Le Yorkshire

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Le Yorkshire
 Le Yorkshire
Le Yorkshire, un vrai petit chef
Difficile de résister au charme du Yorkshire, cette petite boule de poils qui, selon son
standard, ne dépasse pas les 3,1 kg. Souvent agrémenté d’un nœud, voire même
d’un manteau, il séduit par son gabarit et on a de cesse de vouloir le prendre dans
les bras et le cajoler.
Petite tête, petites oreilles droites en V, yeux de taille moyenne, corps compact,
pieds ronds, tout semble mini chez ce terrier. Tout ? Enfin presque…
Une robe de soie
Loin d’être courte, sa robe est longue et parfaitement droite. Bleu acier foncé de
l’occiput à la base de la queue, fauve intense et brillant au niveau du poitrail, son poil
est fin, soyeux non laineux et irradie la lumière.
La tête, d’un fauve doré intense, est également garnie de longs poils. La couleur est
plus soutenue sur les côtés de la tête, à la base des oreilles et sur le museau.
L’ensemble confère au Yorkshire une réelle élégance, le tout accentué par la droiture
de son dos.
Petit, mais costaud
Son gabarit évoque bien évidemment la fragilité, tant on a envie de le protéger. Et
bien détrompez-vous, ce petit bout de chien est d’une robustesse sans faille et sa
longévité dépasse de loin celle de nombreux autres congénères. Seule sa dentition
présente parfois quelques faiblesses, mais rien de bien alarmant.
Côté entretien, c’est à sa robe qu’il faut porter le plus grand soin. Une brosse très
souple permet un brossage efficace et évite ainsi la formation des nœuds. Des
rendez-vous réguliers chez le toiletteur sont également à prévoir si l’on veut
préserver la beauté de son manteau.
Un fort caractère
Bien sûr, on n’a qu’une seule envie, celle de tout lui céder. Comment refuser à son
Yorkshire de grimper sur le canapé, de s’installer sur le lit, de quémander une petite
friandise alors que vous venez tout juste de passer à table, de vous occuper de lui,
alors que vous êtes en pleine conversation avec votre meilleure amie ou au
téléphone avec votre banquier ?
Et pourtant il faut apprendre à lui résister. C’est que le petit a du caractère, il est
même un brin têtu ! Et si vous ne voulez pas qu’il se transforme en despote, aboyant
toute la journée, mieux vaut agir de suite. L’éducation du Yorkshire doit être ferme et
constante, ce n’est pas à lui de tout régenter. Il faut lui fixer des limites dès son plus
jeune âge, pour votre bien, comme pour le sien. Il n’en sera que plus heureux, et
vous aussi d’ailleurs.
Véritable terrier
Cela ne vous aura sans doute pas échappé, accolé à son nom se référant au comté
du Yorkshire, se trouve le terme de « terrier ». Au cours de la Révolution industrielle,
vers 1820, de nombreux ouvriers des mines et de l’industrie lainière, durent quitter
l’Écosse pour l’Angleterre emportant avec eux leurs chiens, habitués jusqu’alors à
dénicher les rats. Une fois arrivés en Angleterre, ces derniers furent croisés avec des
terriers locaux et utilisés pour le braconnage des lapins, car leur taille leur permettait
de rentrer aisément dans les terriers.
D’autres croisements les dotèrent d’un poil plus long, plus pratique à saisir lorsque
les maîtres devaient les récupérer rapidement. Le Kennel Club reconnut la race en
1886. Miniaturisé, le Yorkshire gagna ensuite les USA et le reste de l’Europe à partir
des années 1930. Souvent associé au luxe, le Yorkshire est aujourd’hui très prisé
dans le monde entier.
Vif et dynamique
Chien de salon, évidemment, mais pas seulement ! Le Yorkshire a en effet besoin de
se dépenser. Dynamique, il apprécie les balades et les jeux dans le jardin. Lors des
sorties, mieux vaut toutefois le tenir en laisse, car un brin téméraire, il ne fait jamais
profil bas devant un gros chien… Ses yeux foncés et étincelants expriment une vive
intelligence, et il est de ces races de chien qui ne cessent jamais d’étonner leurs
maîtres.