HDA PROJET MONUMENTA arts plastiques
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HDA PROJET MONUMENTA arts plastiques
PROJET MONUMENTA 2010 Présentation Titre Personnes Lieu d’exposition Nef du Grand Palais à Paris Date 2010 Technique Installation Artiste Christian Boltanski Type d’œuvre Œuvre IN SITU Mouvement artistique Nouveau-Réalisme Dimensions Le contexte de l’oeuvre L’importance du lieu : Grand Palais à Paris « Le Grand Palais est un monument parisien célèbre situé en bordure des Champs-Élysées, face au Petit Palais, dans le 8e arrondissement.. Ce palais des beaux-arts fut construit dans un endroit stratégique de la capitale : « l'axe républicain », dernier grand passage dans Paris, permettant un accès direct et rapide des Invalides au Palais de l'Élysée, grâce au nouveau pont Alexandre-III, édifié pour l'occasion. Le monument prenait donc valeur de symbole architectural fort dans le quartier du palais présidentiel. Il est édifié à Paris à partir de 1897, pour remplacer le palais de l'Industrie construit en 1855 et surtout pour l'Exposition universelle prévue en 1900. « Monument consacré par la République à la gloire de l’art français », comme l'indique l'un de ses frontons, sa vocation originelle consiste à accueillir les grandes manifestations artistiques officielles de la capitale.L'Établissement public de la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des ChampsÉlysées est créé en janvier 2011. Il est présidé par Jean-Paul Cluzel. L'une de ses missions est d'animer, promouvoir et exploiter les espaces du Grand Palais. le Grand Palais est devenu en un siècle un site emblématique du patrimoine français. Il est donc un établissement public, placé sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication. » Source www.wikipédia.fr et www.grandpalais.fr Un événement particulier Monumenta « De l'espace monumental du Grand Palais a germé une idée géante : Monumenta. Demander chaque année à un artiste majeur contemporain de créer une œuvre spécialement conçue pour l'espace de la Nef du Grand Palais. Un pari relevé par Anselm Kiefer pour la première édition en 2007, puis par Richard Serra en 2008 et par Christian Boltanski en 2010. » Pour sa 3e édition, Monumenta ne se déroule pas en été mais en hiver, dans la Nef du Grand Palais non chauffée. Telle est la volonté de Christian Boltanski pour son installation inédite : Personnes. » www.monumenta.com Ce que je sais de Boltanski Christian Boltanski est un plasticien français, né en 1944 à Paris. Photographe, sculpteur et cinéaste, connu avant tout pour ses installations, il se définit lui-même comme peintre, bien qu'il ait depuis longtemps abandonné ce support. Christian Boltanski est marié à l'artiste Annette Messager. Christian Boltanski est un artiste autodidacte, sans véritable scolarité et sans formation artistique. Dès son adolescence, il s'adonne à la peinture. Né à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans une famille juive, il est resté marqué par le souvenir de l'Holocauste et son oeuvre s'en ressent. Boltanski cherche à communiquer de l’émotion dans toutes les expressions artistiques qu’il utilise : photos, cinéma, vidéo. Ses thèmes récurrents sont la mémoire, l’inconscient, l’enfance et la mort. L’artiste utilise une multitude de matériaux, que ce soit de la photographie, des objets trouvés, du carton ondulé, de la pâte à modeler, des luminaires, des bougies . Une des particularités de Boltanski est sa capacité à reconstituer des instants de vie avec des objets qui ne lui ont jamais appartenu mais qu'il expose pourtant comme tels. Il raconte une vie qu’il prétend avoir vécu et tous les objets de ses dossiers, livres, collections et autres sont les dépositaires d’un souvenir auquel se rattache un pouvoir émotionnel fort, permettant à chaque individu de s’y reconnaître. Ces objets, il les met en scène non seulement dans l’espace mais également dans le temps, puisque chaque objet nous remémore un passé, un passé qui soit réel, fictif ou encore personnel. source www.moreeuw.com/ www.wikipédia.fr Démarche de l’artiste L'artiste français a en effet conçu son exposition Personnes comme une expérience frappante, à la fois physique et psychologique, où le froid joue un rôle essentiel pour placer le spectateur dans l'œuvre et non devant elle. Le visiteur est accueilli par un mur de ferraille qui, une fois franchi, révèle au fond de la Nef, sous la coupole, une montagne de vêtements amoncelée à la merci d'une pince de grue. Métaphore du doigt de dieu, elle prend au hasard certaines pièces et en rejette d'autres tandis que de part et d'autre de la Nef, des rectangles de vêtements sont alignés à même le sol au son de battements de cœur. Cette exposition visuelle mais aussi sonore aborde un thème important pour Christian Boltanski, artiste marqué par le souvenir de la Shoah, qui poursuit sa réflexion sur les limites de l'humanité et la dimension essentielle du souvenir : la question du destin et de l'inéluctabilité de la mort. Pourtant, ici l'artiste préfère décrire une métaphore de la mort en général. Boltanski : « Le lien qu'il peut y avoir avec la Shoah, c'est la perte de l'identité. Mais ce qui m'a le plus intéressé, c'est l'image de la grue. Elle représente le doigt de Dieu. A mesure qu'on vieillit, on a l'impression de marcher sur un champ de mines : autour de soi, on voit des amis sauter et on ne sait pas quand ça va nous arriver. » Persuadé que son art est « simple et compréhensible par tout le monde », Christian Boltanski déclare avoir privilégié un « projet physiquement fort ». « Mon oeuvre tâche de poser des questions et de les faire explorer par des sensations », Ce que je ressens face à l’œuvre ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................ ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................ ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................ Description/Analyse (Source www.artnet.fr) Composantes plastiques Dimensions Ce je vois ou sais... Pourquoi, que cela traduit-il selon moi Monumentales 13 500 mètres carrés de la grande halle Grandeur de l’émotion face à l’absence, à la mort Importance des événements auxquels l’artiste pourrait faire référence : Shoah et camps de concentration Lieu Nef du Grand Palais Couleurs Les plates-bandes sont séparées par d'étroites allées de vêtements d'hiver de couleur sombre. Il y fait froid Evocation de la rue, des personnes mortes du froid La nef c’est le cœur du monument Comme un peintre qui apprêterait le fond de sa toile La couleur, la gaieté renforcent l'affliction et le deuil. Formes La noirceur est dissipée par des tissus multicolores Des vêtements étalés, 200000 pièces de vêtements usagers 50 tonnes Grue en mouvement Tas de vêtements Cône coloré de dix mètres de haut Mur de Boites en métal blanc rouillées Lumière Sons Espace et Composition Des tubes de néon diffusent une faible lumière froide Battements de cœur diffusés par 70 haut-parleurs, Des centaines d’enregistrements sonores ininterrompus. Division de la surface de la halle en 70 plates-bandes d'égale grandeur, délimitées par des tiges d'acier et du fil de fer. Vêtements étalés au sol et parcellés dans des zones rectangulaires. Idée de Décharge, vêtements abandonnés qui ont une histoire, arrachés on ne sait pas à qui. Idée de déchet, d’oubli, de négligence Eternel recommencement Manifestation d'un hasard aveugle Geste inquiétant d’une divinité mécanique qui pioche et rejette vestes, chemises, pantalons et pulls comme si elle jetait des corps morts Idée de mort en série comme à l’usine Idée de corps morts ensevelis Idée de déchetterie Cône qui a la même forme que l'île japonaise de Teshima, où sont installées les Archives du cœur de Boltanski, qui conservent les battements cardiaques d'une centaine de milliers de personnes. Urnes anonymes Mur qui empêche de voir La multitude évoque les morts anonymes de la 2ème GM Idée de mort, camp de concentration, atmosphère morbide Evoque la vie ou la vie qui n’est plus Grondement physique et psychique Organisation à la manière d’un cimetière Avec des espaces vides évoquant le silence, le deuil Quelques artistes dans la même démarche... Comme Boltanski, plusieurs artistes contemporains travaillent sur la mémoire individuelle ou collective, ce que l’on appelle les mythologies individuelles. Certains d’entre eu s’inscrivent dans le mouvement Narrative Art comme Jean le Gac ou Sophie Calle Narrative Art : Mouvement artistique international qui repose sur l’utilisation systématique de la photographie associé à un texte et liés par une relation mentale Artiste Démarche Jean le Gac, français, né en 1936 Il invente un personnage de peintre (lui ?) à qui il arrive plein d’aventures similaires à celles qu’il a pu lire ou voir au cinéma dans sa jeunesse. Il le met en scène en mélangeant, parfois dans des installations, l’image (peinture, dessin, photo ou sculpture), au texte et à des objets (machine à écrire, caméra, appareil photo, pinceaux, tubes de peinture….). Annette Messager française, née en 1943 Elle utilise généralement les matériaux de l'art pauvre. À travers des installations combinant photographies, dessins, broderies, animaux empaillés, couture, poupées, peluches et autres objets, elle construit depuis les années 70 une autobiographie fictive. Sophie Calle française, née en 1953 Son travail d'artiste consiste à faire de sa vie, notamment les moments les plus intimes, son œuvre en utilisant tous les supports possibles (livres, photos, vidéos, films, performances, etc.). Anselm Kiefer allemand, né en 1945 Son œuvre se caractérise par de grandes toiles, réalisées dans une technique qui mêle des matériaux comme la peinture, la paille, des feuilles d’or, de plomb, voire divers objets. Il s’inspire de la mythologie et de l’histoire de son pays. Quelles autres œuvres de Christian Boltanski puis-je citer ? La chambre ovale, 1967, acrylique sur isorel, 115x146,5cm Reliquaire, 1990, installation, boîtes , photos Vitrine de référence, 1971,boîte en bois peinte et plexiglas, objets divers Saynètes comiques 1974, le mariage des parents, montage de trois photos. Réserve, 1990, installation, tissus, lampes, dimensions variables. Document de travail Stéphanie Carlier, Annick Chatillon