Ville de Garges-lès-Gonesse mise en oeuvre d`une démarche

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Ville de Garges-lès-Gonesse mise en oeuvre d`une démarche
Ville de Garges-lès-Gonesse
mise en oeuvre d'une
démarche d'amélioration de
la GUP
FRARU ORLEANS 27 mai 2008
Sommaire
I - Le contexte Gargeois
II - Les grandes caractéristiques de la
démarche mise en oeuvre
III - Les premiers résultats et la mise
en place de la phase "Plan d'action"
PARTIE I
LE CONTEXTE
GARGEOIS
Présentation de la Ville
• Une ville située au sud-est du Val d'Oise de
40 000 habitants et de 12 000 logements
• Une ville "Grand Ensemble“ :
- 53 % de logements sociaux
- 34 % de grandes copropriétés dont une majorité en
difficultés
- 13 % des logements sous forme de zones pavillonnaires
• Une ville "flux" : 1/3 de renouvellement entre 90 et 99
• Le plus fort taux de jeunesse d'Ile de France
• 2/3 de la ville classés en ZUS
Le Projet de Rénovation Urbaine
• Trois quartiers en convention de rénovation
urbaine avec l'ANRU : Muette (2005)
Doucettes (2006) et Dame Blanche Ouest (2006)
• 1/3 de la ville concernée par le projet de
rénovation urbaine soit 4 900 logements : 3000
logements sociaux et 1 900 logements en grande
copropriété.
• Un projet ANRU de 380 M d'euros : 1300 logements
à construire, 3000 logements réhabilités, 900
logements à démolir, 51 M d'euros d'aménagements
publics, 100 M d'euros d'équipements publics
Le contexte du projet de
rénovation urbaine
• 22 maîtres d'ouvrages importants :
- 5 principaux bailleurs HLM
- 8 grandes copropriétés (1900 logements)
• Une intercommunalité compliquée avec
notamment une gestion de l'espace public
"pas totalement stabilisée"
• Une ville "Grand Ensemble": Problèmes de
statut et de propriété des espaces, diversité d'espaces
et de comportements, densité/flux et fréquentations
fortes sur certains espaces.
Le contexte de lancement de la
démarche
• Le lancement de la démarche GUP en cours de
réalisation du projet de RU : (En juin 2007)
• Deux cas de figure par rapport aux quartiers
ANRU : Un quartier en plein chantier (La Muette)
et deux quartiers pour une bonne part en «phase
amont» par rapport aux travaux.
Les Lancements de la démarche GUP :
Les choix municipaux
• Le recours à une expertise extérieure pour soutenir la
démarche : Le CSTB
• Le recrutement d'un poste GUP pour le quartier en phase
opérationnelle (La Muette) avec la perspective de créer
deux autres postes GUP (rattachés à la DGST). Mission
consistant principalement à :
- Limiter les nuisances liées aux chantiers : Interfaces
habitants/entreprise
- Proposer toutes les mesures et adaptations utiles pour
améliorer les conditions de réalisation des chantiers.
- Assurer l’accessibilité de l'ensemble des services à la
population et équipements publics.
- Veiller à la sécurité des personnes sur les espaces publics
en lien avec les conducteurs de travaux (PIC)
- Faire remonter les éléments d'usages quotidiens aux
responsables de la conception des espaces publics
PARTIE II
LES GRANDES
CARACTERISTIQUES
DE LA DEMARCHE
L'amélioration de la GUP conçue comme
un élément essentiel de la transformation
urbaine et de la politique municipale
• L'objectif annoncé étant principalement de :
- Améliorer la qualité des services de proximité notamment en
matiére d'entretien et de propreté tout en maitrisant les couts
de gestion.
- Réinterroger les organisations en place et en premier lieu les
services de la ville et travailler à l'amélioration des interfaces
avec les partenaires (Bailleurs, CA, copropriétés...)
- Réinterroger la conception des projet RU pour amener
des réflexions interactives entre les investissements
envisagés ou réalisés et les aspects "gestion/ usage »
- Valoriser les taches de gestion au sein du projet
Le pilotage de la démarche GUP
• La démarche est pilotée par le DGS de la Ville
avec l'appui du DGST et du Directeur du
Développement
• Une implication forte du DGS qui permet de
conforter l'importance du "sujet GUP" auprès des
élus, des services et des partenaires
institutionnels de la Ville
• L'importance conférée au sujet a abouti
récemment lors de l'installation de la nouvelle
équipe municipale à la désignation d'un conseiller
municipal délégué à la GUP
Le cahier des charges de la
démarche lancée
• Une réflexion lancée à l’échelle de la commune
• Une dimension organisationnelle de la démarche
annoncée dès le départ : Portant notamment sur la
perspective de modification de l'organisation de la
DGST
• Une phase diagnostic approfondie et participative avec
un découpage de la Ville en 6 secteurs : Repérer les
atouts et les problémes.
- Diagnostic en marchant par secteur associant
l'ensemble des maîtrises d'ouvrage concernées
- Croisement des diagnostics en marchant avec la
constitution de panels d'habitants par secteurs :Implication
et mobilisation des habitants et usagers :Confronter le point de
vue des professionnels et les attente ou perception des
habitants.
Les étapes de la démarche
(Réalisées avec l'appui du CSTB)
• Diagnostic et concertation : Diagnostic en
marchant/panel d’habitants et analyse des
organisations en place.
• Élaboration du plan d’actionscommunales
et partenariales.
• Accompagnement de la démarche (Dont un
coaching des services municipaux au regard notamment
des changements organisationnels)
Les finalités de la démarche qualité de la GUP
La réussite du projet de transformation et requalification
repose sur la capacité de la Ville et de ses partenaires
à améliorer ensemble de leur Gestion Urbaine de Proximité (GUP).
Pour cela, il convient de :
1
Produire un diagnostic partagé sur les points de non-qualité
et les raisons de ces difficultés (propreté, collecte des OM, tri sélectif,
entretien des espaces verts et des espaces publics, …)
2 zÉlaborer un plan d’actions communales et partenariales (mesures
zd’adaptation de la gestion et des opérations à la gestion aux usages)
3
REALISER LE PLAN D’ACTIONS
PARTIE III
LES PREMIERS RESULTATS
ET LA MISE EN PLACE DE LA
PHASE 2 «PLAN D’ACTION»
Points-clés du diagnostic de la GUP
Les organisations :
- limites d’intervention de la gestion de proximité
- découpage des métiers de la gestion
- manque de coordination interne et externe
- gestion urbaine = gestion du domaine public
Les lieux et les usages :
- vétusté
- configuration « grand ensemble »
- chantiers en cours
- non-respect des lieux
UNE VILLE dans l’ensemble GEREE, PROPRE, SECURE
mais des points de NON QUALITE sur :
- La vétusté (manque d’entretien/gros entretien)
des espaces gris et des immeubles non réhabilités
- La propreté/tenue de certains immeubles
- Le ramassage des OM et des encombrants
En particulier :
- l’entrée de la Ville (gare RER, …)
- les immeubles en attente de réhabilitation, de démolition
- les centres commerciaux
- la tenue de certaines propriétés privées
Orientations stratégiques de la démarche
LA VILLE
1 / Renforcer et adapter son organisation :
- rapprocher au sein de la DGST la fonction entretien de la fonction
investissement
- embaucher deux nouveaux agents GUP et consolider leur position
dans l’organisation municipale
- mettre en place de nouveaux outils : contrôle qualité, coordination
interne et externe
2 / Adapter son fonctionnement :
- améliorer le circuit d’information entre les services
- instituer une coordination inter-service (mensuelle/bimensuelle) pour
traiter les problèmes
- concerter la programmation annuelle des travaux entre services
Orientations stratégiques de la démarche
LA VILLE ET SES PARTENAIRES
1/ Renforcer la coordination opérationnelle
- identifier les correspondants dans chaque organisation pour
renforcer la coordination/régulation au quotidien (sur le terrain)
- mettre en place une instance de coordination pour traiter
les difficultés persistantes
2/ Clarifier les responsabilités de gestion
- recenser les zones « floues » pour mettre à jour les accords
conventionnels
- et formaliser les limites d’intervention de chacun
3/ Développer les coopérations pour :
- la résolution des points noirs de gestion
- l’amélioration de la collecte des OM et des encombrants
- l’élaboration et la mise en œuvre d’un 1er projet de gestion
urbaine sur un secteur stratégique de la Ville
Dispositif et calendrier de travail proposé
1
Juin ►septembre : COORDINATION & CLARIFICATION
2 groupes de travail pour définir
- le dispositif de coordination ►
- la méthode de clarification ►
2
COPIL
Mise en œuvre
Juin ►décembre : COOPERATION
1 groupe projet pour élaborer un 1er projet de
gestion sur un secteur stratégique de la ville
3
►
►
COPIL
Octobre ►décembre : COOPERATION
2 groupes de travail sur :
- le ramassage des OM/encombrants ►
- les points noirs de la GUP
►
COPIL
Groupe de travail COORDINATION
• Enjeux : la coordination sur la GUP gargeoise reste aujourd’hui
partielle et limitée (la Muette, Ville/Val de France) et les acteurs ne
disposent pas d’instances et d’outils pour s’interpeller sur les
dysfonctionnements constatés et suivre leur traitement
• Il s’agit par conséquent de préciser/renforcer le dispositif de
coordination de la GUP gargeoise et les modalités de son
fonctionnement
• 1ère réunion : identifier le champ et les interlocuteurs de la
coordination de la GUP (quels types de problèmes sont à prendre
en compte dans la coordination GUP ? et quels interlocuteurs sont à
priori concernés ?)
• 2ème réunion : définir l’instance (ou les instances) de coordination à
mettre en place (niveaux territoriaux/thématiques ? participants ?
animation ?)
• 3ème réunion : définir le mode de fonctionnement du dispositif retenu
(fréquence des coordinations ? outils à mettre en place ?)
Groupe de travail CLARIFICATION
• Enjeux : les acteurs de terrain sont régulièrement confrontés à des
questions sur leurs territoires d’intervention du fait d’une
méconnaissance des limites domaniales (mal identifiées sur le
terrain) ou d’accords passés (mais non formalisés) entre les
institutions.
• Objectifs : mettre au point une méthode et un programme pour
clarifier les limites d’intervention de chacun
• 1ère réunion : recensement des problèmes de limites d’intervention et
des ressources/outils permettant de les clarifier (cadastre, SIG,
accords conventionnels, relevés de terrain …)
• 2ème réunion : élaboration d’une méthode de résolution des
problèmes posés (qui fait quoi et comment) en mobilisant les outils
disponibles
• 3ème réunion : mode de programmation de la résolution des
problèmes (approche systématique ou ponctuelle, par quartier ou
par partenaire ? …)