revue de presse au 12 octobre

Transcription

revue de presse au 12 octobre
JEAN-JACQUES
ROUSSEAU
MISE EN SCÈNE MICHEL RASKINE INTERPRÉTATION MARIEF GUITTIER
29 SEPTEMBRE › 17 OCTOBRE 2009
REVUE DE PRESSE
CONTACT PRESSE PLAN BEY DOROTHÉE DUPLAN & MARIE BEY / TÉL 01 48 06 52 27 / [email protected]
HEBDOMADAIRE
LES ÉCHOS LUNDI 12 OCTOBRE 2009
MENSUEL
LA TERRASSE OCTOBRE 2009
WEB
THEATREDUBLOG.UNBLOG.FR JEUDI 1ER OCTOBRE 2009
Rousseau
Où comment retourner en arrière - brouter de l’herbe, dirait Voltaire – fait avancer. En reprenant
le montage fait par Bernard Chartreux et Jean Jourdheuil en 1978 sur Rousseau – c’était Gérard
Desarthe, et qui peut dire « j’y étais » s’en souvient, Michel Raskine s’empare d’un « personnage
de théâtre ». Drôle d’affaire, car le montage ne prend pas en compte les écrits politiques
théoriques de l’illustre grognon genevois, mais part de sa vie intime, qui est probablement à la
source de ces fameux écrits politiques. Et les quelques écrits théoriques que nous aurons ici portent sur… le théâtre. Mais commençons par le commencement, et la vie idyllique, faite pour durer
toujours (comme l’ « état de nature ») de l’auteur sur l’Île Saint-Pierre : herboriser, flâner au bord
de l’eau, « prostratum in gramine molli » (allongé dans l’herbe tendre), dirait le poète Lucrèce.
Naturellement, ce serait trop beau, ça ne durera pas. Retour aux grandes et moyennes villes,
retour à cette abomination, le théâtre. Il peut-être bon, selon Rousseau, pour les grandes babylones de toute façon perdues de vices, c’est , dit-il, et avec le temps de la critique et du
bavardage, autan d’heures sauvées dur le vice. Dans les bourgades, c’est l’inverse : pas de
théâtre, propre à enflammer de dangereuses passions, s’il vous plaît ! En attendant, notre
Rousseau rosse et encense Molière, un génie, mais complaisant à son siècle, un authentique
Alceste (le bon) déguisé bassement en Philinte (le méchant) ! Le tout, en se permettant le petit
vice de deux cerises l’eau de vie et d’un café.Quel humour, ce Rousseau ! Ah non, pas lui, ou
alors bien caché. L’humour vient de la virtuose malice avec laquelle Michel Raskine (le metteur en
scène) et Marief Guittier (la comédienne, car pourquoi Rousseau personnage célèbre ne serait-il
pas joué par une femme ? ), plus un complice muet et malicieux (le « jeune Bertand », Bertrand
Fayolle). Marief Guittier peut tout jouer : force à la Maria Casarès, et la feu d’un Laurent Terzieff –
d’ailleurs, elle a joué Philoctète, avant lui -, le tout manié avec légèreté. Vous ne comprenez pas ?
Allez-y.
Christine Friedel
Théâtre 71 Malakoff, jusqu’au 17 octobre.
WEB
Dominique Darzacq
WEBTHEA.COM MARDI 29 SEPTEMBRE 2009

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