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SERVICE SOCIAL JUIF - AVENUE DUCPETIAUX, 68 - 1060 BRUXELLES - TEL 02-538 81 80 - FAX 02-538 37 04 - mail : [email protected] Avec le soutien de la COCOF, de la Fondation du Judaïsme de Belgique et de la Centrale des Œuvres Sociales Juives Belgique P.P. Bruxelles X 1/1525 P601162 MENSUEL OCTOBRE 2016 SOMMAIRE Edito 3 Séminaire de sensibilisation aux valeurs, aux traditions et à la culture juive 4 La fête de Souccot par le Rav Seror 7 Agenda CASG 7 Agenda Club Amitié 8 Agenda C.M.P 12 Roch Hachana et Yom Kippour par le Rav Krief 13 Depuis le ghetto de Varsovie 14 Conseil des Femmes Juives de Belgique 17 INFORMATIONS Service maintien à domicile pour les Victimes de UTILES la Shoah, financé par la Claims Conference Editrice responsable Véronique Bucquet Lederman Directrice faisant fonction Véronique Bucquet Lederman Centre d’Action Sociale Globale Coordinatrice Stéphanie Dock Centre Médico-Psychologique Médecin - Directrice Laurence Ayache Si vous êtes survivants de la Shoah ou si vous connaissez dans votre entourage des survivants en difficulté, n’hésitez pas à nous contacter afin que nous puissions examiner les possibilités d’aide que la Claims Conference met à notre disposition. Pour l’actualité en matière de réparations, aides sociales et pensions diverses, consultez le site www.claimscon.org Contact : permanence du Service Social Juif au 02/538.81.80 ou via [email protected] Centre Médico-Psychologique Coordinatrice Chrystelle Ledecq Club Amitié Romy Souery Locations Eliane Wieder 02/538.81.80 Site Internet www.servicesocialjuif.be Secrétaire de Rédaction Shavit Rubin [email protected] Corrections Hilda Helfgott Mise en pages Chrystelle Ledecq Production [email protected] 2 Mazal Tov, nous souhaitons un joyeux anniversaire à : Septembre Le 9 : Sarah Potezman, volontaire au club Le 16 : Francine Weinrech Edito Que l’année soit bonne et douce pour tous ! Ces quelques mots vous sont adressés du fond du coeur, car nous en avons tous tellement besoin. Que tous ceux que nous aimons se portent bien et soient simplement heureux et en bonne santé. Je ne reviendrai pas sur tous les événements qui ont sali notre mémoire, blessé nos coeurs et changé notre façon de vivre. Ils sont tous bien présents dans nos esprits. Cependant, les fêtes juives restent un moment de joie, solennelle certes, mais de réunion, de partage et de transmission, où nous essaierons d’oublier cette bien triste année de violence et de terreur. Le Service Social Juif se doit de rester à vos côtés le plus possible, en veillant à la sécurité des usagers et du personnel, même si cette sécurité est une charge très importante. C’est pourquoi nous avons lancé un appel à dons, que je renouvelle ici, pour nous aider à perpétuer nos activités dans un climat serein. A année nouvelle, nouvelles rubriques! La première sera une rubrique culinaire qui s’intitulera: “Dis, c’est quoi ta recette pour…?”. L’idée est de partager nos traditions et tours de main, dans l’esprit des Carnets de Minna(1), dans un contexte évidemment moins dramatique. Envoyez nous rapidement les recettes à l’adresse mail reprise en bas de page(2) ou déposez votre article à la réception à l’attention de Shavit Rubin. Pour l’autre nouveauté, nous aurons aussi besoin de vous, puisque ce sera “A vos plumes!”. Là aussi nous serons dans le partage, puisque, grâce à vos talents d’écriture, vous nous ferez envie avec un livre que vous avez adoré, un film qui vous a fait rire ou pleurer, un moment de vie avec joie de transmettre. Pour nous les faire parvenir, même façon de faire que précédemment, soit à l’adresse mail de Shavit Rubin, soit déposer à la réception. Attention, si vous voulez être publié, il faut déposer vos écrits au plus tard en début de mois. Nous essaierons tout au long de cette nouvelle année de vous proposer des initiatives qui vous permettront de vous exprimer et de participer toujours plus nombreux à nos activités. Encore une fois, une très belle année à tous et à tous ceux qui vous sont chers ! Prenez soin de vous et à bientôt au SSJ lors d’une des nombreuses activités du Club ou simplement autour d’un café! Véronique Lederman Directeur FF (1) (2) : Les Carnets de Minna (2008), H. Herberstein, A. Georget : A l’attention de Shavit Rubin, [email protected] 3 Séminaires de sensibilisation aux valeurs, aux traditions et à la culture juives Dans le cadre de nos actions collectives et communautaires, c’est avec grand plaisir que nous vous informons de la reprise en novembre prochain des séminaires de sensibilisation aux valeurs, aux traditions et à la culture juives dispensés par Rémy Israël Mendelzweig. NOTRE CONFÉRENCIER Né en Israël en 1951, Rémy Israël MENDELZWEIG a vécu en France, en Afrique, puis en Belgique pendant son enfance et son adolescence. A Liège, il est madrikh dans le mouvement de jeunesse Hashomer Hatzaïr. Il décide de retourner en Israël après le baccalauréat où il réside durant 43 années. Il fait son service militaire dans les communications comme instructeur. En 1982, il participe aux combats de la première guerre du Liban où il retournera plusieurs fois dans le cadre du service de réserve. Il s’investit dans le processus de réconciliation entre juifs et palestiniens en Israël et fonde également « Une Autre Voix en Galilée – An Alternative Voice in the Galilee » – qui travaille pour le rapprochement entre juifs et arabes en Galilée en recomposant les conditions nécessaires à un climat de confiance entre les deux communautés. Rémy fait partie du Comité Directeur de l’ACRI – The Association for Civil Rights in Israël / L’Association pour les Droits Civiques en Israël. Au cours de ces années, il suit une formation de physicien à l’Institut de Technologie – Technion- de Haïfa et enseigne la physique en préparation au baccalauréat et à l’entrée au Technion. Il ressent un attrait de plus en plus grand pour les questions philosophiques qui se posent à la suite des grandes questions scientifiques. Il entreprend des études de philosophie, puis rejoint un programme de rénovation de l’enseignement du judaïsme en Israël en approfondissant les études de philosophie juive à l’Institut Hartman pour la Paix - THE SHALOM HARTMAN INSTITUTE (Jérusalem). Rémy Israël Mendelzweig enseigne également le yoga. LES SEMINAIRES De Maïmonide à Maïmon : La voie des penseurs juifs vers la modernité 4 Jeudi 17 novembre 2016 Moïse Maïmonide Nous avons terminé l’année précédente le cycle des séminaires sur les Philosophes Juifs au Moyen Age en suivant le parcours de Maïmonide de Cordoue à Fostat. Nous nous sommes initiés à sa pensée en lisant des extraits de son grand œuvre philosophique, le Guide des égarés / Moreh Nevoukhim. Pour débuter ce nouveau cycle nous allons approfondir sa théorie de la théologie négative et essayer de comprendre les raisons du rejet auquel a été confronté son livre dans de nombreux cercles des communautés juives. Nous nous poserons la question si les Lumières médiévales (suivant l’expression de Leo Strauss) culminent dans la pensée de Maïmonide pour ouvrir la voie aux Temps modernes. Jeudi 15 décembre 2016 ; jeudi 12 janvier 2017 Barukh Spinoza Spinoza naît dans une famille de marranes à Amsterdam en 1632. Il est nourri de cette culture marrane. Il entreprend l’étude de l’hébreu, de la Bible et du Talmud, mais en 1656 il rompt ses liens avec l’orthodoxie juive. Un fanatique tente de le tuer. A la suite de cette tentative, Spinoza quitte Amsterdam. Il est excommunié le 27 juillet 1656. C’est là que commence sa vie philosophique. Dans sa bibliothèque privée on trouvera entre différents textes philosophiques la Bible et le Guide des égarés de Maïmonide. Spinoza révolutionne l’étude de l’Ancien Testament. Nous lirons son Traité Théologico-Politique qu’il a écrit à la suite de son « désir de défendre par tous les moyens la liberté de pensée et de parole ». Il est le premier à oser affirmer que la Bible n’est pas l’expression de la parole de Dieu mais plutôt une œuvre littéraire humaine. Il s’oppose parfois fermement à Maïmonide avec qui il mène un débat sous-jacent, et pourtant il est inspiré par sa pensée. Il rejette toute forme d’anthropomorphisme comme Maïmonide. Dans tout cas de désaccord entre l’Ecriture et la raison il se prononce sans hésitation pour la raison. Son livre a été dénoncé comme impie par ses contemporains. Nous essaierons de comprendre les conditions de son exclusion de la communauté juive. Nous examinerons la question des liens entre son système de l’immanence et la culture marrane de ses ancêtres. Jeudi 16 février 2017 ; jeudi 23 mars 2017 Salomon Maïmon Salomon Maïmon est né en 1752/53(?) en Lituanie sous le nom de Shlomo ben Joshua. Il s’applique à l’étude du Talmud mais devient de plus en plus critique vis-à-vis des méthodes d’enseignement des écoles juives. Très tôt, il découvre le Guide des égarés de Maïmonide qu’il vénère et choisit le nom de Maïmon. 5 Il devient familier avec la Kabbale qu’il interprète à la lumière de Maïmonide. Il rejoint le mouvement hassidique, y fait un bref passage jusqu’au jour où il se rend compte qu’il est la victime d’une mystification. Son Autobiographie, que nous lirons, nous procure une description très vivante de la vie spirituelle des communautés juives de Pologne/Lituanie. Nous découvrirons comment, grâce aux enseignements de Maïmonide, Salomon Maïmon a évolué vers la modernité de son temps, vers les Lumières. Il décide de quitter la vie du ghetto pour accomplir des études de médecine dans la grande ville des Lumières qu’est Berlin, mais est expulsé de Berlin à cause de son commentaire hébraïque du Guide des égarés, découvert dans ses bagages. Il devient un vagabond intellectuel jusqu’à sa rencontre avec la figure de proue de l’Aufklärung berlinoise, Moïse Mendelssohn. Son esprit critique provoquera la rupture entre lui et Mendelssohn. Il rédige un essai sur la philosophie de Kant qui écrira que Maïmon a, de tous ses critiques, le mieux compris son grand ouvrage philosophique. Mais Kant verra en Maïmon un spinoziste. En fait, Maïmon forge le terme d’acosmisme à la suite de son expérience hassidique pour décrire le système de Spinoza. Nous découvrirons le but politique que poursuivait Maïmon au sein de sa communauté en envoyant à ses frères demeurés dans le ghetto un message d’espoir par la recherche de la vérité. Ces séminaires sont proposés à toute personne juive ou non qui souhaite acquérir ou améliorer ses connaissances en matière de Judaïsme Où : Quand : Avenue Ducpétiaux, 68 – 1060 Bruxelles Jeudis : 17/11, 15/12-12/1/2017, 16/2, 23/3 De 11h45 à 13h30 Prix : 5 € par séminaire – 1 sandwich + 1 boisson soft compris Toute difficulté financière sera prise en considération et ne doit aucunement constituer un obstacle pour s’inscrire. Personne de contact : Viviane LIPSZSTADT Réservation et inscription indispensable auprès de l’accueil en téléphonant au 02/538.81.80 au plus tard 3 jours avant chaque séance 6 La fête de Souccot par le Rav Seror Je m’appelle Rav Yonathan Seror, je suis âgé de 40 ans, et marié à la Rabbanite Elisheva. Nous avons sept enfants, D-ieu merci, et nous sommes arrivés tout droit d’Israël le 1er septembre 2016, afin de diriger, en tant que Rabbin, la communauté de Chaare Tsion, située au 147 rue de Boetendael, dans le quartier d’Uccle. Nous espérons rester à Bruxelles pour une période de 3 ans au moins, afin de partager avec la communauté, durant notre séjour, un maximum de bons moments. En tant qu’habitant de l’Etat d’Israël, nous aimerions transmettre à nos frères belges, notre amour du Peuple d’Israël, de la Terre d’Israël, ainsi que de la Thora. A mes yeux, il est important tout d’abord de rendre hommage au public du troisième âge, ainsi que de développer avec lui des contacts étroits, car si la communauté juive belge existe toujours à l’heure actuelle, c’est précisément grâce à votre mérite, d’avoir perpétué la tradition de génération en génération. Merci à vous, grands-pères et grands-mères belges, merci pour ce que vous avez transmis, et surtout, merci pour ce que vous êtes!! A l’occasion, je serais heureux de faire votre connaissance face à face. En attendant bonne fête de Souccot à tout le Service Social Juif. Rav Yanathan Seror C . A . S . G . - C . A .S . G . - C . A. S . G . - C . A .S . G . - C . A .S .G . - C . A . S . G . - C . A . S . G . AGENDA C . A. S . G. - OC TOBR E 2 0 1 6 ATELIERS PERMANENTS Les lundis 10, 17, 24 Les mardis 4, 18, 25 Les jeudis 6, 13, 20, 27 ECOLE DE DEVOIRS de 16h à 19h 7 - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - AGENDA C LU B A M IT IE - OC T OBR E 2 0 1 6 ATELIERS PERMANENTS Atelier de peinture Assuré par Dina Kathelyn Les lundis 3, 10, 17, 24, 31 de 10h à 13h L’atelier yoga seniors Assuré par Isabelle Divoy formée au Viniyoga Les mardis 4, 18, 25 de14h30 à 15h30 Table de conversation en anglais Assurée par Béryl Harris-Joachimowicz Les mardis 4, 18, 25 de 15h45 à 17h Atelier d’écriture créative, jeux d’écriture… Un moment de détente et de rencontre autour d’une activité qui fait la part belle à l’imagination. « Ecris-moi un petit mot ». « J’écris, tu écris, il écrit »… Plaisir et amusement garanti ! Alors n’hésitez plus et venez nous rejoindre à nos ateliers d’écriture! Animé par Annette Toierow, ergothérapeute volontaire. PAF : 2€ pour le matériel Les jeudis 6, 13, 20, 27 de 10h30 à 12h00 Le mardi 11 : fermé Yom Kippour AGENDA C LU B A M IT IE - OC T OBR E 2 0 1 6 Jeudi 6 de 14h30 à 17h00 Ciné-Club : La Ville dans le cinéma Présentation : Hilda Helfgott Renseignements et inscription au 02 538 81 80 ou par mail [email protected] 8 CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE Vacances romaines, A bout de souffle, Mort à Venise, West Side Story, Zazie dans le métro, La dolce vita, Un Américain à Paris, M. le Maudit, Cléo de 5 à 7, Manhattan, La traversée de Paris, Les temps modernes, Mon Oncle, Le voleur de bicyclette, Le troisième homme, Les Demoiselles de Rochefort, Metropolis, Le ballon rouge, Pickpocket… Voici, en vrac, quelques films qui ont tous en commun que leur action est entièrement liée, tributaire même du lieu – la Ville – où elle se déroule. Nous alors en prélever quelques uns (en de larges extraits) pour illustrer le thème de notre ciné-club, La Ville dans le cinéma. Si tous ces films, des fictions, sont presque tous des chefs-d’œuvre, nous vous en montrerons d’autres, moins connus, des documentaires (avec des archives rares). Au cours de cette première séance : Les Marches du Palais – Le Bonheur juif – Le Golem ; trois évocations de lieux où vécurent des populations juives dans le passé. Premièrement, Les Marches du Palais, documentaire (de 26’) réalisé en 1982 par Samy Szlingerbaum (Bruxelles-transit), montre l’évolution chaotique de l’actuel Mont des Arts. Rappelons que le quartier situé entre les rues Montagne de la Cour, le Cantersteen, la rue des Sols, qui formaient le populaire quartier Saint-Roch, abritait au Moyen Age des Juifs qui s’étaient mis sous la protection des ducs de Brabant (qui vivaient dans leur palais du Coudenberg). Ce quartier sera démoli en 1897/98 en vue de la future Jonction Nord-Midi (1903 : début des travaux). En 1910 : création du Mont des Arts, « Cette Babylone orgueilleuse de bétons, de grottes, de pierres ouvragées, de terrasses et de socles que bordent maisons de maître et commerces de luxe ». Livré aux spéculateurs et aux « modernistes », ce Mont des Arts Belle Epoque disparaîtra à son tour… Deuxièmement : Extraits du film de fiction, Le Bonheur juif (URSS – 1925 – muet – intertitres français) d’Aleksei Granovski. Dans cette adaptation d’une nouvelle de Sholem Aleichem, le grand acteur yidish Solomon Mikhoels essaie de survivre « grâce » à des luftgeschfèten foireux dans les schtètlech d’Ukraine. Le film se termine, curieusement, par une séquence documentaire sur la ville d’Odessa. Troisièmement : Extraits du Golem (1920) de Paul Wegener. Ce film, emblématique de l’expressionnisme allemand, raconte comment le rabbin Loew, dans la ville de Prague du 16e siècle, a créé le colossal Golem pour venir en aide aux Juifs du Ghetto. « Les décors du ghetto ressemblent à un labyrinthe de ruelles étroites et d’escaliers circulant autour de hautes maisons biscornues aux toits pointus et sont l’expression du sentiment de persécution et donc de repli sur soi de la communauté juive ». 9 - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - Jeudi 13 de 14h15 à 17h00 Balade thématique: Philippe Schulman, guide diplômé, nous fera découvrir Les traces de la vie juive dans les Marolles et ses alentours. Nous passerons du Mont des Arts au boulevard de l’Empereur, de la rue des Tanneurs à la rue de Lenglentier, de l’avenue de Stalingrad à la rue Van der Weyden pour enfin terminer notre balade place Rouppe. D’anciennes synagogues en pavés de la mémoire, de plaques commémoratives en maisons juives, nous découvrirons l’immense richesse de ce quartier où vivait une grande et belle communauté. Après la balade, nous nous retrouverons autour d’un verre pour échanger nos impressions. Informations pratiques : Renseignements au 02 538 81 80 ou par mail [email protected]. Réservation indispensable, soit sur le compte BE98 1916 0398 3293 du Service Social Juif communication « Club amitié balade Marolles + nom et prénom » ou soit en payant sur place, avenue Ducpétiaux, du lundi au jeudi de 9h00 à 17h00, exclusivement chez Romy Souery. Le paiement fait office de réservation Groupe de maximum 20 personnes PAF : 7€ RDV à 14h15 au Mont des Arts devant la Statue d’Albert 1er. Départ à 14h30 Jeudi 20 de 14h30 à 17h00 Célébration de la fête de Souccot. Venez nombreux fêter Souccot dans notre magnifique soucca ! Tout en s’accompagnant au piano, André Reinitz nous régalera de ses chants en yiddish et en hébreu que nous reprendrons tous en chœur. N’oubliez pas d’apporter un fruit pour décorer la soucca ! Renseignements et inscription au 02 538 81 80 ou par mail [email protected] PAF : 6€ avec gâteau thé ou café Jeudi 27 de 14h30 à 17h00 Conférence : Roch Hashana 1669, l’affaire Raphaël Levy, présentée par le Professeur Thomas Gergely. L’affaire Raphaël Levy ou une erreur judiciaire. Un procès de meurtres rituels au temps de Louis XVI. Renseignements et inscription au 02 538 81 80 ou par mail [email protected] PAF : 3 avec gâteau thé ou café, 6€ 10 CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE - CLUB AMITIE Dis, c’est quoi ta recette pour… ? Partageons nos traditions culinaires Plies à la sauce tomate, une recette turque qui me vient de ma mère Evelyne Ceciora, membre du Club Amitié Pour 2 personnes : Ingrédients : 2 belles plies 600gr de sauce tomate en boîte 1 citron Persil frais Huile d’olive Sel, poivre Préparation : Dans une grande casserole large faire chauffer +/- 3 c-à-s d’huile d’olive Ajouter la sauce tomate, le sel et le poivre. Laisser mijoter. Pendant ce temps, couper les plies en deux dans le sens de la largeur. Ajouter les quatre morceaux dans la casserole de sauce. Ajouter le jus d’un demi-citron sur les plies Laisser cuire environ 10 à 15 minutes. Quand c’est cuit, dresser les plies sur un plat de service, ajouter le persil frais et mettre au réfrigérateur. Cette recette peut, bien évidemment, être réalisée avec d’autres poissons. 11 C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. - C.M.P. AGENDA C . M . P . - OC TOBR E 2 0 1 6 « SHMUES TISH OÏF YIDISH » « TABLE DE CONVERSATION YIDDISH » Les mercredis 5, 19, 26 de 10h à 12h La table est animée par Sonia Brezinski Dans le cadre de notre cycle : « L’IMAGE DE LA PERSONNE ÂGÉE AU CINEMA » le vendredi 21 octobre à 14 heures pour le film : Une simple vie Réalisé par : Ann Hui Avec : Andy Lau, Deanie Ip, Quin Hailu Comédie dramatique (2013) - Durée : 2h03 Au service d’une famille bourgeoise depuis quatre générations, la domestique Ah Tao vit seule avec Roger, le dernier héritier. Producteur de cinéma, il dispose de peu de temps pour elle, qui, toujours aux petits soins, continue de le materner… Le jour où elle tombe malade, les rôles s’inversent…. Après le film Comme à l’accoutumée, nous nous retrouverons autour d’une tasse de thé ou de café et des petits gâteaux pour échanger nos impressions. Lieu : Service Social Juif – P.A.F. : 3,50€ Contacts : Cécile Dethier ou Vincent De Mulder au 02/538.81.80 12 Roch Hachana et Yom Kippour par le Rav Krief Je suis heureux de prendre la plume pour me présenter en tant que nouveau rabbin de la communauté juive séfarade de Bruxelles. Je suis originaire de France, et plus particulièrement de la ville de Nantes où j’ai exercé un sacerdoce de dix ans au service de cette communauté. Les grandes solennités de Roch Hachana et de Yom Kippour approchent à grands pas. Les mois d’Elloul (dernier mois de l’année hébraïque ou mois du bilan) et de Tichri (premier mois de l’année) se présentent finalement comme une opportunité de nous construire, de progresser et de réorienter nos vies afin de devenir des êtres meilleurs. Il nous faut pour cela décider et donc recréer une autre aspiration pour pouvoir tendre vers de nouveaux objectifs. Il suffit de le vouloir ! Chaque jour de notre existence est porteur d’un projet et d’une réalisation nouvelle et le savoir, c’est déjà vivre autrement son quotidien. C’est un temps où nous devons confirmer notre engagement à préserver les valeurs de notre judaïsme et à renforcer nos communautés respectives. La communauté doit rester un lieu d’ouverture, d’accueil, de convivialité et de partage et ce, bien sûr, dans le respect de notre tradition plurimillénaire. Il est alors certain que, plus nous serons forts dans notre identité juive et solidaires les uns des autres, mieux nous pourrons présenter un judaïsme éclairé et humaniste, source d’un mieux vivre ensemble dans la cité, dont chacun pourra bénéficier. Une belle perspective pour cette nouvelle année 5777. Puisse le Tout-Puissant nous accorder, à toutes et à tous, une année pleine de réussites spirituelles, matérielles, en très bonne santé, avec tout le peuple d’Israël et surtout la paix en Israël et dans le monde. Amen ! Avec mes bénédictions. Rabbin Yoni KRIEF 13 Depuis le ghetto de Varsovie Des cartes postales qui crient à l’aide… jusqu’au dernier jour En vidant, en 1996, l’appartement de sa mère décédée, Charlotte Goldbertszt avait, entr’autres, découvert, classées dans une boîte en carton, une trentaine de cartes postales, adressées, depuis le Ghetto de Varsovie, à sa tante Brognia (cachée à Liège). Cette correspondance familiale Varsovie-Liège fut relatée sous la forme d’un article de Charlotte, dans le Bulletin trimestriel de la Fondation Auschwitz (juin 2000). Ces envois, de prime abord exclusivement familiaux, ont bénéficié, grâce à la Fondation Auschwitz, d’un apport d’éléments indispensables pour s’insérer dans une contextualisation historique et géographique. Comme le déclare Henri Goldberg, Président de Mémoire d’Auschwitz, dans sa présentation de la publication qui vient de paraître, ces cartes, traduites du polonais, de l’allemand et du yiddish, étonnent d’abord, car elles ne détaillent pas les horribles conditions de vie, « de mise à mort devrait-on plutôt dire » dans le ghetto. Par contre, elles dévoilent le dénuement dont souffraient les malheureux confinés. Il ne fallait pas dénoncer les bourreaux, car la censure sévissait. Et il était vital qu’un nécessaire de survie, nourriture, vêtement, argent leur parvienne, en réponse de leur appel à l’aide. La tante Brognia, sollicitée par sa famille, s’efforçait depuis sa chambre d’hôpital, d’envoyer colis et argent. Lire ces cartes, ces appels pathétiques, nous permet de suivre l’évolution de plus en plus dramatique de la vie dans le ghetto. Jusqu’au jour où la correspondance cessera, marquant ainsi « la fin du programme nazi d’éradication d’un monde et d’une culture ». Comme le souligne Henri Goldberg : « C’est une grande leçon de dignité qui nous est livrée, pourrait-on dire, d’outre-tombe. Car avant même leur extermination, les résidents du ghetto ne faisaient déjà plus partie du monde des vivants ». Exterminés sans laisser de traces Dans son remarquable travail de contextualisation historique de « la correspondance du Ghetto de Varsovie 1940-1942 », Johan Puttemans, responsable pédagogique à « Mémoire d’Auschwitz », rappelle notamment que dans la Pologne d’avant-guerre, la population juive représentait environ 10% de l’ensemble des habitants. Lors de l’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939, Varsovie comptait environ 1,3 million de personnes dont près de 378.000 Juifs (29%). Après 4 semaines de combat, la Pologne capitule. Débute alors le processus qui allait mener au massacre de la population juive. Dès le 4 octobre 1939, les Allemands ordonnent à Adam Czerniakow de former « un Judenrat qui aura pour but d’organiser la vie quotidienne de la population juive locale ». 14 Mi-décembre 1939 : obligation aux Juifs de porter un brassard orné de l’étoile de David. Mi-novembre 1940, le Ghetto de Varsovie qui sera appelé « Judischer Wohnbezirk », situé au nord de la ville, est constitué d’une population exclusivement juive. Coupé de l’extérieur par un mur de 3 mètres de haut, environ 380.000 Juifs, soit 30% de la population de Varsovie, se trouvent enfermés sur 3,5 km2. Ils affrontent les mesures arbitraires, la surpopulation, la pauvreté, les maladies, le typhus. En mars 1941, près de 460.000 Juifs seront plongés dans cet enfer. En décembre 1941, Hitler décide d’appliquer « la Solution finale » et les centres de mise à mort commencent à fonctionner. Le 23 juillet 1942, « l’action de relogement » (en fait, le départ vers la mort) débute. Chaque jour, 7000 Juifs sont déportés. Adam Czerniakow, un des dirigeants du Judenrat, désespéré, se donne la mort. Au début du mois d’août 1942, les enfants de l’orphelinat du Dr Janusz Korczak sont emmenés à Treblinka et assassinés. A la fin du mois de septembre 1942, conclut Johan Puttemans, en à peine 2 mois de temps, entre 254.000 et 265.000 Juifs du Ghetto auront été déportés au centre de mise à mort immédiate de Treblinka. 90% de la population du Ghetto, dont tous les enfants, ont été exterminés sans laisser de traces. C’était il y a 74 ans… L’admirable travail de mémoire de Charlotte Goldberszt Charlotte est née en 1932 à Liège, de parents émigrés de Pologne en 1925. Elle relate ses années de guerre, notamment à Marseille. Jusqu’en septembre 1942, la famille a tenté de passer en Suisse. « Arrêtés à la frontière, nous avons été envoyés au camp de transit de Rivelsaltes, dans les Pyrénées. Ma mère et moi avons été sauvées grâce à l’intervention, entr’autres, de l’Œuvre de Secours à l’Enfance. Mon père a été déporté depuis Nice vers Auschwitz au camp de travail de Monowitz. Il est décédé en janvier 1945 lors d’une Marche de la mort ». Des cartes postales qui appellent à l’aide Charlotte nous parle de sa famille polonaise disparue dans le Ghetto de Varsovie ou à Treblinka. « En 1996, en vidant l’appartement de ma mère décédée, nous avons trouvé, dans la cave, une boîte en gros carton brun, sur laquelle ma mère avait écrit « Papiers d’avant-guerre ». « Nous avons eu beaucoup de mal, ma sœur et moi, de nous plonger dans cet univers, le nôtre. Entr’autres découvertes, une enveloppe contenant trente-six cartes postales, écrites en polonais, allemand et yiddish provenant essentiellement de la famille de Varsovie. Elles s’échelonnent du 13 août 1934 au 8 juin 1942, dernière carte reçue de Varsovie. L’ultime carte, du 29 juillet 1942, a été envoyée de Czestochowa. Toutes ces cartes étaient adressées à Brognia Horenblas ou B. Grynbaum (nom d’épouse) au 46, rue Puits-en-Stock, Liège ». 15 La plupart sont des cartes-réponses, avec timbres belges, que Brognia faisait parvenir avec sa propre correspondance. Brognia qui, seule et malade, cachée à l’hôpital de Bavière à Liège, envoyait colis, argent et vêtements à des membres de sa famille au Ghetto. Ils ont pu survivre un peu plus longtemps… La volonté de survivre « J’ai donc fait connaissance de cette famille polonaise à travers ces cartes. Une famille qui crie, bien au-delà des mots, sa volonté de vivre, de survivre… mais aussi le désespoir, la gravité de la situation. Je me suis attachée à eux au point qu’aujourd’hui, ils font partie de mon univers, de moi-même. J’ai l’impression de les avoir rencontrés et je ressens une profonde tendresse à leur égard… Je ressens leur vécu individuel, leur attention de l’autre, leur dignité. J’ai visité Varsovie, Auschwitz, Maidanek. Ma tête est pleine de leurs voix. » Réanimer leur mémoire « J’ai voulu réanimer leur mémoire à travers une installation composée de différents éléments graphiques, visuels et sonores, évoquant leur traces. Cette installation a été présentée à différentes reprises dans des expositions. Une vidéo reprend les cartes et photos originales sur un texte lu en français de cette « Correspondance du Ghetto ». J’espère, par ce travail, avoir pu honorer et rappeler à notre mémoire, du fond de ces océans sans rivage, tous ces êtres qui restent vivants dans mon cœur. » Un admirable travail de mémoire. (Charlotte Goldberszt-Correspondance du Ghetto Varsovie-Liège, 1940-42. Asbl Mémorial Auschwitz 65, rue des Tanneurs – 1000 BXL). Denis Baumerder 16 Conseil des Femmes Juives de Belgique Liga van Joodse Vrouwen van België Fondé en 1976, le Conseil des Femmes Juives de Belgique est une organisation faîtière d’associations féminines juives en Belgique: Akim Antwerpen, la Commission de la Femme du Consistoire israélite de Belgique, le Comité des femmes juives de Bruxelles, Damescommissie van de Centrale Antwerpen, Emunah, Emunah-bah, Hatikvah, Na’amat et la Wizo. A travers ces associations, ce sont les diverses facettes du judaïsme belge qui sont représentées au sein du Conseil des Femmes Juives de Belgique. Notre organisation s'applique à promouvoir les relations entre les organisations membres, à assumer la représentation des organisations affiliées auprès des associations et des pouvoirs publics dans le pays et à l’étranger, à défendre les droits des femmes tant dans le cadre communautaire juif que sur le plan national, et à participer à la lutte des femmes contre toutes formes de discriminations sociales, religieuses et sexistes. Les représentantes des organisations membres se réunissent régulièrement. Elles échangent des informations, participent à des projets communs et à des actions ponctuelles. Le Conseil des femmes juives de Belgique, affilié à l'International Council of Jewish Women (ICJW), partage les objectifs de cette organisations internationale, selon la devise: “Nous sommes responsables les uns des autres” (Lévitique, XIX). Fondé en 1912, l'ICJW est une ONG féminine qui représente plus de deux millions de femmes juives dans le monde. L'ICJW est présent, à travers ses organisations affiliées, dans plus de 50 pays. Son action s’appuie sur la Tradition juive et la Tzedakah. L'ICJW a un statut consultatif à l'ONU. Il est également représenté auprès de l’UNICEF, de l’UNESCO, au Conseil de l’Europe et au Lobby Européen des Femmes. Sa contribution au programme de l’Année internationale de la Paix lui a valu, en 1987, le prix de “Messager de la Paix”, décerné par le Secrétaire Général de l’ONU. Au quotidien, l'ICJW oeuvre pour le progrès social et l’éducation des femmes dans le respect des principes humanistes; encourage l’action pour l’amélioration du statut social, économique et légal de toutes les femmes tant sur le plan religieux que civil; lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie et contre toutes formes de discriminations sociales, religieuses et sexistes; et initie des groupes de réflexion de femmes d’appartenances religieuses et culturelles diverses Conseil des FemmesJuives de Belgique, Présidente : Lucy Pilcer 2, rue Joseph Dupont à 1000 Bruxelles www.icjw.org [email protected] (Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir) 17 Chères amies Nous voilà à 3 mois de la conférence européenne qu’Eva Benatar et Gisèle Pilo, co-présidentes de CEMI-Madrid, affiliée d’ICJW (International Council of Jewish Women) organisent à Madrid, joyau de la communauté sépharade : 15ème CONFERENCE REGIONALE EUROPENNE INTERNATIONAL COUNCIL OF JEWISH WOMEN L’Héritage Sépharade De la Survie à la Renaissance 13 – 15 Novembre 2016 Madrid, Espagne Nous vous invitons à participer à ce débat et à se retrouver entre membres du Conseil International des Femmes Juives et particulièrement les Européennes. Diffusez cette information autour de vous pour avoir de nombreuses participantes, sachant qu’il y aura des interprètes français/espagnols et anglais. Vous trouverez toutes les informations dans les documents en pièces détachées. Je suis à votre disposition pour toute question supplémentaire En espérant vous voir nombreuses Cordialement Liliane Seidman ICJW European Chairwoman Pour tous renseignements : Eva Benatar: [email protected] et Gisèle Pilo: [email protected] 18 Pub Philou 19 « L’IMAGE DE LA PERSONNE ÂGÉE AU CINEMA » Le vendredi 21 octobre 2016 à 14h Après le film Comme à l’accoutumée, nous nous retrouverons autour d’une tasse de thé ou de café et des petits gâteaux pour échanger nos impressions. Lieu : Service Social Juif – P.A.F. : 3,50€ Contacts : Adeline Fohn, Cécile Dethier ou Vincent De Mulder au 02/538.81.80