Une comdie pour un seul personnage, trs actuelle
Transcription
Une comdie pour un seul personnage, trs actuelle
Une comédie politique, policière et hargneuse De et par Saïda Churchill, et les voix de Romain Bouteille, Philippe Manesse et Cla i r. http://www.saidachurchill.org Vous êtes attendus au Théâtre d’Edgar Pour assister à la pièce de Saïda Churchill, Sujet : Chomsky ! Tous les vendredis et samedis, à 18h30, à partir du 19 octobre 2007 « Léna a choisi pour sujet de thèse, un certain Noam Chomsky; lequel? Le professeur d'hébreu? Le linguiste? Le politologue? Le révolté! Quant à elle, elle est de son époque, l'observe, bavarde avec sa copine au téléphone, et passe de l’important au futile, avec l'insouciance de ceux qui savent qu'ils ne peuvent pas changer le monde, mais que ça ne coûte rien d'essayer!... Non? » Réservations : 01 42 79 97 97 Contact Presse Marie-Paule Anfosso 06 17 75 28 15 [email protected] Contact Théâtre Théâtre d’Edgar 58, bd Edgar Quinet 75014 Paris M° Edgar Quinet ou Montparnasse Réservations 01 42 79 97 97 Vous pouvez télécharger des photos du spectacle à cette adresse : http://www.saidachurchill.org/presse (Photos libres de droits) Je suis née dans le Rif, les montagnes du nord du Maroc. Je suis la septième. Il naîtra encore deux garçons après moi. À moins d’un an, j’accompagne mes parents vers la France. Le hasard d’une promesse d’embauche chez Peugeot arrête mes parents à Mulhouse et nous loge dans une grande tour de banlieue : la Z.U.P. Une enfance normale, une scolarité brillante, et, tombé d’on ne sait où, un tempérament d’artiste. Je m’empare de ce fameux « bac » et m’en vais exercer mes talents à Besançon, cette fois, dans une fac de lettres. Après une licence de “Français lettres modernes” et trois ans d’ennui, je débarque à Paris étudier les hauts et les bas d’une vie de bohème. A vingt-cinq ans, je découvre le goût d’une drogue tenace : La Comédie. Je traîne tout d’abord dans deux cours importants: ceux de Nils Arestrup et Maurice Bénichou, puis je m’inscris au cours Dullin où, grâce à Robin Renucci, Charles Charras et Monique Hermant, je réalise qu’il vaut mieux me comporter comme si je n’avais plus besoin de cours. Ma rencontre avec Romain Bouteille me fait écrire; pour une littéraire de vocation, jusque-là, rien d’anormal. Là, commence une « carrière ». En 1990, je démarre avec « Y’en a pas que des belles » chez Maurice Alezrah à la Vieille Grille. Ce qui m’a valu entre autre, une très élogieuse critique de Bernard Thomas dans “le Canard Enchaîné”. Juste après, Romain Bouteille, m’embarque faire la première partie de son spectacle “Les femmes des gens “ dans une centaine de villes de France. En 1994, il écrit « Coupeurs de virages », un duo pour nous deux. Deux heures et demi d’un spectacle qui n’épargne rien, ni personne: deux sociologues extra-terrestres qui jugent les comportements humains… Très drôle ! Tournée dans toute la France et dans dix-huit pays d’Afrique. 1997: Paris, c’est fini. On décide de s’installer à Marseille. Un petit garçon: Shams. Je reprends « Y’en a pas que des belles » en changeant la mise en scène en Juillet 1997 au festival d’Avignon sur la Péniche Dolphin Blues; puis en tournée en France dans plusieurs cafés-théâtres. Par la suite, je mets en place mon nouveau spectacle: « J’arrive » que je présente au festival d’Avignon, puis au PointVirgule, ce qui signifie… Un retour à Paris. Reprise de « J’arrive » au Théâtre de la Main d’Or. L’année suivante ne sera pas totalement « sabbatique » compte tenu de la création d’une espèce de troupe, « Les Autres » regroupant quelques individualistes au Sunset leur permettant d’être sur scène tous les dimanches. Rencontre avec Clair et Mamane. Disons quand même que, durant un an, j’ai laissé passer un ou deux trains avant de replanter mon décor, Gare de Lyon, au “Tannina”, puis à “l’Espace B Villette”. En Juillet 2002, Patrick Guivarche du “Cinéma Utopia” m’invite pour le Festival d’Avignon, ce qui a permis à “J’arrive!” de connaître son plus gros succès. Entre octobre 2002 et Février 2003, une autre tournée (Joinville le Pont, Bollene, Manosque, Lyon, La Rochelle, Le Puy-en-Velay, Saint-Etienne, Chartres, Saint-Dizier, Lyon et la région parisienne) aurait dû conclure l’histoire de “J’arrive!”, mais il y a des spectacles comme ça dont on ne se détache pas facilement. Aussi ma tournée des salles parisiennes se poursuit-elle au Théâtre de la Providence et au Funambule pour finir enfin au Lucernaire en septembre 2004. 2005: Écriture de “Sujet: Chomsky!”, qui sera monté au festival d’Avignon 2005 sur la péniche “Dolphin Blues” 2006: “Sujet: Chomsky!” au Déjazet de janvier à mars, puis en tournée à Forcalquier, Montpellier, Chartres, Besançon, Le Puy-en-Velay, Manosque. Rentrée 2006: “Sujet: Chomsky!” à l’Aktéon Théâtre dans le 11ème arrondissement. Pas très loin de mon dentiste. La pièce se poursuivra en tournée aux douze coins de la France (Lyon, Toulon, Cap d’Ail, Le Puy, Digne-les-Bains, Manosque…), avant de connaître un vif succès au festival d’Avignon 2007, au théâtre des Corps Saints. La phrase qui reviendra souvent durant ce festival “Mais on ne nous avait pas dit que ce serait drôle!”; il faut bien garder quelques surprises… Bref sans vouloir vous faire croire au cliché du “plus beau métier du monde”, ce fut un grand bonheur. Me voici à présent devant vous, prête à savourer les charmes d’un automne parisien à Montparnasse, où, je l’espère, les hauts seront plus hauts, que les bas, bas. Je me comprends. À partir du 5 octobre 2007, tous les vendredis et les samedis à 18H30 “Sujet: Chomsky!” sera au théâtre d’Edgar. Je ne connais pas encore la suite, mais ça va durer au moins jusqu’à fin décembre. Noam Chomsky Prophète en son pays « Les gens sont responsables des conséquences prévisibles de leurs actions, et il est donc de leur devoir de réfléchir aux recherches qu'ils entreprennent et à ce à quoi cela peut déboucher dans certaines circonstances » Mes intentions Par l’auteur J’ai découvert Noam Chomsky, au hasard de mes recherches après avoir réalisé que l’imposture, la supercherie, et les faux-semblants qui régissent généralement les rapports humains dans leur quotidien, n’étaient en fait que la face visible d’un autre mensonge qui ne pouvait être que le responsable de tous, le mensonge suprême perpétré par les puissants de ce monde, les chefs d’états, avec en première ligne, ceux des états riches évidemment. Tout à coup, la mesquinerie du ‘petit peuple’ cessa de m’importuner et m’apparut comme le symptôme d’une maladie qui venait de plus haut. Dès lors, les mots ‘géopolitique’, ‘économie’, ‘libéralisme’, devinrent synonymes de ‘crime contre l’humanité’. Et plus je m’aventure dans les méandres de ce Mordor, et plus je m’aperçois à quel point tout peut se résumer en un seul mot: Pouvoir. Et c’est par le Pouvoir que tout se rejoint, Culture, Média, Politique, Commerce et Art bien sûr. Et c’est par ce dernier que je me sens concernée. Mais c’est avec mes propres armes que je réagis: je suis une humoriste. Solitaire. Saïda Churchill Revue de presse LE FIGARO La fable fait de Saïda Churchill un personnage nommé Léna. Elle fait une thèse sur Chomsky. C'est un point de départ. Mais l'essentiel du propos c'est le jeu, le jeu pur. Saïda Churchill est une comédienne attachante. Elle aborde de grands sujets tels que celui de la désinformation et elle le fait avec une malice de petite fille et la maîtrise d'une actrice qui connaît bien son métier. Armelle Héliot LES ÉCHOS Audacieuse, la reine du one-woman show différent! Saïda Churchill, qui joue sa pièce avec une douceur cinglante (c'est son style d'actrice, peu banal) et que Romain Bouteille met en scène comme une bombe à retardement, joue habilement avec la dynamite de notre époque et c'est tranquillement explosif. Gilles Costaz 20 MINUTES PARIS Thésarde et anarchiste, l’étudiante incarnée par Saïda Churchill construit un discours humoristique autour de Noam Chomsky. De la désinformation à la démocratie, la comédienne passe en revue les idées préconçues pour se libérer et bâtir un espace de réflexion caustique. Emmanuelle Dreyfus FIGAROSCOPE Saïda Churchill a une réelle personnalité. Avec une certaine rage des plus sympathiques si on la compare au conformisme qui sévit habituellement dans ce genre de prestation. Il faut admirer les esprits anarchistes. Surtout celui-ci, qui essaye de réfléchir sur l’aliénation de l’esprit.C’est mon cas. Jean-Luc Jeener PARISCOPE Au travers des réflexions de Chomsky, Saïda Churchill s’attaque à la désinformation, à cette pensée de plus en plus formatée. C'est fin, intelligent et drôle. Marie-Céline Nivière LE NOUVEL OBSERVATEUR Saïda Churchill déborde de talent. Ce qui la botte, c’est d’haranguer le public ? Eh bien qu’elle y aille franco et sans la moindre crainte. Elle a assez de tempérament et de personnalité pour se permettre de transformer la scène en tribune politique. Jacques Nerson La parole à... Saïda Churchill, humoriste "Je suis partout une apatride, sur scène comme dans la vie. En Alsace, j'ai connu le racisme anti-arabe, puis à Tanger j'ai connu le racisme social. J'espère être drôle en abordant des questions graves sur la véritable identité anarchiste..." Propos recueillis par Pierre Notte JEUNE AFRIQUE Saïda Churchill confirme sa détermination à nous dérider avec des sujets sérieux (notamment, la manipulation de l’information). Résultat ? Un spectacle audacieux, hargneux, engagé et drôle. Fadwa Miadi EVENE Le tempérament comique de Saïda y est par la même occasion confirmé. "Sujet : Chomsky !" est une grande réussite, une pièce ambitieuse, tenue avec humour et pugnacité par un auteur qui propose un one-woman show politique dont l’originalité de la forme et du ton ne peuvent que toucher l’esprit rebelle qui sommeille ou non, en nous. Marylène Khouri LIBÉRATION De Politis à Figaro, toute la presse aime « Sujet : Chomsky ! » le one woman show de Saïda Churchill. Pourtant la lucide bavardeuse, n’épargne personne à part son poisson rouge. Willem