115 SECOURISTES SE RECYCLENT

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115 SECOURISTES SE RECYCLENT
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115 SECOURISTES SE RECYCLENT
Les secouristes doivent savoir réanimer une victime. Photos Samuel MOREAU
Dans le cadre de leur formation continue, 115 secouristes de la Croix-Rouge, issus de
Moselle, de Meurthe-et-Moselle et de Meuse se sont réunis au village des Vieux métiers
d’Azannes.
Chaque année, les secouristes et équipiers secouristes de la Croix-Rouge doivent suivre une journée de formation afin de recycler
leurs savoirs et techniques. Hier, 115 d’entre eux, issus de Moselle, Meurthe-et-Moselle et Meuse se sont réunis au village des Vieux
métiers d’Azannes.
« C’est assez rare de se retrouver en si grand nombre et sur un même site, précise Jérôme Cremoni, directeur départemental de
Meuse. En plus des élèves, nous avons également sur place une vingtaine de formateurs et une 15 de personnes pour tout ce qui
est logistique. » Les secouristes, répartis en douze postes, ont révisé leurs techniques de brancardage, de franchissement
d’obstacle, de réanimation cardio-pulmonaire et de relevage. « Pour pouvoir exercer l’année suivante, cette formation est
indispensable », ajoute Anthony Gallot, directeur départemental de Meurthe-et-Moselle.
Spécialisés dans l’installation de postes de secours pour des festivals, des concerts ou toute autre manifestation, les secouristes sont
également requis dans des situations de plus grande ampleur. « Nous sommes amenés à travailler lors d’inondations, d’incendies
ou de plans rouges, reprend Jérôme Cremoni. Le fait de travailler au contact des autres et parfois de devoir leur sauver la vie nous
oblige à être à la fois performant techniquement et rodés aux situations d’urgence, d’où ces formations continues. »
Sur le site, les élèves effectuent les gestes de secours devant l’œil avisé de leurs formateurs. Pour la pose d’une attelle, le relevage
d’une personne ou le déplacement d’un brancard, chaque initiative est notée, consignée et analysée. « Pour être secouriste, il suffit
de se présenter chez nous et d’effectuer 40 heures de formation. Il en faut 40 de plus pour devenir équipier secouriste, complète
Anthony Gallot. Il est préférable d’avoir le PSC1 (anciennement AFPS) mais ce n’est pas obligatoire. » Pour Jérôme Crémoni, il faut
aussi « adhérer à l’esprit Croix-Rouge. C’est-à-dire se mettre au service de la personne, avoir envie d’aider et être disponible ».
Chaque secouriste présent à Azannes semble avoir en tête cet état d’esprit. Ceux qui souhaitent faire don de leur temps peuvent
également s’intégrer dans les actions sociales, les récoltes de vêtements ou de nourritures menées par l’association. « Notre devise
est : "Ne tolérons aucune souffrance" , reprend Jérôme Crémoni. C’est effectivement l’engagement que nous prenons chaque jour. »

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