Far from Home.

Far from Home.
PARTIE 1 :
Digur1
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Chapitre 1 :
We need to sleep.
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Ce fut un choc, en m’injectant cette substance il y a quelques années je
n’imaginais pas que cela allait me tuer. J’aurais normalement dû n’avoir
qu’une augmentation de mes capacités neuronales, mémorielles, etc. Puis après
quelques mois sont apparus les premiers effets secondaires : développement de
nouvelles cellules aux capacités régénératrices plus poussées, augmentation significative des midi-chloriens, apparition de pouvoirs électriques, augmentation
des sens, sixième sens, etc. Et le seul inconvénient : développement d’une maladie, pour l’instant, incurable…
Les scientifiques, les docteurs et moi-même avons cherchés un remède mais
nous n’avons rien trouvé, ma seule solution : enter en stase jusqu’à ce que mes
hommes trouvent un moyen de me débarrasser de cette maladie.
Et dire que je ne suis pas le seul…
Journal personnel du Grand Commandeur Aiden Skirata, peu de temps avant son entré en stase. Base de donnés sécurisée du Consortium Mercenarius*.
Assis devant mon bureau, je finis d’écrire ce qui peut être mes dernières
lignes dans ce journal qui m’a accompagné toute ma vie. Je suis dépité de savoir
que je mourrais sûrement à cause de cette maladie, j’aurais préféré mourir sur le
champ de bataille aux côtés de mes hommes et de mes camarades, mais apparemment le sort en a décidé autrement. Je ne vais pas retarder le moment fatidique, il faut que j’aille en salle de sommeil tout le monde m’attend là-bas ; je
crois que j’ai peur, je ne me suis jamais senti aussi vulnérable que maintenant.
Je sors de mon espace personnel, situé près du centre de commande, quand
quelqu’un m’interpelle. Je tourne la tête dans sa direction et m’aperçois que
c’est Leeroy qui se précipite vers moi, pas besoin de la Force pour savoir qu’il
est aussi troublé que moi. Ce gars-là est l’un des meilleurs il m’a sauvé le shebs*
un nombre de fois hallucinant, j’ai arrêté de compter… Toujours en tenue décontractée : bonnet sur sa tête noire, veste, pantalon, chaussures de sports… son
blaster de poing dans l’étui à la hanche droite et son couteau à la hanche gauche.
– T’es prêt pour la congélation ? Dit-il avec des tressautements dans la gorge.
On va dormir un bon bout de ton je suppose…
*Mercenarius : Terme Latin qui donna le mot Mercenaire
*Shebs : Arrières, fesses, cul
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Lui aussi s’est injecté la substance, elle lui a donnée des pouvoirs différents
des miens, mais il garde les même boosts que moi, seulement il n’a quasiment
aucune affinité avec la Force ce qu’il fait de lui un humain lambda, rectification
un Mando lambda.
– Ça, ça ne m’étonnerais pas, lui répondis-je, t’as préparé tous les biens que
tu allais prendre avec toi dans la salle de sommeil ?
– Ouais, juste quelques babioles, armes, gadgets et quelques affaires…
– Toutes vous voulez dires, c’était Arkade, son I.A2 personnelle, qui aime
souvent taquiner son propriétaire, il va falloir une plus grande salle pour stocker
toutes les effets personnels qu’il veut emporter avec lui, Commandeur, me dit-il
avec respect.
– Est-ce que j’t’ai sonné toi ? Dit Lee exacerbé par son I.A.
– Non, mais il faut bien prévenir le Grand Commandeur de l’arrivée massive
d’objets personnels, dit-elle d’un aire taquin.
– Vous arrêtez de vous prendre la tête tous les deux ? C’n’est pas vraiment le
moment je vous rappelle, dis-je d’un air sérieux et en même temps amusé, on
nous attend.
– C’est peut être notre dernière prise de tête faut bien en profiter, dit Arkade.
– C’n’est pas pour autant qu’on doit se balancer des fions devant Aiden, dit
Leeroy en s’adressant à son I.A de façon didactique, va falloir que je t’implante
un logiciel de contrôle de parole après la stase.
– Si on en ressort un jour…
– Sois pas si pessimiste Aiden, me reprit-il tout en continuant la discussion
en nous dirigeant vers la salle de sommeil.
– J’ne suis pas pessimiste, juste que si on ne trouve pas de remède maintenant, avec tous nos moyens, on ne pourra peut-être pas trouver de solution plus
tard.
– Ais confiance en tes hommes, et tes futurs hommes aux passages.
– C’n’est pas la confiance qui me manque, seulement les moyens scientifiques.
– Ils trouveront un moyen, j’te l’assure ner’vod*, me dit-il avec un tape amical dans le dos, ce qui me rassura un peu plus.
Pour atteindre la salle de sommeil, située au plus profond du complexe, il
faut prendre le turbo-ascenseur, situé dans la salle de contrôle, de la base, qui
descendra à l’étage où se sont établis la plus grosse partie des commandos, des
Forces Spéciales, des volontaires, de quelques hauts gradés et des membres de
mon escouade (comme Leeroy) pour pouvoir accéder aux turbo-ascenseur à accès restreints, et enfin descendre à l’étage sécurisé. Après avoir atteint cet étage,
Leeroy et moi, nous dirigeons vers les turbo-ascenseur quand arrive vers nous
*Ner'vod : Mon frère (Bro' !) / Ma sœur (Sista !)
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Milla, ma fille adoptive, recueillie sur Corellia lors d’un contrat solo alors
qu’elle était orpheline, elle savait se débrouiller mais avec ses magouilles elle a
failli y perdre la vie, à l’époque elle n’avait que sept ans maintenant elle arrive
vers ses vingt-six ans et elle me surprend toujours dans son attitude comme dans
ses capacités, même augmentées par la substance, ce qui la rend malheureusement elle aussi infectée, et avec elle son frère, aussi adopté et infecté, Samuel,
plus jeune que Milla mais plus expérimenté en combat rapproché, je l’ai rencontré sur Hapes avec Leeroy et le reste de l’escouade alors qu’on prenait des « vacances », il avait dix ans à l’époque et Milla quinze. Avec ses longs cheveux
brun et ondulés, ses yeux verts, sa grande taille et son corps fin, elle s’oppose remarquablement à son frère et ses courts cheveux blonds, ses yeux bleus, sa taille
moyenne et son corps bien bâti : après tout ils ont été adoptés… Et vous allez
me dire : pourquoi cet élan d'affection ? Et bien difficile de ne pas faire attention
aux orphelins quand on a grandi dans le clan Skirata, un bon bout de sa vie.
– Buir* ! Milla veut emporter tout son attirail avec elle, on fait quoi ? M’aborda Samuel.
– Arrêtes de raconter n’importe quoi c’n’est seulement que la moitié… Rétorqua-t-elle.
– Laisse la tranquille Samuel, vous avez quoi à tous vous mettre en rogne aujourd’hui ? C’est la stase c’est ça ? Dis-je avec sérieux, tout en cachant ma réticence à l’idée d’être congelé pendant un temps indéterminé.
– Écoutez le, intervint Leeroy, faut s’calmer maintenant.
– Et c’est toi qui dis ça… Lui dis-je d’un air moqueur. Le truc qui me tracasse c’est surtout de vous voir dans ces couloirs, et non à la salle de sommeil.
– Et c’est toi qui dis ça… Me taquina Leeroy, avec une imitation plutôt réussie.
Je tournais vers lui un regard sombre, mais mon esprit, étant plus fort, fit apparaître un sourire en coin.
– Allez, pschitt tout le monde à la salle, concluais-je pour ne pas laisser cette
conversation dégénérée.
Tout le monde se mit en marche.
– Papa, t’es quand même sure de ne pas avoir trouvé de solutions ? C’était
Milla qui me prenait à part.
– J’en suis sure ner bu’ad*, j’ai vérifié et revérifié, tu aurais été la première à
le savoir. Lui répondis-je, en prenant un peu de distance entre nous et les autres.
Tu as peur de quoi dans ce qu’il va se passer ?
– J’n’ai pas vraiment peur, c’est juste une mauvaise impression, un sentiment
que j’n’aime pas, comme ci…
*Buir : Père / Mère
*Ner bu'ad : Ma petite fille / Mon petit fils
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– Tu te sentais vulnérable ? L’interrompis-je.
– Elek*, c’est exactement ça !
– Ne t’inquiète pas je ressens la même chose, un Mando se sent souvent
comme ça dans ce genre de situation, sans armes, dans l’incapacité de bouger,
etc.
– N’empêche, j’n’aime pas ça.
– Je pense qu’il n’y a pas que nous d’ailleurs. Concluais-je.
Arrivés aux turbo-ascenseurs, chacun sort son I.A personnelle (ou de son
escouade/groupe) pour pouvoir accéder aux niveaux sécurisés si l’ordinateur
principale lui permet. Leeroy passe en premier avec Arkade, puis suit Samuel et
Bilipe (il était jeune quand il l’a acquise), ensuite Milla et Melissa et enfin moi
et Kal. Arrivé en bas il faut encore descendre, et comme par hasard se trouve devant nous les femmes de l’escouade : Lora, Kat (ou Catherine ça dépend de l’affinité qu’on a avec elle, et de son humeur aussi) et Sibylle, toutes trois discutaient activement jusqu'à notre arrivé. Kat fut la première à nous voir arriver, de
l'escouade c'est celle qui est la plus attentive, elles interrompirent leur discussion
pour se tourner vers nous, Lora accueillie Milla à bras ouverts, elle est la figure
maternelle qui l'a accompagnée, et qui l'accompagne toujours, au cours de sa
vie, même si nous ne sommes pas mariés et que nous sommes très proche, Milla
l'appelle buir. Sibylle, avec ses cheveux roux flamboyants, était vêtue de son armure Mandalorienne comme à son habitude, sous prétexte qu'on ne sais jamais.
Mais je connais mes hommes et dans ce cas là elle se sens juste « nue » sans
celle-ci. Quand Sam, Lee et moi arrivons, Milla les avait déjà toutes enlacées, sa
façon de dire bonjour aux personnes les plus proches de son entourage.
– Qu'est-ce que vous avez tous à être en retard aujourd'hui, commençais-je.
– Qu'est-ce que t'a être en rogne aujourd'hui, répliqua Lora un sourire en
coin.
– Là n'est pas la question, lui dis-je en essayant de changer de conversation,
même si c'est plutôt compliqué quand Lora est en face.
– Ouais ouais, c'est ça et moi j'ai été sénatrice...
– Oh les deux tourtereaux ! C'est bon ? Finie la scène de ménage ? Nous taquina Catherine. Décidément ça arrive de plus en plus ce genre de choses, vous
devriez vous marier.
– T'es marrante toi, intervint Leeroy, le lendemain y a sûrement des morts.
– J'demande à voir, répliqua-t-elle, trente mille crédits que ça tient au minimum une semaine.
– Eh ! On n'est même pas mariés alors on s'calme, c'est même pas dans nos
projets, les calmais-je.
*Elek : Oui
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Sibylle n'avait toujours pas dit un mot, il y a quelque chose qui cloche d'habitude c'est elle qui parle le plus.
– Ça ne va pas Sibylle ? Tournant l'attention vers elle.
– Non, tout va bien, répondit-elle avec un sourire forcé.
– Arrêtes de te cacher, on est une famille tu peux te confier tu sais ? Ce seras
pas un problème, dit Samuel avec sa légendaire douceur.
– J'ai horreur de la stase, se confia-t-elle finalement après quelque secondes
de réflexion et un regard général sur nous, juste un traumatisme, que je peu arriver à maîtriser mais difficilement.
– T'inquiète pas on est la pour ça ner'vod, lui dit Milla.
Ces deux là sont très proches, vue qu'elles ont grandies ensemble, Sibylle
ayant à peu près le même âge qu'elle, Milla ayant deux, trois ans de plus qu'elle ;
Samuel à l'air de ressentir plus que de l'amitié ou de la fraternité pour elle...
– Alors, allons y, concluais-je.
Si on continue comme ça on pourrait bientôt croiser le reste de l'escouade
si ils sont aussi lent, pourtant sur le champs de bataille ils sont beaucoup plus rapide que ça, je me demande bien ce qu'il peut leur arriver ? La stase je suppose.
Je me dis qu'ils ne m'attendent pas tous en salle de sommeil finalement...
Quand on parle du loup, voilà devant nous les derniers qui n'ont pas été présenté, ils le font vraiment exprès. Donc il y a : Yuri, assez imposant, combattant
redoutable au corps à corps, cheveux brun rasé de près, yeux marrons, avec un
accent prononcé dans la voix (qui lui fait rouler les « r » et accentuer certaines
syllabes) et actuellement vêtu de sa combinaison de combat rapproché, Barn, le
sniper de l'équipe, taille moyenne, musculature moyenne, il sait se faire discret,
un type comme un autre dans une foule, souvent là pour les missions en civil,
son petit frère Conrad, un peu plus petit que lui, il a tendance à trop utiliser ses
capacités de feu, préfère foncer tête baisser que de faire comme son frère, il
obéit quand même aux ordres, et Jun, son physique est caractérisé par ses yeux
bridés, sa peu mate et sa taille en dessus de la moyenne, il ne parle pas beaucoup
mais résume très bien la situation, ou la discussion, en quelques mots : c'est
pourquoi on le surnomme SumUp.
Tout les quatre nous attendaient là, adossé aux murs du couloir gris, ou accroupi quelque part où on ne peut pas gêner le passage. C'est Yuri qui vint nous
aborder en premier.
– Su'cuy ner'vod* ! S’exclama-t-il en nous serrant le bras à chacun, comme il
à l'habitude de le faire. Comment on se sent alors ?
– Plutôt bien dans l'ensemble, répondit Leeroy avant que je ne fasse ma réflexion habituelle du jour, il fait souvent ce genre de choses. Et toi Yuri, d'après
toi comment s'annonce cette journée ?
*Su'cuy ner'vod : Salut mon / ma / mes frère(s) / sœur(s)
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– Plutôt courte je présume, dit-il en reprenant son sérieux. Et toi comment
s'annonce notre sieste ?
– Sûrement très longue, répondis-je à la place de Lee. Sinon pourquoi vous
n'êtes pas tous à la salle de sommeil ? Les frangins et Jun nous avaient rejoins.
– On vous attendait, résuma Jun, pour éviter une longue discussion sur le
pourquoi du comment ils ont atterris ici.
– J'avais remarqué, merci Jun.
– C'n'est rien Commandeur, dit-il, c'est vrai qu'il comprend difficilement l'ironie...
– Y a Yuri qui veut emporter deux charges explosives thermonucléaires avec
lui, parce que d'après lui on ne sait jamais. Intervint Conrad.
– C'est pire que d'emporter un troupeau de nerfs en chaleur : ça n'servirait à
rien... Compléta Barn, avec ses comparaisons que lui seul maîtrise.
– Pff, soupirais-je, j'vous ai connus plus discipliné que ça, quand j'ai dis qu'on
se rejoignait en salle de sommeil y a une heure, vous avez fait quoi ? En sachant
que vos affaires aurait déjà dues être prêtes. Une bande de grands enfants j'vous
dis.
– C'est pour ça que tu en es le chef : tu es le plus grand des enfants, rétorqua
Lora, toujours là pour ça d'ailleurs, mais avec quelque chose d'inhabituel dans sa
voix.
– Un grand gamin, qui a des enfants au fait, ajoutât Sam.
– Faut vraiment qu'on arrête de se mettre sur la tronche, intervint Jun.
– Très bonne conclusion SumUp, le congratula Sibylle, je suis plus que sure
que c'est la vieillesse qui vous rend comme ça, dit-elle en retrouvant sa bonne
humeur.
– Et bientôt vous serez à notre place, séniles, rouillés, en train de se balancer
des fions, etc, lui fit remarquer Leeroy.
– Stang ! Vous allez arrêter vous tous ! Les interrompis-je, on doit y aller là.
– A vos ordres Grand Commandeur ! Dirent-ils ironiquement tous en cœur,
sauf Lora tiens.
Cette fois ci c'est la bonne, on devrait plus croiser de personnes de l'escouade vue qu'elles sont toutes derrière moi... Maintenant il faut aller au fond du
couloir, là où se situent les derniers turbo-ascenseur à emprunter.
Jusqu'à la salle de congélation tout le monde resta muet, peut être se sont
ils rendus compte qu'ils n'allaient peut être jamais sortir de cette salle, ou sinon
c'est à cause du fait que l'on ne peut prendre l'ascenseur que tout seul...
Arrivé dans la salle je vis les bons élèves, ceux qui ont pris la substance eux
aussi mais faisant partie de différentes branches de mon armé, on peu donc voir
quelques hauts gradés, des commandos, des Forces Spéciales, des soldats de l'armé régulière,des clones , des pilotes, etc. Tous étaient à l'heure, pas comme les
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autres, peut être que je devrais les prendre eux plutôt que ces personnes indisciplinées que sont mes camarades... En fait nan, on a toujours fait du bon travail
ensemble.
Cette salle est assez grande pour accueillir un croiseur de classe Acclamator
tout entier, elle est aussi toute blanche (et fait un peu mal aux yeux d'ailleurs)
avec des grilles d’aérations par ci par là avec des trous ronds pour l'arrivé de
l’aérosol qui permettra notre congélation, il y a plusieurs caisses avec le nom du
propriétaire inscrit dessus , des pods de sommeil pour les futurs dormeurs et un
serveur pour les I.A. Une salle très simples en soit, sauf si on regarde derrière le
rideau, c'est toute une machinerie qui s'étant sur un kilomètre de rayon en dessous la base, profondément sous terre et tout autour de la salle de congélation.
Tout était bon, tout était prêt quand Leeroy soulevât une question :
– Et pour les I.A ? On n’peut pas les congeler...
Je laissais Kat répondre, car elle, au moins, avait suivie le briefing d'il y a
deux jours.
– C'est pourquoi il y a un serveur à ta gauche, elles seront toutes insérées
dans un port de connections, elles transmettront toutes les données collectées au
fil des missions, etc, des moins importantes aux plus inintéressantes, concernant
les effets de la substance et seront ensuit mises en veilles jusqu'à notre retour. Tu
écoute le briefing des fois shabuir* ?
– Très peu... Mais je compense par mon efficacité.
– Tout ceux qui ont une I.A son prié de la connecter au serveur, dite leur au
revoir, ordonnais-je.
A part je commençais à m'entretenir avec l'hologramme de l'I.A, Kal : Un
homme avec une grande carrure pour son âge, il était dans son armure Mandalorienne habituelle, le casque sous le bras de façon à ce que l'on ne voit que son visage, marqué par le temps et les combats.
– C'est ici que nos chemin se séparent pour l'instant, j’espère que ce ne seras
pas trop long, commençais-je.
– Je vous souhaite un bon « repos » Commandeur, dit-il avec la voix rauque
de Kal Skirata vers la fin de sa vie.
– Je t'ai déjà demandé de ne pas m’appeler comme ça.
– J'en ai bien conscience Commandeur, mais c'est assez difficile pour une I.A
de changer ses habitudes sans aides extérieurs, moi et les autres ne sommes pas
encore arrivés à une bonne maturité pour développer ce genre de volonté il nous
faudrait plus de temps.
– Pendant que vous êtes en veille, vous travaillez assez pour mûrir, je vous
connais je vous ai créées.
*Shabuir : Abruti
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– Si vous le dites, alors à votre réveil vous devriez trouver des I.A proches de
la conscience humaine, ce seras nouveau pour moi... Je transmettrais cette dernière information aux autres pour les prévenir, avant la mise en veille.
– Très bien Kal, concluais-je tout en me dirigeant vers le serveur.
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Aiden continuait de parler avec Kal son I.A quand il alla la déposer au serveur. Cette I.A est plus un souvenir qu'un outil ou un ami, elle est à l'image de
celui qui l'a élevé une grande partie de son enfance, alors qu'il avait été banni de
son clan d'origine, pour une cause que personne ne connaissait, même pas Lee.
Quand il eut terminé son affaire il se tourna vers nous et demanda :
– Tout le monde est prêt ?
Un grand oui souleva la salle, je n'ai même pas ouverte la bouche. Je n'me
sens pas très bien surtout depuis la discussion de tout à l'heure, toujours à se
chamailler nous deux, mais là... « On n'est même pas mariés alors on s'calme,
c'est même pas dans nos projets » normalement j'aurais due rester stoïque,
comme à chaque réflexion de ce genre, mais j'en ai perdue la parole jusqu'ici,
cela ne m'était encore jamais arrivé, et pourtant... Peut être est-ce à cause de la
futurs congélation, de plus en plus proches, qui me rend aussi nerveuse.
Je connais Aiden depuis un bon bout de temps, on était le trio de choc avec
Leeroy, rien ne pouvait nous vaincre, même pas le cartel d'un Hutt. Pourquoi j'ai
chaud à chaque fois que je le regarde, pourquoi mon cœur s'emballe et mes joues
deviennent rouge quand je croise son regard ? Je n'arrive pas à organiser mes
pensés de façon rationnelles, elles défiles comme les lignes de speeders sur Coruscant, des questions, des souvenirs, des idées, tout y est. La chose qui me
frappe le plus c'est pourquoi il n'a pas senti mon trouble dans la Force ? Il faut
que je m'calme, on va rentrer dans les pods et tout se passera bien, jusqu'au réveil où ces sentiments vont venir me troubler et remettre en cause ma fiabilité et
mes attachements. Si seulement il y a un réveil...
Lora regardait papa bizarrement depuis tout à l'heure, elle est troublée,
cela se voit sur son visage. Je m'étais promis de ne jamais utiliser mes pouvoirs
psychique sur mes « parents », mais son attitude m'inquiète, juste une fois je
veux savoir ce qui trouble maman... Il ne m'a suffis que de quelque secondes
dans son esprit pour comprendre ce qui lui arrivait. Lora commence à éprouver
des sentiments, plus fort que de l'amitié, de la fraternité ou de la camaraderie,
pourtant ils se connaissaient bien avant mon arrivée, donc ce n'est pas moi la
cause. Il y a vraiment quelque chose qui cloche, peut être est-ce un élan affectif
dus à l'arrivée imminente de la congélation, son esprit prenant conscience de
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quelque chose ? Je ne sais pas, il faudra que j’enquête la dessus après la stase,
réconforter ma mère, parler avec papa,etc.
Une lumière verte s'allume au dessus des pods, tout le monde se met en place,
je ne dois pas me laisser distraire ce moment est important...
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Dans la salle de contrôle de congélation on peut voir l'ensemble des
hommes et femmes qui ont pris la substance, comme le Grand Commandeur et
ses camarades aiment l’appeler. Je suis la seule personnes non infectée qui a pue
avoir accès à cette pièce, j'ai été choisi par le Commandeur Skirata grâce à mon
dossier bien fourni, j'ai des ordres clairs et cartes blanche pour les accomplirent.
J'attends son dernier commandement : « appuis sur le bouton, et fais ce que je
t'ai demandé ».
Quelque minutes passent le temps qu'ils se préparent, quand un bip à ma ceinture m'autorise à celer le destin du Consortium : la chute ou la prospérité ? Sans
un seul doute la prospérité, parmi tout les ordres un a été plus clair que les autres
et entendus par tous : « Pas de conneries ».
J’appuie sur le bouton en haut à droite de la console, la vitre (opaque pour
eux) se gèle, la salle se remplie de gaz blanc, mon regard se pose sur le Commandeur Skirata qui me regarde fixement à travers la vitre, un sourire en coin
apparaît, je prend ça pour un encouragement : « Bonne chance, ner'vod que la
Force soit avec toi » m'a-t-il dit quelques heures plus tôt. « ner'vod », ce terme
Mandaloriens signifie « mon frère », il a confiance en moi je ne le décevrais pas,
lui et toutes les personnes présentes dans cette salle.
La salle disparaît peu à peu, j’éteins les lumières, lui tourne le dos et m'en
vais...
Une longue période s'annonce, une période de stagnation et de recherches intensives. Mon nom est Malik Cono, je suis le Grand Commandeur par intérim, et
je dois faire mes preuves pour me faire respecter et accomplir les ordres donnés.
Chapitre 2 :
Back in business.
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Résultats intéressants : Les sujets ont l'air de repousser la maladie par, ce
que qualifie les ingénieurs et informaticiens présents, une « mise à jour de la
base de donnés » des anticorps, recherchant ainsi toute maladies nuisibles. Ces
résultats sont vivifiant : l'équipe scientifique se sent renaître après quasiment un
siècle de tâtonnements , le secteur de recherche du Consortium Mercenarius à
enfin trouvé ce qui s’apparaîtrait comme un remède contre la maladie, qualifié
d'incurable à l'époque de la congélation d'une centaine d'hommes et de femmes
de l'organisation, due à un effet secondaire d'un produit, appelé substance, qui
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aurait pour effet de booster les performances d'un humain, de lui procurer des
pouvoirs, à peu près, unique, et d'améliorer son affinité avec la Force.
Non devons maintenant nous pencher sur le cas de la vitesse d’élimination
des souches de maladie par les anticorps, cela devrait s'avérer facile pour
l'équipe, puisque nous avons travaillés sur plusieurs remèdes et vaccins exclusivement distribués aux troupes, familles, etc du Consortium.
Ceci marque le retour des Vets, surnom donné aux infectés par les nouvelles
générations, le troisième Grand Commandeur par intérim:Ostra Samna, a décidé de les réveiller, estimant que la congélation ne devait plus durer plus longtemps.
Journal personnel du Docteur Mikael Koslov, neveu de Yuri Koslov. Base de donnés
de l'I.A personnelle Dima.
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Très peu de personnes ont pues accéder à la salle de contrôle de congélation, mais cela ne veut pas dire que cette salle à été abandonnée. Depuis le début
de la congélation, les Grand Commandeur par intérim ont placé des opérateurs
de surveillance, triés minutieusement, afin de surveiller les signes vitaux des infectés et d'intervenir en cas de problèmes. Ils se relayaient tout les trois jours et
devaient faire un rapport toute les deux heures. Le poste de contrôle était petit et
peut accueillir, au maximum, six personnes. Deux opérateurs, Ostra Samna, le
Docteur en Chef Marius Fonroe, mon aide, Jim Sanders, et moi même, allons assister au Réveil, nom populaire donné à la décongélation. Même dans ces pods
de stase les membres de l'escouade Lone Strill* sont toujours aussi imposants. Je
cherchais quelqu'un dans la salle, malgré la vitre gelée, mon père m'a dis un jour
que son frère, donc mon oncle, était dans cet endroit, je m’arrêtais sur une inscription « Major Yuri Koslov » c'était donc lui, un homme imposant et qui inspire confiance au première abord, cela lui fera sûrement un choc d'apprendre la
mort de son frère...
– Vous pouvez y allez, ordonna le Commandeur à un opérateur, coupant
cours à mes pensés.
– A vos ordres, lança-t-il.
La vitre s’éclaircit, un peu maintenant distinguer la taille de l'endroit, et dire
que 80% du contingent de la base ignore la présence de tout ceci.
En même temps les opérateurs continuent de surveiller les signes vitaux et
autres, un coup d’œil rapide pour constater que tout est ok, je ne veux en aucuns
cas rater ce spectacle unique.
Mon regard se pose, non pas sur mon oncle mais sur une femme, à peu près
mon âge, l'inscription indique : « Adjudant-chef Catherine Komron », ses longs
cheveux blonds et bouclés figés dans la glace, ses paupières fermées, ses habits
*Lone Strill : Strill seul, un strill est un animal Mandalorien proche du chien et du loup.
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amples recouvrant son corps, la lumière rouge flamboyante autour d'elle, provoquée par la chaleur, tout cela me fait chaud au cœur, Jim me regarde bizarrement, mes joues rougissent à vue d’œil, je n'arrive pas à me décrocher d'elle... Je
l'aime.
– Docteur vous allez bien ? Demanda Jim.
J’eus du mal à répondre.
– Tout vas bien, tout vas bien, répétais-je, allez me chercher mes instruments
pour les auscultations à venir, avec des grumeaux dans la voix.
– Compris Docteur, j'apporte ça tout de suite, dit-il un sourire en coin.
Il n'était pas dupe, les aides ne sont pas des sous hommes, il m'a assez observé
pour conclure. Il ira loin plus tard, mais pas dans la médecine.
Le grand Commandeur s'était tourné vers nous pendant la discussion, enfin le
court échange entre nous.
– Vous pouvez allez chercher le reste de l'équipe pour les examiner, vous allez avoir du travail. Les injections se feront plus tard dans la journée. Le Docteur
en Chef Fonroe reste avec moi, il vous rejoindra dans quelques instant, nous devons parler.
– Tout de suite monsieur, concluais-je.
Allaient-ils parler de ma réaction ? Non, il faut que je me calme, je sus en
train de m'enfoncer dans un délire paranoïaque, dans tout les cas c'n'est pas ce
qu'il faut. Je dois me diriger vers le reste de l'équipe, elle m'attend devant l'entré.
– Monsieur vos signes vitaux s'emballent, c'était Dima mon I.A (il est la mémoire de mon père que j’entretiens), vous allez bien ?
– Très bien Dima, si tu es aussi intelligente tu comprendrais très bien mes
sentiments.
– Oh mes je les comprends, vous éprouvez ce que l'on appelle l'amour pour
cette membre de l'escouade Lone Strill : Catherine Komron.
– On peut en discuter plus tard Dima ? Rétorquais-je exaspéré, il m'énerve il
a toujours raison, en même temps c'est une I.A mais bon.
– C'est vous qui voyez Docteur.
Enfin arrivé à l'entré. Ils sont tous là, à part Fonroe bien sur encore avec Ostra
Samna, les Docteurs Alice et Aaron Waldo, mariés, et d'autres avec leurs aides.
– On y va, m'aborda Aaron.
– On a l'autorisation oui, lui répondis-je.
Jim arrivait avec mon matériels, quand le voyant rouge au dessus de la double
porte, se mit au vert. Tout le monde entras quand Alice ouvris la porte.
Quand j'ouvris les yeux, de faible lueurs éclairaient la pièce pour ne pas
nous rendre aveugle. Plusieurs personnes sortaient des pods, dont Aiden et Kat,
avec ma carrure j'eus quelque difficultés à m'en sortir, c'est pas toujours utile.
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Des médecins, enfin ce qui s'y apparenterait, commençaient à ausculter les premiers sortis, sûrement pour prévenir certaines maladies de la stase. Mais s'ils
nous réveillent c'est soit il y a une urgence soit ils ont trouvés un remède, ou ce
qui s'y apparenterait.
Un homme vint vers moi :
– Bonjour Major, bien dormis ? M'aborda-t-il. Je vais devoir vous examiner
évitez de bougez s'il vous plaît, dit-il avec le même accent que moi dans la voix.
– En quelle année somme nous ? Lui demandais-je. Et qui êtes vous ?
– Je ne sais plus j'ai oublié de regarder ce matin, mais sinon je m'appelle Mikael Koslov, le fils d votre frère Dima, et aussi Docteur, haut placé, de l'équipe
scientifique du Consortium, me dit-il tout en continuant son affaire, et en tournant des petits regards vers Kat ; il avait des petits remous dans sa voix, difficiles à percevoir avec son accent mais pas pour moi.
– Le petit Dima a eut un fils ! M'exclamais-je. Comment va-t-il ce vieux
nerfs ?
– Il est mort, me dit-il avec une pointe de tristesse dans la gorge et en me regardant avec pitié.
– J’espère qu’il est mort honorablement alors.
– Il est mort de vieillesse, commença-t-il, il avait arrêté ses manipulations,sûrement parce qu'il avait fini ou qu'il était en train d'aborder ce sujet, il aurait
voulut vous voir avant, c'est pour ça que j'ai commencé des études en médecine,
pour trouver un remède.
– Et vous l'avez trouvez je suppose.
– Oui mais on est en train de le perfectionner pour qu'il aille plus vite à éliminer la maladie. Vous recevrez tous votre première dose plus tard dans l'après-midi.
– C'est bon à savoir, lui dis-je en essayant de lui faire retrouver le sourire.
– Voila, j'ai fini, rien à signaler, vous pouvez attendre avec les autres par là
bas.
– Ok neveu, concluais-je.
Il s'en alla, le sourire aux lèvres, il commença par se diriger vers Kat mais
quelqu'un était déjà en train de s'occuper d'elle, il vise haut le neveu, cela se
voyait qu'elle l'intéressait, c'est vrai qu'elle est jolie mais il vas falloir qu'il se
batte, littéralement et au sens figuré, s'il veut un jour pouvoir entré dans la
sphère des proches de Kat.
Je rejoins Aiden, près de la sortie avec tout les autres déjà examiné.
– Alors ner'vod tu te sens bien ? Commençais-je.
– Ça peut aller, me répondit-il, et toi ? On a quand même dormit quasiment
un siècle...
– Un siècle ! M'exclamais-je silencieusement. C'est pour ça qu'à la place de
retrouver un frère qui à grandi, je me retrouve avec son fils de trente ans.
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– Il avait quel âge ton frère lors de l'entré en stase ? Me demanda-t-il.
– Trois ans... Lui répondis-je avec de gros yeux.
– Eh beh ! Tes parents s'aiment beaucoup t'as quand même trente neuf ans j'te
signale ! S'exclama-t-il.
– Qu'est-ce que tu veux quand on s'aime, bah on s'aime quoi.
– Tient voilà Kat.
Elle arrivait contente comme à son habitude.
– Su'cuy ner'vod. Il c'est passé quoi pendant qu'on faisait notre sieste.
– Quasiment un siècle, répondit-on en même temps.
– Wayii*!! Ça en fait des années.
– Ça, tu peux le dire ner'vod. Dis-je.
– On va voir ce que nous ont réservé les trois Grand Commandeur par intérim, l'actuel s'appelle Ostra Samna et, à ce que m'a dit le medic, il à l'air sympa.
– Ouais, c'est ce qu'on m'a dit. Confirma Catherine.
– Attendons que les autres arrivent, dit Aiden.
Peu de temps après l'escouade Lone Strill était au complet tout le monde discutaient de tout et n'importe quoi de ce qu'ils avaient retenus de leurs conversations avec les médecins, sauf Lora, elle était rester dans son coin, appuyée contre
le mur à regarder le sol fixement sans aucune émotions sur le visage.
Quand la porte s'ouvrit, on vit entrer quelqu'un en blouse blanche et un autre
en uniforme, ils se présentèrent comme le Docteur en Chef et le troisième Grand
Commandeur par intérim.
– Aujourd'hui,commença Ostra Samna, est un jour merveilleux, il signe le retour des femmes et hommes qui ont été congelés il y a quasiment un siècle de
cela, un murmure souleva la foule car certains n'avaient pas été mis au courant, à
vous tous je vous dis bon retour parmi nous. Je vais maintenant rendre le commandement au Grand Commandeur Aiden Skirata, à qui je vais présenter les
avancés et découvertes faites pendant votre sommeil, et enfin je retournerais
dans mon unité respective. Merci pour votre attention. Des guides vont vous aidez à vous retrouver dans les nouvelles installations.
Une flopée de guides nous attendais à la sortie, mais c'est mon neveu qui revint me voir :
– Alors ner ba'vodu*, ça te plairais que je te fasse la visite, c'est cinq crédits,
dit-il avec un grand sourire et la main tendue.
– En plus d'être médecin t'es guide, c'est nouveau ça, lui dis-je.
– C'était juste une blague, répliqua-t-il, allons y, dit-il en se dirigeant vers les
turbo-ascenseur.
*Wayii : Exclamation de surprise
*Ba'vodu : Oncle / Tante
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Ostra Samna m'attendait à la sortie du turbo-ascenseur.
– Grand Commandeur, me dit-il en me serrant la main, c'est un honneur d'être
sous vos ordres maintenant, une légende comme vous ne se fréquente pas tout
les jours.
– Trêve de bavardage s'il vous plaît, lui dis-je avec douceur, on a exécuté mes
ordres ?
– Avec brio, Commandeur, me répondit-il avec sérieux, nous avons progressé
au niveau médical et scientifique, il y a aussi en ingénierie : plusieurs nouvelles
armes, et autres ont été inventé ou améliorés, et le Consortium ne c'est jamais
aussi bien porté, on des centaines de milliers de volontaires de partout dans la
galaxie, recrutés sur des planètes différentes et dans la plus grande discrétion :
nous sommes devenus une légende urbaine. Il m'avait dit cela avec des étoiles
dans les yeux.
– Nous étions déjà des légendes à mon époque, dis-je un sourire en coin.
– Cela ne m'étonne pas.
– Donc vous avez réussis à garder les coordonnées inconnues.
– Tout à fait aucun assauts n’a été répertorié, aucun.
– Tant mieux, et vous avez réussi à vous faire respecter à ce que je vois.
– On va dire que oui, c'n'est pas vraiment ça, les nouvelles générations on du
mal à comprendre le mot « respect » et « ordre ».
– Et la production de clones3 et de droïdes4 ?
– Au minimum, une perte de ressource trop importante quand il n'y a pas de
gros contrat à exécuter.
Nous arrivons dehors, pas de nuages dans le ciel, température convenable et
vent doux, rien de tel pour une sortie de stase. Des speeders volent un peu partout, des méchas circulent au sol (c'était pas là avant), des hommes et femmes
marchent de tout les côtés que ce soit armés et équipés ou complètement décontractés.
– Bonne initiative, le congratulais-je.
– Le cente de commandement a été ré établie à Karkone.
– C'est où ça ? Demandais-je.
– Au départ c'était un camp d'entraînement de la marine du Consortium,
maintenant elle fait aussi office de base de lancement et tout ce genre truc, c'est
situé sur la ligne équatoriale.
– Intéressant, j'imagine que la navette qui arrive vers nous, va nous y emmener ?
– Bonne déduction Commandeur.
La navette engagea sa descente pour se poser, pendant que les personnes autour de la zone commençaient à dévier leur trajectoire de marche, pour laisser la
place au vaisseau.
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– Après vous monsieur, me dit-il quand la nacelle fus descendue.
D'un pas rapide et assuré, je commençais à monter, quand l'équipage se mit au
garde à vous.
– C'n'est pas la peine, leurs dis-je, détendez vous, ce qu'ils firent.
– Caporal, vous avez vos ordres, ordonna Ostra, direction Karkone.
– Tout de suite, Commandeur.
La navette commença à s'envoler.
– Je ne suis plus Commandeur, caporal, les Vets sont de retour.
– Oh, j'n'avais pas vus que vous étiez réveillé Grand Commandeur, toutes
mes excuses, dit le caporal en blaguant.
– Excuse acceptées, caporal, lui dis-je le sourire aux lèvres, c'est bon d'être de
retour. Vous avez dit Vets pour désigner moi et mes camarades.
– C'est le nom populaire qui vous été donné pendant votre sommeil, m'expliqua Ostra.
– C'est bon à savoir, concluais-je tout en m'installant, même si ça nous vieillit
un peu.
Le début du trajet fus silencieux, je restais les yeux fixés sur le sol, ma
manière de réfléchir longuement. L'attitude de Lora peu avant la stase et juste
après me rendait perplexe, normalement elle aurait due prendre la parole, nous
contrer avec des remarques sèches, et tout cela avec un grand sourire, mais là
c'n'est pas du tout ce qui s'est passé. Je me suis juré de ne jamais utiliser la Force
sur mes hommes sans leur autorisation, j'aurais dus le faire mais quelque chose
en moi m'en a dissuadé, surtout que sur Lora, elle le sentirais tout de suite et
prendrais cela pour une attaque, elle me considérera alors comme un ennemie et
non plus comme un amie ou comme un frère, si c'est vraiment ce qu'elle
ressent...
Je décidais de redémarrer une conversation pour me changer les idées :
– Ces méchas que j'ai vus sur la place en sortant, c'était quoi ?
– On les appelle, Colosses, répondit Ostra, ce sont des méchas blindés,
consacré au soutien des troupes sur le champ de bataille, ils font deux mètres
cinquante sur un mètre quatre-vingt, ils sont équipés d'un nouvel alliage plus
performant et plus léger que les anciens.
– Ça vaut pas le bon vieux beskar*, lui dis-je.
– Justement, il y a du beskar dans l'alliage, j'ai gagné deux mines d'extraction
sur Mandalore lors d'une partie de sabacc*, trop facile...
– J'en aurais gagner plus si ça avais été moi, lui dis-je sur un air de défi.
– Si vous le dites Commandeur, dit-il un sourire en coin.
*Beskar : Métal Mandalorien (résiste aux sabres laser, léger et très résistant)
*Sabacc : Jeu très répandue dans la galaxie
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– Il y a un truc qui me gène dans ces Colosses, ils sont peut être blindés mais
justement le blindage est mal répartie, et vous les utilisez aussi pour la maintenance, le transport, etc à ce que j'ai vus.
– Oui, c'est parce que nous avons dus les développer assez vite, nous étions
court niveau temps à ce moment, longue histoire.
– Ok, vous me direz tout plus tard, je pense que je vais plancher sur un Mark
II.
– Je mettrais les ingénieurs au courant arrivés à Karkone.
– J'allais justement vous le demander, vous des choses importantes à me
dire ? Je le vois dans vos yeux.
– Oui, vous vous souvenez du message de détresse qui a été intercepté au
moment de l'Ordre 66, il provenait d'un lieu où s'est passé un escarmouche entre
l'Empire de l'Empereur Palpatine et un vaisseau Jedi, c'était il y a longtemps je
sais, mais, il y a trois ans, le signal est réapparu loin, très loin de sa position
d'origine, dans une autre galaxie, nous avons décidé d'envoyer un petit contingent là bas avec la dernière technologie : de voyage en sub-espace, de communications à longue portée, de scan, d'armement de défense, de boucliers et autre, la
mission a été un succès.
Je le regardais et l'écoutais avec intérêt, presque comme si ma vie en dépendais, il savait, en me voyant, qu'il m'avait accroché par cette découverte. Il continua.
– Malgré que le vaisseau Jedi ne soit plus là, nous devions avoir quelque
siècles de retard, nous avons récolté de nombreuses informations sur le système
le plus inintéressant de la Voie lactée, c'est le nom donné par les autochtones les
plus « intelligents », si l'on peut dire, que nous avons trouvés. Ils habitent sur
une seule planète qu'ils appellent Terre, et se battent pour n'importe quoi, en fait
c'est comme notre galaxie mais en version miniature sur une planète. Les même
conflit, les même choses : Sectes, guerres pour les ressources, commerciaux
avides, pollution, expansion scientifique trop rapides, guerres de territoires, dictatures, guerres d'opinion, etc.
– C'est chaud là bas, mais vous avez dis que c'était intéressantes, la tous ce
que j’entends c'est rien que des paroles.
– Et bien certaines de leurs technologies sont plutôt bonne dans le concept,
en fait il faudrait que vous les voyez par vous même. Les éclaireurs ont aussi répertoriés des activités plutôt suspectes.
– Comme ? L'interrogeais-je.
– Il se pourrait que les survivants du crash soit les fondateurs d'une légende,
que les autochtones appellent : Atlantide. Et peut être les ancêtres des Terriens.
Une plus grosse activité étrange nous a interpellé.
– Qu'est-ce que c'est ?
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– Le bouclage d'une grande ville par des forces étrangère à la planète, sur
place ont été reconnus : des clones, des walkers, un Mandalorien, et une utilisation poussée de la Force par ce même Mandalorien. Alors intéressé ?
– On vas dire que oui...
J'étais troublé par ce que venait de dire Ostra Samna, il y aurait déjà un Mandalorien sur cette planète, peut être a-t-il été payé par Palpatine pour traquer les
Jedis survivants, ou sinon c'est lui même un Jedi.
– C'est une piste à approfondir, lui dis-je.
La navette arrivait en vue de ce qu'il semble être Karkone : Un immense complexe, ou se bousculent silos à missiles, bâtiments, casernes, tours de contrôle,
pistes atterrissage et autres infrastructures, dans le ciel vont et viennent navettes
de transports, petites corvettes, chasseurs, et autres. Quand je revint m'installer,
je vis par le hublot arrière d'autres navettes avec la même trajectoire que la
notre, sûrement le reste de l'escouade.
– Nous avons acquis une très grande banque de donnés sur cette planète :
Tout les médias culturelle (livres, jeux vidéos, etc) ont été répertoriés, tout les
plans d'armes et autres utilisés par les Terriens, toutes les tactiques militaire, et
j'en passe. Si vous voulez vous aurez accès au dossier de ce Mandalorien, ceci
est tout ce que nous avons recueillis sur cet homme.
– Et bien, les affaires reprennent à ce que je vois, au fait où sont les I.A ?
– Toutes déplacées à Karkone, elles vous attendent toutes dans vos quartiers
respectifs, dans l'aile des Forces Spéciales.
– Très bien, commentais-je, vus comment vous vous débrouillez je pense que
mes gars et moi pouvons retourner nous coucher.
Je n'eus pour réponse qu'un petit rire amusé.
– Commandeur, on arrive au dessus de la piste atterrissage, intervint le pilote.
– Très caporal, merci pour cet balade, commentais-je.
La navette se pose et Ostra et moi sortons. La vue d'une escadrille de navettes
en train de se poser nous accueille, ainsi qu'un petit contingent, dont sûrement le
Commandant de la base.
– Bon retour parmi nous, m’accueillis-t-il de l'émotion dans sa voix.
Il devait avoir la trentaine, et portait un uniforme blanc avec des épaulettes
vertes, l'uniforme conventionnel des Commandant dans la marine du Consortium. Ses yeux verts s'accordaient très bien avec ses épaulettes, ses cheveux rasés de près, on ne pouvait donc pas en reconnaître la couleur. Son visage me disait quelque chose même s'il s'est passé un siècle, on aurait dit Lora...
– Mon nom est Cole Songo, je suis le Commandant de cette base et...
– Et tu es de la famille de Lora, l'interrompis-je, le clan Songo de Mandalore.
– C'est exact, dit-il lorsque que tout le monde commençaient à sortir des navettes.
Cette reprise s'annonce palpitante...
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Chapitre 3 :
More view points.
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Cette journée s'annonce intéressante, aujourd'hui reviennent les Vets, ces
soldats de légende, ces soldats qui ont été le fondement du Consortium, ces soldats dont fait partie ma grande-tante : Lora. Mandalorienne pur souche, issue
d'une famille des plus honorable : le clan Songo. Dans cette famille elle considérée comme une icône, elle a inspirée, et inspire toujours, fierté à ma famille.
Et aujourd'hui je vais être le premier de mon clan à rencontrer, pour la première
fois après la stase, celle qui nous a guider passivement pendant un siècle. C'est
grâce à elle que toute le clan Songo fait partie du Consortium, c'est grâce à elle
que l'on fait partie des plus influents dans le haut commandement et la politique
civil, nous sommes connus et respectés de tous.
Les Vets arrivent, ils vont reprendre le commandement, et un âge d'or les accompagnera. J'ai tellement hâte.
Journal personnel du Commandant Cole Songo, membre éminent du clan Songo de
Mandalore. Base de donnés de l'I.A personnelle Carmin.
Les présentation avec le Commandeur Skirata furent brèves. C'est comme
si il savait déjà tout sur moi. Cette sensation ne dit pas être inconnue à ceux qui
lui ont parlé.
– Je vous laisse entre de bonnes mains, dit l'ex Commandeur en s'adressant
au nouveau Commandeur, interrompant mes pensés. Commandant il est à vous,
mon commandement s’arrête ici.
– Ça a été un honneur Samna, lui dis-je avec fierté.
Il remonta dans la navette qui s'envola, me laissant, avec mon escorte, guide
de l'escouade Lone Strill. Mikael restait avec eux, près de son oncle Yuri Koslov,
un vrai mastodonte mais en qui on peut avoir confiance en tout cas c'est ceux
que m'a dit Mikael, qui est un très bon ami d'ailleurs.
– Veuillez me suivre, leurs dis-je, on vas commencer par vos quartiers.
Et ils me suivirent.
– Sinon Commandeur...
– Oh, appelle moi Aiden, et tutoies moi au passage, ça ira plus vite, m'interrompit-il.
– Très bien. Donc Aiden, dis-je pour reprendre, qu'avez vous pensez de ce
que vous avez vus pour l'instant ?
– Je t'es demandé de me tutoyer, je sais que c'est difficile de briser ses habitudes, mais quand même je te l'ai demandé il y a à peine quelque seconde, dit-il
avec humour.
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Le sommeil en stase ne l'a pas ralenti, à moins que ce soit la Force qui l'aide à
se remettre si facilement...
– Désolé, c'est plus fort que moi.
– Pour répondre à ta question, je suis fière d'être à l'origine de tout ça, et je
suis fière de mes hommes car ils ont respecté les ordres, dit-il de l'émotion dans
la voix. Même si certaines choses me gênent, reprit-il.
– Alors moi aussi je le suis ; fière d'être à vos côtés, fière de vous faire redécouvrir ce monde, fière d'être sous votre commandement, je mourrais pour vous
s'il le fallait...
– J’espère que l'on en arrivera pas jusque là, me dit-il grave.
– Oui, bien sûr, lui dis-je un peu honteux.
– Je ne supporterais pas de voir un de mes hommes mourir, jusqu'ici aucun
n'est mort sous mon commandement.
– Tu es réputé pour ça ner'vod, intervint un membre de son escouade : il avait
la peu noir, les yeux marron, un bonnet sur la tête, de taille moyenne, une carrure légère et une tenue décontractée, malgré la présence d'armes sur lui, cela
devait être le Colonel Leeroy Solomon, un grand ami du Commandeur et l'un
des fondateurs du Consortium, d'après les rapports il fait passer ses amis avant
les ordres, mais on ne peut pas le lui reprocher : sa biographie indique qu'il a
perdu toute son unité avant de rencontrer Aiden Skirata.
– Ouais c'est pas faux, lui répondit Skirata, Cole voici Leeroy, mais tu dois
déjà savoir qui il est...
– En effet, lui dis-je, il est respecté de tout le monde, même par l’État Major.
– Et bien je vais leur en faire passer l'envie, dit-il avec amusement. Et sinon
tu fais quoi toi ? Me demanda-t-il.
– Je suis le commandant de cette base : Cole Songo, Colonel.
Skirata c'était retiré plus en arrière pendant que nous traversions le couloir, et
que le Colonel et moi continuons de discuter.
– Songo, hein. T'es donc de la famille à Lora, c'est fou comment on croisent
tellement de personnes des autres familles.
– Ah oui, j'imagine que le premier a été Mikael Koslov ?
– Tout à fait, puis est venu le pilote de ma navette : le jeune Minh Ebler, le
cadet des petits fils de Jun, ça lui feras un choc de savoir que son fils est toujours
vivant malgré sa vieillesse, j'en reviens toujours pas que Jun a eut une femme.
– Minh a du talent et du potentiel, il ira loin je le recommanderais au Commandeur...
– Ici on ne recommande pas, on fait ses preuves, me coupa-t-il sérieusement,
après si vous avez changé notre façon de faire on ne vous en voudras pas, mais
préparez vous à ce que l'on vous impose notre vision des choses.
– C'est plutôt difficile pour ceux qui ne peuvent pas progresser.
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– Justement c'est pour éviter de se coltiner n'importe quel crétin à ses ordres,
ou encore d'en recevoir d'un pourri pistonné, c'est pas pour rien que le Consortium Mercenarius n'avait que les meilleurs dans ses rangs, il me disait ceci avec
une platitude déconcertante. Quand on a dit à Aiden qu'il y avait des centaines
de milliers de recruté, son image de Commandeur tranquille n'est qu'une
façade,ce n'est que pur courtoisie, au fond de lui il est plutôt déçu sur ce point.
– Comment vous pouvez savoir tout ça ? Demandais-je interloqué.
– Ce n'est que pur déduction, quand Minh m'a parlé des volontaires tout est
allez vite dans ma tête, connaissant Aiden, depuis un bon bout de temps, je
connaissais déjà ses pensés.
Tout le groupe arrivait en vus du super turbo-ascenseur pour pouvoir descendre vers les quartiers.
– Donc préparez vous, conclu-t-il. Tu devrais allez parler à Lora quand nous
nous serons tous posés.
C'était une discussion plutôt objective que j'ai eu avec Cole. Une remise à
l'heure des pendules. J'ai aimé ; rien ne vaut ce petit sentiment de supériorité
après un sommeil en stase, ça rassure. Plutôt extrême ce Cole, de ce que j'ai entendus de la conversation avec Aiden, un mec dévoué à la cause, mais quelle
cause, il n'y a que le Consortium.
Ils sont bizarres ces nouveaux, un peu stupide dans leur tête. Mais bon on est
de retour, ça ne se passera plus comme à leur façon Aiden va changer beaucoup
de choses, et les plus faibles seront les premiers touchés, s'il en a.
– Ça te fais penser à quoi, tout ça ? Demandais-je à Aiden lus loin derrière le
groupe.
– Y a des points forts et faibles, et j'ai plusieurs idées, à mettre en pratique.
– J'en doute pas ruug'la* vod.
– C'est pour ça que t'es dans mon escouade, me dit-il amicalement.
– Tu sais quand est-ce qu'on récupéreras nos I.A ?
– Quoi ? T'as aussi hâte que ça de retrouver Arkade ? Dit-il en plaisantant.
– Ah ah très drôle, je meurs de rire...
– Soit pas si susceptible, elles nous attendent dans nos quartiers.
Tout le monde prit le turbo-ascenseur, je n'en avait jamais vus d'aussi imposants et surtout qui puissent prendre autant de personnes. Ce fut rapide, quand la
porte s'ouvrit, un long couloir large, gris clair avec des motifs blanc, jaunes et
orange, et des vitres teintées de différentes couleurs sûrement en fonction du
propriétaire. Notre guide commença à parler :
– On est ici dans l'aile des Forces Spéciales, c'est votre nouveaux chez vous,
les chambres sont spacieuses, vous pouvez accueillir une compagne (ou un com*Ruug'la : vieux
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pagnon), votre nom, grade et matricule, sont affichés au dessus de la porte. Je
vous laisse je dois retourner gérer les affaires de la base.
Cole se redirigea vers le super turbo-ascenseur avec son escorte.
– Vous avez entendu Cole ? Lança Aiden. Trouvez vos quartiers.
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Mes quartiers se situaient juste à côté de ceux de Lora et Aiden. L’intérieur était assez pauvre : constitué de meubles de base, mais en même temps on
venait juste d'arriver. Sur le mur, près de la porte d'entré, se situait deux consoles
: l'une avait un petit écran et un projecteur d'hologramme, sûrement le système
de com, et l'autre devait servir à la personnalisation des salles. Je m'en approchais, la projection d'Arkade apparut devant moi, elle ressemblait en tout point à
la seule femme de ma précédente escouade, brune, les cheveux longs et raides,
les yeux marrons, svelte et athlétique, le meilleur élément de l'escouade... Mais
elle est morte comme tout le reste de mes hommes ; la vie est parfois cruelle
mais maintenant que je suis avec Aiden et les autres, je me sens protégé de ces
malheurs.
– Salut Leeroy, alors bien dormis ? Commença-t-elle.
Tiens elle me tutoie maintenant.
– Ça peut aller, après tout un siècle devrait me faire disparaître ces cernes.
– A ce que je vois on a pas perdus son sens de l'humour, monsieur le Colonel
mutin.
– Arrêtes de m’appeler comme ça Stupidité Artificielle. Répliquais-je.
– Je te retourne ta phrase. Me dit-elle renfrognée.
– Arrêtes de bouder ! T'as vraiment un sale caractère.
– Grr, tu m'énerve je devrais m'auto-effacer pour oublier le fait que tu soit
mon propriétaire... Je ne devrais même pas te renseigner.
– Arrêtes ton char, j'm'excuse, mais tu l'a bien cherché aussi. Bon qu'est-ce
que t'a pour moi ?
– Une personnalisation de chambre, commença-t-elle reprenant son sérieux,
basée sur ton profile psychologique, et des informations sur le contenue de l'armurerie ainsi que sur l'arrivé de tes effets personnels.
– Super, ça te dit de me changer cette déco pourrie ?
– Si tu me promet que tu ne m'insulteras plus.
– J'vais essayer, répondis-je.
La salle se transforma en quelque chose de plus accueillante, les murs se tapissèrent de couleurs chaudes, les meubles prirent une apparence boisée, les
vitres devinrent grises, sauf celles donnant sur l’extérieur qui, elle, restèrent normales, le carrelage au sol devint du parquet chaud, le lit s’agrandit et les portes
donnant sur les autres salles firent comme le meubles.
Je défit mon holster le posant sur une chaise proches, et me laissa tomber dans
le lit moelleux et accueillant pour une sieste de récupération.
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– Réveilles moi quand je recevrais une alerte com avec les mot clé « vaccin »
« injection » et bla bla bla et bla bla bla.
– Ok, Lee.
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Aiden loge dans les quartiers juste à côté, je peut le sentir à travers le permabéton. Mon état ne s’améliore pas, pas du tout. Le savoir proche de moi me
trouble au plus haut point, ça ne s’arrange pas, il faut que je fasse quelque chose
mais quoi ? Aller lui parler le mettrai sûrement mal à l'aise, je le connais mieux
que personne, mieux que Lee. Il n'a jamais été intéressé par une histoire quelconque avec une femme, ou un homme, lui dire ce que je ressens serait un choc
pour lui, après tout ce temps passé à combattre ensemble, on ne s'est rien caché
jusqu'ici. J'irais lui parler, je le dois, ce serait comme le trahir de ne rien lui dire.
C'est peut être extrême mais, savoir ce que pense son coéquipier, a autant d'importance qu'un tir chanceux bien placé.
Près de la porte d'entrée s'activa une console, un hologramme apparut, c'était
Karnae, mon I.A, elle avait l'apparence d'un homme lambda, je n'ai pas cherchée
à lui créer une apparence propre :
– Alors, comment tu trouves tes nouveaux quartiers, me demanda-t-il.
– C'est simple, lui répondis-je, il n'y a pas autre chose ?
– Attends, je vais changer ça, il resta immobile les yeux dans le vide, quand
la pièce se changea totalement. La décoration a été établie selon tes goûts et ton
profil psychologique. Tu trouves ça comment maintenant ?
– Ça peut aller, je ferais avec.
La décoration ne m’intéressait pas plus que ça. Karnae continua la
discussion :
– Tes effets personnels sont en routes, en attendant fait ce que tu veux, moi je
défragmente mon disque dur, un siècle ça fait beaucoup.
– Ok Karnae, à plus.
L'hologramme disparus, me laissant seule avec moi même. Je m’étendis sur le
lit, les yeux fixés sur le plafond et les bras ballants.
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Après quelques minutes, je me décidais à aller voir Aiden. Je n'en peut lus de
garder ça pour moi. Quand j’ouvris la porte, il n'y avait personne dans le couloir,
malgré les bruits venant d'un peu partout. Je fis quelques pas pour me poster devant la porte. J’hésitai à appuyer sur le bouton d'intercom, mon doigt tremblait.
Sans m'en rendre compte je sonna.
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Quelque temps après m'être installé, l'intercom sonna, Kal, qui avait prit
un peu d'humanité pendant notre stase, m'indiqua que c'était Lora devant la
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porte. Je lui demanda de lui ouvrir, ce qu'il fit. Elle avait l'air troublée et me regardait étrangement. Elle s'avança un peu, de façon à ce que la porte puisse se
fermer, pendant que moi je m'appuyais, avec ma main droite, sur la table de la
salle. Elle prit la parole :
– A lors comment tu trouves tes nouveaux quartiers ?
– Je vois bien, à ton air grave, que tu n'es pas là pour ça. Lui dis-je peut être
brutalement mais je me devais de le faire. Alors qu'est-ce qui ne vas pas ?
J'évitais d'utiliser la Force.
– C'est difficile à dire, dit-elle en s'approchant lentement de moi.
– De quoi ? Cette discussion prenait une tournure étrange.
Elle hésita deux minutes, puis s'approcha et avec sa main droite prie ma main
gauche, et enfin elle lança.
– Je... Je t'aime...
Ma première pensé fus : Wow...
Je regrettais soudain mes paroles, nos regards restaient l'un dans l'autre,
Aiden était troublé, après tout c'est sa première histoire d'amour. Nous restions
là à nous regarder pendant plusieurs minutes, quand sa main droite vint à ma
taille. Nos lèvres commencèrent à se rapprocher. Un long baiser s'en suivis. Puis
il libéra sa main gauche pour venir me la passer derrière la tête. Ma main gauche
libre, je la déplaça vers sa hanche. Nous restions tout les deux l'un contre l'autre
à nous embrasser, quand nous commençâmes à nous déplacer lentement vers le
lit.
J'arrivais devant les quartiers de papa, pour lui parler de Lora, quand des
bruits étranges m'interpellèrent, des sortes de plaintes provenant de ses logements, c'est bizarre on aurait dis maman. A peine mon doigt était il près de l'intercom, que Kal m’interrompit dans mon geste :
– Désolé Milla, tu ne peux pas rentrer, commença-t-il, Aiden est un peu occupé repasse plus tard.
– Comment ça occupé, c'est plutôt important ce que j'ai à lui dire, c'est à propos de Lora...
– Justement elle est avec ton père. M'interrompit-il.
– Tant mieux ça ira plus vi...
Je m’arrêtais, sur ce coup la j'ai pas été très attentives, les plaintes, Kal qui me
barre l'entée. Maman m'a devancée...
– Tu as compris maintenant, me dit l'I.A, je pense que tu devrais quand même
garder ça pour toi.
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– Avec tout le bruit qu'ils font ne t’étonne pas si tout le monde l'apprend. Et
puis y a pas que le bruit, ils s'imposent tellement dans la Force, c'en n'est magistrale. Rajoutais-je. A plus Kal.
– Ret'* Milla. Conclu-t-il.
Je retournais vers mes quartiers, j'étais contente, mais là, je ne verrais plus jamais mes « parents » comme avant...
Une plainte plus forte et plus aiguë se fit entendre.
Nos nouveaux quartiers étaient plutôt grands par rapport aux anciens, un
bon point d'ailleurs, Legacy, mon I.A, avait déjà tout changer, et c'était vachement accueillant. On avait une super vue sur le reste de Karkone, surtout sur les
terrains d’entraînement et quelques hangars. La base était agitée, les soldats s'entraînaient, marchaient, se détendais, etc, des méchas transportaient des charges,
sûrement lourdes, et des mécanos allaient ici et là. Depuis que je suis arrivé ici
je n'ai pas décroché mon regard de la baie vitrée, je n'ai même pas parlé avec Legacy.
Je décidais enfin de quitter mes quartiers pour aller visiter l'armurerie, je pris
Leg avec moi.
– Legacy, c'est par où l'armurerie, lui demandais-je en sortant de mes logements.
– D'après le plan, il faudrait que tu prennes le turbo-ascenseur, par lequel tu
es venu, puis descendre au troisième niveau en sous sol, l'armurerie prend tout
un étage, ça devrait être un jeu d'enfant.
– Compris, acquiesçais-je, après tu qu'est-ce que tu voudrais voir ?
– Le poste de commandement Delta, ce serait la plus grande et la mieux équipée.
– Y a pas de problèmes.
Quand les portes s'ouvrirent, une immense salle m’ouvrit les bras. Je
m'avançais vers l'armurier, son badge indiquait son nom : Zeke Hoffman.
– Bonjour, vous cherchez quoi comme arme ? Longue distance, corps à
corps, fusils d'assaut ? Commença-t-il.
– Salut... Hoffman, je viens juste voir ce qu'il y a, après un siècle il y a dus
avoir des changements dans l'arsenal.
– Vous faites partie des Vets ? S'exclama-t-il. Ce serait un honneur de vous
présenter ce qu'il y a, c'est quoi votre nom ?
– Barn Artus, lui répondis-je.
– Le tireur d'élite ! Plusieurs personnes se tournaient dans notre direction.
Vous savez que vous êtes l’idole de tout les tireurs du Consortium.
*Ret' : Au revoir
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Non, ça je ne m'y attendais pas, mais alors pas du tout.
– J'ai fais quoi pour qu'ils m'adorent comme ça, j'ai fais tellement de contrats
que je ne vois pas.
– Justement c'est vote carrière, et surtout le fait d'avoir atteint une cible en
pleine tête et en mouvement à cinq kilomètre avec un fusil non modifié, je pense
que c'est surtout ça. Il avait des étoiles dans les yeux.
– Tout est dans la tête, lui dis-je, il suffit juste de visualiser les distances de
connaître son arme et d'anticiper les mouvements de la cible.
– Ouais mais beaucoup ne connaissent pas ça. Revenons aux armes, vous
voulez sûrement voir les fusils de précision ?
– On vas commencer par ça.
– Très bien alors suivez moi.
Il m’entraîna dans la coursive centrale, puis, après quelques minutes de
marches, tourna à droite pour dévoiler un couloir bordé de râteliers avec différents fusils exposé.
– C'est quoi votre style de fusils précisément, très longue portée, silencieux,
laser, semi-auto...
– Ce serait plus du longue porté, à balles, qui fait du dégât et à verrous. Mais
c'est juste pour voir et comparer, j'ai mon fusils perso qui devrais arriver chez
moi.
– Ok, il m’entraîna plus loin, voilà ce qu'on a avec vos critères, choisissez
ceux que vous voulez et on se dirigera vers le stand de tir.
J’acquiesçais de la tête.
Mon choix ne fut pas long, je les pris tous, s'en suivi un long moment à tirer
sur des cibles, jusqu'à ce que Legacy m'interrompe pour me signaler le fait que
l'injection du vaccin était prête. Je laissais Zeke en lui disant que je reviendrais.
Mikael était resté avec moi, il fut le premier avertit pour les injections,
c'est pour cela que nous étions les premiers. Nous étions dans une pièce près du
labo, une pièce toute simple : des sièges, une table, avec les vaccin dessus, et des
tiroirs étaient les seuls meubles de la pièce.
Virent ensuite Sibylle et Samuel, dans une conversation plutôt active, Sibylle
avait laissée son armure pour revêtir des habits, que les civils qualifieraient de
normaux, et Samuel avait mit sa veste habituelle, marron clair avec des rayures
brunes. Kat fut la suivante, je ne pus m’empêcher de regarder mon neveu l'observer. Milla arriva, elle avait trouvé Jun et Conrad sur le chemin mais ils étaient
un peu lent, en tout cas c'était ses paroles ; elle avait l'air contente. Ils arrivèrent
ensuite accompagnés de Barn et son I.A. Leeroy mit quelque minutes à se réveiller après être arrivé. On n'attendait plus que Lora et Aiden, et après il est pas
content qu'on soit en retard...
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Ils arrivèrent cinq minutes plus tard les injections avaient déjà commencé la
moitié de l'escouade avait déjà reçue sa dose. Ils avaient l'air bizarre ces deux la
ils se regardaient étrangement, et en plus Milla n’arrêtait pas de les fixer, en bien
mais c'est quand même louche tout ça. Quand les injections furent finie, Mikael
prit la parole :
– Bon écoutez moi, ceci n'est que le premier vaccin on va dire, il n'est pas
très performant, nous sommes en train d'en développer un plus rapide, celui-ci
est lent, il guérit, mais il est lent. Vous serez avertis quand on trouvera comment
le booster.
Tout le monde acquiesça, puis je repartis, Mikael devait faire les autres infectés. Dans le couloir menant à la salle, les autres faisaient la queue, ils discutaient
de ce qu'ils avaient vus, etc. J'en saluais quelques uns au passage.
Arrivé dans mes quartiers, je pus constater que mes affaires personnelles
étaient arrivées. Je commençais à les sortir des boîtes, et à les ranger, quand Catherine me rendis visite. Elle était déterminée, cela se voyait dans son regard.
– C'est pour quoi ? Commençais-je.
Elle s’essaya sur la chaise la plus proche, sa cheville droite sous son genou
gauche et la gauche en appuis sur le ce genou, sa position habituelle quand elle
voulait des explications claires et précises. Je fis de même.
– Ton neveu, qu'est-ce qu'il a à me regarder comme ça, à tout bout de
champs ? Elle me regardait droit dans les yeux.
– Ah ah ah, j'éclatais de rire, donc tu l'a vu, bien sur qu'elle l'avait vu c'est la
plus attentive.
– Qu'est-ce qu'il y a de marrant Yuri, dit-elle sérieusement.
– Et bien ! Tu sais quoi ? Le neveu, j'crois bien qu'il a le béguin pour toi !
J'étais toujours en train de rire, pendant qu'elle restait stoïque.
– Et tu trouve ça drôle, t'es bien placé pour savoir qu'il va falloir qu'il me
montre ce qu'il a dans le ventre, s'il veut avoir une chance, ne serait-ce que de
m'embrasser.
– Je le sais bien, je me calmais, et il le saura bien assez tôt. D'ailleurs je ne regrette toujours pas de t'avoir embrassée.
– Hein hein, mais il y a d'autre épreuves, et tu le sais bien, en plus t'as de la
concurrence. Elle termina sa phrase sur un sourire, puis sortit.
– Haaa... Je soupirais et me laissais me reposer sur ma chaise les mains derrière la tête.
Il va y avoir encore plus de travail maintenant, pour atteindre Kat il va me falloir plus de ressources.
Nos effets étaient enfin arrivés, je commença, alors, à ranger mes affaires
dans l'armoire de la chambre, puis ce fut au tour des bibelots, trophées et de sou-|27|-
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venirs. Je retrouvais aussi mes armes de prédilection, un fusil verpine, deux pistolets DC-15s custom, un fusil d'assaut laser léger et un fusil à pompe, chevrotine ; je mis les fusils sur les râteliers de la salle et mes armes de poing sur ma
table de nuit. Je finis de déballer mes affaires, par des stockages de données.
L'intercom sonna, c'était Lora et Aiden.
Ils sont de plus en plus proches ces deux la, sûrement grâce à la Force. Et puis
le fait qu'ils soient ensemble me surprendrais au plus haut point, ça fait trop
longtemps qu'on se connaît.
– Su'cuy Leeroy, comment tu te sens ? Débuta Lora, un large sourire aux
lèvres.
– En vie. Lui répondis-je, la plupart du temps c'est la seule réponse à cette
question.
– J'vois que t'as déjà déballé tes affaires. Dit Aiden.
– Ouais ouais, mais y a u truc bizarre, vous êtes venus ensemble et vous êtes
étrangement heureux.
– Tu veux dire que l'on avait pas l'air heureux avant, rétorqua Lora en haussant un sourcil, mais toujours en souriant.
– Nan, mais là c'est inhabituel, surtout quand vous l'êtes en même temps.
Vous voulez me dire un truc, mais vous savez pas comment. Donc dites le moi,
ça ira plus vite.
Ils hésitèrent, je les connais depuis assez longtemps pour savoir qu'en ce moment ils communique, par instinct, avec la Force. Ils m'énervent quand ils font
ça.
– Et bien, commença Aiden, c'est-à-dire que Lora et moi, peut de temps après
notre arrivé,....
– Nous sommes ensemble, conclut-elle.
Je fronçais les sourcils, attend ils sont ensemble, il suffit que j'y pense pour
qu'ils le fassent... J'ai plus que mes pouvoirs de rapidité ou quoi !
– Leeroy, ouh ouh. S'inquiéta Aiden en agitant la main devant mes yeux. T'es
avec nous ?
Je me ressaisis.
– Ouais... Ouais, nan mais vous vous foutez de moi là, c'est ça ?
– En aucun cas on se fout de toi, Aiden prit son air « admettons que », oui
c'est vrai qu'on t'a fait plusieurs petites blagues avant...
– Petite ! M'exclamais-je interloqué. Parce que tu crois que faire semblant de
partir sans moi, avec une armée au shebs, c'est une « petite blague » !
– J'avoue on a été un peu loin cette fois-ci, intervint Lora, mais l'important
c'est que tu sois en vie...
– Stang ! Une vrai bande de di'kut* ! M'emportais-je, je suis sûr qu'ils étaient
en train de se remémorer la scène et de rire intérieurement.
*Di'kut : Crétin, idiot
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– Bon t'as fini, me demanda Aiden avec un grand sourire.
– Y a juste un truc, il ne faut pas que tu en parle aux autres, on te l'a dis parce
que t'es la personne la plus proche de nous, pas en distance hein, s'assura Lora.
– Ah, parce que maintenant je suis confident ? Je suis le seul ?
– Apparemment Milla se doute de quelque chose, elle voulais me voir à propos de la mauvaise tête que tirait sa môman. Dit-il en pointant Lora du pouce, ce
qu'elle prit mal à en juger par le regard qu'elle lui lança. Sauf qu'elle est passée
quand, justement,... on en parlait avec Lora, assez bruyamment d'ailleurs, Kal lui
a refusé l'entrée. Mais la porte était pas insonorisée. Kal a mal réagit, il m'a dit,
je cite : « Fierfek* ! plus jamais vous me faites ça s'en prévenir, j'avais une
tronche devant Milla, c'était vraiment gênant ! ».
J'éclatais de rire. Puis je me souvins du paris avec Kat.
– J’espère que demain il y aura des morts, sinon j'vais perdre des crédits...
– Pour l'instant tout va pour le mieux, désolé pour ta bourse, me dit-il en posant une main sur mon épaule.
Après de brefs salutations, ils repartirent dans leurs quartiers. Woa le choc,
c'était hallucinant comment ces deux là étaient synchronisés. Va y avoir du changement...
Chapitre 4 :
Time to work.
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Après être sortis de chez Leeroy, je laissais Lora partir déballer ses affaires. Je me dirigea vers mes quartiers. Je demandais à Kal de verrouiller derrière moi, je ne veux pas être dérangé dans ce que je vais faire, finis les conneries on passe aux choses sérieuses, on reprend le commandement.
Je sortie de mes effets personnels, un datapad ayant accès à tout dans le
Consortium, c'est-à-dire toute la planète, et priorité sur les accès serveurs. Je
concentra mes recherches sur les données recueillies à propos de cette autre galaxie, ce pourrait être une expédition intéressante, découvrir de nouvelle planètes, établir des avant postes, coloniser et peut être même envisager une planète
retraite... Mais on y est pas encore. Apparemment ces humains, les Terriens, on
une technologie assez archaïque, ils sont encore au stade des armes à feu, des
moteurs à explosion, et du nucléaire. Au niveaux culturel ils sont plutôt bon, ils
ont du bon contenu, en fait non certaines de ce qu'ils appellent « émission de télé » doivent bien retirer quelque millions de neurones chaque fois qu'on les regarde... Bref, ils ont quand même une imagination très poussées, je dois bien
l’admettre, on le remarque surtout dans leurs hologames, jeux vidéos chez eux,
les holofilms, films, et leurs livres, procédé vraiment archaïque. Malgré le ni*Fierfek : Bordel, merde
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veaux technologique leurs armes ont l'air vraiment sympa, il y a même un fusil
de précision qui ressemble à celui que j'ai construit étant plus jeune5. Je pense
que je vais intégrer ce armes dans le Consortium.
Je commençais à organiser un corps, plutôt une armée, d'expéditions pour aller explorer cette galaxie. Tout les vaisseaux choisis étaient équipés des derniers
réacteurs de voyage en sub-espace, certains avaient le dernier système de communication longue porté inter-galaxies ; je fus surpris de voir que mes « successeurs » avaient terminés la construction du CM Navy Giantis, un immense vaisseaux usine aussi gros qu'un SSD Sovereign* équipé de batteries de : canons antichasseurs, canons à ions avancés, quelques turbo-laser et canon laser, il dispose
aussi d'un prototype de super canon électromagnétique pouvant tirer n'importe
quel sorte de missiles lourds (souvent des missiles de type Koslov Mark II6) il
est aussi le seul à posséder deux super canons longues portées (HLRC-T01p7)
pouvant fendre en deux n'importe quel vaisseaux lourds ; le Giantis embarque
avec lui une centaine et demi de différents types d’escadrons de chasseurs, les
usines à bords peuvent fabriquer n'importe quoi, mais vraiment n'importe quoi ;
son blindage est l'un des meilleurs du Consortium, voir de la galaxie, le CM
Navy Giantis est donc unique en son genre. Et ces intérims m'ont laissés plus de
surprise, la flotte du Consortium Mercenarius était devenue assez conséquente
pour pouvoir anéantir toute une flotte en quelques secondes et avec le minimum
de perte, à condition d'avoir un bonne Amiral à son commandement.
Quand je dis qu'ils m'ont laissés beaucoup de surprises, c'est vraiment beaucoup : les commandos exposent des faits d'armes plus impressionnants les uns
que les autres, les clones ont vus leurs croissance accélérée disparaître et pendant ce siècle, les seuls sortis des incubateurs, on eus le temps de se perfectionner transmettant leur savoir aux autres générations, il y en a tellement que je ne
peu toutes les énumérer.
Ce boulot, de sélectionner les ressources pour l'expédition, s'annonce difficile,
il y a tellement de possibilités que j'ai l'impression d'être un gamin dans un magasin de jouet après la fermeture... Je devrais peut être demander de l'aide, mais
à qui ? Le Commandant Songo, Ostra Samna, Lee, Lora, qui ? Va falloir que je
trouve parce que j'ai l'impression que cette Voie lactée m'appelle...
Ce vaccin a l'air efficace, j'ai moins mal au crane. Il y a plus qu'a aller sur
le champ de bataille pour voir, je me sens revivre tout d'un coup. J'ai envie de
me dépenser jusqu'à la mort. Tiens pourquoi je n'irais pas voir comment s'entraînent les soldats après un siècle, histoire de leur montrer mes talents.
Je sortis alors de mes quartiers en direction du turbo-ascenseur, j'avais revêtis
mon armure Mandalorienne mon casque était sous mon bras droit et mes armes
*Sovereign : Souverain / Super Star Destroyer Impérial
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à leurs places, je me sens tellement mieux comme ça, quand Samuel revint me
voir, il avait mit ses gants de combat habituel et un cache nez, ses manches
étaient remontées dévoilant ses bras musclés, il était tout content, sûrement
parce qu'il avait retrouvé ses affaires.
– Eh, tu le sens comment le vaccin alors ? Me demanda-t-il.
– Ça peut aller, lui répondis-je, j'ai moins mal à la tête ; là j'vais voir les
autres s'entraîner, tu veux venir ?
– Bah pourquoi pas, me dit-il. On va leur montrer comment on fait.
Nous descendîmes en nous laissant diriger par nos I.A. Arrivés sur la place de
l'entrée principale les I.A nous dirigèrent vers les stands de tir pour tireur d'élites
juste ce qu'il me fallait, une démonstration de précision après tout on m'appelle
pas HeadHunter pour rien. En entrant dans la salle certains tournèrent la tête
vers nous puis retournèrent à leurs occupations, d'autres continuaient de tirer. Je
vint me positionner dans le stand entre ce qui devait être une recrue, au vus de
son uniforme, et un membre des Forces Spéciales, Sam se dirigea vers un autre
stand plus loin. Je décidais de positionner la cible à 800 m en appuyant sur la
console du stand. Quand la cible sortit je dégainais instinctivement, un premier
coup partit sans avoir besoin de viser, un deuxième quand mon bras droit positionnait mon blaster dans l'axe de mon œil droit, le reste des cartouches partirent
à une vitesse impressionnante, la cible disparue pour se relever devant moi, tous
mes tirs on fait mouche : deux dans chacun des genoux le reste dans la tête ou au
cœur. Je rengainais sourire au lèvres, le bleu se tourna vers moi surpris, tandis
que le SpecOps me congratula d'un « k'oyacyi* » respectueux puis retourna à son
entraînement. Je refis la même manip plusieurs fois avec différents cibles : mouvantes, multiples, etc.
Puis le bleu me demanda :
– Vous faites partie des Vets c'est ça ? Il était admiratif.
– Si ce que tu appelle les Vets, c'est ceux qui sont sortis de la stase y a pas
longtemps, et bien oui j'en fais partie.
– Woa, lâcha-t-il, donc vous êtes Sibylle Movron ?
– Exactement, le bleu. Intervint le SpecOps.
– J'adore ce que vous avez fait, j'ai lus tout les rapports.
– T’enflamme pas gamin, dit le SpecOps arrêtant de tirer, tu vas lui faire
peur.
– C'est pas grave, lançais-je, c'est quoi vos noms ? Et toi comment t'as sus me
reconnaître ?
– Moi c'est Anthony Akiba, commença la recrue, je suis volontaire et je me
suis engagé il y a peut de temps.
– Sergent Bohr Dalon, pur vous servir, me dit-il en faisant mine de se mettre
au garde à vous. Comment je vous ai reconnue, et bien déjà votre nom s’oublie
*K'oyacyi : Bravo
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pas et c'est surtout votre armure Mando et vos cheveux, ainsi que la petite cicatrice dans votre nuque.
Donc il l'avait vue, même moi j'avais oubliée qu'elle était là, je me passais une
main derrière mes cheveux touchant la cicatrice.
– Bien joué Sergent, un petit sourire en coin apparut sur son visage. Et donc
Anthony pourquoi t'es là ? Lui demandais-je en me tournant vers lui.
– Et bien, j'ai toujours voulus devenir quelqu'un...
– C'est cliché, l’interrompit Bohr, et tu veux devenir important en te surpassant ?
– Ouais, c'est ça, dit-il surpris.
– Et bien crois moi mon gars, si tu veux devenir important ne donne pas le
meilleur de toi même, sois toi même et réfléchis à ceux que tu peux faire.
Il n'a pas tord le Sergent.
– J'veux bien mais j'suis nul en tout, paniqua-t-il, j'arriverai à rien avec ce que
je sais faire.
– Dit pas ça le bleu, le réconfortais-je, tu sais faire quoi ?
– J'ai... j'ai une très bonne mémoire, je cours vite et je suis endurant.
– Tu vois t'es pas si nul que ça, avec ce que tu sais faire tu peux faire beaucoup de choses. Lui dit Dalon.
Un silence s'installa être nous trois, Anthony réfléchissait.
– Si vous le dîtes, dit-il peu convaincus.
– Reprends confiance en toi gamin, je t'assure que c'est pas comme ça qu'on y
arrive, et je suis bien placé pour le savoir. Tu viendras me voir après ton entraînement, rendez vous au mess. Conclut Bohr.
Très intéressante cette discussion, quand Samuel me rejoignit nous repartîmes
vers nos quartiers.
– A plus tard ner'vod, me salua Sam.
– Ret' ner'vod. Concluais-je.
En rentrant dans mes logements une grande envie de dormir m’assaillit. Un
mal de crane, me fit l'impression d'avoir la tête dans un étaux, cela faisait une de
ces douleurs. Je mis mon casque sur la table me laissa tomber dans mon lit tout
en armure, je fermai les yeux et m'endormis tout de suite malgré la douleur.
En me réveillant la nuit était tombée sur la base, même si les navettes naviguaient toujours et encore et que les soldats patrouillaient un peu partout. Mon
mal de tête s'était adouci, mais ils restait là quand même, je décidais d'aller voir
les docs plus tard. Quand je me mis debout, j'eus de la peine à garder l'équilibre,
mes jambes tremblaient et l'armure était anormalement lourde, je faillis tomber
mais je me rattrapa grâce à la table, je repris lentement l'équilibre, mais la beskar'gam* restait toujours lourde. Mes déplacement était plus faciles.
*Beskar'gam : Armure Mandalorienne
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Je repris ma forme habituelle en un instant, comme si cela ne s'était jamais
passé. C'était bizarre mais je mis ça sur le compte du vaccin. Je finis de ranger
mes affaires, puis je me dirigeas vers la petit cuisine pour prendre un verre d'eau.
Darius, mon I.A, m'indiqua que Samuel avait voulu me joindre et qu'il m'avait
donné rendez vous au mess. Je défis mon armure pour passer sur quelque choses
de plus sobre. Puis je me dirigea vers le mess, guidée par Darius.
J'ai passé tout le début de la nuit à travailler, je décidais de faire une pause
en déballant mes affaires, je retrouvais mes armes et mes deux armures, une normale et une autre spécialisée dans le combat rapproché, toutes deux avaient en
couleur principales le bleu (pour la loyauté et la sagesse) et le jaune (pour la
puissance et l'amitié) il y avait du rouge à certains endroits pour le danger. J'exposais mes beskar'gam dans la salle principale, je déposais mes armes dans la
petite armurerie personnelle. Je rangeais mes datapad et autres dans les tiroirs et
meubles de mes quartiers, et enfin je finis avec mes habits rangés dans l'armoire
près de mon lit. Tout étaient installés, il ne me restais plus qu'a retourner à mes
occupations de Commandeur, c'est-à-dire composer mon groupe d'expéditions,
je laisserais le commandement à Ostra Samna, je n'ai plus rien à faire dans cette
galaxie elle ne m'a jamais aimée.Il saura quoi faire sinon le Consortium n'en serait pas là. Pour continuer la sélection je vins voir Lora, elle était toujours
éveillée je le sentais avec la Force. A peine avais-je appuyé sur l'intercom,
qu'elle m’ouvrit, elle avait ses cheveux bruns et ondulées qui lui tombaient sur
les épaules, ses yeux bleu scintillaient, sa bouche arborait un superbe sourire,
elle était habillées simplement et elle était magnifique, mais il y a plus important
que ça.
– Oui, c'est pour quoi ? Me demanda-t-elle plus que gentiment.
– J'ai besoin de toi, lui répondis-je, c'est pour le Consortium.
Elle reprit un peu de sérieux pendant que je rentrais et m'installais.
– Oh, et pourquoi exactement ? Dit-elle curieuse et en s'asseyant devant moi.
– C'est pour choisir les membres d'un corps d'expédition, mais pas n'importe
lequel, toute l'escouade sera dedans.
– Et t'as besoin de moi pour ça ?
– Oui parce qu'elle devra-t être plutôt imposante cette expédition.
– Et pourquoi. Me demanda-t-elle intriguée.
– J'vais tout t'expliquer.
Le mess était plutôt vide à cet heure là, malgré quelques insomniaques et
d'autres couche tard, mais les cuisines fonctionnaient toujours, la qualité de la
nourriture c'est bien améliorée en un siècle, le steak de nerf est plus tendre et a
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un meilleur goût, ça fait du bien un bon repas, surtout qu'on devrait, je pense,
partir exécuter un contrat, ou ce genre de choses, à l'autre bout de la galaxie et
donc se contenter de rations militaires et autres alimentations faciles à conserver.
Nos technologies militaires et scientifiques évoluent, mais pas au niveau de la
bouffe...
J'arrivais à la fin de mon steak quand Sibylle fit son entrée dans le mess,
quelques uns se retournèrent et la saluèrent, d'autres restaient soit sur leurs assiettes soit sur leur datapad. A sa démarche on pouvait voir qu'elle était sûre
d'elle. Mais quelque chose avait changer.
– Tu voulais me voir, me demanda-t-elle en arrivant à ma table.
– Ouais, c'était à propos du vaccin, il s'est passé quelque chose plus tard dans
la journée, ou faut pas s'inquiéter qu'il n'y ait pas d'effets et donc que le vaccin
fonctionne quand même ? Lui demandais-je.
Elle fut troublée ses yeux devinrent vides, elle commençait à me fixer. Puis
elle répondit rapidement :
– Non, non j'ai rien ressentie du tout. Dit-elle avec un sourire forcé, quelque
chose la dérangeait mais quoi, dommage que je n'ai aucune affinité avec la
Force.
– Ok, lui dis-je en rentrant dans son jeu, est-ce que tu te sens rouillée après ce
siècle de sommeil, même si pour nous ça a été quasiment instantané.
– Au vus de mes performances au stand de tir je dirais que je ne le suis pas,
mais alors pas du tout.
Je lui souri.
– J'ai pas vraiment envie de dormir et toi ?
– Moi non plus.
– Tu voudrais aller où ? Lui proposais-je.
– Si on allait se promener dehors. Me proposa-t-elle.
– Pourquoi pas. Elle commença à se lever. Mais attends je dois finir mon
steak, dis-je la bouche pleine.
– Et tes bonnes manières Samuel Skirata ! Me dit-elle sur un ton réprobateur.
Nous éclatâmes de rire.
Mon deuxième choix fut Lee, il a un don pour choisir les troupes. Arrivés
devant ses quartiers, avec Lora, la porte coulissa et Leeroy nous accueillit d'un :
– C'est quoi encore, un autre secret de couple c'est ça ? Dit-il les yeux plissés.
– Non c'est plus important que ça. Dit Lora pendant que je rentrais.
– C'est une longue histoire pleine de rebondissements et de cliffhanger tu vas
voir... Non sérieusement c'est une très grosse expédition.
Nous lui expliquâmes tout dans le détail, puis nous lui présentâmes nos premières sélections.
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– Wayii c'est un gros projet ça ner'vod. Mais j'suis d'accord pour t'aider.
– Ok là on va chercher Milla, il nous faut un point de vue plus jeune, ça peut
aider.
– Ok, dit-il simplement.
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Quand Milla nous ouvrit et nous fit entrer, elle avait un grand sourire sur
le visage, vraiment très grand, assez flippant en plus, comme une psychopathe
trouvant sa proie... Maintenant c'est sûr, elle est au courant.
– Tout d'abord Milla, commençais-je, il ne fa...
– Oui, je sais, il ne faut pas que j'en parle à tout le monde, m'interrompit-elle
en levant les yeux aux ciel et en bougeant la tête de gauche à droite.
– Et Lee le sait lui aussi.
– Nan c'est vrai, sinon tu n'en parlerais pas comme ça devant lui j'imagine.
Je lui répondis d'un sourire en coin.
– Mais on est pas là pour ça, on a besoin de ton avis pour une affaire très importantes, on va te mettre dans le contexte.
– C'est pour ça que vous avez vos datapads ?
– Elek, et tu devrais te munir du tiens toi aussi. Il va y avoir beaucoup de travail.
Nous fîmes comme avec Lee, l'explication fut longue mais précise, et elle
comprit tout de suite l'ampleur de l'expédition.
– Vous avez raison, faut qu'on y aille là bas. Il y a quelque chose qui se passe
d'intéressant dans cette galaxie. On partirait quand ?
– Dans environ un ou deux ans, le temps qu'on rassemble tout le monde, etc,
et ce serait pour un voyage de plusieurs années, je m'interrompis, en stase, encore... Donc ils auront le temps d'évoluer.
– C'est pas mal, s'il y a un gros défi à l'arrivé ça peut valoir le coup. Elle avait
dit ça sans broncher.
– Oui, mais on en est pas encore là, indiqua Lora, faudrait d'abord choisir le
contingent.
– C'est pour ça que vous avez besoin de moi, vous êtes top fainéants, dit-elle
ironiquement.
– Non, je te rassure, c'est juste parce que il nous faut ton avis de « jeune ».
Elle nous invita à commencer, je lui présentais ce que j'avais déjà sélectionné,
et aussi le fait que j'ai demandé aux usines de produire quelques exemplaires de
toutes les armes et tout les véhicules Terriens, pour ensuite les tester et peut être
les améliorer ou / et les intégrer dans le Consortium.
Quand je reçu l'ordre et tout ces plans sur ma console, ma tête se mit à
chauffer, à peine était-il revenu de sa stase que le Commandeur demandais déjà
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des tonnes et des tonnes d'armes, munitions et véhicules ; et en plus c'est une
technologie archaïque ! Mais bon les ordres sont les ordres.
– Marc ! S'exclama l'ingénieur en chef Korto Ardamlo. T'as vus la commande
qu'on vient de recevoir ?
– Oui, c'en est à tomber par terre.
– Ok bah, fait chauffer les machines, on en a pour un bout de temps.
– Tout de suite.
De l'autre côté de la vitre, vue sur les chaîne de montages, tout le monde était
en train de s'agiter, les bruits, dans les postes de contrôle adjacents, indiquaient
que les autres ingénieurs reprenaient le travail.
J'étais en train de rédiger mon journal, quand je reçus des notifications,
trois exactement, une d'Aiden, une autre de Mikael et une de la section contrat.
Dans son message, Aiden indiquait qu'il avait fait une « grosse » commande auprès des Ingers, une commande d'armes et d’équipements, et qu'il aimerait que
nous, avec Barn et Jun, allions tester tout ça à la sortie des usines ; Mikael m'invitait à venir avec lui voir la famille Koslov, ma famille, et connaître tout les générations encore vivantes ; quand au contrat il était dans les critères demandés :
en solo , en apparence facile et avec des revenues raisonnables. Cette mission se
situe sur Concord Dawn, il s'agit de défendre une ferme d'une bande de pillards,
c'est plutôt petit comme contrat surtout pour le Consortium, je me demande bien
comment est-ce qu'il a pus atterrir ici ?
Je répondis à Aiden d'un seul « ok », quand à Mikael je lui proposais de me
contacter plus tard, en lui disant que je partais pour un contrat. Puis j'envoyais
un message aux hangars afin de trouver où était stocké mon vaisseau personnel.
La réponse fut rapide et brève : Hangar 18 au nord de Karkone. Je m'empressais
de réunir mon équipement, je revêtis ma beskar'gam couleur noire (sobriété) et
marron (neutralité) et m'équipas de mes armes. Je me mis en route pour le Hangar 18. En passant devant les quartiers de Milla, je perçus une discussion active
il y était question de vaisseaux lourds ce genre de choses, je ne m'y suis pas attardé.
Arrivé dans le hangar, je pus admirer mon bon vieux cargo custom, il se tenait
là toujours en état, les mécanos avaient dus bien s'en occupé, je me dirigeais vers
la passerelle d'accès quand un mécaniciens m’interrompit.
– Qu'est-ce que vous faites ici, vous avez une autorisation ? Ce vaisseau est
sous ma responsabilité et il appartient au Major Yuri Koslov. Aucune fautes ne
sera acceptée près de celui-ci.
– On se calme, commençais-je tout en retirant mon casque, vous n'avez pas
reconnus mon armure ?
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– Oh la boulette, toute mes excuses Major, dit-il au garde à vous.
– Repos, tes excuses son acceptées, vous avez fait du bon boulot, toi et tes
prédécesseurs, pour garder ce vieux bougre en état.
– C'était du gâteau... Dit-il en essuyant ses mains avec un torchon, pour ensuite me la tendre. Moi c'est Finn, j'ai passé quasiment tout ma carrière, c'est-àdire à peu près vingt ans, à travailler sur ce cargo, mais j'aime bien ce boulot.
– Comment ça travailler, t'as rajouter des choses dessus, des bonnes choses ?
– On peut dire ça comme ça, ce ne sont que quelques petites améliorations,
les moteurs, l'armement, etc.
– Hein hein, et bien Finn on en reparlera quand je reviendrais, j'ai un contrat
sur Concord Dawn et je me fais attendre la.
– Y a pas de problèmes Major, on en parle quand vous voulez, je stationne
dans ce hangar depuis un bout de temps ça risque pas de changer.
– Y a pas de problèmes, lui dis-je comme salut, en refermant la trappe derrière moi.
L’intérieur était neuf, le cockpit était soigneusement organisé. Je m'installais
dans mon siège de pilote, puis demandais l'autorisation de décoller. Peu de
temps après j'étais déjà dans les étoiles, je composais les coordonnées de navigation vers Concord Dawn, et le contrat commença.
Chapitre 5 :
Final preparations.
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Il a du se passer un jour ou deux pendant que l'on travaillait, Leeroy fut le
premier à ressentir la faim, sans la Force ça peut être dur de rester éveillé deux
jours sans manger, même avec l'expérience qu'il a. L'expédition était quasiment
prête. La flotte a une puissance et une envergure considérable, elle pourrais facilement intimider trois cartels de Hutts réunis, si ils se réunissent un jour...
– Bon je pense qu'on en a terminé, dit Milla, c'est quand même une très
grosse expédition dans laquelle on s'engage là.
– Elle a pas tord Aiden, l'appuya Lora, je pense que, d'une, on a assez de personnes et ,de deux, que si on arrive avec ça en orbite au dessus de leur planète, si
elle existe encore, on va un peu leur faire peur ; ils sont quand même peu développé, ils n'ont même pas un vaisseau digne de ce nom.
– C'est là que tu as tord, intervint Leeroy, tu as oublié le Mando déjà sur
place, c'est louche tout ça surtout que, d'après les rapports, il aurait des troupes à
ses ordres.
– Quoi ?! S'exclama Milla. Y a un Mando là-bas avec des troupes, quand estce que tu a mentionné ça, ah oui, jamais !
– Calme toi ner bu'ad c'est vrai que j'aurais du tant parler, mais j'ai oublié,
l'important c'est que tu le sache après tout...
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– Toujours le même discourt, « l'important c'est que tu le sache », t'es sensé
avoir une mémoire boostée comment tu peux oublier de me dire ça !
– Milla calme toi, la repris Lora, on peut facilement nous entendre dans le
couloir...
– Oui je sais buir. Dit-elle en nous regardant tour à tour Lora et moi...
– On pourrait continuer de travailler, proposa Lee pour détendre l'atmosphère, je sais pas moi on pourrait aussi allez manger.
Le silence s’abattit dans la pièce, puis Milla et Lora approuvèrent et tout le
monde se dirigea vers le mess.
Une fois que tout le monde eu mangé quelque chose, je décidais de continuer
la sélection tout seul, je me rendis dans mes quartiers, suivi de près par Lora,
toujours aussi magnifique d'ailleurs. J'ouvris la porte et elle entra, je ne pouvais
pas l’empêcher d'entrée, elle s'appuya sur la table et attendit que la porte soit fermée. Elle me regardait droit dans les yeux.
– Je vais continuer la sélection tout seul, commençais-je, tu pourras te reposer.
– Tu devrais prendre une pose toi aussi. Dit-elle en s’approchant lentement de
moi.
Nous nous embrassâmes langoureusement, puis je repris :
– Désolé Lora mais pas maintenant, tu pourrais aller voir Milla. Lui suggérais-je.
Sa tête prit un peu de recule. Elle continuait de me regarder dans les yeux, un
sourire apparut sur son visage illuminé.
– Tu veux que je me charge de son éducation alors qu'elle a vingt six ans ?
Dit-elle d'un air taquin.
– Très drôle, s'il te plaît j'ai du travail.
– Je reviendrais, dit-elle en sortant.
– Je n'en doute pas sinon il y aurait un problème.
Elle me lança un sourire avant de fermer la porte. Dans les dernières choses à
faire il fallait établir des entraînements, des cours, théoriques et pratiques, pour
préparer le voyage vers cette autre galaxie
Milla était retournée dans ses quartiers, la porte s'ouvrit avant que je
n’appuie sur l'intercom, elle s'était calmée et était heureuse de me revoir.
– Désolé pour tout à l'heure buir. S'excusa-t-elle.
– C'est pas grave, j'aurais agis de la même façon.
J'eus un petit ricanement comme réponse.
– Je suis vraiment contente que tu soit avec papa, même si je ne pensais pas
que ça aurait pus arriver un jour...
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– A vrai dire moi aussi, je ne nous voyais pas ensemble, mais bon comme l'a
dit un homme sains d'esprit, enfin je crois, l'Amour se construit.
– Hein hein, pourquoi t'es là e fait ?
– Aiden est en train de finaliser l'expédition, et puis pourquoi je n'ai pas le
droit de parler à ma petite puce ? Dis-je en souriant et en m'installant dans la
pièce.
– Maman ! J'ai vingt six ans tu peux arrêter de m’appeler comme ça s'il te
plaît ?
– Promis, j’arrête demain, dis-je en levant les mains.
Je me préparais à aborder un sujet plutôt difficile avec elle.
– Et toi alors, t'as pas d'histoires avec quelqu'un ?
– Est-ce que d'après toi j'ai eu le temps de m’intéresser à une quelconque histoire de cœur avec n'importe qui depuis que nous sommes sortis de stase ? Me
dit-elle sur un ton sec et en me fixant droit dans les yeux.
Elle avait fermée son esprit je ne pouvais même pas connaître son réel ressenti sur la question. Elle cache quelque chose.
– Ouais, si tu le dis, lui répondis-je, après tout c'est pas comme si on avait besoin de plus d'histoire d'amour dans l'équipe, entre Kat et Yuri, moi et Aiden,
sans compter Samuel avec son affection pour Sibylle.
– D'ailleurs pour Samuel, je pense qu'il est dans la Friendzone*...
– La Friendzone ? C'est quoi ça encore ?
– Ah oui c'est vrai vous ne connaissez pas ça.
– Comment ça vous ?
Elle commençait à me pousser vers la sortie.
– Laisse tomber tu poses trop de questions. Tu devrais aller te reposer buir tu
commences à te faire te faire vieille.
– Comment ? Répète un peu !
La porte se ferma sur ces mots.
Il m'avait fallu à peu près deux trois, heures pour finir les différents entraînements. Il ne restait plus cas les mettre en pratique, ceux-ci devraient recevoir
quelques améliorations une fois que ma commandes et les testes se termineront.
J'avais reçus une réponse de ceux à qui j'avais demandé de l'aide pour les testes,
tous répondaient positivement.
Alors que le soleil se levait sur la base, je commençais à peine à me coucher,
la porte s’ouvrit et laissa entrer Lora, c'était sûrement Kal qui l'avait laisser entrer. Elle retira ses habits, ne gardant que ses sous vêtements, et vint se blottir
contre moi sous la couverture. Elle me vola un baiser, puis me dit :
– Y a encore du progrès a faire avec Milla...
*Friendzone : Hum... Comment dire...
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– Mouais plus tard, lui dis-je, on devrait dormir un peu.
Chacun étreignait l'autre jusqu'à ce que l'on dorment.
Trois semaines plus tard...
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Les usines avaient terminées de fabriquer toute la commande, Yuri était
rentré de Concord Dawn. Barn et Jun était déjà à la zone de tests, j’étais sur le
chemin. Aux trois quarts, Yuri m'envoya un message comme quoi il était arrivé.
Depuis l’annonce et la mise en place de l'expédition, tout le monde dans les
couloirs s’affairaient à faire quelque choses, même ceux qui restaient ici.
La zone de tests se situait en extérieur, arrivé dehors, le flux de navettes, de
speeders et de foule, avaient largement augmenté. Le terrain se trouvait à deux
kilomètre de Karkone, au Sud. Je décidais de faire le trajet à pied, parce que voilà. Les véhicules militaires demandés se voyaient de la où j'étais.
L'entrée était gardée par plusieurs soldat, ils me laissèrent passer sans poser
de questions. Yuri attendait près de ce qu'il semble être des mitrailleuses et des
explosifs, Jun scrutait les armes blanches et les armes de poings, tant dis que
Barn commençait déjà à inspecter les fusils de précision.
– Su'cuy ner'vod, commençais-je, vous êtes près ?
– C'est un gros boulot que t nous donnes là, répondis Jun.
– C'est peut être un gros boulot mais il vachement intéressant, compléta Barn,
ces fusils ont l'air vraiment sympa, malgré qu'ils semblent archaïques.
– Y a pas que les fusils de sniper Barn, intervint Yuri, regarde moi ça, il souleva un fusils mitrailleur, regarde moi ce gros bébé.
– Eh, les enfants arrêtez de comparer celui qui a la plus grosse ok, la c'est sérieux, on tests pour le Consortium, les autres testeurs devraient arriver d'ici peu.
– C'est qui ?
– Des Forces Spéciales et des commandos, et quelques pilotes de blindés etc.
Répondis-je.
– Tiens quand on parle du strill.
Un transport au sol arriva et laissa sortir trois hommes et quatre femmes. Ils
faisaient tous partie de l'expédition. Les SpecOps faisaient partie de l'escouade
Left Behinds, il y avait le Sergent Bohr Dalon, le Lieutenant Anton Galgo et la
Lieutenant Sally Alpaca ; les commandos étaient l'escouade, entière, Kilo, dirigée par le Major Clayton Marvin, avec, à ses ordres, Mira Olra, Zèlé Warvine et
Allia Sun. Les pilotes au sol et aériens arrivèrent quelques secondes après, dans
le même type de transport.Les choses sérieuses commencèrent.
J'étais en train de tirer sur des cibles avec, d'après l'étiquette à côté de l'arme
quand je l'ai prise, une AN-94, en mode rafale, quand une détonation près des
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véhicules au sol se fit entendre, suivie de près par une explosion devant moi et
des protestations de Jun dans la radio:
– Fierfek ! Qui est le crétin qui viens de m'envoyer un obus sur la tronche ?!
S'écria-t-il.
Une trappe s’ouvrit, les marquages sur le blindage indiquaient que c'était un
char M1 Abrams. Yuri apparut, un sourire aux lèvres.
– Désolé Jun, j't'avais pas vu.
– Avant de tirer t'aurais pus demander : est-ce qu'il y a quelqu'un qui est partit
regarder ses cibles ? Nan à la place t'as préféré tirer et voir ce qu'il se passais ensuite. Di'kut mal élevé. S'emporta-t-il.
– Oh allez Jun, quoi, arrête de t’énerver, l'important c'est que tu sois en vie,
non ?
Je retournais à mon tir, dominé par l'hilarité.
Les tests se poursuivirent pendant une semaine, moi et les autres avaient sympathisé avec l'escouade Kilo et les trois SpecOps de l'escouade Left Behinds, ce
nom venait du fait qu'ils avaient tous fait partie d'une escouade qui les avait laissés derrière, et qu'ils ont ensuite été récupérés par des équipes du Consortium
Mercenarius.
A la fin des tests plusieurs armes et véhicules ont été retenus tel qu'ils
sont, d'autre ont été mis sut liste d'attente pour améliorations et d'autres ont complètement été écartés.
Quand je revint dans mes quartiers, à la fin des tests, Lora et Milla m'attendaient. Il émanait d'elles un intense bonheurs dans la Force, étrangement
touts les personnes, présentes dans un assez grand rayon, et utilisant la Force,
était dans le même cas.
– Buir, m’accueillit Milla, je pense tout d'abord que vous devriez dire à tout
le monde que vous êtes... Très proches. Parce que ce qu'il va suivre va-t-être difficile à cacher.
– Mais qu'est-ce que tu me raconte là ? Demandais-je avec incompréhension.
Lora continuait de me regarder joyeusement, puis après une ou deux minutes
de silence, elle prit la parole.
– Tu n'as toujours pas compris ? Alors utilise la Force et tu comprendras.
Je les regardais incrédule, je ré explora la Force, quand je perçus une petite
forme de vie située près Lora, pourtant il n'y avait rien n'y personne près d'elle,
Milla était appuyée proche de la baie vitrée alors que Lora était assise sur une
chaise près de la table. Et malgré les boosts de la substance mon cerveau se fit
lent, très lent : Lora était enceinte...
– C'est merveilleux, dis-je avec émotions.
– Ah, il a compris, dit Milla à Lora.
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Papa était émerveillé, un sourire jusqu'aux oreilles, il s'approcha de maman. Ils se regardaient avec amour, et se serrèrent l'un contre l'autre, puis ils
s'embrassèrent, ils avaient sûrement oubliés que j'étais là. Je préférais ne rien
dire et partir silencieusement, c'était un grand moment pour eux et je n'allais surtout pas le gâcher.
Dans le couloir, les hommes et les femmes s'affairaient depuis l'annonce de
papa, certains étaient contents de découvrir de nouveaux horizons, d'autres voulaient simplement quitter cette galaxie qui ne leur a rien donner à part l'argent et
le désespoir. Tout le monde aidaient tout le monde.
Je retournais dans mes quartiers, à l’intérieur je me laissa tomber sur mon lit,
un défilé de pensés traversa mon esprit, notamment la discussion que j'avais eu
avec maman il y a quelque semaines. Je n'ai pas réussi à la persuader que tout allaient bien, elle savais qu'il y avait quelque chose qui clochait, mais elle a compris que je préférais garder ça pour moi, pour l'instant. J'ai bien rencontrée quelqu'un, on a discuté plusieurs fois ensemble, mais je n'arrive pas à comprendre
mes sentiments, pourtant ce n'est pas le premier, ni le deuxième d'ailleurs, c'est
plutôt étrange de se retrouver dans ce genre de situation.
Mais bon, je me demande vraiment ce qu'il peut y avoir dans cette nouvelle
galaxie lointaine, très lointaine. Il n'y a sûrement pas qu'une petite civilisation
humaine, ce serait trop juste, il doit y avoir plus que ça pour que papa veuille-t-y
aller, ça n'est sûrement pas le Mandalorien, il y a plus, mais même lui ne doit pas
savoir pourquoi cette galaxie est aussi intéressante, malgré sa puissance dans la
Force comparée à moi... Tout ça risque de ne pas se passer comme prévu.
Depuis que Yuri a voulut me pulvériser, il me colle partout en implorant
mon pardon. Ce chakaar* veux ma peau, c'est pas la première fois qu'il veut me
tuer, d'après lui c'est involontaire, mais c'est vraiment louche tout ça. Le seul
moment où je peu être tranquille c'est quand je suis dans mes quartiers. Mais
bon j'ai d'autres choses plus importantes dont je dois m'occuper. J'ai demandé
aux usiniers de me fabriquer plusieurs armes blanches que j'ai testées et plutôt
aimées, avec aussi quelques armes de poings, tel que le P97 ou encore le G18,
deux sortes de fusils d'assaut, l'AK-5C et la G36C si je me rappelle bien de leur
nom, avec plusieurs accessoires et enfin un fusils à pompes, le SPAS-12, et un
DMR, le Mk.11 Mod 0. Tout ça pour voir ce que ça donne sur de vrais cibles.
Il me reste beaucoup de choses à faire, des préparatifs, des rencontre, etc.
Cette expédition n'annonce rien de bons, mon instinct me pousse à empêcher le
départ, pas pour moi, mais pour tous ceux qui découvrirons cette galaxie. Seul la
mort, la déception et la solitude nous attendent là-bas.
*Chakaar : dépouilleur, voleur, petit criminel
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J'ai prévenus Aiden mais il ne m'a pas écouté, il est obsédé par ce qu'il pourrait découvrir. Il a même dans l'idée de créer des colonies et des avant-postes sur
les planètes qui le lui permettraient. Il 'est plus comme avant, il vieillit, il se fixe
sur quelque chose et y colle, si jamais il venait à sombrer dans le côté obscur,
nous serions tous que des morts en sursit... Je l'aimais bien, mais maintenant
qu'il change c'est autre chose. Je préfère me détacher de lui et des autres, s'ils venaient à mourir là-bas, je ne pourrais pas m'en remettre. À cause de la stase j'ai
déjà perdus ma femme, je me suis enfermé dans mes quartiers jusqu'à ce que les
tests commence, personne n'a perçut mon chagrin. Je ne replongerais pas dans le
désespoir, personne ne me fera du mal en mourant si je ne m'y suis pas attaché.
Pour Yuri, c'est déjà fait.
Le Grand Commandeur m'avait accepté dans le corps expéditionnaire,
sous le flux continu de mes demandes, c'est vrai. Mais si je veux lui montrer de
quoi je suis capables, faire mes preuves comme me l'expliquait le Colonel Solomon*, il faut bien que je le pousse à m'accepter, ce n'est peut être pas la bonne
attitude à prendre, mais je veux leurs montrer de quoi je suis capable, pour le
clan Songo.
Skirata m'a donné le commandement de deux Cuirassés8 de classe « Knockknock9 », le CM Navy Broyeur et le CM Navy Persévérant, et cinq Frégates de
défense Protector10, les CM Navy Firestorm, Grand Gaillard, Vod'ika*, Vétéran
et Never Down, c'est peu comparé à la flotte d'expédition, mais c'est un début et
c'est mieux que rien. Avec ça je peu faire des miracles. J'ai hâte...
Cette expédition s'annonce riche en découverte, mais il faut, tout de même,
rester sur ses gardes, l'ennemi peut surgir de n'importe où, il peut même faire
partie de vos proches. Mais je ne me laisserais pas marcher sur les pieds, si quelqu'un m’empêche d'atteindre mon but il le regrettera amèrement. Cette opportunité que m'a offert le Commandeur sera sûrement la seule de sa part, je ne le décevrais pas, j'ai confiance en lui, en aucuns cas je ne désobéirais à l'un de ces
ordres.
Quelques semaines après le contrat de Yuri et ma sélection dans l'équipe
scientifiques pour l'expédition, lui et moi avons rendus une visite à notre famille
habitant dans la seule ville civile du Consortium : Simia. Elle se situait sur le
troisième continent, dans une immense plaine propice à l’expansion. Vue de loin
la cité ressemble à une pyramide, les logements grandisses au fur et à mesures
*Colonel Solomon : Leeroy
*Vod'ika : petit frère
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que l'on s'enfonce dans la ville. Son centre ville est caractérisé par des super
structures tel que la tour du spatioport qui s’élève plus haut que n'importe quel
immeuble de la ville, bien sûr comparée à Coruscant ce n'est pas très haut, mais
pour des mercenaire, des soldats, des scientifiques, etc, comme nous c'est assez
imposant.
Toute la famille c'était réunie, dans un pavillon de la banlieue sud de Simia,
pour célébrer l'anniversaire de mon jeune cousin, il a vingt-et-un ans11 et veut
devenir ingénieur. À cette occasion Yuri a pu discuter avec la plupart des
membres de sa nouvelle famille, il en a apprit beaucoup sur notre évolution et
autres, il avait été encore plus joyeux que d'habitude. Puis, après deux jours de
fêtes, nous sommes retournés à Karkone.
– Tu sais qu'une fois partis on ne les reverra sûrement pas ?
– Oui, j'en ai conscience, ils vont me manquer. On pourra aller leur rendre visite avant le départ.
– Ça serait bien, oui ; une sorte d’au revoir.
Yuri était alors retourné à ses occupations, et moi aux miennes.
Quelques semaines après les tests de Yuri, l'équipe de recherche avait enfin mit au point le nouveau vaccin. Nous avions un peu tardé mais nous avions
réussis. Nous revîmes les mêmes personnes défiler devant nous, l'escouade de
Yuri se chamaillait encore une fois, jusqu'à l'annonce d'Aiden et Lora. Ils avaient
tous repris leur sérieux et avait congratulés le couple. J'étais heureux pour eux,
mais la jeune fille, nommées Sibylle, vînt m'aborder après la fin des injections.
– Doc, avait-elle commencée, je crois que j'ai u problème.
Elle m'avait expliqué tous ce qu'elle avait ressentie après l'injection du premier vaccin, ainsi que son état d'esprit et ses hypothèses, et ceci me mit mal à
l'aise. Je m’empressais de lui faire des prélèvement de sang, d'ADN, etc. sur son
visage se reflétait l'inquiétude et le stress. Elle avait toutes les raisons de l'être,
quand les résultats arrivèrent, l'annonce de la formation du couple, du bébé et
même l'image de Catherine, ne suffirent pas à afficher un air sympathique sur
mon visage. Son organisme rejetait le vaccin et sa vie était donc en danger, la
substance allait la tuer à petit feu. Son visage ne reflétait plus que la peur et le
désespoir, je fit tout ce que je pouvais pour la réconforter, comme quoi on allait
trouver un traitement spéciale, que l'équipe scientifique et moi allaient travailler
dur, mais rien n'y faisait.
Mon initiative première après son départ, fut d'aller tout expliquer au Commandeur Skirata, mais malheureusement, à la réaction de son fils, présent dans
le couloir alors que la porte étai ouverte, c'était plus qu'une mauvaise nouvelle
pour Samuel. Skirata se, et lui, jura qu'il trouverait un moyen de la tenir hors de
danger. Il se dirigea alors, avec moi, vers le centre médical, et commença alors
l'une de ses plus grandes priorité.
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Chapitre 6 :
Two years later, just the begining.
Flotte de l'expédition :
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– 1 Vaisseau usine / Super Cuirassé12 / prototype : CM Navy Giantis.
– 2 Super Cuirassé de classe Yaim*13 : CM Navy Spearhead et CM Navy Malik Cono14.
– 7 Croiseurs de Bataille de types New Hope15.
– 15 Cuirassés de classe Éperon.
– 40 Frégates de défense Protector.
– 38 Frégates d'attaque Offensive16.
– 80 Corvettes anti-chasseurs CM CR-9017.
– 25 Croiseurs lourd porte-aéronefs de types Hive18.
– 10 Croiseurs Long Range19.
– 20 Croiseurs de Bataille Oppressor20.
– 30 Destroyers Stellaire Glory21.
– 10 Cuirassés Comrade22.
– 2 Croiseurs lourd prototype Big Lord23.
– 20 Croiseurs transporteurs de troupes Barracks24.
– 10 Cuirassé d’installation New Home25.
– 3 Dragon de bataille Hapiens26.
Extrait de la liste d'annonce (non détaillée) du Grand Commandeur Skirata pour l'expédition vers la Voie lactée.
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À travers la baie vitrée de mes quartiers, je pouvais voir décoller les vaisseaux, des plus imposants aux plus petits, de la flotte d'expédition. C'était un
spectacle majestueux qui, même moi qui ai vu tant de chose dans ma vie, en impressionnait plus d'un. Seul manquait à l'appelle le Giantis, il était parqué un peu
plus loin de Karkone et attendait que mon équipe et moi, ainsi que les retardataires, le rejoigne.
Deux ans s'étaient écoulés depuis l'injection du deuxième vaccin. Lora avait
accouchée d'un fils : Marcus et plus tard d'une fille : Abigail, deux bébé qui rendaient tout le monde joyeux, mais ils allaient devoir nous accompagner, malgré
les possibles dangers que nous pourrions rencontrer là-bas, je ne veux en aucun
cas les laisser ici sans qu’ils ne puissent connaître leurs parents, mais je ne sais
pas si la stase aura un effet néfaste sur les enfants. Après leur naissance nous
*Yaim : Maison
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avons décidés de nous marier, sobrement. Milla et Samuel s’entendent très bien
avec leurs cadets, c'était peut être les seuls moment où on pouvait les voir tout
les deux sans qu'ils ne se chamaillent comme des strills pour une proie. En deux
ans tout le monde a pus se remettre à jour, de nouvelles règles ont été instaurées
pour les militaires, la partie civil étant dirigée par un conseil constitué de civils
et de deux représentant militaires (à savoir Samna et un Général respecté de
tous, j'ai oublié son nom...). Malgré toutes ces bonnes nouvelles, le fait que Sibylle ne puisse pas guérir pour l'instant ne me réjouit guère, j'ai passé déjà deux
ans à trouver une solution, avec Samuel sur le dos, et je n'ai aucun résultats ; depuis qu'elle le sait elle n'est plus comme avant, souriante, sociale, etc, c'est fini,
sur son visage ne se reflète que la tristesse et la peur.
Le décollage du Giantis se ferait dans quelques heures, tout les effets personnels des personnes qui seraient à bord, étaient déjà chargés. J'avais une impression de déjà vu, une ressemblance avec la première entrée en stase peut être...
J'étais toujours en admiration devant la mise en orbite des derniers vaisseaux de
la flotte, quand Lora posa une main sur mon épaule, je me retournais pour la
voir avec Abigail dans ses bras. La petite bougeait dans les bras de sa mère, les
yeux clos, avec ses petits poings fermés agités lentement dans tout les sans. Plus
loin des petits gémissements se firent entendre, Marcus était en train de se réveiller dans les bras de sa grande sœur, il avait un peu plus d'un an mais préférait
rester dans les bras de sa sœur, celle-ci avait un large sourire qui animait son visage, Samuel était près d'elle contemplant le petit qui bougeait dans les bras de
Milla. Toute la famille était réunie.
– On est prêt, me dit Lora, on peut aller rejoindre les autres dehors.
– Très bien, lui répondis-je, Milla, Samuel, on y va, leur dis-je.
Ils acquiescèrent, puis Samuel ouvrit la porte à sa sœur et le suivi. Quand
Lora et moi les rejoignirent au turbo-ascenseur, Samuel appuya pour l’appeler.
Dehors tout le monde nous attendaient, sauf Yuri et son neuve, Mikael, qui revenaient de leur visite chez leur famille. Jun se tenait un peu à l'écart, son visage
ne reflétait aucune émotion à notre vue. Barn discutait avec son frère, Leeroy et
Kat faisaient de même pas loin d'eux, Sibylle était avec eux mais ne prononçait
aucun mots. Yuri se dirigeait vers nous, son neveu à ses côtés.
– Eh ! Grand Chef ! Désolé pour le retard. Oh c'est vrai tu l'est toi aussi, me
taquina-t-il.
Je ne releva pas cette remarque.
– Vue que tout le monde est présent on va pouvoir embarquer.
Ils se tournèrent tous vers moi et acquiescèrent. Un transport terrestre s'arrêta
près de l'entrée du bâtiment principal, et l'ont se dirigea vers lui. Quand tout le
monde fut à l’intérieur, le transport rejoignit la colonne de véhicules qui se dirigeaient vers l’embarcadère. Arrivé à destination, je me séparais des autres pour
rejoindre le Général Hemet Putnam, l'un des responsables des forces militaires
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terrestre, pour l'accompagner sur la passerelle de commandement ; Putnam était
un homme respecté autant par la communauté militaire que par la communauté
civil, celui-ci avait de nombreux faits d'armes à son actif, il était tout le contraire
de Cole Songo, c'est-à-dire moins fanatique... Il était remarquable à sa stature
droite, ordonnée et bien militaire, arborant fièrement ses médailles et ses galons,
toutes les personnes passant à côté de lui le saluaient, pour les civils, ou se mettaient au garde à vous, pour les soldats. Ces cheveux noir coupés courts, son regard sévère, ses cicatrices sur le visage et son visage rude renforçaient son
image de Général sérieux.
– Skirata, me dit-i en me tendant la main à mon approche, vous avez du retard.
– Quelques affaires à régler, lui répondis-je amusé.
– Ils disent tous ça, continua-t-il avec un petit sourire. Bref, tout le monde a
embarqué, on attendait plus que vous et les dernières fournitures.
Nous commençâmes à nous diriger vers la passerelle de commandement pour
superviser le saut et l'entrée en stase, je n'en revenais toujours pas que j'allais utiliser ce procédé encore une fois.
– Juste une question Commandeur.
– Allez-y Putnam, l'autorisais-je.
– Êtes vous vraiment sûr de votre choix à propos du Commandant Songo ?
Nous marchions dans les couloirs, où tout le monde nous libéraient le chemin,
et discutions sans nous regarder, le regard droit devant nous, mais je vis tout de
même son expression d’interrogation sur son visage. La question de ce Cole
Songo le tracassait beaucoup.
– Et bien pour tout vous dire Général, je ne suis as sûr d'avoir fait le bon
choix. Ce gars la n'est pas vraiment le genre de personnes que j'aime avoir sous
mon commandement, ou que je veux voir avec des homes, ou des femmes, sous
son commandement.
– C'est bien ce que je me disais, alors pourquoi l'emmener avec nous ?
– Parce qu'il pourrait mal le prendre, il pourrait soudainement changer d'opinion et servir ses propres intérêts et atteindre le grade de Grand Commandeur
par intérim. Je préfère le garder à l’œil, et donc éviter ce genres de problèmes à
Samna.
– C'est donc pour ça que la plupart des fanatiques sont sous ses ordres, c'est
astucieux.
Nous arrivions en vue de la porte d'entrée de la passerelle. Celle-ci était lourdement renforcée, beskar, et autres métaux très résistants, la composaient.
Quand la porte s'ouvrit, une vaste baie vitrée se déployait devant les postes de
contrôle, et les sièges d'équipage. Une voix retentit :
– Commandeur sur la passerelle !
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Tout le monde se leva de son siège, ou arrêta ce qu'il faisait, ils se tournèrent
vers nous et se mirent aux garde à vous.
– Repos tout le monde, leur dis-je en me dirigeant vers le siège de commandement, ils se remirent tous au travail. N'oubliez pas le Général la prochaine
fois, rajoutais-je.
Des petits rires animèrent les membres d'équipages. Putnam s'installa à ma
droite. J'appuyais sur un bouton sur un accoudoir pour activer la communication
avec la flotte.
– Tout les bâtiments sont en orbite ? Demandais-je à l'Amiral présent sur le
Spearhead.
– Tout est en ordre, monsieur. Me confirma-t-il. On attend plus que le vous.
– On est en chemin, lui dis-je, messieurs, engagez la manœuvre de décollage.
Le vaisseau fut pris de tremblements, à l’extérieur le sol s'éloignait. Une voix
s'éleva dans les couloirs du vaisseau, c'était Kal que j'avais branché au Giantis.
– À tout le personnel, préparez vous au décollage, même si on est déjà
partit...
Il avait un petit peu de retard, mais bon... On pouvait apercevoir plus haut
dans le ciel les autres vaisseaux qui rejoignaient la flotte, elle aussi visible, tout
le monde était impatient de partir je pouvais le sentir dans la Force. Nous prîmes
de la vitesse, le ciel bleu commençait à tourner a noir, des points blancs clairsemaient l'espace, en quelques secondes le Giantis avait déjà atteint les autres bâtiments. Les quatre autres planètes et les deux géantes gazeuses, qui composaient
le système inconnue des grands gouvernements, furent visibles distinctement à
travers la baie vitrée, elles étaient illuminées par l'étoiles la naines jaunes, centre
su système stellaire. Chaque planètes possédaient un ou plusieurs avant-postes,
celle la plus proche de Digur était la plus développée, elle possédait un gigantesque chantier naval, d'énormes complexes de forage et de récolte de matières
premières, de bases de défenses inter-planétaires, etc ; son seul inconvénient repose sur le fait qu'elle n'a pas d'atmosphère respirable (comme deux autres planètes du système), l'utilisation des terra-formeurs est donc présente.
Toute la flotte était en place, les vaisseaux dépourvus des derniers réacteurs de
voyage sub-spatial étaient en train de s'amarrer aux Yaim, les autres chauffaient
leurs réacteurs, il ne manquait plus que quelques minutes avant que je puisse
donner l'ordre D27, qui annoncerait le départ des troupes.
– Giantis à Karkone, nous sommes prêt à partir.
Ce fût Ostra Samna qui me répondit :
– Bien reçu Commandeur, que la Force soit avec vous là-bas. Nous encouragea-t-il.
– Adieu Samna, ça a été un honneur de vous rencontrer, prenez soin du
Consortium, et c'est un ordre.
– Message reçu, confirma-t-il, je n'y manquerais pas.
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Les communications avec le Consortium furent coupées, sur l'accoudoir j'ouvris le canal de communication de la flotte et l'ordre D fût donnés. Plusieurs fenêtres sub-spatials s'ouvrir devant nous, la flotte s'y engagea alors.
Les étoiles et les planètes autour de nous disparurent, nous étions entourés
d'un noir profond, le voyage avait enfin commencé.
Tout le monde sur la passerelle finissait ses dernières activités et se dirigeaient
vers les pods de stase du vaisseau, situés au centre de l'usine spatiale ils pouvaient accueillirent tout l'équipage embarqué et plus encore, dans les couloirs du
mastodonte un monde incroyablement élevé de personnes se dirigeait vers les
pods. Pour ma part je me dirigeais vers la salle des serveurs pour régler quelques
détails avec Kal, sur le chemin Milla me rejoignis, étonnamment c'était la seule
personne qui vînt me parler avant la stase, elle se frayait un chemin dans la foule
à coups d'épaules quand on ne la reconnaissait pas, certains se retournaient brièvement pour l'observer.
– Buir ? Es tu sûr que tout ira bien pour les petits dans la stase, je m'inquiète
pour eux à peine sont-ils venus au monde qu'ils doivent déjà supporter quelque
chose de plutôt ardu...
– Je ne suis pas sûr moi même, si tu veux tout savoir, mas je préfère les avoir
avec nous et qu'ils puissent connaître leur famille et leurs parents que de les laisser là-bas sans qu'ils puissent avoir une vie nous.
– J'aurais fait la même chose, mais je me serais renseignée sur les effets de la
stase sur les nouveaux nés et les enfants en bas âge. Il y a un autre truc qui me
tracasse, est-ce qu'il se pourrait qu'ils héritent de la substance, vue que vous
l'avez toi et maman.
– Je n'y avais pas pensé, je m'attaquerais à ça une fois arrivé là-bas, en même
temps que le problème de Sibylle, me dis-je.
– Et sinon, là, tu vas faire quoi ?
– Régler deux, trois trucs avec Kal et les autres I.A.
– Ok, on se revoit aux pods.
– À tout à l'heure Milla.
Elle me serra brièvement dans ses bras et partit. Je continuais vers la salle des
serveurs. Je fût enfin à l’intérieur, la ventilation faisait un bruit assourdissant,
elle était à plein régime afin de refroidir les immenses serveurs, sur ma gauche
Kal apparût.
– Pourquoi es-tu là ?
– Je venais juste régler certaines choses, tu sais pourquoi tu es le seul à devoir rester actif toute la durée du voyage ?
– Oui tu me l'a déjà expliqué, dit-il en croisant les bras, c'est pour réveiller les
systèmes de toute la flotte avant la sortie du sub-espace.
– Ouais, j’espère que tu vas pas t’ennuyer...
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– M'ennuyer, s'exclama-t-il, je te rappel que je suis une I.A, mon espérance
de vie dépense de loin la votre et puis avec toute la maintenance qu'il va falloir
faire sur la flotte tu crois que je vais m'ennuyer, on aura tout vu.
– Je vois que tu le prends bien, dis-je amusé de son petit excès de colère, je
passais juste pour ça, mais si tu as besoin d'aide n'hésite surtout pas à réveiller
les bonnes personnes.
– Je n'y manquerais pas, acquiesça-t-il avec un sourire narquois.
Il n’eut comme réponse qu'un petit sourire en coin de ma part. Je le quittais
pour enfin me diriger vers les pods de stase. Yuri allait encore me faire la réflexion comme quoi j'étais en retard, mais bon. Les couloirs étaient moins remplis que tout à l'heure, certains étaient même complètements déserts, le trajet fût
donc aisé et rapide. Arrivé au centre du vaisseau Yuri me fit la réflexion comme
je l'avais prévu, puis les retardataires entrèrent en stase. Les vitres se refermèrent
sur nous et mes pensés s’arrêtèrent.
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-1- : Digur est la planète capitale du Consortium Mercenarius, elle était anciennement une planète
de production cachée des Séparatistes durant la Guerre des Clones, ses ressources y sont
extrêmement abondantes, tout comme son système solaire par ailleurs, elle possède divers types de
climats, ce qui la rend attrayante pour les terrains d'entraînement qu'elle peut fournir. Aiden a
découvris quelques temps après l'Ordre 66 lors d'un saut à l'aveugle, il retînt les coordonnées pour
pouvoir y retourner ensuite et y fonder ensuite avec ses compagnons l'actuel Consortium
Mercenarius. Aujourd'hui les coordonnées sont toujours autant secrètes, les procédures de
recrutement sur les autres planètes étant très strictes sur ce point la. En Mando'a digur signifie
« oubliée ».
-2- : Intelligence Artificielle, ordinateur pouvant apparaître avec une apparence désignée par le
propriétaire, son boîtier est souvent intégré dans le brassard du Consortium du propriétaire ou peut
être connecté à n'importe quel port de connexions existent, ces I.A ont une existence quasi infinies,
au fil du temps elles peuvent développer une conscience en fonction de l’espèce et de la
psychologie du propriétaire, ou de la personne à laquelle elle ressemble, se basant sur des données,
etc. Le Consortium Mercenarius en possède des milliers elle son réparties en fonction des grades,
ou gèrent un groupe (escouades, etc).
-3- : Les clones du Consortium Mercenarius sont différents de ceux de l'Ancienne République,
ceux-ci sont créés à partir de différentes souches d'ADN (notamment celle de Wedge Antilles), la
croissance accéléré n'est quand cas d’extrême urgence. Durant leur enfance ils sont élevés par des
familles du Consortium voulant un enfant, mais qui ne peuvent pas, grandissant ainsi sur des bases
familiales, à l’adolescence ils commencent leur formation militaire et doivent choisir leurs
spécifications et leur corps d'armée, ils sortent finalement de l'école militaire à l'âge de vingt-deux
ans (vingt-quatre pour les commandos). Ils ont des armures différentes et ils montrent souvent un
signe d'appartenance à leur escouade, corps, bataillon, etc.
-4- : Les droïdes du Consortium sont des améliorations des droïdes des Séparatistes (la planète du
Consortium étant une planète de production cachée des Séparatistes découverte par Aiden lors d'un
saut à l'aveugle) les droïdes ont donc un meilleur blindage, un cerveau moteur plus perfectionné, et
un armement plus puissant et fiable. Il y a souvent deux ou trois droïdes dans une escouade de
l'armée régulière, leur spécifications varient : Médecins, mécaniciens, soutiens ou éclaireur, sans
compter le programme soldat.
-5- : Fusils à verrous, ressemblant au Barrett M92 (Barrett Firearms), cal. 50. Aiden l'a construis
tout seul dans sa chambre quand il était encore dans le clan Skirata. Il est équipé d'une lunette à
multiples zooms, à vision thermique et nocturne, sa portée maximale (avant que la balle ne perde de
sa puissance) est de deux kilomètre (mais sa mise à zéro peut être augmentée), il possède un
télémètre et un indicateur de vitesse du vent (détachables), un bipied peut être déployé, une culasse
à manœuvre rectiligne y est intégrée pour augmenter sa cadence de tir. Aiden en fabriquera un autre
pour Barn Artus, celui-ci lui donnera le nom de Heads Destroyer.
-6- : Missiles Koslov Mark II : Missiles mit au point par l'ami Yuri, il est caractérisé par sa vitesse,
sa puissance et sa facilité de production. Ces missiles ont l'équivalent de 200 Mt (Mégatonnes). Il
sont peints en noir pour se camoufler dans l’espace, leurs propulseurs sont silencieux et ne libèrent
pas de flammes, pour que les vaisseaux alliés les évitent ils sont équipés d'un transpondeur (basse
qualité). À l'instar des Mark I, ils peuvent traverser n'importe quels boucliers et transpercer la coque
pour ensuite exploser, pour plus de dégâts.
-7- : Heavy Long Range Canon – Type 01 prototype. Uniquement installé, en deux exemplaires, sur
le CM Navy Giantis, sa porté n'a pas encore été vérifié mais, théoriquement, il pourrais fendre une
cible placée à un parsec du canon, au delà sa précision commence alors à diminuer. Il tire des
rayons lasers continues, quand le laser atteint le bouclier il perd de sa puissance (et le bouclier aussi
créant ainsi une brèche), il faut environ dix à quinze minutes pour que le canon puisse retirer.
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-8- : Pour donner une classe à un vaisseaux se référer à la Classification de l'Académie de la Guerre
d'Anaxes :
- Vaisseaux d'attaques (chasseurs / bombardiers)
- Transport Spatial : inférieur à 100 mètres
- Corvette : 100 à 200 mètres
- Frégate : 200 à 400 mètres
- Croiseur (léger) : 400 à 600 mètres
- Croiseur lourd : 600 à 1 000 mètres
- Destroyer Stellaire : 1 000 à 2 000 mètres
- Croiseur de Bataille : 2 000 à 5 000 mètres
- Cuirassé : supérieur à 5 000 mètres
-9- : Les Cuirassés de classe Éperons, ou plus populairement appelés « Knock-knock » par la marine
du Consortium, sont des vaisseaux spécialement conçus pour, comme l'indique leur nom, éperonner
les vaisseaux ennemis. Ils peuvent s'attaquer à toute classe de vaisseaux. Leur coque avant est
l'endroit le plus résistant, et quasiment indestructible, de ceux-ci, la proue arbore une épaisse
parabole convexe, protégeant les vaisseaux des attaques frontales, avec une crête aiguisée striant, de
bas en haut, le milieu de celle-ci. Les Cuirassés sont équipés de plusieurs batteries de canon à ions
et turbo-laser, ainsi que des canons anti-chasseurs, pour une protection contre les assauts latéraux,
ils embarques plusieurs escadrons de défense. Leur utilisation est fréquente et depuis la construction
du premier seulement deux navire ont été perdus (leur survie est notamment due au soutien qu'offre
le reste de la flotte dans laquelle ils font partie, ainsi qu'à l'expérience des commandants à leur
bord).
-10- : Les Frégates Protector sont couramment utilisées pour la défense de Cuirassés ou de
vaisseaux de plus gros tonnage. Celles-ci ont une puissance de feu supérieur aux Cuirassés Éperons
(turbo-lasers, lasers et lanceurs de missiles à courtes et longues portées), avec leur bouclier antiprojectiles, elles servent de barrage contre les tirs adverses. Elles sont caractérisées par leur forme
allongée et cylindrique, sertie ça et là de protubérance plus ou moins grandes ou grosse et à
différentes places pour chaque frégates. Avec leur vitesse elles peuvent facilement couvrir plusieurs
cibles en même temps pendant une bataille. Elles n’embarquent aucuns escadrons et dépendent
donc des autres vaisseaux, en particuliers les Croiseurs lourd portes aéronefs Hive, cependant elles
embarquent plusieurs navettes d'évacuations, de soutien et de déploiement de troupes.
-11- : Vingt-et-un ans est la majorité dans le Consortium Mercenarius.
-12- : L'équivalent d'un Super Star Destroyer. Appellation définie par le Consortium Mercenarius.
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-13- : Les Super Cuirassé de classe Yaim sont les fleurons de la flotte du Consortium, celui-ci en
possède cinq, ils sont uniques en leur genre et sont plutôt difficiles à construire. Ils sont équipés
d'une coque dernière génération ainsi que de deux super canons électromagnétique Mark I, ils ne
tirent donc que des missiles Koslov Mark I et Mark II. Ils ont un bouclier ne laissant pas passer les
lasers et les projectiles, sécurisant ainsi les vaisseaux des astéroïdes, etc. Ils sont équipés de toutes
les gammes d'armement de bases, seul les turbo-laser et les lancers de missiles à concussions sont
modifiés. Ils embarque un nombre d'escadrons aussi grand que le CM Navy Giantis. Ils possèdent
des baies d’amarrage pour les vaisseaux démunis de réacteurs sub-espace ou autres moyens de
navigation. Leur forme triangulaire peut rappeler les Destroyers Stellaire de l'Empire Galactique
mais les pointes sont arrondies et des baies de lancements et d'observations les parsèmes ça et là. Le
Malik Cono fut le premier mis en service, comptant à son bord d'excellents membres d'équipages.
-14- : Malik Cono fut le premier Grand Commandeur par intérim, un Super Cuirassé de classe Yaim
fut baptisé en son nom, du fait de ses nombreux faits d'armes, de tout ce qu'il a apporté au
Consortium et parce qu'il était apprécié de tous malgré son sérieux.
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-15- : Les New Hope sont des Croiseurs spécialement conçus pour la colonisation de planètes, créés
à l'occasion de l'expédition par l'équipe d'ingénieurs du Consortium, avec la participation du Grand
Commandeur Skirata ainsi que du Général Hemet Putnam. Ils sont équipés des défenses minimum
ainsi que des systèmes de capteur et de communications dernière générations. Ils sont beaucoup
moins coûteux, par rapports aux plus gros vaisseaux du Consortium, du fait de leur faible
équipement en armement et autres systèmes de combat. Ils possèdent à leur bord tout l'attirail
nécessaire à l'installation et au développent d'une colonie, quand ils en installent une, ils restent la
plupart du temps en orbite autour de la planète le temps que la colonie soit assez développée pour se
défendre toute seule. Ils sont souvent accompagnés par une escorte de corvette ou de Frégate de
classe Protector. Le nombre d'escadrons se réduit à deux par vaisseaux pour optimiser la capacité de
stockage. Les personnes à son bord sont surtout des civils volontaires et des soldats de garnison.
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-16- : Les Frégates d'attaques Offensive ont à peu près la même architecture que les Protector les
systèmes de combats, de défense et de déplacement sont juste rééquilibrés pour le combat
d'envergure et non pour la défense. Elles se distinguent des Protector par le faite qu'elles se
ressemblent toutes (disparition des protubérances respectives aux Frégates de défense). Les batteries
anti-chasseurs ont disparues pour laisser place à plus de turbo-lasers et quelques lanceurs de
missiles à concussion ainsi que deux lanceurs de torpilles à protons.
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-17- : Version améliorée, par le Consortium, de la célèbre Corvette Corellienne CR-90. Les turbolasers ont été remplacés par des canons anti-chasseurs et des lanceurs de missiles à concussion. Le
bouclier a été amélioré afin de subir plus de dégâts et laisser moins de brèches à l'ennemi. Beaucoup
de personnes la désigne obsolète, mais les améliorations ajoutées font d'elle une arme redoutable
dans les mains d'un très bon stratège.
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-18- : Les Croiseurs lourd porte-aéronefs de type Hive sont des vaisseaux ayant une très grande
capacité de transport pour les escadrons, ils ont le minimum de systèmes de défense sauf pour les
boucliers qui sont quasiment les mêmes que les Super Cuirassé de classe Yaim. Ils sont escortés par
des Corvettes ou des Protector. Les flans des vaisseaux sont parsemés de baies de lancements. Des
ouvertures peuvent laisser passer les vaisseaux à décollage vertical au dessus du Croiseur. Ils ont
une ressemblance avec les Croiseurs Bothans mais ce ne sont pas les mêmes.
-19- : Les Croiseurs Long Range sont des vaisseaux d'attaques à distance, ils sont donc équipés d'un
attirail modifié pour le combat longue distance, sauf pour les batteries anti-chasseurs présentes au
nombres de quatre. Leur bouclier est plutôt faible mais ils compensent par leur vitesse de fuite fasse
à plus fort qu'eux. Ils sont souvent en arrières du front avec les porte-aéronefs et les vaisseaux de
colonisation. Un Croiseur Long Range ressemble à une plate forme avec trois réacteurs arrières et la
passerelle qui se surélève près de ceux-ci, avec l'armement situé sur et en dessous le vaisseau. Le
vaisseau n'a que deux étages un seulement pour la passerelle et le reste pour l'équipage. L'avant est
un peu plus gros que le reste de la plate forme. Sa petite taille ne permet pas d'embarquer de
chasseurs et de canon électromagnétique, même si des lanceurs de missiles longues porté sont
présents.
-20- : Les Croiseurs de Bataille Oppressor sont les Croiseurs typiques du Consortium Mercenarius.
Ils ont une ressemblance avec les Hives mais sont beaucoup plus gros, plus résistants, mieux armés
et possèdent moins de baies de lancement. Ils sont complètement autonomes, et ne dépendent donc
d'aucun autre vaisseaux de la flotte. Ils sont souvent vues seul ou en binôme dans la galaxie, même
s'ils ne sont quasiment jamais en train de circuler dans celle-ci. Leur efficacité est souvent prouvée
dans la défense planétaire. Ils embarquent un canon électromagnétique Mark I (seulement des
missiles Koslov Mark I).
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-21- : Ce sont les Destroyers Stellaire conventionnels du Consortium. Leur puissance de feu égale
celle d'un Destroyer Stellaire Impérial Mark II. Leurs turbo-lasers, et leurs canons à ions, améliorés
en font des adversaires redoutables, ils font souvent équipes avec des Frégates Offensive ; au niveau
armement ils possèdent aussi des batteries Barrage : ces canons sont disposés sur les flans du
vaisseau et tirent en continue, les batteries font de faibles dégâts mais elles compensent par leur
cadence de tir et leur nombre, elles sont souvent utilisées contre les nués de chasseur et les
vaisseaux de petit et moyen tonnage. Ils embarquent quelques escadrons à leur bord. Mais ce qui les
caractérise le plus est la présence d'équipes d'abordages, elles constituent quasiment la moitié de
l'équipage des vaisseaux. Les Destroyers ont une forme d'obus avec l'ogive coupées en son milieu,
les contours ne sont pas lisse et arrondis mais plutôt rugueux et carrés. À l'arrière apparaissent trois
réacteurs avec quelques autres plus petit autour de ceux-ci. Ils possèdent trois baies de lancement
une sur chaque flans et une autre à la proue.
-22- : Les Cuirassés Comrade sont des vaisseaux de gros tonnage, ce sont les Cuirassés
conventionnels du Consortium. Ils sont plus puissants que les Destroyers Glory. Ils ont un arsenal
d'armes impressionnant : canons électromagnétiques, tout types de batteries courtes et longues
portées, lanceurs de missiles à concussion, etc. Malgré le fait qu'ils soient lourdement armés, ils ne
peuvent combattre tout seul, ils n'embarquent aucun escadrons donc ils dépendent des porteaéronefs. Leur bouclier sont tout de même assez puissants pour subir un raid de chasseurs. Ils
ressemblent aux Cuirassés Éperons mais sans la coque avant.
-23- : Les prototypes Big Lord sont des Croiseurs lourd pouvant lancer des attaques dans
l’atmosphère et dans l'espace, ce sont les seuls vaisseaux lourds du Consortium pouvant pratiquer ce
type d'assaut, les autres ne pouvant entrer dans 'atmosphère d'une planète quelconque sans subir
d'important dégâts. Leur blindage peut supporter l'entré atmosphérique sans problèmes, son
armement est constitué de batteries Barrage, de turbo-lasers, de batteries anti-chasseurs et canons
lasers. Ses hangars sont remplis de chasseur atmosphérique et de chasseurs spatiaux. Ses systèmes
de visées sont les plus précis que le Consortium est mis au point, ils sont utiles pour les assauts
terrestre, donc pour le soutien des troupes au sol, et éviter les pertes civiles et les tirs alliés. Tout ces
atouts les rendent coûteux, c'est pourquoi ils sont toujours au stade prototype. En apparence ils
ressemblent aux Croiseurs de Bataille Oppressor mais en plus petit.
-24- : Les Croiseurs transporteurs de troupes sont de vraies villes mouvantes, leurs capacité de
transport est immense, les soldats, ingénieures et autres sont installés avec le confort nécessaire, les
officiers ont exactement le même espace de vie que les soldats première classe par exemple. Le
niveau d'armement est moindre, mais ils peuvent tout de même se défendre contre un petit raid de
chasseurs. Ils sont souvent utilisés pour le transport de troupes vers les champs de batailles de
grande ampleur. Leur architecture est assez simple : c'est une masse avec comme seule fenêtre sur
l'espace : la passerelle de commandement.
-25- : Ces Cuirassés sont des dérivés des Comrade, ils sont démilitarisé et emportent à leur bord
tout le matériel nécessaire à l'installation des colonies, d'avant-postes ou encore à
l'approvisionnement du Giantis. Les seules personnes à leur bord sont des ouvriers, des mécanos et
l'équipage nécessaire pour faire naviguer ces engins. Par exemple ils contiennent des bâtiments
préfabriqués.
-26- : Le Consortium Mercenarius en possède cinq. Ces Dragons Hapiens n'ont jamais été abordés
et capturés, ce sont des cadeaux du Consortium Hapien pour avoir accomplis quelques contrats et
faveurs pour celui-ci, sans attirer l'attention bien sûr.
Plus d'informations : http://www.starwars-holonet.com/encyclopedie/vaisseau-dragon-hapes.html.
-27- : Cet ordre se résume à : enclenchez les réacteurs et entrez en stase.