Optimiser la conduite alimentaire des vaches laitières Le VMS, ,,,` l
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Optimiser la conduite alimentaire des vaches laitières Le VMS, ,,,` l
12-3 JUIN 2016 AGRI 53 Dossier lait Optimiser la conduite alimentaire des vaches laitières AIDE A LA DECISION NI L’alimentation du troupeau représente près des deux tiers des charges opérationnelles de l’atelier laitier et environ 25 % du coût total de production d’un litre de lait. De ce fait, la connaissance du coût alimentaire est un élément clé de la rentabilité. Les conseillers Clasel utilisent auprès de leurs adhérents deux types d’outils pour optimiser la conduite alimentaire des troupeaux laitiers le coût alimentaire instantané et le coût alimentaire en dynamique. Le coût alimentaire instantané Le critère coût alimentaire, pour etre compare, nécessite de savoir de quoi on parle. Pour certains, le coCt alimentaire intègre les fourrages, les concentrés, les camp ments minéraux vitaminés et autres additifs destinés GLiX vaches et à ‘ensemble des génisses. Dans ce cas le calcul est réalisé /1 000 I. Pour d’autres ce ratio représente uniquement l’ali mentation des vaches traites. Dans ce cas il est calculé soit au 1000 I ou à la vache traite, on parle du calcul du ticket de car’ine. Pour effectuer ce calcul, il faut affecter un coût aux différents fourrages consommés. On peut rencontrer les variantes suivantes • Le coût fourrager opérationnel. II intègre les charges d’engrais, de semences, de produits phytasani ta ires et les trais de récolte de chaque Le VMS, l’esprit tranquille ,,,‘ Robuste, précis, rentable! Le robot VMS, un pailenarro fiable sur lequel des centaines d’eleveurs “ rie travail s’arp Her’t au quotidien. C’est un assrstant hors pair qu’ apporte et qualité de vie aux éleveurs, C. t aussi un expert qu fournit des ‘‘ ‘rtations précises sur le troupeau. B ‘r une amehoration de la longévité des vaches, page de rentabilité. ‘ ‘ fourrage. Il permet alors de souligner les écarts entre les nombreuses pratiques (pâturage, ensage, enru bannage, foin, déshydraté. .). Les éleveurs Clasel sont en moyenne à 40€! 1000 Idont 32 €1 10001 pour les vaches. Le coût fourrager distribué. Audelà des charges opérationnelles, il faut y ajouter les pertes de four rages par la conservation (de S à 1 5 %) et les frais de distribution et de mécanisation qui peuvent aller jusqu’à 0,50€ par jour et par ration vache. • Le prix d’opportunité. Dans ce cas les fourrages sont pris soit à leur valeur d’achat ou à une valeur possible de vente. Le ticket de cantine (Tableau 1) est un indicateur calculé en €/iaohe,aur. Il peux ê’re ut iS pour évaluer le coût d’une ration à un jour donné, être comparé d’un mois à l’autre ou d’un régime alimentaire à un autre. Il peux ensuite être converti en €/1000 I suivant le lifroge produit (Figure 1) permet de suivre mensuel lement ce critère en fonction des consommations réelles du troupeau vaches laitieres et être comparé à des objectifs mensuels. Les objectifs mensuels Clasel sont calculés en fonction de l’évolution des prix des concentrés et des four rages et sont adaptés en fonction de la typologie de l’élevage (groupe silo ouvert toute l’année, silo fermé 3 à 10 semaines, herbager, robot...) et du niveau de production du trou peau laitier. Le coût alimentaire en dynamique Le coût alimentaire des vaches laitières représente près de 100 €11000 I soit 75 % du coût alimentaire global. Ainsi un suivi régulier de cet indicateur est primor dial pour ev:ter tout dérapage. Le coût alimentaire en dynamique De plus en ayant le prix du lait vendu mensuellement, cela permet de calculer la marge sur coût alimen taire. Cet indicateur offre la possibilité d’analyser le rapport mensuel entre Figure 1 : Calcul mensuel du coût alimentaire des vaches laitières M.srco] re 140 250 241 241 •PnxiIhdm Ix i’btre concessionnaire: •Ote 150 z A%IibtAT i1 50 rue de Bwxelles 53000 LAVAL Tel :0243590953 Fax : 02 43 59 09 58 50 o L 0812015 1’25 1112015 1212015 O12018 0212015 0315 042016 0512018 0812018 0712018 08f2015 40 20 3JUIN2016- AGRI 53 13 JDossier lait le prix du lait payé et le coût alimen taire des vaches laitières. Pour optimiser l’indicateur coût alimentaire, il est donc important de bien maîtriser les quantités distri buées mais aussi d’avoir une ration efficace. Ceci nécessite d’avoir des aliments adaptés aux ingrédients de la ration et d’avoir des fourrages de qualité. D’autres parts, les aménagements pour le stockage sont également sources d’économies. S’équiper dans une case à plat permet des livraisons directes du port ou de l’usine d’approvisionnement et de Un réduire la facture jusqu’à 30 € de la tonne livrée, soit pour un troupeau de 60 vaches près de 1 500€ par an pour les seuls besoins en protéines. Au final, la maitrise du coût alimen taire n’est pas obligatoirement la résultante de choix importants mais souvent l’addition de gains sur de multiples postes. MICHEL BETTON, HUGO LEMOSQUET CLASEL éleveur des qui Tableau 1: Calcul d’un ticket de cantine d’une vache produisant 28 litres de lait par jour Libellés - FOURRAGES . CONCENTRES CMV ADDITIFS Kg/vache Maïs ensilage Ensilage herbe foin Total fourrages Tourteau colza Tourteau tanné Céréale Total concentrés CMV Prix €/tonne Coût €/VL * 650 0,54 0,21 0,055 0,805 1,04 0,37 0,15 1,56 0,195 TICKET DE CANTINE O ,195 2,56 € 40 60 55 13,5 3,5 1 18 4 1 1 6 0,3 * * 260 370 150 Total CMV, additifs Fourrages comptabilisés aux coûts opératior.rels délègue ses travaux champs CHOIX ECONOMIQUE I Eleveur laitier à Brée, Christophe Chamaret préfère déléguer ses travaux des champs à des entreprises pour se consacrer à son troupeau. Et il y gagne... Christophe Chamaret produit 500 000 litres de lait à Brée. Installé tout d’abord en Gaec avec ses parents, c’est seul qu’il pilote désor mais l’exploitation et son troupeau de race Prim’Holstein composé de 80 vaches laitières et 90 génisses. « lc c’est du hors-sol » précise-til d’emblée. « Les bêtes sont à l’herbe 3 à 4 heures parjour Pas plus, et s’il pleut, elles rentrent sans rien demander » Ce qu’il nomme le horssol résulte du choix du système pour lequel il a opté. « Si an veut faire tout, an perd du temps. On estpeffor mont que lorsque l’an se consacre à une seule production », analyse Christophe Chamaret. Et « sa production », c’est le lait, ou plut5t le suivi de san troupeau. Pour lequel il investit la moitié de son temps de travail. « Je commence mes jour nées par la traite vers 7h. Puis je nourris mon petit monde. Le soir; je reprends vers 19h. » Entre temps, Christophe se consacre à sa comp tabilité et aux travaux de maçonnerie. Actuellement, il agrandi sa stabu lation de 40 m de long. « Elle doit être terminée pour l’été, » Un « jeune» tracteur de 28 ans Les champs, 110 ha d’un seul tenant, Christophe y va très peu. « J’engraisse, je traite, j’andaine et je fane. » Et le reste? Les céréales? Les maïs ? « Je délègue... J’ai choisi de payer ces travaux plutôt que de les faire. » Un choix qui a un coût « entre 45000 et5O 000 euros par an », dit-il. Par exemple, l’ensilage avec un tasseur avec benne lui revient à 240 €/ha. « Mais je n’ai pas besoin d’acheter de gras engins agricoles, ni d’en louer. L’entreprise vient avec san matériel. Je n’ai pas non plus de frais d’enfrellen au de renouvellement de machines. Mon tracteur le plus récent o 28 ans de seivice l » Cepen dant, s’il a l’air détaché, il n’est pas moins très pointilleux sur le travail réalisé. « Je surveille les travaux. Je passe deux à trois fais quand l’entreprise est dans mes champs. » Cela fait six ans qu’il travaille ainsi. « La première année, mon résultat net o augmenté de 10 000 euros, sans compter les ventes de la mais sonneuse-batteuse et des frais gros fracteurs que nous avions avec mes parents. » Maintenant, son résultat net avoisine les 60 000 euros. « Cela me permet de réinvestir, de rembourser en anticipé, et de me dégager un salaire. Mais, pour cela, je ne suis pas gourmand... » Et demain? « Si j’agrandi, c’est pour l’avenir Je crois au lait. Je vaudrais pouvoir atteindre le million de litres, sans doute avec un salarié. » Pour l’heure, il achève l’extension de son bâtiment, et a déjà prévu de revoir, cet hiver, une ancienne étable. Et il cherche toujours à foire des économies. « Je suis radin cd met il. Il achète du matélel d’occasion, comme sa salle de traite, équipée en 2 x 9, ou une racleuse hydrau lique de trois ans, achetée 2 000 € soit 10 % du prix du neuf... C’est le conseil qu’il donne aux jeunes voulant s’installer « faites votre comptabilité et chercher partout où vous pouvez limiter vos charges ». En externalisan les travaux des champs, par exemple. VINCENT GROSS •NOTRE GAMME 20/33/50 KW. RETOUR SUR INVESTISSEMENT• À PARTIR DE 5,5 ANS 52 iv’iiue tW Paris 1P12 Chrisfophe Chamaret se consacre à son troupeau, laissant des entreprises de travaux agricoles s’occuper de ses cultures, VG ., lilJ ERNEE 02 43 30 45 90 wwwd.com -