dix ans • les dividendes payés du revenu exempté sont exonérés au niveau des actionnaires de la société. Groupe B d’incitations: i. 27 Une société prenant au moins 70% des parts dans une filiale engagée dans la production alimentaire se verra octroyé un allègement fiscal pour les pertes survenues dans la filiale avant l’enregistrement du premier profit, et ii. La filiale bénéficie d’une exonération totale d’impôt sur son revenu statutaire pendant dix ans, à partir de la première année où la société fait des profits dans lesquels : • les pertes survenues avant et pendant la période d’exonération sont aussi autorisées à être reportées après la période d’exonération de dix ans ; et • les dividendes payés du revenu exempté sont exonérés au niveau des actionnaires de la société. Les produits alimentaires éligibles sont approuvés par le Ministre des Finances. Ceux-ci comprennent le kenaf, la pêche en haute mer, les légumes, les fruits, les herbes, les épices, les produits de l’aquaculture, les élevages bovins, caprins et ovins. Les sociétés se doivent de commencer la production alimentaire dans une période d’un an à partir de la date d’approbation de l’incitation. Les demandes reçues jusqu’au 31 décembre 2010 sont éligibles pour ces incitations. Les demandes doivent être soumises au Ministère de l’Agriculture et de I’ Industrie Agro-alimentaire. b) Incitations pour les sociétés existantes qui réinvestissent Une société existante qui réinvestit dans la production des produits agroalimentaires mentionnés ci-dessus peut prétendre aux mêmes incitations pour une période de cinq ans. Le projet de production agro-alimentaire pour les sociétés existantes et nouvelles, doit commencer dans l’année qui suit la date d’approbation de l’incitation. Les demandes doivent être soumises à l’approbation du Ministère de l’Agriculture et de l’ Industrie Agro-alimentaire avant le 31 décembre 2010. c) Incitations pour la production alimentaire « Halal » Afin d’encourager de nouveaux investissements dans la production alimentaire « halal » pour le marché des exportations et d’augmenter l’utilisation des machines et des équipements modernes et de pointe, dans la production de produits alimentaires « halal » de grande qualité qui répondent aux standards internationaux, les sociétés qui investissent dans la production alimentaire « halal » et ont obtenu la certification « halal » du Département de développement islamique de Malaisie (JAKIM), sont éligibles pour la déduction d’impôt au titre d’investissement (ITA) de 100% au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire dans l’année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les demandes doivent être soumises au MIDA. Pour plus d’information concernant l’obtention de la certification « halal » de JAKIM, veuillez visiter le web site de JAKIM au http://www.halal.gov.my/ INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 28 (iv) Incitation pour le réinvestissement dans les activités de transformation agro-alimentaire Une société locale malaisienne avec un capital malaisien d’au moins 60% qui réinvestit dans des activités favorisées de transformation agro-alimentaire est éligible pour : a. Le statut de pionnier avec une exemption d’impôt de 70% (100% pour les zones promues) sur leur revenu statutaire pendant une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé, ainsi que les pertes accumulées qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à-vis du revenu d’après pionnier de la société ; ou b. Une déduction d’impôt au titre d’investissement de 60% (100% pour les zones promues) au compte des dépenses supplémentaires d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. 2.2. Incitations supplémentaires pour l’industrie agricole (i) Déduction de réinvestissement Les personnes ou sociétés engagées depuis au moins 36 mois dans la production de denrées alimentaires essentielles telles que riz, maïs, légumes, tubercules, produits de l’élevage et de l’aquaculture et toute autre activité approuvée par le Ministre des Finances, sont éligibles pour la déduction de réinvestissement (Reinvestment Allowance (RA)). La RA se présente sous la forme d’une déduction de 60% des dépenses d’investissement agréées engagées pendant une période de 15 ans, commençant l’année où le premier réinvestissement est effectué. Cette déduction peut être utilisée en compensation de 70% du revenu statutaire lors de l’année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les sociétés qui entreprennent des projets de réinvestissement dans les zones promues telles que les États du Perlis, du Sabah et du Sarawak et dans le “Corridor oriental” désigné de la Malaisie péninsulaire peuvent complètement utiliser la RA en compensation du revenu statutaire pour cette année d’imposition. Les dépenses d’investissement agréées comprennent les dépenses intervenues dans : • Le défrichement et la préparation de terres • La plantation de cultures • La provision d’usines et de machines utilisées en Malaisie à des fins de culture, d’élevage, d’aquaculture, de pêche côtière ou en haute mer et d’autres occupations agricoles ou fermières. • La construction de routes d’accès, y compris de ponts, la construction ou l’achat de bâtiments (y compris ceux fournis pour le bien-être des personnes ou comme lieu de logement) et les améliorations structurelles sur les terres ou autres structures qui sont utilisées aux fins de culture, d’élevage, d’aquaculture, de pêche côtière et d’autres occupations agricoles ou fermières. De telles routes, ponts, bâtiments, améliorations structurelles sur les terres et autres 29 structures doivent être sur des terres faisant partie de la terre utilisée à des fins de telles cultures, élevage, aquaculture, pêche côtière et autres occupations agricoles ou fermières. Les réclamations doivent être soumises à l’IRB. (ii) Incitations de réinvestissements pour les industries basées sur les matières premières Ces incitations sont offertes aux sociétés qui sont détenues par des Malaisiens à au moins 51% dans les industries à base de caoutchouc, huile de palme et bois, qui ont un potentiel d’exportation. Les entreprises de ces industries qui réinvestissent pour des motifs d’expansion ont droit à : a. Un Statut de pionnier avec une exonération d’impôt de 70% (100% pour les zones promues) du revenu statutaire pendant une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé, ainsi que les pertes accumulées qui se produisent durant la période pionnière sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à-vis du revenu d’après pionnier de la société ; ou b. Une déduction d’impôt au titre d’investissement de 60% (100% pour les zones promues) au compte des dépenses supplémentaires d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (iii) Incitations pour la modernisation de l’élevage des poulets et canards Afin de promouvoir la modernisation et l’usage de pratiques de développement durable dans le secteur agricole, les éleveurs de poulets et de canards qui réinvestissent en vue de passer d’un système de ferme à l’air libre à un système de production clos, seront éligibles à la déduction de réinvestissement (RA) pour une période de 15 années consécutives, commençant lors de la première année de réinvestissement. Cette incitation est en vigueur jusqu’à l’année d’imposition 2010. Cette incitation est donnée à condition que la capacité minimale d’élevage du système clos soit comme suit : • • • 20.000 poulets/canards de chair par cycle ; ou 50.000 poules/canes pondeuses par cycle ; ou 20.000 parents ou grands-parents de poulets/canards de stock par cycle A partir de l’année d’imposition 2009 jusqu’à l’année d’imposition 2010, les éleveurs de poulets et de canards qui réinvestissent pour agrandir leur système clos dans des locaux existants ou nouveaux seront également éligibles pour la RA comme suit : a. Les sociétés situées dans les zones promues seront éligibles pour la RA de 60 % sur les dépenses d’investissement agréées, qui peut être utilisée en compensation de 100 % du revenu statutaire. b. Les sociétés situées à l’extérieur des zones promues seront éligibles pour la RA de 60 % sur les dépenses d’investissement agréées, qui peut être utilisée en compensation de 70 % du revenu statutaire. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 30 Tous les projets doivent être approuvés par le Ministère de l’Agriculture et de l’Industrie Agro-alimentaire. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (iv) Déduction Accélérée du Capital (ACA) Dès expiration de la déduction de réinvestissement (RA), les sociétés qui réinvestissent dans des activités agricoles et des produits agro-alimentaires favorisés, peuvent accéder à la déduction accélérée du capital (ACA). Ces activités comprennent, les cultures du riz, du maïs, des légumes, tubercules et racines, les élevages de bétail, les produits aquatiques ainsi que toute autre activité approuvée par le Ministre des Finances. L’ACA accorde une déduction permettant d’amortir les dépenses d’investissement dans les deux ans, sous forme d’une déduction initiale de 20% la première année, puis d’une déduction annuelle de 40%. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB), accompagnées d’une lettre du MIDA certifiant que la société entreprend des activités agricoles favorisées ou fabriquant des produits agro-alimentaires favorisés. (v) Déduction agricole Une personne ou une société ayant une activité agricole peut demander des déductions pour investissement et des déductions spéciales pour bâtiments industriels, dans le cadre de la loi relative à l’impôt sur le revenu de 1967, pour ce qui concerne certaines dépenses d’investissement. Les dépenses d’investissement donnant droit à une déduction sont les suivantes : • Le défrichement et la préparation de terres • La plantation de cultures • La provision d’usines et de machines utilisées en Malaisie à des fins de culture, d’élevage, d’aquaculture, de pêche côtière ou en haute mer et d’autres occupations agricoles ou fermières • La construction de routes d’accès, y compris de ponts, la construction ou l’achat de bâtiments (y compris ceux fournis pour le bien-être des personnes ou comme lieu de logement) et les améliorations structurelles sur les terres ou autres structures qui sont utilisées aux fins de culture, d’élevage, d’aquaculture, de pêche côtière et d’autres occupations agricoles ou fermières. De telles routes, ponts, bâtiments, améliorations structurelles sur les terres et autres structures doivent être sur des terres faisant partie de la terre utilisée à des fins de telles cultures, élevage, aquaculture, pêche côtière et autres occupations agricoles ou fermières Une société continue de recevoir cette incitation tant que celle-ci engage les dépenses agréées mentionnées ci-dessus, qu’elle ait déjà reçu ou non le statut de pionnier ou la déduction d’impôt à titre d’investissements (ITA). Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (vi) Déduction agricole accélérée pour la plantation d’arbres à bois d’hévéa Afin d’assurer un approvisionnement régulier en bois d’hévéa à l’industrie du meuble, une société de plantations autres que d’hévéas qui plante au moins 31 10% de ses terres avec des arbres à bois d’hévéa, est éligible à la déduction agricole accélérée, grâce à laquelle la période d’amortissement des dépenses en capital pour la préparation du terrain, la plantation et la maintenance de la culture des arbres à bois d’hévéa, est accélérée de deux à une année. Cette incitation est en vigueur jusqu’à l’année d’imposition 2010. Les demandes doivent être soumises au Ministère des Plantations et des Industries Primaires. Les réclamations doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (vii)Déduction de 100% pour dépenses d’investissement dans des projets agricoles approuvés L’arrêté 4A de la loi relative à l’impôt sur le revenu de 1967 prévoit une déduction de 100% pour les dépenses d’investissement dans des projets agricoles approuvés, tels qu’agréés par le Ministre des Finances. Ceci couvre les dépenses d’investissement agréées engagées pendant une période de temps déterminé, pour une ferme qui cultive et utilise une superficie minimale spécifiée, telle que déterminée par le Ministre des Finances. Les projets agricoles approuvés sont les cultures de légumes, fruits (papayes, bananes, fruits de la passion, caramboles, goyaves et mangoustans), tubercules, racines, herbes, épices, plantations pour nourriture animale et de produits hydroponiques; poissons d’ornement; élevage de poissons et de crevettes (culture en bassins, réservoirs, cages marines, cages marines offshore) ; culture de coques, huîtres, moules et algues ; développement de poissons et de crevettes ; et des projets pour des plantations forestières de certaines espèces. La déduction permet à une personne engagée dans un projet agricole approuvé d’opter pour que les dépenses d’investissement agréées encourues par elle dans ce projet soient déduites de son revenu total, y compris le revenu d’autre provenance. Lorsqu’il y a un revenu global insuffisant duquel les dépenses agricoles agréées puissent être déduites, les dépenses non résorbées seront reportées sur les années d’imposition suivantes. Dans le cas de cette option, elle n’aura droit à aucune déduction pour investissement ou déduction agricole pour les mêmes dépenses d’investissement. Les dépenses d’investissement agréées éligibles pour cette déduction comprennent les dépenses engagées pour : • Le défrichement et la préparation des terres • La plantation de cultures • La provision d’usines et de machines utilisées en Malaisie à des fins de culture, d’élevage, d’aquaculture, de pêche côtière ou en haute mer et d’autres occupations agricoles ou fermières • La construction de routes d’accès, y compris de ponts, la construction ou l’achat de bâtiments (y compris ceux fournis pour le bien-être des personnes ou comme lieu de logement) et les améliorations structurelles sur les terres ou autres structures qui sont utilisées aux fins de culture, d’élevage, d’aquaculture, de pêche côtière et d’autres occupations agricoles ou fermières. De telles routes, ponts, bâtiments, améliorations structurelles sur les terres et autres structures doivent être sur des terres faisant partie de la terre utilisée à des fins de telles cultures, élevage, aquaculture, pêche côtière et autres occupations agricoles ou fermières. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 32 Cette incitation n’est pas destinée aux sociétés qui se sont vu octroyer des incitations selon la loi de promotion des investissements de 1986, et dont les périodes de dégrèvement n’ont pas commencé ou n’ont pas expiré. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (viii)Exonération d’impôt sur la valeur d’exportations en accroissement Une société qui exporte des fruits frais et séchés, des fleurs fraîches et séchées, des plantes d’ornement et des poissons d’ornement bénéficie d’une exonération d’ impôt sur les revenus statutaires équivalente à 10% de la valeur d’exportations en accroissement. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (ix) Incitations pour les sociétés fournissant des facilités et des services dans la chaîne du froid pour les produits agro-alimentaires Les sociétés proposant des facilités pour les chambres froides et les camions réfrigérés et tout service lié, tel que la collecte et le traitement de produits agro-alimentaires périssables produits localement, sont éligibles pour le statut de pionnier ou la déduction d’impôt au titre d’investissement (ITA). Nouvelles sociétés Les nouvelles sociétés qui fournissent des installations pour la chaîne du froid et des services pour les produits agricoles périssables ont droit : a) au statut de pionnier avec exonération d’impôts à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou b) la déduction d’Impôt au titre d’investissement de 60% (100% dans les zones promues) au compte des dépenses agréées additionnelles engagées pendant une période de cinq ans. La déduction peut être utilisée en compensation à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour chaque année d’imposition Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Sociétés existantes qui réinvestissent Les entreprises locales qui réinvestissent dans des installations et des services de la chaîne du froid pour les produits agricoles périssables sont éligibles pour les incitations suivantes : a) Le statut de pionnier avec exonération d’impôts à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire augmenté pour une période de cinq ans. Les pertes accumulées ainsi que les déductions de capital non absorbé, qui se produisent durant la période pionnière, peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou b) 33 la Déduction d’impôt au titre d’investissement de 60% (100% dans les zones promues) au compte des dépenses agréées additionnelles engagées pendant une période de cinq ans. La déduction peut être utilisée en compensation à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (x) Double déduction des frais engagés pour l’obtention du label « Halal » et du label des systèmes et standards de qualité Afin d’accroître la compétitivité des sociétés malaisiennes sur le marché mondial des produits “halal” (produits convenables à la consommation par les Musulmans), comprenant la nourriture “halal”, une double déduction sera octroyée dans le but de calculer l’impôt sur le revenu des sociétés qui engagent des dépenses pour obtenir : a) le label des systèmes et standards de qualité, ainsi que le label « halal » du JAKIM. b) le label international des systèmes et standards de qualité Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (xi) Double déduction des frais de transport pour l’exportation de produits en rotin et à base de bois Les fabricants qui exportent des produits en rotin et à base de bois (sauf le bois scié et le bois de placage) remplissent les conditions pour une double déduction des frais de transport. Nota : Veuillez vous référer à la section 18 pour les autres incitations liées au secteur agricole. 3. INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DES BIOTECHNOLOGIES 3.1 Principales incitations pour l’industrie des biotechnologies Une société qui entreprend des activités dans la biotechnologie et dont le statut BioNexus a été approuvé par la Malaysian Biotechnology Corporation Sdn. Bhd. est éligible aux incitations suivantes : a. 100 % d’exemption d’impôts sur le revenu statutaire : i. pendant une période de dix (10) années d’imposition consécutives, à partir de la première année où la société obtient un revenu statutaire dérivé de ses nouvelles activités ; ou ii. pendant une période de cinq (5) années d’imposition consécutives, à partir de la première année où la société obtient un revenu statutaire dérivé de ses activités existantes et de ses activités d’expansion ; ou b. Une exemption à100 % du revenu statutaire dérivé d’une nouvelle activité ou d’un projet d’expansion, qui est équivalente à une déduction de 100 % des dépenses d’investissement agréées engagées pendant une période de cinq (5) années. c. Une société au statut de BioNexus a droit à un taux d’impôt modéré de 20%, sur le revenu statutaire provenant d’activités agréées, pendant dix (10) années à l’expiration de la période d’exemption d’impôt. d. Exemption d’impôts sur les dividendes distribués par une société au statut BioNexus ; INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 34 e. Exemption de droits de douane et de taxes sur les ventes sur les matériaux/pièces détachées et les machines et équipements ; f. Double déduction sur les dépenses engagées pour la R&D ; et g. Double déduction sur les dépenses engagées pour la promotion et les exportations ; h. Depuis le 2 septembre 2006, les bâtiments utilisés exclusivement pour des activités de biotechnologie sont éligibles à une subvention pour bâtiments industriels, à réclamer dans une période de dix années. 3.2 Incitations pour les investissements dans une société au statut BioNexus (i) Investissements par une société ou un particulier dans une société au statut BioNexus Une société ou un particulier ayant une activité commerciale, et investissant dans une société au statut BioNexus, est éligible à une déduction d’impôt équivalente à l’investissement total en capitaux de lancement et financement initial. (ii) Incitations fiscales pour les fusions et acquisitions avec une société de biotechnologie Une société au statut BioNexus entreprenant une fusion ou acquisition avec une société de biotechnologie est éligible à une exemption de droit de timbre et de taxe sur la plus-value immobilière, pendant une période de cinq années jusqu’au 31 décembre 2011. Les demandes doivent être adressées au Malaysian Biotechnology Corporation (BiotechCorp). 3.3 Financement de la biotechnologie pour les sociétés au statut BioNexus BiotechCorp fournit un financement aux sociétés au statut BioNexus avec l’allocation de commercialisation de biotechnologie (Biotechnology Commercialisation Grant (BCG)). Les trois composantes de l’allocation de commercialisation sont les suivantes : a. Le fonds initial • Jusqu’à 2,5 millions de RM par société Objectif : financer le coût initial ou de lancement de la mise en place de sociétés de biotechnologie, afin d’aider au développement et à la commercialisation de projets de biotechnologie et de découvertes de R&D dans les domaines prioritaires et essentiels. b. Fonds à contribution doublée pour la recherche et le développement • 10 millions de RM maximum par projet Objectif : fournir un fonds à contribution doublée pour les projets de R&D qui peuvent développer des produits et/ou des procédés et/ou des technologies qui sont nouveaux ou améliorés et qui entraînent un progrès du développement et de la commercialisation dans les domaines prioritaires/ ciblés de la biotechnologie. c. Fonds à contribution doublée pour le développement du commerce international • 1,25 million maximum par projet Objectif : promouvoir l’expansion des sociétés au statut de BioNexus sur le marché Mondial. 35 4. INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DU TOURISME Les projets touristiques comprenant l’écotourisme et l’agro-tourisme, bénéficient d’incitations fiscales. Elles comprennent l’hôtellerie, la construction de campings et les projets de loisirs y compris les camps d’été, et la construction de centres de congrès avec des salles capables d’accueillir au moins 3.000 participants. L’hôtellerie fait référence à ce qui suit : • Construction d’hôtels de coût moyen ou bas (jusqu’à un hôtel de catégorie trois étoiles tel que certifié par le Ministère du Tourisme) ; • Expansion/modernisation d’hôtels existants. 4.1 Incitations principales pour l’industrie de l’hôtellerie et du tourisme (i) Statut de pionnier Une société à laquelle a été accordé le statut de pionnier (Pioneer status) bénéficie d’une exonération partielle du paiement de l’impôt sur le revenu pendant cinq ans. Elle ne sera imposée que sur 30% de son revenu statutaire, avec la période d’exonération fiscale commençant au jour de production qui est fixé par le Ministre du Commerce Extérieur et de l’Industrie. Les demandes reçues de la part des sociétés situées dans les zones promues telles que les Etats du Perlis, Sabah, et Sarawak, le Territoire Fédéral de Labuan, ainsi que dans le “Corridor Oriental” désigné de la Malaisie Péninsulaire, sont éligibles pour une exonération d’impôt de 100% de leur revenu statutaire, pendant la période d’exonération fiscale de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière, sont autorisées à être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2010 sont éligibles pour cette incitation. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (ii) Déduction d’impôt au titre d’investissements Comme alternative au statut de pionnier, une société peut faire une demande de déduction d’impôt au titre d’investissement (ITA). Une société à laquelle a été accordée l’ITA recevra une déduction de 60% (100% dans les zones promues), au compte de dépenses d’investissement agréées engagées, au cours des cinq ans à partir de la date à laquelle la première dépense d’investissement agréée a été engagée. Les sociétés peuvent utiliser cette déduction en compensation de 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire lors de l’année d’imposition.Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures, jusqu’à utilisation complète. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2010 sont éligibles pour ces incitations. Les demandes doivent être soumises au MIDA. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 36 (iii) Incitations additionnelles pour l’entreprise de nouveaux investissements Les entreprises qui entreprennent de nouveaux investissements dans des hôtels 4 ou 5 étoiles au Sabah ou au Sarawak sont éligibles pour les incitations suivantes : a. Statut de pionnier avec exonération d’impôts à 100% du revenu statutaire pour une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou b. Une déduction d’impôt au titre d’investissement de 100% au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les demandes reçues du 30 août 2008 au 31 décembre 2013 sont éligibles pour ces incitations. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (iv) Incitations pour le réinvestissement dans les projets hôteliers et de tourisme Les sociétés qui réinvestissent dans l’expansion, la modernisation ou la rénovation d’hôtels et de projets de tourisme sont éligibles pour un nouveau tour d’incitations de statut de pionnier ou de déduction d’impôt au titre d’investissement comme suit : a. Statut de pionnier avec exonération d’impôts à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou b. Une déduction d’impôt au titre d’investissement de 60% (100% pour les zones promues) au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. (v) Incitations pour l’industrie des yachts de luxe L’industrie des yachts de luxe est favorisée comme faisant partie des produits du tourisme, avec les incitations suivantes : • Les sociétés qui construisent les yachts de luxes sont éligibles pour le statut de pionnier. Les demandes doivent être soumises au MIDA • 37 Les sociétés qui mènent des activités de réparation et maintenance des yachts de luxe dans l’ île de Langkawi, en Malaisie, ont droit à une exonération d’impôt de 100% pendant cinq ans. Les demandes doivent être soumises au Ministère des Finances. • Les sociétés qui offrent des services d’ affrètement de yachts de luxe dans le pays ont droit à une exonération d’impôt de 100% pendant une période de cinq ans. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 4.2 Incitations supplémentaires pour l’industrie du tourisme (i) Double déduction pour la promotion à l’étranger Les hôtels et les voyagistes ont droit à une double déduction pour les dépenses engagées sur les activités promotionnelles à l’étranger. Les dépenses agréées sont : • Les dépenses de publicité et annonces dans tout média hors de Malaisie, • Les dépenses de publication de brochures, magazines et guides, y compris les coûts de livraison qui ne sont pas pris en charge par les clients outre-mer, • Les dépenses de recherche dans de nouveaux marchés à l’étranger, assujetties à l’approbation préalable du Ministre du Tourisme ; • Les dépenses comprenant les frais de transport pour tout pays à l’extérieur de la Malaisie, en vue de négocier ou confirmer un contrat pour publier ou participer à des foires-expositions, des conférences ou des forums approuvés par le Ministre du Tourisme. De telles dépenses sont assujetties à un maximum de 300 RM par jour pour le logement, et 150 RM par jour pour les repas pour la durée du séjour à l’étranger ; • Les dépenses d’organisation de foires-expositions, conférences et forums approuvés par le Ministre du Tourisme ; et • Les dépenses de maintenance de bureaux de ventes à l’étranger dans le but de promouvoir le tourisme en Malaisie. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (ii) Double déduction pour les foires-expositions approuvées Les sociétés ont également droit à une double déduction sur les dépenses destinées à la participation à une foire-exposition internationale approuvée en Malaisie. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (iii) Exonération d’impôts pour les voyagistes a. Touristes étrangers Les voyagistes amenant au moins 500 touristes étrangers par an au travers de groupes, comprenant des tours qui entrent et sortent du pays par air, mer ou voie terrestre, seront exonérés de l’impôt sur les revenus dérivés des affaires réalisées à opérer de tels circuits. Cette incitation est seulement octroyée aux voyagistes ayant obtenu une licence auprès du Ministère du Tourisme. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 38 b. Touristes locaux Les sociétés proposant des voyages organisés nationaux concernant au moins 1.200 touristes locaux par an, se verront octroyer une exonération d’impôts sur les revenus de ces programmes. Un voyage organisé national signifie tout voyage organisé/forfait en Malaisie suivi par des touristes locaux (non compris les touristes de retour au pays) par air, terre ou mer avec au moins une nuit d’hébergement. Cette incitation est en vigueur jusqu’à l’année d’imposition 2011. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (iv) Exonération d’impôts pour la promotion de congrès internationaux et de foires-expositions a. Les sociétés locales qui font la promotion de congrès internationaux en Malaisie ont droit à l’exonération d’impôt sur les revenus dérivés de la venue d’au moins 500 participants étrangers dans le pays. b. Les revenus obtenus de l’organisation de foires-expositions internationales en Malaisie ont droit à l’exonération d’impôt, du moment que l’exposition est approuvée par le MATRADE et que les organisateurs font venir au moins 500 visiteurs étrangers par an. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (v) Déduction pour spectacles culturels Les dépenses engagées par des sociétés pour la mise en place et la direction d’un groupe musical ou culturel et pour le parrainage de spectacles culturels locaux et / ou étrangers tels qu’approuvés par le Ministère du Tourisme, ont droit à une simple déduction. Afin d’encourager davantage le secteur privé à parrainer les événements et les spectacles artistiques, culturels et traditionnels locaux, le montant agréé des dépenses engagées pour parrainer de tels événements et spectacles est passé de 300.000RM à 500.000RM. Cependant, le plafond des déductions autorisées pour les événements et les spectacles étrangers reste à 200.000RM par an, à partir de l’année fiscale 2007. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (vi) Incitation pour les opérateurs de location de voiture Les opérateurs de Services de location de véhicules pour touristes sont éligibles pour l’exonération totale du droit d’accise sur l’achat de voitures nationales. A partir du 2 septembre 2006, afin d’encourager les touristes à explorer des destinations d’accès difficile, les opérateurs sont également éligibles pour une exemption de 50% des droits d’accise sur les véhicules 4X4 assemblés localement. Les demandes doivent être soumises au Ministère des Finances. Nota : Prière de se référer à la section 18, pour les autres incitations liées au secteur du tourisme. 39 5. INCITATIONS POUR LA GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 5.1 Incitations pour les projets de plantation forestière Les sociétés développant des projets de plantation forestière sont éligibles aux incitations suivantes : i. Statut de pionnier avec une exonération d’impôt de 100% sur le revenu statutaire pendant dix ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière, peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou ii. Déduction d’impôt au titre d’investissement (ITA) de 100% au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. La déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les demandes doivent être soumises au MIDA. 5.2 Incitations au stockage, traitement et enlèvement de déchets toxiques et dangereux Des incitations sont proposées afin d’encourager l’établissement d’installations adéquates pour le stockage, le traitement et l’enlèvement des déchets toxiques et à risque. Les sociétés qui sont directement engagées d’une manière intégrée dans ces trois activités ont droit à : i. Statut de pionnier avec exonération d’impôts à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou ii. Une déduction d’impôt au titre d’investissement de 60% (100% pour les zones promues) au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les demandes doivent être soumises au MIDA. 5.3 Incitations pour les activités de recyclage des déchets Les sociétés entreprenant des activités de recyclage des déchets qui sont à haute valeur ajoutée et utilisent de la technologie de pointe, sont éligibles pour le Statut de pionnier ou la déduction d’impôts au titre d’investissement (ITA). Ces activités qui comprennent le recyclage de déchets agricoles ou de produits dérivés de l’agriculture, le recyclage de produits chimiques et la production de panneaux ou produits reconstitués à base de bois, sont éligibles pour : i. le statut de pionnier avec exonération d’impôts à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 40 ii. la déduction d’impôt au titre d’investissement de 60% (100% pour les zones promues) au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les demandes doivent être soumises au MIDA 5.4 Incitations pour la conservation de l’énergie a. Sociétés fournissant des services pour la conservation de l’énergie Afin de réduire les coûts opérationnels tout en faisant la promotion de la conservation de l’environnement, les entreprises fournissant des services de conservation de l’énergie sont éligibles aux incitations suivantes : i. Statut de pionnier avec exonération d’impôts à 100% du revenu statutaire pour une période de dix ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou iii. Une déduction d’impôt au titre d’investissement (ITA) de 100% au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100%d u revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les sociétés sont tenues de mettre en oeuvre leur projet dans l’année qui suit la date d’approbation. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2010 sont éligibles pour cette incitation. b) Sociétés entreprenant la conservation de l’énergie pour leur propre consommation Les entreprises qui entreprennent la conservation de l’énergie pour leur propre consommation sont aussi éligibles à l’ITA de 100%, au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de 5 ans. La déduction peut être utilisée en compensation de 100% du revenu statutaire lors de chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2010 sont éligibles pour cette incitation. Les demandes doivent être soumises au MIDA. 5.5 Incitations pour les activités de génération d’énergie utilisant des sources d’énergie renouvelable Les sociétés entreprenant la génération d’énergie utilisant la biomasse, l’hydroélectricité (ne dépassant pas 10 mégawatts) et l’énergie solaire qui sont renouvelables et aussi écologiques, sont éligibles pour les incitations suivantes : 41 i. Statut de pionnier avec une exonération d’ impôt sur 100% du revenu statutaire pour dix ans. Les pertes accumulées et les déductions de capital non absorbé des sociétés, qui se produisent durant la période pionnière peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou ii. Une déduction d’impôt au titre d’investissement de 100% au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les sociétés sont requises de mettre en oeuvre leurs projets dans l’année qui suit la date d’approbation. A partir du 8 septembre 2007, les autres entreprises du même groupe ont droit aux mêmes incitations mentionnées ci-dessus, même si une société du groupe a reçu l’incitation. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2010 sont éligibles pour cette incitation. A propos de ces incitations, les “sources de la biomasse” se rapportent aux déchets des huileries et des plantations de palmiers à huile, des déchets des rizeries, des déchets de sucreries de canne, des déchets de scieries, des déchets de papeteries, des déchets municipaux et du biogaz (des terrains d’enfouissement, des effluents d’huileries de palme (POME), de déchets animaux et autres), alors que les formes d’énergie dans cette incitation se rapportent à l’électricité, la vapeur, l’eau glacée et la chaleur. Les demandes doivent être soumises au MIDA. 5.6 Incitations pour la génération d’énergie renouvelable pour la consommation interne A partir du 8 septembre 2007, les entreprises qui génèrent de l’énergie provenant de ressources renouvelables pour leur propre consommation, ont droit à la déduction d’impôt au titre d’investissement de 100% au compte des dépenses d’investissement agréées engagées dans une période de cinq ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. L’équipement éligible pour cette déduction sera déterminé par le MIDA. Les demandes doivent être soumises au MIDA. Nota : Prière de se référer à la section 18, pour les autres incitations relatives à la gestion de l’environnement. 5.7 Déduction accélérée du capital pour la gestion de l’environnement Les entreprises utilisant un équipement de protection de l’environnement sont éligibles pour une déduction initiale de 40% et une déduction annuelle de 20% pour toute dépense d’investissement agréé. Ainsi, le montant total peut être amorti en l’espace de 3 ans. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 42 Ces entreprises : - sont génératrices de déchets et souhaitent établir des installations pour stocker, traiter et éliminer leurs déchets, soit sur site, soit hors site ; et - entreprennent des activités de recyclage des déchets. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). Dans le cas des sociétés engageant des dépenses afin de conserver leur propre énergie pour consommation, la période d’amortissement est encore accélérée d’une année. Les demandes doivent être soumises à l’IRB et accompagnées d’une lettre du Ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Communications, certifiant que les équipements liés sont utilisés exclusivement pour le propos de la conservation de l’énergie. 6. INCITATIONS À LA RECHERCHE ET AU DEVELOPPEMENT (R&D) La loi sur la promotion des investissements de 1986 définit la recherche et le développement (R&D) comme étant «toute étude systématique ou intensive, effectuée dans le domaine de la science ou de la technologie, avec l’objectif d’utiliser les résultats de l’étude en vue de la production ou de l’amélioration de matériaux, d’appareils, de produits, de produits d’alimentation ou de procédés, mais ne comprend pas : • le contrôle de qualité de produits ou les tests de routine de matériaux, d’appareils, de produits ou de produits d’alimentation • la recherche dans les sciences sociales ou humaines • la collecte de données de routine • les études de performance et de gestion • les études de marché et la promotion des ventes» Afin de consolider les bases d’une R & D plus intégrée en Malaisie, les sociétés engagées dans la conception (design), le développement et la création de prototypes en tant qu’activités indépendantes, sont également éligibles pour des incitations. 6.1 Incitations principales pour la recherche et le développement (i) Société contractuelle de R & D Une société contractuelle de R&D, c’est-à-dire une société qui fournit des services de R&D en Malaisie, à des sociétés autres que ses sociétés apparentées, est éligible : - au statut de pionnier avec exonération de l’impôt de 100% sur le revenu statutaire pendant cinq ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière, peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou - à la déduction d’impôt au titre d’investissements (ITA) de 100% au compte de dépenses d’investissement agréées engagées pendant 10 ans. La déduction peut être utilisée en compensation de 70% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les 43 années ultérieures jusqu’à ce que le montant total ait été complètement utilisé. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (ii) Société de R&D Une société de R&D, c’est-à-dire une société qui fournit des services de R&D en Malaisie, à ses sociétés apparentées ou à toute autre société, est éligible à une ITA de 100% au compte de dépenses d’investissement agréées engagées pendant 10 ans. L’ITA peut être utilisée en compensation de 70% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années suivantes jusqu’à utilisation complète. Si la société de R&D opte de ne pas utiliser elle-même la déduction, les sociétés apparentées peuvent bénéficier de la double déduction pour les paiements faits à la société de R&D pour l’emploi de ses services. Les demandes doivent être soumises au MIDA. Eligilibité : Les sociétés contractuelles de R&D et les sociétés de R&D qui remplissent les critères suivants peuvent demander les diverses incitations : a. La recherche entreprise doit être en accord avec les besoins du pays et bénéficier à son économie ; b. Au moins 70% des revenus de la société doivent provenir d’activités de R&D ; c. Pour la R&D de fabrication, au moins 50% des effectifs de la société doivent être du personnel qualifié approprié, réalisant des tâches techniques et de recherche ; et d. Pour la R&D de l’agriculture, au moins 5% des effectifs de la société doivent être du personnel qualifié approprié, réalisant des tâches techniques et de recherche. (iii) Recherche interne à la société Une société qui effectue sa recherche et son développement de façon interne, pour les besoins de ses propres affaires est éligible pour la demande de L’ITA de 50% au compte de dépenses d’investissement agréées engagées pendant dix ans. La société peut utiliser l’ITA en compensation de 70% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années suivantes jusqu’à utilisation complète. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (iv) Deuxième phase d’incitations Les sociétés / activités de R&D mentionnées dans les catégories (i) – (iii) ont droit à une seconde phase de statut de pionnier pour cinq nouvelles années, ou l’ITA pour dix années supplémentaires, lorsque cela est applicable. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 44 (v) Incitations pour la commercialisation de la R&D du secteur public Afin d’encourager la commercialisation des découvertes de R&D de ressources par des instituts publics de recherche, les incitations suivantes sont octroyées : a. Une société qui investit dans sa filiale engagée dans la commercialisation des découvertes de R&D a droit à une déduction d’impôt équivalente au montant de l’investissement effectué dans la filiale ; et b. La filiale qui entreprend la commercialisation de découvertes de R&D a droit au statut de pionnier, avec exonération de l’impôt de 100% sur le revenu statutaire pendant 10 ans. L’incitation est octroyée à partir des conditions suivantes : a. Au moins 70% des actions de la société qui investit (le holding) et de celle entreprenant les projets de commercialisation doivent appartenir à des Malaisiens ; b. La société qui investit doit posséder au moins 70% des actions de la société qui commercialise les découvertes de R&D ; c. La commercialisation des découvertes de R&D doit être effectuée dans l’année qui suit la date d’approbation de l’incitation. 6.2 Incitations supplémentaires pour la recherche et le développement (i) Double Déduction pour la recherche et le développement • Une société peut bénéficier d’une double déduction au compte de frais d’exploitation (hors capital) qu’elle a encourus, pour la recherche directement entreprise par elle et approuvée par le Ministre des Finances. • La double déduction est aussi autorisée au compte de contributions ou de dons à des instituts de recherche agréés et de paiements pour l’emploi de services d’instituts de recherche agréés, de sociétés de recherche agréées, de sociétés de R&D ou de sociétés contractuelles de R&D. • Les dépenses agréées de R&D encourues pendant la période de dégrèvement fiscal pour les sociétés ayant obtenu le statut de pionnier, peuvent être accumulées et déduites après la période de dégrèvement. • Les dépenses concernant les activités de R&D entreprises à l’étranger, y compris la formation de personnel malaisien, seront prises en considération pour l’octroi de la double déduction au cas par cas. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (ii) Incitations pour les chercheurs commercialisant le résultat de leurs recherches Les chercheurs qui entreprennent de la recherche liée à la création de valeur seront exonérés d’impôt à 50% pendant cinq ans sur le revenu qu’ils perçoivent de la commercialisation du résultat de leurs recherches. Une telle opération doit être vérifiée par le Ministre des Sciences de la Technologie et de l’Innovation. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 45 Nota : Prière de se référer à la section 18, pour les autres incitations pouvant être liées au secteur de la R&D. 7. INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DES APPAREILS MÉDICAUX 7.1 Incitations pour les laboratoires de test pour les appareils médicaux Les laboratoires de test pour les appareils médicaux ont été identifiés comme un service de soutien important, pour garantir que les appareils fabriqués localement sont de haute qualité et correspondent aux standards internationaux. (i) Sociétés investissant dans de nouveaux laboratoires de test pour les appareils médicaux A partir du 8 septembre 2007, les sociétés investissant pour l’installation de nouveaux laboratoires ont droit aux incitations suivantes : • Statut de pionnier avec exonération de l’impôt de 100% sur le revenu pendant cinq ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière, peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou • Déduction d’impôt au titre d’investissements (ITA) de 60% (100% dans les zones promues) au compte de dépenses d’investissement agréées engagées pendant cinq ans. La déduction peut être utilisée en compensation de 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années suivantes jusqu’à utilisation complète. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2012 ont droit à cette incitation. (ii) Sociétés perfectionnant les laboratoires de test existants afin de tester les appareils médicaux A partir du 8 septembre 2007, les sociétés investissant dans le perfectionnement de laboratoires existants ont droit à déduction d’impôt au titre d’investissements (ITA) de 60% (100% dans les zones promues), au compte de dépenses d’investissement agréées engagées pendant cinq ans. La déduction peut être utilisée en compensation de 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à complète utilisation. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2012 ont droit à cette incitation. Les demandes doivent être soumises au MIDA. Nota : Prière de se référer à la section 18 pour les autres incitations relatives à l’industrie des appareils médicaux. 8. INCITATIONS POUR LA FORMATION 8.1 Incitations principales pour la formation Afin d’encourager le développement des ressources humaines, les incitations suivantes sont mises à disposition : INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 46 Déduction d’impôt au titre d’investissements Les sociétés qui créent des établissements de formation technique ou professionnelle sont éligibles pour une déduction d’impôt au titre d’investissements de 100% pendant dix ans. Cette déduction peut être utilisée en compensation de 70% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée aux années suivantes jusqu’à utilisation complète. Les sociétés existantes, qui fournissent une formation technique ou professionnelle, engageant de nouveaux investissements afin d’améliorer le matériel de formation ou de faire une expansion de leurs capacités de formation, ont également droit à cette incitation. A partir du 1er octobre 2005, l’incitation a été étendue : • Aux Institutions d’Education Supérieure Privée (PHEI) dans le domaine des sciences ; et • Aux Institutions d’Education Supérieure Privée (PHEI) existantes dans le domaine des sciences, qui entreprennent de nouveaux investissements pour rehausser leur matériel éducatif ou agrandir leurs capacités de formation. Les cours scientifiques qui répondent aux critères sont : i. • • • • • • Biotechnologies Biotechnologie médicale et de la santé Biotechnologie végétale Biotechnologie agro-alimentaire Biotechnologie industrielle et de l’environnement Biotechnologie pharmaceutique Biotechnologie bioinformatique ii. • • • • • • Sciences médicales et de la santé Sciences médicales en gérontologie Sciences médicales en recherche clinique Biosciences médicales Génétique biochimique Environnement de la santé Santé communautaire iii. • • • Biologie Moléculaire Immunologie Immunogénétique Immunobiologie iv. Sciences et technologie des matériaux v. Sciences et technologie alimentaires Les demandes doivent être soumises au MIDA 8.2 Incitations supplémentaires pour la formation (i) Incitation pour les programmes de formation pour les diplômés sans emploi Afin d’encourager le secteur privé à fournir une assistance en vue d’améliorer les perspectives d’emploi des diplômés, les entreprises cotées en bourse ainsi que les entreprises non cotées sous la supervision de la Commission des valeurs 47 mobilières (SC), sont éligibles à une double déduction pour les indemnités versées aux participants aux programmes de formation des diplômés sans emploi, endossés par la Securities Commission (SC). Le plan inclut les programmes de formation internes de la société. Cette incitation est en vigueur du 2 septembre 2006 jusqu’au 31 décembre 2008 et la déduction est octroyée pour une période de trois ans. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (ii) Déduction pour le coût de recrutement d’employés En général, la déduction du coût de recrutement des employés est autorisée pour le calcul de l’impôt, sauf dans le cas où ces dépenses sont encourues avant le commencement des activités de la société. Cependant, à partir de l’année d’imposition 2009, la déduction du coût de recrutement encouru avant le commencement des activités est autorisée pour le calcul de l’impôt. Le coût inclut les dépenses engagées pour participer à des salons de recrutement, le paiement à des agences de l’emploi et à des agences de recrutement de cadres. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (iii) Déduction pour la formation à la pré-embauche Les dépenses de formation engagées par les sociétés avant le commencement de leurs activités, sont éligibles pour une simple déduction. Néanmoins les sociétés doivent fournir la preuve qu’elles emploieront les stagiaires. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (iv) Déduction pour la formation de non employés Les dépenses encourues en fournissant de la formation pratique aux résidents qui ne sont pas des employés de la société peuvent être considérées pour une simple déduction. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (v) Déduction pour les contributions en espèces Les contributions en espèces à des instituts de formation technique ou professionnelle qui n’opèrent pas essentiellement pour les profits, et ceux établis et maintenus pas une agence publique, sont éligibles à une simple déduction. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (vi) Déduction spéciale pour bâtiments industriels Les sociétés qui engagent des dépenses pour des bâtiments utilisés à des fins de formation industrielle, technique et professionnelle approuvée, peuvent demander une déduction spéciale pour bâtiments industriels (IBA) de 10% pendant 10 ans, au compte de dépenses d’investissement agréées pour la construction ou l’achat d’un bâtiment. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 48 (vii)Exonération d’impôt sur les équipements éducatifs Les projets de formation interne de tous les instituts de formation approuvés et toutes les institutions privées d’éducation supérieure, sont éligibles aux exonérations de taxe à l’importation, de taxe à la vente et du droit d’accise, sur tous les équipements de formation, y compris ceux de laboratoire, ceux pour les ateliers, les studios et les laboratoires de langues. Les demandes doivent être soumises au MIDA (viii)Exonération sur les paiements de royalties Les paiements de royalties effectués par des institutions de formation à des nonrésidents (franchiseurs) pour des programmes d’éducation franchisés qui sont approuvés par le Ministère de l’Education sont éligibles pour l’exonération d’impôt. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (ix) Double déduction pour formations agréées Les sociétés manufacturières et non manufacturières qui ne contribuent pas au Fonds de développement des ressources humaines (Human Resources Development Fund (HRDF)) sont éligibles à la double déduction pour les dépenses engagées pour une formation agréée. Pour le secteur industriel, les formations peuvent être entreprises de façon interne ou dans des instituts agréés. Cependant, pour le secteur non industriel, les formations doivent être dispensées uniquement dans les instituts agréés. L’approbation est automatique lorsque les formations sont dispensées dans les instituts agréés. En ce qui concerne les affaires hôtelières et les voyagistes, les programmes de formation interne ou dans des instituts agréés, destinés à rehausser le niveau de qualification et le professionnalisme de l’industrie du tourisme, doivent être approuvés par le Ministère du Tourisme. A partir de l’année d’imposition 2009 jusqu’ à l’année d’imposition 2012, les employeurs qui engagent des dépenses pour la formation de leurs employés dans les compétences suivantes, sont éligibles pour la double déduction : • Cours d’enseignement supérieur de deuxième et troisième cycle en technologie de l’information et de la communication (TIC), en électronique et sciences de la vie. • Cours de deuxième degré d’infirmière et de soins paramédicaux, et • Cours de technicien d’entretien d’aéronef breveté Les demandes doivent être soumises Conseil du Fisc (IRB) (x) Fonds de développement des ressources humaines (HRDF) Prière de se référer à Main d’œuvre pour l’Industrie Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB) Nota : Prière de se référer au Chapitre 18 pour les autres incitations relatives à la formation. 49 9. INCITATIONS POUR LES PROJETS APPROUVÉS, LIÉS AUX SECTEURS DES SERVICES Les Projets de Service Approuvés (ASP) ou projets dans les transports, les communications et les sous-secteurs des services publics, approuvés par le Ministre des Finances, sont éligibles aux incitations suivantes : 9.1 Incitations principales pour les ASP (i) Exonération sous la Section 127 de la loi sur l’impôt de 1967 Sous la Section 127 de la Loi sur l’Impôt de 1967, les sociétés entreprenant un ASP sont éligibles pour une exonération de 70% de leur revenu statutaire pendant cinq ans. Les sociétés entreprenant un ASP au Perlis, au Sabah, au Sarawak et dans le “Corridor Oriental” désigné de la Péninsule de Malaisie, sont exonérées à 85% du revenu statutaire pendant cinq ans, tandis que les sociétés entreprenant un ASP d’importance nationale et stratégique, sont éligibles pour une exonération d’impôts de 100% du revenu statutaire pendant dix ans. Les demandes doivent être soumises au Ministère des Finances. (ii) Déduction d’investissement sous la Cédule 7B de la loi sur l’impôt de 1967 La déduction d’investissement (IA) sous la Cédule 7B de la loi sur l’impôt de 1967 est une alternative à l’incitation offerte sous l’exonération d’impôt de la Section 127. Les sociétés entreprenant un ASP sont éligibles pour l’IA de 60% au compte de dépenses d’investissement agréées engagées au cours des cinq premières années, à partir de la date où a lieu la première dépense d’investissement. La déduction peutêtre utilisée en compensation de 70% du revenu statutaire, et toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années suivantes jusqu’à utilisation complète. Les sociétés entreprenant des ASP au Perlis, au Sabah, au Sarawak et dans le “Corridor Oriental” désigné de la Péninsule de Malaisie, ont droit à une déduction de 80% au compte de dépenses d’investissement agréées engagées, qui peut être utilisée en compensation de 85% du revenu statutaire. Les sociétés entreprenant un ASP d’importance nationale et stratégique ont droit à une déduction 100% au compte de dépenses d’investissement agréées engagées au cours de cinq premières années. Cette déduction peut-être utilisée en compensation de 100% du revenu statutaire. Les demandes doivent être soumises au Ministère des Finances. 9.2 Incitations supplémentaires pour les ASP Exonération de droits d’importation et de la taxe sur les ventes pour les matières premières, composants, machines, équipements, pièces détachées et consommables Les importations de matières premières et de composants, qui ne sont pas disponibles localement et qui sont utilisés directement dans la mise en place des ASP, sont éligibles à l’exonération de droits d’importation et de la taxe sur les ventes, alors que les machines et équipements achetés localement sont éligibles à l’exonération de la taxe sur les ventes et des droits d’accise. Les sociétés offrant des services dans les secteurs des transports et des télécommunications, les centrales électriques et les opérations portuaires peuvent INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 50 demander l’exonération des droits d’importations et de la taxe sur les ventes de pièces détachées et de consommables, qui ne sont pas produits localement. Les demandes ci-dessus doivent être soumises au MIDA. Nota : Prière de se référer à la section 18, pour les autres incitations liées aux ASP. 10.INCITATIONS POUR L’INDUSTRIE DU FRET MARITIME ET DES TRANSPORTS DE MARCHANDISES 10.1 Exonération pour les opérations de fret maritime Les revenus d’une société de fret maritime, découlant d’opérations de navires malaisiens, sont exonérés d’impôt. Cette incitation est accordée seulement aux résidents. “Navire malaisien” signifie un navire de mer enregistré comme tel sous l’ Ordonnance de la Marine Marchande (Merchant Shipping Ordinance 1952 (Amended)) autre que ferry, barge, remorqueur, bâtiment d’approvisionnement, bateau d’équipage, bateau-feu, dragueur, bateau de pêche ou tout autre navire similaire. Le revenu de toute personne découlant de l’exercice d’un emploi à bord d’un “Navire malaisien” est exonéré d’impôt. Le revenu perçu par les non-résidents, de la location de conteneurs ISO à des compagnies de transport malaisiennes, est aussi exonéré de l’impôt. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 10.2 Exonération de droits d’importation et de la taxe sur les ventes pour les tracteurs et remorques des transports routiers Les entreprises de transport routier sont éligibles à l’exonération de la taxe sur les ventes, pour les tracteurs et remorques qui sont produits localement. Les demandes doivent être soumises au MIDA. 11.INCITATIONS POUR LE MULTIMEDIA SUPER CORRIDOR Le Multimédia Super Corridor (MSC), zone de 15 km sur 50 km (9 miles sur 30 miles) s’étendant au sud de la capitale nationale actuelle et de la plaque tournante des affaires de la Malaisie, Kuala Lumpur, forme un environnement parfait pour les sociétés désirant créer, distribuer et employer des produits et services multimédias. Le statut MSC est la reconnaissance accordée par le Gouvernement malaisien, au travers de la Multimédia Development Corporation (MDeC), aux sociétés qui participent et entreprennent des activités de TIC dans le MSC. Ces sociétés ayant le statut MSC bénéficient d’un jeu d’incitations et d’avantages qui est soutenu par une “Bill of Guarantee” (Déclaration de garantie) de la part du Gouvernement Malaisien. 11.1 Incitations principales pour les sociétés avec statut MSC Les sociétés de multimédia avec statut MSC opérant dans les Cybercities/Cybercentres du MSC de Malaisie que sont Cyberjaya, le Technology Park Malaysia , le Kuala Lumpur City Centre, UPM-MTDC, Penang Cybercity-1, le Kulim High Tech Park au Kedah, KL Sentral, Melaka International Trade Centre et MSC Cyberport Johor, ainsi que les facultés de multimédia dans les institutions d’éducation supérieure situées en dehors des cyber-zones, sont éligibles pour les incitations/facilités suivantes : 51 i) Le statut de pionnier avec une exonération à 100% du revenu statutaire pour une période de 10 ans, ou la déduction de 100% pour les dépenses d’investissement agréées pendant une période de cinq ans, pouvant être utilisée en compensation de 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. ii) l’éligibilité pour les allocations de R & D (pour les sociétés à statut MSC, majoritairement malaisiennes) Les demandes de statut MSC doivent être soumises à la Multimédia Development Corporation (MdeC). Autres avantages i. Importation détaxée d’équipement de multimédia ii. Protection de la propriété intellectuelle et un cadre de cyber-lois complet iii. Pas de censure sur Internet iv. Une infrastructure physique et de technologie de l’information de classe mondiale v. Des tarifs et des services de télécommunication globalement compétitifs vi. Un service de conseil et d’assistance fourni aux sociétés à l’intérieur du MSC par la Multimédia Development Corporation. vii. Un développement urbain planifié de haute qualité viii. D’excellentes facilités de R & D ix. Un environnement vert et protégé x. Exonération des droits d’importation, droits d’accise et taxe sur les ventes pour les machines, l’équipement et le matériel. 12.INCITATIONS POUR LA TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 12.1Incitations supplémentaires pour l’utilisation de TIC (i) Déduction fiscale accélérée Les sociétés sont éligibles pour une déduction fiscale accélérée qui permet une déduction initiale de 20% et une déduction annuelle de 40%, pour les dépenses engagées pour l’acquisition d’ordinateurs et d’avoirs en technologie de l’information, y compris les logiciels. A partir de l’année d’imposition 2009 jusqu’à l’année d’imposition 2013, la période durant laquelle la déduction fiscale accélérée (ACA) peut être demandée pour les dépenses encourues pour l’équipement TIC, y compris les ordinateurs et les logiciels, est accélérée de deux à un an. Le coût de développement de sites web autorise à une déduction annuelle de 20% pour une période de cinq ans. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 52 (ii) Déduction des frais opérationnels Les sociétés bénéficient d’une déduction unique des frais opérationnels comprenant les paiements aux consultants, liés à l’utilisation de la technologie de l’information pour améliorer les procédés de gestion et de production. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB) (iii) Exonération d’impôts sur la valeur d’exportation en accroissement Les sociétés des secteurs de la TIC peuvent demander une exonération d’impôt sur leur revenu statutaire équivalente à 50% de la valeur d’exportation en accroissement. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). Nota : Prière de se référer à la section 18, pour les autres incitations liées au secteur de la TIC. 13.INCITATIONS POUR LES ACTIVITÉS BASÉES SUR LE SAVOIR La Malaisie est en cours de se transformer d’une économie basée sur la production en une économie basée sur le savoir. Afin d’encourager davantage les sociétés à investir dans les activités à fort degré de savoir, certaines d’entre elles qui sont qualifiables, se verront accorder le “Statut de savoir stratégique”. Ces entreprises doivent avoir les caractéristiques suivantes : i. le potentiel de générer un contenu de savoir ii. des opérations à haute valeur ajoutée iii. l’usage de haute technologie iv. un nombre important d’employés savants v. posséder un plan d’entreprise basé sur le savoir Les sociétés auxquelles est accordé le “Statut de savoir stratégique” sont éligibles aux incitations suivantes : i. Statut de pionnier avec exonération d’impôt à 100% du revenu statutaire pour une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société ; ou ii. Déduction d’impôt au titre d’investissement de 60% (100% pour les zones promues) au compte de dépenses d’investissement agréées engagées durant une période de cinq ans. La déduction peut être utilisée en compensation à 100% du revenu statutaire pour chaque année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années suivantes, jusqu’à utilisation complète. Les dépenses engagées par une société pour ébaucher son plan d’entreprise basé sur le savoir, sont éligibles à une déduction dans le calcul de l’impôt sur le revenu. La déduction peut être demandée lorsque la société commence à mettre en place son plan d’entreprise basé sur le savoir. 53 14.INCITATIONS POUR LES SERVICES LIÉS À LA FABRICATION Les sociétés fournissant les services à valeur ajoutée liés à la fabrication suivants, sont éligibles pour le statut de pionnier ou la déduction d’impôt au titre d’investissement (Voir l’annexe II : Liste des activités promues – Services liés à la fabrication) : • Les services de logistique intégrés qui comprennent la gestion de la chaîne entière de fourniture, comprenant les logiciels et le matériel, les stockages, la distribution (services de transport et de fret), les activités d’emballage et le contrôle douanier. • Les services de support de marché intégrés qui comprennent les activités de développement de marque, de développement des consommateurs, du design du conditionnement, de la publicité et de la promotion. • Les facilités de services centraux intégrés qui fournissent des services comprenant la fourniture de vapeur, d’eau déminéralisée et de gaz industriel. • Les facilités de chaîne du froid qui fournissent une large gamme de services, y compris les chambres froides, les camions réfrigérés et tout autre service lié tel que la collecte, le stockage et la distribution de denrées périssables agroalimentaires produites localement. (i) Statut de pionnier Les sociétés entreprenant ces services liés à la fabrication, sont éligibles au statut de pionnier avec une exemption d’impôt de 70% (100% dans les zones promues) sur le revenu statutaire pour une période de cinq ans. Les déductions de capital non absorbé ainsi que les pertes accumulées, qui se produisent durant la période pionnière peuvent être poursuivies et déduites vis-à-vis d’un revenu d’après pionnier de la société. Les demandes reçues jusqu’au 31 décembre 2010 sont éligibles pour cette incitation. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (ii) Déduction d’impôt au titre d’investissements Comme alternative au statut de pionnier, les sociétés peuvent faire une demande de déduction d’impôt au titre d’investissement (ITA). Les sociétés auxquelles a été accordée l’ITA bénéficient d’une déduction de 60% (100% dans les zones promues), au compte de dépenses d’investissement agréées engagées au cours des cinq ans, à partir de la date à laquelle la première dépense d’investissement agréée a été engagée. Les sociétés peuvent utiliser cette déduction en compensation de 70% (100% dans les zones promues) du revenu statutaire lors de l’année d’imposition. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation complète. Les 30% restants du revenu statutaire seront imposés au taux en vigueur de l’impôt sur les sociétés. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2010 sont éligibles pour cette incitation. Les demandes doivent être soumises au MIDA. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 54 Nota : Prière de se référer à la section 18, pour les autres incitations relatives au secteur des services liés à la fabrication. 15.INCITATIONS POUR SIÈGES OPÉRATIONNELS Un Siège Opérationnel [Operational Headquarters (OHQ)] approuvé fait référence à une société qui fournit des services agréés à ses bureaux ou à ses sociétés apparentées régionalement et mondialement. Une société qui établit un OHQ en Malaisie peut être considérée pour obtenir des incitations et des facilités fiscales sous le programme d’incitations aux OHQ. Une société se voit octroyer le statut de OHQ et des incitations fiscales sous la Section 127 de la loi sur l’impôt de 1967, pour la fourniture de services agréés à ses bureaux ou à ses sociétés apparentées en et hors de Malaisie. 15.1Approbation pour le statut OHQ, les incitations fiscales et d’autres facilités Les sociétés qui remplissent les critères suivants peuvent être qualifiées pour le statut d’OHQ et les incitations : • • • • • • • • Constitution locale selon la Loi sur les sociétés de 1965 [Companies Act 1965]. Avoir un capital social d’un minimum de 0,5 million de RM Avoir un minimum de frais professionnels (dépenses d’exploitation) de 1.5 million de RM par an Engager au moins trois cadres professionnels/de direction de haut niveau Servir au moins trois sociétés apparentées hors de Malaisie Avoir un réseau conséquent de sociétés hors de Malaisie qui comprend la société mère ou son siège et des sociétés apparentées Avoir un réseau bien établi de sociétés qui emploient un nombre significatif et substantiel de professionnels et de personnel technique et de soutien qualifiés Opérer un minimum de trois services agréés : Les services agréés sont les suivants : - Direction générale et administration - Planification et coordination d’entreprise - Coordination de l’approvisionnement en matières premières, composants et produits finis - Support technique et maintenance - Contrôle du marketing et préparation promotionnelle des ventes - Gestion et traitement de données et de l’information - Travail de recherche et développement (R&D) effectué en Malaisie pour le compte de ses bureaux ou sociétés apparentées en ou hors de Malaisie - Formation et gestion du personnel pour ses bureaux ou sociétés apparentées en ou hors de Malaisie - Services de trésorerie et de gestion de fonds à ses bureaux ou sociétés apparentées hors de Malaisie, qui comprennent : o Fourniture de facilités de crédit, transactions et investissements en titres, actions et valeurs (y compris les obligations, les billets, les certificats de dépôt et les factures du trésor) en devises étrangères qui sont émises par des gouvernements étrangers, des banques étrangères hors de Malaisie ou des sociétés qui ne sont ni enregistrées ni résidantes en Malaisie. o Transactions ou investissement dans des certificats de dépôt, billets et bons du trésor libellés en devises étrangères, qui sont émis par toute banque offshore à Labuan. o Investissement dans des dépôts en devises étrangères auprès de banques désignées en Malaisie ou auprès de banques offshore à Labuan. o Transactions de change de monnaies étrangères et swaps de taux d’intérêt / 55 o devises à des fins de compensation des risques, effectués en devises étrangères, et seulement par l’intermédiaire de concessionnaires dûment habilités et auprès de banques offshore agréées à Labuan. Transactions dans des contrats ou options à terme d’instruments financiers à des fins de compensation des risques des changes, seulement auprès d’un membre de tout marché agréé par la banque centrale de Malaisie, Bank Negara Malaysia (BNM). Les fonds destinés à exécuter les activités de gestion de trésorerie et de fonds ne peuvent être obtenus qu’ au travers d’emprunts auprès de banques agréées en Malaisie et de banques offshore à Labuan ; ou de capital versé par le siège opérationnel de la société (OHQ), de ses bénéfices cumulés provenant d’activités agréées, ou des bénéfices cumulés de ses bureaux ou bien d’emprunts faits à l’extérieur de la Malaisie. Un OHQ créé par une institution financière est dans l’interdiction de fournir des services de gestion de trésorerie et de fonds à ses sociétés apparentées en Malaisie, à moins que les sociétés apparentées soient des institutions autorisées, selon la Loi sur les institutions bancaires et financières de 1989 [Banking and Financial Institutions Act 1989 (BAFIA)]. - Services de conseil en financement d’entreprise à ses bureaux et ses sociétés apparentées hors de Malaisie, comprenant : • La fourniture de gestion de crédit libellé en devises autres que le ringgit malaisien aux sociétés apparentées • L’arrangement de facilités de crédit libellé en devises autres que le ringgit malaisien pour les sociétés apparentées • L’arrangement de swaps de taux d’intérêt ou de devises, en devises autres que le ringgit malaisien. • Une société OHQ peut reprendre des réclamations détenues par des sociétés apparentées, même des tiers à l’extérieur de la Malaisie, à un prix escompté (affacturage). • Tous les produits et services que les sociétés apparentées se facturent les unes les autres peuvent être refacturés par l’OHQ (refacturation). • La perception de paiements, autres que les produits d’exportation provenant de marchandises exportées de Malaisie, entre les sociétés apparentées vis-à vis de l’OHQ, est librement autorisée. • Une société OHQ peut acheter des machines, des équipements ou des biens immobiliers en vue de les louer à bail à ses sociétés apparentées (leasing). • Une société OHQ peut acheter des machines, équipements ou des biens immobiliers appartenant à des sociétés apparentées en vue d’en faire une cession-bail aux mêmes sociétés apparentées (vente et accords de cessionbail). 15.2 Conditions requises d’actionnariat Une société à laquelle a été octroyé le statut d’OHQ et des incitations sous la Section 127 de la Loi sur l’Impôt de 1967, est autorisée à 100% d’actionnariat étranger. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 56 15.3Incitations Une société OHQ agréée sera exonérée d’impôt sur le revenu pour une période de 10 ans sous la Section 127 de la loi sur l’impôt de 1967 pour les revenus dérivés des sources suivantes : - Revenus professionnels Revenus provenant des services rendus par une société OHQ à ses bureaux ou sociétés apparentées hors de Malaisie. - Intérêts Revenus dérivés des intérêts sur emprunts en devises étrangères accordés par un OHQ à ses bureaux ou sociétés apparentées hors de Malaisie. - Redevances Redevances provenant de travaux de recherche et développement effectués en Malaisie par une société OHQ au nom de ses bureaux ou sociétés apparentées hors de Malaisie. Le revenu provenant des services agréés fournis par une société OHQ à ses bureaux et sociétés liées en Malaisie est exonéré durant la période d’exemption d’impôt, à condition qu’un tel revenu n’excède pas 20% de son revenu général provenant des services agréés. Tout excès de la limite de 20% ne sera pas exonéré d’impôt. Une société OHQ existante se verra octroyer une exonération d’impôt de 100% pour sa période d’exemption restante. Les demandes doivent être soumises au Ministère des Finances. 15.4 Autres facilités Les autres facilités accordées à un OHQ approuvé sont les suivantes : • Ouverture de comptes en devises étrangères (FCA) auprès de toute banque de dépôt en Malaisie pour conserver toute quantité de produits d’exportation en devises étrangères. • Ouverture de comptes en devises étrangères (FCA) auprès de banques de dépôt en Malaisie, de banques agréées offshore à Labuan ou de banques à l’étranger pour créditer des effets à recevoir en devises, autres que les produits d’exportation, sans limite imposée sur les soldes au jour le jour. • Obtention de tout montant de facilités de crédit locales en Ringgits. • Obtention de tout montant de facilités de crédit en devises étrangères auprès de banques de dépôt et d’affaires agréées en Malaisie, et auprès de tout nonrésident, à condition que l’OHQ ne prête pas l’argent ainsi emprunté, ou ne se procure pas de fonds pour le compte de quelconque résident. • Investissement de tout montant à l’étranger, y compris l’accord de facilités de crédit à leurs sociétés apparentées à l’étranger, pour être financé avec des fonds ou des emprunts de devises étrangères. Elles peuvent aussi changer tout montant si elles n’ont pas de facilités de crédit locales, ou jusqu’à 10 millions de RM, si elles ont des facilités de crédit locales en devises étrangères, par année calendaire pour l’investissement à l’étranger. • Utilisation des services professionnels d’entreprises étrangères à condition que de tels services ne soient pas disponibles localement. 57 • Acquisition d’actifs immobilisés pourvu qu’ils soient utilisés afin d’effectuer les opérations de l’OHQ. • Exonération des droits de douane, du droit d’accise et des taxes sur les ventes pour les machines, l’équipement et le matériel. • Les expatriés travaillant dans les sociétés OHQ sont sujets à l’impôt, seulement sur la partie de leur salaire taxable qui est attribuable au nombre de jours où ils résident en Malaisie. 15.5 Emploi des expatriés Il y a deux étapes dans l’emploi des expatriés : la demande d’un poste d’expatrié et l’endossement d’un permis de travail. Les sociétés demandant le statut d’OHQ peuvent aussi demander des postes d’expatriés, y compris des postes clés. L’approbation sera accordée selon les besoins de la société à condition que celle-ci ait un capital libéré de 500.000 RM. Toutes les demandes doivent être soumises au MIDA. Lors de l’approbation des postes d’expatriés par le MIDA, la société doit soumettre une demande d’endossement du permis de travail au Département de l’Immigration. Une fois que le permis de travail a été endossé, l’expatrié peut être embauché. 16.INCITATIONS POUR LES CENTRES INTERNATIONAUX D’ACQUISITION / CENTRES RÉGIONAUX DE DISTRIBUTION Centre international d’acquisition Un “Centre international d’acquisition” (International Procurement Centre (IPC)) est une société constituée localement, qui exploite une entreprise en Malaisie pour effectuer l’approvisionnement et la vente de matières premières, composants et produits finis, à son groupe de sociétés apparentées et à des sociétés non apparentées en Malaisie et à l’étranger. Ceci comprend l’approvisionnement de, et les ventes aux sources locales et aux pays tiers. Centre Régional de Distribution (RDC) Un Centre Régional de Distribution (RDC) est un centre de collecte et de consolidation pour les produits finis, composants et pièces détachées produits par son propre groupe de sociétés, pour sa propre marque et pour être distribués aux revendeurs, importateurs ou à ses filiales ou à d’autres sociétés non apparentées à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Parmi les activités à valeur ajoutée impliquées se trouvent le fractionnement de cargaison, le ré-emballage et l’étiquetage. 16.1 Approbation pour les statuts IPC / RDC Les sociétés qui remplissent les critères suivants peuvent effectuer la demande de statut IPC/RDC : • Constitution locale selon la Loi sur les sociétés de 1965 [Companies Act 1965]. • Un capital social d’un minimum de 0,5 million de RM • Un minimum de frais professionnels (dépenses d’exploitation) de 1,5 million de RM par an • Usage des ports et aéroports malaisiens INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 58 • • Un chiffre d’affaires minimum à la troisième année d’opération de 50 millions de RM Les ventes locales ne représentant pas plus de 20% de la valeur de ses ventes annuelles. Pas plus de 30% de ses ventes annuelles ne sont dérivées d’approvisionnement de produits depuis l’extérieur de la Malaisie vers d’autres destinations outre-mer, via des envois directs. 16.2 Conditions requises d’actionnariat Une société à statut agréé IPC/RDC et bénéficiant d’incitations sous la Section 127 de la loi relative à l’impôt sur le revenu de 1967, est autorisée à 100% de participation étrangère au capital. 16.3 Incitations fiscales Une société à statut IPC /RDC approuvée peut être considérée pour : • Une exonération totale d’impôt sur le revenu statutaire pendant 10 ans sous la Section 127 de la loi relative à l’impôt sur le revenu de 1967. • Les dividendes payés sur le revenu exempté seront exonérés d’impôts entre les mains de ses actionnaires. Critères d’éligibilité : Pour obtenir les incitations mentionnées ci-dessus, une société à statut agréé IPC/ RDC devra satisfaire aux critères additionnels suivants : • • Elle doit avoir un chiffre d’affaires annuel d’au moins 100 millions de RM. Les ventes au marché intérieur y compris les ventes aux Zones Franches (FZ) et aux Entrepôts de Fabrication Autorisés (LMW) sont limitées à 20% de son chiffre d’affaires. Si les ventes sur le marché intérieur dépassent les 20%, les ventes en sus ne seront pas exonérées d’impôt sur le revenu. 16.4 Autres bénéfices Une société au statut IPC/RDC bénéficiera des avantages suivants : • Des postes d’expatriés sur la base des besoins de l’IPC / RDC • Ouvrir un ou plusieurs comptes en devises étrangères (FAC) auprès de toute banque de dépôt autorisée en Malaisie pour conserver ses produits d’exportation sans aucune limite • Passer des contrats à terme en devises étrangères avec toute banque de dépôt autorisée pour vendre ses produits d’exportation à terme sur la base des ventes prévues • Faire entrer des matières premières, composants ou produits finis avec exonération de droits de douane dans les zones franches industrielles (FIZ), les zones franches commerciales (FCZ), les entrepôts de fabrication autorisés (LMW), et les entrepôts de douane, pour le ré-emballage, la consolidation et l’intégration des cargaisons avant leur distribution à ses consommateurs finaux. • Les expatriés travaillant dans des sociétés IPC/RDC sont seulement imposés sur la portion de leur revenu imposable correspondant au nombre de jours passés en Malaisie. 16.5Postes d’Expatriés Les sociétés effectuant la demande de statut IPC/RDC peuvent faire une demande de postes d’expatriés, y compris des postes clés. L’approbation sera accordée selon les besoins de la société à condition que celle-ci ait un capital libéré de 500.000 RM. Toutes les demandes doivent être soumises au MIDA. 59 Lors de l’approbation des postes d’expatriés par le MIDA, la société doit soumettre une demande d’endossement du permis de travail au Département de l’Immigration. Une fois que le permis de travail a été endossé, l’expatrié peut être embauché. 17.LES BUREAUX DE REPRÉSENTATION ET LES BUREAUX RÉGIONAUX Un bureau de représentation / bureau régional d’une société étrangère basée en Malaisie entreprend des activités autorisées pour le compte de son siège / bureau principal. De tels bureaux doivent être entièrement financés à partir de sources extérieures à la Malaisie et n’ont pas besoin d’être constitués ou enregistrés à la Commission des Sociétés de Malaisie (SSM) selon la loi sur les sociétés de 1965 (Companies Act 1965). Bureau de Représentation Un bureau de représentation agréé collecte des informations ayant rapport aux opportunités d’investissement et d’affaires, pour développer des relations commerciales bilatérales et promouvoir l’exportation de biens et produits malaisiens. Bureau Régional Un bureau régional agréé sert de centre de coordination pour le compte de ses sociétés apparentées, filiales et agents en Asie Pacifique. Il est responsable de la conduite d’activités désignées dans la région dans laquelle il opère. L’approbation pour la mise en place de bureaux de représentation / bureaux régionaux et l’emploi d’expatriés est valide pour une période de deux ans et est renouvelable. 17.1 Activités Autorisées Un bureau de représentation / bureau régional agréé a le droit d’entreprendre les activités suivantes : • • • • • Planifier ou coordonner les activités commerciales Recueillir et analyser des informations ou conduire des études de faisabilité sur les opportunités d’investissement et de commerce en Malaisie et dans la région Identifier les sources de matières premières, composants et autres produits industriels Entreprendre la recherche et la conception de produits Agir en tant que centre de coordination pour le compte des sociétés apparentées, filiales et agents du groupe dans la région 17.2 Activités non autorisées Un bureau de représentation / bureau régional agréé n’a pas le droit d’entreprendre les activités suivantes : • • • S’occuper de tout commerce (y compris importation et exportation), d’affaires ou de toute forme d’activité commerciale Louer des installations d’entreposage ; tout envoi/transbordement ou emmagasinage de biens doit être opéré par un agent ou distributeur local Signer des contrats commerciaux pour le compte de groupes étrangers ou INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 60 • • fournir des services moyennant une redevance Participer à la gestion quotidienne de n’importe quelle de ses filiales, sociétés apparentées ou succursales en Malaisie Conduire toute transaction commerciale ou dériver des revenus de ses opérations. 17.3 Conditions requises d’actionnariat Du fait qu’un bureau de représentation / bureau régional n’a pas de capital émis en Malaisie, ils ne sont sujets à aucune condition d’actionnariat. 17.4 Incitations Les expatriés travaillant dans des bureaux régionaux sont seulement imposés sur la partie de leur revenu imposable attribuable au nombre de jours passés en Malaisie. 17.5 Postes d’Expatriés Un bureau de représentation / bureau régional agréé est autorisé à employer des expatriés au niveau des cadres et des techniciens. Les demandes pour la mise en place de bureaux de représentation / bureaux régionaux et des postes d’expatriés doivent être soumises au MIDA. Une fois que les postes d’expatriés sont approuvées, les sociétés doivent présenter leurs demandes de permis de travail au Département de l’Immigration pour endossement. Pour plus d’informations dans l’évaluation et la compréhension du cadre de vie en Malaisie, prière de se référer à notre publication sur « La vie d’expatrié en Malaisie » (« Expatriate Living in Malaysia »). 18.AUTRES INCITATIONS Cette section couvre les autres incitations qui n’ont pas été mentionnées ailleurs et qui peuvent être applicables aux secteurs suivants : fabrication, agriculture, tourisme, gestion de l’environnement, recherche et développement, formation, technologie de l’information et de la communication, Projets de Services Approuvés et services liés à la fabrication. 18.1 Déduction pour bâtiments industriels Une déduction pour bâtiments industriels (Industrial Building Allowance – IBA) est octroyée aux sociétés encourant des dépenses pour la construction ou l’achat d’un bâtiment, qui est utilisé à des fins spécifiques comprenant la fabrication, l’agriculture, le secteur minier, les facilités d’infrastructure, la recherche, les projets de services approuvés et les hôtels qui sont enregistrés auprès du Ministère du Tourisme. De telles sociétés sont éligibles à une déduction initiale de 10% et une déduction annuelle de 3%. Ainsi les dépenses peuvent être amorties dans les 30 ans. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 18.2 Déductions pour bâtiments industriels situés dans le MSC Afin d’encourager plus de construction de bâtiments à Cyberjaya pour une 61 utilisation par des sociétés avec statut MSC, une IBA d’une période de 10 ans sera octroyée aux propriétaires de nouveaux bâtiments occupés par des sociétés avec statut MSC à Cyberjaya. De tels bâtiments neufs comprennent des constructions complétées mais encore en attente d’occupation par des sociétés avec statut MSC. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 18.3 Déduction d’infrastructure Les sociétés dans les Etats de Perlis, Sabah et Sarawak et le “Corridor Oriental” désigné de la Péninsule de la Malaisie sont aussi éligibles pour une déduction d’infrastructure de 100%. Les sociétés éligibles sont celles engagées dans des activités de fabrication, des activités agricoles, hôtelières, de tourisme ou dans d’autres activités industrielles/commerciales, et qui engagent des dépenses d’investissement agréées sur de l’infrastructure, telles que la reconstruction, l’extension ou l’amélioration de toutes structures permanentes telles que ponts, jetées, ports et routes. Ces sociétés peuvent utiliser la déduction en compensation de 100% de leur revenu statutaire lors de l’année d’imposition. Le reste de ce revenu statutaire sera imposé au taux d’impôt sur les sociétés en vigueur. Toute déduction non utilisée peut être reportée sur les années ultérieures jusqu’à utilisation totale. Les demandes reçues avant le 31 décembre 2010 sont éligibles pour cette incitation. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 18.4 Déduction pour les frais d’audit Afin de réduire le coût de faire des affaires et de rehausser la conformité des entreprises, les dépenses engagées pour des frais d’audit par les sociétés sont considérées comme des dépenses autorisées pour déduction dans le calcul de l’impôt sur les revenus. L’incitation est en vigueur à partir de l’année fiscale 2006. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 18.5 Incitations fiscales pour l’industrie du capital risque En général, les sociétés de capital risque (Venture Capital Companies (VCC)) ont droit à une exemption d’impôt pendant 10 années, si elles remplissent les conditions suivantes : (i) au moins 50% de leurs fonds d’investissement en capital risque doivent être investis sous forme de capital de base ou (ii) au moins 70% des fonds d’investissement d’une société de capital risque doivent être investis sous forme de financement initial et de mise en place ; ou Afin de stimuler et de promouvoir davantage le financement des sociétés de capital risque, les VCC investissant dans des sociétés de capital risque avec 30% de leurs fonds en capital de base, capital initial ou de mise en place, ont droit à une exemption d’impôt pendant cinq années. Cette incitation est en vigueur pour les demandes reçues par la Commission des valeurs mobilières (Securities Commission) du 30 août 2008 au 31 décembre 2013. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 62 18.6 Incitations fiscales pour les frais de démontage et d’enlèvement d’actifs Le coût du démontage et de l’enlèvement d’actifs y compris les usines et les machines ainsi que la restauration du site où était situé l’actif, n’est pas pris en compte pour la déduction sous la cédule 3 de la loi sur l’impôt sur les revenus de 1967, puisque ces dépenses ne sont pas considérées comme faisant partie du coût de l’actif. Cependant, les standards de rapport financier 116 (Financial Reporting Standards 116) stipulent que le coût d’un actif comprend le coût qu’il est nécessaire d’engager en raison de l’obligation de démanteler et d’enlever l’actif et de restaurer le site sur lequel l’actif était situé. Ainsi, afin de rationaliser le traitement fiscal sous la loi sur l’impôt sur le revenu de 1967 et le FRS 116, une provision spéciale a été introduite dans la cédule 3 de l’impôt sur le revenu de 1967, pour fournir une déduction de contrepartie* sur le coût de démantèlement et d’enlèvement de l’actif, y compris les usines et les machines ainsi que la restauration du site sur lequel l’actif était situé, si les conditions suivantes sont remplies : • Le droit à ce traitement fiscal est seulement applicable lorsque l’obligation de démanteler et d’enlever l’actif et de restaurer le site est stipulée dans la loi ou le contrat ; et • Ces usines et ces machines ne sont pas autorisées à pas être utilisées par cette personne pour une autre activité professionnelle, ou pour l’activité professionnelle d’une autre personne. Les demandes sont éligibles pour cette incitation à partir de l’année d’imposition 2009. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). * La déduction totale de contrepartie est déterminée en ajoutant le coût de démantèlement et d’enlèvement ainsi que de restauration du site, au solde des dépenses faites pour les usines et les machines au moment de la cession de l’actif. 18.7 Incitation pour l’acquisition de droits de propriété Les dépenses d’investissements encourues pour l’obtention de brevets, designs, modèles, plans, marques déposées ou de fabrication et d’autres droits similaires de la part d’étrangers donnent droit à une déduction lors du calcul de l’impôt sur le revenu. Cette déduction est donnée sous la forme d’une déduction annuelle de 20% pour une période de cinq ans. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 18.8 Incitations liées aux tarifs douaniers (i) Exonération des droits d’importation sur les matières premières/ composants Une exonération totale du droit d’importation peut être considérée sur les matières premières / composants, que les produits finis soient exportés ou vendus sur le marché intérieur. 63 Lorsque les produits finis sont destinés à l’exportation, l’exonération totale des droits d’importation sur les matières premières/composants est normalement accordée, à condition que ces matières premières/composants ne soient pas fabriqués localement, ou s’ils sont fabriqués localement, ne soient pas de qualité et de prix acceptables. Lorsque les produits finis sont destinés au marché intérieur, l’exonération totale des droits d’importation sur les matières premières et les composants qui ne sont pas fabriqués localement peut être prise en considération. Une exonération totale des droits d’importation peut aussi être considérée si les produits finis, réalisés à partir de matières premières/composants passibles de droits de douane, ne sont soumis à aucun droit d’importation. Les projets d’hôtels et de tourisme sont éligibles à une exonération totale de droits d’importation et de taxe sur les ventes pour certains matériaux importés. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (ii) Exonération de droits d’importation sur les appareils médicaux formant des ensembles Afin d’encourager les producteurs locaux d’appareils médicaux à regrouper leurs produits sous forme d’ensembles (kits), pour leur donner une valeur ajoutée et accroître leur compétitivité, une exonération totale des droits d’importation est octroyée sur les appareils médicaux, qui sont importés dans le but de former des ensembles ou de produire des jeux opérationnels complets, à condition que ces appareils médicaux ne soient pas fabriqués localement. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (iii) Exonération de droits d’importation et de la taxe sur les ventes sur les machines et équipements La politique du gouvernement est de ne pas imposer de taxes sur les machines et équipements qui ne sont pas produits localement, et qui sont utilisés directement dans les processus de fabrication. La plupart des catégories de machines et d’équipement sont ainsi exemptés de droits de douane. Dans les cas où les machines et les équipements importés sont imposables, mais ne sont pas disponibles localement, une exonération totale des droits d’importation et de la taxe sur les ventes est donnée. En ce qui concerne les machines et équipements achetés localement, l’exonération totale est donnée pour la taxe sur les ventes. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (iv) Exonération de droits d’importation et de la taxe sur les ventes sur les pièces détachées et consommables Les sociétés manufacturières sont éligibles à l’exonération de droits d’importation et de la taxe sur les ventes sur les pièces détachées et les consommables qui ne sont pas produits localement et qui sont utilisés directement dans le processus de fabrication. Les demandes doivent être soumises au MIDA. INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 64 (v) Exonération de droits d’importation et de la taxe sur les ventes pour les activités d’outsourcing industriel Afin de réduire le coût de faire des affaires et d’accroître la compétitivité, les propriétaires de marques malaisiennes ayant au moins 60% de participation malaisienne, qui pratiquent l’outsourcing pour leurs activités de fabrication sont éligibles pour : a) Les exemptions de la taxe à l’importation et de la taxe sur les ventes sur les matières premières et les composants utilisés dans la fabrication de produits finis par leurs sous-traitants localement et à l’étranger b) Les exemptions de la taxe à l’importation et de la taxe sur les ventes sur les marchandises semi-finies provenant de leurs sous-traitants à l’étranger, et qui seront utilisées par leurs sous-traitants locaux pour fabriquer les produits finis. Les demandes doivent être soumises au MIDA. (vi) Remboursement des droits d’importation et de la taxe sur les ventes sur les activités de maintenance, réparation et révision (MRO) Les sociétés aérospatiales entreprenant des activités de maintenance, de réparation et de révision, ont droit à l’exonération des droits d’importation et de la taxe sur les ventes sur les matières premières, les composants, les machines et équipements, les pièces de rechange et les consommables. Ceci à condition que chaque importation soit accompagnée d’un certificat de pièces détachées et composants, émis par l’un des fabricants d’équipement original (OEM). a) FAA Form 8130-3 des Etats-Unis d’Amérique b) EASA Form 1 de l’Union Européenne c) Certificat de Conformité d) Certificat de Conformation e) Certificat des vendeurs f) Certificat du distributeur Les demandes doivent être soumises au Ministère des Finances. (vii)Exonération des droits d’importation et de la taxe sur les ventes sur l’équipement de système solaire photovoltaïque Afin de répandre l’usage de l’énergie provenant de ressources renouvelables : • l’exonération des droits d’importation et des taxes sur les ventes sur l’équipement de système solaire photovoltaïque à l’usage de tierces parties est accordée aux importateurs, y compris les fournisseurs de services photovoltaïques approuvés par la Commission de l’énergie ; et • L’exonération de taxes sur les ventes est accordée sur l’achat d’équipement de système de chauffage solaire auprès de fabricants locaux. Les demandes reçues du 30 août 2008 au 31 décembre 2010 par le Ministère des finances sont éligibles pour ces incitations. 65 (viii) Exonération de droits d’importation et de taxes sur les ventes pour l’équipement pour l’efficacité énergétique Afin de répandre l’usage de l’équipement destiné à réaliser des économies d’énergie : • l’exonération des droits d’importation et des taxes sur les ventes sur l’équipement pour l’efficacité énergétique (EE), tel que des moteurs à haute efficacité énergétique et du matériel d’isolation, est accordée aux importateurs, y compris aux agents agréés approuvés par la Commission de l’énergie ; et • l’exonération de taxes sur les ventes est accordée sur l’achat de biens de consommation pour l’EE fabriqués localement, tels que les réfrigérateurs, les climatiseurs, l’éclairage, les ventilateurs et les téléviseurs. Les demandes reçues du 30 août au 31 décembre 2010 par le Ministère des finances sont éligibles pour ces incitations. (ix) Exemption de droit d’importation et de droit d’accise sur les voitures hybrides En général, l’importation de voitures entièrement construites (CBU) y compris les voitures hybrides de moins de 2000cc sont assujetties au droit d’importation, au droit d’accise et à la taxes sur les ventes de l’ordre de 10% à 80%. Cependant, afin de promouvoir la Malaisie comme centre régional pour les voitures hybrides, et d’inciter les constructeurs et assembleurs locaux à préparer l’assemblage de ces voitures localement, les titulaires de franchises de voitures hybrides reçoivent 100% d’exonération de droit d’importation et 50% d’ exonération de droit d’accise sur les voitures hybrides CBU neuves à condition qu’elles remplissent les critères suivants : (a) Les voitures hybrides devraient être conformes à la définition des Nations Unies – « un véhicule avec au moins deux convertisseurs d’énergie différents et deux systèmes de conservation d’énergie différents (essence et électricité) sur le véhicule destiné la propulsion du véhicule ». (b) Limité aux voitures hybrides CBU pour passagers neuves ayant un moteur d’une capacité inférieure à 2000cc ; (c) Un moteur ayant au moins la spécification de Technologie Euro 3. (d) Les voitures hybrides certifiées par le Département des transports routiers, ayant obtenu l’approbation pour ce type de véhicule et certifiées comme ayant réalisé au moins 50% d’économie de carburant en ville, ou au moins 25% d’économie de carburant pour l’ensemble ville et autoroute, par rapport à un véhicule comparable ayant une combustion interne d’essence ; et (e) Emission de monoxide de carbone inférieure à 2,3 grammes au kilomètre. Les demandes reçues par le Ministère des finances du 30 août au 31 décembre 2010 sont éligibles pour ces incitations. (x) Exonération de la taxe sur les ventes Les fabricants ayant obtenu une licence sous la loi sur la taxe sur les ventes de 1972, INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 66 sont éligibles à l’exonération de la taxe sur les ventes sur les entrées de matériaux utilisés dans la fabrication. Les fabricants ayant un chiffre d’affaires annuel de moins de 100.000 RM sont exemptés d’obtenir une licence, ceci les exonérant du paiement de la taxe sur les ventes sur leur production. Cependant, ces fabricants peuvent demander à être sous licence et obtenir à la place, l’exonération de la taxe sur les ventes sur les entrées de matériaux utilisés dans la fabrication. Certaines catégories de produits sont exonérées de la taxe sur les ventes sur les entrées et les sorties. Elles comprennent tous les produits (y compris les matériaux d’emballage) utilisés dans la fabrication d’articles contrôlés, les produits pharmaceutiques, les produits laitiers, les tissus en batik, les parfums, les préparations de beauté ou de maquillage, les appareils photographiques, les montres-bracelets, les stylos, les ordinateurs et leurs périphériques, pièces et accessoires, les boîtes/ caisses en carton, les produits de l’imprimerie, les pulvérisateurs agricoles ou horticoles, le contre-plaqué, les pneumatiques rechapés, les systèmes d’ UPS (alimentation ininterruptible), les machines et les produits manufacturés destinés à l’exportation. Les demandes doivent être soumises au Département royal des douanes malaisiennes (Malaysian Customs Department). (xi) Remboursement des droits d’importation, de la taxe sur les ventes et des droits d’accise Sous la Section 99 de la loi sur les Douanes de 1967, la Section 29 de la loi sur la taxe sur les ventes de 1972 et la Section 19 de la loi sur l’accise de 1976, un remboursement des droits d’importation, de la taxe sur les ventes et des droits d’accise qui ont déjà été payés, peut être demandé par un fabricant si les pièces détachées, les matières premières ou les matériaux d’emballage sont utilisés dans la fabrication d’articles exportés avant une année, basé sur les conditions stipulées dans les lois. Les droits d’accise sont imposés à une certaine gamme de produits fabriqués en Malaisie. Les produits qui sont sujets aux droits d’accise comprennent les liqueurs alcoolisées, les cigarettes contenant du tabac, les automobiles, les jeux de cartes et les dominos de mah-jong. Les mouvements de marchandises provenant de la zone douanière principale (Principal Custom Area) ou de locaux sous licence (dans le cas d’articles sujets au droit d’accise), en vue d’un emploi dans la fabrication d’autres produits par une usine située dans une zone franche (FZ), ou dans un entrepôt du fabrication autorisé (Licenced Manufacturing Warehouse - LMW) ou sur les îles de Langkawi ou Labuan et Tioman, sont considérés comme des exportations de Malaisie. Les demandes doivent être soumises au Département Royal des douanes malaisiennes le plus proche du lieu où est située l’usine. 18.9 Incitations à l’exportation (i) Déduction simple sur la promotion des exportations Certaines dépenses encourues par les sociétés résidentes dans le but de rechercher des opportunités d’exporter des produits manufacturés et agricoles ainsi que des services de Malaisie sont éligibles pour une simple déduction. Les dépenses éligibles sont celles engagées dans : 67 • L’enregistrement des brevets, marques déposées et produits sous licence à l’étranger • L’hébergement à l’hôtel pour un maximum de trois nuits, pour offrir l’hospitalité à des importateurs potentiels invités en Malaisie (ii) Double déduction pour la promotion des exportations Certaines dépenses engagées par les sociétés résidantes dans le but de rechercher des débouchés pour l’exportation de produits fabriqués et de produits et services agricoles malaisiens donnent droit à la double déduction. Les dépenses éligibles sont celles engagées dans : • la publicité à l’étranger, les travaux publicitaires et de relations publiques • la fourniture d’échantillons gratuits à l’étranger, y compris les coûts de livraison. • la recherche de marchés d’exportation • la préparation d’offres pour la fourniture de marchandises à l’étranger • la fourniture d’informations techniques à l’étranger • la préparation à des expositions et les coûts de participation à des expositions commerciales ou industrielles, les coûts de foires-expositions virtuelles et de portails commerciaux, les frais de déplacement à l’étranger à des fins professionnelles des employés des sociétés • les frais d’hébergement, jusqu’à 300 RM par jour, et les frais de subsistance, jusqu’à 150 RM par jour, engagés par les représentants de la société se rendant à l’étranger pour les affaires, et • la maintenance de bureaux de vente et d’entrepôts à l’étranger pour la promotion des exportations • le frais de conseils professionnels concernant le conditionnement des produits pour l’export, à condition que la société utilise des services professionnels locaux • les études de faisabilité pour des projets identifiés à l’étranger dans le but d’appel d’offre • la préparation de modèles architecturaux et d’ingénierie, les plans dessinateurs en perspective et les animations en trois dimensions (3-D) pour participer à des concours de niveau international • la participation à des foires ou des expositions industrielles dans le pays ou à l’étranger • la participation à des expositions permanentes se tenant dans les centres malaisiens de commerce et d’expositions permanentes à l’étranger Les partenariats et les propriétaires individuels enregistrés à la commission des sociétés de Malaisie (Companies Commission of Malaysia), sont aussi éligibles aux incitations ci-dessus. Afin d’y avoir droit, ils doivent fournir les services professionnels suivants : INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 68 • juridiques • comptables (y compris le conseil fiscal et de gestion) • architecturaux (y compris le planning urbain et le paysagisme) • d’ingénierie et d’ingénierie intégrée (y compris les expertises et le métrage) • médicaux et dentaires Pour les sociétés pionnières, la déduction est cumulée et autorisée par rapport au revenu d’après statut de pionnier. (iii) Double déduction pour les primes d’assurance de crédit à l’exportation Les paiements de primes au compte de l’assurance sur le crédit à l’exportation sont éligibles pour une double déduction. (iv) Double déduction sur les frais de transport Les fabricants qui expédients leurs marchandises du Sabah et du Sarawak vers la Malaisie Péninsulaire via des ports en Malaisie Péninsulaire ont droit à la double déduction sur les frais de transport. (v) Double déduction pour la promotion des marques malaisiennes Afin de promouvoir les marques malaisiennes, une société enregistrée comme propriétaire d’une marque malaisienne, ou une société appartenant au même groupe, sont éligibles à la double déduction pour les dépenses engagées pour la publicité de la marque, aux conditions suivantes : a) la société doit être détenue à plus de 50% par le propriétaire enregistré de la marque malaisienne b) la déduction ne peut être réclamée que par une société et pour une année fiscale c) les produits de la société répondent au standard de qualité d’exportation Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). (vi) Déduction spéciale de bâtiment industriel pour les entrepôts Une déduction annuelle de 10% des dépenses d’investissement agréées est applicable aux bâtiments utilisés comme entrepôts afin de stocker des produits pour l’exportation et la réexportation. (vii)Incitation pour la mise en place de RosettaNet RosettaNet est un système commun ouvert de messagerie d’affaires, basé sur Internet afin de créer des liens dans la gestion de la chaîne de fourniture avec les fournisseurs mondiaux. Afin d’encourager les petites et moyennes entreprises locales à adopter RosettaNet, de façon à devenir plus compétitives sur le marché mondial, les dépenses et contributions générées par les sociétés dans la gestion et l’opération de RosettaNet 69 Malaysia et pour assister les PME à choisir RosettaNet, sont éligibles à une déduction d’impôt. Les dépenses et contributions agréées sont celles effectuées pour les équipements (ordinateurs et serveurs) et les salaires des employés détachés à plein temps pour RosettaNet Malaysia ; la contribution de logiciels, le partage de logiciel et de programmation, ainsi que la formation à l’utilisation de RosettaNet destinée au personnel local des PME. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 18.10 Incitations pour l’utilisation d’équipements de protection de l’environnement Les sociétés utilisant des équipements de protection de l’environnement se voient octroyer une déduction initiale de 40% et une déduction annuelle de 20% des dépenses en capital générées par de tels équipements. Ainsi, le montant total peut être amorti dans une période de trois ans. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 18.11 Dons pour la protection de l’environnement Les dons à une organisation agréée, destinés exclusivement à la protection et la conservation de l’environnement sont éligibles pour une déduction simple. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 18.12 Incitations pour l’hébergement des employés Les bâtiments utilisés dans un but d’hébergement pour les employés dans la fabrication, un projet de services approuvé, le secteur hôtelier ou touristique, sont éligibles pour une déduction spéciale pour bâtiment industriel de 10% pour les dépenses encourues pour la construction ou l’achat du bâtiment pendant dix ans. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 18.13 Incitations pour les facilités de garde d’enfants des employés Les dépenses encourues pour la construction ou l’achat de bâtiments destinés à la provision d’un centre de garde d’enfants pour les employés, sont éligibles à une déduction spéciale pour bâtiments industriels de 10% pendant dix ans. Une déduction simple est aussi applicable pour les dons en nature et en espèces afin d’offrir et de maintenir des centres de garde d’enfants pour le bénéfice des employés. Les demandes doivent être soumises au Centre du Fisc (IRB). INCITATIONS POUR LES INVESTISSEMENTS 70 3 Chapitre 3 FISCALITÉ 1. FISCALITÉ EN MALAISIE 2. SOURCES DE REVENUS IMPOSABLES 3. FISCALITÉ DES SOCIÉTÉS 4. FISCALITÉ DES PARTICULIERS 4.1 Particuliers résidants 4.1.1 Abattements fiscaux personnels 4.1.2 Dégrèvement fiscal 4.2 Particuliers non-résidants 5. TAXE DE RETENUE À LA SOURCE 6. IMPÔT SUR LES PLUS-VALUES IMMOBILIÈRES 7. TAXE SUR LES VENTES 8. TAXE SUR LES SERVICES 9. TAXE À L’IMPORTATION 10. DROIT D’ACCISE 11. COUR D’APPEL DES DOUANES ET DÉCISIONS DE LA COUR 12. CONVENTION DE NON-DOUBLE IMPOSITION Chapitre 3 FISCALITÉ 1. FISCALITÉ EN MALAISIE Les revenus de tout particulier, y compris des sociétés, cumulés en Malaisie ou dérivés de Malaisie, ou bien reçus en Malaisie mais provenant de l’extérieur du pays, sont assujettis à l’impôt. Cependant, à partir de l’année d’imposition 2004, les revenus reçus en Malaisie par un particulier autre qu’une société résidante engagée dans le secteur bancaire, celui des assurances, ou de fret aérien et maritime, pour une année d’imposition, dérivés de sources hors de Malaisie, sont exonérés d’impôt. Afin de moderniser et de rationaliser le système administratif de la fiscalité, l’évaluation de l’impôt sur le revenu a été changée en un calcul relatif à l’année d’imposition immédiate, et ce à partir de l’an 2000. Le système d’autoévaluation “Self-Assessment System” a été mis en place pour les sociétés dans l’année d’imposition 2001 et pour les entreprises individuelles, les partenariats, coopératives et les groupes salariés dans l’année d’imposition 2004. 2. SOURCES DE REVENUS IMPOSABLES Les sources de revenus suivantes sont assujetties à l’impôt : • Gains et profits provenant d’un commerce, d’activités professionnelles et des affaires • Gains ou profits provenant d’un emploi (salaires, rémunérations, etc.) • Dividendes, intérêts ou remises • Loyers, royalties ou primes • Pensions, annuités ou autres paiements périodiques • Autres gains ou profits provenant d’une forme de revenu. Le revenu imposable est obtenu après avoir fait un ajustement des frais déductibles encourus dans la production du revenu, les déductions de capital et les incitations là où elles sont applicables. La section 34 de la Loi relative à l’Impôt sur le Revenu de1967 permet des provisions spécifiques pour les mauvaises dettes ou dettes douteuses. Cependant, aucune déduction pour dépréciation comptable n’est autorisée bien que des déductions pour investissement soient accordées. Les pertes commerciales non-résorbées peuvent être reportées indéfiniment pour déduction de revenus commerciaux, y compris pour les sociétés possédant un Statut de Pionnier, à condition que la cessation de la période de ce statut tombe le 30 septembre 2005 ou après. 73 3. FISCALITÉ DES SOCIÉTÉS Une société, qu’elle soit résidente ou non, est imposable sur les revenus lui revenant en Malaisie ou provenant de Malaisie. Les bénéfices dérivés d’une source à l’extérieur de la Malaisie et rapatriés par une société résidante sont exemptés d’impôt, sauf dans le cas des activités bancaires et d’assurances et des entreprises de transport maritime et aérien. Une société est considérée résidante en Malaisie si le contrôle et la gestion de ses affaires sont exercés en Malaisie. A partir de l’année d’imposition 2007, le taux de l’impôt sur les sociétés est réduit à 27%. Le taux d’imposition doit être réduit encore à 26% en 2008 et 25% en 2009. Ces taux sont applicables aux entités suivantes : i. un trust ii. l’exécuteur testamentaire de la succession d’un particulier qui était domicilié hors de Malaisie au moment de son décès ; et iii. un liquidateur nommé par le tribunal Une société engagée dans des opérations pétrolières en amont est assujettie à l’impôt sur les revenus pétroliers de 38%. A partir de l’année d’imposition 2007, une déduction pour le paiement de zakat par une société, une coopérative ou un trust ne doit pas dépasser 2,5% de son revenu total dans l’année d’imposition correspondante. Les déductions sont autorisées pour les contributions faites : i. au gouvernement, au gouvernement des états, aux autorités locales, ii. aux institutions approuvées par le Ministre des Finances ; iii. aux activités sportives, approuvées par le Ministre des Finances ou le Commissaire aux Sports ; et iv. aux projets d’intérêt national approuvés par le Ministre des Finances ; Les contributions concernant ii, iii, et iv ne doivent pas dépasser 7% du revenu total de la société dans l’année d’imposition correspondante. A partir de l’année d’imposition 2009, cette limite sera haussée jusqu’à 10%. 4. FISCALITÉ DES PARTICULIERS Tous les particuliers sont soumis à l’impôt sur les revenus qui leur reviennent, provenant de Malaisie ou rapatriés en Malaisie. Cependant un particulier non résidant sera seulement taxé sur le revenu gagné en Malaisie. Le taux de l’impôt dépend du statut de résident du particulier qui est déterminé par la durée de son séjour dans le pays, tel que stipulé en section 7 de la Loi relative à l’Impôt sur le Revenu de 1967. En général, un particulier qui est en Malaisie au moins 182 jours par année calendaire, est considéré comme un résident imposable. A partir de l’année d’imposition 2004, les revenus versés en Malaisie par un résident individuel sont exonérés d’impôt. FISCALITÉ 74 4.1 Particuliers résidants Un résident individuel est imposé sur son revenu soumis à l’impôt, après toutes déductions fiscales personnelles, à des taux progressifs allant de 0% à 28%. A partir de l’année d’imposition 2009, le taux maximum sera révisé de 28% à 27%. 4.1.1 Abattements fiscaux personnels Le revenu imposable de particuliers résidants est calculé par déduction des abattements personnels du revenu total. Les types d’abattements disponibles sont comme suit : Abattement RM • personnel RM8.000 • abattement supplémentaire pour personne handicapée RM6.000 • conjoint RM3.000 • abattement supplémentaire pour conjoint handicapé RM3.500 • dépenses médicales pour les parents ; RM5.000 • dépenses médicales pour des maladies graves pour le contribuable, son conjoint ou ses enfants (y compris 500 RM pour les examens médicaux) ; RM5.000 • dépenses pour l’achat d’équipements de soutien essentiel pour le particulier, son conjoint, ses enfants ou un parent handicapés ; RM5.000 • i. ii. iii. dépenses pour soutenir les enfants non mariés de moins de 18 ans ; enfant handicapé de plus de 18 ans (poursuivant des études supérieures à l’université ou autre établissement d’enseignement supérieur) ; • primes d’assurance-vie ou contributions à des fonds approuvés ; RM6.000 • primes d’assurance pour l’éducation ou les actes médicaux, RM3.000 • primes de rentes annuelles sur des rentes acquises au travers du système de rentes annuelles de l’EPF ; RM1.000 • frais d’acquisition de compétences ou de qualifications juridiques, comptables, techniques, professionnelles, industrielles, scientifiques ou technologiques. Ceci s’étendant aux finances islamiques à partir de l’année d’imposition 2007 RM5.000 • achat de livres, de revues, de magazines et autres publications similaires (sauf les journaux), à partir de l’année d’imposition 2007 RM1.000 • achat d’ordinateur une fois tous les 3 ans à partir de l’année d’imposition 2007 RM3.000 75 RM1.000 RM5.000 RM4.000 4.1.2 Dégrèvement fiscal L’impôt appliqué à un résident est réduit au travers de dégrèvements fiscaux comme suit : i. Un particulier dont les revenus ne dépassent pas 35.000 RM se verra octroyé un dégrèvement de 350 RM. Lorsque son épouse ne travaille pas ou lorsque son revenu est déclaré conjointement, celle-ci bénéficie aussi d’un dégrèvement supplémentaire de 350 RM. De même, une épouse dont la valeur imposable des revenus est calculée séparément aura droit à un dégrèvement de 350 RM si ses revenus imposables ne dépassent pas 35.000 RM. A partir de l’année d’imposition 2009, le dégrèvement sera haussé de 350 RM à 400 RM. ii. Toute somme payée au gouvernement pour l’émission d’un visa d’emploi, d’un laissez-passer ou d’un permis de travail. 4.2 Particuliers non résidants Un particulier non résidant est assujetti à l’impôt au taux de 28% sans allègement fiscal personnel. Cependant, il peut demander un dégrèvement fiscal, en fonction de la levée payée au Gouvernement pour l’émission d’un permis de travail. A partir de l’année d’imposition 2009, le taux sera révisé de 28% à 27%. 5. TAXE DE RETENUE A LA SOURCE Les particuliers non résidants sont assujettis à une taxe finale de retenue à la source de : 10% sur les classes spéciales de revenus, telles que : a. en considération des services, rendus par la personne ou son employé, relatifs à l’utilisation d’une propriété ou aux droits, l’installation ou à l’opération d’une usine, de machines ou de tout autre appareil ; b. en considération de conseil technique, d’assistance ou de services rendus liés à la direction ou l’administration technique ; ou c. la location ou autres paiements effectués sous tout accord ou arrangement pour l’utilisation de toute propriété mobilière Aucune taxe de retenue à la source ne sera applicable à des revenus reçus pour des services (a) et (b) rendus ou exécutés hors de Malaisie. A partir du 30 août 2008 jusqu’au 31 décembre 2012, l’exemption de taxe de retenue à la source est accordée aux experts non résidants sur le revenu perçu pour leurs services de formation technique dans les domaines suivants : • Cours d’enseignement supérieur du 2e et 3e cycle en technologie de l’information et de la communication (TIC), électronique et sciences de la vie. • Cours supérieur d’infirmière et de soins paramédicaux ; et • Cours d’ingénierie de maintenance d’aéronef FISCALITÉ 76 A partir du 1er janvier 2009, afin de réduire le coût des services techniques fournis par des non-résidents, le remboursement des frais d’hébergement à l’hôtel en Malaisie ne sera pas inclus dans le calcul des honoraires techniques bruts pour la taxe de retenue à la source. En ce qui concerne les taxes de retenue à la source non payées, une amende de 10% est imposée sur le paiement total effectué à un non-résident. Cependant, à partir du 2 septembre 2006, l’amende de 10% sur la taxe de retenue à la source est seulement imposée sur le montant de taxe non payé et non sur le montant total du paiement effectué au non-résident. Les demandes doivent être soumises au Conseil du Fisc (IRB). 6. IMPÔT SUR LES PLUS-VALUES IMMOBILIÈRES Les plus-values ne sont pas en général soumises à l’impôt en Malaisie. Les plusvalues immobilières sont imposées au titre des plus-values résultant de la cession de biens immobiliers situés en Malaisie ou d’intérêts, d’options ou d’autres droits liés à de tels terrains, ainsi que de la cession d’actions de sociétés immobilières. Les Malaisiens et les résidents permanents sont assujettis à 30% d’impôt s’ils vendent la propriété dans les deux années qui suivent l’achat, avec un taux de réduction allant jusqu’à 5 % à partir de la sixième année. D’autre part, les non-citoyens et les non-résidents permanents, paient un taux unique de 30% s’ils vendent dans les 5 années qui suivent l’achat, et un taux de 5% par la suite. Cependant, à partir du 1er avril 2007, toutes les personnes sont exemptées de toutes les dispositions de la Loi sur les Plus Values Immobilières de 1967 (Real Property Gains Tax Act 1967). 7. TAXE SUR LES VENTES La taxe sur les ventes est une taxe unique imposée aux niveaux de l’importation et de la fabrication. En Malaisie, il est exigé des fabricants de biens taxables de détenir une licence de vente sous la Loi sur la Taxe sur les ventes de 1972 (Sales Tax Act 1972). Les sociétés dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100.000 RM et les sociétés ayant le statut d’entrepôts de fabrication autorisés (LMW) sont dispensées de licence. Cependant, les sociétés dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100.000RM doivent demander un certificat d’exemption de licence. Les fabricants licenciés sont imposés sur leur production, alors que les fabricants qui n’ont pas de licence ou qui en sont exemptés, doivent payer l’impôt sur leurs rentrées. Pour éviter la charge des petites sociétés de fabrication de payer leurs taxes en amont de leurs acquis, celles-ci peuvent choisir d’être licenciés dans le cadre de la Loi sur la Taxe sur les ventes (Sales Tax Act) de 1972, afin d’acheter des équipements hors taxes. Grâce à cette option, les petites sociétés de fabrication n’ont à payer de taxe sur les ventes que sur leurs produits finis. Le taux général de la taxe sur les ventes est de 10%. Cependant, les matières premières et les machines à usage dans la fabrication de biens taxables ont droit à une exemption de la taxe, tandis que les consommations intermédiaires pour des produits non-taxables sélectionnés sont aussi exonérées. Certaines denrées alimentaires et matériaux de construction non essentiels sont taxés à 5%, les produits généraux à 10%, les spiritueux à 20% et les cigarettes à 25%. Certains produits de base, les denrées alimentaires et matériaux de construction essentiels, certains matériels agricoles et machines lourdes destinées au bâtiment 77 sont exonérés. Certains produits touristiques et sportifs, livres, journaux et ouvrages à consulter sont également exonérés. 8. TAXE SUR LES SERVICES Une taxe sur les services est applicable à certains biens et services prescrits en Malaisie, comprenant l’alimentation, les boissons et le tabac ; la fourniture de chambres pour le logement, et de locaux pour réunions, conventions, et expositions culturelles et de mode; les services de santé, et la fourniture d’hébergement et de restauration par les hôpitaux privés. La taxe s’applique aussi aux services professionnels et de conseil fournis par des cabinets de comptables, de juristes, d’ingénieurs, d’architectes, d’experts (y compris de géomètres, contrôleurs et d’agents immobiliers), des agences de publicité, des sociétés de conseil, les fournisseurs de services de gestion, les sociétés d’assurances, les garages, et centres de réparation de véhicules, les compagnies de télécommunication, les services de sécurité et de surveillance, les clubs de loisirs, les agences immobilières, les sociétés de parking, et les sociétés de courriers rapides. Les services professionnels fournis par une société à ses co-entreprises d’un même groupe seront exonérés de la taxe actuelle de 5%. Les services de courrier rapide fournis au départ d’un point de la Malaisie vers une destination hors du pays seront aussi exonérés de la taxe sur les services de 5%. En général, l’imposition de la taxe sur les services est soumise à un seuil spécifique basé sur un chiffre d’affaires annuel allant de 150.000RM à 500.000RM. Ceci concerne : i. les agences de location de voitures, enregistrées sous la Loi du Conseil de Licences de Véhicules Commerciaux de 1987 (Commercial Vehicles Licensing Board Act 1987), ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur ou égal à 150.000RM, ii. les agences de l’emploi ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur ou égal à 150.000RM ; iii. les sociétés fournissant des services de gestion, y compris les services de gestion et de coordination de projets, ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur ou égal à 150.000RM ; iv. les hôtels ayant plus de 25 chambres et les restaurants à l’intérieur de ces hôtels 9. TAXE À L’IMPORTATION En Malaisie, la taxe à l’importation est en général imposée ad valorem, quoique des taux spécifiques soient imposés sur un certain nombre d’articles. Néanmoins, conformément à la libéralisation du commerce, la taxe à l’importation sur une gamme étendue de matières premières, composants et machines a été abolie, réduite ou fait l’objet d’une exemption. De plus, la Malaisie est engagée au programme de Tarifs effectifs préférentiels communs à l’ASEAN (CEPT) - ASEAN Common Effective Preferential Tariff - dans lequel tous les produits industriels échangés entre pays de l’ASEAN, sont soumis à des taxes d’importation d’un taux situé entre 0% et 5%. FISCALITÉ 78 La Malaisie continue à participer à des négociations en vue d’établir des accords de libre échange dans les domaines du commerce de marchandises, du contrôle d’origine, et des investissements. A ce jour, la Malaisie a conclu un accord bilatéral de libre échange avec le Japon sous l’Accord de Partenariat Economique JaponMalaisie (Japan-Malaysia Economic Partnership Agreement) et un accord régional avec la République de Corée (sous ASEAN – Republic of Korea FTA) et la Chine (ASEAN-China FTA). Les taxes d’importation entre partenaires de FTA suivent un programme de réduction et d’élimination prévu sous ces accords. 10.DROIT D’ACCISE Les droits d’accise sont prélevés sur des produits sélectionnés fabriqués en Malaisie, à savoir les cigarettes, les produits du tabac, spiritueux, cartes à jouer, dominos de mahjong et véhicules automobiles. 11. COUR D’APPEL DES DOUANES ET DÉCISIONS DE LA COUR La Cour d’Appel des Douanes (CAT) est un organe indépendant établi afin de délibérer des appels contre la décision du Directeur Général des Douanes, concernant les affaires sous la Loi des Douanes de 1967, la Loi sur la Taxe sur les Ventes de 1972 la Loi sur la Taxe sur les Services de 1975, et la Loi sur les Droits d’Accise de 1976. De plus, la Décision des Douanes a été introduite sous la Loi sur les Douanes de 1967, la Loi sur les Taxes sur les Ventes de 1972, la Loi sur les Taxes sur les Services de 1975 et la Loi sur les Droits d’Accise de 1976, afin de fournir aux secteurs des affaires les éléments de certitude et de prévisibilité pour la planification de leurs activités commerciales. La décision émise par les Douanes et acceptée par le demandeur, engage légalement les deux parties pour une période spécifique. Les principales caractéristiques de la Décision des Douanes sont : i. les demandes de Décision des Douanes peuvent être faites en rapport à la classification des marchandises, la détermination des services taxables et les principes de détermination de la valeur des marchandises et des services ; ii. les demandes doivent être faites par écrit, comporter suffisamment de faits et être accompagnées du paiement des frais prescrits ; iii. les demandes doivent être faites avant l’importation des marchandises ou la fourniture des services afin que les Douanes puissent émettre une décision anticipée. 12 CONVENTION DE NON-DOUBLE IMPOSITION La Convention de Non-Double Imposition (DTA) est un accord entre deux pays visant à éviter la double imposition, en définissant les droits fiscaux de chaque pays sur les mouvements de revenus internationaux et en accordant des crédits et des exemptions afin d’éliminer la double imposition. Les objectifs de la Malaysian DTA (Convention de non-double imposition) sont les suivants : i. 79 créer un climat favorable aussi bien au flot d’investissements vers l’intérieur du pays que vers l’extérieur ; ii. rendre les incitations fiscales spéciales de la Malaisie pleinement efficaces pour les contribuables des pays exportateurs de capital ; iii. obtenir des abattements de double imposition plus effectifs par rapport aux abattements obtenus sous des mesures unilatérales ; et iv. empêcher la fraude et l’évasion fiscale. Comme de nombreux autres pays du monde développé aussi bien que du monde en voie de développement, la Malaisie ne peut pas se soustraire à la nécessité de faciliter le commerce et les investissements avec le monde extérieur par l’intermédiaire d’un réseau d’accords fiscaux internationaux avec d’autres pays. Le rythme croissant de l‘industrialisation ainsi que l’augmentation de l’investissement étranger direct dans le pays, nécessitait la mise en place de traités fiscaux avec les autres pays, afin d’offrir aux investisseurs la sécurité et des garanties dans le domaine fiscal. Au 15 septembre 2008, la situation des DTA (accords de non double imposition) est la suivante : Afrique du Sud Albanie Allemagne Arabie Saoudite Argentine * Australie Autriche Bahreïn Bangladesh Belgique Canada Chine Corée du Sud Croatie Danemark Egypte Emirats Arabes Unis Espagne # Etats-Unis d’Amérique * Fidji Finlande France Hongrie Inde Indonésie Irlande Italie Japon Jordanie Koweït Kyrgyzie (République de) Liban Luxembourg Malte Maroc Maurice (Ile) Mongolie Namibie # Norvège Nouvelle-Zélande Ouzbékistan Pakistan Papouasie-Nouvelle-Guinée Pays-Bas Philippines Pologne République Tchèque Roumanie Royaume-Uni Russie Seychelles Singapour Soudan Sri Lanka Suède Suisse Syrie Thaïlande Turquie Vietnam * Accord limité # Dernier DTA entré en vigueur Espagne : Impôt sur le revenu / Taxe de retenue à la source – pour l’année d’imposition commençant le 1er janvier 2008 ou plus tard, et Taxe sur les revenus du pétrole – pour l’année d’imposition commençant le 1er janvier 2009 ou plus tard Dans le cas de Taiwan, (représenté par Taipei Economic and Cultural Office (Bureau Culturel et Economique) en Malaisie) un abattement de double imposition est accordé par l’intermédiaire de l’Ordre d’exonération d’impôt sur le revenu suivant : i. P.U. (A) 201 (1998) ii. P.U. (A) 202 (1998) La taxe de retenue à la source pour les intérêts, les redevances et les honoraires pour les services techniques est réduite à 10%, 10% et 7,5% respectivement. FISCALITÉ 80 Pour de plus amples informations sur les DTA, veuillez contacter : Department of International Tax Inland Revenue Board of Malaysia 3rd Floor, Bock 9 Government Office Complex Jalan Duta, 50600 Kuala Lumpur Malaysia Tel : (603) 6209 1000 (603) 6203 2330/2540 (pour l’extérieur de la Malaisie) Fax : (603) 6201 9884 Email : [email protected] 81 FISCALITÉ 82 4 Chapitre 4 PROCÉDURES D’IMMIGRATION 1. OBLIGATIONS RELATIVES AUX PASSEPORTS ET AUX VISAS 2. ENTRÉE EN MALAISIE 2.1 Laissez-passer émis au point d’entrée 2.2 Laissez-passer émis à l’arrivée 3. EMPLOI DE PERSONNEL EXPATRIÉ 4. DEMANDES DE POSTES D’EXPATRIÉS 5. EMPLOI DE TRAVAILLEURS ÉTRANGERS Chapitre 4 PROCÉDURES D’IMMIGRATION 1. OBLIGATIONS RELATIVES AUX PASSEPORTS ET AUX VISAS Toutes les personnes qui entrent en Malaisie doivent posséder un passeport national valide, ou tout autre document de voyage internationalement reconnu valide pour les voyages en Malaisie. Ces documents doivent être valides pour au moins six mois après la date d’entrée en Malaisie. Les personnes qui sont en possession d’un passeport non reconnu par la Malaisie, doivent demander un document tenant lieu de passeport et un visa délivré par les missions malaisiennes à l’étranger. Les demandes de visa peuvent être effectuées auprès de la mission malaisienne à l’étranger la plus proche. Dans les pays où il n’existe pas de mission malaisienne, les demandes peuvent être effectuées auprès de la Haute Commission ou de l’Ambassade de Grande-Bretagne la plus proche. Obligations relatives aux visas Citoyens de : Dispensés de visa Pays membres du Commonwealth (Sauf Inde, Bangladesh, Cameroun, Ghana, Mozambique, Nigéria, Pakistan et Sri Lanka) Dispensés de visa pour une visite d’affaires ou sociale ne dépassant pas 30 jours Pays de l’ASEAN (sauf Myanmar) et Etats- Unis d’Amérique (sauf pour emploi) Dispensés de visa pour une visite d’affaires ou sociale dépassant 30 jours Visa requis * Brunei et Singapour Visa requis avec référence ** Afghanistan. Visa requis pour les visites dépassant 14 jours Irak, Libye, Macao (Permis de voyage/sociales Certificat d’identité du Portugal), Palestine, Sierra Leone, Somalie, Yémen du Sud et Syrie 85 Angola, Bangladesh, Bhoutan, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Chine, Colombie, Comores, République Démocratique du Congo, République du Congo, Côte d’Ivoire, Guinée Equatoriale, Erythrée, Ethiopie, Ghana, Guinée-Bissau, Hong Kong (Certificat d’identité), Inde, Libéria, Mali, Mozambique, Myanmar (passeport normal), Népal, Nigéria, Pakistan, Rwanda, Sri Lanka, Serbie et Montenegro, Taiwan, Nations Unies (Laissez Passer), Sahara Occidental Obligations relatives aux visas Citoyens de : Visa requis pour une visite sociale dépassant 15 jours Iran Visa requis pour une visite sociale dépassant 30 jours Arménie, Azerbaïdjan, Barbade, Belarus, Bénin, Bolivie, Bulgarie, Cambodge, Cap Vert, Chili, Corée du Nord, Costa Rica, Equateur, El Salvador, Estonie, Gabon,Géorgie, Grèce, Guatemala, République de Guinée, Haïti, Honduras, Hong Kong SAR, Haute-Volta, Kazakhstan, Latvia, Lithuanie, Macao SAR, Macédoine, Madagascar, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Mongolie, Nicaragua, Ouzbékistan, Panama, Paraguay, Portugal, Russie, Sao Tomé & Principe, Sénégal, Slovénie, Soudan, Surinam, Tadjikistan, Tchad, Togo, Ukraine, Cité du Vatican, Venezuela, Yémen du Nord, Zaïre, Zimbabwe Visa requis pour une visite sociale dépassant 90 jours Albanie, Algérie, Allemagne, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Autriche (Vienne), Bahreïn, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Corée du Sud, Croatie, Cuba, Danemark, Egypte, Emirats Arabes Unis, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Japon, Jordanie, Kyrgystan, Koweït , République Kirghize, Liban, Liechtenstein, Luxembourg, Maroc, Norvège, Oman, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Qatar, Roumanie, Royaume-Uni, Saint-Marin, Slovaquie, Suède, Suisse, République Tchèque, Tunisie, Turquie, Turkménistan, Uruguay et Yémen Pour les citoyens israéliens, le visa et l’accord préalable du Ministère Malaisien de la Sécurité Nationale sont requis. Pour les ressortissants de la République de Serbie et de la République de Monténégro, le visa et l’accord préalable du Ministère de l’Intérieur Malaisien sont requis. Les ressortissants des pays qui ne sont pas mentionnés dans ce qui précède (sauf Israël), sont dispensés de visa pour une visite ne dépassant pas un mois. Nota : * Le visa sans référence est émis par la mission malaisienne dans le pays respectif. ** Le visa avec référence est un visa approuvé par le Département de l’Immigration. 2. ENTRÉE EN MALAISIE 2.1 Laissez-passer émis au point d’entrée Un visiteur peut obtenir un laissez-passer pour une visite sociale, ou d’affaires au point d’entrée s’il peut prouver aux autorités de l’immigration qu’il a un passeport et un visa (si nécessaire) valables, qui lui permettent de rester temporairement en Malaisie. Un laissez-passer n’est délivré aux visiteurs que pour une visite sociale et/ou une visite PROCÉDURES D’IMMIGRATION 86 d’affaires, aux conditions suivantes : • Propriétaires et représentants de sociétés entrant en Malaisie dans le but d’assister à des réunions de sociétés ou des séminaires, d’auditer les comptes de sociétés ou d’assurer la bonne marche de l’entreprise. • Investisseurs ou hommes d’affaires entrant dans le but d’explorer les opportunités d’affaires et le potentiel d’investissement. • Représentants étrangers de sociétés entrant dans le but d’introduire leurs produits à fabriquer en Malaisie, mais qui ne sont pas engagés dans la vente directe ou la distribution. • Propriétaires immobiliers entrant pour négocier, vendre ou louer leurs propriétés. • Reporters étrangers des agences de presse entrant dans le but de couvrir un événement donné en Malaisie. • Participants d’épreuves sportives. Ces laissez-passer ne peuvent pas être utilisés dans le but d’occuper un emploi ou de superviser l’installation de nouveaux équipements ou la construction d’une usine. 2.2 Laissez-passer émis à l’arrivée en Malaisie. En dehors des demandes d’entrée pour des visites sociales ou d’affaires, toutes les demandes de laissez-passer indiquées ci-dessous doivent être effectuées avant l’arrivée dans le pays. Toutes ces demandes doivent être parrainées en Malaisie, et les parrains doivent accepter d’être responsables de la subsistance et du rapatriement des visiteurs de Malaisie en cas de nécessité. Les types de laissez-passer sont : (i) Visit Pass (Temporary Employment) – Permis de visite (Emploi temporaire) Il est délivré aux personnes qui entrent dans le pays pour occuper un emploi pour moins de 24 mois ou qui perçoivent un salaire mensuel inférieur à 3.000 RM. (ii) Employment Pass – Permis de travail Il est délivré aux étrangers qui entrent dans le pays pour occuper un emploi pour une période minimum de deux ans et recevant un salaire mensuel d’au moins 3.000 RM. (iii) Visit Pass (Professional) – Permis de visite professionnel Il est délivré aux étrangers qui souhaitent entrer dans le pays en vue de s’engager dans des contrats à court terme avec une agence. Les catégories des étrangers qui sont éligibles sont : • les artistes • les gens entrant dans un but cinématographique 87 • les chercheurs reconnus par le Gouvernement de la Malaisie • les membres d’Organisations Internationales • les volontaires • les conférenciers et les orateurs invités • les personnes entrant pour des raisons religieuses • les experts dans l’installation ou la maintenance de machines et d’ordinateurs • les stagiaires ou les stagiaires techniques (comme les stagiaires en gestion d’hôtels et de centres de villégiature) La validité du permis varie mais n’excède pas douze mois par demande. Les demandes doivent être faites par l’agence concernée. (iv) Dependent’s Pass – Permis dépendant Il est délivré aux épouses et aux enfants des titulaires d’un permis de travail. Ce laissez-passer peut-être demandé en même temps qu’un permis de travail ou après que celui-ci a été émis. (v) Permis de travail pour les conjoints étrangers de citoyens malaisiens (Spouse Programme) Inauguré le 13 Février 1996, ce programme est destiné à fournir le privilège de pouvoir travailler en Malaisie, aux conjoints de citoyens malaisiens ou de cadres expatriés qui sont étrangers et qui ont cette intention. L’objectif de ce programme est en ligne avec l’intention du Gouvernement de soutenir et d’encourager ces conjoints étrangers à diriger leurs qualifications et leur expertise en faveur du développement de ce pays. Eligibilité : • Conjoint étranger d’un citoyen malaisien possédant un visa avec référence valable (si applicable) • Marié légalement sous la loi malaisienne • Le candidat doit avoir une offre valide de travail permanent. Cependant, les candidats indépendants ne sont pas éligibles à ce programme • Les candidats qui souhaitent pratiquer leur discipline d’enseignant ou du corps médical doivent avoir une recommandation des agences concernées, telles que le Ministère de l’Education ou le Ministère de la Santé, respectivement. Toutes les demandes doivent être faites auprès : • de la Division des Permis de Travail, au Siège du Département de l’Immigration ; ou • des Bureaux régionaux de l’Immigration PROCÉDURES D’IMMIGRATION 88 Les conjoints étrangers de citoyens malaisiens sont autorisés à travailler avec un Permis de visite sociale, à condition qu’ils aient obtenu l’approbation du Directeur Général du Département de l’Immigration de Malaisie. (vi) Student’s Pass – Permis d’étudiant Il est délivré aux étrangers qui souhaitent suivre des études en Malaisie dans tout établissement d’enseignement agréé par le Ministère de l’Intérieur. 3. EMPLOI DE PERSONNEL EXPATRIÉ Le Gouvernement Malaisien souhaite qu’en fin de compte des Malaisiens soient formés et employés à tous les niveaux d’emploi. Dès lors, les sociétés sont encouragées à former davantage de Malaisiens de telle sorte que la distribution de l’emploi à tous les niveaux de l’organisation reflète la composition multiraciale du pays. Cependant, les sociétés étrangères sont autorisées à faire venir du personnel expatrié là où il y a un manque de Malaisiens formés. En outre, les sociétés étrangères ont également droit à des “postes clés”, c’est à dire des postes qui sont occupés de manière permanente par des étrangers. Afin d’améliorer encore l’environnement des investissements en Malaisie et de promouvoir les transferts de technologie et le flot de qualifications étrangères vers la Malaisie, le gouvernement a de encore libéralisé la politique de l’emploi de personnel expatrié en Malaisie. A compter du 17 juin 2003, les lignes directrices de la politique de l’emploi de personnel expatrié sont les suivantes : a) Sociétés manufacturières ayant un capital versé étranger égal ou supérieur à 2 millions de $ US : • L’approbation automatique est octroyée pour un total allant jusqu’à 10 postes d’expatriés, y compris cinq postes clés. • Les expatriés peuvent être employés pendant une durée maximum de 10 ans pour les postes de cadres, et de cinq ans pour les postes de non cadres. b) Sociétés manufacturières ayant un capital versé étranger supérieur à 200.000 US$ mais inférieur à 2 millions de $ US : • L’approbation automatique est octroyée pour un total allant jusqu’à cinq postes d’expatriés, y compris au moins un poste clé. • Les expatriés peuvent être employés pendant une durée maximum de 10 ans pour les postes de cadres, et de cinq ans pour les postes de non cadres. c) Les sociétés manufacturières ayant un capital versé étranger de moins de 200.000 $ US seront prises en considération pour des postes clés et des postes à terme, sur la base des lignes directrices en vigueur, qui sont : • Des postes clés pourront être envisagés là où le capital versé étranger est d’au moins 500.000 RM. Ce chiffre doit, cependant, être pris comme un principe directeur seulement et le nombre de postes-clés autorisé dépend du mérite de chaque cas. • Des postes à terme pourront être envisagés pour une durée allant jusqu’à 10 ans, pour les postes de cadres qui exigent des qualifications professionnelles et une expérience pratique, et cinq ans pour les postes de non cadres 89 qui exigent des compétences et une expérience techniques. Pour ces postes, des Malaisiens doivent être formés afin de prendre un jour la relève. • Le nombre de postes clés et de postes à terme autorisés dépend du mérite de chaque cas. d) Pour les sociétés manufacturières de propriété malaisienne, l’approbation pour l’emploi d’expatriés à des postes techniques, y compris des postes de R&D, sera octroyée sur demande. Le personnel expatrié employé dans le secteur de la fabrication, sauf pour les activités liées à l’informatique, doit être âgé d’au moins 27 ans. Pour les activités liées à l’informatique, le personnel expatrié employé doit avoir au moins 21 ans. Un expatrié qui est muté d’un poste à un autre à l’intérieur de la même société sera tenu d’obtenir un nouveau permis de travail. Son permis de travail d’origine sera modifié afin de refléter le changement de poste. Un nouvel expatrié qui en remplace un autre est tenu d’obtenir un nouveau permis de travail. Tous les permis de travail sont valables pour la période telle qu’approuvée pour le poste. Cependant, pour les détenteurs de postes clés, les permis de travail seront accordés sur une base allant jusqu’à de cinq ans renouvelables, sauf dans les circonstances où : - la validité du passeport de l’expatrié est inférieure à cinq ans ; - le contrat d’emploi de l’expatrié est inférieur à cinq ans ; ou - l’employeur nécessite les services de l’expatrié pour une durée inférieure à cinq ans. Les titulaires de permis de travail se verront octroyer des visas à entrées multiples, valides pour la période correspondant à la durée du permis de travail. 4. DEMANDES DE POSTES D’EXPATRIÉS Toutes les demandes de postes d’expatriés provenant de sociétés nouvelles ou déjà existantes (y compris celles n’étant pas en expansion ou en cours de diversification) dans les secteurs de la fabrication et des services y étant liés, doivent être soumises au MIDA. Ceci comprend les entreprises qui doivent obtenir une licence de fabrication tout comme celles qui en sont exemptées. 5. EMPLOI DE TRAVAILLEURS ÉTRANGERS En Malaisie, les travailleurs étrangers peuvent être employés dans les secteurs de la fabrication, de la construction, des plantations, de l’agriculture, des services et de l’aide domestique. Le secteur des services comprend quatorze sous-secteurs : (restauration, blanchisseries, maisons d’assistance, services de nettoyage, commerce en gros et de détail, bijouteries, coiffure, activités de recyclage de métal et de ferraille, manutention de fret, l’hôtellerie, caddies de golf, textile et spa/réflexologie). Toutes les demandes de la part de sociétés situées en Malaisie Péninsulaire doivent être soumises au Ministère de l’Intérieur. Seuls les ressortissants des pays cités ci-dessous sont autorisés à travailler dans les secteurs sélectionnés comme suit : PROCÉDURES D’IMMIGRATION 90 Citoyens de : Cambodge Indonésie Kazakhstan Laos Myanmar Népal Ouzbékistan Pakistan Philippines (Hommes uniquement) Sri Lanka Thaïlande Turkménistan Vietnam Inde Secteurs approuvés Tout secteur (Fabrication, construction, plantation, agriculture et secteur des services) Services (cuisiniers, commerce en gros / au détail, bijouterie, coiffure, recyclage de métal/ ferraille, textile) ; construction (installation de lignes à haute tension seulement) ; Agriculture, et Plantation L’approbation est basée sur le mérite de chaque cas et est sujette à des conditions déterminées de temps en temps. Les demandes pour employer des travailleurs étrangers ne seront prises en considération qu’à partir du moment où les efforts pour trouver des citoyens locaux qualifiés ou des résidents permanents auront échoué. Une taxe annuelle sur les travailleurs étrangers est perçue, comme suit : Secteurs approuvés Taxe annuelle Fabrication 1.200 RM Services • Maisons d’assistance • Stations balnéaires sur les îles • Autres 600 RM 1.200 RM 1.800 RM Construction 1.200 RM Plantation 540 RM Agriculture 360 RM Aide domestique 360 RM Pour de plus amples informations, veuillez visiter le web site du Malaysia’s Department of Immigration au http://www.imi.gov.my 91 PROCÉDURES D’IMMIGRATION 92 Chapitre 5 MAIN-D’OEUVRE POUR L’INDUSTRIE 1. LA MAIN-D’OEUVRE MALAISIENNE 2. DÉVELOPPEMENT DE LA MAIN-D’OEUVRE 2.1 Facilités de formation aux compétences industrielles 2.2 Fonds de développement des ressources humaines 2.3 Personnel d’encadrement 3. COÛTS DE LA MAIN-D’OEUVRE 4. FACILITÉS DE RECRUTEMENT 5. NORMES RELATIVES À LA MAIN-D’OEUVRE 5.1 Loi sur l’emploi de 1955 5.2 Ordonnance sur l’Emploi du Sabah et Ordonnance sur l’Emploi du Sarawak 5.3 Loi sur la Caisse de Prévoyance des Employés de 1991 5.4 Loi sur la Sécurité Sociale des Employés de 1969 5.5 Loi de Compensation des Ouvriers de 1952 5.6 Loi sur la Prévention des Accidents du Travail et la Médecine du Travail de 1994 6. RELATIONS SOCIALES 6.1 Syndicats 6.2 Loi sur les Relations Sociales de 1967 6.3 Relations dans les établissements non-syndiqués 5 Chapitre 5 MAIN-D’OEUVRE POUR L’INDUSTRIE 1. LA MAIN-D’OEUVRE MALAISIENNE La Malaisie offre aux investisseurs une main-d’oeuvre diligente, disciplinée, instruite et apte à être formée rapidement. Les jeunes Malaisiens qui entrent sur le marché du travail auront suivi au moins 11 ans d’enseignement scolaire, c’est à dire jusqu’au niveau de l’école secondaire et seront donc faciles à former à de nouvelles techniques et compétences. Afin de répondre à la demande croissante du secteur de la fabrication pour les travailleurs techniquement formés, le Gouvernement Malaisien a pris des mesures pour accroître le nombre d’ingénieurs, techniciens et autres personnels qualifiés diplômés chaque année d’universités, de collèges et d’autres établissements de formation technique et industrielle, aussi bien locaux qu’étrangers. De plus, la Malaisie jouit d’un marché du travail libre et compétitif où les relations employeur-employé sont cordiales et harmonieuses. Les coûts de la main-d’oeuvre en Malaisie sont relativement bas, tandis que son niveau de productivité reste élevé en comparaison avec les pays industrialisés. 2. DÉVELOPPEMENT DE LA MAIN-D’OEUVRE Le Conseil national de la formation professionnelle (National Vocational Training Council – NVTC) qui relève du Ministère des Ressources Humaines a été créé en mai 1989 dans le but de formuler, promouvoir et coordonner la stratégie et les programmes de formation professionnelle et industrielle de la Malaisie, en ligne avec les besoins de développement technologique et économique du pays. A partir du 1er septembre 2006, NVTC a changé de nom pour devenir le Department of Skills Development (DSD), avec la promulgation de la Loi sur le Développement des Compétences Nationales - National Skills Development Act (NASDA) - [Loi 652], le 29 juin 2006. Le DSD coordonne la mise en place de tous les instituts de formation publics et privés, évalue la demande pour des qualifications existantes et à venir, identifie les besoins futurs de formation professionnelle et industrielle, et développe de manière continue les standards sous les Standards Nationaux Professionnels (NOSS). Actuellement, il y a plus de 700 standards certifiés couvrant les qualifications de certificat, diplôme et diplôme avancé. Sous les NOSS, 20 secteurs industriels majeurs de la Malaisie ont été sélectionnés pour le développement futur des standards. 2.1 Facilités de formation aux compétences industrielles En Malaisie, les écoles de formation professionnelle et technique, les instituts universitaires de technologie et les établissements de formation industrielle préparent les jeunes à l’emploi dans les divers secteurs industriels. Alors que la plupart des établissements sont gérés par des agences gouvernementales, plusieurs initiatives privées complètent les efforts du gouvernement pour former les ouvriers qualifiés dont a besoin l’industrie. 95 Les principales agences gouvernementales en charge de la formation sont : • Le Ministère des Ressources Humaines, qui gère actuellement quatorze instituts de formation industrielle (ITI). Les instituts de formation industrielle offrent divers types de programmes de formation, de niveau de base, intermédiaire et avancé pour le préemploi ou le premier emploi. Ceux-ci comprennent des contrats d’apprentissage dans les secteurs de la mécanique, de l’électricité, de la construction et de l’imprimerie, ainsi que des stages d’amélioration des compétences et de formation des instructeurs. Le Ministère est aussi en charge du Centre de formation des instructeurs aux techniques de pointe (Centre for Instructors and Advanced Skill Training (CIAST)), du Japan-Malaysia Technical Institute (JMTI) et de quatre Centres de Technologie Avancée (Advanced Technology Centres - ADTEC). • Le Ministère de l’Education Supérieure, qui a été établi en mars 2004, supervise 21 instituts universitaires de technologie et 37 collèges communautaires pour préparer une main-d’œuvre compétente pour les industries. Au niveau post-secondaire, les formations formelles qui sont conduites dans les instituts universitaires de technologie et les collèges communautaires ont pour but de produire une main-d’œuvre éduquée au niveau semi-professionnel dans les secteurs de l’ingénierie, du commerce et des services. Il est prévu d’ouvrir des instituts universitaires de technologie et des collèges communautaires supplémentaires durant le Neuvième Plan Malaisien (2006-2010). • Le Ministère de l’Education, qui gère 90 écoles d’enseignement technique offrant des cours techniques et de formation professionnelle. Les jeunes ayant terminé leurs études dans les écoles techniques peuvent , soit chercher un emploi de départ, soit poursuivre leur éducation post-secondaire au niveau de certificat ou de diplôme, dans les instituts universitaires de technologie ou les collèges communautaires, qui sont maintenant sous la supervision du Ministère de l’Education Supérieure, ou aussi dans d’autres instituts de formation, qui sont sous la supervision d’autres ministères. • Le Ministère de la Jeunesse et des Sports, qui propose de la formation aux compétences industrielles, de niveaux basique, intermédiaire et avancé au travers de ses sept centres de formation des jeunes aux compétences et du Centre de Formation Avancée des Jeunes aux Compétences (Youth Advanced Skill Training Centre). Des cours de courte durée et des programmes d’amélioration des compétences y sont également dispensés. • Le Majlis Amanah Rakyat (MARA), ou Council of Trust for the Indigenous People, sous la supervision du Ministère du Développement de l’Entreprenariat et des Coopératives. Le MARA dirige douze instituts de formation aux compétences dans diverses parties du pays, offrant des programmes de stages de qualification aux niveaux de base, intermédiaire et avancé. Le MARA coordonne aussi les opérations de trois instituts de formation aux compétences avancées, qui sont le GermanMalaysian Institute (GMI), le British-Malaysian Institute (BMI) et le Malaysia France Institute (MFI). 2.2 Fonds de développement des ressources humaines La Loi sur le développement des ressources humaines de 1992, qui a été instaurée en janvier 1993, a conduit à la création du Fonds de développement des ressources humaines (Human Resources Development Fund – HRDF), régi par le Comité de développement des ressources humaines (Human Resources Development Council – HRDC). En ligne avec l’exercice de privatisation, via la Loi de « Pembangunan Sumber Manusia Berhad » de 2001, le HRDC est maintenant connu sous le nom de Pembangunan Sumber Manusia Berhad (PSMB). MAIN-D’OEUVRE POUR L’INDUSTRIE 96 Le HRDF est géré sur la base d’un système de contribution/subvention. Les employeurs qui ont contribué au fonds auront droit à des subventions pour la formation provenant du fonds, afin de couvrir ou de subventionner les coûts encourus dans la formation de leurs employés malaisiens. Les sociétés de fabrication contribuent comme suit : Sociétés employant 50 ouvriers ou plus (à partir du 1er janvier 1993) Sociétés employant moins de 50 mais un minimum de 10 employés et ayant un capital versé de 2,5 millions de RM et plus (à partir du 1er janvier 1995) 1% du salaire mensuel des employés 1% du salaire mensuel des employés Les sociétés employant moins de 50 mais 0,5% du salaire mensuel des employés au minimum 10 employés, et ayant un capital versé inférieur à RM 2,5 millions de RM, ont l’option d’être enregistrées auprès du PSMB (à partir du 2 août 1996) Actuellement, le niveau d’assistance financière est de 100% des coûts encourus permis dans la formation en Malaisie, et jusqu’à 50% pour les coûts encourus à l’étranger, sujet à la disponibilité de contributions dans le compte de l’employeur au PSMB. Les plans d’apprentissage ont été développés et mis en place par le PSMB, dans le but de fournir des travailleurs très qualifiés dans des industries spécifiques. Dans le cadre du 8ème Plan Malaisien, une allocation de 16 millions de Ringgits a été attribuée par le Gouvernement Fédéral au PSMB, pour le paiement des frais de formation des apprentis. En même temps, les employeurs sont éligibles à un taux de 100% pour une assistance financière pour les coûts de formation admissibles subventionnés, à savoir les indemnités mensuelles des apprentis, les primes d’assurances et les consommables utilisés pour la formation. A ce jour, le PSMB a mis en place divers plans d’apprentissage, comme la mécatronique, l’industrie hôtelière, l’injection et le moulage plastique, les machines textiles industrielles, les technologies de l’information (artistes et auteurs multimédia), l’usinage industriel (outillages et teintures) et les industries du bois (fabricants de meubles), afin de répondre aux besoins des employeurs. En 2005, afin d’assister les employeurs dans leur recherche de programmes de formation adéquats via internet, le PSMB a développé un portail de développement des ressources humaines au www.hrdportal.com.my. Ce portail agit comme un centre unique qui permet aux fournisseurs de formations de promouvoir leurs programmes de façon plus effective et plus efficace au travers de moyens interactifs disponibles sur ce portail. 2.3 Personnel d’encadrement Jusqu’en 2006, il y avait 82.700 titulaires de licences et 68.082 titulaires de diplômes qui avaient complété leur terme dans 20 institutions d’éducation supérieure publiques (IPTA), ainsi que dans d’autres institutions d’éducation supérieure privées (IPTS). Ces diplômés proviennent de disciplines variées allant de la gestion des affaires, des technologies de l’information, de l’ingénierie, de la médecine, de la science et des mathématiques à l’art et au design. 97 En plus des universités et des collèges, les agences telles que l’Agence Nationale pour la Productivité (National Productivity Corporation), l’Institut Malaisien du Management (Malaysian Institute of Management) et l’Institut Malaisien des Directeurs du Personnel (Malaysian Institute of Personnel Managers), fournissent aussi de la formation de personnel d’encadrement. En outre, une proportion importante de personnel professionnel qualifié malaisien a été formée à l’étranger. 3. COÛTS DE LA MAIN-D’OEUVRE Il n’y a pas de loi nationale établissant le salaire minimum garanti pour le secteur de la fabrication en Malaisie. Les taux de rémunération de base varient selon le lieu et les secteurs industriels, tandis que les avantages complémentaires qui peuvent comprendre primes, uniformes gratuits, transport gratuit ou subventionné, l’intéressement au rendement et d’autres avantages, diffèrent d’une entreprise à l’autre. Les rémunérations et les avantages divers offerts au personnel d’encadrement varient aussi selon l’industrie et la politique de l’emploi de l’entreprise. La plupart des entreprises offrent des avantages tels que soins médicaux gratuits, assurance-accident et assurance-vie, transport gratuit ou subventionné, prime annuelle, allocation de retraite, et cotisations plus élevées à la Caisse de prévoyance des employés (Employees Provident Fund). Pour plus d’informations sur les salaires et les avantages sociaux dans le secteur de la frabrication, veuillez vous référer à la brochure du MIDA intitulée : “Coûts d’Implantation en Malaisie”. 4. FACILITÉS DE RECRUTEMENT En plus des agences de l’emploi privées enregistrées, les employeurs et les demandeurs d’emploi peuvent demander une assistance auprès des bureaux publics de placement, situés dans tout le pays. Les employeurs cherchant à recruter des travailleurs peuvent obtenir des informations détaillées concernant les demandeurs d’emploi enregistrés auprès de ces agences pour l’emploi dont les fonctions comprennent : • La conduite de campagnes publicitaires pour assister les employeurs dans leurs campagnes de recrutement. • L’organisation du travail préparatoire lié à la tenue d’entretiens et de tests d’aptitude. Les instituts universitaires et les collèges communautaires fournissent aussi des facilités aux employeurs potentiels, leur permettant de conduire des entretiens d’embauche de leurs étudiants. 5. NORMES RELATIVES À LA MAIN-D’OEUVRE Le Département de l’Emploi est responsable de l’administration des lois relatives à l’emploi, afin de maintenir une harmonie industrielle. Les lois sur l’emploi stipulent les conditions minimales requises, qui sont applicables à toutes les formes d’emploi. Une flexibilité dans la conduite opérationnelle des affaires est facilitée en faisant une demande d’exemption au Directeur de l’Emploi. MAIN-D’OEUVRE POUR L’INDUSTRIE 98 5.1 Loi sur l’emploi de 1955 La législation principale, la Loi sur l’emploi de 1955 (Employment Act 1955) s’applique à tous les employés de la Malaisie péninsulaire et du District Fédéral de Labuan dont les salaires ne dépassent pas 1.500 RM, ainsi qu’à tous les travailleurs manuels, quel que soit leur salaire. Les employeurs peuvent préparer le contrat de service de leurs employés, mais celui-ci ne doit pas enfreindre les bénéfices minimaux stipulés par la loi. Les employés percevant un salaire mensuel compris entre 1.500 RM et 5.000 RM par mois peuvent user du droit de réclamation à la Cour de l’Emploi, concernant les termes et conditions de leur contrat individuel de service. Certaines des obligations de l’employeur sous la Loi sur l’emploi de 1955 sont comme suit : i. Tout employé doit recevoir un contrat de service écrit, contenant les termes et conditions de l’emploi, y compris les dispositions liées à la résiliation du contrat. ii. Maintenir les fichiers des employés relatifs à leurs coordonnées personnelles, les salaires perçus et les déductions des charges salariales. iii. Dispositions spéciales pour la protection des employés de sexe féminin, liées au travail de nuit et aux congés de maternité. iv. Les heures normales de travail et les autres dispositions liées au nombre d’heures de travail. v. Le droit aux congés payés annuels, congés de maladie et jours fériés. vi. Le taux de paiement pour les heures supplémentaires et le travail additionnel. 5.2 Ordonnance sur l’emploi du Sabah et ordonnance sur l’emploi du Sarawak L’Ordonnance sur l’emploi du Sabah (The Labour Ordinance, Sabah) et l’Ordonnance sur l’emploi du Sarawak (The Labour Ordinance, Sarawak) règlent l’administration des lois sur l’emploi dans leurs Etats respectifs. Les dispositions de l’Ordonnance sur l’emploi du Sabah et de l’Ordonnance sur l’emploi du Sarawak sont similaires à celles de la Loi sur l’emploi de 1955. 5.3 Loi sur la Caisse de Prévoyance des Employés de 1991 La Loi sur la Caisse de Prévoyance des Employés (Employees Provident Fund) de 1991 stipule une contribution obligatoire pour les employés. Selon les dispositions de cette loi, tous les employeurs et employés (sauf les travailleurs étrangers et ceux listés sous la Première Cédule) sont tenus de cotiser à la Caisse de Prévoyance des Employés (EPF). A partir du 1er février 2008 the taux des contributions sera comme suit : Pour les employés qui sont citoyens malaisiens, résidents permanents et les citoyens non malaisiens qui ont décidé de contribuer à l’EPF avant le 1er août 1998, et qui n’ont pas atteint l’âge de 55 ans (Se référer à la partie A de la Troisième Cédule), le taux applicable sera le suivant : • Employeurs - Minimum de 12% du salaire mensuel des employés • Employés - Minimum de 11% du salaire mensuel des employés 99 Pour les employés qui sont citoyens malaisiens, résidents permanents et les citoyens non malaisiens, qui ont choisi de contribuer à l’EPF avant le 1er août 1998 et qui ont atteint l’âge de 55 ans (Se référer à la partie C de la Troisième Cédule), le taux applicable est le suivant : • Employeurs – Minimum de 6% du salaire mensuel des employés • Employés – Minimum 5,5% du salaire mensuel des employés Pour les employés qui ne sont pas citoyens malaisiens mais choisissent de contribuer à l’EPF le 1er août 1998 ou après, et choisissent de contribuer sous les paragraphes 3 et 6 de la Première Cédule de la Loi sur l’EPF de 1991, (Se référer à la partie B de la Troisième Cédule), et qui n’ont pas atteint l’âge de 55 ans, le taux applicable sera le suivant : • Employeurs – 5RM (US$1,33) par employé par mois • Employés – 11% du salaire mensuel des employés Pour les employés qui ne sont pas citoyens malaisiens mais choisissent de contribuer à l’EPF le 1er août 1998 ou après, et choisissent de contribuer sous les paragraphes 3 et 6 de la Première Cédule de la Loi sur l’EPF de 1991, et qui ont atteint l âge de 55 ans, (Se référer à la partie D de la Troisième Cédule), le taux applicable sera le suivant : • Employeurs – 5RM (US$1,33) par employé par mois • Employés – 5,5% du salaire mensuel des employés Tous les employeurs doivent immédiatement enregistrer leurs employés à l’EPF dès le début de l’emploi, sauf pour ceux qui sont dispensés par la loi. 5.4 Loi sur la sécurité sociale des employés de 1969 L’Organisme de sécurité sociale (Social Security Organisation (SOSCO)), fournit deux plans de protection pour les employés et leurs dépendants, sous la Loi sur la Sécurité Sociale des Employés de 1969. Les deux plans de sécurité sociale sont les suivants : • Le Plan d’assurance contre les accidents du travail (Employment Injury Insurance Scheme) • Le Plan de pensions d’invalidité (Invalidity Pension Scheme) Le Plan d’assurance contre les accidents du travail assure aux employés une couverture sous forme d’avantages financiers ou de soins médicaux, en cas d’incapacité ou de décès dû à un accident du travail. Le Plan de pension d’invalidité assure une couverture de 24 heures aux employés contre l’invalidité ou le décès dû à toute cause sans rapport avec leur emploi. Cependant l’employé doit remplir la condition pour être éligible à la pension d’invalidité. Eligibilité des employeurs Tout employeur qui embauche un employé ou plus comme défini sous la Loi est requis de l’enregistrer et de verser les contributions au SOCSO. MAIN-D’OEUVRE POUR L’INDUSTRIE 100 Eligibilité des employés Les employés recevant un salaire mensuel inférieur ou égal à trois mille ringgits (3.000RM) sont tenus de contribuer au SOCSO. Les employés ayant un salaire mensuel de plus de 3.000RM, qui ne sont pas enregistrés et ont contribué au SOCSO, ont l’option de s’enregistrer et de contribuer pourvu que l’employeur et l’employé soient d’accord pour contribuer. Cependant, lorsqu’un employé contribue déjà sous ladite Loi, il sera encore éligible à contribuer et sera couvert quel que soit son salaire mensuel par la suite. Le système « Une fois inscrit toujours inscrit » est applicable. 5.5 Loi de Compensation des ouvriers de 1952 La Loi subvient aux paiements de compensation pour les blessures subies dans des accidents survenus dans le cadre de travail, et impose l’obligation aux employeurs d’assurer leurs ouvriers. L’Arrêté sur le Régime de Compensation des Travailleurs Etrangers (Assurance) de 2005, émis sous cette loi requiert que chaque employeur employant des ouvriers étrangers les assure auprès du panel de compagnies d’assurances nommé sous cet arrêté, et effectue le paiement de compensation pour les blessures survenues durant et hors des heures de travail. 5.6 Loi sur la prévention des accidents du travail et la médecine du travail de 1994 Le Département de la Prévention des Accidents du Travail et de la Médecine du Travail (Department of Occupational Safety and Health (DOSH)), sous le Ministère des Ressources Humaines, a la responsabilité d’administrer et d’appliquer la législation relative à la sécurité et la santé des employés (OSH) pour s’assurer que la sécurité, la santé et le bienêtre des personnes au travail et du public sont protégés des risques résultant des activités professionnelles dans les divers secteurs. Ceci comprend la fabrication ; les activités d’exploitation minière et de carrières ; la construction ; l’agriculture ; la sylviculture et la pêche ; les services (gaz, électricité, eau, services sanitaires) ; les transports, l’entreposage et la communication ; le commerce de gros et de détail ; les hôtels et restaurants ; les finances, les assurances, les services immobiliers et services aux entreprises ; les services publics et les autorités statutaires. Le département a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer un excellent système de service et a obtenu la certification MS ISO 9001 : 2000 du Département des Standards de Malaisie. Ainsi, il s’est engagé à améliorer ses services aux clients par la gestion effective de son système ISO. Le Département mène des activités de mise en application du règlement sur les industries régies par les trois législations, qui sont la Loi sur la Prévention des Accidents du Travail et de la Médecine du Travail (Occupational Safety and Health Act - OSHA) de 1994, la Loi sur les Usines et les Machines (Factories and Machinery Act) de 1967 ; et la Loi sur l’Exploitation Pétrolière - Petroleum Act (Mesure de Sécurité) de 1984. Le Prix National d’Excellence pour la Prévention des Accidents du Travail et la Médecine du Travail, qui est la plus haute récompense attribuée par le gouvernement, a pour but de donner crédibilité et reconnaissance aux organisations qui ont un bon niveau de réussite, dans le domaine de la prévention des accidents du travail et de la médecine du travail, par l’intermédiaire d’un audit du programme de sécurité et de santé. L’audit est utilisé comme un instrument pour évaluer les efforts faits par une société afin d’améliorer la sécurité et la santé par rapport à des standards définis dans le MS 1722 : Part 1 ; 2005 OSH MS (Occupational Safety and Health Management Systems – Requirements). Ce standard a été développé par le Département des Standards de Malaisie en collaboration avec d’autres agences. Il fournit un moyen de mesurer à la fois la documentation et l’application des programmes de sécurité et de santé. La Loi sur la Prévention des Accidents du Travail et de la Médecine du Travail (Occupational Safety and Health Act – OSHA) 1994, fournit le cadre législatif pour promouvoir, stimuler et encourager des standards élevés de sécurité et de santé au travail. Le but est de promouvoir la prise de conscience de la sécurité et de la santé, et d’établir 101 l’organisation et la performance d’une sécurité efficace au travers de programmes d’auto-réglementation, conçus pour répondre aux besoins d’une industrie ou d’une organisation particulière. Le but à long terme de cette loi est de créer une culture de travail saine et sécurisée parmi tous les employeurs et employés malaisiens. OSHA 1994 définit les devoirs généraux des employeurs, des employés, des indépendants, des designers, des fabricants, des importateurs et des fournisseurs d’usines ou de substances. Quoique ces devoirs aient un caractère général, ceuxci comprennent un nombre important de responsabilités. La loi fournit un système complet et intégré de lois pour traiter la sécurité et la santé de virtuellement toute personne au travail, et la protection du public, lorsqu’il pourrait y avoir une atteinte à celui-ci par les activités entreprises par des personnes au travail. Les devoirs généraux des employeurs, des employés, des indépendants, des designers, des fabricants, des importateurs et des fournisseurs d’usines ou de substances sont clairement définis sous OSHA 1994. Les employeurs doivent garantir autant qu’il est praticable, la santé, la sécurité et le bien-être des gens qui travaillent pour eux. Ceci s’applique en particulier à l’approvisionnement et à la maintenance d’une usine et d’un système de travail sécurisés. Les arrangements nécessaires doivent aussi être mis en place pour assurer la sécurité et la santé dans l’utilisation, la manutention, le stockage et le transport d’unités de production et de substances. Sous OSHA 1994, “usine” comprend toute machine, équipement, appareil, outil et composant, alors que “substance” signifie toute substance naturelle ou artificielle, que ce soit sous forme solide, liquide, gazeuse, de vapeur ou d’une combinaison de ces éléments. Les risques pour la santé dus à l’utilisation, au stockage ou au transport de substance doivent être minimisés. Afin d’atteindre ces objectifs, toutes les précautions praticables doivent être prises dans l’utilisation et la manutention appropriées de toute substance pouvant causer un risque à la santé. Il est du devoir des employeurs de fournir l’information, l’instruction, la formation et la supervision nécessaires dans les pratiques de sécurité, y compris l’information sur les exigences légales. Les employeurs doivent considérer les besoins spécifiques de formation de leurs organisations, en référence particulière à des procédés comportant des risques spéciaux. Un employeur employant 40 personnes ou plus, doit établir un comité de sécurité et de santé sur le lieu de travail. La fonction principale du comité est de garder en vue les mesures prises pour assurer la sécurité et la santé des personnes au lieu de travail, et d’étudier toute question qui s’y rapporte pouvant se présenter. Un employeur doit notifier le bureau des accidents du travail et de la médecine du travail le plus proche de tout accident, événement dangereux, accident d’empoisonnement ou de maladie professionnels, qui se soit produit ou qui pourrait se produire sur le lieu de travail. Certaines opérations, installations, maintenance et désassemblage d’équipements et de procédés requièrent du personnel compétent. Ainsi, durant l’installation de machines et d’équipements tels que des grues, des ascenseurs et des systèmes de ventilation de locaux, la présence de personnel compétent est obligatoire pour assurer un montage sûr, tandis qu’un mécanicien de chaudières et un ingénieur spécialiste en vapeur sont nécessaires pour opérer des équipements à haut risque tels que les chaudières. Les procédés qui utilisent des produits chimiques dangereux nécessitent la présence de personnel compétent, pour conduire le contrôle de la qualité de l’air et superviser le personnel. De plus, la présence d’un agent de sécurité et de santé ainsi que celle d’un médecin du travail est requise pour assurer la surveillance appropriée du lieu de travail. MAIN-D’OEUVRE POUR L’INDUSTRIE 102 Il existe sept réglementations sous OSHA 1994 qui sont régies par le DOSH. Elles sont : 1. Les Réglementations sur les Déclarations des Employeurs sur la Politique Générale pour la Sécurité et la Santé Publique (Exception) de 1995 2. Les Réglementations sur le Contrôle des Risques d’Accidents Industriels Majeurs de 1996 3. Les Réglementations sur la Classification, le Conditionnement et Label des Produits Chimiques Dangereux de 1997 4. Les Réglementations du Comité de Sécurité et de Santé de 1996 5. Les Réglementations des Agents de Sécurité et de Santé de 1997 6. 7. Les Réglementations sur l’Utilisation et les Standards d’Exposition aux Produits Chimiques Dangereux pour la Santé de 2000 Les Réglementations sur la Notification des Accidents, les Occurrences Dangereuses, les Empoisonnements Professionnels et les Maladies Professionnelles de 2004 Les infractions à certaines des exigences peuvent conduire à des recours en justice. Une personne manquant de se conformer à une amélioration ou à une note d’interdiction qui lui a été assignée est passible de poursuites, avec une amende maximale de 50.000 RM ou un emprisonnement n’excédant pas 5 ans, ou les deux. Par ailleurs, l’objectif de la loi sur les Usines et les Machines (Factories and Machinery Act - FMA) de 1967 est de permettre le contrôle des usines en matière de sécurité, santé et bien-être des personnes, ainsi que l’enregistrement et l’inspection des matériels. Certains équipements à haut risque, tels que les chaudières, les récipients sous pression non amorcés, les ascenseurs publics et d’autres équipements de levage tels que les grues mobiles, les grues-tours, les nacelles élévatrices, les ponts roulants et les gondoles doivent être certifiés et inspectés par le DOSH. Toutes les usines et les équipements généraux doivent être enregistrés auprès du DOSH avant de pouvoir être installée et utilisés en Malaisie. Le DOSH régit 16 réglementations sous la FMA de 1967, elles sont : 1. Les Réglementations sur les Ascenseurs Electriques et les Monte-charges, 1970 2. Les Réglementations sur la Délimitation des Machines et la Sécurité, 1970 3. Les Réglementations sur la Notification, les Certificats de Conformité et l’Inspection, 1970 4. Les Réglementations sur les Personnes en Charge, 1970 5. Les Réglementations sur la Sécurité, la Santé et le Protection, 1970 6. Les Réglementations sur les Chaudières à Vapeur et les Récipients sous pression non Amorcés, 1970 7. Les Certificats de Compétences - Les Réglementations des Examens, 1970 8. Les Réglementations sur l’Administration, 1970 103 9. Les Règles d’Aggravation des Délits, 1978 10. Les Réglementations sur les Délits Réprimables, 1978 11. Les Réglementations sur le Plomb, 1984 12. Les Réglementations sur le Traitement de l’Amiante, 1986 13. Les Réglementations sur les Opérations de Construction et les Travaux d’Ingénierie Civile (Sécurité), 1986 14. Les Réglementations sur les Poussières Minérales, 1989 15. Les Réglementations sur l’Exposition au Bruit, 1989 16. Les Réglementations sur la Notification, les Certificats d’Aptitude et l’Inspection (Modification), 2004 6. RELATIONS SOCIALES 6.1 Syndicats Le Gouvernement encourage le développement de syndicats sains, démocratiques et responsables, et à cette fin, a érigé la Loi sur les Syndicats de 1959 (Trade Unions Act 1959) et la Réglementation sur les Syndicats de 1959 (Trade Union Regulations 1959), afin de permettre à l’autorité administrative d’avoir la supervision générale, la direction et le contrôle de toutes les matières relatives aux syndicats dans toute la Malaisie. Sous la Loi sur les Syndicats de 1959 : i. Un syndicat peut être formé par des travailleurs avec l’adhésion exclusivement réservée aux travailleurs et peut également être formée par des employeurs avec l’adhésion exclusivement réservée aux employeurs. ii. Un syndicat doit limiter son adhésion exclusivement aux employés dont le lieu de travail se situe sur la Péninsule de Malaisie, en Malaisie, au Sabah ou au Sarawak, selon le cas, ou aux employeurs, employant des travailleurs en Malaisie Péninsulaire, Sabah ou Sarawak, selon le cas ; iii. Un syndicat doit limiter son adhésion exclusivement aux employés d’un établissement, d’un corps de métier, d’une profession ou d’une industrie spécifiques, ou aux employés dans des corps de métier, professions ou industries similaires, selon le cas, ou aux employeurs de toute industrie spécifique ou aux employeurs d’une industrie similaire, selon le cas ; iv. Tous les syndicats doivent être enregistrés (comme il est requis sous la Section 8(1) de ladite loi). v. Un syndicat de travailleurs ne peut pas organiser une grève sans avoir obtenu le consentement préalable par vote secret d’au moins les deux tiers du nombre total des adhérents qui ont le droit de voter ; et vi. Tous les syndicats sont régulièrement inspectés pour vérifier leur observation de la loi. MAIN-D’OEUVRE POUR L’INDUSTRIE 104 6.2 Loi sur les Relations Sociales de 1967 Le Département des Relations Industrielles de Malaisie (Department of Indutrial Relations Malaysia) est le gardien des employeurs et des travailleurs par l’intermédiaire de la Loi sur les relations industrielles (Industrial Relation Act) de 1967, afin de maintenir l’harmonie industrielle. La loi règlemente les relations entre employeurs et employés et leurs syndicats, y compris la prévention et le règlement des litiges professionnels. La loi prévoit ce qui suit : i. La protection des droits légitimes des employeurs et des travailleurs et de leurs syndicats ; ii. La procédure relative aux dépôts de réclamation pour la reconnaissance et l’étendue de la représentation des syndicats aux négociations de conventions collectives, telles que celles relatives à la promotion, à la mutation, au recrutement, aux compressions de personnel, au licenciement, à la réintégration et à la répartition des tâches, et à l’interdiction de grèves et lock-outs concernant ces questions ; iii. La loi insiste sur l’autorité autonome dans les industries comme la clé de l’harmonie industrielle, où employeurs et syndicats négocient et règlent leurs différends sans aucune autre intervention. En cas d’échec de la négociation, les parties peuvent se référer au Directeur Général du Département des Relations Industrielles pour une conciliation. Quand le litige ne peut être résolu, il peut être soumis au Tribunal Industriel d’Arbitrage (Industrial Court of Arbitration). iv. Le Ministre des Ressources Humaines peut intervenir et soumettre à tout moment un litige professionnel au Tribunal Industriel d’Arbitrage. v. Une interdiction de grèves et lock-outs après qu’un litige professionel a été soumis au Tribunal Industriel, et concernant toute question faisant l’objet d’une convention collective ou d’un jugement du Tribunal Industriel. 6.3 Relations dans les établissements non-syndiqués Dans un établissement non-syndiqué, l’usage pour ce qui est du règlement de litiges est que l’employé essaie d’obtenir réparation directement auprès de son chef d’équipe, contremaître ou employeur. Un employé peut aussi porter plainte auprès du Ministère des Ressources humaines qui mènera une enquête. 105 MAIN-D’OEUVRE POUR L’INDUSTRIE 106 Chapitre 6 BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 1. LE SYSTÈME BANCAIRE EN MALAISIE 2. 1.1 Banque centrale 1.2 Institutions financières 1.3 La Malaisie comme centre financier islamique international 2.1 Critères d’éligibilité 2.2 Types de facilités 2.3 Méthodes de financement 2.4 Période et montant de financement REFINANCEMENT DU CRÉDIT À L’EXPORTATION 3. MARCHÉ DES VALEURS EN MALAISIE 3.1 Commission des opérations en Bourse 3.2 Bursa Malaysia Berhad 4. SERVICES FINANCIERS OFFSHORE 4.1 Département des services financiers offshore de Labuan (LOFSA) 4.2 Incitations pour les services financiers offshore 5. RÉGIME ADMINISTRATIF DU CONTRÔLE DES CHANGES 5.1 Investissements et activités financières par des non-résidents 5.1.1 Investissements étrangers directs et de portefeuille en Malaisie 5.1.2 Investissements en propriétés immobilières par des non-résidents 5.1.3 Prêts en ringgits et en devises étrangères par des non-résidents à des résidents 5.1.4 Emprunts à des résidents par des non-résidents 5.1.5 Emission d’obligations/sukuk libellées en ringgits ou en devises étrangères par des non-résidents 5.1.6 Protection des investissements 5.1.7 Ouverture de comptes en ringgits et en devises étrangères en Malaisie par des non-résidents 5.1.8 Importation et exportation de ringgits et de devises étrangères par des voyageurs non-résidants 5.1.9 Emission de valeurs mobilières 5.2 Investissements et activités financières par des résidents 5.3 Sociétés résidantes auxquelles un statut spécial a été accordé 5.2.1 Investissement en actifs en devises étrangères par des résidents 5.2.2 Emprunts en devises étrangères et en ringgits par des résidents 5.2.3 Prêts en ringgits par des résidents 5.2.4 Emission par des résidents d’obligations libellées en ringgits ou en devises étrangères 5.2.5 Exportation et importation de biens et de services par des résidents 5.2.6 Ouverture de comptes en devises étrangères (FCA) par des résidents 5.2.7 Paiements entre résidents 5.2.8 Protection des investissements par des résidents 5.2.9 Importation et exportation de ringgits et de devises étrangères par des voyageurs résidants 5.3.1 5.3.2 5.3.3 Sociétés du Multimedia Super Corridor Sièges opérationnels approuvés Centres régionaux de distribution approuvés et centres internationaux d’acquisition approuvés 6 Chapitre 6 BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 1. LE SYSTÈME BANCAIRE EN MALAISIE Le système bancaire, comprenant les banques de dépôt, les banques d’investissement, les banques d’affaires et les banques islamiques, est le principal mobilisateur de fonds et source de crédit qui soutient les activités économiques en Malaisie. Les intermédiaires financiers non bancaires, comprenant les institutions de développement financier, les caisses de retraite et de prévoyance, les compagnies d’assurance, et les opérateurs de “takaful”, complètent les institutions bancaires pour mobiliser l’épargne et faire face aux besoins de l’économie. 1.1 La Banque centrale Bank Negara Malaysia (La Banque), la banque centrale, est le sommet de la structure monétaire et bancaire du pays. Ses principaux objectifs définis dans la loi sur la Banque Centrale de Malaisie de1958 sont les suivants : • Émettre la monnaie et gérer les réserves afin de sauvegarder la valeur des devises ; • Être le banquier et le conseiller financier du Gouvernement ; • Promouvoir la stabilité monétaire et une structure financière saine ; • Promouvoir des systèmes nationaux de paiement et de règlement sûrs, efficaces et fonctionnant parfaitement, et s’assurer que la politique des systèmes nationaux de paiement et de règlement est à l’avantage de la Malaisie ; et • Influer sur la situation du crédit à l’avantage de la Malaisie. Afin d’atteindre ses objectifs, la Banque est investie de pouvoirs juridiques sous diverses lois, pour régir et superviser les institutions bancaires ainsi que les divers intermédiaires financiers non bancaires. La Banque administre aussi la réglementation du contrôle des changes et agit en tant que prêteur de dernier ressort auprès du système bancaire. 1.2 Les institutions financières Le tableau suivant représente le nombre d’institutions financières à la fin septembre 2008: Total Banques de dépôt 22 9 13 Banques d’investissement /Banques d’affaires 15 15 - Banques islamiques* 15 10 5 Banques islamiques internationales 1 - 1 109 Institutions Institutions contrôlées contrôlées par des par des Malaisiens étrangers Total Institutions Institutions contrôlées contrôlées par des par des Malaisiens étrangers Assureurs 41 25 16 Assureurs islamiques (opérateurs « takaful ») 8 8 - Opérateurs « takaful » internationaux 1 - 1 Réassureurs 7 3 4 Réassureurs islamiques 3 1 2 13 13 - (opérateurs « retakaful ») Institutions de développement financier * Comprend une banque islamique étrangère qui a commencé ses opérations en octobre 2008 Les banques, y compris les banques islamiques, opèrent à travers un réseau de plus de 2.200 agences à travers le pays. Six groupes bancaires malaisiens sont présents dans 18 pays par l’intermédiaire d’agences, de bureaux de représentation, de filiales et de joint ventures. Il y a aussi 21 banques étrangères qui maintiennent des bureaux de représentation en Malaisie. Elles n’effectuent pas d’affaires bancaires normales, mais elles fournissent des services de liaison et facilitent les échanges d’information entre les intérêts d’affaires en Malaisie, et leurs correspondants. L’introduction du cadre pour les banques d’investissement en 2005 assure le développement de banques d’investissement à part entière, par la consolidation et la rationalisation des banques d’affaires, des sociétés de courtage et des maisons de réescompte, Les activités bancaires d’investissement comprennent essentiellement des activités de mobilisation de fonds, telles que les prises fermes, la syndication de prêts et le financement d’entreprises, les services de conseil en gestion, les dispositions et procédures pour l’émission et l’admission à la cote des actions ainsi que la gestion de portefeuilles d’investissement. Le développement des banques d’investissement rehaussera la capacité des institutions financières en Malaisie afin de mieux servir leurs entreprises clientes, grâce à une plus grande gamme d’activités financières et consultatives comparables aux services fournis par les banques d’investissement internationales. La Malaisie possède également un système bancaire islamique complet. A présent, la Malaise compte quinze banques islamiques qualifiées, dont trois banques islamiques venues du Moyen Orient, fournissant une vaste gamme de produits et services financiers basés sur les principes de la Sharia. Parallèlement, il existe cinq banques conventionnelles parmi lesquelles trois banques étrangères importantes, qui offrent également des produits et des services bancaires islamiques au travers d’un schéma bancaire islamique. L’introduction des trois banques islamiques étrangères augmente la concurrence et stimule l’innovation parmi les opérateurs de banques islamiques, tout en complétant l’action des acteurs malaisiens dans des domaines de croissance stratégiques tels que les opérations bancaires d’investissement et la gestion des fortunes. En outre, ces institutions envisagent aussi de faire de la Malaisie leur centre financier de cette région. En ce qui concerne les produits proposés, plus de 60 produits et services financiers islamiques sont offerts sur le marché. L’émergence de nouveaux produits et instruments financiers qui incorporent les principes de la Sharia mondialement BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 110 acceptés, tels que les dépôts de marchandises « murabahah », les swaps de taux de profits, le financement immobilier pour l’habitation « musyarakah mutanaqisah » et « sukuk musyarakah » dans l’industrie, ont rehaussé le secteur financier islamique local jusqu’à un niveau d’avancement supérieur. La Malaisie a plusieurs institutions de développement financier (DFI), qui ont été mises en place dans des objectifs spécifiques afin de développer et promouvoir des secteurs économiques stratégiques, notamment les secteurs de la fabrication et des exportations, les petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que les secteurs de l’agriculture, l’infrastructure et le secteur maritime. Ces DFI sont un complément aux institutions bancaires fournissant un ensemble de services financiers et non-financiers afin de soutenir le développement des secteurs stratégiques. Ceci inclut l’offre de prêts à moyen et long terme, de capitaux propres, de garanties pour les emprunts et une gamme supplémentaire de services de conseil financiers et de conseil aux entreprises. La ”Bank Perusahaan Kecil & Sederhana Malaysia Berhad “ ou la SME Bank (banque des PME), qui a été établie en octobre 2005, offre des produits financiers tels que des prêts à long terme, et des crédits de fonds de roulement, y compris aux entreprises en démarrage, aux PME dans les secteurs de croissance, en particulier à ceux des services professionnels, des activités orientées vers l’exportation et des franchises. Bank Pertanian Malaysia a récemment été privatisée pour devenir Bank Pertanian Malaysia Berhad (Agrobank) afin de renforcer son rôle et faire face plus efficacement aux besoins de l’ensemble de la chaîne de valeur des activités agricoles, y compris les industries basées sur l’agriculture. 1.3. La Malaisie en tant que Centre Financier Islamique International Les efforts constants de la Malaisie pour renforcer le système financier islamique dans le pays et sur le plan international ont été bien accueillis et lui ont permis de s’imposer auprès de la communauté financière internationale. Une initiative importante a été introduite pour renforcer la position de la Malaisie en tant que centre islamique financier international de premier plan. En août 2006, le gouvernement malaisien a lancé les initiatives du Centre International Financier de Malaisie (MIFC). L’initiative du MIFC est un effort de collaboration entre les régulateurs du marché et des finances et les plus hautes autorités des agences concernées du gouvernement ainsi que les participants du secteur bancaire, de « takaful » et du marché de capitaux. L’établissement du MIFC en tant que centre clé d’intermédiation sur la place du marché mondial, joue un rôle important dans l’accélération du processus de communication et de renforcement de la relation entre les marchés financiers islamiques internationaux, et de ce fait étend les relations d’investissement et de commerce entre le Moyen Orient, l’Asie Occidentale, l’Afrique du Nord et l’Asie Orientale. Située au centre du fuseau horaire asiatique, la Malaisie représente un point de rencontre pour ceux qui possèdent un surplus de fonds et ceux qui recherchent des fonds, dans toutes les parties du monde. Sous l’initiative du MIFC, la Malaisie offre des propositions de grande valeur en tant que fournisseur de services financiers islamiques, dans cinq domaines clés : i. L’origine du Sukuk • Une plateforme pour l’émission, la distribution et la négociation. ii. Gestion des fonds et des fortunes islamiques • Une destination pour l’investissement financier avec une large gamme d’instruments de marché et de trésorerie de classe mondiale. 111 iii. Banque islamique internationale • Un centre pour l’établissement de banques islamiques fournissant des services financiers en devises internationales iv. « Takaful » international • Un centre pour les affaires « takaful » et « retakaful » (assurance et réassurance islamique) internationales v. Développement du capital humain • Un centre d’excellence et de dévelopment de la pensée dans le domaine de l’éducation, la formation, le conseil et la recherche en finance islamique, pour créer une réserve de talent pour l’industrie de la finance islamique. Les principales incitations introduites dans le but d’attirer davantage de participants au MIFC, comprennent les suivantes : i. Octroi de nouvelles licences pour les services bancaires islamiques internationaux (IIB) sous la loi sur les services bancaires islamiques de 1983 (Islamic Banking Act 1983), aux institutions financières étrangères et malaisiennes qualifiées, pour les habiliter à conduire une gamme complète d’opérations bancaires islamiques, avec les résidents et les non-résidents en devises internationales en qualité de filiale ou d’agence. L’entité bénéficiera d’une exonération totale d’impôt pour une période de dix ans, jusqu’ à l’ année fiscale 2016, sous la loi relative à l’impôt sur le revenu de 1967 (Income Tax Act 1967). ii. Octroi de nouvelles licences d’opérateur de Takaful international (ITO) à des institutions financières étrangères et malaisiennes qualifiées pour les habiliter à conduire une gamme complète d’affaires “takaful” avec des non-résidents et des résidents en devises internationales, en qualité de filiale ou d’agence. L’entité bénéficiera d’une exonération d’impôt similaire à celle qui est attribuée aux nouvelles entités bancaires islamiques internationales (IIB). ii. Les sociétés de gestion de fonds islamiques (IFMC) sont autorisées à investir à l’étranger la totalité de leurs fonds conformes à la Shariah. L’entité bénéficiera d’une exonération d’impôt sur la totalité des honoraires perçus pour la gestion de fonds islamiques, pour le compte d’investisseurs étrangers et malaisiens jusqu’ à l’année fiscale 2016, sous la loi relative à impôt sur le revenu de 1967(Income Tax Act 1967). iv. Fourniture de fonds de lancement par la Caisse de Prévoyance des Employés (EPF) pour l’établissement d’un IFMC à l’étranger. v. Jusqu’à100% d’actionnariat étranger est autorisé pour les IIB, ITO et IFMC. Pour de plus amples renseignements sur les services du MIFC, prière de visiter notre web site à www.mifc.com, envoyer un courriel à [email protected] ou appeler le 603 2692 3481. 2. REFINANCEMENT DU CRÉDIT À L’EXPORTATION Le refinancement du crédit à l’exportation, Export Credit Refinancing (ECR), est un outil par lequel Exim Bank fournit un crédit à court terme, aux exportateurs directs ou indirects au travers des banques de dépôt. La facilité est offerte par les banques de dépôt. qui sont ensuite refinancées par Exim Bank. BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 112 Un exportateur direct ou indirect souhaitant utiliser la facilité ECR doit d’abord arranger une ligne de crédit ECR avec les banques de dépôt, et ensuite obtenir l’autorisation d’accès aux facilités ECR auprès d’EXIM Bank. 2.1 Critères d’éligibilité La facilité ECR est disponible pour les exportateurs directs et les exportateurs indirects, qui sont engagés directement ou indirectement dans des activités d’exportation, et qui ont obtenu une ligne de crédit ECR auprès des banques de dépôt. 2.2 Types de facilités i. La facilité ECR de pré-expédition est un prêt à la disposition des exportateurs directs ou indirects pour financer leurs achats auprès de fournisseurs locaux et/ou étrangers, avant l’expédition des marchandises à des acheteurs à l’étranger. ii. La facilité ECR de post-expédition est une avance ou un financement pour les exportateurs directs après l’expédition des marchandises aux acheteurs à l’étranger. 2.3 Méthodes de financement Deux méthodes de financement sont offertes aux exportateurs sous la facilité ECR de pré-expédition : la méthode basée sur la commande et la méthode du certificat de garantie de bonne exécution (Certificate of Performance (CP)). Sous la méthode basée sur la commande, le financement ECR de pré-expédition se fait à la vue des ordres d’exportation ou d’achat, alors que sous la méthode CP, le financement de pré-expédition se fait sur présentation du CP émis par l’Exim Bank. La méthode de financement sous la facilité ECR de post-expédition se fait par l’escompte d’effets, et le financement est soumis à la présentation d’un jeu complet de documents d’exportation aux banques de dépôt. 2.4 Période et montant du financement La période de financement maximum sous la facilité ECR de pré-expédition et de postexpédition est de quatre (4) mois et six (6) mois respectivement. Sous la méthode basée sur les commandes, les exportateurs peuvent obtenir jusqu’à 95% de la valeur de leur commande d’exportation, alors que sous la méthode CP, le montant du financement est soumis à la limite CP accordée par Exim Bank. Le montant minimum et maximum de financement par facilité ECR est de 10.000RM et de 50 millions de RM respectivement. 3. LE MARCHÉ DES VALEURS MOBILIÈRES EN MALAISIE 3.1 Commission des Valeurs Mobilières (SC) La Commission des Valeurs Mobilières de Malaisie [Securities Commission Malaysia (SC)], est responsable de la règlementation et du développement des marchés de capitaux en Malaisie. Etablie le 1er mars 1993, sous la Loi sur la Commission des Valeurs Mobilières de 1993 (Securities Commission Act 1993), la Commission des Valeurs Mobilières est un organisme statutaire financièrement autonome, ayant des pouvoirs d’investigation et d’exécution de la réglementation. Elle est placée sous les ordres du Ministre des Finances et ses comptes sont présentés au Parlement annuellement. Les nombreuses fonctions de la SC comprennent celles de : 113 a. b. c. d. e. f. g. h. i. Supervision des échanges, des maisons d’escompte et des dépositaires centraux ; Autorité en charge de l’enregistrement des prospectus d’émission pour les sociétés autres que les centres de loisirs non cotés ; Autorité approuvant les émissions d’obligations émises par des sociétés privées. Règlementation de toutes les affaires relatives aux valeurs mobilières et aux contrats à terme ; Règlementation des acquisitions et des fusions d’entreprises ; Règlementation de toutes les affaires relatives aux plans proposés par des sociétés d’investissement à capital variable ; Octroi de licences et supervision de toute personne titulaire d’une licence ; Encouragement de l’autoréglementation ; et Assurance de la bonne conduite des institutions et des personnes titulaires d’une licence. La responsabilité fondamentale de la SC est la protection des investisseurs qui est à la base de toutes ces fonctions. Outre ses fonctions de règlementation, la SC est tenue de par son statut d’encourager et de promouvoir le développement des valeurs mobilières et des marchés à terme en Malaisie. Veuillez visiter le site internet de la SC (www.sc.com.my) pour de plus amples informations sur la SC. 3.2 Bursa Malaysia Berhad Bursa Malaysia Berhad (Bursa Malaysia) est un holding boursier, coté sur le Main Board (Tableau Principal) de Bursa Malaysia Securities (bourse des valeurs mobilières) le 18 mars 2005. Bursa Malaysia gère une bourse des valeurs mobilières, une bourse des produits dérivés et une bourse offshore, des comptoirs de liquidation pour les valeurs mobilières et les produits dérivés et un dépositaire central. La société diffuse aussi les cotations des actions et l’information relative aux valeurs mobilières cotées en bourse. La bourse des valeurs mobilières, établie en 1973, fournit une place de marché centrale, où les acheteurs et les vendeurs peuvent effectuer les transactions sur les actions, les bons de souscription, les obligations et divers titres de sociétés cotées en bourse. La diversité des produits inclut des options et des contrats à terme sur les produits dérivés et les instruments multidevises offshore, négociés à la bourse des produits dérivés et à la bourse offshore, respectivement. Bursa Malaysia est aujourd’hui l’une des plus grandes bourses d’Asie avec près de 1000 sociétés cotées, offrant au monde une large gamme de choix d’investissements. Les sociétés sont, soit cotées à Bursa Malaysia Securities Main Board (Tableau Principal de la Bourse des Valeurs Mobilières de Malaisie) pour les plus grandes sociétés capitalisées, au Second Board (Deuxième Tableau) pour les sociétés de taille moyenne, soit au MESDAQ Market pour les sociétés à croissance rapide et de haute technologie. En assistant le développement du marché malaisien des capitaux et en rehaussant la compétitivité mondiale, Bursa Malaysia s’engage à maintenir un marché de l’échange efficace, sûr et actif pour les investisseurs locaux et mondiaux. (i) Participants au marché a) Sociétés d’Agents de Change Il y a actuellement 34 sociétés d’agents de change (comprenant cinq agents de change étrangers) qui offrent des services dans le négoce des actions cotées à Bursa Malaysia Securities. Parmi celles-ci, 13 sociétés sont classées comme banques d’investissement. Les banques d’investissement sont titulaires de licences de banque d’affaires émises BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 114 par Bank Negara Malaysia sous la loi sur les Institutions Bancaires et Financières de 1989 (BAFIA), ainsi que d’une licence pour les services des marchés de capitaux émise par la Commission des Valeurs Mobilières (Securities Commission) sous la loi sur les Marchés et Services des Capitaux de 2007 (Capital Markets &Services Act 2007). En tant que telles, les banques d’’investissement peuvent proposer une gamme complète de services de marché des capitaux et de services financiers intégrés, qui comprend les finances d’entreprise, la négociation de titres de dette personnelle et les transactions d’actions. Une société d’agents de change détient encore le statut d’agent de change universel. Un agent de change universel est à même d’offrir des services intégrés de marché des capitaux. En novembre 2008, il y avait 148 succursales. b) Participants négociants Un participant négociant est une société qui possède au moins une action préférentielle de Bursa Malaysia Derivatives, pour conduire des affaires en tant qu’agent de contrats à terme, titulaire d’une licence de la Commission des Valeurs Mobilières (Securities Commission), sous la loi sur les Marchés et les Services des Capitaux de 2007, et qui négocie des contrats traités à Bursa Malaysia Derivatives. Il y a actuellement 20 participants négociants. (ii) Protection de l’investisseur Dans l’intérêt de protéger les investisseurs, Bursa Malaysia maintient actuellement trois fonds de compensation : le fonds de compensation de Bursa Malaysia Securities, le fonds de fidélité de Bursa Malaysia Derivatives et le fonds de Compensation de Bursa Malaysia Depository. Leur but est de compenser les investisseurs qui ont subi des pertes dans les circonstances spécifiées sous les lois et les règles boursières en vigueur. Ce fonds est administré par le Comité de Compensation. (iii) Gestion des risques Le cadre de gestion des risques des entreprises (Entreprise Risk Management) de Bursa Malaysia, sous la surveillance du Comité de Gestion des Risques (Risk Management Committee - RMC), a pour objectif de gérer et de contrôler les risques de façon adéquate pour le Groupe. Les risques clés sont identifiés et classés par degré de probabilité de l’événement et importance de leur impact, tandis que les plans d’action appropriés sont élaborés afin de gérer tout risque résiduel significatif. 4. SERVICES FINANCIERS OFFSHORE 4.1 Département des Services Financiers Offshore de Labuan (LOFSA) Le Département des Services Financiers Offshore de Labuan (Labuan Offshore Financial Services Authority – LOFSA) est un organisme réglementaire unique qui mène et coordonne les efforts de promotion et de développement de Labuan en tant que centre d’affaires et centre financier offshore international (IBFC). Il rationalise l’appareil gouvernemental pour superviser l’industrie des services financiers offshore, entreprend des travaux de recherche et développement, et améliore l’efficacité opérationnelle, créant ainsi un environnement d’affaires favorable pour l’IBFC. En outre, LOFSA a également développé les finances islamiques comme l’un des domaines principaux et l’IBFC de Labuan est maintenant reconnu en tant que centre d’activités financières conventionnelles et islamiques de premier plan. 115 La constitution et l’enregistrement de sociétés en vue de conduire des affaires à Labuan peuvent être effectués au LOFSA. Le LOFSA surveille et supervise les secteurs offshore tels que les services du domaine bancaire, de l’assurance, des opérations boursières et de la gestion de trusts de valeurs et de fonds. La bourse financière internationale offshore de Labuan (Labuan International Financial Exchange - LFX) est une bourse basée sur le web et une bourse financière offshore établie pour compléter les services financiers offshore disponibles à Labuan. C’est une bourse financière unique, qui offre des services complets de soumission de la demande à l’approbation, la cotation, la négociation et le règlement de l’instrument coté. Les activités d’affaires offshore entreprises par les sociétés offshore de Labuan peuvent être séparées en deux catégories : les activités commerciales et les activités non commerciales, aussi bien sous les principes conventionnels que sous les principes de la Shariah. Les activités commerciales offshore comprennent la banque, l’assurance, la gestion de fonds, le crédit-bail, le courtage monétaire et autres activités liées au commerce. Les activités offshore non commerciales se réfèrent aux activités relatives à la détention d’investissements sous forme de titres, d’actions, de valeurs mobilières, de prêts, de dépôts et de biens immobiliers par une société offshore pour son propre compte. L’IBFC de Labuan n’est pas soumis aux statuts et règlements du contrôle des changes de la Malaisie, du fait que la société offshore de Labuan est déclarée non-résidante en ce qui concerne le contrôle des changes sous la loi sur le contrôle des changes de la Malaisie. La nature des affaires offshore à Labuan est essentiellement basée sur les devises étrangères et conduite avec des non-résidents. Cependant, certaines activités commerciales sont autorisées avec des résidents, telles que les activités bancaires, l’assurance, le crédit-bail et en ringgits malaisiens notamment sur le marché de la réassurance. 4.2. Incitations pour le service financier offshore (i) Une imposition compétitive • Une société offshore poursuivant une activité de transactions offshore peut choisir de payer l’impôt chaque année, au taux de 3% de ses bénéfices nets après audit ou un montant fixe de 20.000RM, sous la loi sur l’impôt sur les activités commerciales offshore de Labuan de 1990 (Labuan Offshore Business Activity Tax Act 1990 (LOBATA)) ; et • D’autre part, une société offshore peut aussi choisir de payer l’impôt sous la loi sur l’impôt sur le revenu de 1967, dans le cas où elle ne choisirait pas d’être imposée sous la LOBATA. Non seulement cela donnerait aux LOC (Sociétés offshore de Labuan) plus de flexibilité pour structurer leurs transactions commerciales de façon efficace, mais cela créerait un environnement fiscal plus favorable pour les investisseurs dans l’IBFC de Labuan. • Une société offshore peut aussi payer une « Zakat d’affaires » au lieu des impôts. • Les sociétés offshore menant des activités non commerciales ne sont pas soumises à l’impôt. (ii) Abattement d’impôt pour services professionnels Toute personne, ou son employé, ou une société qui rend des services professionnels agréés à une société offshore à Labuan, est exempté d’impôt sur le revenu à hauteur d’un montant équivalent à 65% du revenu statutaire. Ceci comprend les services juridiques, comptables, financiers et de secrétariat. BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 116 (iii) Abattement d’impôt pour emploi • Les non-citoyens de la Malaisie, employés au niveau de la direction d’une société offshore à Labuan, bénéficient d’une exonération d’impôts allant jusqu’à 50% du revenu brut provenant de cet emploi. • Les cadres qui ne sont pas citoyens de la Malaisie, travaillant dans une société fiduciaire à Labuan bénéficient d’une exonération d’impôts à hauteur de 50% du revenu brut provenant de leur emploi. (iv) Exonération d’impôt sur le revenu Les exonérations suivantes sont possibles pour les sociétés offshore sous la Loi relative à l’impôt sur le revenu de 1967 : • Les dividendes versés à une personne résidante ou non-résidante par une société offshore de Labuan. • Les dividendes provenant d’une société locale malaisienne qui sont issus de dividendes reçus d’une société offshore de Labuan. • 100% d’exonération d’impôt sur les jetons de présence payés à un directeur non-citoyen. • 50% d’exonération d’impôt sur les indemnités de logement à Labuan, payées à des citoyens malaisiens travaillant dans une société offshore. Les sociétés offshore sont exemptées de retenues à la source dans les cas suivants : • Les intérêts payés à une personne résidante ou non-résidante qui n’est pas engagée dans les affaires bancaires, les finances ou les assurances • Les intérêts payés à une personne non-résidante ou à une autre société offshore • Les locations payées à des non-résidents • Les frais de services techniques et de gestion payés à un non-résident ou à une autre société offshore • Les royalties payées à une personne non-résidante ou à une autre société offshore • Les distributions faites par un trust offshore à des bénéficiaires non-résidants (v) Exemption du Timbre Fiscal Les transactions d’affaires offshore réalisées par une société offshore (y compris les M&A (regroupements d’entreprises) d’une société offshore et le transfert d’actions dans une société offshore) sont exonérées du paiement du timbre fiscal. 5. RÉGIME ADMINISTRATIF DU CONTRÔLE DES CHANGES La Malaisie a toujours maintenu une politique d’administration des changes libérale. L’application de la politique d’administration des changes en Malaisie soutient le contrôle des flux de capitaux vers et hors du pays, afin de préserver sa stabilité financière et économique. Dans le cadre des efforts continus de la Malaisie pour accroître l’efficacité et réduire le coût de faire des affaires, la politique d’administration des changes a été progressivement libéralisée et simplifiée. 117 En ce qui concerne l’administration des changes, les définitions des termes suivants sont fournies à l’intention des investisseurs : Les résidents comprennent : i. Les citoyens malaisiens (excepté les personnes qui ont obtenu le statut de résident permanent d’un territoire à l’extérieur de la Malaisie et qui résident à l’étranger). ii. Les non citoyens qui ont obtenu le statut de résident permanent en Malaisie et qui résident en Malaisie en permanence. Les non-résidents comprennent : i. Les agences, filiales, et bureaux régionaux situés à l’étranger, les bureaux de ventes et bureaux de représentation de sociétés résidantes, situés à l’étranger ; ii. Les ambassades, les consulats, les hautes-commissions, les organisations supranationales et internationales, reconnues par le gouvernement malaisien ; ou iii. Les citoyens malaisiens qui ont obtenu le statut de résident permanent d’un territoire à l’extérieur de la Malaisie et qui résident à l’étranger. Les avoirs en ringgits comprennent : i. Les valeurs mobilières libellées en ringgits y compris les lettres de change, les titres de dette personnelle, des obligations Cagamas ou des billets, des valeurs mobilières du gouvernement malaisien, des bons du Trésor, des actions et des bons de souscription ; iii. Les produits dérivés négociés à Bursa Malaysia et les produits dérivés OTC (à l’exclusion des produits dérivés OTC et des produits structurés qui sont l’équivalent d’un prêt ou d’un emprunt en ringgits entre résidents et non résidents) ; iv. Les dépôts à terme et les instruments négociables de dépôts libellés en ringgits ; v. Les propriétés immobilières en Malaisie ; et vi. Les autres actifs fixes en Malaisie Les avoirs en devises étrangères comprennent : i. Les investissements en actions / de portefeuille à l’étranger ii. Les prêts à des non-résidents iii. Les dépôts en devises étrangères dans le pays ou offshore ; et iv. L’investissement en produits agréés en devises étrangères négociés par des banques locales sous licence, les banques islamiques internationales (IIBS sous licence) et tous les résidents autorisés par le Contrôleur des Changes (The Controller). Groupe d’entreprises Ceci se réfère à un groupe d’entreprises en Malaisie ayant une relation société mèrefiliale, en Malaisie. BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 118 Les emprunts locaux en ringgits se réfèrent à toute avance en ringgits, aux prêts, aux facilités de financement des opérations commerciales, au crédit à l’achat, à l’affacturage de recours, aux facilités de crédit-bail financier, à la garantie de paiement pour les marchandises, aux actions préférentielles rachetables ou facilités similaires quel que soit leur nom ou leur forme, autres que : i. Les termes de crédit commercial accordés par un fournisseur pour tout type de biens et services ; ii. Les contrats de change à terme conclus avec les banques locales sous licence ; iii. Les garanties de performance et les garanties financières ; iv. Un crédit immobilier pour logement personnel et un crédit pour l’achat de véhicule obtenus auprès de résidents ; v. Les facilités de carte de crédit et carte bancaire ; vii. Les facilités de crédit-bail opérationnel ; viii. Les facilités d’affacturage sans recours ; et viii. Les emprunts entre sociétés appartenant au même groupe d’entreprises en Malaisie. 5.1 Investissements et activitiés financières par des non-residents Les non-résidents sont libres d’investir en Malaisie sous toute forme. Il n’y a aucune restriction concernant la rapatriation du capital, des bénéfices et du revenu obtenus en Malaisie, y compris les salaires, royalties, commissions, honoraires, loyers, intérêts, les bénéfices et les dividendes. Pour compléter la stratégie d’investissement des non-résidents, les non-résidents peuvent obtenir un financement auprès des banques locales sous licence, aussi bien en ringgits qu’en devises étrangères, et conclure des contrats de change avec des banques locales sous licence, afin de gérer activement les risques monétaires encourus par les investissements en ringgits. Les non-résidents sont également libres de convertir des devises étrangères en ringgits et vice versa. 5.1.1 Investissement direct et de portefeuille en Malaisie La règlementation de l’administration des changes soutient et facilite l’investissement des non-résidents en Malaisie. (a) Achat d’actifs en ringgits Un non-résident est libre d’acheter toute quantité d’actifs en ringgits, y compris des obligations/ « sukuk » libellés en ringgits émis par des non-résidents en Malaisie. (b) Approvisionnement en ringgits pour le règlement d’actifs en ringgits Un non-résident peut effectuer le règlement de son investissement avec des ringgits provenant de : 119 • ses propres comptes extérieurs, des comptes en ringgits maintenus auprès des banques locales sous licence par ou pour des non-résidents ; • la vente de devises étrangères sur une base au comptant ou à terme, auprès de banques locales sous licence ou des succursales à l’étranger nommées par des banques locales sous licence qui sont des banques de dépôt, des banques islamiques ou des banques d’investissement sous licence ; ou • des emprunts locaux c) Emprunts locaux Un non-résident est libre d’emprunter toute quantité de devises étrangères auprès de banques locales ou d’IIB sous licence. Un non-résident est libre d’emprunter toute quantité en ringgit auprès de banques locales sous licence, de sociétés résidentes ou de particuliers résidents afin de financer des activités dans le secteur immobilier en Malaisie, y compris le financement de l’achat d’actifs en ringgits. Un non-résident est libre d’emprunter toute somme pour financer les achats à découvert à des sociétés d’agents de change résidants. (d) Scission d’actif / revenu provenant d’investissements Un non-résident est libre de rapatrier les fonds provenant de la scission d’actifs en ringgits ou de bénéfices / dividendes provenant d’investissements. Cependant, le rapatriement doit se faire en devises autres que les devises israéliennes. (e) Protection des investissements Un non-résident est libre de se protéger du risque résultant de l’investissement en actifs en ringgits, fait à partir du 1er avril 2005 auprès de banques locales sous licence ou de succursales à l’étranger nommées par les banques locales sous licence. 5.1.2. Investissement en biens immobiliers par des non-résidents (a) Achat de propriétés immobilières Un non-résident est libre d’acheter des propriétés immobilières, résidentielles ou commerciales en Malaisie. De tels achats doivent être conformes aux directives émises par le Comité des Investissements Etrangers (Foreign Investment Committeee (FIC)). Cependant, l’approbation du FIC n’est pas requise pour les non-résidents achetant des propriétés résidentielles dépassant 250.000 RM ; et les non-résidents sous le programme « Malaysia My Second Home » (La Malaisie, ma deuxième résidence). Les programmes sont exemptés de toute obligation d’approbation. (b) Emprunts locaux Un non résident est libre d’emprunter toute somme pour financer ou refinancer l’achat de propriétés immobilières en Malaisie. Cependant, pour l’achat de terrain, un non résident doit obtenir l’approbation préalable du Contrôleur. Les prêts par des institutions financières locales sont déterminés par la propre politique des institutions financières et les directives du FIC. Pour de plus amples informations sur les directives du FIC, prière de visiter http:// www.epu.jpm.my BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 120 5.1.3 Prêts en ringgits et en devises étrangères par des non- résidents à des résidents (a) Prêts en ringgits par : i. Sociétés mères non bancaires non résidantes Un non-résident est libre de prêter toute somme de ringgits à des filiales pour financer des activités dans le secteur immobilier en Malaisie. Une société mère non bancaire non résidante se réfère à – • une société non résidante ayant une participation de plus de 50% dans une société résidante ; ou • la société mère non résidante qui est à l’origine de la société résidante, et qui n’est pas une banque, une société de holding d’investissements appartenant à une banque ou une société d’agents de change. ii. Autres sociétés ou particuliers non résidants non bancaires Un non-résident est libre de prêter jusqu’ à un total de 1 million de RM à des sociétés et des particuliers résidants pour être utilisés en Malaisie. (b) Prêts en devises étrangères par : i. Des sociétés mères non bancaires non résidantes Un non-résident est libre de prêter toute somme en devises étrangères à des filiales résidantes en Malaisie ii. D’autres sociétés ou particuliers non-résidants non bancaires Un non-résident est libre de prêter en devises étrangères à un résident, à condition que l’emprunt total fait en devises étrangères par l’emprunteur résidant ne dépasse pas les limites suivantes : Particulier résidant L’équivalent d’un total de 10 millions de RM Société résidante L’équivalent d’un total de 100 millions de RM sur une base de groupe de sociétés Il appartient à l’emprunteur résidant d’obtenir la permission préalable du Contrôleur des Changes pour emprunter des sommes dépassant les limites. 5.1.4 Emprunts à des résidents par des non-résidents (a) Emprunts en devises étrangères à : i. des banques locales sous licence et des IIB sous licence Un non-résident est libre d’emprunter toute somme en devises étrangères auprès d’une banque de dépôt locale sous licence ou d’un IIB sous licence ii. Des sociétés ou des particuliers résidants non bancaires Un non-résident est libre d’obtenir des prêts en devises étrangères auprès de sociétés non bancaires et de particuliers résidants comme suit : 121 Prêteur résidant Total Un résident sans emprunt local en ringgits Illimité Un résident, avec ou sans emprunt local en ringgits, utilisant ses propres fonds en devises étrangères maintenus dans le pays ou offshore Illimité Un résident avec un emprunt local en ringgits, à condition que l’investissement total en actifs en devises étrangères du prêteur résidant, y compris les prêts en devises étrangères, ne dépasse pas la limite : Par la conversion de ringgits jusqu’ à : • Particulier résidant 1 million de RM au total par année calendaire • Société résidante 50 millions de RM au total par année calendaire sur une base de groupe d’entreprises iii. Les banques locales sous licence, les sociétés non bancaires résidantes et les particuliers Un non-résident est libre d’obtenir un emprunt en ringgits auprès de banques locales sous licence, de sociétés résidantes non bancaires et de particuliers, comme suit : Emprunt par des non-résidents (autres que des sociétés d’agents de change et des banques) auprès de banques locales sous licence, de sociétés résidantes non bancaires et de particuliers afin de : • financer des activités dans le secteur de l’immobilier en Malaisie ; et • financer ou refinancer l’achat de propriétés résidentielles ou commerciales en Malaisie Emprunt par des sociétés d’agents de change et des banques non résidantes, auprès de banques locales sous licence, pour le règlement de valeurs mobilières en ringgits à Bursa Malaysia et RENTAS, en raison de retards de réception de fonds dus à des inadvertances. Emprunt par des non résidents (autres que des sociétés d’agents de change et des banques), auprès de banques locales sous licence et de sociétés d’agents de change locales, afin de financer les transactions sur marge. Emprunt par des particuliers non résidants auprès de compagnies d’assurance résidantes Illimité Illimité Illimité Jusqu’à la valeur de rachat des polices d’assurance achetées par le non résident BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 122 5.1.5 Emission d’obligations / Sukuk libellés en ringgits et en devises étrangères en Malaisie par des non-résidents (a) Emission d’obligations / Sukuk libellés en ringgits ou en devises étrangères Les banques de développement multilatéral, les institutions financières multilatérales, les agences souveraines et quasi-souveraines étrangères et les sociétés multinationales étrangères, peuvent émettre des obligations / sukuk libellés en ringgits ou en devises étrangères. (b) Utilisation des recettes des obligations / sukuk Les recettes provenant de l’émission d’obligations /sukuk peuvent être utilisées localement ou offshore. Les recettes provenant d’obligations / sukuk libellés en ringgits destinées à être utilisées à l’étranger, doivent être converties en devises étrangères auprès des banques locales sous licence. (c) Couverture des risques de change Les émetteurs sont libres de couvrir les risques liés au taux de change et aux taux d’intérêt / de bénéfice, encourus lors de l’émission d’obligations /sukuk, et tout intérêt/ bénéfice et coupon de paiement qui en découlent, auprès des banques locales sous licence. Les non résidents investissant dans les obligations / sukuk sont également libres de couvrir les risques de change et de taux d’intérêt / bénéfices auprès des banques locales sous licence. (d) Directives pour l’émission de titres Des détails spécifiques sur les directives ainsi que les incitations pour l’émission d’obligations / sukuk libellés en ringgits et en devises étrangères en Malaisie sont disponibles aux adresses des web-sites suivants : http://www.mifc.com http://www.bnm.gov.my/fxadmin http://www.sc.com.my 5.1.6 Couverture des risques de change par les non résidents Couverture des actifs en ringgits Un non résident est libre de couvrir auprès des banques locales sous licence, les risques liés au taux de change et au taux d’intérêt, découlant des investissements en ringgits acquis à partir du 1er avril 2005, ainsi que des obligations / sukuk libellés en ringgits, émis en Malaisie par des non résident. 5.1.7 Ouverture d’un compte en ringgits et en devises étrangères en Malaisie par les non résidents (a) Ouverture d’un compte en ringgits et en devises étrangères Les comptes en ringgits maintenus par des non résidents auprès des banques locales sous licence en Malaisie, se nomment « External Accounts » (Comptes externes). Un non résident est libre d’ouvrir des comptes en ringgits auprès des banques locales sous licence et des IIB. Il n’y a aucune restriction concernant le montant de fonds en ringgits qui peuvent être maintenus sur les comptes externes. 123 Il n’y aucune restriction concernant le nombre de comptes en devises étrangères que peut ouvrir et maintenir un non résident auprès des banques locales sous licence en Malaisie. Il n’y a également aucune restriction concernant la somme devant être maintenue dans les comptes. Les fonds dans ces comptes peuvent être utilisés librement, être convertis en ringgits auprès des banques sous licence ou être rapatriés à tout moment. (b) Rapatriement / Utilisation des fonds sur les comptes en ringgits ou en devises étrangères i. Comptes externes • Les fonds en ringgits qui se trouvent dans le compte externe, peuvent être être convertis en ringgits auprès des banques sous licence ou être rapatriés à l’étranger à tout moment. • Les fonds en ringgits qui se trouvent dans le compte externe peuvent être utilisés pour les paiements à des résidents, pour l’achat en ringgits d’actifs ou de services fournis en Malaisie, sauf dans les cas suivants : - Le paiement d’importations de marchandises et de services - Les prêts en ringgits à des résidents autres que ceux autorisés par le Contrôleur ; et - Le paiement pour le compte d’un tiers. • Un non résident est libre de verser au compte externe d’un autre non résident, le règlement de l’achat à ce non résident d’actifs en ringgits. ii. Comptes en devises étrangères Les fonds dans les comptes peuvent être utilisés à toutes fins y compris pour le règlement de biens et services. Ils peuvent être convertis en ringgits auprès de banques locales sous licence, ou peuvent être rapatriés à tout moment. 5.1.8 Importation et exportation de ringgits et de devises étrangères par des voyageurs non-résidents Un voyageur non-résidant peut apporter ou emporter de Malaisie jusqu’à 1000RM en billets de banque. Un voyageur non-résidant peut aussi apporter en Malaisie, une somme illimitée de billets de banque en devises étrangères, y compris en chèques de voyage. Un voyageur non-résidant peut emporter un montant, en billets de banque et chèques de voyage, ne dépassant pas la somme qu’il a apportée en Malaisie ou 10.000 USD, selon celui qui est le plus élevé. La déclaration d’importation et exportation de billets de banque et chèques de voyage en devises étrangères est seulement requise par le Service de l’Immigration pour les sommes dépassant 10.000USD 5.1.9 Emission de valeurs mobilières Un non-résident peut délivrer les titres suivants en ringgits enregistrés en Malaisie à des résidents et des non- résidents : i. des actions ordinaires, y compris des actions gratuites et des droits préférentiels de souscription ; et ii. des actions préférentielles non rachetables BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 124 Toute somme de produit de l’émission d’actions ordinaires par l’intermédiaire d’une offre initiale au public au Main Board de Bursa Malaysia, peut être utilisée pour financer les opérations du non- résident hors de la Malaisie. Les gouvernements étrangers, les agences ou les entreprises nationales des gouvernements étrangers, les banques de développement multilatéral, les institutions financières multilatérales ou les entreprises multinationales, peuvent aussi émettre des obligations libellées en ringgits ou en devises étrangères en Malaisie, aux résidents et non-résidents selon le mérite de chaque cas. 5.2. Investissements et activités financières par des résidents Afin d’encourager l’amélioration des activités de gestion des risques, de promouvoir la compétitivité des coûts et l’utilisation des fournisseurs de services locaux, il a été donné aux résidents la flexibilité de gérer leurs propres fonds locaux ou offshore. Les résidents peuvent s’engager dans des accords de gestion des risques avec des banques locales sous licence en Malaisie. 5.2.1 Investissement en actifs en devises étrangère par des résidents Les limites actuelles pour l’investissement en devises étrangères sont seulement applicables aux résidents ayant un emprunt local en ringgits, et convertissant les ringgits en devises étrangères afin d’investir dans des actifs en devises étrangères. (a) Investissement en actifs en devises étrangères Un résident, aussi bien un particulier qu’une société, sans emprunt local en ringgits est libre d’investir dans tout actif en devises étrangères, en utilisant ses propres fonds en ringgits ou en devises étrangères. Les résidents ayant un emprunt local en ringgits sont autorisés à investir comme suit : Particuliers résidants i. Tout montant si le financement provient de fonds propres en devises étrangères maintenus dans le pays ou offshore ; ii. Jusqu’à la somme totale de l’emprunt en devises étrangères, si le financement provient d’un emprunt en devises étrangères approuvé ; et iii.Jusqu’ à 1 million de RM au total par année calendaire si le financement provient de la conversion de ringgits Sociétés résidantes i. Tout montant si le financement provient de fonds propres en devises étrangères maintenus dans le pays ou offshore ; ii. Tout montant s’il est financé par le produit de la cotation en bourse d’actions, lors d’une émission publique initiale • au Main Board de Bursa Malaysia ; ou • aux bourses des valeurs étrangères iii.Jusqu’à un montant total équivalent à 50 millions de RM et sur la base d’un groupe d’entreprises par année calendaire si le financement provient d’une conversion en ringgits ; et iv.Jusqu’à la somme totale autorisée d’emprunt en devises étrangères 125 (b) Investissement en actifs en devises étrangères par des investisseurs institutionnels résidants Sociétés d’investissement à capital variable : i. Investissement de fonds islamiques • Illimité ii. Investissement de fonds conventionnels • Fonds libellés en devises étrangères - 100% de la valeur nette de l’actif (NAV) • Fonds libellés en ringgits - 100% de la valeur nette de l’actif (NAV) attribuée aux non résidents et aux résidents sans emprunt local en ringgits Sociétés de gestion de fonds i. Fonds devant obligatoirement être investis dans des actifs conformes à la Shariah • Illimités ii. Fonds devant obligatoirement être investis en actifs non conformes à la Shariah • Fonds libellés en devises étrangères - Illimités • Fonds libellés en ringgits - 100% du total des fonds gérés par des non résidents sans emprunt local en ringgits ; et - 50% du total des fonds gérés par des résidents ayant un emprunt local en ringgits Assureurs et opérateurs de « takaful » (assurance islamique), y compris les unités d’affaires en devises internationales des opérateurs de « takaful » et des opérateurs internationaux de « takaful » : i. Fonds libellés en devises étrangères • 100% de la valeur de l’actif net (NAV) des fonds liés à l’investissement en devises étrangères proposés sur le marché aux résidents et non résidents ii. Fonds libellés en ringgits • 100% de la valeur de l’actif net (NAV) des fonds liés à l’investissement proposés sur le marché aux non résidents et aux résidents sans facilités de crédit locales ; • 50% de la valeur de l’actif net (NAV) des fonds liés à l’investissement proposés sur le marché aux résidents ayant des facilités de crédit • 10% de marge de solvabilité pour les assureurs ; et • 5% du total des actifs pour les opérateurs de « takaful » (c) Paiement de l’achat d’actifs en devises étrangères i. Actifs offshore en devises étrangères Le paiement doit être effectué en devises autres que la monnaie israélienne. Les devises étrangères peuvent provenir de la conversion de ringgits auprès des banques locales sous licence ou de fonds propres en devises étrangères. ii. Actifs locaux en devises étrangères proposés par des banques locales sous licence, des IIB sous licence ou des entités approuvées par le Contrôleur. Le paiement peut être effectué en devises étrangères ou en ringgits. Les banques locales sous licence se réfèrent aux banques de dépôt sous licence, les banques islamiques sous licence et les banques d’investissement sous BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 126 licence. Des sociétés d’investissement à capital variable proposant des fonds d’investissement en devises étrangères ; ou Bursa Malaysia pour la négociation de produits dérivés en devises étrangères tels que les opérations à terme de CPO (huile de palme brute), sont des exemples d’entités approuvées par le Contrôleur. (d) Produits de la scission d’investissement en actifs en devises étrangères Un résident est libre de rapatrier et de convertir en actifs en ringgits, le produit de la scission d’investissement ou le revenu provenant des actifs en devises étrangères. Aucune limite n’est imposée pour garder les produits dans des comptes en devises étrangères. (e) Couverture des risques Un résident est libre de couvrir les risques de change auprès des banques locales sous licence et des IIB sous licence pour les investissements en devises étrangères, sur la base d’engagements fermes sous-jacents. Cependant, la couverture des risques de change pour les ringgits ne pourra être entreprise qu’auprès de banques locales sous licence. 5.2.2 Emprunts en devises étrangères et en ringgits par des résidents (a) Emprunts en devises étrangères par : Les particuliers résidants i. Le financement commercial relatif aux exportations pourra seulement être obtenu auprès de banques locales sous licence. Un résident est également autorisé à refinancer des emprunts en devises étrangères agréés en cours (principal et intérêts courus) Les sociétés résidantes i. ii. Elles sont libres d’emprunter en devises étrangères jusqu’à l’équivalent de 100 millions de RM au total sur une base de groupe de sociétés : • A d’autres non-résidents (autres que des sociétés non bancaires non- résidantes) ; et • Au travers d’une émission locale ou offshore d’obligations libellées en devises étrangères Elles sont libres d’emprunter toute somme de crédit- fournisseur en devises étrangères, pour des biens d’équipement provenant de fournisseurs non-résidants Elles sont autorisées à refinancer des emprunts en devises étrangères agréés en cours (principal et intérêts courus) 127 Ils sont libres d’emprunter en devises étrangères jusqu’à un total équivalent à 10 millions de RM auprès de : • Banques locales sous licence • IIB sous licence ; et • Non-résidents Un résident est libre d’emprunter toute somme en devises étrangères auprès de : • Sociétés mères non- résidantes et non bancaires ; • D’autres sociétés résidantes appartenant au même groupe d’entreprises en Malaisie ; • Banques locales sous licence ; et • Des IIB sous licence (b) Produit d’une admission à la cote offshore Un résident est libre d’emprunter le produit en devises étrangères de l’admission à la cote sur les bourses étrangères provenant d’autres entreprises résidantes dans le même groupe de sociétés en Malaisie. (c) Facilités de financement du commerce en devises étrangères Il est libre d’obtenir des facilités de financement du commerce en devises étrangères auprès des banques locales sous licence et des IIB. Il est permis d’obtenir offshore, des facilités de financement du commerce en devises étrangères, jusqu’ à un équivalent de 5 millions de RM au total. Les facilités de financement du commerce sont comprises dans la limite de 100 millions de RM pour les emprunts en devises étrangères par des non- résidents. Les facilités de financement des exportations de marchandises peuvent uniquement être obtenues auprès de banques locales sous licence. (d) Remboursement et remboursement par anticipation Un résident est libre de rembourser ou de rembourser par anticipation des emprunts en devises étrangères. (e) Couverture des risques Un résident est libre de couvrir les risques de change liés au tirage et au remboursement des emprunts en devises étrangères auprès de banques locales sous licence et d’IIB sous licence. La couverture de risques concernant des ringgits doit uniquement être entreprise auprès de banques locales sous licence. (f) Emprunts en ringgits auprès de non-résidents par : Les particuliers résidants Ils sont libres d’emprunter jusqu’à 1 million de RM au total, à des sociétés non-bancaires non résidantes, afin de les utiliser en Malaisie Les sociétés résidantes Elles sont libres d’emprunter tout montant en ringgits à leurs sociétés mères non bancaires non résidantes afin de financer des activités dans le secteur immobilier en Malaisie Elles sont libres d’emprunter jusqu’à 1 million de RM au total, à d’autres sociétés non bancaires non résidantes ou à des particuliers non résidants, afin de les utiliser en Malaisie BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 128 5.2.3 Prêts en ringgits par des résidents Les sociétés et particuliers non-bancaires Ils sont libres de prêter toute somme en résidants ringgits à des sociétés et des particuliers non bancaires non résidants pour : - financer des activités dans le secteur immobilier en Malaisie ; et - financer ou refinancer l’achat de propriétés résidentielles et commerciales en Malaisie Les banques locales sous licence Elles sont libres de prêter toute somme en ringgits à : i. des sociétés et des particuliers non bancaires non résidants (autres que des sociétés d’agents de change et des banques) : • pour financer des activités dans le secteur immobilier en Malaisie • pour les financements sur marge ; et • pour financer ou refinancer l’achat de propriétés résidentielles et commerciales en Malaisie ii.des sociétés d’agents de change et des banques non-résidantes pour le règlement d’actions en ringgits à Bursa Malaysia et RENTAS, résultant de retards dans la réception de fonds Les sociétés d’agents de change résidantes Elles sont libres de fournir le financement sur marge de toute somme en ringgits à des sociétés ou des particuliers non bancaires non résidants, pour l’achat d’actions cotées à Bursa Malaysia Les compagnies d’assurance résidantes Elles sont libres de prêter aux particuliers non-résidants, une somme en ringgits équivalente à la valeur de rachat des polices d’assurance achetées par les non-résidents 5.2.4 Émission de valeurs mobilières libellées en ringgits et en devises étrangères par des résidents (a) Émission de valeurs mobilières aux non-résidents Une société résidante peut délivrer à des non-résidents, les titres suivants enregistrés en Malaisie en ringgits : i. Des actions ordinaires, y compris les actions gratuites et les émissions de droits préférentiels de souscription ii. Des actions préférentielles non rachetables ; et 129 iii. Des titres de dette personnelle La permission préalable est requise pour l’émission de titres à des non-résidents autres que ceux mentionnés ci-dessus. (b) Emission d’obligations /sukuk Un résident est libre d’émettre des obligations / sukuk libellés en ringgits en Malaisie. Cependant, pour les obligations / sukuk libellés en devises étrangères, l’émission n’est autorisée qu’à condition que l’emprunt total en devises étrangères y compris les obligations / sukuk ne dépasse pas l’équivalent de 100 millions de RM. (c) Utilisation du produit des obligations / sukuk Le produit d’obligations /sukuk libellés en ringgits en Malaisie, peut être utilisé librement dans le pays, quel qu’en soit le montant, ainsi que pour investir en actifs en devises étrangères, à condition que l’investissement total de l’émetteur ne dépasse pas l’équivalent de 50 millions en tout par année calendaire. Le produit d’obligations /sukuk libellés en devises étrangères en Malaisie, peut être utilisé librement dans le pays ou offshore. (d) Directives pour l’émission Des détails spécifiques sur les directives concernant l’émission de titres libellés en ringgits et en devises étrangères peuvent être obtenus sur les web-sites suivants : • • • http://www.mifc.com http://www.bnm.gov.my/fxadmin http://www.sc.com.my 5.2.5 Exportation et importation de biens et services par des résidents Un résident peut payer à un non-résident toute somme en devises étrangères, autres que la monnaie de l’Etat d’Israël, pour l’importation de biens et services. Le produit de l’exportation de biens doit être reçu et rapatrié en Malaisie par le résident, selon le contrat de vente qui ne devrait pas dépasser six mois à partir de la date d’exportation. L’autorisation préalable est requise pour les résidents afin de : i. Utiliser le produit de l’exportation pour compenser les comptes fournisseurs dus à un non-résident ii. Recevoir des produits d’exportation au-delà de six mois à partir de la date d’exportation Les produits de l’exportation peuvent être librement conservés sur des comptes soit en devises étrangères soit en ringgits, auprès des banques locales sous licence. Cependant, l’autorisation préalable est requise pour garder les produits d’exportation sur des comptes en devises étrangères, maintenus auprès des IIB sous licence ou des banques offshore. Un résident est libre de couvrir auprès des banques locales sous licence et des IIB sous licence, les risques de change relatifs aux paiements ou recettes de l’importation et de l’exportation de biens et services, sur la base d’engagements sous-jacents fermes ou par anticipation à hauteur du montant total réel payé ou reçu dans les 12 mois précédents. BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 130 La couverture des risques ne peut être entreprise qu’auprès de banques locales sous licence. 5.2.6. Ouverture de comptes en devises étrangères (FCA) par des résidents Un résident, qu’il s’agisse d’une société ou d’un particulier, est libre d’ouvrir un FCA auprès des banques locales ou des IIB sous licence à Labuan ainsi que des banques à l’étranger. Le FCA peut être crédité avec des fonds en devises étrangères provenant : i. De la conversion de ringgits auprès de banques locales sous licence : • Sans limite pour les résidents sans emprunt local en ringgits • Pour les résidents ayant des emprunts locaux en ringgits, jusqu’aux limites imposées aux investissements en actifs en devises étrangères. Des limites additionnelles pour l’éducation et l’emploi à l’étranger sont applicables. - - - Jusqu’à 150.000 USD auprès des banques locales sous licence et des IIB sous licence Jusqu’à 150.000 USD auprès des banques offshore sous licence à Labuan ; et Jusqu’à 50.000 USD auprès des banques à l’étranger ii. D’autres résidents à des fins autorisées ; et iii. De non- résidents ; Cependant, le produit des exportations, peut uniquement être conservé dans les banques locales sous licence. Les particuliers résidants sont libres d’ouvrir des comptes joints en devises étrangères (FCA) avec d’autres particuliers résidants, à toutes fins. Cependant, les sociétés résidantes sont tenues d’obtenir l’autorisation préalable pour ouvrir un compte joint en devises étrangères (FCA). 5.2.7 Paiements entre résidents Il n’y a aucune restriction pour les résidents effectuant des paiements à d’autres résidents en ringgits ou en devises étrangères pour le règlement de biens et de services. 5.2.8 Couverture des risques de change par les résidents (a) Couverture des risques de change pour les transactions de compte courant Les résidents sont libres de couvrir les risques de change auprès des banques locales sous licence et des IIB sous licence pour les paiements et recettes des importations et des exportations de biens et de services : • Sur la base d’engagements sous-jacents fermes ; ou • Par anticipation à condition que le montant couvert ne dépasse pas le montant total payé ou reçu dans les 12 mois précédents (b) Couverture des risques de change pour les transactions de compte de capital Les résidents sont libres de couvrir les risques de change auprès des banques locales sous licence et des IIB sous licence, sur la base des entrées et des sorties de capital engagées. Les résidents sont également autorisés à couvrir les risques de change concernant leurs actifs existants qu’ils détiennent en devises étrangères. La couverture des risques concernant les ringgits ne peut être entreprise qu’auprès de banques locales sous licence. 131 5.2.9 L’importation et l’exportation de ringgits et de devises étrangères par des voyageurs résidants Un voyageur résidant peut importer ou exporter des billets de banque en ringgits jusqu’à 1.000 RM. Aucune restriction n’est imposée sur le montant de billets de banque en devises étrangères, y compris de chèques de voyage, qu’un voyageur résidant peut apporter en Malaisie. Cependant, l’exportation de billets de banque en devises étrangères, y compris des chèques de voyage, est autorisée jusqu’à un équivalent de 10.000 USD. Un voyageur résidant est tenu d’obtenir l’autorisation du Contrôleur lorsque le résident : i. Apporte en Malaisie ou emporte à l’étranger, une somme de billets de banques en ringgits dépassant 1.000 RM. ii. Emporte à l’étranger une somme de billets de banque en devises étrangères, y compris des chèques de voyage, dépassant l’équivalent de 10.000 USD. La demande peut être faite en ligne, en utilisant le formulaire « Form 13 » que l’on peut obtenir à http://www.bnm.gov.my/fxadmin, ou soumise par écrit au Foreign Exchange Administration Department, Bank Negara Malaysia. La réponse est donnée dans la journée qui suit la réception de la demande dûment complétée. 5.3 Sociétés résidantes auxquelles un statut spécial a été accordé 5.3.1 Les sociétés du Multimedia Super Corridor Une société au Statut Multimedia Super Corridor est exemptée des obligations relatives à l’administration des changes de devises étrangères pour les transactions entreprises pour son propre compte. 5.3.2 Sièges Opérationnels Approuvés Un Siège Opérationnel Approuvé (OHQ) est soumis aux règles applicables à un résident. En outre, un OHQ est autorisé à : i. Investir tout montant en actifs en devises étrangères financé par ses propres fonds en devises étrangères ou des emprunts. ii. Obtenir n’importe quel montant de facilités de crédit en devises étrangères auprès de banques locales sous licence en Malaisie, auprès d’IIB sous licence, et de tout non-résident, à condition que l’OHQ ne rétrocède pas les fonds empruntés, et ne réunisse les fonds pour le compte d’aucun résident. iii. Utiliser tout produit de l’émission d’actions ordinaires, lors d’une émission initiale au Main Board de Bursa Malaysia, pour des investissements en actifs en devises étrangères. iv. Prêter à d’autres sociétés résidantes appartenant au même groupe de sociétés en Malaisie, des devises étrangères provenant de l’admission à la cote d’actions aux bourses étrangères. 5.3.3 Centres Régionaux de Distribution et Centres Internationaux d’Acquisition Un Centre Régional de Distribution (RDC) et un Centre International d’Acquisition (IPC) sont également soumis aux règles applicables aux sociétés résidantes. . BANQUE, FINANCES ET ADMINISTRATION DES CHANGES 132 Chapitre 7 PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 1. PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 1.1 Brevets 1.2 Marques Déposées 1.3 Designs industriels 1.4 Droits d’auteur 1.5 Schémas de circuits intégrés 1.6 Indications Géographiques 7 Chapitre 7 PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 1. PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE La protection de la propriété intellectuelle en Malaisie concerne les brevets, les marques déposées, les designs industriels, les droits d’auteur, les indications géographiques et les schémas de circuits intégrés. La Malaisie est membre de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI/WIPO) et est signataire de la Convention de Paris et de la Convention de Berne, qui régissent ces propriétés intellectuelles. De plus, la Malaisie est aussi signataire de l’Accord sur les Aspects Reliés au Commerce des Droits de Propriété Intellectuelle (TRIPS), signé sous les auspices de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC /WTO). La Malaisie offre une protection adéquate aux investisseurs locaux aussi bien qu’aux investisseurs étrangers. Les lois sur la propriété intellectuelle de la Malaisie sont conformes aux standards internationaux et sont révisées périodiquement par le conseil du TRIPS. 1.1 Brevets La Loi sur les Brevets de 1983 (Patents Act 1983) et la Réglementation des Brevets de 1986 (Patents Regulations 1986) régissent la protection des brevets en Malaisie. Un candidat peut faire une demande de brevet directement, s’il est domicilié ou résident en Malaisie. Une demande de brevet étrangère ne peut être faite que par un agent de brevet agréé en Malaisie qui agira au nom du demandeur. Pareillement à la législation dans d’autres pays, une invention est brevetable si elle est nouvelle, possède un caractère inventif et est applicable industriellement. En accord avec le TRIPS, la Loi sur les brevets stipule une période de protection de 20 ans à partir de la date de demande. Sous cette loi, le certificat d’innovation d’utilité est donné pour une durée de protection initiale de dix ans à partir de la date d’enregistrement de la demande, et renouvelable pour deux termes consécutifs de cinq ans chacun, sous réserve d’utilisation. Le propriétaire d’un brevet a le droit d’exploiter l’invention brevetée, afin d’assigner ou de transmettre le brevet et de conclure un contrat de licence. En accord avec le TRIPS, et dans le cadre d’une licence obligatoire, la loi autorise l’importation de produits brevetés qui sont déjà sur les marchés d’autres pays (importations parallèles). Le Gouvernement peut interdire l’exploitation commerciale de brevets, pour des raisons d’ordre public ou de moralité. La loi a été modifiée pour inclure la disposition sur le Traité de Coopération sur les Brevets (Patent Cooperation Treaty – PCT) et autoriser les importations dans le cadre d’une licence obligatoire. La Malaisie a accédé au PCT en 2006 et à partir du 16 août 2006, la demande internationale de PCT peut être faite auprès de l’Intellectual Property Corporation de Malaisie (MyIPO). 135 1.2 Marques Déposées La protection des marques déposées est régie par la Loi sur les Marques Déposées de 1976 (Trade Marks Act 1976) et la Réglementation des Marques Déposées de 1997 (Trade Marks Regulations 1997). La loi assure une protection aux marques déposées et aux marques de services déposées en Malaisie. Si une marque ou une marque de services est déposée, aucune autre personne ni entreprise autre que son propriétaire ou ses utilisateurs autorisés ne peut l’utiliser. Des actions en violation peuvent être engagées contre les contrevenants. La période de protection qui est limitée à dix ans, est ensuite renouvelable par tranches de dix ans. Le propriétaire de la marque déposée ou de la marque de service a le droit de négocier ou d’assigner ainsi que d’autoriser son utilisation sous licence. En accord avec le TRIPS, la Malaisie interdit l’enregistrement de marques déposées connues par des gens non autorisés, et applique des mesures aux frontières pour interdire les marques déposées falsifiées d’être importées en Malaisie. La Malaisie a accédé aux Accords de Nice et de Vienne le 28 juin 2007, qui sont entrés en vigueur le 28 septembre 2007. L’Accord de Nice concerne la classification internationale des marchandises et des services dans le but d’enregistrer les marques, alors que l’Accord de Vienne établit une classification pour les marques qui est composée de, ou qui contient des éléments figuratifs. Ces deux accords sont significatifs pour faciliter l’enregistrement des marques. Comme pour les brevets, alors que les demandeurs locaux peuvent enregistrer une demande par eux- mêmes, les étrangers devront enregistrer leur demande seulement par l’intermédiaire d’agents de marques déposées enregistrés. 1.3 Designs industriels La protection des designs industriels en Malaisie est régie par la loi sur les Designs Industriels de1996 (Industrial Design Act 1996) et la Réglementation des Designs Industriels de 1999 (Industrial Design Regulations 1999). La Loi garantit les droits des designs industriels enregistrés, de même que ceux d’une propriété personnelle capable d’assignation et de transmission en vertu de la loi. Pour être enregistrables les designs industriels doivent être nouveaux et ne peuvent pas comprendre de méthode de construction ou de design qui soit seulement régie par des fonctions. De plus, le design d’un article ne doit pas être dépendant de l’apparence d’un autre article dont celui-ci forme une partie intégrante. Les demandeurs locaux peuvent effectuer l’enregistrement individuellement ou à l’aide d’un agent de design industriel agréé. Cependant, les demandeurs étrangers devront s’attacher les services d’un agent de design industriel agréé. Les designs industriels enregistrés sont protégés pour une période initiale de cinq ans, qui peut être prolongée deux fois de suite pour une période de 5 ans à chaque fois, permettant ainsi une période totale de protection de 15 ans. 1.4 Droits d’auteur La Loi sur les Droits d’Auteur de 1987 (Copyright Act 1987) fournit une protection complète des oeuvres déposables. La loi définit la nature des oeuvres susceptibles d’être protégées (qui comprend les logiciels d’ordinateur), le champ d’application de la protection et la manière dont la protection est accordée. Il n’y a pas d’enregitrement des travaux de droits d’auteur. PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 136 La protection des droits d’auteur d’oeuvres littéraires, musicales ou artistiques correspond à la durée de la vie de l’auteur, plus les 50 ans suivant son décès. Pour les enregistrements sonores, les émissions diffusées et les films, la protection des droits d’auteur est de 50 ans après qu’ils ont été publiés ou faits. La loi assure aussi la protection des droits des artistes dans une représentation en direct, qui continuera d’être en place jusqu’à expiration des cinquante ans, calculés depuis le début de l’année calendaire suivant l’année dans laquelle la représentation en direct avait été donnée. Une particularité de la Loi est l’inclusion d’une provision pour sa mise en action. Les amendements de la Loi sur les Droits d’Auteur de 1987, qui a est entrée en vigueur le 1er octobre 2003, confère le pouvoir d’arrestation (y compris d’arrestation sans mandat d’arrêt) aux agents de l’autorité du Ministère du Commerce Intérieur et de la Consommation. Cette équipe spéciale d’agents du MDTCA a été formée pour faire respecter la Loi, et est autorisée à entrer dans des lieux suspectés d’avoir des copies de contrefaçon afin de perquisitionner et de saisir les copies illégales et les équipements liés. 1.5 Schémas de circuits intégrés La Loi sur les Schémas de Circuits Intégrés de 2000 (Lay-out Designs of Integrated Circuits Act 2000) assure la protection des schémas de circuits intégrés, basée sur leur originalité, l’invention propre du créateur et le fait que la création est librement développée. Il n’y a pas d’enregistrement des schémas de circuits intégrés. La durée de la protection est de 10 ans à partir de la date de commencement de l’exploitation commerciale ou de 15 ans à partir de la date de création si ce n’est pas exploité commercialement. La Loi autorise également le propriétaire à entamer des poursuites, si un tel droit reconnu sous la Loi a été violé. La protection peut aussi être transférée soit partiellement, soit totalement par voie d’assignation, de licence, de volonté déclarée ou en vertu de la loi. La Loi est appliquée en conformité avec l’accord du TRIPS, afin de fournir une garantie aux investisseurs dans le secteur de l’industrie électronique en Malaisie, et d’assurer la croissance de la technologie dans ce pays. 1.6 Indications Géographiques La loi sur les Indications Géographiques de 2000, assure une protection par l’enregistrement des produits suivant le nom du lieu où ces produits sont fabriqués. Cette protection est applicable à des produits comme les vins et spiritueux, ou les produits naturels ou agricoles ou tout autre produit, ou les produits artisanaux ou industriels. Les indications géographiques, qui sont contraires à l’ordre public ou à la morale ne seront pas protégées sous la loi. Pour de plus amples détails sur la protection de la propriété intellectuelle, veuillez vous adresser à la Société Malaisienne de la Propriété Intellectuelle (Intellectual Property Corporation of Malaysia) (Voir Adresses Utiles – Autres Organisations pour le détail des contacts) ou visiter le web site : http://www.myipo.gov.my. 137 PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE Chapitre 8 GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 1. POLITIQUE DE L’ENVIRONNEMENT 2. EXIGENCES SUR L’ENVIRONNEMENT 2.1 Evaluation de l’impact sur l’environnement pour les activités prescrites 2.2 Qui est habilité à effectuer une étude de l’impact sur l’environnement (EIA) ? 2.3 Evaluation de l’aptitude des sites pour les activités non- prescrites 2.4 Permission de construire écrite 2.5 Approbation écrite pour l’installation d’incinérateurs, d’équipements de combustion au fuel et de cheminées 2.6 Licence d’occupation de locaux prescrits et de transports prescrits 2.7 Standards d’émission des gaz et des effluents 2.8 Contrôle des substances destructrices de la couche d’ozone 2.9 Gestion des déchets planifiés 2.91 Résumé des exigences environnementales sur les déchets planifiés 3. INCITATIONS POUR LA GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 8 Chapitre 8 GESTION DE L’ENVIRONNEMENT Afin de promouvoir le développement dans un environnement sain et pour le long terme, le Gouvernement malaisien a mis en place l’aménagement juridique et institutionnels nécessaires pour la protection de l’environnement. Les investisseurs sont encouragés à prêter attention aux facteurs liés à l’environnement dès les premières étapes du planning de leur projet. Les aspects du contrôle de la pollution comprennent des modifications possibles dans la ligne de procédés afin de minimiser la génération de déchets, considérer la prévention de la pollution comme partie intégrante des opérations de production et mettre l’accent sur les options de recyclage. 1. POLITIQUE DE L’ENVIRONNEMENT La politique nationale de l’environnement s’attache au progrès économique, social et culturel de la Malaisie de façon continue et au rehaussement de la qualité de la vie de ses habitants, à travers un développement sain et durable de l’environnement. Cette politique s’attache à réaliser : • Un environnement propre, sûr, sain et productif pour les générations présentes et futures • La conservation de l’héritage culturel et naturel unique et diversifié du pays, avec une participation active de tous les secteurs de la société • Un style de vie et un modèle de consommation et de production durables La politique nationale de l’environnement en Malaisie souligne : • L’exercice du respect et de l’entretien de l’environnement en accord avec les plus hauts standards moraux et éthiques • La conservation de l’écosystème naturel afin d’assurer l’intégrité de la biodiversité et des systèmes de support de la vie • L’assurance d’une amélioration constante dans la productivité et la qualité de l’environnement tout en poursuivant les objectifs de croissance économique et de développement humain • La gestion de l’utilisation des ressources naturelles pour soutenir la base des ressources et prévenir la dégradation de l’environnement • L’intégration des dimensions de l’environnement dans la planification et la mise en œuvre des politiques, des objectifs et des mandats de tous les secteurs pour protéger l’environnement • Le renforcement du rôle du secteur privé dans la protection et la gestion de l’environnement 141 • L’assurance du plus grand engagement envers la protection de l’environnement et la responsabilité par tous les preneurs de décision des secteurs publics et privés, les utilisateurs de ressources, les organisations non-gouvernementales et le public en général dans la formulation, la planification et la mise en œuvre de leurs activités • La participation active et effective dans les efforts régionaux et mondiaux pour la conservation et l’amélioration de l’environnement 2. EXIGENCES SUR L’ENVIRONNEMENT La Loi sur la qualité de l’environnement de 1974 (Environnemental Quality Act) et les réglementations qui suivent, requièrent une évaluation de l’impact sur l’environnement, une évaluation du choix du site du projet, l’évaluation du contrôle de la pollution, sa surveillance et la responsabilité de chacun dans la mise en vigueur de ces règlementations. Les activités industrielles doivent obtenir les approbations suivantes du Directeur Général du Département de la Qualité de Environnement avant tout projet d’implantation : i. L’Evaluation de l’Impact sur l’Environnement pour les activités prescrites ii. L’Evaluation de l’adéquation du site pour les activités non-prescrites iii. Une permission écrite de construire iv. Une approbation écrite pour l’installation d’incinérateurs, d’équipements de combustion au fuel et de cheminées v. La licence d’occupation et d’opération de locaux prescrits et de transports prescrits. 2.1 Rapport d’Evaluation de l’impact sur l’environnement pour les activités prescrites Un investisseur doit tout d’abord vérifier si l’évaluation de l’impact sur l’environnement (EIA) est requise pour les activités industrielles proposées. Les activités suivantes sont prescrites sous l’Ordonnance sur la Qualité de l’Environnement (Activités Prescrites) (Evaluation de l’Impact sur l’Environnement) de 1987, qui requiert une EIA avant l’approbation d’un projet. (i) Agriculture a. Plans de développement de terrains couvrant des surfaces supérieures ou égales à 500 hectares, pour transformer du terrain forestier en production agricole. b. Programmes agricoles nécessitant le déplacement d’au moins 100 familles. c. Développement de plantations agricoles couvrant des surfaces d’au moins 500 hectares, entraînant des changements dans les types d’exploitations agricoles. GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 142 (ii) Aéroports a. Construction d’aéroports (ayant une piste d’atterrissage de 2.500 mètres de long ou plus) b. Développement de pistes d’atterrissage dans les parcs des états et les parcs nationaux (iii) Ecoulement des eaux et irrigation a. Construction de barrages et de lacs artificiels et agrandissement artificiel de lacs d’une superficie de 200 hectares ou plus b. Assèchement de marais, d’habitat sauvage ou de forêt vierge couvrant une superficie de 100 hectares ou plus c. Plans d’irrigation couvrant une superficie de 5.000 hectares ou plus (iv) Mise en valeur de terrains Mise en valeur de terrain côtier concernant une surface de 50 hectares ou plus (v) Pêche a. Construction de ports de pêche. b. Agrandissements portuaires entraînant une augmentation d’au moins 50% de la capacité annuelle de débarquement des produits de la mer. c. Projets terrestres d’aquaculture accompagnés de défrichement de mangroves couvrant une surface d’au moins 50 hectares. (vi) Forêts a. Conversion de terrain forestier de montagne en une autre forme de terrain couvrant une surface de 50 hectares ou plus b. Déboisement ou conversion de terrain forestier en une autre forme de terrain dans des zones de réservoirs utilisés pour fournir les eaux municipales, de l’irrigation ou de la génération hydro-électrique, ou dans des zones attenantes à des parcs d’états, des parcs nationaux et des parcs naturels marins c. Déboisement couvrant une surface de 500 hectares ou plus d. Conversion de mangroves pour des utilisations industrielles, d’habitation ou agricoles, couvrant une surface de 50 hectares ou plus e. Défrichement de mangroves sur des îles attenantes à des parcs nationaux marins 143 (vii)Habitations Développement d’habitations couvrant une surface de 50 hectares ou plus (viii)Industrie a. Chimie Là où la capacité de production de chaque produit ou d’une combinaison de produits est supérieure à 100 tonnes par jour. Tout projet b. Pétrochimie c. Métaux non-ferreux Fonderies primaires : Aluminium - tout projet Cuivre - tout projet Autres - avec une production d’au moins 50 tonnes par jour de produits. d. Non-métallique Ciment : - pour une production de briques vitrifiées d’au moins 30 tonnes par heure Chaux : - au moins 100 tonnes par jour pour les fours à chaux éteinte rotatifs ou - au moins 50 tonnes par jour pour les fours verticaux. e. Fer et acier f. Chantiers navals Demande de minerai de fer comme matière première pour une production supérieure à 100 tonnes par jour, ou utilisation de ferraille comme matière première pour une production supérieure à 200 tonnes par jour Tonnage de poids mort supérieur à 5.000 tonnes. g. Industrie de la pulpe et du papier Capacité de production supérieure à 50 tonnes par jour. (ix) Infrastructure a. Construction d’hôpitaux ayant des débouchés près de plages utilisées à des fins de loisirs. b. Développement de zones industrielles pour des industries moyennes et lourdes couvrant une surface de 50 hectares ou plus. c. Construction d’autoroutes. d. Construction de routes nationales. e. Construction de cités nouvelles. GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 144 (x) Ports a. Construction de ports b. Extension de ports entraînant une augmentation de 50 % ou plus de capacité annuelle de traitement de marchandises (xi) Mines a. Extraction de minéraux dans de nouvelles zones ou la concession minière couvre une surface totale supérieure à 250 hectares b. Traitement de minerai, y compris l’enrichissement d’aluminium, de cuivre, d’or ou de tantale c. Dragage de sable sur une surface de 50 hectares ou plus. (xii) Pétrole a. Développement de champs pétrolifères et de gaz naturel. b. Construction de pipelines off-shore et intérieurs dépassant 50 kilomètres de longueur. c. Construction de facilités de séparation, de traitement, de transport et de stockage de pétrole et de gaz. d. Construction de raffineries de pétrole. e. Construction de dépôts de produits pour le stockage du pétrole, du gaz ou de gazole (excepté les stations-service) qui sont situés à moins de trois kilomètres de toute zone commerciale, industrielle ou résidentielle et qui ont une capacité combinée de stockage d’au moins 60.000 barils. (xiii)Génération et transmission électrique a. Construction de centrales électriques à la vapeur brûlant des combustibles fossiles et ayant une capacité supérieure à 10 mégawatts b. Plans de barrages et de centrales hydro-électriques, avec l’un des éléments suivants ou les deux éléments ensemble : • des barrages de plus de 15 mètres de haut et des structures auxiliaires, couvrant une surface totale dépassant 40 hectares ; c. Construction de centrales électriques à cycles combinés d. Construction de centrales électriques nucléaires 145 • des réservoirs ayant une superficie dépassant 400 hectares (xiv)Carrières Projets de carrières d’agrégats, de calcaire, de quartz de silice, de grès, de marbre et de pierre décorative de bâtiment situées dans un rayon de 3 kilomètres de toute zone résidentielle, commerciale ou industrielle existante, ou dans toute zone où une licence, un permis ou une approbation a été délivré pour des développements résidentiels, commerciaux ou industriels. (xv) Chemins de fer a. Construction de nouvelles voies b. Construction de voies secondaires (xvi)Transports Projets de construction de transports en commun urbains rapides (xvii) Développement des Centres Touristiques et d’Attraction a. Construction de facilités balnéaires ou d’hôtels d’au moins 80 chambres b. Développement de stations d’altitude ou d’hôtels couvrant des surfaces d’au moins 50 hectares c. Développement de facilités touristiques ou d’attraction dans les parcs nationaux d. Développement de facilités touristiques ou d’attractions sur des îles dont les eaux environnantes sont déclarées parcs nationaux marins. (xviii) Traitement et Enlèvement des Déchets a. Déchets toxiques et dangereux - Construction d’incinérateurs - Construction d’usines de récupération (hors site) - Construction de centres de traitement d’eaux usées (hors site) - Construction de sites d’enfouissement stabilisés - Construction de facilités de stockage (hors site). b. Déchets solides municipaux - Construction d’usines d’incinération - Construction d’usines de compostage - Construction d’usines de récupération / recyclage - Construction de sites d’enfouissement de déchets solides municipaux GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 146 c. Eaux usées des villes - Construction de stations de traitement des eaux usées - Construction de débouchés marins (xix)Distribution d’eau a. Construction de barrages ou de réservoirs de retenue ayant une superficie de 200 hectares ou plus b. Développement de nappes phréatiques pour une distribution d’eau à usage industriel, agricole ou urbain, supérieure à 4.500 mètres cubes par jour. 2.2 Qui est habilité à effectuer une étude de l’impact sur l’environnement ? Une étude EIA doit être conduite par des personnes compétentes qui sont enregistrées auprès du Département de l’Environnement (DOE) sous le plan d’Enregistrement des Consultants EIA. La liste des consultants EIA enregistrés et les détails sur le plan d’enregistrement sont disponibles sur le web site de DOE, http://ww.doe.gov.my 2.3 Evaluation de l’aptitude des sites pour les activités non prescrites L’un des paramètres les plus importants pour l’obtention de l’approbation environnementale est l’aptitude du site du projet proposé. L’aptitude des sites est évaluée en termes de compatibilité en respect des plans structurels ou locaux officiels, de l’utilisation des terrains environnnants, de la fourniture de marges de recul, ou de zones tampons, de la capacité de la surface à recevoir une charge additionnelle de pollution et des exigences pour l’enlèvement des déchets. A partir du 9 mai 2008, l’utilisation du procédé d’évaluation de l’adaptation des sites (SSE) s’est étendue. La SSE est maintenant devenue le principal procédé permettant de s’assurer de l’adaptation des sites pour tous les projets de développement qui sont présentés au DOE (Département de l’Environnement). Ainsi, la SSE doit d’abord être entreprise aussi bien pour les activités prescrites que pour les activités non-prescrites. En ce qui concerne les activités prescrites, la SSE doit être effectuée avant l’EIA (Évaluation de l’impact sur l’environnement), afin de s’assurer que le site sélectionné convient à l’activité prévue, et qu’elle est compatible avec l’utilisation du terrain environnant. Cela permet également au requérant d’éviter des dépenses inutiles pour mener une EIA au cas où le site serait jugé inadapté. 2.4 Permission Ecrite de Construire Toute personne ayant l’intention d’entreprendre l’une des activités listées ci-dessous doit obtenir au préalable une autorisation écrite du Directeur Général de la Qualité de l’Environnement : i. Construction de tout bâtiment ou engagement de tous travaux pouvant créer une nouvelle source d’effluents ou de décharge, comme spécifié dans la Règle 4, Règlementations sur la Qualité de l’Environnement (Egouts et Effluents Industriels) de 1979 ; ii. Construction sur tout terrain ou tout bâtiment ; ou engagement de tous travaux qui rendraient le terrain ou le bâtiment un lieu prescrit (raffineries d’huile de palme brute, usines de transformation de caoutchouc naturel brut, et moyens de traitement et d’enlèvement planifié des déchets), comme stipulé dans la Section 19 de la Loi sur la Qualité de l’Environnement de 1974. 147 iii. Une usine qui est classifiée comme local prescrit soit : a) Les raffineries d’huile de palme brute b) Les usines de transformation du caoutchouc naturel brut ; et c) Les installations de traitement et l’enlèvement planifié de déchets * Cette demande doit être accompagnée d’un droit prescrit. 2.5 Approbation Ecrite pour l’installation d’incinérateurs, d’équipements de combustion au fuel et de cheminées Les demandeurs ayant l’intention d’entreprendre des activités comme celles citées cidessous devront obtenir au préalable une approbation écrite du Directeur Général de la Qualité de l’Environnement : i. Une nouvelle installation près d’une zone d’habitation, comme spécifié dans la Règle 4 et la Première Cédule des Règlementations de la Qualité de l’Environnement (Air Propre) de 1978. ii. Toute construction (y compris incinérateurs), toute installation, déplacement ou altération d’équipements de combustion du fuel, qui est estimé consommer du fuel pulvérisé ou du fuel solide à raison d’au moins 30 kg/heure, ou du fuel liquide ou gazeux à raison d’au moins 15 kg/heure, comme stipulé dans les Règles 36 et 38, Règlementations de la Qualité de l’Environnement (Air Propre) de 1978. iii. Toute construction, toute installation, déplacement ou altération de cheminées par lesquelles ou au travers desquelles des impuretés peuvent être émises ou évacuées, respectivement. * Aucun droit n’est exigé sur la demande d’une approbation écrite. 2.6 Licence d’occupation de locaux prescrits et de transports prescrits Une licence est nécessaire pour occuper et opérer des lieux prescrits, tels que les suivants : i. raffineries d’huile de palme brute, ii. usines de transformation de caoutchouc naturel brut, et iii. installations de traitement et d’enlèvement des déchets planifiés. Depuis le 15 août 2005, une licence est nécessaire pour utiliser des transports prescrits, comme stipulés dans l’Ordonnance de la Qualité de l’Environnement (Transports Prescrits) (Déchets Planifiés) de 2005. Les transports catégorisés comme des transports prescrits sont tout type de véhicule ou de navire, soit : i. propulsé par un mécanisme contenu en lui-même ; ii. construit ou adapté pour être utilisé sur terre ou sur l’eau ; et iii. utilisé pour le mouvement, le transfert, le placement ou le dépôt de déchets planifiés. GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 148 Les demandes de licence devront être faites après avoir obtenu une autorisation écrite et/ou une approbation écrite (comme indiqué en 2.3 et 2.4). Des droits de licence seront prélevés pour chaque licence émise pour les raffineries d’huile de palme, les usines de transformation de caoutchouc naturel brut et les installations pour le traitement et l’enlèvement des déchets planifiés, et les transports prescrits. 2.7 Standards d’émissions gazeuses et des effluents Les industries sont tenues de se conformer aux standards établis pour les émissions dans l’air et l’échappement d’effluents, qui sont considérés comme des conditions acceptables et autorisées en Malaisie, comme stipulés dans les Réglementations de la Qualité de l’Environnement (Air Propre) de 1978 et les Réglementations de la Qualité de l’Environnement (Egouts et Effluents Industriels) de 1979. 2.8 Contrôle des substances destructrices de la couche d’ozone (ODS) Les substances endommageant la couche d’ozone (“Ozone Depleting Substances“ ODS) sont classifiées comme substances dangereuses, selon la Réglementation de la Qualité de l’Environnement (Gestion des Réfrigérants) de 1999 et la Réglementation de la Qualité de l’Environnement (Gestion des halogènes) de 1999. Les nouveaux investissements liés à une utilisation de ces substances sont interdits. 2.9 Gestion des déchets planifiés La Malaisie a développé un ensemble complet de dispositions légales liées à la gestion des déchets toxiques et dangereux. La réglementation est basée sur le support de principes fondamentaux sérieux. Un équipement qui génère, stocke, transporte, traite ou enlève des déchets planifiés est sujet aux principales règles suivantes : i. Réglementations de la Qualité de l’Environnement (Déchets Planifiés) de 2005 ; (Amendement) 2007 ; ii. Ordonnance de la Qualité de l’Environnement (Transports Prescrits) (Déchets Planifiés) de 2005 ; iii. Ordonnance sur la Qualité de l’Environnement (Locaux Prescrits) (Équipements de Traitement et d’Enlèvement de Déchets Planifiés) (Amendement) 2006 ; iv. Réglementations de la Qualité de l’Environnement (Locaux Prescrits) (Équipements de Traitement et d’Enlèvement de Déchets Planifiés) ; (Amendement) 2006. v. Ordonnance des Douanes (Interdiction d’Exportation) de 2008 ; et vi. Ordonnance des Douanes (Interdiction d’Importation) de 2008. Résumé des exigences environnementales sur les déchets planifiés Les Réglementations de la Qualité de l’Environnement (Déchets Planifiés) de 2005 sont entrées en vigueur le 15 août 2005, et remplacent les Réglementations de la Qualité de l’Environnement (Déchets Planifiés) de 1989. Sous ces nouvelles réglementations, 77 types de déchets planifiés listés dans le Premier Programme sont répartis dans 5 catégories, comme suit : 149 i. SW 1 Déchets métalliques et imprégnés de métaux (10 types de déchets planifiés) ; ii. SW 2 Déchets contenant principalement des constituants inorganiques qui peuvent eux-mêmes contenir des métaux et des matériaux organiques (7 types de déchets planifiés) ; iii. SW 3 Déchets contenant principalement des constituants organiques qui peuvent eux-mêmes contenir des métaux et des matériaux inorganiques (27 types de déchets planifiés) ; iv. SW 4 Déchets qui peuvent contenir des constituants soit inorganiques soit organiques (32 types de déchets planifiés) ; v. Autres déchets (1 type de déchet planifié). SW 5 Les déchets planifiés peuvent être stockés, récupérés ou traités dans les locaux de générateurs de déchets. De telles activités ne nécessitent pas de licence du Département de l’Environnement. Un générateur de déchets peut stocker des déchets planifiés générés par lui-même pour un maximum de 180 jours après leur génération, à condition que la quantité de déchets planifiés accumulés sur le site ne dépasse pas 20 tonnes métriques. Cependant, les générateurs de déchets peuvent faire une demande écrite auprès du Directeur Général du Département de l’Environnement pour stocker plus de 20 tonnes métriques de déchets planifiés. Les conteneurs qui sont utilisés pour stocker les déchets planifiés seront clairement étiquetés, en indiquant la date à laquelle les déchets planifiés ont été générés pour la première fois, ainsi que le nom, l’adresse et le numéro de téléphone du générateur de déchets. Les installations des exploitations agricoles, d’incinération, d’enlèvement et de mise hors-site pour la récupération, le stockage et le traitement peuvent seulement être mises en place dans des lieux prescrits licenciés par le Département de l’Environnement. Cependant, suite à la signature de l’accord de concession entre le Gouvernement de Malaisie et Kualiti Alam Sdn. Bhd. le 18 décembre 1995 (pour une période de concession de 15 ans), tout traitement et enlèvement de déchets planifiés hors-site (incinération, traitement des eaux usées, stockage et enfouissement stabilisé) n’est plus autorisé. L’incinération sur site de déchets planifiés n’est pas encouragée. Si cela s’avère vraiment nécessaire, la demande pour l’installation d’un tel incinérateur doit strictement adhérer aux « Directives sur l’Installation d’Incinérateur Sur Site pour l’Enlèvement de Déchets Planifiés en Malaisie » (publiées par le Département de l’Environnement), qui comprennent la conduite d’une évaluation détaillée de l’impact sur l’environnement (EIA), et la diffusion du rapport d’EIA pour tout commentaire public. Les générateurs de déchets peuvent demander une gestion spéciale des déchets planifiés, afin d’obtenir que leurs déchets planifiés générés de leur propres installations ou procédés, ne soient pas traités, enlevés ou récupérés dans des lieux ou installations autres que ceux prescrits ou dans des facilités de traitement ou de récupération sur site, comme stipulé dans la Réglementation 7(1) de la Qualité de l’Environnement (Déchets Planifiés) de 2005. 3. INCITATIONS POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Veuillez vous reporter au paragraphe sur les “Incitations pour la Gestion de l’Environnement”. De plus amples informations sur les exigences de la gestion de l’environnement, peuvent être obtenues auprès du Département de l’Environnement. (Voir Adresses Utiles– Organismes compétents). GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 150 Chapitre 9 INFRASTRUCTURES DE SOUTIEN 1. TERRAINS À VOCATION INDUSTRIELLE 1.1 Zones industrielles 1.2 Zones Franches 1.3 Entrepôts de Fabrication Autorisés 2. ALIMENTATION EN ÉLECTRICITÉ 3. APPROVISIONNEMENT EN EAU 4. SERVICES DE TÉLÉCOMMUNICATION 5. FACILITÉS DE CARGO AÉRIEN 6. PORTS MARITIMES 7. FACILITÉS DE TRANSPORTS DE MARCHANDISES 7.1 Transport routier par conteneurs 7.2 Expédition de fret 8. AUTOROUTES 9. SERVICES FERROVIAIRES 10. MULTIMEDIA SUPER CORRIDOR 9 Chapitre 9 INFRASTRUCTURES DE SOUTIEN 1. TERRAINS À VOCATION INDUSTRIELLE 1.1 Zones industrielles La Malaisie a plus de 200 zones ou parcs industriels développés par des agences gouvernementales, à savoir les Agences de développement économique des Etats (State Economic Development Corporations (SEDC)), les Agences de Développement Régional [Regional Development Agencies (RDA)], les autorités portuaires et les municipalités. De plus, de nouvelles zones industrielles sont régulièrement planifiées afin de faire face à la demande croissante pour les terrains à vocation industrielle. Outre les agences gouvernementales, des promoteurs privés ont aussi créé des zones industrielles dans certains Etats. Les prix et les accords de baux varient selon l’endroit. 1.2 Zones Franches Une Zone Industrielle Franche est une zone déclarée par le Ministère des Finances sous les stipulations de l’Article 3(1) de la Loi sur les Zones Franches de 1990. Elle est principalement conçue pour promouvoir le commerce entre ports, et spécialement établie pour les établissements de fabrication qui produisent ou montent des produits principalement destinés à l’export. Une Zone Franche se compose d’une zone commerciale franche pour les activités commerciales qui comprennent le commerce (excepté le commerce de détail), le dégroupement de livraisons, le calibrage, le remballage, le ré-étiquetage et le transit, ainsi que les zones industrielles franches pour les activités de fabrication. Les activités et industries qui se trouvent à l’intérieur de la zone franche sont sujettes à des formalités douanières réduites au minimum, puisque celle-ci est considérée comme un endroit situé à l’extérieur de la Zone Douanière Principale sauf en ce qui concerne la Prohibition d’Importations et d’Exportations sous l’article 31 de la Loi des Douanes de 1967. A ce jour, il y a 13 zones commerciales franches (FCZ) situées dans les zones nord, sud, et ouest de Port Klang, Port Klang Free Zone, le centre logistique de Pulau Indah MILS, Butterworth, Bayan Lepas, KLIA, Rantau Panjang, Pengkalan Kubor, Stulang Laut, Johor Port et Port Tanjung Pelepas. 1.2.1. Zones industrielles franches En plus de formalités douanières réduites au minimum, les zones industrielles franches (FIZ) permettent à ces sociétés à vocation d’exportation de bénéficier d’importations en franchise de douane de matières premières, composants, machines et équipements directement nécessaires au processus industriel, ainsi que de formalités réduites au minimum pour l’ exportation de leurs produits finis. A ce jour, il y a 16 FIZ situées à Pasir Gudang, Tanjung Pelepas, Batu Berendam I, Batu Berendam II, Tanjung Kling, Telok Panglima Garang, Pulau Indah (PKFZ), Sungai Way I, Sungai Way II, Ulu Kelang, Jelapang II, Kinta, Bayan Lepas I, II, III, Bayan Lepas IV, Seberang Perai and Sama Jaya. 153 Eligibilité Les sociétés peuvent être implantées dans des FIZ quand : • la totalité ou au moins 80% de leur production est destinée à l’exportation • leurs matières premières/composants sont principalement importés. Cependant, le Gouvernement encourage les sociétés implantées dans les FIZ à utiliser des matières premières/composants locaux. 1.3 Entrepôts de Fabrication Autorisés Afin de permettre aux sociétés de bénéficier de facilités analogues à celles trouvées dans les FIZ et là où l’établissement d’une FIZ n’est ni pratique ni souhaitable, cellesci peuvent installer des entrepôts de fabrication autorisés [Licensed Manufacturing Warehouses (LMW)]. Les facilités accordées dans les LMW sont similaires à celles accordées aux usines opérant dans les FIZ. Eligibilité Les sociétés normalement approuvées pour les LMW sont celles : • dont la totalité ou au moins 80% de la production est destinée à l’exportation. • dont les matières premières/composants sont principalement importés. Paiements de Droit Les marchandises exportées à partir des FIZ et des LMW ne sont pas assujetties aux droits de douane. Cependant (sauf pour les cigarettes, les liqueurs et les véhicules automobiles), si elles sont autorisées à être vendues sur le marché intérieur, appelé la Zone Douanière Principale (Principal Custom Area) ou PCA, les taxes à l’importation suivantes sont applicables : i. Pour les biens de consommation et intermédiaires, dans le cas où ces biens sont aussi produits dans la PCA, des droits de douane équivalents aux taux des Tarifs Préférentiels Communs Effectifs (CEPT) de l’AFTA seront appliqués. ii. Pour les biens de consommation et intermédiaires, dans le cas où ces biens sont aussi produits dans la PCA, mais contiennent plus de 51% de composants locaux, un droit de douane de 5% ad valorem ou un taux d’accise équivalent (pour les produits assujettis à une accise), selon celui qui est le plus élevé des deux, sera appliqué. iii. Pour les de biens de consommation et intermédiaires qui ne sont pas produits dans la PCA, un droit de douane de 3% ad valorem sera appliqué. iv. Pour les biens intermédiaires tels que matières premières/composants, machines et équipements destinés au secteur industriel, les fabricants de la PCA peuvent faire une demande d’exemption totale de droits d’importation. 2. ALIMENTATION EN ÉLECTRICITÉ La Malaisie jouit d’une alimentation en électricité largement suffisante. La compagnie nationale Tenaga Nasional Berhad (TNB), fournit l’électricité en Malaisie Péninsulaire, tandis qu’en Malaisie Orientale, le Sabah Electricity Board (SESB) et le Sarawak Electricity Supply Corporation (SESCO), fournissent l’électricité aux Etats du Sabah et du Sarawak respectivement. INFRASTRUCTURES 154 Les tensions de transport de force sont de 500 kV, 275 kV, 132 kV, tandis que les tensions de distribution sont de 33 kV, 22 kV, 11 kV et 415 V triphasé ou 240 V monophasé. La fréquence du système est de 50 Hz 1%. TNB offre aussi des forfaits pour l’électricité combinée à la vapeur et à l’eau glacée, selon la solution de l’Energie Totale, pour le bénéfice d’industries spécifiques qui requièrent des formes multiples d’énergie pour leurs lignes de production. Au Parc de Technologie de Pointe de Kulim (KHTP), un système électrique de formation en réseau, le plus avancé de ce type dans la région, garantit une alimentation ininterrompue et permanente en électricité. Cette alimentation stable en électricité garantie est conforme aux strictes tolérances exigées par les opérations de technologie de pointe, en accord avec la volonté du gouvernement à promouvoir de telles industries. 3. APPROVISIONNEMENT EN EAU Au début de 2005, la Constitution Fédérale de la Malaisie a été modifiée pour placer l’approvisionnement et les services de l’eau en Malaisie sous la responsabilité conjointe du Gouvernement Fédéral et des Gouvernements des Etats. Une Commission Nationale des Services de l’Eau est en cours d’être établie afin de réglementer les départements de l’eau et/ou les entreprises responsables de l’opération et de la distribution et de l’approvisionnement en eau dans les différents Etats. Les services de l’eau bien réglementés mis en place, contribueront à promouvoir l’efficacité et la viabilité à long terme de l’industrie de l’eau qui bénéficiera aux consommateurs, aux investisseurs ainsi qu’aux opérateurs. En Malaisie, les consommateurs bénéficient d’un approvisionnement en eau constant (24h/24), et l’eau est fiable et sûre en termes de quantité comme de qualité. Elle est traitée selon les standards internationaux de l’eau potable régis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS-WHO). Tous les utilisateurs domestiques, commerciaux et industriels sont mesurés au compteur. Les coûts de l’eau sont bas et varient d’un Etat à l’autre. 4. SERVICES DE TÉLÉCOMMUNICATION L’infrastructure des communications fixes, mobiles et par satellite de la Malaisie, fournie par ses cinq réseaux de télécommunications et d’autres opérateurs, soutient une gamme complète de services nationaux et internationaux, comprenant des facilités vocales, visuelles et de données, ainsi que d’autres services de communication avancée. Il y a actuellement plus de 13 millions d’abonnés des services de télécommunications cellulaires. Les lignes de télécommunications fixes et mobiles sont augmentées de services VSAT et par satellite, terrestres et maritimes. Il y a six pourvoyeurs de services Internet (ISP), pour un total de 3,2 millions d’abonnés. Les principaux opérateurs sont TM Net et Jaring, avec une part de marché respective de 58% et 23%. L’infrastructure de télécommunications offre une gamme complète de services audio, vidéo et de données, à l’aide de réseaux modernes et totalement numérisés utilisant les fibres optiques, SDH, ATM, ADSL et d’autres largeurs de bande sans fils étendues, pouvant fournir de grandes capacités et vitesses pour les transmissions de voix et de données. Au niveau domestique, le pays est actuellement servi par une infrastructure de plus de 40 Gb. Dans le Multimedia Super Corridor (MSC), des largeurs de bande jusqu’à 10 Gb de capacité sont fournies. 155 La Malaisie est reliée au reste du Monde par de nombreux consortia de fibres optiques et de satellites, tels que FLAG, SE-MA-WE, APCN, Chine-US, Japon-US, Measat et Intelsat. Afin de soutenir la demande croissante pour les largeurs de bande, des technologies de moyenne gamme et de haute gamme comme ADSL, IP VPN et ATM sont déployées de façon extensive à travers tout le pays. La Malaisie offre actuellement des tarifs compétitifs pour les connexions locales, nationales et internationales, de même que pour les circuits en leasing, avec des liaisons par Internet et des tarifs internationaux qui sont parmi les plus bas de la région. 5. FACILITÉS DE CARGO AÉRIEN La position centrale de la Malaisie au carrefour du Sud-est asiatique la rend particulièrement intéressante en tant que centre de transbordement. Les facilités de cargo aérien de la Malaisie sont bien développées, surtout dans les cinq aéroports internationaux de la Malaisie. Le très perfectionné Aéroport International de Kuala Lumpur (KLIA), à Sepang, Selangor, a une capacité annuelle de 25 millions de passagers et de plus de 650.000 tonnes de cargaison aérienne. Cependant, KLIA, couvrant 25.000 acres de terrain, est prévu pour accueillir jusqu’à 60 millions de passagers et trois millions de tonnes de cargaison aérienne par an en 2020 et même dans l’avenir, jusqu’à 100 millions de passagers et 5 à 6 millions de tonnes de cargaison aérienne par an. Les autres aéroports internationaux sont l’Aéroport International de Penang, l’Aéroport International de Langkawi et l’Aéroport International de Johor en Malaisie péninsulaire, l’Aéroport International de Kota Kinabalu au Sabah et l’Aéroport International de Kuching au Sarawak. La ligne aérienne nationale de Malaisie, Malaysia Airlines, offre des services de cargo aérien au travers de sa filiale détenue à 100%, MASkargo. MASkargo opère un Centre Avancé de Cargo (ACC) à l’Aéroport International de Kuala Lumpur, à l’intérieur d’une zone commerciale franche (FCZ). Ce centre possède des systèmes de sécurité sensibles et perfectionnés, ainsi que la dernière technologie de procédures complètement automatisées pour assurer le temps réel de recherches de données et un flux de communications aisé. Parmi les commodités existant au centre se trouvent un hôtel pour animaux et un guichet unique de produits périssables, ainsi que le premier centre d’affaires prioritaires (PBC) au monde pour les principaux agents transitaires. MASkargo propose aussi des services de transport routier d’aéroport à aéroport dans le pays. Il possède des lignes de services d’avion-cargo à destination de Penang, Kuala Lumpur, Kota Kinabalu, Jakarta, Sydney, Melbourne Ho chi Minh City, Bangkok, Hong Kong, Taipei, Guangzhou, Pudong, Tokyo, Dhaka, Chennai, Dubai, Tashkent, Amsterdam, Francfort, Basel, et Malpensa. La société a aussi lancé I-port, le premier aéroport au monde intégré dans un service de transbordement portuaire maritime. Ce service permet la gestion rapide de cargaisons mer-air des ports malaisiens via KLIA. De plus, le transporteur aérien national livre des cargaisons à plus de 100 destinations internationales sur les six continents et s’associe à d’autres transporteurs aériens pour accélérer la livraison de marchandises partout dans le monde. INFRASTRUCTURES 156 Les services de cargaisons aériennes sont complétés par Transmile Air qui dessert neuf destinations locales et cinq destinations régionales régulières, à savoir Bangalore, Madras, Manille, Jakarta et Shenzhen. Pour de plus amples informations, prière de visiter le web site de MASkargo à www.maskargo.com 6. PORTS MARITIMES Le Ministère des Transports a sous sa juridiction sept principaux ports fédéraux internationaux – dont six ports situés en Malaisie Péninsulaire, à savoir Port Klang, Penang Port, Johor Port à Pasir Gudang, Port de Tanjung Pelepas, Kuantan Port et Kemaman Port, ainsi qu’un port au Sarawak, qui est Bintulu Port. Bintulu Port est le premier port du pays pour le gaz naturel liquéfié, et le seul port du pays qui traite le gaz naturel liquéfié. Des installations et des équipements ultramodernes sont disponibles dans tous ces ports, capables d’offrir une gamme complète de services de manutention, de cargaison et d’activités reliées y compris les cargaisons en conteneurs et en vrac. La politique portuaire du gouvernement se concentre sur : • la fourniture de services adaptés à la demande, c’est-à-dire fournir des capacités suffisantes dans les ports pour s’assurer qu’il n’y aura pas d’encombrement ni de temps d’attente pour les navires. • le centrage des cargaisons, faisant de Port Klang le centre national de chargement et le centre régional de transbordement. De cette façon, les cargaisons de tous les autres ports malaisiens, qui assument le rôle de port de cabotage, sont autant que possible consolidées via Port Klang. • le développement de Port Tanjung Pelepas comme centre de transbordement de la région sud de la Malaisie. 7. TRANSPORTS DE MARCHANDISES Plusieurs sociétés fournissent des services complets de transport de marchandises en conteneurs en Malaisie. Ces services comprennent le transport routier par conteneurs, l’expédition de fret, l’entreposage, la mise en soute, les services liés à la distribution, les dédouanements portuaires ainsi que la réparation, le leasing et la maintenance de conteneurs. Les consignataires et clients en Malaisie bénéficient d’un transport de marchandises rapide, efficace et sûr, grâce à un réseau de succursales et de bureaux locaux. La plupart des compagnies ont également un bon réseau international d’agents. 7.1 Transport routier par conteneurs Le Gouvernement Malaisien contrôle le transport intérieur de conteneurs au travers du Conseil d’Enregistrement de Véhicules Commerciaux - Commercial Vehicle Licensing Board (CVLB), sous le Ministère du Développement de l’Entreprenariat et des Coopératives. Soixante-deux sociétés de transports routiers satisfont aux différents besoins de transport de cargaisons, grâce à leur parc diversifié de semi-remorques, qui comprend aussi des véhicules modifiés. Certains sont équipés de systèmes 157 modernes de repérage pour maintenir le contact avec les véhicules de transport sur les routes. De nombreux autres opérateurs de petite et moyenne dimension transportent des marchandises conventionnelles à toute destination accessible dans le pays. Il y a également un service groupé de liaison avec les chemins de fer vers des destinations spécifiques et un service de trains de wagons porte-conteneurs pour les livraisons à des clients plus éloignés. Ce système de transport à modes multiples (route et rail) assure ainsi une livraison rapide des marchandises. 7.2 Expédition de fret Des centaines de transitaires, installés partout en Malaisie, offrent des services d’expédition de fret dans tout le pays, tandis que les marchandises à destination internationale peuvent être expédiées par l’intermédiaire des divers expéditeurs internationaux du pays. Les transitaires peuvent aussi offrir une assistance aux fabricants pour les démarches nécessaires en vue d’obtenir les permis requis, licences et exonérations de droits/ taxes pour le dédouanement de marchandises par les autorités de la douane. 8. RÉSEAU ROUTIER La Malaysian Highway Authority dirige et exécute la conception, la construction, la réglementation, l’opération et l’entretien des autoroutes reliant les villes en Malaisie. Ces autoroutes confortables relient entre eux tous les principaux centres urbains et sites de développement potentiels et se sont avérées être les catalyseurs de la croissance industrielle en permettant une plus grande efficacité des services de transport. Le succès du programme de privatisation, ajouté à une croissance économique forte a aussi permis la réalisation de plusieurs nouveaux projets autoroutiers durant ces quelques dernières années. Aujourd’hui l’Autoroute Nord-Sud, le pont de Penang ainsi que l’Autoroute de Kuala Lumpur – Karak, forment la colonne vertébrale de l’infrastructure routière, contribuant au développement socio-économique rapide du pays. 9. SERVICES FERROVIAIRES La Keretapi Tanah Melayu Bhd (KTM), qui opère en Malaisie Péninsulaire est une entreprise appartenant entièrement au Gouvernement malaisien. Etant l’organisme de transport le plus important du pays, KTM a les moyens de transporter diverses catégories de marchandises, allant des grains jusqu’aux machines. Son réseau de lignes couvre la Malaisie Péninsulaire de long en large, depuis la tête de ligne de Padang Besar dans le Nord, jusqu’à Pasir Gudang, Johor dans le Sud et vers Singapour. La même ligne du Nord dessert les quais et les installations portuaires sur l’île de Penang. 10.MULTIMEDIA SUPER CORRIDOR (MSC) Le MSC Malaysia est l’endroit d’Asie le plus sensationnel en matière d’investissement pour les technologies de l‘information et des communications (TIC). Conceptualisé en 1996, le MSC Malaysia s’est développé comme un centre dynamique et prospère INFRASTRUCTURES 159 de TIC, abritant plus de 2.000 multinationales, sociétés étrangères et d’origine malaisienne, focalisées sur les produits de multimédia et de communications, les solutions informatiques, les services et la recherche et développement. Situé au cœur des marchés d’Asie connaissant les développements les plus rapides, le MSC Malaysia de 750km carrés présente une infrastructure d’avant-garde et est régi par des cyberlois, une politique et des pratiques sécurisées qui permettent aux entreprises opératrices de prospérer et de produire des innovations de façon continue. Sous le MSC Malaysia National Rollout (Déploiement national du MSC Malaysia) également connu sous le nom de Next Leap ( Prochain Bond), le MSC Malaysia a développé des standards qui seront favorables au développement et au maintien des sociétés utilisant les TIC et qui encourageront ces entreprises à continuer à s’installer dans les environnements compétitifs appelés des Cyber villes et Cyber centres. A ce jour, ces zones désignées du MSC Malaysia, connues sous le nom de Cybercities/Cybercentres, comprennent : • Cyberjaya • Technology Park Malaysia (TPM) • Kuala Lumpur City Centre (KLCC) • UPM-MTDC • KL Sentral • Kuala Lumpur Tower • TM Cybercentre Complex • Mid Valley City (MVC) • i-city, Shah Alam • Bandar Utama • Penang Cyber city-1 (PCC1) • Kulim High Tech Park (KHTP), Kedah • Meru Raya, Perak • Melaka International Trade Centre (MITC) • Menara MSC Cyber port Johor 159 D’autres zones dans le pays conformes aux critères qualifiants et aux standards de performance nécessaires du MSC Malaysia, se verront aussi conférer soit le statut de cyber ville du MSC Malaysia soit de cyber centre du MSC, basé sur leur bonne disposition à l’avenir. Le MSC Malaysia est devenu le site de choix pour les innovateurs et les investisseurs mondiaux. Les avantages concurrentiels uniques de la Malaisie proviennent de : • Son forfait très compétitif pour les investisseurs du MSC • Ses incitations fiscales et son financement sur mesure • Des autorités fortement engagées • Son accès facile aux marchés en expansion rapide de l’ASEAN et de l’Asie Pacifique • Un environnement et une circulation sans pollution • Sa disponibilité d’employés qualifiés et éduqués avec plus de 30.000 diplômés en TIC chaque année • Ses talents multilinguistiques et multiculturels • Sa stabilité politique et institutionnelle • Sa grande qualité de vie En plus des solutions innovantes développées par les sociétés du MSC, le MSC se focalise aussi sur : • La technologie de cartes multifonctions • Les écoles intelligentes • La télémédecine • L’administration en ligne • Les affaires en ligne • Le développement des entrepreneurs en technologie • Le multimédia créatif • Les services partagés et l’approvisionnement à l’extérieur Pour de plus amples renseignements sur le MSC Malaysia, veuillez contacter MSC Malaysia Client Contact Centre (Clic) au (603) 8315 3000, ou visiter le web site de MSC Malaysia à www.mscmalaysia.my, ou envoyer un courriel à clic@mdec. com.my INFRASTRUCTURES 160 ADRESSES UTILES MINISTÈRES PRIME MINISTER’S OFFICE Perdana Putra Building Federal Government Administrative Centre 62502 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8888 8000 Fax: (603) 8888 3444 Website: www.pmo.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF AGRICULTURE AND AGRO – BASED INDUSTRIES Wisma Tani, Lot 4G1, Precint 4 Federal Government Administrative Centre 62624 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8870 1000 Fax: (603) 8888 6020 Website: http://agrolink.moa.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF DEFENCE Jalan Padang Tembak 50634 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 2692 1333 Fax: (603) 2691 4163 Website: http://mod.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF DOMESTIC TRADE AND CONSUMER AFFAIRS No.13, Persiaran Perdana, Precint 2 Federal Government Administrative Centre 62623 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8882 5500 / 1800-886-800 Fax: (603) 8882 5763 Website: www.kpdnhep.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF FOREIGN AFFAIRS Wisma Putra No. 1, Jalan Wisma Putra, Precint 2 62602 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8887 4000 / 4570 / 8889 2746 Fax: (603) 8889 1717 / 8889 2816 Website: www.kln.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF PLANTATION INDUSTRIES AND COMMODITIES Level 15, Lot 2G4, Persiaran Perdana, Precint 2, Federal Government Administrative Centre 62654 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8880 3300 Fax: (603) 88803482 Website: www.kppk.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF HEALTH Block E1, E6, E7 & E10, Complex E Federal Government Administrative Centre 62590 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8883 3888 Website: www.moh.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF RURAL AND REGIONAL DEVELOPMENT Block D9, Complex D Federal Government Administrative Centre 62606 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8886 3500 / 8886 3700 Fax: (603) 8886 2104 Website: www.rurallink.gov.my E-mail: [email protected] [email protected] MINISTRY OF HIGHER EDUCATION Block E3, Parcel E Federal Government Administrative Centre 62505 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8883 5000 Fax: (603) 8889 3921 Website: www.mohe.gov.my E-mail: [email protected] [email protected] MINISTRY OF HOME AFFAIRS Block D1 & D2, Complex D Federal Government Administrative Centre 62546 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8886 8000 Fax: (603) 8888 8812 Website: www.moha.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF EDUCATION Block E, Complex E, Federal Government Administrative Centre 62604 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8884 6000 Fax: (603) 8889 5235 Website: www.emoe.gov.my E-mail: [email protected] [email protected] MINISTRY OF HOUSING AND LOCAL GOVERNMENT Level 3-7 Floor, Block K, Pusat Bandar Damansara, 50782 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 2094 7033 Fax: (603) 2094 9720 Website: www.kpkt.gov.my E-mail: [email protected] [email protected] MINISTRY OF ENERGY, GREEN TECHNOLOGY AND WATER Block E4/5, Government Complex, Complex E Federal Government Administrative Centre 50668 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 8883 6000 Fax: (603) 8889 3712 Website: www.ktak.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF HUMAN RESOURCE Level 6-9, Block D3, Complex D Federal Government Administrative Centre 62530 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8886 5000 Fax: (603) 8889 2381 Website: www.mohr.gov.my E-mail: [email protected] [email protected] MINISTRY OF FEDERAL TERRITORIES Level 1-4, Block 2 PjH Tower, Precint 2 Federal Government Administrative Centre 62100 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8889 7888 Fax: (603) 8888 0375 Website: www.kwp.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF INFORMATION, COMMUNICATION, ARTS AND CULTURE 4th Floor, Wisma TV Angkasapuri, Bukit Putra 50610 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 2288 7620 / 8117 Fax: (603) 2284 8115 Website: www.moi.gov.my MINISTRY OF FINANCE Finance Ministry Complex, No. 5 Persiaran Perdana, Precint 2 Federal Government Administrative Centre 62592 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8882 3000 Fax: (603) 8882 3892 / 3894 Website: www.treasury.gov.my E-mail: [email protected] 163 MINISTRY OF NATURAL RESOURCES AND ENVIRONMENT No 25, Persiaran Perdana, Precint 4, Federal Government Administrative Centre 62574 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8886 1111 Fax: (603) 8889 2672 Website: www.nre.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF SCIENCE, TECHNOLOGY AND INNOVATIONS Level 1-7, Block C4 & C5 Federal Government Administrative Centre 62662 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8885 8000 Fax: (603) 8888 9070 Website: www.mosti.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF TOURISM Menara Dato’ Onn, Putra World Trade Centre 45 Jalan Tun Ismail 50695 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 2693 7111 Fax: (603) 2694 1146 Website: www.motour.gov.my E-mail: [email protected] [email protected] MINISTRY OF TRANSPORT Block D5, Parcel D Federal Government Administrative Centre 62616 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8886 6000 Fax: (603) 8889 1569 Website: www.mot.gov.my E-mail: [email protected] [email protected] MINISTRY OF WOMEN, FAMILY AND COMMUNITY DEVELOPMENT Level 1-6 Government Office Complex Bukit Perdana, Jalan Dato’ Onn 50515 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 2693 0095 Fax: (603) 2693 4982 Website: www.kpwkm.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF WORKS 5th Floor, Block B, Kompleks Kerja Raya Jalan Sultan Salahuddin 50580 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 2711 1100 Fax: (603) 2711 1590 Website: www.kkr.gov.my E-mail: [email protected] MINISTRY OF YOUTH AND SPORTS Menara KBS, No 27, Persiaran Perdana, Precint 4 Federal Government Administrative Centre 62570 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8871 3333 Fax: (603) 8888 8770 Website: www.kbs.gov.my E-mail: [email protected] E-mail: [email protected] AUTRES ORGANISATIONS BANK NEGARA MALAYSIA Jalan Dato’ Onn, P.O. Box 10922 50929 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 2698 8044 Fax: (603) 2691 2990 Website: www.bnm.gov.my E-Mail: [email protected] BURSA MALAYSIA BERHAD Customer Care Centre Bursa Malaysia Berhad Lower Ground Floor Bukit Kewangan 50200 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 2732 0067 Fax: (603) 2732 5528 Website: www.klse.com.my E-Mail: [email protected] EMPLOYEES PROVIDENT FUND KWSP Building Jalan Raja Laut 50350 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 8922 6000 Fax: (603) 2694 8433 Website: www.kwsp.gov.my E-Mail: [email protected] EXPORT-IMPORT BANK OF MALAYSIA (EXIM BANK) Level 8, UBN Tower No 10, Jalan P. Ramlee, P.O. Box 13028 50796 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 2034 6666 Fax: (603) 2034 6699 Website: www.exim.com.my E-Mail: [email protected] COMPANIES COMMISSION OF MALAYSIA (SSM) 2nd, 10-18th Floor, Putra Place 100, Jalan Putra 50622 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 4047 6000 Fax: (603) 4047 6317 Website: www.ssm.gov.my Email: [email protected] HUMAN RESOURCE DEVELOPMENT BERHAD Wisma PSMB, Jalan Beringin, Damansara Heights 50490 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 2096 4800 Fax: (603) 2096 4999 Website: www.hrdnet.com.my E-Mail: [email protected] DEPARTMENT OF ENVIRONMENT Ministry of Natural Resources and Environment Level 1-4, Podium 2&3, Lot 4G3, Precinct 4 Federal Government Administrative Centre 62574 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8871 2000/ 8871 2200 Fax: (603) 8889 1973/75 Website: www.doe.gov.my E-Mail: [email protected] IMMIGRATION DEPARTMENT Level 1 – 7(Podium), Block 2G4 Precinct 2 Federal Government Administrative Centre 62550 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8880 1000 Fax: (603) 8880 1200 Website: www.imi.gov.my E-Mail: [email protected] DEPARTMENT OF INDUSTRIAL RELATIONS Level 4, Block D3, Complex D Federal Government Administrative Centre 62530 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8886 5000 Fax: (603) 8889 2355 Website: www.mohr.gov.my/depart/jpp/ E-Mail: [email protected] DEPARTMENT OF LABOUR Level 5, Block D3, Complex D Federal Government Administrative Centre 62502 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8886 5000 Fax: (603) 8889 2368 Website: www.jtksm.mohr.gov.my E-Mail: [email protected] DEPARTMENT OF OCCUPATIONAL SAFETY AND HEALTH Level 2, 3 and 4, Block D3, Complex D Federal Government Administrative Centre 62530 Putrajaya, Malaysia Tel: (603) 8886 5000 Fax: (603) 8889 2443 Website: http://dosh.mohr.gov.my E-Mail: [email protected]. INLAND REVENUE BOARD 13th Floor, Block 9 Government Office Complex Jalan Duta, P.O. Box 11833 50758 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 6201 7101 Fax: (603) 6203 9592 Website: www.hasil.gov.my Email: [email protected] INTELLECTUAL PROPERTY CORPORATION OF MALAYSIA Level 32, Menara Dayabumi Jalan Sultan Hishamuddin 50623 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 2263 2100/2274 5113 Fax: (603) 2274 1332 Website: www.my.po.gov.my E-Mail: [email protected] LABUAN OFFSHORE FINANCIAL SERVICES AUTHORITY (LOFSA) Level 17, Main Office Tower Financial Park Complex, Jalan Merdeka 87000 Federal Territory Labuan Malaysia Tel: (6087) 591 200/591300 Fax: (6087) 413 328/ 453 442/ 441 496 Website: www.lofsa.gov.my E-Mail: [email protected] MALAYSIAN BIOTECHNOLOGY CORPORATION SDN BHD Level 23, Menara Naluri 161 Jalan Ampang 50450 Kuala Lumpur Malaysia Tel: 603 21165588 Fax: 603 21165411 Website: www.biotechcorp.com.my Email: [email protected] MALAYSIAN INDUSTRIAL DEVELOPMENT FINANCE BHD (MIDF) 21st Floor, Menara MIDF 82, Jalan Raja Chulan 50200 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 2173 8888 Fax: (603) 2173 8877 Website: www.midf.com.my E-Mail: [email protected] MALAYSIAN TECHNOLOGY DEVELOPMENT CORPORATION SDN BHD (MTDC) Menara Yayasan Tun Razak Jalan Bukit Bintang 55100 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 2172 6000 Fax: (603) 2163 7542/3/4/5 Website: www.mtdc.com.my E-Mail: [email protected] MALAYSIAN INDUSTRY-GOVERNMENT GROUP FOR HIGH TECHNOLOGY Level 6, Block A2, Menara PjH, Precinct 2 Federal Government Administrative Centre 62100 Putrajaya Malaysia Tel: (603) 8315 7888 Fax: (603) 8888 8232 Website: www.might.org.my E-Mail: [email protected] MALAYSIA TOURISM PROMOTION BOARD 17th Floor, Menara Dato’ Onn Putra World Trade Centre 45, Jalan Tun Ismail 50480 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 2615 8188 Fax: (603) 2693 5884/ 0207 Website: www.tourism.gov.my E-Mail: [email protected] MULTIMEDIA DEVELOPMENT CORPORATION SDN BHD MSC Malaysia Headquarters 2360 Persiaran APEC 63000 Cyberjaya Selangor Darul Ehsan Malaysia Tel: (603) 8315 3000 Fax: (603) 8318 8519 Website: www.mdec.com.my E-Mail: [email protected] ADRESSES UTILES 164 SECURITIES COMMISSION No. 3, Persiaran Bukit Kiara, Bukit Kiara 50490 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 6204 8777 Fax: (603) 6201 5078 Website: www.sc.com.my www.min.com.my E-Mail: [email protected] SOCIAL SECURITY ORGANISATION (SOCSO) Menara Perkeso, 281 Jalan Ampang 50538 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 4257 5755/ 4264 5463 Fax: (603) 4256 7798 Website: www.perkeso.gov.my E-Mail: [email protected] PORT KLANG AUTHORITY Mail Bag Service 202, Jalan Pelabuhan 42005 Port Klang, Selangor Malaysia Tel: (603) 3168 8211 Fax: (603) 3167 0211/3168 9117 Website: www.pka.gov.my E-Mail: [email protected] SMALL AND MEDIUM INDUSTRIES DEVELOPMENT CORPORATION Level 20, West Wing, Menara MATRADE Jalan Khidmat Usaha, Off Jalan Duta 50480 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 6207 6000 Fax: (603) 6201 6564 Website: www.smidec.gov.my E-Mail: [email protected] TELEKOM MALAYSIA BERHAD Level 51, North Wing, Menara TM Off Jalan Pantai Baru 50672 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 2240 1221 Fax: (603) 2283 2415 Website: www.tm.com.my E-Mail: [email protected] ROYAL CUSTOMS MALAYSIA Level 7 North, Ministry of Finance Complex, Precinct 2 No.3 Persiaran Perdana Federal Government Administrative Centre 62592 Putrajaya Malaysia Tel: (603) 8882 2300/2500 Fax: (603) 8889 5884 Website: www.customs.gov.my E-Mail: [email protected] SME BANK Menara SME Bank Jalan Sultan Ismail P.O.Box 12352 50774 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 2615 2020/ 2828 Fax: (603) 2692 8520/ 2698 1748 Website: www.smebank.com.my E-Mail: [email protected] MALAYSIA PRODUCTIVITY CORPORATION (MPC) P.O. Box 64, Jalan Sultan 46200 Petaling Jaya Selangor Malaysia Tel: (603) 7955 7266 Fax: (603) 7954 0795 Website: www.mpc.gov.my E-Mail: [email protected] 165 TENAGA NASIONAL BERHAD 129, Jalan Bangsar, 59200 Kuala Lumpur Malaysia Tel: (603) 2296 5566 Fax: (603) 2283 3686/ 2288 1419 Website: www.tnb.com.my E-Mail: [email protected] Ministry of International Trade & Industry (MITI) Ministère du Commerce International et de l’Industrie (MITI) Block 10, Government Office Complex, Jalan Duta 50622 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 6203 3022 Fax: (603) 6201 2337 / 6203 1303 Website: www.miti.gov.my E-mail: [email protected] BUREAUX DU MITI À L’ÉTRANGER BELGIQUE __________ Minister Counsellor (Economy) Mission of Malaysia to the EU Embassy of Malaysia in Belgium Avenue de Tervuren 414A 1150 Brussels Belgium Tel: (322) 776 0340 / 762 5939 Fax: (322) 771 2380 E-mail: [email protected] CHINE ______ Minister Counsellor (Economy) Embassy of Malaysia in (Economic Section) No. 2 Liang Ma Qiau Bei Jie Chaoyang District, 100600 Beijing People’s Republic of China Tel: (8610) 6532 2533 / 7990 Fax: (8610) 6523 3617 E-mail: [email protected] ÉTATSUNIS D’ AMÉRIQUE _________________________ Minister Counsellor (Economy) Embassy of Malaysia 3516 International Court NW Washington DC 20008 United States of America Tel: (1202) 572 9700 / 10 / 34 Fax: (1202) 572 9782 / 882 E-mail: [email protected] INDE _____ Minister Counsellor (Economy) 50-M, Satya Marg Chanakyapuri New Delhi 110021 Republic of India Tel: (91-11) 2611 1291 / 1292 / 1293 / 1297 Fax: (91-11) 2688 1538 E-mail: [email protected] INDONÉSIE ___________ Counsellor (Economics) Embassy of Malaysia (Commercial Section) Jalan H.R. Rasuna Said, Kav X6 No. 1-3, Kuningan Jakarta 12950 Indonesia Tel: (6221) 522 4947/522 4962 Fax: (6221) 522 4963 E-mail: [email protected] JAPON ______ Minister Counsellor (Economy) Department of Trade Affairs Embassy of Malaysia 20-16 Nanpeidai-Cho Shibuya-ku, Tokyo 150-0036 Japan Tel: (813) 3476 3844 Fax: (813) 3476 4972 E-mail: [email protected] PHILIPPINES ____________ Counsellor (Economics) Embassy of Malaysia (Trade Office) 10-11th Floor, Malaysian Embassy Building 330 Senator Gil Puyat Avenue Makati City, Metro Manila Philippines Tel: (632) 864 0761 to 68 Fax: (632) 891 1695 E-mail: [email protected] SINGAPOUR ____________ Counsellor (Economics) Malaysian Trade Commission 80 Robinson Road #01-02 Singapore 068896 Tel: (0625) 6222 0126/1356/1357 Fax: (0625) 6221 5121 E-mail: [email protected] SUISSE _______ Permanent Mission of Malaysia to the WTO International Centre Cointrin (ICC) 3rd Floor, Block C 20, Route de Pre-Bois Case Postale 1909 CH 1215, Geneva 15 Switzerland Tel: (4122) 799 4040 Fax: (4122) 799 4041 E-mail: [email protected] THAÏLANDE ___________ Counsellor (Economics) Embassy of Malaysia (Trade Office) 35, South Sathorn Road Tungmahamek, Sathorn Bangkok 10120 Thailand Tel: (662) 679 2190-9 ext. 2303 / 2304 / 2305 Fax: (662) 679 2200 E-mail: [email protected] ROYAUME-UNI ______________ Minister Counsellor (Economy) Malaysia Trade Commission 17 Curzon Street London W/J 5HR United Kingdom Tel: (4420) 7499 7388 Fax: (4420) 7493 3199 ADRESSES UTILES 166 Malaysia External Trade Development Corporation (MATRADE) Organisation pour le Développement du Commerce Extérieur de La Malaisie (Matrade) Menara MATRADE, Jalan Khidmat Usaha, Off Jalan Duta, 50480 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 6207 7077 Fax: (603) 6203 7037 Website: www.matrade.gov.my E-mail: [email protected] BUREAUX DU MATRADE À L’ÉTRANGER AUSTRALIE AUSTRALIE __________ Trade Commissioner Consulate of Malaysia (Commercial Section) Level 4, Malaysia Airlines Building 16, Spring Sreet, Sydney NSW 2000, Australia Tel: (612) 9252 2270 Fax: (612) 9252 2285 E-Mail: [email protected] ASIE CENTRALE OUZBEKISTAN _____________ Marketing Officer Trade Office (MATRADE) Embassy of Malaysia 28, Maryam Yakubova Street Yakkasaray District 100 031 Tashkent Republic of Uzbekistan Tel: (99871) 256 67 07 Fax: (99871) 256 69 09 Email: [email protected] ASIE ORIENTALE CHINE ______ BEIJING Trade Commissioner Embassy of Malaysia (Trade Section) Unit E, 11th Floor, Tower B Gateway Plaza No. 18, Xiaguangli, North Road Dongsanhuan Chaoyang District, Beijing 100027 People’s Republic of China Tel: (8610) 8451 5109/5110/1113 Fax: (8610) 8451 5112 E-Mail: [email protected] CHENGDU Director Malaysia External Trade Development Corporation (Chengdu Representative Office) Level 18, Unit 1402 - 1404 The Office Tower Shangri-La Centre 9 Binjiang Road East Chengdu 610021, Sichuan Province, People’s Republic of China Tel: (8628) 6687 7517 Fax: (8628) 6687 7524 E-Mail: [email protected] GUANGZHOU Trade Commissioner Consulate General of Malaysia (Trade Section) Unit 5305, Citic Plaza Office Tower 233, Tianhe Bei Road Guangzhou, 510610 Guangdong People’s Republic of China Tel: (8620) 3877 3865/ 3975 Fax: (8620) 3877 3985 E-Mail: [email protected] HONG KONG Trade Commissioner/Consul Consulate General of Malaysia(Trade Section) 9th Floor, Malaysia Building 50 Gloucester Road, Wanchai Hong Kong Special Administrative Region Region of the People’s Republic of China Tel: (852) 2527 8109 Fax: (852) 2804 2866 E-Mail: [email protected] SHANGHAI Trade Consul Consulate General of Malaysia (Trade Section) Unit 807-809, 8th Floor Shanghai Kerry Centre 1515, Nanjing Road West Shanghai,200040 People’s Republic of China Tel: (8621) 6289 4420/4467 Fax: (8621) 6289 4381 E-Mail: [email protected] CORÉE, (RÉPUBLIQUE DE) ________________________ Trade Commissioner Embassy of Malaysia (Trade & Investment Section) 17th Floor, SC First Bank Building 100, Gongpyung-dong, Jongro-gu Seoul 110-702, Republic of Korea Tel: (822) 739 6813/ 6814/ 6812 Fax: (822) 739 6815 E-Mail: [email protected] JAPON ______ TOKYO Director Malaysia External Trade Development Corporation, 6th FIoor, Ginza Showadori Building, 8-14-14, Ginza Chuo-ku Tokyo 104-0061, Japan Tel: (813) 3544 0712/ 0713 Fax: (813) 3544 0714 Email: [email protected] OSAKA Marketing Officer Malaysia External Trade Development Corporation, Mainichi Intecio 18F, 3-4-5, Umeda, Kita-ku, Osaka 530-0001, Japon Tel : (816) 6451 6520 Fax : (816) 6451 6521 E-Mail: [email protected] TAIWAN ________ Director Malaysian Friendship & Trade Centre (Trade Section) 10F-D, Hung Kuo Building 167 Dun Hwa North Road Taipei 105, Taiwan Tel: (8862) 2545 2260 Fax: (8862) 2718 1877 E-Mail: [email protected] ASIE DU SUD INDE _____ Trade Commissioner Consulate General of Malaysia (Trade Section) Capitale 2A, 2nd Floor 554 & 555, Anna Salai Teynampet, Chennai-600018 India Tel: (9144) 2431 3722/ 3723 Fax: (9144) 2431 3725 E-Mail: [email protected] ASIE DU SUD-EST CAMBODGE ____________ Marketing Officer Malaysia External Trade Development Corporation (MATRADE) 10 Street 242, Vithei Okhna Peich Sangkat Chaktomuk, Khan Daun Penh Phom Penh Cambodia Tel: (855) 2372 4003 Fax: (855) 2372 4003 E-Mail: [email protected] INDONÉSIE ___________ Trade Commissioner Embassy of Malaysia (Trade Section) 12th Floor, Plaza Mutiara Jln. Lingkar Kuningan Kav E.1.2. No1 & 2 Kawasan Mega Kuningan Jakarta 12950 Indonesia Tel: (6221) 576 4297/ 4322 Fax: (6221) 576 4321 E-Mail: [email protected] PHILIPPINES ____________ Marketing Officer Embassy of Malaysia Trade Office (MATRADE) 10/F, The World Trade Centre 330 Sen, Gil Puyat Avenue Makati City, Philippines Tel: (632) 864 0761 Fax: (632) 891 1695 E-Mail: [email protected] SINGAPOUR ____________ Director Malaysia External Trade Development Corporation #33-01/03, Shaw Towers 100, Beach Road 189702 Singapore Tel: (0265) 6392 2238 Fax: (0265) 6392 2239 E-Mail: [email protected] THAÏLANDE ___________ Marketing Officer Embassy of Malaysia (Trade Section) 35, South Sathorn Road Tungmahamed, Sathorn Bangkok, 10120 Thailand Tel: (662) 679 2190-9 ext 2209 (662) 679 2200/ 2131 Fax: (662) 679 2200 E-Mail: [email protected] VIETNAM _________ HANOI Marketing Officer Embassy of Malaysia Trade Office (MATRADE) 45-46 Dien Bien Phu Street Ba Dinh District, Hanoi Viet Nam Tel: (844) 734 7521 Fax: (844) 734 7520 E-Mail: [email protected] HO CHI MINH CITY Trade Commissioner Consulate General of Malaysia (Trade Section) 1208, 12th FIoor, Me Linh Point Tower 2, Ngo Duc Ke Street, District 1 Ho Chi Minh City Viet Nam Tel: (848) 829 9023/ 8256 Fax: (848) 823 1882 E-Mail: [email protected] ASIE OCCIDENTALE ARABIE SAOUDITE _________________ Trade Commissioner Consulate General of Malaysia (Commercial Section) 14th Floor, Saudi Business Centre Madina Road P.O.Box 20802 Jeddah 21465 Saudi Arabia Tel: (9662) 653 2143/ 98 Fax: (9662) 653 0274 E-Mail: [email protected] ÉMIRATS ARABES UNIS _____________________ Consul General / Trade Commissioner Consulate General of Malaysia Malaysia Trade Centre Lot 1-3 Ground Floors & 6-10 Mezzanine Floors Al-Safeena Building Near Lamcy Plaza Zaabeel Road P.O.Box 4598, Dubai United Arab Emirates Tel: (9714) 335 5528/38 Fax: (9714) 335 2220 E-Mail: [email protected] ADRESSES UTILES 168 EUROPE ALLEMAGNE ____________ Trade Commissioner/Consul Consulate of Malaysia (Trade Section) MATRADE Kastor –Hochhaus (Commerzbank) 18th Floor, Platz der Einheit 1 60327 Frankfurt am Main Germany Tel: (4969) 870037-230 Fax: (4969) 870037-245 E-Mail: [email protected] FRANCE _______ Trade Commissioner Service Commercial de l’Ambassade de Malaisie 90, Avenue Des Champs Elysees 75008 Paris, France Tel: (331) 4076 0000/0034 Fax: (331) 4076 0001 E-Mail: [email protected] HONGRIE _________ Trade Commissioner Embassy of Malaysia (Trade Section) Ground Floor, Museum Atrium Dozsa Gyorgy ut 84/b 1068 Budapest, Hungary Tel: (361) 461 0290 Fax: (361) 461 0291 E-Mail: [email protected] ITALIE ______ Consul and Trade Commissioner Consulate of Malaysia (Commercial Service) 5th FIoor, Via Vittor Pisani 31 20124 Milano Italy Tel: (3902) 669 0501 Fax: (3902) 670 2872 E-Mail: [email protected] RUSSIE _______ Trade Commissioner Embassy of Malaysia (Trade Section) Mosfilmovskaya Ulitsa 50 Moscow 117192 Russian Federation Tel: (7495) 147 1514/ 1523 Fax: (7495) 143 6043 E-Mail: [email protected] PAYS-BAS _________ Trade Commissioner Embassy of Malaysia (Commercial Section) Rustenburgweg 2 2517 KE The Hague The Netherlands Tel: (31010) 462 7759 Fax: (31010) 462 7349 E-Mail: [email protected] UKRAINE _________ Marketing Officer Trade Office (MATRADE) Embassy of Malaysia No. 25 Bulivska Street Perchersk, Kiev 01014 Ukraine Tel: (38044) 286 7128 Fax: (38044) 286 8942 Email: [email protected] ROYAUME-UNI ______________ Trade Commissioner Malaysian Trade Commission (Commercial Section) 3rd & 4th Floor, 17 Curzon Street London W1J 5HR United Kingdom Tel: (4420) 7499 5255/4644 Fax: (4420) 7499 4597 E-Mail: [email protected] AMÉRIQUE DU NORD CANADA ________ Trade Commissioner Consulate of Malaysia (Trade Office) First Canadian Place Suite 3700 100 King Street West Toronto, Ontario M5X 1E2 Canada Tel: +1-416-504 6111 Fax: +1-416-504 8315 E-Mail: [email protected] LOS ANGELES, USA __________________ Trade Commissioner Consulate General of Malaysia (Commercial Section) 550 South Hope Street, Suite 400, Los Angeles, CA 90071 United States of America Tel: (1213) 892 9034 Fax: (1213) 955 9142 E-Mail: [email protected] NEW YORK, USA _______________ Trade Commissioner Consulate General of Malaysia (Commercial Section) 3rd Floor, 313 East, 43rd Street New York, NY 10017 United States of America Tel: (1212) 682 0232 Fax: (1212) 983 1987 E-Mail: [email protected] MIAMI, USA ___________ Director Malaysia Trade Centre 703 Waterford Way, Suite 150 Miami, Florida 33126 United States of America Tel: (305) 267 8779 Fax: (305) 267 8784 E-Mail: [email protected] AMÉRIQUE DU SUD BRÉSIL ______ Trade Commissioner Embassy of Malaysia (Commercial Section) 771, Alameda Santos, Suite 72 7th Floor, 01419-00141, Sao Paulo Brazil Tel: (5511) 3285 2966 Fax: (5511) 3289 1595 E-Mail: [email protected] 169 CHILI _____ Trade Commissioner Oficina Commercial de Malasia Embajada De Malasia Avda Tajamar 183 Oficina 302, Las Condes Santiago, Chile Tel: (562) 234 2647 Fax: (562) 234 2652 E-Mail: [email protected] MEXIQUE _________ Trade Commissioner Embassy of Malaysia, Mexico City Paseo de Las Palmas # 425 Torre Optima 3, Office 1101 & 1102 Col. Lomas de Chapultepec Del. Miguel Hidalgo, C.P.11000 Mexico D.F. Tel: +5255 5201 4540 Fax: +5255 5202 7338 E-Mail: [email protected] AFRIQUE AFRIQUE DU SUD _________________ Trade Commissioner Malaysia Trade Commission Ground Floor, Building 5 Commerce Square Office Park 39, Rivonia Road, Sandhurst Sandton, Johannesburg South Africa Tel: (2711) 268 2380/ 2381 Fax: (2711) 268 2382 E-Mail: [email protected] LE CAIRE, EGYPTE ________________ Trade Commissioner Embassy of Malaysia (Trade Section) 17th Floor, North Tower Nile City Building Cornish El-Nil Street Cairo, Egypt Tel: (202) 461 9063/ 9064 Fax: (202) 461 9065 E-Mail: [email protected] KENYA _______ Trade Commissioner Malaysian Trade Commission 3rd Floor, Victoria Towers Kilimanjaro Avenue - Upper Hill P.O.Box 48916 001000 GPO Nairobi Kenya Tel: (25420) 273 0070/ 0071 Fax: (25420) 273 0069 E-Mail: [email protected] BUREAUX RÉGIONAUX DU MATRADE JOHOR _______ Director MATRADE Southern Regional Office Malaysia External Trade Development Corporation (MATRADE) Suite 6B, Tingkat 6 Menara Ansar, 65 Jln Trus 80000 Johor Bahru, Johor, Malaysia Tel: (607) 222 9400 Faks: (607) 222 9500 Email: [email protected] PENANG ________ Malaysia External Trade Development Corporation (MATRADE) 1st Floor, FMM Building 2767, Mukim 1, Lebuh Tenggiri 2 Bandar Seberang Jaya 13700 Seberang Perai Tengah Pulau Pinang, Malaysia Tel: (604) 398 2020 Fax: (604) 398 2288 E-Mail: [email protected] TERENGGANU ______________ Director MATRADE Eastern Regional Office Malaysia External Trade Development Corporation (MATRADE) Tingkat 5, Menara Yayasan Islam Terengganu Jalan Sultan Omar 20300 Kuala Terengganu Terengganu, Malaysia Tel: (609) 624 4778 Faks: (609) 624 0778 Email: [email protected] SARAWAK __________ Malaysia External Trade Development Corporation (MATRADE) Tingkat 10, Menara Grand Lot 42, Section 46, Ban Hock Road 93100 Kuching Sarawak, Malaysia Tel: (6082) 246 780 /248 780 Fax: (6082) 256 780 E-Mail: [email protected] SABAH _______ Malaysia External Trade Development Corporation (MATRADE) Lot C5.2A, Tingkat 5, Block C Bangunan KWSP Jalan Karamunsing 88100 Kota Kinabalu Sabah, Malaysia Tel: (6088) 240 881/ 242 881 Fax: (6088) 243 881 E-Mail: [email protected] ADRESSES UTILES 170 Malaysia Industrial Development Authority Direction du Développement Industriel de la Malaisie Block 4, Plaza Sentral, Jalan Stesen Sentral 5, Kuala Lumpur Sentral, 50470 Kuala Lumpur, Malaysia Tel: (603) 2267 3633 Fax: (603) 2274 7970 Website: www.mida.gov.my E-mail: [email protected] BUREAUX RÉGIONAUX DU MIDA KEDAH & PERLIS _______________ Director Malaysian Industrial Development Authority Level 4, East Wing No. 88, Menara Bina Darulaman Berhad Lebuhraya Darulaman 05100 Alor Setar Kedah Darul Aman Malaysia Tel: (604) 731 3978 Fax: (604) 731 2439 E-mail: [email protected] PENANG _________ Director Malaysian Industrial Development Authority 4.03, 4th Floor, Menara PSCI 39 Jalan Sultan Ahmad Shah 10050 Pulau Pinang Malaysia Tel: (604) 228 0575 Fax: (604) 228 0327 E-mail: [email protected] PERAK ______ Director Malaysian Industrial Development Authority 4th Floor, Perak Techno Trade Centre (PTTC) Bandar Meru Raya Off Jalan Jelapang 30720 Ipoh Perak Darul Ridzuan Malaysia Tel: (605) 5269 962 / 961 Fax: (606) 5279 960 E-mail: [email protected] MELAKA ________ Director Malaysian Industrial Development Authority 3rd Floor, Menara MITC Kompleks MITC Jalan Konvokesyen 75450 Ayer Keroh, Melaka Malaysia Tel: (606) 232 2876 / 78 Fax: (606) 232 2875 E-mail: [email protected] 171 NEGERI SEMBILAN _________________ Malaysian Industrial Development Authority Suite 13.01 & 13.02 13th Floor, Menara MAA 70200 Seremban Negeri Sembilan Malaysia Tel: (606) 762 7921 / 7884 Fax: (606) 762 7879 E-mail: [email protected] JOHOR ______ Director Malaysian Industrial Development Authority Unit No. 15.03 Level 15, Wisma LKN 49, Jalan Wong Ah Fook 80000 Johor Bahru, Johor Malaysia Tel: (607) 224 2550 / 5500 Fax: (607) 224 2360 E-mail: [email protected] PAHANG _________ Director Malaysian Industrial Development Authority Suite 3, 11th Floor Kompleks Teruntum P.O. Box 178, 25720 Kuantan, Pahang Malaysia Tel: (609) 513 7334 Fax: (609) 513 7333 E-mail: [email protected] KELANTAN __________ Director Malaysian Industrial Development Authority 5th Floor, Bangunan PKINK Jalan Tengku Maharani Puteri 15000 Kota Bharu, Kelantan Malaysia Tel: (609) 748 3151 Fax: (609) 744 7294 E-mail: [email protected] SELANGOR ___________ Director Malaysian Industrial Development Authority Lot 22.2.1, 22nd Floor, Wisma MBSA Persiaran Perbandaran 40000 Shah Alam Selangor Darul Ehsan Malaysia Tel: (603) 5518 4260 Fax: (603) 5513 5392 E-Mail: [email protected] TERENGGANU ______________ Director Malaysian Industrial Development Authority 5th Floor, Menara Yayasan Islam Terengganu Jalan Sultan Omar 20300 Kuala Terengganu, Terengganu Malaysia Tel: (609) 622 7200 Fax: (609) 623 2260 E-mail: [email protected] SABAH _______ Director Malaysian Industrial Development Authority Lot D9.4 & D9.5, Tingkat 9 Block D, Bangunan KWSP Karamunsing 88100 Kota Kinabalu Sabah Malaysia Tel: (6088) 211 411 Fax: (6088) 211 412 E-mail: [email protected] SARAWAK __________ Director Malaysian Industrial Development Authority Room 404, 4th Floor, Bangunan Bank Negara No. 147, Jalan Satok, P.O. Box 716 93714 Kuching, Sarawak Malaysia Tel: (6082) 254 251 / 237 484 Fax: (6082) 252 375 E-mail: [email protected] BUREAUX DU MIDA À L’ ÉTRANGER ASIE PACIFIQUE AUSTRALIE ___________ Consul (Investment) Consulate of Malaysia (Investment Section) Malaysian Industrial Development Authority Level 6, 16 Spring Street Sydney, NSW 2000 Australia Tel: (612) 9251 1933 Fax: (612) 9251 4333 E-mail: [email protected] CORÉE (RÉPUBLIQUE DE) ________________________ Counsellor (Investment) Embassy of Malaysia (Investment Section) 17th Floor, SC First Bank Building 100, Gongpyung-dong, Jongro-gu Seoul 110-702 Republic of Korea Tel: (822) 733 6130 / 6131 Fax: (822) 733 6132 E-mail: [email protected] CHINE (RÉPUBLIQUE POPULAIRE DE) ___________________________________ ÉMIRATS ARABES UNIS _____________________ Consul Investment Consulate General of Malaysia (Investment Section) Malaysia Trade Centre Ground Floor, Al-Safeena Building Zaabeel Road, P.O. Box 4598 Dubai, United Arab Emirates Tel: (9714) 334 2632 Fax: (9714) 3341869 E-Mail: [email protected] SHANGHAI Consul (Investment) Consulate General of Malaysia (Investment Section) Unit 807-809, Level 8, Shanghai Kerry Centre, No. 1515, Nanjing Road (West) Shanghai 200040 People’s Republic of China Tel: (8621) 6289 4547 / (8621) 5298 6335 Fax: (8621) 6279 4009 E-mail: [email protected] GUANGZHOU Director Malaysian Industrial Development Authority Unit 1804B-05, CITIX Plaza Office Tower 233 Tianhe Be Road Guangzhou, 510610, China Tel: (8620) 8752 0739 Fax: (8620) 8752 0753 E-Mail: [email protected] INDE _____ Consul (Investment) Consulate General of Malaysia (Investment Section) 81 & 87, 8th Floor, 3rd North Avenue Maker Maxity, Bandra Kurla Complex, Bandra East Mumbai 400051, India Tel: (9122) 2659 1155 / 1156 Fax: (9122) 2659 1154 E-Mail: [email protected] JAPON _______ TOKYO Director Malaysian Industrial Development Authority 32F, Shiroyama Trust Tower 4-3-1, Toranomon, Minato-ku Tokyo 105-6032 Japan Tel: (813) 5777 8808 Fax: (813) 5777 8809 E-mail: [email protected] Website: www.midajapan.or.jp OSAKA Director Malaysian Industrial Development Authority Mainichi Intecio 18F 3-4-5 Umeda, Kita-ku Osaka 530-0001 Japan Tel: (816) 6451 6661 Fax: (816) 6451 6626 E-mail: [email protected] TAIWAN ________ Director (Investment Section) Malaysian Friendship & Trade Centre 12F, Suite A, Hung Kuo Building 167, Tun Hua North Road, Taipei 105 Taiwan Tel: (8862) 2713 2626 Fax: (8862) 2514 7581 E-mail: [email protected] EUROPE ALLEMAGNE ___________ Counsellor (Investment) Malaysian Industrial Development Authority (Investment Section) 17th Floor, Frankfurt Kastor Dompropst-ketzer Str. 1-9 Platz der Einheit 1 60327 Frankfurt, Germany Tel: (4969) 7680 708 - 012 Fax: (49221) 7680 708 - 20 E-mail: [email protected] FRANCE ________ Director Malaysian Industrial Development Authority 42, Avenue Kleber 75116 Paris France Tel: (331) 4727 3689 / 6696 Fax: (331) 4755 6375 E-mail: [email protected] ITALIE ______ Consul (Investment) Consulate of Malaysia (Investment Section) 5th Floor, Piazza Missori, 3 20123 Milan Italy Tel: (3902) 3046 5221 Fax: (3902) 3046 5242 E-mail: [email protected] ROYAUME UNI ______________ Director Malaysian Industrial Development Authority 17 Curzon Street London W1J 5HR United Kingdom Tel: (4420) 7493 0616 Fax: (4420) 7493 8804 E-mail: [email protected] SUÈDE ______ Economic Counsellor Embassy of Malaysia Karlavagen 37 P.O. Box 26053 S-10041 Stockholm Sweeden Tel: (468) 791 7942 / 440 8400 Fax: (468) 791 8761 E-mail: [email protected] ADRESSES UTILES 172 AMÉRIQUE DU NORD BOSTON _________ Director Malaysian Industrial Development Authority One International Place, Floor 8 Boston, Massachusetts 02110 United States of America Tel: (1617) 338 1128 / 338 1129 Fax: (1617) 338 6667 E-mail: [email protected] CHICAGO __________ Director Malaysian Industrial Development Authority John Hancock Centre, Suite 1515 875, North Michigan Avenue Chicago, Illinois 60611 United States of America Tel: (1312) 787 4532 Fax: (1312) 787 4769 E-mail: [email protected] 173 LOS ANGELES ______________ Consul (Investment) Consulate General of Malaysia (Investment Section) 550, South Hope Street, Suite 400 Los Angeles, California 90071 United States of America Tel: (1213) 955 9183/ 9877 Fax: (1213) 955 9878 E-mail: [email protected] NEW YORK ___________ Consul (Investment) Consulate General of Malaysia (Investment Section) 313 East, 43rd Street New York, N Y 10017 United States of America Tel: (1212) 687 2491 Fax: (1212) 490 8450 E-mail: [email protected] SAN JOSE _________ Director Malaysian Industrial Development Authority 226, Airport Parkway, Suite 480 San Jose California 95110 United States of America Tel: (1408) 392 0617 / 8 Fax: (1408) 392 0619 E-mail: [email protected] refendage de plaques métalliques ou autres services d’ingénierie liés * XVII.FABRICATION DE PRODUITS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES, DES PIÈCES ET COMPOSANTS ASSOCIÉS 1. Récepteurs de télévision numérique 2. Composants de récepteurs de télévision couleur : a. Tube cathodique b. Canons à électrons c. Panneaux de verre poli ou entonnoirs de verre pour les tubes image couleur 3. Composants de lecteursenregistreurs numériques audio/ vidéo : a. Lecteurs enregistreurs vidéo numériques b. Mécanisme de commande numérique pour bandes magnétiques c. Mécanisme de commande numérique pour disques d. Module à capteur optique e. Têtes magnétiques 4. Ordinateurs, composants et périphériques : a. Ordinateurs (à l’exclusion des périphériques détachés non fabriqués dans le cadre de la société) b. Moniteurs c. Imprimantes y compris mécanisme d’impression d. Têtes d’impression e. Scanners f. Lecteurs de disques g. Ensemble de têtes montées en chariot h. Ensemble de blocs de têtes i. Têtes magnétiques d’ordinateur j. Périphériques de stockage de données k. Moteurs à bande vocale mobile l. Organes de commande m. Equipement de console de jeux électroniques, y compris les manettes de commande des photo détecteurs n. Substrats ou éléments nus de disques o. Reconditionnement de lecteurs de disques 5. Composants électroniques : a. Cristaux de quartz b. Moteurs c. Cartes de circuits imprimés (à l’exclusion des cartes monofaces rigides) d. Câbles ou fils pour des appareils électroniques, y compris câbles plats e. Joints hermétiques f. Composants électriques/ électroniques moulés contenant 6. 7. 8. 9. 10. des aimants g. Joints et raccordements de câbles thermiques h. Thermistances i. Connecteurs avec ou sans fil ou câble j. Fils de liaison k. Grilles de connexion l. Aimants ou noyaux de ferrite m. Affichages électroluminescents, au plasma, à cristaux liquides n. Interrupteurs à membrane o. Composants montés en surface p. Fibres optiques et produits dérivés q. Supports à puce SMT sur grille de connexion r. Cellules solaires s. Magnétrons t. Fabrication de diodes électroluminescentes (DEL) u. Plots de connexion de précision Médias enregistrés et non enregistrés : a. Disques compacts b. Membranes ou galettes magnétiques Machines électroniques et équipements/appareils : a. Guichets de banque automatiques b. Equipement de bureau c. Equipement/systèmes d’alarme et appareils de sécurité d. Nettoyeurs à ultrasons e. Balances électroniques f. Caisses enregistreuses g. Démagnétiser h. Contrôleurs industriels i. Equipements de création/Conception assistée par l’ordinateur (CAO), de fabrication assistée par l’ordinateur (FAO), ou d’ingénierie assistée par l’ordinateur (IAO) j. Robots et robotique k. Télécommandes intégrées de multimédia Fabrication de galettes : a. Fabrication de galettes pour semi-conducteurs b. Tranches en silicone recyclée c. Préparation de tranches ou dés Produits électriques : a. Alimentations ininterruptibles b. Batteries à l’exclusion des batteries au dioxyde de manganèse, piles sèches et batteries acides au plomb c. Panneaux solaires d. Eclairage et affichage à basse consommation d’énergie e. Lampe à décharge à haute intensité (HID) et pièces composantes Télécommunications : a. Equipements de télécommunication, y compris 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. les téléphones cellulaires à fonctions multiples, mais à l’exclusion des téléphones fixes b. Antennes pour équipements de communication c. Equipements de reconnaissance ou de synthèse de voix et de vision d. Affichage de terminaux e. Systèmes de positionnement global f. Aide de navigation électronique g. Poursuite radar électronique Développement et production de logiciels Tubes à décharge et produits associés Stérilisateurs d’air Transformateurs ou bobines * Mécanismes de portes automatiques * Produits électroniques de grande consommation, pièces, sousensembles et accessoires associés * Produits électroniques industriels ; pièces, sous-ensembles et accessoires associés * Appareils électroménagers et pièces associées * Equipements industriels électriques et pièces associées * XVIII. FABRICATION D’ÉQUIPEMENTS/COMPOSANTS PROFESSIONNELS, MÉDICAUX, SCIENTIFIQUES ET DE MESURE 1. Equipements médicaux, chirurgicaux, dentaires ou vétérinaires 2. Jauges et appareils de mesure 3. Instruments de relevé topographique, hydrographique, de navigation, météorologique, hydrologique ou géophysique 4. Equipement d’essai 5. Pendules ou montres 6. Canules en acier inoxydable ou tubes pour aiguilles XIX. FABRICATION DE PRODUITS PHOTOGRAPHIQUES, CINÉMATOGRAPHIQUES, VIDÉO ET OPTIQUES 1. Appareils photographiques 2. Lentilles, objectifs 3. Jumelles, télescopes, loupes ou microscopes 4. Equipement vidéo ou cinématographique XX. FABRICATION DE PRODUITS EN PLASTIQUE 1. Produits gonflables en plastique 2. Films et feuilles en plastiques spéciaux 3. Produits de géosystèmes [Système ANNEXE I 4. 5. 6. 7. de confinement cellulaire (CCS) et système de pavement poreux (PPS)] Produits en plastique d’ingénierie Produits d’ingénierie de précision en plastique Tuyaux “multiwall” Feuilles de polystyrène expansé * XXI. DIVERS 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. Instruments de musique Ferronnerie pour meubles Souvenirs et objets d’artisanat Jouets électroniques Articles et équipements de sport Lunettes et montures de lunettes Accessoires pour l’industrie textile Coutellerie Mécanismes de verrouillage Bijoux en métal précieux Bijouterie d’ornementation Conception et impression de surfaces décoratives à usage commercial Exposés intégrés Eléments microbiens et probiotiques Billets de banque Conteneurs thermiques et leurs pièces détachées Conditionnements et ustensiles biodégradables jetables Produits textiles enrobés de biocéramiques Gilets pare-balles personnels Pointes de stylos à billes Equipements de protection antichute Jouets sauf (jouets électroniques) * Instruments d’art et de dessin de tous types * Articles de maison en émail * Cuisinières et équipements pour barbecue * 3. Formation technique et professionnelle 4. Services logistiques intégrés 5. Services intégrés de soutien au marché 6. Services publics centralisés intégrés 7. Système total de gestion chimique 8. Installations pour la chaîne du froid et services pour les produits alimentaires 9. Produits électriques : a. Alimentations ininterruptibles b. Batteries à l’exclusion des batteries au dioxyde de manganèse, piles sèches et batteries acides au plomb XXV. FABRICATION DE PRODUITS À BASE DE KENAF 1. Aliment pour animaux, particules ou fibre de kenaf, panneau reconstitué, plaque ou produits et produits moulés. XXVI.ÉQUIPEMENT ET DISPOSITIFS DE PROTECTION 1. Gants de sécurité à maille enduite 2. Écrans personnels de protection pour le corps 3. Verre de protection balistique avancée Nota : 1ère liste 2ème liste * Activités et produits de promotion additionnels pour les régions promues (autres que le Territoire Fédéral de Labuan), c’est à dire : Sabah, Sarawak, Perlis, Kelantan, Terengganu, Pahang et le district de Mersing dans l’Etat de Johor. 3ème liste Pour le Territoire Fédéral de Labuan, seules les activités hôtelières et touristiques pourront se voir accorder les incitations octroyées aux zones promues. XXII. ACTIVITÉS HÔTELIÈRES ET INDUSTRIE TOURISTIQUE 1. Etablissement d’hôtels de coûts moyens et bas (jusqu’à trois étoiles) 2. Expansion/modernisation d’hôtels existants 3. Etablissement de projets touristiques 4. Expansion/modernisation de projets touristiques 5. Mise en place de camps de récréation 6. Mise en place de centres de convention XXIII. INDUSTRIE DU FILM Activités/ produits de promotion pour toutes les régions 1. Production de films et de vidéos 2. Post production de films et de vidéos XXIV. SERVICES LIÉS À LA FABRICATION 1. Recherche et développement (R&D) 2. Conception et création de prototypes ANNEXE I ANNEXE I Liste Générale des Activités et Produits Favorisés LISTE DES ACTIVITÉS ET DES PRODUITS FAVORISÉS QUI SONT ÉLIGIBLES POUR CONSIDÉRATION POUR LE STATUT DE PIONNIER ET LA DÉDUCTION D’IMPÔT AU TITRE D’INVESTISSEMENTS, SELON LA LOI SUR LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS DE 1986. Publiée en avril 2009. Cette liste est valide au moment de son impression. Prière de consulter notre site Internet pour toute mise à jour : http://www.mida.gov.my GÉNÉRAL 1. Liste des activités et des produits favorisés qui sont éligibles pour considération pour le statut de pionnier et la déduction d’impôt au titre d’investissements, selon la Loi sur la Promotion des Investissements de 1986. I. 2. 3. 4. PRODUCTION AGRICOLE 1. Culture du thé 2. Culture de fruits 3. Culture de légumes, tubercules et racines 4. Culture de riz et de maïs 5. Culture d’herbes et d’épices 6. Culture de récoltes à huiles essentielles 7. Production de matières à planter 8. Culture de récoltes pour nourriture d’animaux 9. Floriculture 10. Apiculture 11. Elevage de bétail (à l’exclusion de celui des volailles, canards et porcs) 12. Production d’animaux d’élevage 13. Elevage et culture de produits aquatiques 14. Pêche en mer 15. Culture de plantes médicinales 16. Sériculture * 17. Culture de cacao * 18. Culture de la noix de coco * 19. Culture du sagoutier * 20. Elevage de volailles et canards * II. TRAITEMENT DE PRODUITS AGRICOLES 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. Chocolat et confiseries au chocolat Fruits Légumes, tubercules et racines Huiles essentielles Produits du bétail Produits aquatiques Déchets et sous-produits agricoles Nourriture pour aquaculture Extraits de plantes pour industries pharmaceutiques, cosmétiques, alimentaires et de la parfumerie Sirop à grand contenu de fructose Cacao et produits du cacao Alimentation complémentaire Produits de l’illipe* Produits à base de noix de coco sauf coprah et huile vierge de noix de coco* Produits à base d’amidon * III. FORÊTS ET PRODUITS FORESTIERS 1. Culture du bois, bambou ou rotin 2. Produits en rotin 3. Produits en bambou IV. FABRICATION DE PRODUITS EN CAOUTCHOUC 1. Pneus pour bulldozers, véhicules 5. V. agricoles, industriels et commerciaux, motocyclettes, avions et pneus pleins Bandes élastiques vulcanisées Rechapage de pneus d’avions Produits en latex : a. Gants d’examen b. Gants de sécurité/gants spéciaux c. Préservatifs d. Cathéters e. Revêtements spéciaux à base de caoutchouc (élastomères) f. Tissus caoutchoutés g. Tapis de sol* h. Bonnets de bain* i. Ballons* j. Doigts en caoutchouc* k. Jouets* l. Bandes en latex* Produits en caoutchouc sec : a. Courroies b. Tuyaux et tubes c. Profilés en caoutchouc d. Produits gonflables en caoutchouc e. Roulettes industrielles et de bureau f. Joints, joints plats, rondelles, garnitures et anneaux g. Produits anti-vibration, d’amortissement et d’isolation sonore h. Garnitures en caoutchouc i. Sols en caoutchouc j. Produits en caoutchouc moulé k. Caoutchouc naturel modifié 6. Caoutchouc collecté 7. Supports en caoutchouc FABRICATION DE PRODUITS À BASE D’HUILE DE PALME ET DE LEURS DÉRIVÉS 1. Produits oléochimiques et leurs dérivés ou préparations 2. Margarine, vanaspati, matière grasse pour pâtisserie et autres produits gras manufacturés 3. Dérivés distillés d’acides gras 4. Remplacements, substituts et équivalents de beurre de cacao, fraction intermédiaire d’huiles de palme ou oléines spéciales 5. Huile brute de palmiste ou farine de palmiste 6. Produits alimentaires naturels et constituants de l’huile de palme ou de l’huile de palmiste 7. Produits modifiés à base d’huile de palme et de palmiste a. Remplacement de spécialité de graisse animale b. Mayonnaise et assaisonnements pour salade à base d’huile de palme c. Substituts de lait de coco et de poudre de noix de coco. d. Huile de palmier rouge et ses produits e. Ingrédients alimentaires à base de palme f. Produits modifiés à base d’huile de palme et de palmiste g. Produits micro-incapsulés à base de palme 8. Produits transformés à base de : a. Produits distillés à base d’acide gras de palme et de palmiste b. Farines de palmiste c. Effluents des usines d’huile de palme 9. Produits de la biomasse de palme 10. Raffinage de l’huile de palme et de palmiste* VI. FABRICATION DE PRODUITS CHIMIQUES ET PÉTROCHIMIQUES 1. Dérivés chimiques de sources organiques et inorganiques 2. Produits de la chimie fine 3. Production de base de pesticides 4. Produits pétrochimiques 5. Produits de moulage de mise en capsule en époxyde 6. Eléments de composition de câbles (excluant ceux en PVC) 7. Pigment de dioxyde de titane 8. Pigment de sulfate de baryum 9. Pigment de dioxyde de fer 10. Pigments métalliques 11. Recyclage de produits chimiques 12. Solutions anti-collantes 13. Encres d’imprimantes à jet 14. Préparations nettoyantes, cosmétiques et préparations pour la toilette * 15. Produits à base de cire * 16. Peintures et revêtements spéciaux * VII. FABRICATION DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES ET PRODUITS RELIÉS 1. Produits pharmaceutiques 2. Réactifs pour diagnostics cliniques 3. Gélatine et produits à base de gélatine 4. Solutions intraveineuses, de dialyse et d’irrigation 5. Vaccins 6. Médicaments VIII. PRODUCTION DE BOIS ET FABRICATION DE PRODUITS EN BOIS 1. Panneaux et autres produits à base de bois reconstitué 2. Portes et fenêtres en bois massif et portes à fonctions particulières 3. Parquet multiplis 4. Conception, développement et production de meubles en bois 5. Isolation pour les caissons cryogéniques 6. Tous produits en bois, à l’exclusion de bois scié, placage et contreplaqués ordinaires* ANNEXE I IX. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. X. FABRICATION DE PULPE À PAPIER, DE PAPIER ET DE CARTON Pulpe à papier Papier journal Papier de sécurité Papier imprégné de résine et produits en découlant Papier à écriture et d’impression Carton ondulé, couverture spéciale et papier kraft à couverture Papier kraft Carton Papier moulé Papier spécial Tous types de papier et de produits en papier à base de pulpe à papier* FABRICATION DE TEXTILES ET DE PRODUITS TEXTILES 1. Fibres naturelles ou synthétiques 2. Fils filamenteux continus à base de fibres naturelles ou synthétiques 3. Etoffes tissées 4. Etoffes tricotées finies 5. Finition d’étoffes telle que blanchissement, teinture et impression 6. Maille 7. Vêtements de ski, vêtements d’hiver 8. Produits non tissés 9. Sangles élastiques 10. Tubes textiles XI. FABRICATION DE PRODUITS À BASE D’ARGILE, DE SABLE ET D’AUTRES PRODUITS MINÉRAUX NON MÉTALLIQUES 1. Réfractaires basiques et à haute teneur en alumine 2. Mobilier pour fours 3. Articles de laboratoire, pour applications industrielles et chimiques 4. Objets d’art et articles ornementaux à base de céramique ou de verre 5. Articles en verre 6. Isolateurs en porcelaine pour lignes haute tension 7. Composants ou pièces en verre à usage électrique, électronique ou industriel 8. Fibres de verre de toutes formes produites à partir de matières premières de base 9. Tissus finis en fibre de verre 10. Palets optiques en verre 11. Fibres céramiques en aluminosilicate 12. Composants et pièces céramiques à usage électrique, électronique ou industriel 13. Frittes, poudre de silice de zirconium, glaces et teintes émaillées 14. Remplisseurs en dioxyde de silicium 15. Laine de roche 16. Diamants synthétiques industriels 17. Ball clay (Argile plastique) traitée 18. Articles de verre pressé ou moulé tels que briques, tuiles, boules, dalles, pavés, carreaux 19. Articles de table 20. Verre revêtu 21. Projets intégrés de cimenterie 22. Argile minérale absorbante 23. Produits en marbre et granit 24. Plaques de plâtre 25. Panneaux, plaques, tuiles, blocs ou articles analogues en fibres végétales, ou de bois, paille, copeaux de bois ou déchets de bois, agglomérés avec du ciment, du plâtre ou avec toute autre substance de liaison minérale 26. panneaux de verre cristallisé 27. Kaolin traité * 28. Carreaux et dalles en céramique * 29. Tuyaux en argile vitrifiée * 30. Poudre de carbonate de calcium * 31. Poudres recouvertes ou non de talc ou de sulfate de baryum (dimension moyenne de la particule inférieure à 5 microns) * 32. Sable ou poudre de silice de haute qualité * 33. Tuiles en argile pour toiture * 34. Chaux vive et chaux hydratée * XII. FABRICATION DE FER ET D’ACIER 1. Brames ou plaques d’acier 2. Profilés ou sections en acier de plus de 200 mm d’épaisseur 3. Tôles fortes, tôles minces, bobines, frettes ou bandes d’acier : a. Plaques laminées à chaud, tôles, bobines, frettes ou bandes b. Plaques laminées/réduites à froid, tôles, bobines, frettes ou bandes 4. Tubes sans soudure en acier inoxydable 5. Cylindres à gaz haute pression sans soudure 6. Cordons d’acier pour les pneumatiques et câbles renforcés sous pression 7. Ferromanganèse, manganèse au silicium et ferro silicium 8. Feuilles d’acier galvanisé électrolytique en bobines 9. Tuyaux et garnitures de tuyaux soudés en acier * 10. Barres ou tiges sauf celles en acier doux, cornières, profilés ou sections de toutes nuances d’acier, laminés à chaud, à froid, ou écrouis * 11. Câbles et produits en fil de fer ou d’acier * 12. Produits fabriqués en acier * XIII. FABRICATION DE MÉTAUX NON FERREUX ET DE LEURS PRODUITS 1. Préparation et fusion de métaux non ferreux autres que bronzes 2. Lingots, billes ou brames de métaux non ferreux 3. Barres, tiges, profilés et sections de métaux non ferreux, à l’exception des tiges de cuivre EC 4. Tôles fortes, tôles minces, bobines, frettes et bandes de métaux non ferreux 5. Tuyaux ou tubes de métaux non ferreux 6. Laminés cuivrés et produits dérivés des plaques de laminés de cuivre 7. Poudres, crèmes ou pâtes de métaux non ferreux 8. Plaques composites en aluminium 9. Câbles et produits en fil de métaux non ferreux * 10. Produits fabriqués en métaux non ferreux * XIV. FABRICATION DE MACHINES ET D’ÉLÉMENTS DE MACHINES 1. Machines spécialisées/de traitement ou équipements associés à des industries spécifiques, comprenant : a. Machines ou équipements agricoles b. Machines ou équipements d’extraction et de traitement de minerais c. Machines ou équipements de construction d. Equipement pour le traitement des eaux usées e. Machines à coudre industrielles 2. Machines ou équipements de services utilitaires, y compris les machines ou équipements de production d’électricité 3. Machines ou équipements de manutention de matériaux, y compris les ascenseurs et escaliers roulants 4. Outils à main ou outils électriques 5. Machines et pièces/composants industriels, y compris : a. Rouleaux d’imprimerie et rouleaux gaufreurs b. Lames de découpage, accessoires pour galettes de silicium ou substrats en céramique c. Plaques d’impression offset d. Joints industriels ou matériaux de joints 6. Machines-outils (travail des métaux, du bois et autres), y ANNEXE I 7. 8. 9. 10. compris les équipements de soudage/collage Machines de conditionnement Machines ou équipements pour le secteur des services, y compris : a. Equipements incendie b. Etiquetteuses à main Reconditionnement de machines et équipements lourds a. Compresseurs de climatiseurs d’automobile Révision, amélioration et remise à neuf de machines et d’équipements XV. FABRICATION D’ÉQUIPEMENTS DE TRANSPORT, DE LEURS ÉLÉMENTS ET ACCESSOIRES 1. Bicyclettes 2. Composants de bicyclettes : a. Ensemble pédalier chaîne, plateaux et manivelles b. Jeu de freins c. Unité de changement de vitesses d. Moyeu 3. Véhicules spéciaux 4. Moteurs 5. Pièces de moteur : a. Bloc moteur, culasse, couvreculbuteur, volant d’inertie ou poulie b. Vilebrequin, bielle, arbre à cames, culbuteur, axe de culbuteur, soupape, pignon, segment de piston ou axe de piston c. Collecteur d’admission ou collecteur d’échappement d. Carter d’huile, pompe à huile, arbre de distribution de pompe à huile, pompe à essence, pompe à eau ou joint d’huile e. Courroie de distribution, chaîne de distribution, carburateur, bobine d’allumage ou distributeur f. Mécanisme d’injection d’essence (injecteur, pompe, tubulure, clapets, régulateur, capteurs, modules de contrôle électronique) g. Câbles à haute tension h. Support moteur i. Bobine magnétique j. Déchargeur de capacité 6. Transmissions 7. Pièces de transmission : a. Levier de commande de transmission et fourche b. Liaisons de contrôle de transmission c. Pignon d’indicateur de vitesse d. Embrayage e. Convertisseur de couple f. Arbre de transmission 8. Axe, roue, moyeu de roue ou joint articulé 9. Frein à disque, frein à tambour, cylindre de freinage, maîtrecylindre de freinage, servofrein, mécanisme d’antiblocage de freinage, maître cylindre d’embrayage ou cylindre opérateur d’embrayage 10. Volant, colonne de direction, carter de direction, pompe d’assistance de direction, tringlerie de direction, barre d’accouplement ou joints homocinétiques, crémaillères pour assistance de direction hydraulique ou électrique, et tuyau d’alimentation pour assistance de direction hydraulique. 11. Barre de stabilisation, bras de suspension ou arbre et membre de bras de suspension 12. Panneaux de carrosserie, châssis, réservoir d’essence, lève-glaces électriques, serrures et clés ou charnières 13. Phares, indicateurs, clignotants, jauges et compteurs, modules de contrôles électroniques, commutateurs ou avertisseur 14. Bourrelets d’étanchéité, câbles de contrôle, câble d’indicateur de vitesse, tubes métalliques ou durites 15. Pot catalytique 16. Coussin gonflable de sécurité 17. Système de navigation 18. Module/composants électroniques automobiles ou capteurs 19. Mécanismes de siège, y compris les mécanismes d’ajustement ou de blocage des sièges ou les sièges à dossier réglable 20. Système intégré : a. Module de coin avant b. Module de coin arrière c. Module du panneau d’instruments d. Module d’ensemble de la plaque d’appui, des amortisseurs et des ressorts de compression e. Ensemble pare-chocs f. Module du train avant g. Module des fonctions intégrées de portières h. Module du réservoir à essence i. Ensemble sièges j. Ensemble pédales k. Ensemble garnitures de porte l. Ensemble console plancher m. Ensemble pneumatiques et roues n. Système de freinage o. Système d’essuyage p. Système d’échappement q. Système audio r. Système HVAC (ChauffageVentilation-Air Conditionné) s. Système coussins gonflables de sécurité t. Système de distribution d’énergie et de signaux 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. u. Système d’alarme v. Système de ceintures de sécurité w. Système d’éclairage extérieur x. Ensemble carrosserie Boîte de vitesses Equipement de refroidissement, équipement d’admission d’air ou équipement d’échappement, compresseur et vanne d’expansion pour air conditionné automobile Industrie aéronautique : a. Construction et assemblage d’avions b. Fabrication d’équipements pour avions, composants, accessoires et pièces détachées c. Equipement au sol de soutien à l’industrie aéronautique Appareils de plaisance, hydrofoils ou hovercrafts Maintenance, réparation, révision ou service technique d’avions, de composants ou d’accessoires d’avions, ou test et réparation de systèmes d’avionique Fabrication de trains et des équipements liés : a. Construction de locomotive, véhicule ferroviaire b. Voiture, wagon, bogie c. Motrice électrique et véhicule générateur de puissance d. Systèmes de signalisation et de communication ferroviaire Systèmes d’instrumentation électriques et électroniques* Construction navale * Réparation navale * XVI. PRODUITS/ACTIVITÉS DE SOUS-TRAITANCE 1. Pièces moulées en métal 2. Pièces forgées en métal 3. Traitement/finition des surfaces métalliques 4. Usinage 5. Moules, outils et matrices 6. Eléments de la métallurgie des poudres (pièces frittées) 7. Traitement thermique 8. Préparation des moules industriels 9. Services d’irradiation 10. Services de gaz stérilisants 11. Révision, réparation, reconditionnement, modification, entretien et essai de turbines, de leurs éléments et sous-ensembles 12. Matériaux composites avancés 13. Conception de moules 14. Traitement ou finition de pointe pour les pièces en plastique d’ingénierie de précision 15. Système de tuyauterie à gaz de haute pureté et pièces composantes 16. Estampillage de pièces métalliques * 17. Galvanisation, cisaillage ou ANNEXE I ANNEXE II Liste d’activités favorisées – Services liés à la fabrication LISTE D’ACTIVITÉS FAVORISÉES SERVICES LIÉS À LA FABRICATION Publiée en avril 2009. Cette liste est valide à la date d’impression. Pour toute mise à jour, veuillez visiter notre web site à www.mida.gov.my 2. SERVICES LIÉS À LA FABRICATION LISTE DES ACTIVITÉS FAVORISÉES 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Siège opérationnel Centres de distribution régionaux Centres d’approvisionnement internationaux Bureaux régionaux Bureaux de représentation Recherche et développement (R&D) Design et développement de prototypes Formation technique et professionnelle Services logistiques intégrés Services intégrés de soutien du marché Services publics centralisés intégrés Système de gestion chimique totale Chaîne du froid et services pour les produits alimentaires Gestion de l’environnement a. Conservation de l’énergie / rendement des services b. Activités de génération d’énergie, utilisant des sources d’énergie renouvelables (biomasse, hydro énergie, énergie solaire) c. Stockage, traitement et enlèvement des déchets toxiques et dangereux d. Activités de recyclage des déchets (i) Déchets agricoles ou des sous-produits agricoles (ii) Recyclage des déchets toxiques et non-toxiques Annexe II ANNEXE III Liste des Activités et Produits Favorisés - Sociétés de Haute Technologie LISTE DES ACTIVITÉS ET PRODUITS FAVORISÉS POUR LES SOCIÉTÉS DE HAUTE TECHNOLOGIE, QUI SONT ÉLIGIBLES POUR CONSIDÉRATION POUR LE STATUT DE PIONNIER ET LA DÉDUCTION D’IMPÔT AU TITRE D’INVESTISSEMENTS, SELON LA LOI SUR LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS DE 1986 Publiée en avril 2009. Cette liste est valide au moment de son impression. Prière de consulter notre site internet pour toute mise à jour : http://www.mida.gov.my 3. LISTE DES ACTIVITÉS ET PRODUITS FAVORISÉS POUR LES SOCIÉTÉS DE HAUTE TECHNOLOGIE, SELON LA LOI SUR LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS DE 1986 I. automatique et de transformateurs de distribution de type sec SOCIÉTÉS DE HAUTE TECHNOLOGIE III. BIOTECHNOLOGIES 1. Développement, expérimentation et production : a. de produits pharmaceutiques b. de produits de chimie fine c. agro-alimentaire ou ingrédients alimentaires d. aliments ou suppléments alimentaires e. de bio-diagnostics f. de produits d’horticulture 2. Développement et production : a. de culture de cellules b. de biopolymères c. de biomatériaux 3. Développement et production de procédés biotechnologiques pour le traitement des déchets ÉLECTRONIQUE AVANCÉE 1. Conception, développement et fabrication : a. d’ordinateurs et périphériques b. d’applications à base de microprocesseurs 2. Développement et fabrication de matériel de communication 3. Conception et production de circuits intégrés (CI) 4. Développement et fabrication de tubes cathodes à rayons et de dispositifs avancés 5. Conception, développement et fabrication de têtes d’imprimantes, de têtes de cardans et de crémaillères, de têtes magnétiques, de bobines de moteurs et de contrôle de voix 6. Développement et fabrication de connecteurs spéciaux 7. Conception, développement et fabrication d’interconnexions à haute densité de cartes à circuits imprimés (PCB) sauf les circuits imprimés rigides « une face » PCB 8. Conception, développement et fabrication de mécanismes d’imprimantes 9. Développement et production de composants de montage en surface 10. Conception, développement et fabrication de produits de protection contre les interférences électromagnétiques (EMI) 11. Conception, développement et fabrication de machines à laver à contre rotateur 12. Développement et production de produits audio/vidéo numériques II. ÉQUIPEMENT/ INSTRUMENTATION 1. Conception, développement et fabrication : a. d’équipement médical b. d’implants et autres dispositifs médicaux c. d’équipement scientifique d. d’équipement de séparation cyclonique 2. Développement et production d’équipement de coupure d’eau sous pression 3. Conception, développement et fabrication d’équipement de ventilation et de produits reliés 4. Développement et production de barres omnibus à haute tension, interrupteurs à transfert a. de réseaux neuraux b. de systèmes de reconnaissance de formes c. de vision artificielle d. de systèmes de logique floue (fuzzy logic) IV. AUTOMATISATION ET SYSTÈMES DE FABRICATION FLEXIBLES 1. Développement et production : a. d’équipement et systèmes de contrôle assistés par ordinateur b. de contrôle-commande de procédés c. d’équipement robotique d. de machines d’usinage à commande numérique (CNC) V. ÉLECTRO-OPTIQUE ET OPTIQUE NON-LINÉAIRE 1. Développement et production : a. de verres optiques b. de matériel utilisant les propriétés du laser c. de matériel de communication par fibres optiques 2. Conception, développement et fabrication d’appareils photographiques, y compris les objectifs, cylindres d’objectifs et de viseurs VI. MATÉRIAUX AVANCÉS 1. Application et production : a. de polymères ou biopolymères b. de super conducteurs c. de céramiques fines et céramiques spéciales d. de matériaux composites de haute résistance e. de pigments 2. Nano particules et leurs formulations VII. OPTO-ÉLECTRONIQUE 1. Développement et production : a. de composants de systèmes optoélectroniques b. de composants de systèmes optiques c. de photo coupleurs d. de lasers semi-conducteurs VIII. DÉVELOPPEMENT DE LOGICIELS 1. Développement et production : IX. SOURCES D’ÉNERGIE DE SUBSTITUTION 1. Développement et production : a. de cellules à combustible b. de batteries polymères c. de cellules solaires d. d’énergie renouvelable e. de systèmes d’énergie électrique flottante X. AÉRONAUTIQUE 1. Etude ou développement et production ou assemblage de : a. Avions b. Composants, équipements et accessoires d’ avions 2. Modification et conversion d’ avions 3. Reconditionnement ou refabrication de composants, d’équipements et accessoires associés d’ avions XI. PRODUCTION AGROALIMENTAIRE ET TRANSFORMATION ALIMENTAIRE 1. Production agro-alimentaire utilisant des technologies émergentes et des systèmes de récolte avancés 2. Développement, test et fabrication de produits agro-alimentaires utilisant des technologies émergentes et des systèmes de fabrication de pointe XII. INDUSTRIES ET SERVICES DE SUPPORT ET D’INGÉNIERIE 1. Conception, développement et fabrication de : a. moules d’encadrement et de forme b. cavités de semi-conducteurs / moules d’encapsulation c. outillage de suspension pour les pièces de disque dur informatique d. outillage progressif pour cadres plombés e. outillage de connexion de fibres optiques f. moules, outils et matrices pour l’industrie automobile 2. Conception, développement et fabrication d’outillages et d’équipements avancés pour la production de pièces et composants de précision pour applications industrielles 3 Développement et fabrication de pièces de fonderie usinées de précision utilisant des systèmes de fabrication avancés 4. Conception et développement comprenant les prototypes Annexe III ANNEXE IV Liste des Activités et Produits Favorisés - Programme de Parrainage Industriel (ILP) LISTE DES ACTIVITÉS ET DES PRODUITS FAVORISÉS DANS UN PROGRAMME DE PARRAINAGE INDUSTRIEL (ILP) POUR CONSIDÉRATION POUR LE STATUT DE PIONNIER OU LA DÉDUCTION D’IMPÔT AU TITRE D’INVESTISSEMENTS, SELON LA LOI SUR LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS DE 1986 Publiée en avril 2009. Cette liste est valide au moment de son impression. Prière de consulter notre site internet pour toute mise à jour : http://www.mida.gov.my 4. PROGRAMME DE PARRAINAGE INDUSTRIEL (ILP) Liste des activités et des produits favorisés dans un programme de parrainage industriel (ILP) pour considération pour le statut de pionnier ou la déduction d’impôt au titre d’investissements, selon la Loi sur la Promotion des Investissements de 1986 I. FABRICATION DE PRODUITS EN CAOUTCHOUC 1. Produits en caoutchouc moulé 2. Tapis roulants, courroies de transmission, courroies en V ou systèmes de courroies en caoutchouc II. FABRICATION DE PRODUITS EN PLASTIQUE 1. Produits d’ingénierie en plastique III. FABRICATION DE PRODUITS À BASE D’ARGILE, DE SABLE ET D’AUTRE MINÉRAUX NON MÉTALLIQUES 1. Composants en céramique ou pièces pour utilisation électrique, électronique ou industrielle 2. Enveloppes en verre 3. Accessoires en verre 4. Matériaux ou produits composites avancés IV. FABRICATION DE TEXTILES ET DE PRODUITS TEXTILES 1. Sangles élastiques V. FABRICATION DE PRODUITS EN FER ET EN ACIER D’ACCESSOIRES DE TRANSPORT 1. Câbles et produits dérivés en fer et en acier 2. Produits finis en acier VI. 1. Pièces et composants pour bicyclettes ou tricycles 2. Pièces et composants pour bateaux de plaisance, hydrofoils et aéroglisseurs 3. Pièces, composants ou accessoires pour véhicules automobiles 4. Equipements d’avions, composants, accessoires ou pièces les constituant FABRICATION DE MÉTAUX NON-FERREUX ET DE LEURS DÉRIVÉS 1. Laminés revêtus de cuivre et produits dérivés 2. Câbles et produits dérivés en métaux non ferreux 3. Produits finis en métaux non ferreux IX. VII. PRODUITS ET SERVICES DE SUPPORT 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. Moulage de métaux Forgeage de métaux Revêtements de surface Usinage Moules, outils et matrices Traitements thermiques Texture de moules Estampage de métaux Joints industriels et matériaux de joints Pièces en poudre métallurgique (frittage de pièces métalliques) Maintenance, réparation, révision, modification, service ou test de moteurs de turbines, de composants ou de sous-ensembles Maintenance, réparation, révision, modification, service ou test d’avions, de composants ou d’accessoires d’ avions Entretien, réparation, révision, modification, service ou test de composants ou d’accessoires de bateaux FABRICATION DE MACHINES ET DE COMPOSANTS DE MACHINES 1. Composants de machines X. FABRICATION DE PRODUITS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES, DE PIÈCES ET COMPOSANTS DÉRIVÉS 1. Périphériques d’ordinateur : a. Unités centrales b. Claviers 2. Equipement/systèmes or appareils d’alarme 3. Pièces, sous-ensembles ou accessoires de produits électroniques de consommation ou industriels VIII. FABRICATION D’ÉQUIPEMENTS, DE COMPOSANTS ET ANNEXE IV ANNEXE V Liste des Activités et Produits Favorisés – Petites Entreprises LISTE DES ACTIVITÉS ET PRODUITS FAVORISÉS POUR LES PETITES ENTREPRISES ÉLIGIBLES POUR CONSIDÉRATION POUR LE STATUT DE PIONNIER OU SOUS LA LOI SUR LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS DE 1986 Publiée en avril 2009. Cette liste est valide au moment de sa publication. Pour toute mise à jour, veuillez visiter notre web site à www.mida.gov.my 5. Liste des activités et des produits favorisés pour les petites entreprises éligibles pour considération pour le Statut de Pionnier, selon la Loi sur la Promotion des Investissements de 1986 ACTIVITÉS AGRICOLES I. 1. 2. 3. 4. Aquaculture Apiculture Fleurs ou plantes ornementales Sériculture TRANSFORMATION DES PRODUITS AGRICOLES II. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. Café Thé Fruits Légumes Herbes or épices Cacao et produits dérivés Produits dérivés de la noix de coco sauf le coprah et l’huile vierge de noix de coco Amidon et produits dérivés Produits à base de céréales Produits à base de sucre et confiserie Extraits de plantes Produits aquatiques Produits du bétail Produits de l’apiculture Produits d’ aquaculture Ingrédients d’aliments pour animaux Déchets et sous-produits agricoles III. PRODUITS FORESTIERS 1. Produits en rotin (sauf les poteaux, les écorces et les parties de tronc) 2. Produits en bambou 3. Autres produits forestiers IV. 1. 2. 3. 4. 5. V. charbon actif, briquettes en bois, laine de verre) 5. Articles en bois pour la maison et le bureau PETITES ENTREPRISES FABRICATION DE PRODUITS EN CAOUTCHOUC Produits Produits Produits Produits Produits moulés en caoutchouc en caoutchouc extrudé généraux en caoutchouc en caoutchouc mousse gonflables en caoutchouc FABRICATION DE PRODUITS À BASE D’HUILE DE PALME ET LEURS DÉRIVÉS 1. Margarine, vanaspati, matière grasse pour pâtisserie et autres produits gras manufacturés 2. Produits oléochimiques ou dérivés ou préparations oléochimiques 3. Produits de la biomasse 4. Produits du coeur de palmier 5. Déchets et sous-produits de l’huile de palme et de palmiste VI. FABRICATION DE PRODUITS CHIMIQUES ET PHARMACEUTIQUES 1. Préparation de pigment et dispersions ou enduits spéciaux 2. Produits dessicatifs 3. Bio résine (bio polymères) 4. Médicaments et préparations à base de plantes 5. Encres d’imprimantes à jet VII. PRODUCTION DE BOIS ET FABRICATION DE PRODUITS EN BOIS 1. Panneaux décoratifs (sauf le contreplaqué) 2. Moulages en bois 3. Menuiserie de construction 4. Produits dérivés de l’utilisation de déchets de bois (par exemple, le VIII. FABRICATION DE PAPIER ET DE PRODUITS EN PAPIER ET CARTON 1. Produits en papier moulés IX. 1. 2. 3. 4. X. FABRICATION DE TEXTILES ET DE PRODUITS TEXTILES Batik Accessoires pour l’industrie textile Etoffe tricotée Tissage fait à la main FABRICATION DE PRODUITS A BASE D’ARGILE, DE SABLE ET D’AUTRES PRODUITS MINÉRAUX NON MÉTALLIQUES 1. Objets d’art, ornements et articles en céramique ou en verre 2. Produits en verre pour l’éclairage 3. Panneaux, plaques, tuiles, blocs ou articles analogues en fibres végétales, ou de bois, paille, copeaux de bois ou déchets de bois, agglomérés avec du ciment, du plâtre ou avec toute autre substance de liaison minérale 4. Produits abrasifs pour poncer, polir et affûter XI. FABRICATION DE PRODUITS EN FER ET EN ACIER 1. Câbles et produits en fil de métal 2. Produits fabriqués XII. FABRICATION DE MÉTAUX NON-FERREUX ET DE LEURS PRODUITS 1. Câbles et produits en fil de métal 2. Poudres et crèmes ou pâtes de métaux 3. Produits fabriqués XIII. PRODUITS ET SERVICES DE SOUS-TRAITANCE 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Pièces forgées en métal Usinage Estampillage de pièces métalliques Traitement des surfaces/ finition Moules, outils et matrices Joints industriels ou matériaux pour joints Outils de découpage Pièces moulées en métal Eléments de la métallurgie des poudres (pièces métalliques frittées) Texturation des moules XIV. FABRICATION D’OUTILS À MAIN 1. Outils à main XV. FABRICATION DE COMPOSANTS, PIÈCES ET ACCESSOIRES POUR LE TRANSPORT 1. Composants, pièces et accessoires pour le transport XVI. FABRICATION DE PIÈCES ET COMPOSANTS POUR LES MACHINES ET ÉQUIPEMENTS 1. Pièces et composants pour machines et équipements. XVII.ASSEMBLAGE ET FABRICATION DE PRODUITS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES, DES PIÈCES ET COMPOSANTS ASSOCIÉS 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. Eclairage décoratif Antennes Condensateurs Lecteurs de disques à carte Eclairage ou affichages à faible consommation d’énergie Résistances Générateurs Inverseurs Miniclavier et clés des interrupteurs Ensembles de cartes à circuits imprimés utilisant la technologie de montage en surface Ballasts électroniques Accessoires ou systèmes électriques triphasés Equipement de télécommunication, ordinateurs, périphériques et équipement électronique industriel. Equipment/systèmes électriques de sécurité, composants et pièces associées Instruments de mesure ou balances Equipment/systèmes de sécurité, composants et pièces associées Equipment de test Pièces et composants électriques à l’usage du consommateur Pièces et composants électroniques à l’usage du consommateur Pièces et composants électriques industriels Pièces et composants électroniques industriels XVIII. FABRICATION D’ARTICLES DE CUISINE ET DE TABLE 1. Articles de cuisine 2. Articles pour la table XIX. FABRICATION DE MEUBLES, COMPOSANTS ET PIÈCES ASSOCIÉS 1. Meubles, pièces et composants XX FABRICATION DE JEUX ET ACCESSOIRES 1. Jeux et accessoires XXI. FABRICATION D’ARTISANAT ET SOUVENIRS 1. Artisanat 2. Souvenirs, cadeaux et objets décoratifs XXII. FABRICATION DE MATÉRIEL ET ÉQUIPEMENT DE SPORTS 1. Matériel et équipement de sports XXIII.FABRICATION DE BIJOUX ET DE PRODUITS ASSOCIÉS 1. Bijoux 2. Pierres taillées XXIV.FABRICATION DE PRODUITS EN PLASTIQUE 1. Panneaux décoratifs et ornements 2. Accessoires de salles de bains et accessoires de cuisine 3. Tapis plastiques en bobines 4. Mélange à mouler époxyde pour encapsulation 5. Produits de géo systèmes (système de confinement cellulaire) XXV. DIVERS 1. Produits de la cire 2. Eléments microbiens et probiotiques ANNEXE V