Tout Bruz chante ! Samedi 23 juin à partir de 21h
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Tout Bruz chante ! Samedi 23 juin à partir de 21h
Tout Bruz chante ! Samedi 23 juin à partir de 21h - Esplanade du Grand Logis LES COPAINS D’ABORD - Georges Brassens 1. Non, ce n'était pas le radeau De la Méduse, ce bateau Qu'on se le dis’ au fond des ports Dis’ au fond des ports Il naviguait en pèr' peinard Sur la grand mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord 2. Ses fluctuat nec mergitur C'n’était pas d'la littérature N'en déplaise aux jeteurs de sort Aux jeteurs de sort Son capitaine et ses mat'lots N'étaient pas des enfants d'salauds Mais des amis franco de port Des copains d'abord 3. C'n’ étaient pas des amis de luxe Des petits Castor et Pollux Des gens de Sodom’ et Gomorrh’ Sodom’ et Gomorrh’ C'n’ étaient pas des amis choisis Par Montaign’ et La Boëtie Sur le ventr’ ils se tapaient fort Les copains d'abord 4. C'n’ étaient pas des anges non plus L'Évangil’, ils l'avaient pas lu Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors Toutes voil's dehors Jean-Pierre, Paul et compagnie C'était leur seule litanie Leur Credo, leur Confiteor Aux copains d'abord 5. Au moindre coup de Trafalgar C'est l'amitié qui prenait l'quart C'est ell’ qui leur montrait le nord Leur montrait le nord Et quand ils étaient en détress’ Qu'leurs bras lançaient des S.O.S. On aurait dit des sémaphor’s Les copains d'abord 6. Au rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapins Quand l'un d'entr’ eux manquait à bord C'est qu'il était mort Oui, mais jamais, au grand jamais Son trou dans l'eau n'se refermait Cent ans après, coquin de sort Il manquait encore 7. Des bateaux j'en ai pris beaucoup Mais le seul qui ait tenu le coup Qui n'ait jamais viré de bord Mais viré de bord Naviguait en père peinard Sur la grand mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord ARMSTRONG - Claude Nougaro 1. Armstrong, je ne suis pas noir Je suis blanc de peau Quand on veut chanter l'espoir Quel manque de pot Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau Rien, rien, rien ne luit là-haut Les anges... zéro Je suis blanc de peau 2. Armstrong, tu te fends la poire On voit toutes tes dents Moi, je broie plutôt du noir Du noir en dedans Chante pour moi, Louis, oh oui Chante, chante, chante, ça tient chaud J'ai froid, oh moi Qui suis blanc de peau 3. Armstrong, la vie, quell’ histoire C'est pas très marrant Qu'on l'écrive blanc sur noir Ou bien noir sur blanc On voit surtout du rouge, du rouge Sans, sans, sans trêve ni repos Qu'on soit, ma foi Noir ou blanc de peau 4. Armstrong, un jour, tôt ou tard On n'est que des os Est c’ que les tiens seront noirs ? Ce s’rait rigolo Allez Louis, alléluia Au-delà de nos oripeaux Noir et blanc sont ressemblants Comme deux gouttes d'eau Oh yeay ! LE SUD - Nino Ferrer 1. C'est un endroit qui ressembl’ à la Louisiane A l'Italie Il y a du linge étendu sur la terrasse Et c'est joli. 3. Y’a plein d'enfants qui se roul’nt sur la pelouse, Y’a plein de chiens Y’a mêm’ un chat, un’ tortue, des poissons rouges, Il ne manque rien. 2. Refrain On dirait le Sud, Le temps dur’ longtemps Et la vie sûr’ment, Plus d'un million d'années Et toujours en été. 4. Un jour ou l'autr’, il faudra qu'il y ait la guerre, On le sait bien. On n'aim’ pas ça mais on ne sait pas quoi faire, On dit : " c'est le destin ". 5. Dernier refrain Tant pis pour le Sud, C'était pourtant bien, On aurait pu vivr’, Plus d'un million d'années Et toujours en été. SAN FRANCISCO - Maxime Le Forestier 1. C'est une maison bleue Adossée à la colline On y vient à pied, on ne frappe pas Ceux qui vivent là ont jeté la clé On se retrouve ensemble Après des années de route Et l'on vient s'asseoir autour du repas Tout le monde est là, à cinq heures du soir 2. Nageant dans le brouillard Enlacés, roulant dans l'herbe On écoutera Tom à la guitare Phil à la kena, jusqu'à la nuit noire Un autre arrivera Pour nous dire des nouvelles D'un qui reviendra dans un an ou deux Puisqu'il est heureux, on s'endormira Quand San Francisco s'embrume Quand San Francisco s'allume San Francisco ! Où êtes-vous Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi Quand San Francisco se lève Quand San Francisco se lève San Francisco ! Où êtes-vous Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi 3. C'est une maison bleue Accrochée à ma mémoire On y vient à pied, on ne frappe pas Ceux qui vivent là, ont jeté la clef Peuplée de cheveux longs De grands lits et de musique Peuplée de lumièr’, et peuplée de fous Elle sera dernièr’ à rester debout 4. Si San Francisco s'effondre Si San Francisco s'effondre San Francisco ! Où êtes-vous Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi UNE BELLE HISTOIRE - Michel Fugain 1. C´est un beau roman, c´est une bell’ histoire C´est une romance d´aujourd´hui Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard Elle descendait dans le midi, le midi Ils se sont trouvés au bord du chemin Sur l´autoroute des vacances C´était sans dout’ un jour de chance Ils avaient le ciel à portée de mains Un cadeau de la providence Alors pourquoi penser au lendemain ? 2. Ils se sont cachés dans un grand champ de blé Se laissant porter par les courants Se sont raconté leurs vies qui commençaient Ils n´étaient encor’ que des enfants, des enfants Qui s´étaient trouvés au bord du chemin Sur l´autoroute des vacances C´était sans dout’ un jour de chance Qui cueillirent le ciel au creux de leurs mains Comme on cueille la providence Refusant de penser au lendemain 3. C´est un beau roman, c´est une bell’ histoire C´est une romance d´aujourd´hui Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard Elle descendait dans le midi, le midi Ils se sont quittés au bord du matin Sur l´autoroute des vacances C´était fini le jour de chance Ils reprirent alors chacun leur chemin Saluèrent la providence en se faisant un signe de la main 4. Il rentra chez lui, là-haut vers le brouillard Elle est descendue là-bas dans le midi C´est un beau roman, c´est une belle histoire C´est une romance d´aujourd´hui SADADE DE FRUITS - Bourvil 1. Ta mère t'a donné comme prénom Salade de fruits, ah! Quel joli nom Au nom de tes ancêtres hawaïens Il faut reconnaître que tu le portes bien 2. Pendus dans la paillot’ au bord de l'eau Y a des ananas, y a des noix d’ cocos J'en ai déjà goûté je n'en veux plus Le fruit de ta bouche serait le bienvenu Refrain Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Tu plais à mon père, tu plais à ma mère Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Un jour ou l'autre il faudra bien Qu'on nous marie 3. Je plongerai tout nu dans l'océan Pour te ramener des poissons d'argent Avec des coquillages lumineux Oui mais en échange tu sais ce que je veux 4. On a donné chacun de tout son cœur Ce qu'il y avait en nous de meilleur Au fond de ma paillot’ au bord de l'eau Ce palmier qui bouge c'est un petit berceau Dernier refrain Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Tu plais à ton père, tu plais à ta mère Salade de fruits, jolie, jolie, jolie C'est toi le fruit de nos amours ! Bonjour petit ! BELLE-ILE EN MER - Laurent Voulzy Refrain Bell’-Il’-en-Mer Marie-Galant’ Saint-Vincent Loin Singapour Seymour Ceylan Vous c'est l'eau c'est l'eau Qui vous sépar’ Et vous laiss’ à part 1. Moi des souvenirs d'enfanc’ En Franc’ Violenc’ Manqu’ d'indulgenc’ Par les différenc’s que j'ai Café Léger Au lait mélangé Séparé petit enfant Tout comme vous Je connais ce sentiment De solitud’ et d'isolement 2. Comme laissé tout seul en mer Corsair’ Sur terr’ Un peu solitair’ L'amour je l' voyais passer Ohé Ohé Je l' voyais passer Séparé petit enfant Tout comme vous connais ce sentiment De solitude et d'isolement 3. Karukera Calédonie Ouessant Vierges des mers Tout’s seul’s Tout l' temps Vous c'est l'eau c'est l'eau Qui vous sépar’ Et vous laiss’ à part Oh oh L’EFFET PAPILLON - Bénabar Si le batt’ment d'ail’ d'un papillon quelque part au Cambodg’ Déclench’ sur un autr’ continent le plus violent des orag’s Le choix de quelques uns dans un bureau occidental Boul’verse des millions de destins surtout si l’ bureau est oval’ Il n'y a que l'ours blanc qui s'étonn’ que sa banquise fond’ Ça ne surprend plus personn’ de notre côté du monde Quand le financier s'enrhum’ ce sont les ouvriers qui touss’nt C'est très loin la couch’ d'ozon’ mais c'est d'ici qu'on la perc’ C'est l'effet papillon petites causes, grand’s conséquenc’s Pourtant joli comme expression, petites choses dégâts immens’s On l'appel’ retour de flamm’ ou théorie des dominos Un murmur’ devient vacarm’ comm’ dit le proverbe à propos Si au soleil tu t'endors, de biafin’ tu t'enduiras Si tu mets un’ claqu’ au videur, courir très vit’ tu devras Si on se gav’ au resto c'est un fait nous grossirons Mais ça c'est l'effet cachalot, revenons à nos moutons (à nos papillons) Allons fair’ un après midi aventur’ extra conjugal’ Puis le coup d’boul’ de son mari alors si ton nez te fait mal C'est l'effet papillon c'est normal fallait pas te faire chopper Si par contr’ t'as mal au front ça veut dire que c'est toi l’ mari trompé Avec les balein’s on fabriqu’ du roug’ à lèvr’s, des crèm’s pour fill’ Quand on achèt’ ces cosmétiqu’s c'est au harpon qu'on se maquill’ Si tu fais la tournée des bars demain tu sais que t’auras du mal Pour récupérer à 8 heur’s ton permis au tribunal C'est l'effet papillon petites causes, grand’s conséquenc’s Pourtant joli comme expression, petites choses dégâts immens’s Le papillon s'envol’ Le papillon s'envol’ Tout bat de l'ail’ Le papillon s'envol’ Le papillon s'envol’ Tout bat de l'ail’ C’EST UNE POUPÉE - Michel Polnareff 1. C'est une poupée qui fait non, non, non, non Toute la journée elle fait non, non, non, non Elle est tell’ment jolie Que j'en rêve la nuit. 2. C'est une poupée qui fait non, non, non, non Toute la journée elle fait non, non, non, non Personn’ ne lui a jamais appris Qu'on pouvait dire oui. 3. Sans mêm’ écouter elle fait non, non, non, non Sans me regarder elle fait non, non, non, non Pourtant je donnerais ma vie Pour qu'elle dise oui. 4. C'est une poupée qui fait non, non, non, non Toute la journée elle fait non, non, non, non Personn’ ne lui a jamais appris Qu'on pouvait dire oui. LES CACTUS - Jacques Dutronc Le mond’ entier est un cactus Il est impossible de s'asseoir Dans la vie, il y a qu' des cactus Moi j’ me piqu’ de le savoir Aïe, aïe, aïe, ouille, ouille, ouille, aïe, aïe, aïe Dans leurs cœurs, il y a des cactus Dans leurs portefeuilles, il y a des cactus Sous leurs pieds, il y a des cactus Dans leurs gilets, il y a des cactus Aïe, aïe, aïe, ouille, ouille, ouille, aïe, aïe, aïe Pour me défendre de leurs cactus A mon tour j'ai mis des cactus Dans mon lit, j'ai mis des cactus Dans mon slip, j'ai mis des cactus Aïe, aïe, aïe, ouille, ouille, ouille, aïe, aïe, aïe Dans leurs sourir’s, il y a des cactus Dans leurs ventr’s, il y a des cactus Dans leurs bonjours, il y a des cactus Dans leurs cactus, il y a des cactus Aïe, aïe, aïe, ouille, ouille, ouille, aïe, aïe, aïe Le mond’ entier est un cactus Il est impossible de s'asseoir Dans la vie, il y a qu' des cactus Moi j’me piqu’ de le savoir Aïe, aïe, aïe, ouille, ouille, ouille, aïe, aïe, aïe