LMV 33 - Société Française de Médecine Vasculaire
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LMV 33 - Société Française de Médecine Vasculaire
N° 33 La lettre du médecin vasculaire CONGRèS SFMV 2015 - NANCY - Sessions - Evaluation - Portfolio BIBLIOGRAPHIE Sténoses carotidiennes asymptomatiques Sténoses vertébrales symptomatiques Thrombopénie Induite par l’Héparine Fiche Recos ESC 2014 Diagnostic et prise en charge de l’Embolie Pulmonaire aiguë. MEDECINE VASCULAIRE : PARCOURS DE QUALIFICATION Société Française de Médecine Vasculaire La lettre du médecin vasculaire La lettre du Médecin Vasculaire est le journal d’information de la Société Française de Médecine Vasculaire destiné à ses membres, et complète le vecteur web de la SFMV (www.portailvasculaire.fr). La revue contient 4 parties 1. La première traite des actualités de la SFMV 2. La seconde partie est orientée FMC : recommandation commentée, et/ou un dossier FMC 3. La troisième est une veille bibliographique, à partir d’analyses bibliographiques commentées sur des thématiques majeures. 4. La quatrième est axée sur la pratique du médecin vasculaire organisation Rédacteur en chef : Christophe BONNIN Comité de Rédaction : Jean-Michel BAUD (Le Chesnay), Joël CONSTANS (Bordeaux), Michel DADON (Paris), Anne-Sophie DEBUSE (Lille), Ileana DESORMAIS (Limoges), Antoine DIARD (Langoiran), Michel FESOLOWICZ (La Rochelle), Pascal GIORDANA (Nice), Romain JACQUET (Reims), Christine JURUS (Villeurbanne), Jean-Pierre LAROCHE (Avignon), Gilles MISEREY (Rambouillet), Gilles PERNOD (Grenoble), Jean-Noël POGGI (Toulon), Christophe SEINTURIER (Grenoble) Comité Scientifique : Marie-Thérèse BARRELLIER (Caen), Luc BRESSOLLETTE (Brest), Dominique BRISOT (Clapier), Alessandra BURA-RIVIERE (Toulouse), Patrick CARPENTIER (Grenoble), Claudine HAMEL-DESNOS (Caen), Philippe LACROIX (Limoges), Pierre OUVRY (St Aubin sur Scie), Isabelle QUERE (Montpellier), Marie-Antoinette SEVESTRE-PIETRI (Amiens), Stéphane ZUILY (Nancy) Graphisme : Jérôme Durand ([email protected]), crédit photo : Thinkstock charte de la revue Séparation entre l’information (sélection et relecture par le comité de rédaction) et les articles scientifiques ou didactiques (sélection et relecture par les comités scientifique et de rédaction). Existence d’une bibliographie référencée dans les articles le nécessitant : résumé, implications pour la pratique et qcm dans les rubriques fmc et analyses bibliographiques. Identification de toute promotion de médicaments et de matériels y compris en ce qui concerne les rédactionnels, ne devant pas interrompre la continuité des articles. Identification et mention des conflits d’intérêts des auteurs ou rédacteurs. nous contacter [email protected], [email protected], [email protected] www.portailvasculaire.fr La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 TECHNOLOGIE ® Protégez votre capital veineux en toute tranquillité et confort ! • ABSENCE DE REVERS • DÉGRESSIVITÉ depuis la cheville jusqu’en haut du mollet • EXTENSIBILITÉ en hauteur et largeur Facilite l’enfilage et le retrait tout en offrant une bonne tenue au porté • FINITION couture sur le dessus non en pointe de pied ® ® LAINE COTON 36 % coton d’Egypte • Solidité • Douceur • Longévité Absorption et évacuation de l’humidité prouvées* 39 % laine Mérinos • Thermorégulation • Respirabilité • Tolérance ETUDE IFTH Souplesse et moelleux prouvés** * Etude TRANSVAP réalisée par l’IFTH en 2012. Mesure prise sur la partie supérieure de la chaussette tendue aux mesures d’application. ** Etude réalisée par l’IFTH en 2014. Caractérisation tactile de chaussettes du marché par la méthode sensorielle du profil comparatif. Dispositifs médicaux réglementés de classe 1 qui portent le marquage CE. Venoflex® est destiné au traitement des pathologies veineuses : varices, troubles fonctionnels (jambes lourdes...). Contre-indications : allergies connues aux composants utilisés, artérites des membres inférieurs stade III et IV, micro angiopathie diabétique évoluée, insuffisance cardiaque décompensée, infections cutanées, affections dermatologiques suintantes de la jambe. DM pris en charge par l’assurance maladie. Lire attentivement la notice avant toute utilisation Fabricant : THUASNE SAS 92 Levallois Perret-France. Date de mise à jour : Nov. 2015. 1511564 Éditorial NUMÉRO 33 Unité, solidarité C M C J M Christophe BONNIN ([email protected]) CM J MJ CM Les attentats de Paris en cette fin d’année ont endeuillé notre pays et font écho à ceux du début de l’année. La LMV avait questionné au printemps les limites de la liberté d’expression dans la société et dans la communauté médicale. En cet automne, la société civile, la classe politique et les représentants religieux ont fait appel à « l’unité et à la solidarité » de la nation pour traverser cette nouvelle épreuve. Cette actualité dramatique remet ainsi en lumière les notions « d’Unité et de Solidarité », piliers du lien et de la cohésion sociale, nécessaires au fonctionnement de toute Société. Cette re-présentation est utile dans la mesure où la force liant entre eux les membres d’une communauté sociale peut varier, dans le temps comme dans l’espace, altérant la qualité et l’intensité du lien et faisant le lit d’actions qui contribuent à l’altérer. Ainsi, l’unité et la solidarité peuvent apparaitre comme des exigences morales qui interpellent la conscience de chacun. L’année 2016 s’annonce déjà et souhaitons donc qu’elle soit meilleure que celle qui s’achève, pour la société toute entière et pour la communauté vasculaire. Elle devrait voir enfin la concrétisation de nos vœux de plus de 20 ans, l’avènement de la Médecine Vasculaire en tant que spécialité, en récompense des efforts de toute une profession. Excellente fin d’année à tous. “ La multitude qui ne se réduit pas à l’unité est confusion ” Blaise Pascal www.portailvasculaire.fr La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 CJ MJ CMJ CJ N CMJ N AP-Trombovar-140718.pdf 1 18/07/14 Trombovar ® Trombovar ® Trombovar ® AP-Trombovar-140718.pdf 1 18/07/14 11:29 11:29 1% 1% 1% Trombovar ® 3% Trombovar ® 3% injectable (IV) en ampoule Trombovar ®solution3% solution (IV) en ampoule Nouvelle présentation : 5 injectable ampoules Nouvelle présentation formule : sans Nouvelle : 5DEG* ampoules solution injectable (IV) en ampoule *Di-éthylène glycol *Di-éthylène glycol *Di-éthylène glycol Sclérose des varices, des varices, desSclérose varices œsophagiennes, des varices, des Sclérose varices œsophagiennes, des kystes sébacés, des des varices œsophagiennes, kystes sébacés, des lipomes et des kystes mucoïdes. des kystes sébacés, des lipomes et des kystes mucoïdes. des lipomes et des kystes mucoïdes. Dénomination du médicament : Trombovar® 1% - Trombovar® 3%. Forme pharmaceutique* : solution injectable (IV) en ampoules de 2 mL. Composition qualitative et quantitative : Tétradécyl sulfate de sodium. 1% : 20 mg par ampoule, 3% : 60 mg par ampoule. Excipients : alcool benzylique, hydrogénophosphate de sodium dodécahydraté, acide phosphorique concentré, eau ppi. Excipient à effet notoire : alcool benzylique. ® 1%:-Sclérose Dénomination du médicament Trombovar 3%. Forme pharmaceutique* : solution (IV) en ampoules deet2 des mL. kystes mucoïdes. Données cliniques : Indications: Trombovar thérapeutiques des®varices, des varices œsophagiennes, desinjectable kystes sébacés, des lipomes Composition qualitative et quantitative: Voie : Tétradécyl sulfate de sodium. 1% : 20 par ampoule, 3% :séance 60 mg par Excipients : alcool benzylique, hydrogénophosPosologie et mode d'administration* intraveineuse stricte. Souhaitable demg commencer chaque parampoule. une dose-test minime. Solution à 1% plus couramment phate de sodium acide phosphorique concentré, eau ppi. Excipient effet notoire : alcool benzylique. celle àdodécahydraté, 3 %. Trombovar 3% réservé à sclérose grosses varices et varicesà résistant à Trombovar 1%. Posologie usuelle : 0,5 - 2 ml par séance, points espacés de utilisée que ® ® Dénomination du médicament : thérapeutiques Trombovar Trombovar 3%. Forme pharmaceutique* solution (IV)les en15 ampoules deet 2 mL. Données : Indications : -Sclérose des varices, des varices œsophagiennes, desinjectable kystes des lipomes despoints kystesd'injection, mucoïdes.augmenter 6 - 12 cm, cliniques sans dépasser, surtout pour Trombovar1% 3%, 10 ml par séance. Injections répétées toutes: les semaines ou sébacés, tous jours : multiplier Composition qualitative et par quantitative : Tétradécyl sulfate de sodium. 1% : 20 par ampoule, 3% :séance 60 mg par Excipients : alcool benzylique, hydrogénophosPosologie et mode d'administration* intraveineuse stricte. Souhaitable demg commencer chaque parampoule. une dose-test minime. Solution à 1% plus couramment progressivement dose totale séance.: Voie phate de sodium acide phosphorique concentré, eau ppi. àrésistant effet notoire : alcool benzylique. séance, points espacés de utilisée que celle àdodécahydraté, 3 :%. Trombovar 3%auréservé à sclérose grosses varices et à Trombovar 1%. Posologie : 0,5 -Episode 2 ml parthrombo-embolique Contre-indications Allergie connue tétradécyl sulfate de sodium ou àExcipient unvarices des excipients. Patients immobilisés de façonusuelle prolongée. récent. cliniques : Indications thérapeutiques : Sclérose des varices, des varices œsophagiennes, des kystes sébacés, des lipomes et kystes 6Données - 12 cm, sans dépasser, surtout pour Trombovar 3%, 10 ml par séance. Injections répétées toutes les tous les 15 jours : multiplier points augmenter Cancer évolutif. Foramen ovale perméable (FOP) symptomatique connu. Erysipèles et lymphangite au semaines niveau de ou la zone à traiter. Enfants dedes moins ded'injection, 3mucoïdes. ans, en raison de la Posologie et mode d'administration* Voie intraveineuse Souhaitable de commencer par une dose-test minime. à 1%: plus progressivement dose totale par séance. présence d’alcool benzylique. Mises en :garde spéciales etstricte. précautions d'emploi* : bien lirechaque le RCPséance ou la notice avant emploi. MisesSolution en gardes* Toutecouramment injection en parnécessité séance, points espacés de utiliséed'une que celle 3: %. Trombovar 3% réservé àgrave. sclérose varices à Trombovar Posologie usuelle : 0,5 -Episode 2 ml la Contre-indications Allergie connue aunécrose tétradécyl sulfate de sodium ou à et unvarices des excipients. Patients immobilisés deavoir façon prolongée. thrombo-embolique récent. dehors veineà peut provoquer une Unegrosses injection intra-artérielle estrésistant particulièrement grave1%. et peut pour conséquence d'une amputation. 6 - passage 12 cm, sans dépasser, surtout pour Trombovar 3%, 10 ml droit par séance. Injections toutes les tous les 15 jours : multiplier points augmenter Cancer évolutif. Foramen perméable (FOP) symptomatique connu. Erysipèles et lymphangite au semaines niveau de ou la zone à traiter. Enfants de moins ded'injection, 3Recherche ans, en raison la Un du produit ouovale de débris cellulaires dans le cœur étant possible, la répétées présence d'un FOP peut favoriser la survenue d'accidents artériels. d'un de FOP progressivement dose totale séance. présence d’alcool benzylique. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi* : bien lire le RCP ou lapar notice avant emploi. Mises en gardes* : Toute injection en conseillée chez patients ayantpar antécédents d'AVC, d'HTAP ou de migraine avec aura. Injections exclusivement médecin expérimenté. Echoguidage recommandé. ScléroContre-indications :chez Allergie tétradécyl sulfate sodium ou à un des excipients. Patients immobilisés deavoir façon prolongée. Episode thrombo-embolique récent. dehors d'une veine peut provoquer uneau nécrose grave. Unede injection intra-artérielle est particulièrement graveélevé et peut pour conséquence la nécessité d'une amputation. thérapie déconseillée les connue patients présentant des antécédents de maladie thromboembolique, un risque de maladie thromboembolique, une thrombophilie hérédiCancer évolutif. Foramen perméable (FOP) symptomatique connu. Erysipèles et lymphangite au niveau de la zone à traiter.patients Enfants de moins 3Recherche ans, enasymptomaraison la Un passage du ou ovale de débris cellulaires dans le cœur droit étant possible, la présence d'uninstitué. FOP peut favoriser la survenue d'accidents artériels. d'unde FOP taire connue. Si produit sclérothérapie s'avère nécessaire, traitement anticoagulant préventif pourra être Précautions d'emploi*: avec FOP de connu mais présence d’alcool benzylique. Mises en garde spéciales et de précautions d'emploi* : bien lire le RCP ouetlapar notice avant emploi. Mises en Interactions gardes* : Toute injection en conseillée chez patients ayant antécédents d'AVC, d'HTAP ou migraine avec aura. Injections exclusivement médecin expérimenté. Echoguidage recommandé. Sclérotique, migraineux, association aux bêta-bloquants Surveiller manifestations évocatrices d'hypersensibilité manifestations neurologiques. avec d'autres dehors d'une veine peut provoquer uneprésentant nécrose grave. Une injection est particulièrement grave et peut pourthromboembolique, conséquence la nécessité d'une amputation. thérapie déconseillée chez les patients antécédents deintra-artérielle maladie thromboembolique, un risque deavoir maladie une thrombophilie hérédimédicaments et autres formes d'interactions :des sans objet. Grossesse et allaitement : traitement initié élevé qu'après la grossesse. Effets sur l'aptitude à conduire des Un passage produitdes ou de débris cellulaires dans le cœur droit étant possible, la présence d'uninstitué. FOP peut favoriser la survenuepatients d'accidents Recherche d'un FOP taire connue. sclérothérapie s'avère nécessaire, traitement anticoagulant préventif pourra être Précautions d'emploi*: avec artériels. FOP connu mais asymptomavéhicules et du àSiutiliser machines : sans objet. conseillée chez patients ayant antécédents d'HTAP ou manifestations de migraine aura. Injections exclusivement par médecin expérimenté. Echoguidage recommandé. Sclérotique, migraineux, association aux bêta-bloquants Surveiller évocatrices d'hypersensibilité et manifestations neurologiques. Interactions avec perte d'autres Effets indésirables*, observés avec des d'AVC, fréquences différentes : chocavec anaphylactique, angio-oedème, urticaire, asthme, céphalées, migraine, paresthésie, de thérapie déconseillée chez les patients présentant antécédents de maladie thromboembolique, un risque de maladie thromboembolique, une thrombophilie hérédimédicaments autres formes d'interactions : des sans objet. Grossesse etpalpitations, allaitement : traitement initié élevé qu'après la grossesse. Effetssuperficielle, sur l'aptitude à conduire des conscience, étatetconfusionnel, vertiges, phosphènes, scotomes, amaurose, néovascularisation, hématome, thrombophlébite phlébite, thrombose taire connue. sclérothérapie s'avère :nécessaire, traitement anticoagulant préventif pourra être institué. Précautions d'emploi*: patients avecdysgueusie, FOP connunausées, mais asymptomavéhicules et àSiutiliser des machines sans objet.vasovagale, veineuse profonde, embolie pulmonaire, syncope vascularite, vascularite leucocytoclasique, dyspnée, sensation d’oppression, hyperpigtique, migraineux, association bêta-bloquants Surveiller manifestations évocatrices d'hypersensibilité et manifestations neurologiques. Interactions avec d'autres Effets indésirables*, observésaux avec des fréquences différentes choc anaphylactique, angio-oedème, urticaire, asthme, céphalées, migraine, paresthésie, perte de mentation de la peau, ecchymose, dermatite allergique, urticaire de :contact, érythème, hypertrichose, douleur/ thrombose au point d’injection, induration, œdème, réactions médicaments formes d'interactions : dans sans objet.environnants, Grossesse allaitement : de traitement qu'après la grossesse. Effetssuperficielle, sur nerf. l'aptitude à conduire des conscience, étatetconfusionnel, vertiges, phosphènes, scotomes, amaurose,et palpitations, néovascularisation, hématome, thrombophlébite phlébite, thrombose locales – nécrose - autres après injection par inadvertance tissus fièvre, bouffées chaleur, initié pression artérielle anormale, lésion d’un Déclaration des effets véhicules et à utiliser des machines : sans objet. veineuse profonde, embolie vascularite, vascularite leucocytoclasique, sensation d’oppression, dysgueusie, nausées, hyperpigindésirables suspectés : viapulmonaire, le systèmesyncope national vasovagale, de déclaration : ANSM - www.ansm.sante.fr - et réseau dyspnée, des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Surdosage : sans Effets indésirables*, observés avec des fréquences différentes choc anaphylactique, angio-oedème, urticaire, asthme, céphalées, migraine, paresthésie, de douleur/ thrombose au point d’injection, induration, œdème, perte réactions mentation de la peau, ecchymose, dermatite allergique, urticaire de :contact, érythème, hypertrichose, objet. conscience, état -confusionnel, vertiges, phosphènes, scotomes, amaurose, palpitations, néovascularisation, hématome, thrombophlébite phlébite, thrombose locales – nécrose après injection par inadvertance dans tissus environnants, fièvre, bouffées de chaleur, pression artériellepharmacocinétiques anormale, lésionsuperficielle, d’un nerf. Déclaration des effets Propriétés pharmacologiques* : Propriétés pharmacodynamiques* : sclérosant pour injection locale. Propriétés : sans objet. Données de veineusepréclinique profonde, embolie pulmonaire, vasovagale, vascularite leucocytoclasique, sensation d’oppression, dysgueusie, nausées, hyperpigindésirables suspectés : viaobjet. le système syncope national de déclarationvascularite, : ANSM - www.ansm.sante.fr - et réseau dyspnée, des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Surdosage : sans sécurité : sans dermatite allergique, de contact, érythème, hypertrichose, douleur/ thrombose au Utilisation point d’injection, induration, œdème, réactions mentationpharmaceutiques* de la peau, ecchymose, objet. Données : Incompatibilités : Eviterurticaire toute association Durée de conservation : 24 mois. immédiate après ouverture. Précaudans injection. locales – nécrose - après injection :par inadvertance danset tissus environnants, fièvre, bouffées artérielle anormale, lésion d’un nerf. Déclaration des effets Propriétés pharmacologiques* Propriétés : sclérosant pour de injection Propriétés : sans objet. Données de tions particulières de conservation : aucune. pharmacodynamiques* Nature contenu de l'emballage extérieur :chaleur, Boîte locale. depression 5 ampoules de 2pharmacocinétiques mL. Précautions particulières d’élimination et indésirables suspectés : via le système national de déclaration : ANSM www.ansm.sante.fr et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Surdosage : sans sécurité préclinique objet. particulières. de manipulation : pas: sans d'exigences objet. Données pharmaceutiques* : Incompatibilités toute association 3% dans injection. Durée de conservation mois. Utilisation immédiate après: ouverture. Numéros d’autorisation de mise sur le marché::Eviter 1% : 3400949119806; : 3400949119974. Date de première: 24 autorisation / de renouvellement Juin 1987 /PrécauDernier Propriétés pharmacologiques* : Propriétés pharmacodynamiques* :*Pour sclérosant pour injection locale. Propriétés : sans objet. Données de tions particulières de2012. conservation : aucune. et contenu de l'emballage : Boîte de 5 consulter ampoules 2pharmacocinétiques mL. Précautions particulières d’élimination et renouvellement : Juin Date de mise à jourNature du texte : 03 Juin 2014. une extérieur information complète, ledesite de l’ANSM. sécurité préclinique sans objet. de manipulation : pas: d'exigences particulières. Conditions de prescription et de délivrance : Liste II. Remb. Séc. Soc. et Agrément Collect. : dossier en cours. Données d’autorisation pharmaceutiques* : Incompatibilités toute association dans injection. Durée : 24 mois. Utilisation immédiate après:ouverture. Numéros de mise sur le marché 1% : 3400949119806; 3% : 3400949119974. Date de35première autorisation Juin 1987 Précau/ Dernier avenue Parmentier – 75011 Paris – Tél. : 01de 58conservation 39 80 – Fax : 01 43 70 21/ de 06 renouvellement Exploitant : Laboratoire Kreussler Pharma – 18,:: Eviter tions particulières conservation : aucune. et :contenu de l'emballage : Boîte de 5 consulter ampoulesledesite 2 mL. Précautions particulières d’élimination et renouvellement : Juinde 2012. Date de mise à jourNature du texte 03 Juin 2014. *Pour une extérieur information complète, de l’ANSM. Site : www.kreussler.fr de manipulation : pas d'exigences particulières. Conditions de prescription et de délivrance : Liste II. Remb. Séc. Soc. et Agrément Collect. : dossier en cours. Numéros d’autorisation de mise sur le marché 1% : 3400949119806; 3% : 3400949119974. de35première 06 renouvellement : Juin 1987 / Dernier Exploitant : Laboratoire Kreussler Pharma – 18,: avenue Parmentier – 75011 Paris – Tél. : 01Date 58 39 80 – Faxautorisation : 01 43 70 21/ de renouvellement : Juin 2012. Date de mise à jour du texte : 03 Juin 2014. *Pour une information complète, consulter le site de l’ANSM. Site : www.kreussler.fr Conditions de prescription et de délivrance : Liste II. Remb. Séc. Soc. et Agrément Collect. : dossier en cours. 1% - 3% AP 14/04/63119562/PM/002 KP - Trombovar Exploitant : Laboratoire Kreussler Pharma – 18, avenue Parmentier – 75011 Paris – Tél. : 01 58 39 35 80 – Fax : 01 43 70 21 06 Site : www.kreussler.fr KP - Trombovar 1% - 3% AP 14/04/63119562/PM/002 KP - Trombovar 1% - 3% AP 14/04/63119562/PM/002 Création Pêche WelbaPêche Création Création Welba Pêche Welba Nouvelle formule : sans DEG* Nouvelle présentation : 5 ampoules Nouvelle formule : sans DEG* Traiter vos patients dès la phase aïgue Étude phase III EP : la majorité des patients a reçu une HBPM, une HNF ou du fondaparinux lors de la phase aiguë (24 - 36ème heures). 20 mg 1x/jour # J22 et suivants Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et des embolies pulmonaires (EP) et prévention des récidives sous forme de TVP et l’EP chez l’adulte (voir rubrique 4.4 du RCP pour les patients présentant une EP hémodynamiquement instable*) ère Traitement de 1 intention Mentions légales disponibles sur la base de données publique des médicaments (http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr) et sur le site Bayer HealthCare (http://www.bayerhealthcare.fr) ▼ Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité (1) RCP # En cas d’insuffisance rénale modérée (ClCr ▲30 à 49 ml/min), après la phase aiguë des 3 premières semaines, une diminution de la dose de 20 mg en une seule prise par jour à la dose de 15 mg en une seule prise** par jour doit être envisagée si le risque de saignement du patient prévaut sur le risque de récidive sous forme d’EP et de TVP(1). En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), Xarelto® doit être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min. ** La dose de 15 mg est recommandée sur la base du modèle pharmacocinétique et n’a pas été étudiée dans cette situation clinique. ▲ Clairance de la créatinine selon la formule de Cockcroft et Gault. * Patients présentant une EP hémodynamiquement instable ou patients nécessitant une thrombolyse ou une embolectomie pulmonaire : Xarelto® n’est pas recommandé comme alternative à l’héparine non fractionnée chez les patients présentant une embolie pulmonaire hémodynamiquement instable ou susceptibles de bénéficier d’une thrombolyse ou d’une embolectomie pulmonaire dans la mesure où la tolérance et l’efficacité de Xarelto® n’ont pas été établies dans ces situations cliniques. 24683-1115 - visa n°15/04/69800507/PM/003 - L.FR.GM.04.2015.0789 - Bayer HealthCare SAS - SAS au capital de 47.857.291,14 E - RCS Lille Métropole 706 580 149 15 mg 2x/jour J1-J22 Sommaire NUMÉRO 32 Les Actualités P.10 Congrès Société Tunisienne de Médecine Vasculaire S. Ben Sedrine P.12 Congrès Société Française de tabacologie C.Bonnin CONGRES 2015 A NANCY Bibliographie P.50 Chirurgie des sténoses carotidiennes asymptomatiques F. Becker P.55 Stent vs traitement médical dans les sténoses vertébrales symptomatiques JN.Poggi P.56 Les thrombopénies induites par l’héparine : évolutions récentes C. Pouplard, C. Vayne, C. Gruel P.60 Critères diagnostiques des formes débutantes de sclérodermie J. Constans, Gp Microcirculation P.14 LE CONGRES VUS PAR LES ORGANISATEURS D. Bravetti Médecin Vasculaire P.16 LE CONGRES DES EVALUATEURS AS. Debuse, JY. Laffont P.69 PARCOURS DE QUALIFICATION JP. Laroche P.28 SESSIONS AOMI, SAPL, MTEV, AAA m. perri, s. zuily, t. busato, j. risse P.72 Zoom Alsace-Lorraine D. Bravetti P.36 CAS CLINIQUE DE LA SESSION RECOMMANDATION JY. Laffont P.74 Quizz M. Dadon P.42 VIVA NANCY JP. Laroche P.45 PRIX REMIS LORS DU 14ème - CONGRES DE LA SFMV PORTFOLIO La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 P.75 Charade R. Jacquet P.80 Sommaire 2015 P.82 FICHE DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE DE L’EMBOLIE PULMONAIRE (ESC 2014) Comité Recos 06 - 07 u EN PRIMO PRESCRIPTION a e v La Compression Veineuse Elastique : Nou un véritable enjeu dans la prise en charge thérapeutique Douceur SOYEZ sans CONCESSION BANDE AUTOFIX confortable et bien tolérée(1) FACILITÉ D’ENFILAGE(2)(3) grace à un brevet exclusif CONFORT AU PORTER(2)(3) tout au long de la jambe(1) TESTÉ DERMATOLOGIQUEMENT convient aux peaux sensibles(1) EQUIPE 98% de la population féminine(4) INNOTHÉRA VOUS ACCOMPAGNE AVEC : Des supports pédagogiques adaptés pour une bonne compréhension des enjeux thérapeutiques Service dédié aux médecins à destination des patients Des Nouveaux bas de compression bénéficiant de l’ensemble des dernières innovations et technologies Innothéra pour donner envie de les porter (1) Evaluation de la tolérance d’un bas autofixant de compression médicale de classe II comportant une bande autofixante microperforée, sur population cible. Etude réalisée par Pharmascan, contrat 15E0391, en juin 2015. (2) Thiney G, Becker F, Ouchène A. Observance et compression veineuse élastique. Etude de la facilité d’enfilage et des sensations au porter précoces. Phlébologie 2007, 60, (3) : 293-302 (3) Profil de pressions spécifiquement adapté à la zone du pied-Brevet FR 2885035 : « orthèse compressive du membre inférieur en forme d’article tricoté de type bas, chaussette ou collant ». (4) Etude interne ET_2015_006 Varisma® Douceur est un produit de compression veineuse élastique des membres inférieurs indiqué dans les affections veineuses chroniques et aiguës. Contre-indications: Artériopathie oblitérante des membres inférieurs avec un index de pression systolique < 0,6, microangiopathiediabétique évoluée pour les bas > 30mmHg, phlegmatia coerulea dolens, thrombose septique, intolérance au produit. Marquage CE. Dispositif médical de classe I. Remb. Séc. Soc. Inscrit sur la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L.165-1 du Code de la Sécurité Sociale. Lire attentivement les instructions figurant dans la notice. Septembre 2015. INN1509109 www.varisma-innothera.fr LA SCIENCE AU SERVICE DE LA COMPRESSION VEINEUSE Laboratoires Innothéra - 22 avenue Aristide Briand - BP 50035 - 94111 Arcueil Cedex - France Les Actualités NUMÉRO 33 P.10 Congrès Société Tunisienne de Médecine Vasculaire S. Ben Sedrine P.12 Congrès Société Française de tabacologie C. Bonnin, R. Moyou-Mogo La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 08 - 09 2ème journées de la Societé Tunisienne de Médecine Vasculaire Sophia BEN SEDRINE ([email protected]), Christophe BONNIN ([email protected]) Les 2èmes journées de la jeune Société Tunisienne de Médecine Vasculaire ont eu lieu à Tunis les 13 et 14 novembre 2015, présidées par M. Trojette qui a souhaité la bienvenue à tous les confrères tunisiens, français, algériens, marocains et libanais. Le programme scientifique, le niveau des communications, et la convivialité étaient au rendez-vous. Mais nous avons aussi vécu le choc des attentats de Paris, et nous étions unis dans la peine et solidaires dans cette fraternité partagée. Le congrès a débuté par une session sur l’AOMI coorganisée avec la SFMV, avec les communications de MA Sevestre Pietri sur la quantification de l’ischémie dans l’AOMI et de N. Elleuch sur les caractéristiques de la pathologie chez le diabétique, tandis que I. Frikha nous a parlé de l’artériopathie non athéromateuse chez le sujet jeune, notamment de la maladie de LéoBuerger. K. Bouslama nous a ensuite fait part de sa perplexité concernant les multiples et successives recommandations concernant la gestion du risque cardiovasculaire. JP Laroche a clôturé la session par une synthèse sur le parcours de soin de l’artériopathe en France. I. Frikha a ensuite présenté la première campagne de dépistage de l’artériopathie des membres inférieurs réalisée en Tunisie, grande sœur de nos « Pas pour la Vie », et unanimement saluée. La prise en charge endovasculaire et chirurgicale des lésions athéroscléreuses sus inguinales était traitée respectivement par N. Elleuch (Sfax) et F. Koska (PitiéSalpétrière), tandis que K. Hamza (Tunis) et C. Laurian (Paris) étaient en charge des lésions sous-inguinales, ce dernier déplorant le « marché » que constituait actuellement les procédures endovasculaires de la fémorale superficielle. www.portailvasculaire.fr Le samedi 14 a débuté par une minute de silence et un hommage rendu par les organisateurs aux victimes des attentats de la nuit passée. La 1ère session de la matinée était consacrée aux différents aspects cliniques des ulcères, non limités aux étiologies vasculaires (I. Zaraa) et à leur bilan étiologique, notamment à la place de l’écho-Doppler (MA. Sevestre Pietri). L’expérience de la clinique Pasteur à Toulouse était présentée par F. Forgues (Stratégie thérapeutique et choix du pansement) et par N. Neaume (Spécificité de la sclérothérapie, des traitements endoveineux et de la chirurgie dans le traitement des ulcères variqueuse). Une dernière session était consacrée à la maladie thromboembolique veineuse, son diagnostic (K. Nouira), son bilan étiologique avec les particularismes de la Tunisie (I. Ben Ghorbel), le point sur les recommandations concernant la TVP et la TVS (JP. Laroche) et enfin la prise en charge actuelle de l’embolie pulmonaire selon les recommandations ESC 2014 (F. Addad). Avant la clôture du congrès par les communications libres et notamment la très intéressante étude castémoins de A. Hatri (Alger) sur l’athérosclérose accélérée dans la maladie de Takayasu, et l’expérience de K. Hamza dans le traitement des malformations vasculaires périphériques par sclérothérapie à basse pression, J. Ben Cheik remplaçait E. Kassabian retenu à Beyrouth pour redéfinir le syndrome post-thrombotique, dont le traitement et notamment la place de la compression élastique et celle de la revascularisation des occlusions fémoro-iliaques, était présenté par M Perrin. Ce 2ème congrès a tenu toutes les promesses qui préfiguraient dans la première édition en 2013, et nous retiendrons avant tout l’accueil très chaleureux de nos hôtes tunisiens dans le contexte des attentats qui, rappelons-le, ont également endeuillé la Tunisie en 2015. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 10 - 11 9ème Congrès de la Societé Française de Tabacologie Christophe BONNIN ([email protected]), Roger MOYOU-MOGO ([email protected]) Les 5 et 6 Novembre s’est tenu à Toulouse le 9ème congrès national de la Société Française de Tabacologie (SFT), et une session commune avec la Société Française de Médecine Vasculaire était dédiée à l’association entre dysfonction érectile et tabagisme. L’objectif de cette session présidée par Gilles Pernod et Ronald Virag était de souligner la nature vasculaire dominante de la dysfonction érectile, l’impact des facteurs de risque cardiovasculaire et notamment du tabagisme sur la composante tissulaire et vasculaire de la fonction érectile, avec comme corollaire le rôle naturel que doivent jouer les médecins vasculaires dans la prise en charge de cette pathologie. Alain Lostes nous a ainsi fait une revue des données épidémiologiques disponibles sur l’association tabac-dysfonction érectile. Il a rappelé le risque que constituait le tabagisme sur le développement d’une dysfonction érectile chez un patient fumeur (RR = 1.5) ou ancien fumeur (RR = 1.3), surtout s’il est jeune, et son effet synergique avec le diabète et l’HTA. Ludovic Drouet a précisé l’impact du tabac sur l’artère et sur la fonction endothéliale. La lésion de l’endothélium entrainée par le tabac, comme par les autres facteurs majeurs du risque cardiovasculaire, s’accompagne d’une réduction des systèmes de protection endothéliale (monoxyde d’azote NO), de phénomènes d’oxydation (lipoprotéines) et de l’activation de tous les acteurs de l’inflammation. Le bilan étiologique initial d’une dysfonction érectile est simple. Il repose essentiellement sur un interrogatoire et un examen clinique orientés, et un bilan biologique minimal comprenant une glycémie à jeun, une exploration des anomalies lipidiques et une testostéronémie. Les examens complémentaires au premier rang desquels figure le pharmaco-écho-Doppler pénien, sont indiqués dans certaines circonstances. Un intérêt essentiel pour le médecin vasculaire de rechercher une DE est le dépistage des facteurs de risque cardiovasculaire, l’estimation du risque cardiovasculaire global du patient voire la reconnaissance d’une affection cardiovasculaire. Roger Moyou-Mogo a rappelé le problème de santé publique que constituait la dysfonction érectile : un homme sur trois est concerné après l’âge de 40 ans et environ 150 millions dans le monde. La motivation est un élément-clé de la réussite du sevrage tabagique. Il semblerait que montrer à un patient fumeur le lien entre sa dysfonction érectile et son tabagisme puisse augmenter cette motivation. Enfin Ronald Virag a clôturé la session avec un rappel historique du lien entre la DE et le tabagisme, au travers du premier article publié en 1985, suscitant un éditorial dans le Times, puis un numéro spécial « Tabac et santé » réalisé à l’initiative de Gilbert Lagrue, un des pionniers de la lutte anti-tabac en France. The Lancet • Saturday 26 January 1985 is impotence an arterial disorder ? A Study of Arterial Risk Factors in 440 Impotent men R.VIRAG P.BOUILLY Il a déploré le petit nombre d’études bien documentées sur l’impact direct du sevrage tabagique sur l’érection, et appelé de ses vœux la construction d’une grande étude qui démontrerait les effets positifs de la non consommation du tabac sur la santé sexuelle et la santé en général. L’enthousiasme des intervenants et des participants www.portailvasculaire.fr D.FRYDMAN pour cette session a permis de susciter le souhait d’un partenariat entre la SFMV et la SFT par la réalisation de travaux communs de recherches et d’études scientifiques sur ce thème. Souhaitons donc que le partenariat entre les deux Sociétés se pérennise et se concrétise dans l’avenir. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 TRAITEMENT PREVENTIF Traitement prophylactique de la Maladie Thrombo-Embolique Veineuse en chirurgie, dans les situations à risque modéré ou élevé DOSAGE EN FONCTION DU RISQUE THROMBOGÈNE LIÉ AU PATIENT ET AU TYPE DE CHIRURGIE en TRAITEMENT CURATIF • Traitement curatif des thromboses veineuse profondes constituées. • Traitement curatif des embolies pulmonaires sans signes de gravité, en l’absence de pathologie cardio-pulmonaire préexistante et à l’exclusion de celles susceptibles de relever d’un traitement thrombolytique ou chirurgical. Lorsque des signes d’instabilité hémodynamique sont présents, l’héparine non fractionnée et éventuellement la thrombolyse ou l’embolectomie chirurgicale doivent être préférées. Ce traitement n’est pas indiqué chez les patients ayant subi une intervention chirurgicale récente. DOSAGE EN FONCTION DU POIDS DU PATIENT : 175 UI/KG/J LEO Pharma 2, rue René Caudron 78960 Voisins le Bretonneux Tél : 01 30 14 40 00 www.leo-pharma.fr LABORATOIRES LEO - SAS au capital de 9.000.000€ - RCS Versailles n°572 208 122- © LEO Pharma - MAT-00447 - 01/2015 - 14/10/67167017/PM/002 - Toutes les marques LEO Pharma mentionnées appartiennent au groupe LEO. Le Square Une gamme complète Congrès 2015 à Nancy NUMÉRO 33 P.14 LE CONGRES VUS PAR LES ORGANISATEURS D. Bravetti P.16 LE CONGRES DES EVALUATEURS AS. Debuse, JY. Laffont P.28 SESSIONS AOMI, SAPL, MTEV, AAA M. Perri, S. Zuily, T. Busato, J. Risse P.36 CAS CLINIQUE DE LA SESSION RECOMMANDATION JY. Laffont P.42 VIVA NANCY JP. Laroche P.45 PRIX REMIS LORS DU 14ème - CONGRèS DE LA SFMV PORTFOLIO Le Congrès vu par les Organisateurs Dominique BRAVETTI ([email protected]) Bonjour à tous, Enfin NANCY ! Cela fait dix ans que nous voulions ce congrès de Médecine Vasculaire à Nancy. Nous avions présenté notre projet aux trois présidents successifs, mais malheureusement à chaque fois le Palais des Congrès n’a pas convaincu en raison de sa trop faible capacité pour accueillir cet événement au nombre croissant de participants (environ 1000 inscrits). Malgré cela, nous avons tenu bon et n’avons jamais baissé les bras. Ainsi notre ténacité a été récompensée suite à la construction d’un magnifique palais des congrès de 20 000 mètres carrés situé en plein centre-ville, à 1 mn à pied de la gare TVG. De ce fait, l’événement a pu avoir lieu. C’est grâce à une ARMV forte et à un Service de Médecine Vasculaire efficace que le projet a été entériné par le CA de la SFMV. Vous avez pu apprécier les membres de notre Comité d’Organisation reconnaissables à leur foulard au bleu des pâtes de verre de l’école de Nancy à votre service sur le congrès, parfois secrétaires de séance, parfois GO, parfois régisseurs, et qui ont donné beaucoup de leur temps. L’ARMV Lorraine ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans les anciens présidents Alain Blanchot, Philippe Vanazzi, Roselyne Nazeyrollas-Luporsi qui ont donné vivacité à notre association. Malgré internet, nous croyons encore à la formation médicale continue confraternelle en réunion où nous pouvons échanger nos points de vue, nos différences, nos interrogations. Nous tenons à remercier le Service de Médecine Vasculaire du Professeur Denis Wahl et ses étudiants qui ont mené d’une main de maître l’opération ViVa Nancy sur le dépistage de l’anévrysme de l’aorte abdominale organisé par Jean-Pierre Laroche. Comme l’indique le thème « La Médecine Vasculaire du futur », nous avons utilisé les nouvelles technologies pour rendre ce congrès plus interactif. Vous avez pu suivre le programme sur vos smartphones et poser vos questions SMS en direct, avec quand même deux membres de notre CO qui se trouvaient à la partie gauche du pupitre, que vous n’avez sans doute pas vus et qui, sur leur ordinateur, ont filtré les questions La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 et éliminé celles un peu grivoises. L’esprit carabin est resté ce qu’il est malgré les années, d’après ce que nous avons pu constater ! Nous avons eu l’honneur que la soirée d’inauguration soit présidée par le Maire de Nancy, Monsieur Laurent Henart, et nous l’en remercions ainsi que les autres personnalités présentes, le Doyen de la Faculté de Médecine de Nancy, le Président de la CME du CHU, le Directeur du Collegium Santé, le Directeur du CHU, le Sous-Directeur de l’ARS Lorraine, le Vice-Président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. Nous remercions la société d’événementiel Nex&Com et en particulier Madame Sophie Garafoli qui ont fait un sans-faute dans l’organisation. Nous remercions Nadia et Isabelle qui ont été présentes à nos côtés à tous les instants. Nous avons reçu des félicitations pour le contenu des communications qui seront utiles au quotidien, nous remercions vivement le Comité Scientifique. Nous avons pérennisé les communications en anglais déjà présentes au congrès de Montpellier afin de donner une dimension internationale nécessaire à une société savante comme l’a indiqué Dominique Brisot dans la précédente LMV. Nous avons tout fait pour bien terminer ce congrès en proposant une soirée de gala dans les salons de l’Hôtel de Ville qui étaient l’antichambre des appartements royaux, clé de voute de l’ensemble architectural du 18ème siècle classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle fut précédée par une visite du musée des Beaux-Arts. Construit en 1793, le bâtiment hébergeait à l’époque le Collège de médecine. Vous avez pu y admirer les œuvres des grands maitres européens du 14ème au 21ème siècles (Claude Monet, Eugène Delacroix, Pablo Picasso),la superbe collection des verriers Daum, les archives de Jean Prouvé dont le nom a été donné au centre des congrès de la ville. Pour finir, nous tenons à remercier les médecins qui se sont déplacés dans l’Est, région mal connue mais tout de même chaleureuse à 1h30 en TVG de Paris, pour ce 14ème Congrès de la Société Française de Médecine Vasculaire. A bientôt à LYON avec Christine Jurus et Patrick Carpentier. 14 - 15 Le Congrès vus par Les Évaluateurs Anne Sophie DEBUSE ([email protected]), Joëlle LAFFONT ([email protected]) Avec l’aide précieuse de Pascale BUREAU-DU-COLOMBIER, Gessy GAILLARD, Christina LEANDRI, Anne TISSOT. Evaluer, estimer, apprécier. C’est le but des multiples enquêtes, votes et autres outils auxquels nous vous soumettons tout au long d’un congrès. Du sérieux avec lequel vous répondez dépend l’amélioration des performances de l’équipe courageuse en charge de l’organisation. Une réponse trop indulgente ou au contraire intransigeante, voir bâclée, à nos tests, diminuerait bien sûr la pertinence de l’analyse des résultats et entrainerait une grande perte de temps pour le groupe d’évaluateurs. Nous étions 930 médecins congressistes à nous déplacer dans cette jolie ville de Nancy. Un palais des congrès flambant neuf à deux pas de la gare, une jolie ville avec entre autre chose, la place Stanislas réputée dans toute l’Europe, à voir de jour comme de nuit et le musée d’Art nouveau de l’école de Nancy, avaient de quoi motiver le déplacement. Seront analysés les thèmes qui suivent : • Organisation générale • Enquête Web pré-congrès. • Taux de remplissage des amphis • Interactivité • Existence de diapositives en anglais (autres que des tableaux et graphiques) et déclaration de conflit d’intérêt • Evaluation des communications et des intervenants par le congressiste (papier) • Recueil de satisfaction des participants par boitiers votants. • Le questionnaire Web (évaluation post congrès). I. Organisation générale Ont été proposés aux médecins vasculaires présents. • 12 sessions scientifiques - Année vasculaire 1 et 2 = AV - Evolution des explorations en médecine vasculaire = EXPLO Vx www.portailvasculaire.fr - Médecine personnalisée et maladie thromboembolique veineuse = MP Thr - Optimiser la prise en charge opératoire des pathologies VC = OPTI IVC - Nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques de la MTEV = MTEV1 - Nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques de la MTEV = MTEV2 - Nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques dans l’AOMI = AOMI - Anévrisme de l’aorte abdominale = ANEV - Session recommandations MTEV = RECO - Deux sessions de communications libres = CL1, CL2 • 8 ateliers pratiques • 3 programmes DPC dont 1 adossé à une session • 3 symposiums et 2 déjeuners-débats à l’initiative de nos partenaires • Le MUR : un nouveau logiciel téléchargeable sur vos smartphones permettant de poser des questions en direct aux experts, qui a fonctionné de manière encourageante pour un « galop d’essai ». Mais aussi • 2 sessions scientifiques et 1 atelier à destination des infirmières. • Un évènement médiatique « VIVA NANCY » qui s’est déroulé le samedi 26-09 après-midi, dans une salle de l’hôtel de ville de Nancy, prêtée gracieusement par la mairie pour cette action de dépistage des AAA, 4 constructeurs ayant prêtés chacun un échographe. Ont participé 9 médecins vasculaires accompagnés de Jean Pierre LAROCHE qui en fera un compte-rendu plus complet. 303 personnes dépistées, informées en amont, souhaitant connaître leur « statut » aortique : résultat 2 anévrysmes mis en évidence. En aval du dépistage les préoccupations portaient sur les facteurs de risque cardiovasculaire et l’hygiène de vie. Un succès pour cette opération grand public. (Commentaires rédigés avec l’aide du docteur Jessie RISSE). • les autres évènements de ce congrès 2015. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 À Nancy, il y a les Arts, l’Art Nouveau, Daum, Gallé, la Place Stanislas entre autres. Un peu d’histoire ne nuit jamais. L’École de Nancy s’impose lors de l’Exposition Universelle de Paris de 1889 où Émile Gallé et Louis Majorelle voient leur talent reconnu. L’Alliance provinciale des industries d’art, plus connue sous le nom d’Ecole de Nancy, est officiellement créée le 13 février 1901, sous l’impulsion d’Émile Gallé, Louis Majorelle, Antonin Daum et Eugène Vallin. Gallé décèdera le 23 septembre 1904, Victor Prouvé le remplace à la tête de l’association. Le musée de l’École de Nancy est inauguré en 1964. La place Stanislas est un site névralgique incontournable de la vie nancéenne. Voulue par le duc de Lorraine Stanislas Leszczynski, construite entre 1751 et 1755 et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle porte son nom actuel depuis 1831. Nombre d’évènements se déroulent autour ou en ce site : le congrès 2015 de la SFMV n’a pas dérogé. D’abord le mercredi 23 un cocktail de bienvenue offert par la municipalité dans un salon de l’Hôtel de ville, a permis à un modeste groupe de médecins vasculaires de profiter de la présence des édiles municipaux et de santé qui nous ont accueillis dans leur ville au travers de quelques discours, parmi lesquels figuraient M. Hénard, maire de Nancy, Mme Debord (adjointe au maire de Nancy, ancienne secrétaire nationale de l’UMP en charge de la famille), M. Strauss (représentant de l’ARS de Lorraine, Directeur de l’Offre de Soins et de l’Autonomie), M. Bravetti (directeur du collégium santé de l’université de lorraine), M. Claudon (président de la CME du CHU de Nancy), M. Dupont (DG du CHU de Nancy), M. Braun (Doyen de la Faculté de médecine de Nancy) ainsi que les co-présidents du congrès Messieurs Wahl et Bravetti. Le passage obligé par la place Stanislas permettait aux curieux de visiter le jardin éphémère annuel de Nancy. Cette année ce jardin était « connecté ». La soirée du congrès, le vendredi 25, a débuté par une visite privée de la collection DAUM au sein du Musée des Beaux-Arts de Nancy créé en 1793 et installé dans l’un des pavillons de la Place Stan’. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 La collection Daum riche de plus de 600 pièces, sans équivalent, est considérée par tous comme la collection de référence. Ensemble de qualité esthétique et historique, elle permet de présenter l’histoire de la manufacture depuis ses débuts dans les années 1880 jusqu’aux créations des années 1990. Certains médecins présents se sontils laissés tenter ? La discrétion nous interdit d’en faire état. Ensuite un autre magnifique salon de l’Hôtel de ville de Nancy nous a été ouvert pour une soirée magique, toute en dynamisme et décontraction. Après deux jours de congrès cette parenthèse était bienvenue et a réuni environ 210 médecins vasculaires qui ont profité des traditionnels et attendus discours de remerciements, félicitations, attributions de prix exprimés par Mrs Pernod, Giordana, Wahl et Bravetti. Puis un orchestre de jazz les a fait danser jusqu’au bout de la nuit. Nous avons remarqué la vitalité du comité d’organisation du congrès qui a pu exprimé son enthousiasme autrement qu’en assurant une excellente gestion des différentes sessions de ce congrès. La soirée a été vaillante mais n’a pas empêché une fréquentation satisfaisante du grand amphi le lendemain. Merci à toutes et tous. De quoi souligner cette année encore l’investissement et la créativité du comité d’organisation de ce congrès. Deux remarques qui seront autant de pistes d’amélioration pour les futurs congrès. • Le choix de l’ameublement sur l’estrade des amphithéâtres ne permettant pas de lisibilité cette année encore, sur l’identité des modérateurs. A noter que de ce fait, lors de la session RECO, les modérateurs et secrétaire de séance ont été présentés oralement : bien joué. 16 - 17 • Pour permettre le rappel des coordonnées du MUR, l’écran a été amputé d’une partie de sa surface. L’image de l’orateur et la taille des diapositives de sa présentation s’en sont trouvées plus petites. Ainsi le nom de l’orateur n’était pas visible sur l’écran et surtout les diapositives trop chargées étaient difficilement lisibles. L’ENQUETE WEB Dans les quelques jours précédant le congrès, vous avez été sollicités sur le web pour une rapide enquête. 513 médecins vasculaires ont répondu. 86 % d’entre eux comptent se rendre au congrès. Parmi les 14 % qui ne viendront pas, pour 19 % c’est une question de programme, 10 % n’ont pas de sponsor et 11 % laissent partir leur associé cette année. Parmi les votants 70 % trouvent le programme du congrès comme le programme des ateliers très bien voire excellent, 29 % bien. 92 % trouvent les modalités d’inscription au congrès excellentes. Petit bémol comme chaque année pour les modalités d’inscription aux ateliers, souvent en raison de la limite en nombre des participants offrant les places aux plus rapides (36 % de très satisfaits et 60 % de satisfaits). Il faut croire que Nancy est la dernière destination à la mode puisque 96 % des personnes qui ont répondu à ce questionnaire sont satisfaites à très satisfaites du lieu, 90 % de la date. Le site Internet plait quant à lui à 87 % des votants. LES SESSIONS Le timing général. Il a été difficile à tenir pour 4 sessions. • OPTI IVC en raison d’un grand nombre de questions. • RECO retard de 5 mn au démarrage. Discussion un peu longue sur une communication. • MP Thr : une communication a dépassé son timing www.portailvasculaire.fr de près d’¼ d’heure. L’intervenant nous venant de Suisse, les modérateurs n’ont sans doute pas voulu l’interrompre ! • AV1 : cadrer le timing d’un discours est un exercice délicat pour un modérateur. Absence d’incident technique. Nous n’avons déploré que 3 incidents techniques vite contrôlés par le staff technique : bravo ! - L’absence d’affichage du nom de l’intervenant lors de la première communication de la session EXPLO Vx. - Panne de micro dans la première communication de MTEV1 - Une question inaudible dans la session de CL1 par non présentation de micro. Appel général vers les amphis. Bien effectué pour toutes les sessions. Identification des intervenants. Généralement inscrit sur la borne située à côté du pupitre, le nom de l’intervenant était difficilement lisible dès lors que l’on se trouvait à distance de l’estrade et que celui-ci était trop long pour permettre une taille de police correcte. D’autant que, comme vu plus haut, il n’apparaissait pas sur l’écran du fait de la diminution de taille de l’image de l’orateur. Le travail du staff technique. Des hôtesses réactives, des feuilles d’évaluations bien distribuées, très peu d’incidents techniques, une première mise en place du MUR qui a bien fonctionné même si elle reste à améliorer, c’est confortable. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 2. Le remplissage des amphis Il n’est pas pris en compte dans ce taux de remplissage, évalué par les badges dans la première demi-heure, des modifications au cours de la session. – Ainsi les sessions AV font toujours un bon remplissage mais se vident systématiquement d’un tiers des congressistes lorsque l’on aborde l’actualité des projets en cours et les remises de prix. – Pour les sessions AOMI et MTEV2, un certain nombre de participants sont partis avant la fin. – Au contraire, pour MTEV1 et ANEV, le nombre de participants augmente durant la session, vraisemblablement du fait de l’horaire matinal des premières communications. – La prise en charge de la maladie thromboembolique veineuse reste une préoccupation majeure du médecin vasculaire puisque, comme d’habitude, les sessions MTEV font le plein. – La session RECO, qui chaque année est très bien notée dans les évaluations post congrès, et la session ANEV, dont le thème attire souvent un nombreux public, permettent un bon remplissage du samedi. – Les communications libres sont toujours boudées par la majorité. 3. Interactivité Nous sommes toujours aussi exigeants pour cette rubrique. Les outils interactifs sont plébiscités car, outre le fait qu’ils rendent plus attrayantes les communications, ils permettent de mieux cibler les attentes des congressistes. Le MUR a sans aucun doute apporté un plus dans l’expression de la salle vers les orateurs, permettant souvent d’augmenter le nombre de questions posées. Cependant, plusieurs points méritent d’être soulevés. Il conviendrait ainsi de – faire un tri des questions « en régie… » avant de les afficher, afin d’éviter les redites ; – faire attention à ne pas privilégier le Mur par rapport aux questions de la salle. 4. Diapositives en anglais (autres que des tableaux ou des graphiques) et Diapositive de déclaration de conflit d’intérêt Les déclarations de conflit : elles n’ont été présentées en général que lorsque l’auteur avait un conflit d’intérêt et qu’il avait lui-même créer une diapo à cet effet. Lorsque l’auteur ne déclarait pas de conflit d’intérêt une diapositive pré établie devait s’afficher au démarrage de la communication. Il semble que la communication démarrant trop vite, la régie n’avait pas le temps de la passer. Diapositives en anglais : AV2 : 3 communications sur 5 comportaient des diapos en anglais avec très souvent des tableaux copiés/collés tout à fait illisibles. MP Thx : deux communications comportaient des diapositives en anglais dont pour l’une entièrement. RECO : une communication dont l’intégralité des diapos était en anglais. 5. Evaluation des communications et des intervenants par le congressiste (papier) Ces fiches papier remises en fin de session recueillent vos avis libres et spontanés sur les communications des différents intervenants. Ne sont communiquées ici que les notes au-dessus de 4. Les sessions sont notées par ordre décroissant : • OPTI IVC 3.8 - beaucoup de questions et un vote à main levée • EXPLO Vx 3 - beaucoup de questions et une controverse non programmée • RECO 3 - beaucoup de questions dans la salle et sur le MUR et surtout un cas clinique avec vote. • ANEV 2 ; AV 1.8 ; MTEV1 1.75 ; AOMI 1.6 ; MTEV2 1.5 ; MP Thr 1.33 • CL 1 et CL 2 peu de questions mais 10 communications. Pour les sessions MTEV, il s’agit surtout d’un manque de temps de discussion pour les dernières communications. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 18 - 19 ORATEUR SESSION P MISMETTI RECO RECO G PERNOD RECO G. PERNOD* * en remplacement de P.ALBALADEJO « Titre » « Le point sur les antidotes aux anticoagulants directs » « Take home message » « Gestion péri-opératoire des anticoagulants » Note 4,97 4,68 4,63 JM PERNES OPTI IVC « Angioplastie-stenting » 4,63 MP Thr « Médecine personnalisée et antithrombotiques directs » 4,58 P MISMETTI OPTI IVC « La chirurgie moderne des varices » 4,53 D CRETON RECO « Durée du traitement anticoagulant : critères décisionnels » 4,53 F COUTURAUD G SARLON-BARTOLI ANEV « Surveillance échographique des anévrysmes de l’aorte abdominale » 4,52 G MISEREY OPTI IVC « Thermique endoveineux : pour qui, pourquoi, comment ? » 4,50 RECO « Prise en charge de l’EP selon les recommandations 2014 4,50 N MENEVEAU de l’European Society of Cardiology » C MENEZ OPTI IVC « Indications, explorations » 4,50 S CHAUDRU CL1 « Enseignement de l’index de pression systolique : 4,47 un appel à l’action » S VILLIERS AV1 « La pratique et le traitement des thromboses de cathéter 4,43 au cours du cancer » C HAMEL-DESNOS OPTI IVC « L’échosclérothérapie à la mousse » 4,25 ANEV « Chirurgie robotisée » 4,24 F THAVEAU ANEV « Futur des techniques endovasculaires » 4,20 J SOBOCINSKI L DARNIGE MTEV2 « Atteinte vasculaire des antiphospholipides » 4,15 RECO « Syndrome post-thrombotique selon les recommandations 4,06 JP GALANAUD de l’American Heart Association 2014 » ANEV « Chirurgie classique » 4,06 S MALIKOV MP Thr « Durée optimale du traitement de la MTEV idiopathique » 4,05 F COUTURAUD O PICHOT EXPLO Vx « Guidage des actes interventionnels par ultrasons » 4,05 « Lecture : les calcifications artérielles » 4,03 G LEFTHERIOTIS AV1 AV1 « Mise au point de la littérature sur les traitements médicaux 4,03 S BLAISE dans les tumeurs et malformations vasculaires » G LE GAL RECO « Durée du traitement anticoagulant : apport des règles de 4,03 décision clinique et des D-Dimères » D ERKAN MTEV2 « Cardiovascular disease prevention in Antiphospholipid 4,01 Antibody positive patients » Commentaires des congressistes sur les évaluations papier : - Il faut relativiser ses résultats du fait qu’un nombre non négligeable de fiches débute la notation seulement à partir de la troisième communication. Est-ce que le congrès débute trop tôt ? - Outre le talent de l’orateur, on remarque que c’est souvent le thème de la communication et surtout son impact sur la pratique qui a engendré l’adhésion du congressiste. - Des changements d’horaires dans l’agencement des communications sont regrettés car certains ont manqué la communication qui les intéressait. - RECO : cas clinique très apprécié mais dommage qu’il ne soit pas corrigé ; il sera commenté par ces mêmes experts dans la LMV congrès. La communication de F. Couturaud avait déjà été présentée la veille. - MTEV1 : très bonne session, communications parfois un peu longues. www.portailvasculaire.fr - MTEV2 : coup de chapeau à la traductrice. Et surtout bravo au comité d’organisation d’avoir permis aux participants de profiter de l’expertise du Pr ERKAN. - AOMI : pas assez pratique pour l’exercice libéral, hors du quotidien concret. Dépassement des temps de paroles trop fréquent. - CL2 : deux orateurs absents. 6. Recueil de satisfaction des participants par boîtiers votants. Attention l’échelle de l’axe des ordonnées change en fonction des tableaux. Thèmes et objectifs Les trois histogrammes suivants font partie d’un QCM à choix unique • Intéressant avec un fort impact sur la pratique • Intéressant mais avec peu d’impact sur la pratique • Intérêt limité pour la pratique La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 20 - 21 Qualité scientifique Les 4 histogrammes suivants font partie d’un QCM à choix multiples • Beaucoup de références scientifiques • Peu de références scientifiques • Beaucoup de nouveautés • Peu de nouveautés www.portailvasculaire.fr La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Interactivité Les 5 histogrammes suivants font partie d’un QCM à choix multiples • Très bonne • Suffisante • Manque d’échanges • Manque de temps pour les questions • Manque d’outils interactifs La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 22 - 23 www.portailvasculaire.fr La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Appréciation globale La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 24 - 25 Et l’on constate que se taillent la part du lion, les sessions à fort impact pratique immédiat : OPTI IVC, RECO, METV. 6. Le questionnaire Web (évaluation post-congrès) Sur les 748 médecins congressistes participant au congrès, 363 ont répondu à l’enquête, 272 libéraux et 102 hospitaliers. Nous avons classé par ordre décroissant les thèmes généraux d’appréciation du congrès. Pourcentage de notation « Très bien » - Accueil 70% - Lieu 64% - Modalités d’inscription 64% 60% - Circulation - Hall d’exposition 46% - Choix de la date 46% - Site Web 38% - Appli congrès 32% 30% - Programme - Retentissement 24% www.portailvasculaire.fr (connaissances et compétences) 13% - Posters - Twitter 8% Si on associe « Très bien + Bien » - Accueil 98% - Circulation 97% - Hall d’exposition 95% - Lieu 93% - Modalités d’inscription 92% - Choix de la date 92% - Programme 87% - Retentissement 82% (connaissances et compétences) - Site Web 81% - Appli congrès 64% - Posters 54% 24% - Twitter A signaler que 30 % ne se sont pas prononcés sur l’appli congrès, 71 % sur le compte twitter, 12% sur le site. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Evaluation des sessions Vous avez été cette année encore nombreux à vous déplacer pour le congrès de la SFMV et à avoir apprécié l’organisation de l’équipe de Nancy, de l’agence de communication sans oublier nos efficaces secrétaires Nadia et Isabelle. Vous avez apprécié son programme même si le souhait d’un plus fort impact sur la pratique et de plus d’interactivité est plébiscité, son lieu et ses locaux. Un grand merci à tous ceux qui prennent la peine de répondre à nos évaluations, c’est un outil précieux pour l’organisation des futurs congrès. Rendez-vous l’année prochaine à Lyon pour de nouvelles aventures nationales et internationales, toujours vasculaires, dans la cité des « soyeux » ! La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 26 - 27 Session Nouvelles Approches Diagnostiques et Thérapeutiques dans l’AOMI (Vendredi 25 Septembre) Marina PERRI JUSTIFICATIF PEDAGOGIQUE L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs est rencontrée de manière quotidienne par le médecin vasculaire qui a un rôle de choix dans le diagnostic, l‘évaluation, le traitement et le suivi de cette pathologie. Les actualités concernant l’approche diagnostique et thérapeutique dans l’AOMI en 2015 ont été présentées durant ce congrès à travers quatre thèmes : les épreuves fonctionnelles à l’effort, le score pronostique de l’AOMI, les nouveaux antiplaquettaires pour l’AOMI et l’angiogenèse thérapeutique. EPREUVES FONCTIONNELLES A L’EFFORT (P.ABRAHAM, S.HENRI) Les épreuves fonctionnelles à l’effort dans l’AOMI se révélaient peu utilisées en pratique courante. Deux approches ont été détaillées : la mesure des index de pression systolique de cheville (IPSC) à l’effort et la mesure de la pression transcutanée en oxygène (TcpO2) à l’exercice. Réalisée dans les conditions techniques www.portailvasculaire.fr requises, la mesure des IPSC à l’effort améliorait la performance diagnostique des mesures des IPSC de repos lorsque ceux-ci étaient normaux. La TcpO2 d’effort permet d’apporter des arguments physiopathologiques originaux dans les situations cliniques complexes. Enfin, le développement des technologies ambulatoires pourrait permettre au médecin vasculaire dans un avenir proche d’interroger le téléphone mobile de son patient afin d’estimer réellement sa gêne fonctionnelle et son activité physique quotidienne réelle. SCORE PRONOSTIQUE DE L’AOMI (C LE HELLO, R MORELLO, S FRADIN, F GRANDHOMME) Plusieurs scores de prédiction de l’évolution de l’AOMI ont été développés pour des stades différents d’AOMI. En France, un score a été construit à partir de la cohorte multicentrique prospective COPART incluant des patients hospitalisés pour une AOMI (cohorte de dérivation n = 640 ; cohorte de validation La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 mais au prix d’un sur-risque hémorragique. D’autres antiplaquettaires sont en cours de développement avec des mécanismes divers : inhibition des récepteurs P2Y12 ou PAR-1, inhibition ou de la synthèse du thromboxane ainsi que du récepteur GPVI. n = 517). Les items du score comprenaient : âge, antécédents d’infarctus du myocarde, fonction rénale, IPS, taux de protéine C réactive et traitement médical (statine, antiplaquettaire, bloqueur du système rénine angiotensine). Cette cohorte (n = 925) a également montré que l’anémie était un facteur prédictif indépendant d’amputation majeure et de décès à un an, et qu’il existait une relation inverse entre la fonction rénale et le taux de décès et d’amputation majeure à un 1 an. Un score de prédiction clinique est en cours de construction à partir de la cohorte monocentrique prospective française GENMAT (n = 863) composée de patients adressés dans un service de chirurgie vasculaire pour revascularisation de lésions athéromateuses, avec pour critère d’évaluation la survenue d’évènement cardiovasculaire majeur fatal ou non au cours d’un suivi de 3 ans. ANGIOGENESE THERAPEUTIQUE (MA SEVESTRE-PIETRI) L’angiogénèse thérapeutique consiste à créer de nouveaux vaisseaux à partir de vaisseaux existants ou de novo, afin de suppléer un territoire ischémique. Physiologiquement, l’angiogénèse existe chez l’homme mais il existe également des vascularisations anarchiques non souhaitées comme dans les cancers. Ainsi actuellement, la recherche se concentre surtout sur la fabrication d’anti-angiogéniques capables de bloquer la croissance tumorale. La stimulation de la croissance des vaisseaux grâce à des produits pro-angiogéniques s’est révélée limitée dans le temps. La thérapie génique a été utilisée en premier avec l’utilisation de vecteurs viraux ou de plasmides codant pour des protéines angiogéniques. Par la suite, la thérapie cellulaire par injection ou stimulation de cellules progénitrices endothéliales pro-angiogéniques (EPC) a pu être proposée. D’autres cellules ont été identifiées comme des acteurs important dans le mécanisme d’angiogenèse : les cellules mésenchymateuses et les cellules souches. LES NOUVEAUX ANTIPLAQUETTAIRES POUR L’AOMI (P LACROIX, I DESORMAIS) La Haute Autorité de Santé a édité en 2012 des recommandations sur « le bon usage des antiplaquettaires ». Depuis, de nouvelles molécules sont apparues et ont été évaluées dans un premier temps dans les indications cardiologiques. Le vorapaxar, appartenant à une nouvelle classe de médicament antagoniste de l’agrégation induite par la thrombine (PAR-1), a reçu un agrément de la FDA chez les sujets présentant une AOMI. De nouveaux antagonistes du récepteur P2Y12, en particulier le ticagrelor, font l’objet d’une étude (EUCLID) chez les sujets avec une AOMI symptomatique. Dans les études à visée coronarienne, cette thérapeutique était associée à un moindre taux d’évènement thrombotique que le clopidogrel SYNTHESE La mesure des IPSC à l’effort couplée à la mesure de la TcPO2 à l’effort permet d’apprécier la gêne fonctionnelle réelle du patient, d’obtenir une meilleure classification et de développer une réadaptation à la marche adaptée. L’objectif des scores de prédiction d’évolution clinique est de classifier au mieux les patients pour optimiser leur prise en charge, et de comporter des items facilement accessibles en pratique quotidienne. A terme, une personnalisation des traitements antiplaquettaires permettrait un meilleur compromis entre les risques hémorragiques et thrombotiques. Une meilleure description des patients ischémiques, des méthodes d’évaluation plus standardisées et des designs d’étude plus robustes pourraient permettre de connaître le potentiel véritable des traitements angiogéniques. P. Abraham La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 28 - 29 Session Syndrome des Antiphospholipides (Vendredi 25 Septembre ) Stéphane ZUILY Une des sessions phares du congrès de Nancy était celle dédiée au syndrome des antiphospholipides (SAPL) modérée par le Dr. Marie France Juan (Forbach) et le Pr. Joël Constans (Bordeaux). Elle a rassemblé quatre orateurs dont des invités de marque, le Dr. Doruk Erkan (Barbara Volcker Center, Hospital for Special Surgery, New York, USA), chairman du groupe international collaboratif APS ACTION (AntiPhospholipid Syndrome - Alliance for Clinical Trials & InternatiOnal Networking) et le Dr. Luc Darnige (Hématologie biologique, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris) qui étaient aux côtés du Dr. Stéphane Zuily et du Pr. Denis Wahl (Médecine Vasculaire, CHU de Nancy). Ces interventions ont permis d’aborder : des trois tests : anticoagulant circulant, anticorps anticardiolipides et anti-β2-glycoprotéine I), ou de nouveaux tests prometteurs comme les anticorps dirigés contre le domaine I de la β2-glycoprotéine I (L. Darnige), - La prévention cardiovasculaire au cours du SAPL et notamment l’impact des facteurs de risque cardiovasculaire et les traitements antithrombotiques préventifs à proposer (D. Erkan), - Le traitement du SAPL que ce soit en prévention primaire ou secondaire, avec des rappels sur les antithrombotiques recommandés, leur intensité, la durée de traitement, et les stratégies thérapeutiques innovantes qui seront issues des essais récents ou en cours (hydroxychloroquine, rituximab, inhibiteur du complément, anticoagulants oraux directs) (D. Wahl). La session s’est achevée sur une discussion passionnante nourrie par de nombreux échanges entre les intervenants et le public. - Le diagnostic biologique du SAPL avec ses particularités biologiques, les efforts de standardisation des tests actuels et surtout l’identification des patients à risque par le biais de la présence d’un anticoagulant circulant (test le plus associé aux manifestations cliniques), d’une triple positivité (présence conjointe www.portailvasculaire.fr - L’atteinte vasculaire du SAPL méconnue qui pourtant pourrait expliquer d’une part l’absence d’efficacité des traitements antithrombotiques sur l’ensemble des manifestations rencontrées dans ce syndrome et d’autre part, une partie des manifestations ne faisant pas partie à l’heure actuelle des critères de classification (sténose artérielle non athéromateuse, livedo, atteinte artériolaire rénale ou neurologique par exemple) (S. Zuily), La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 D. Erkan D. Wahl De gauche à droite : Marie-France Juan (modératrice, Forbach), Denis Wahl (Nancy), Luc Darnige (Paris), Joël Constans (modérateur, Bordeaux), Doruk Erkan (New York City), Stéphane Zuily (Nancy) La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 30 - 31 G. Le Gal Session Nouvelles Approches Diagnostiques et Thérapeutiques dans la MTEV (Vendredi 25 Septembre) Thomas BUSATO Les nouveautés de cette année 2015 concernant les approches diagnostiques et thérapeutiques de la MTEV ont été présentées lors de ce congrès à travers trois thèmes principaux : les D-Dimères, les traitements de l’embolie pulmonaire, le syndrome des antiphospholipides. APPORT DES D-DIMERES AJUSTES À L’AGE DURÉE DU TRAITEMENT ANTICOAGULANT : APPORT DES REGLES DE DECISION CLINIQUE ET DES D-DIMERES (M. RIGHINI, G. LE GAL) Pour les D-Dimères, la valeur seuil fixée à 500 μg/L a longtemps servi de référence et permet d’écarter le diagnostic d’EP chez environ 30 % des patients ambulatoires. Le dosage des D-Dimères ne permet d’écarter le diagnostic d’embolie pulmonaire que chez 5 % des patients de plus de 80 ans. De ce fait, un seuil de D-Dimères ajusté à l’âge a récemment été validé, permettant d’exclure l’embolie pulmonaire chez des patients de plus de 50 ans si les D-Dimères sont inférieurs à l’âge du patient multiplié par 10. www.portailvasculaire.fr Chez les patients de plus de 75 ans et par rapport au seuil conventionnel de 500μg/L, le seuil adapté à l’âge augmentait de 5 fois le nombre de patients chez qui l’EP était exclue grâce aux D-Dimères, avec une excellente sécurité. Le dosage des D-Dimères intervient aussi de nos jours dans l’évaluation de la durée du traitement anticoagulant et cela par un dosage avant et après l’arrêt du traitement. Des règles de décision avec ce dosage sont en cours de validation (Reverse II). CRITERES DE CHOIX DES ANTICOAGULANTS ORAUX DANS L’EMBOLIE PULMONAIRE (G MEYER) Pour les critères de choix des anticoagulants oraux dans l’embolie pulmonaire, trois questions ressortent face à l’arrivée des nouveaux anticoagulants : - Quand ne pas utiliser la molécule orale et notamment les AOD ? Il s’agit des patients cancéreux chez qui les AVK ne sont pas à prescrire et chez qui les AOD n’ont pas encore fait l’objet d’assez d’études. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 G. Meyer L. Darnige - Les AVK seraient-ils la seule alternative chez les patients plus âgés et insuffisants rénaux modérés ? Non, certains résultats préliminaires montrent que certains AOD pourraient être une solution acceptable. - Enfin pour les embolies de risque intermédiaire et l’évolution des prises en charge ambulatoires, le schéma thérapeutique avec AOD « d’emblée », sans prise d’HBPM, semble attractif. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DU SYNDROME DES ANTIPHOSPHOLIPIDES ATTEINTE VASCULAIRE DES ANTIPHOSPHOLIPIDES TRAITEMENT DU SYNDROME DES ANTIPHOSPHOLIPIDES (EN DEHORS DES COMPLICATIONS OBSTETRICALES ET DU SYNDROME CATASTROPHIQUE) (L. DARNIGE, S. ZUILY, D. WAHL) La fin de cette session traitait du syndrome des antiphospholipides à travers trois aspects majeurs. D’une part le diagnostic, basé sur la détection des critères biologiques du SAPL, qui sont la présence persistante à au moins 12 semaines d’intervalle, d’un anticoagulant circulant de type lupique ou lupus anticoagulant (LA), par des tests de coagulation et/ou d’anticorps anticardiolipines (aCL) IgG et/ou IgM à taux moyens ou élevés (i.e > 40U GPL ou MPL, ou > 99e percentile) et/ou d’anticorps anti-bêta-2 GP1 (aβ2GP1) IgG et/ou IgM à taux moyens ou élevés (i.e > 99e percentile) par des techniques Elisa. La recherche d’un LA peut être de réalisation délicate voire impossible chez les patients recevant des traitements anticoagulants notamment les anticoagulants directs par voie orale, alors que la détection des aCL et des aβ2GP1 par méthodes immunologiques n’est pas influencée par la présence d’un traitement antithrombotique. Des tests Elisa, plus prédictifs du risque thrombotique, comme la recherche d’anticorps dirigés contre le domaine 1 La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 de la β2 GP1 ou associés à la présence d’un LA mais dont la détection est non perturbée par les traitements anti thrombotiques, comme la recherche d’anticorps anti-complexe prothrombine/phosphatidyl sérine, ont fait l’objet de travaux prometteurs récents. Deuxièmement, il est important de rappeler que ce syndrome présente des atteintes artérielles autres que thrombotiques. En effet, ces dernières années ont été marquées par des découvertes importantes amenant à reconsidérer l’impact des aPL. Ces anticorps augmentent le risque de thrombose, mais ont également un effet propre sur le vaisseau. Concernant le traitement, l’aspirine est recommandée pour la prophylaxie primaire des thromboses, pour des patients présentant des anticorps antiphospholipides sans antécédents thrombotiques ainsi que l’hydroxychloroquine (HCQ) chez les patients lupiques avec antiphospholipides (étude en cours chez les patients non lupiques). Les AVK ne semblent pas plus efficaces que l’aspirine en prophylaxie primaire. La prophylaxie secondaire des thromboses artérielles ou veineuses chez les patients qui ont un SAPL défini fait appel aux AVK, parfois associés aux antiplaquettaires (thromboses artérielles, récidives sous traitement). Les perspectives sont représentées par l’utilisation future potentielle des AOD et d’autres traitements immunomodulateurs en évaluation pour les manifestations « non critères » qui font l’objet d’essais randomisés actuellement en cours (aucun résultat publié à ce jour). 32 - 33 PY. Marie G. Sarlon-Bartoli N. Settembre Session Anévrismes de l’Aorte Abdominale (Samedi 26 Septembre) Jessie RISSIE JUSTIFICATIF PEDAGOGIQUE La fréquence des anévrismes de l’aorte abdominale (AAA) est en augmentation. Des études ont montré que l’imagerie par tomographie par émission de positons (TEP) du 18F-fluorodésoxyglucose (FDG) avait le potentiel pour aider à la stratification du risque évolutif des AAA. Quelle pourrait être la place du TEP-FDG dans l’évaluation et le suivi des AAA ? La surveillance écho-Doppler, avec une sensibilité et spécificité proche de 100%, reste la référence pour la surveillance des AAA. Dès un diamètre aortique atteignant 50mm (45mm chez la femme), une intervention chirurgicale peut être proposée. Le but du traitement curatif des AAA est d’éliminer le risque de rupture de l’anévrisme. Plusieurs techniques chirurgicales sont actuellement possibles. Qu’en est-il de la technique « classique » qui tend à évoluer vers une voie d’abord mini-invasive vs la technique endovasculaire, dont l’évolution est constante, notamment grâce aux nouvelles générations d’endoprothèses. www.portailvasculaire.fr L’IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE PAR EMISSION DE POSITONS DES ANEVRISMES DE L’AORTE ABDOMINALE (Pierre-Yves MARIE) Des études ont montré que l’imagerie par tomographie par émission de positons (TEP) du 18F-fluorodésoxyglucose (FDG) avait le potentiel pour aider à la stratification du risque évolutif des AAA. En pratique clinique, une captation intense de FDG est rare et le plus souvent observée sur des anévrismes volumineux à indication chirurgicale rapide. A l’inverse, la captation du FDG est basse dans les petits anévrismes non compliqués. On pourrait penser que la captation du FDG augmente de façon synchrone avec le volume de l’anévrisme, mais il s’avère difficile en pratique clinique de les transposer à l’échelle individuelle. De plus, le FDG n’est pas un marqueur spécifique et dans les parois athéromateuses, il peut être capté par les cellules inflammatoires, les cellules endothéliales activées, les fibres musculaires lisses dans un environnement inflammatoire. De nouveaux traceurs plus spécifiques de l’inflammation, comme d’ailleurs des traceurs d’athérosclérose instable et de micro calcifications sont en cours de développement. La résolution actuelle des caméras TEP reste également un facteur limitant, qui La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 ouverture du sac anévrismal qui éradique totalement le risque de rupture secondaire de l’AAA. Les multiples études multicentriques, contrôlées et randomisées (EVAR 2005, DREAM 2010, OVER 2010) ont comparé la mortalité à 30 jours des procédures chirurgicale et endovasculaire. Le taux de mortalité post-opératoire est en moyenne de 4-5% pour la chirurgie conventionnelle et de 1-2% pour l’EVAR. Ce bénéfice du traitement endovasculaire sur le taux de mortalité précoce se réduit à 3 ans. La mortalité à distance liée à la rupture des AAA est plus importante pour l’EVAR comme le risque de réintervention (par migrations, plicatures, occlusions de jambage, endofuites). J. Sobocinski devrait cependant être paré par la nouvelle génération, plus adaptée pour l’imagerie moléculaire des parois artérielles. SURVEILLANCE ECHOGRAPHIQUE DES ANEVRISMES DE L’AORTE ABDOMINALE (Gabrielle SARLON-BARTOLI). La surveillance échographique des AAA est à pratiquer tous les 2-3 ans pour les AAA entre 30-40mm et tous les 6mois-1an entre 40-50mm. Après chirurgie, les recommandations internationales recommandent un scanner dans les 30 jours puis à un an puis un échoDoppler annuel en l’absence d’anomalies. Après chirurgie conventionnelle, la surveillance échographique post-opératoire est annuelle. Elle dépiste : - les faux anévrismes anastomotiques (35% à 15 ans, anastomoses fémorales préférentiellement), - les infections de prothèse, - les sténoses ou occlusions de branche, - les localisations anévrismales (43% des patients). Après endoprothèse, la surveillance échographique dépiste : - les croissances du sac anévrismal résiduel de plus de 5mm. Le sac anévrismal résiduel est mesuré par une moyenne de 3 mesures sur une coupe transversale en section circulaire avec le diamètre maximal antéropostérieur de bord externe à bord externe. - les endofuites. Un thrombus intra-sac hétérogène et un sac pulsatile sont de très bons signes indirects en faveur d’une endofuite. Un produit de contraste doit être utilisé pour préciser le type d’endofuite. - les sténoses/thromboses de jambage. CHIRURGIE CLASSIQUE (Serguei MALIKOV) Le traitement chirurgical « classique » (70% des AAA traités en France) est la mise à plat-greffe avec La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 CHIRURGIE MINI-INVASIVE DE L’AORTE ABDOMINALE (Nicla SETTEMBRE) Une modification de l’intervention traditionnelle par « mini » incision est proposée dès 1999 (the Minimal Incision Aortic Surgery : MIAS). La voie d’incision rétropéritonéale vs transpéritonéale a montré une légère diminution des complications postopératoires. Des études rétrospectives comparatives MIAS vs chirurgie aortique conventionnelle concluent à une durée de séjour en soins intensifs et d’hospitalisation plus courte, une récupération fonctionnelle des patients plus rapide en postopératoire. Selon Turnispeed et al, la MIAS réduit le coût d’hospitalisation par rapport au traitement endovasculaire avec un taux de morbi-mortalité comparable chez les patients à haut risque pour la chirurgie conventionnelle. FUTUR DES TECHNIQUES ENDOVASCULAIRES DANS LA PRISE EN CHARGE DES ANEVRISMES DE L’AORTE ABDOMINALE (Jonathan SOBOCINSKI). Le traitement endovasculaire (EVAR - 30% des AAA traités en France) repose sur l’exclusion de la lésion anévrismale du flux sanguin par une endoprothèse : l’anévrisme reste en place contrairement à la chirurgie traditionnelle. Depuis la publication princeps de Parodi en 1991, la conception et la confection des endoprothèses ainsi que les critères d’éligibilité des patients ne cessent d’évoluer. Il s’agit actuellement de bien cibler les patients avec anatomie favorable à l’exclusion endovasculaire dans l’attente des dernières générations d’endoprothèses (meilleure durabilité, conformabilité, couverture étanche avec injection d’un polymère limitant les endofuites, modèle standardisé d’endoprothèses fenêtrées…). A ceci s’ajoutent les améliorations péri-opératoires avec applications avancées d’imagerie comme la fusion d’images (dose d’irradiation et produit de contraste injecté limités, anatomie vasculaire 3D sans rayons) et l’assistance robotisée permettant à l’opérateur de s’éloigner du champ opératoire. 34 - 35 Cas Clinique de la session recommandation. Réponses & Commentaires. 14ème congrès de la Société Française de Médecine Vasculaire. Joëlle LAFFONT ([email protected]) Session recommandations “MTEV : Quelle prise en charge aujourd’hui et demain?” Samedi 26 septembre 2015. Experts : Pr. Francis COUTURAUD (Brest), Dr. Jean Philippe GALANAUD (Montpellier), Pr. Nicolas MENEVEAU (Besançon), Pr. Patrick MISMETTI (Saint Etienne), Pr. Gilles PERNOD (Grenoble). Le Cas clinique commenté ci-après est celui qui a été présenté en début de session. Les commentaires sont présentés, à la fin de chaque question en argumentant les réponses de la salle. Ceci pour chacun des experts avec leurs initiales et selon des couleurs différentes. 1. Août 2014. Mr MC. (17/06/1956) 58 ans, 177 cm, 81 kilos, sédentaire professionnellement, vous consulte avant de stopper son traitement anticoagulant (rivaroxaban 20 mg/jour). Traité depuis février 2014 pour une thrombose veineuse profonde (TVP) jambière, poplitée et fémorale D associée à une embolie pulmonaire asymptomatique. – Facteurs déclenchants: cinq déplacements aériens long courrier dans les deux mois précédents. – Bilan étiologique réalisé par le médecin généraliste (scanner abdominal; PSA) négatif. – Fonction rénale à l’initiation du traitement par anticoagulant oral direct (AOD) : clairance de la créatinine (Cockcroft & Gault) = 101 ml/min. Il est asymptomatique, le traitement anticoagulant est bien toléré. Fonction rénale : clairance de la créatinine CG = 83 ml/min. Il porte la compression de classe III. ED de contrôle : reperméabilisation complète jambière poplitée et fémorale droite avec séquelles pariétales (épaississement + synéchies). – Antécédents familiaux : • coronaropathie paternelle + 1 frère ; • plusieurs épisodes inexpliqués de thrombose veineuse maternelle entre 40 et 50 ans. – Facteurs de risque cardiovasculaire: • dyslipidémie traitée depuis l’âge de 37 ans – stable depuis quatre ans sous Rosuvastatine. Question 1 - Que décidez-vous ? (% réponses de la salle) 1. Stop anticoagulant oral direct (26%) 2. Poursuite du traitement Rivaroxaban 20 mg/jour - 3 mois de plus (16%) 3. Maintien compression classe 3 (45%) 4. Bilan de thrombophilie (47%) www.portailvasculaire.fr La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 COMMENTAIRES EXPERTS 1. JP. Galanaud (JPG) : Tout se discute, ça fait 6 mois qu’on l’a traité et ça se passe bien. Il faut lui demander son avis et s’il est ok pour continuer on peut lui proposer de continuer en réévaluant régulièrement le rapport bénéfice/risque du traitement. C’est un patient qu’on aimerait néanmoins traiter plus longtemps (EP idiopathique in fine). F. Couturaud (FC) : Je ne retiens pas l’EP asymptomatique dans la réflexion car c’est fréquent dans les TVP proximales (30-40% des cas) et on ne recherche pas si pas de symptômes pulmonaires ; et pas de démonstration d’un pronostic plus grave. L’observation principale est qu’il s’agit d’un premier épisode de TVP proximale non provoquée par un facteur majeur, chez un homme, avec de toute évidence une thrombophilie héréditaire, qu’elle soit détectable ou non. Les séquelles sont modestes, et semblent plus morphologiques que fonctionnelles. La préférence du patient est importante ici. L’Evidence Based Medicine est en faveur d’un traitement non prolongé (ACCP). Mais sachant qu’il existe un facteur déclenchant mineur, il peut être acceptable de proposer de stopper à 6 mois, avec conseils de prévention renforcée en cas d’exposition à des facteurs mineurs (ex : nouveau voyage en avion de plus de 4 ou 6 heures…). N. Meneveau (NM) : Il est légitime de proposer l’arrêt du traitement à 6 mois en insistant sur les mesures de prévention. 2. JPG : Pourquoi 3 mois Cela s’entend à condition de réévaluer (cf. argumentaire question 1). FC : Aucun intérêt à allonger de 3 mois ; soit on traite pendant 6 mois au total, soit on traite pour une durée non limitée. NM : D’accord avec ça. 3. JPG : Préférable 2 ans : présence de signes d’IVC à l’EDV MI. 4. JPG : le patient a moins de 60 ans, on peut lui proposer même si ça n’aura que peu d’impact sur le traitement. FC : Les seules thrombophilies qui pourront avoir un impact sont les antiphospholipides et le déficit en antithrombine qui justifient alors fortement un traitement non limité. PC et PS discutables aussi selon l’intensité du déficit. NM : Les avis sont partagés concernant l’âge audessus duquel il n’est pas légitime de réaliser un bilan thrombophilique. Plutôt 45-50 ans que 60 ans. Discutable ici compte tenu des ATCDs familiaux. Dans tous les cas, j’aurais limité au dosage de l’AT et au SAPL. 2. Le traitement anticoagulant a été stoppé en aout. En décembre 2014, à la suite d’un voyage de 8 heures en voiture, Mr MC présente une embolie pulmonaire grave avec état de choc. Question 2 - Quelle prise en charge immédiate ? (% réponses de la salle) 1. Hospitalisation en réanimation (49%) 2. Héparine non fractionnée (HNF) en séringue autopulsée (20%) 3. Thrombolyse (60%) COMMENTAIRES EXPERTS 1. JPG : Oui car choc. NM : Oui sans reserve. 2. JPG NM : Oui en phase aigue d’EP grave essentiellement pour faciliter gestion de la fibrinolyse et du risque hemorragique. NM : oui cf. guidelines ESC 2014. 3. JPG : Recos de haut grade dans cette indication (Konstantinides, ESC,2014). NM : oui, cf. guidelines ESC 2014 La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 36 - 37 Question 3 - Passée la phase aigüe des 7 premiers jours de traitement, quel traitement proposez-vous ? (% réponses de la salle) 1. Relais rivaroxaban 15mg + 2/j (40%) 2. Relais antivitamine K (AVK) (13%) 3. HNF et relais AOD (8%) 4. HNF et relais HBPM (5%) 5. Relais autre AOD (2%) 6. Compression classe 3 (69%) COMMENTAIRES EXPERTS 1. JPG : Très discutable et discuté. On peut mettre des AOD, mais pas tout de suite. 7 jours si le patient a parfaitement récupéré sur le plan hémodynamique avec de bons paramètres échocardiographiques pourquoi pas. FC : Oui, si hémodynamique normalisée et échographie cardiaque sans signes d’HTAP. NM : Oui pour moi, et je les aurais repris plus tôt (la stabilisation hémodynamique est très rapide en cas de succès de la thrombolyse (2-4h), et la baisse des pressions pulmonaires est très significative à 48h. 2. JPG : Oui, schéma traditionnel théorique. 3. JPG : Problème du délai à partir duquel on met les AOD. 2ème question faut-il lui laisser 7 jours d’HNF. Ça paraît sévère… 4. JPG : Oui mais plus précocement si le patient va bien. FC : si je comprends la question, on est à 7 jours, le relais par HBPM n’a pas d’intérêt si le patient a récupéré, l’important est le relais par anticoagulant oral : soit AVK + HBPM pour le chevauchement, soit relais par rivaroxaban. NM : pour moi la réponse à la question est non. Le relais HNF puis HBPM puis AVK ou AOD comporte un sur-risque hémorragique. Il faut introduire les AVK ou AOD dès que l’hémodynamique est stabilisée. 5. JPG : Non. FC : Car pas encore les AMM avec prix de remboursement pour les autres AOD. 6. JPG : Oui mais est-ce vraiment le problème ? Question 4 - Quel(s) bilan(s) paraclinique(s) allez-vous prescrire ? (% réponses de la salle) 1. ED veineux (35%) 2. Scanner thoraco-abdominal (28%) 3. Bilan de thrombophilie (24%) 4. Suivi fonction rénale (71%) COMMENTAIRES EXPERTS JPG : Tout se justifie dans ce contexte. FC : Echo-Doppler veineux : Oui, mais échocardiographie encore plus importante. Scanner thoracoabdominal discutable pour moi si pas de point d’appel (étude SOME pour l’abdomen; et il aura eu probablement un angioscanner thoracique pour la confirmation de l’EP). Pour la thrombophilie, ce www.portailvasculaire.fr n’est pas au premier plan car il y a une indication maintenant à un traitement à vie de toute façon. Mais utile surtout pour la famille (jeunes femmes). Suivi fonction rénale +++ une fois par an si maintient AOD. NM : Réponse 1, 3, 4. L’étude SOME confirme qu’un bilan scannographique n’apporte aucun bénéfice dans ce contexte. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 3. La prise en charge choisie = Thrombolyse des artères pulmonaires primitives + HNF relayée secondairement par Rivaroxaban. ED veineux = TVP proximale fémoro-poplitée droite. Dans la semaine précédente, il y a eu un voyage en voiture de huit heures, sur fond pseudo-grippal, avec une dyspnée 3 jours avant le départ. (remarque de JPG « donc on n’est pas sûr qu’il n’avait pas l’EP AVANT le voyage » effectivement vrai) Janvier 2015 vous le revoyez en consultation de suivi. Il est sous rivaroxaban 20 mg/jour. Résultats des bilans effectués: • scanner thoraco-abdominal normal ; échocardiographie normalisée. • déficit en Protéine S (29%) ; fonction rénale : CC CG = 75 ml/min. • ED veineux : reperméabilisation complète du thrombus, séquelles pariétales poplitées et fémorales connues ; mise en évidence d’une varice de la petite saphène droite. Mr MC a en projet un voyage automobile de 10 heures prévu pour le mois suivant, un vol vers les USA en mai. Question 5 - Que proposez-vous ? (% réponses de la salle) 1. Avis multidisciplinaire (14%) 2. Durée du traitement anticoagulant une année (10%) 3. Relais par une compression classe 2 (3%) 4. Durée du traitement anticoagulant prolongée (34%) 5. Maintien de la compression classe 3 (30%) 6. Avis favorable pour les déplacements prévus (avec arrêts réguliers pour le voyage automobile) (47%) COMMENTAIRES EXPERTS 1. JPG : Aucun intérêt. FC : tout de même, pour la durée de traitement, étant donné qu’on ne va pas être tous d’accord sur ce dossier potentiellement ; c’est un peu la preuve que c’est bien de discuter. 4. JPG : Oui FC : item assez flou : OUI si on sous-entend un traitement prolongé pour une durée non limitée. 2. JPG : Non. Facteurs de risque modestes. Doute sur le caractère provoqué du 2ème épisode (il toussait avant). FC : Aucun intérêt d’un an de traitement par rapport à 6 mois. Soit on traite 6 mois, soit on traite à vie. Ici, EP grave non provoquée par un facteur majeur et c’est une récidive (1er épisode = TVP non provoquée proximale) : traitement anticoagulant pour une durée non limitée formel pour moi et l’EBM. En plus, manifestement déficit en protéine S (mais à confirmer selon technique, plutôt à distance après fenêtre anticoagulants avec dosage Ag et AC) 6. JPG : Oui. Arrêt régulier même pas indispensable vis à vis de la MTEV puisqu’il est sous AC. Par contre ça lui soulagera les jambes. NM : Je répondrais 1, 4, 6. Les questions 2 et 5 sortent un peu de mon domaine de compétence. Je laisse cela aux spécialistes (mais la réponse 2 m’allait très bien…). La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 3. JPG : Pourquoi pas 5. JPG : Oui mais pourquoi pas une classe 2 si tout va bien. FC : et ce n’est pas le problème de fond pour ce deuxième épisode. 38 - 39 4. Un mois plus tard vous êtes appelé pour un avis. Le patient victime d’un accident avec fracture du fémur gauche, doit bénéficier en urgence d’un enclouage. Question 6 - Que décidez-vous après discussion avec votre interlocuteur ? (% réponses de la salle) Ce dernier vous communique que le taux plasmatique du rivaroxaban est à 200 ng/ml 1. Arrêt AOD (51%) 2. Concentrés de complexe prothrombinique (CCP) ou FEIBA (14%) 3. Antidote spécifique du rivaroxaban (1%) 4. Prévention antithrombotique HBPM (35%) 5. Reprise AOD 8 jours après la chirurgie (39%) COMMENTAIRES EXPERTS P. Mismetti (PM) : Un petit commentaire sur le taux plasmatique de rivaroxaban : celui-ci ne peut s’interpréter qu’en fonction de l’heure de la dernière prise. 200 ng/ml 2 heures après la prise (1er cas) est une valeur attendue sous 20 mg/j alors que 200 ng/ml 20 heures après la dernière prise (2ème cas) est une valeur inattendue et élevée. – Dans le 1er cas ce délai sera plus court : avec une demi-vie d’élimination d’environ 12 heures, nous devrions être à 100 ng/ml en 12 heures, à 50 ng/ml en 24 heures. – Dans le 2ème cas il y a eu accumulation du rivaroxaban suggérant une élimination lente (demi-vie proche de 24 heures…) chez ce patient ; le délai pour que le rivaroxaban disparaisse de l’organisme sera PROLONGE (> 48 heures…). 1. Oui : évidemment ! 2. Cela se discute. Il a fait une EP grave il y a moins d’un an et il existe un risque thrombotique potentiel avec les CCP actifs et inactifs. A 200 ng/ml, il est plus logique dans ce cas d’envisager la chirurgie sans réversion mais d’avoir dans le bloc à proximité immédiate du patient un des 2 produits. Dans cette indication, l’acide tranexamique peut s’avérer utile. 3. Lorsqu’ils seront disponibles, les antidotes de type andexanet alfa ou aripazine, représenteront la stratégie de choix dans cette situation. Dans ce cas, il faudra répondre NON à la question n°2 4. Oui, cette prophylaxie de la MTEV doit être envisagée en post-opératoire. Cependant le patient a été opéré alors que les concentrations en rivaroxaban étaient élevées, aussi 2 cas doivent être discutés : a) en l’absence d’antidote, on attend que les taux plasmatiques en rivaroxaban soient normalisés (24 h à priori) ; www.portailvasculaire.fr (51%) b) un antidote a été utilisé. L’andexanet alfa et l’aripazine sont aussi des antidotes des HBPM et il faudra attendre que leurs effets aient disparu (ils ont une demi-vie courte) et s’assurer que les taux de rivaroxaban sont effectivement nuls 5. Il faudra reprendre une anticoagulation effectivement (situation à haut risque d’EP dans les 6 semaines qui suivent cette chirurgie et le patient avait déjà une indication de traitement prolongé). Il ne faut pas attendre 8 jours pour ce patient mais plutôt à 48 – 72 h postopératoire en fonction de l’hémostase locale. S’il n’y avait pas surdosage initial, un AOD pourquoi pas ? 2. JPG : Si ce taux est élevé: FEIBA. FC : en première intention CCP (dose plutôt 25 UI/kg ?). 4. JPG : HBPM préventif en post-opératoire immédiat si risque hémorragique, Ok aussi. 5. JPG : Non AOD peuvent être repris avant en préventif. NM : réponse 1, 2, 4. Pour la question 5, 8 jours me paraissent bien long pour la reprise des AOD. G. Pernod (GP) : L’arrêt des AOD est impératif. L’antidote spécifique du rivaroxaban n’est pas disponible. L’utilisation des CPP ou FEIBA est réservée aux hémorragies graves, ou aux chirurgies urgentes qui ne peuvent pas être différées. Dans ce cas-là, on peut attendre 14h à 48h l’élimination du médicament pour atteindre un taux circulant compatible avec la chirurgie (on monitorera la concentration de rivaroxaban). On peut également, pour accélérer la décroissance de la concentration circulante, avoir recours au charbon activé. Il faudra bien sur prévoir une prévention de la MTEV post opératoire par une HBPM. La reprise de l’AOD à dose curative ne se fera pas avant 48 à 72h. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 5. Les suites sont simples, votre patient reprend ses activités et poursuit son traitement. En avril, le patient appelle pour un conseil. Une coloscopie avec biopsie est prévue pour le bilan de rectorragies. Question 7 - Quelle sera votre prescription ? (% réponses de la salle) 1. Avis concerté multidisciplinaire (13%) 2. Stop AOD avant et relais HBPM (37%) 3. Stop AOD avant sans relais HBPM (16%) 4. Reprise AOD dès le lendemain (29%) 5. Reprise du traitement AOD dès que le risque hémorragique est écarté (40%) 6. Reprise du traitement anticoagulant par HBPM (5%) COMMENTAIRES EXPERTS 3. JPG : Oui. 4. FC : La réponse 4 me semble correcte aussi si coloscopie sans complications évidentes. 5. JPG : Oui, a priori le soir ou le lendemain. NM : réponses 3 et 4 ou 3 et 5. La réponse 2 se concevrait si le patient était sous AVK car il a des ATCD de MTEV récidivantes. PM : 1. Oui, la concertation est toujours une bonne chose. 2. Non, limiter le recours au relais héparine car augmentation du risque hémorragique. Seules les prothèses valvulaires cardiaques, les FA à très haut risque (ayant déjà embolisé) et les EP graves récentes peuvent justifier ce relai. 3. Oui, pas de prise le veille du geste. 4. Non, pas de reprise sans discussion préalable sur l’étiologie des rectorragies. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 5. Oui en principe. Mais ici on parle d’accident hémorragique digestif or ce risque est augmenté avec le rivaroxaban et il faut donc envisager sa substitution vers un AOD sans toxicité hémorragique digestive a priori. L’apixaban est le seul AOD sans signal digestif a priori. 6. OUI, c’est une possibilité si on envisage un relais AVK par la suite ou si le bilan montre une néoplasie. GP : Le geste est considéré comme un acte à risque non faible. Dans ce cas, il est conseillé de prendre la dernière prise à J-3, de ne pas faire de relais préopératoire par HBPM, et de ne reprendre le traitement curatif dès que l’hémostase le permet, dans ce cas probablement à 24h. Il n’y a pas lieu d’envisager dans ce cas une prophylaxie post-opératoire de la MTEV. 40 - 41 Viva Nancy Jean Pierre LAROCHE (echoralipj@@gmail.com) Pour la 4ème fois après LYON, MARSEILLE et MONTPELLIER, ViVa - Village Vasculaire dans la ville a installé son chapiteau à NANCY, le samedi après-midi en post congrès. Le concept ViVa s’inscrit dans les opérations grand public de la SFMV après Des Pas Pour la Vie et Vésale. ViVa Nancy était cette année un satellite de Vésale, puisqu’il s’agissait du dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale par échoscopie. ViVa Nancy a été managé avec brio par Jessie Risse et toute son équipe du Comité d’Organisation de Nancy 2015, qu’il faut féliciter. Leur implication faisait plaisir à voir, la relève est assurée. 303 personnes ont répondu à notre invitation entre 11h et 17 h, grâce à une communication dans la presse grand public bien orchestrée. 2 anévrismes ont été dépistés, l’un chez une femme de 50 ans, l’autre chez un homme de 72 ans, respectivement de 30 et 32 mm de diamètre antéropostérieur. Ce chiffre correspond à la prévalence des anévrismes dans ce type d’opération. Au-delà du dépistage, ViVa Nancy nous a permis de communiquer sur notre métier de médecin vasculaire, ce qui reste un temps important de toutes les opérations grand public. www.portailvasculaire.fr Au moment de la publication de cette LMV, nous aurons bouclé Vésale au 30 Novembre 2015, avec un chiffre record d’anévrismes dépistés qui devrait être de 750 voire plus ! En 4 ans, les opérations ViVa ont permis sur un jour de dépister 1600 personnes, Vésale 40 000 personnes. Les Médecins Vasculaires sont investis dans le dépistage, et nous pensons notamment que Vésale devrait faire modifier les recommandations de l’HAS sur le dépistage des anévrismes qui avaient écarté à tort les femmes, le sex-ratio étant de 1/8 pour Vésale, 1/13 pour l’HAS. Dépister les femmes de plus de 65 ans et fumeuses devrait être la règle. Nous souhaitons que le prochain congrès de Lyon verra le 5ème ViVa. ViVa Lyon 2016 devra être à la hauteur de ce premier congrès de la SFMV qui va rassembler la France et le reste du monde. Quid après Vésale 2014 / 2015 ? Rien n’est décidé à ce jour mais quand vous lirez cette LMV tout devrait être plus clair. Toute spécialité digne de ce nom doit posséder une “filiale” grand public, à la SFMV de la mettre en place. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 AP-1-Echosclerose-Kreussler-140701.pdf 1 18/07/14 11:14 Echosclérose sous forme liquide ou mousse Echosclérose sous forme liquide ou mousse Echosclérose sous forme liquide ou mousse clérol 2% sclérol 3% isEchosclérose i sous forme liquide ou mousse x x o t clérol 2% etoxisclérol 3% sous forme liquide ou mousse AetoxissEchosclérose A o Solution injectable Solution injectable e xi clérol 2% et xisclérol 3% AP-1-Echosclerose-Kreussler-140701.pdf 1 18/07/14 11:14 AP-1-Echosclerose-Kreussler-140701.pdf 1 18/07/14 11:14 ® ® ® ® ® ® Aeto clérol ® 2% A toxis ér ® Aetoxiscl ol 2% Ae Solution (IV) à 2%injectable : Solution (IV) à 2%injectable : varices Sclérose des Solution injectable (IV) à 2% Sclérose des varices de moyen: calibre. Solution (IV) à 2%injectable : calibre. Sclérose des varices de moyen (IV) à 2% des : calibre. Sclérose varices de moyen Sclérose varices de moyendes calibre. de moyen calibre. Aeto sclérol ® A toxi léro ® 3% l 3% Aetoxisc e A Solution (IV) à 3%injectable : Solution (IV) à 3%injectable : varices Sclérose des Solution injectable (IV) à 3% Sclérose des de moyen: et varices Solution injectable (IV) à 3%calibre. : et varices Sclérose des de moyen gros (IV) à 3% : et varices Sclérose des de de moyen gros calibre. Sclérose des de moyen et varices gros calibre. moyen et de gros calibre. de gros calibre. Préparation de la mousse sclérosante Préparation Préparation de de la la mousse mousse sclérosante sclérosante Préparation de la mousseAirsclérosante filtré : kit connecteur + filtre 0,2µm Préparation de la mousseAir sclérosante filtré : kit connecteur + filtre 0,2µm 0459 Air filtré : kit connecteur + filtre 0,2µm Respecter les règles de bonnes pratiques de la sclérothérapie à la mousse* Respecter les règles de bonnes pratiques de la sclérothérapie à la mousse* Respecter les règles de bonnes pratiques de la sclérothérapie à la mousse* Respecter les règles de bonnes pratiques de la sclérothérapie à la mousse* Respecter les règles de bonnes pratiques de la sclérothérapie 0459à la mousse* Air0459 filtré : kit connecteur Air0459 filtré : kit connecteur 0459 + filtre 0,2µm + filtre 0,2µm Composition qualitative et quantitative : Lauromacrogol 400 (DCI) 2% 40 mg par ampoule, 3% 60 mg par ampoule. Excipients : Hydrogénophosphate de sodium 0123 ou mousse (mélange sclérosant/air). ® tamponné Code ACL : 3médicament 401 04621590 3 Dénomination du : Aetoxisclérol pharmaceutique* injectable (IV) à 2% et à 3%. Pourra être injectée sous: Sclérose forme liquide dihydraté, dihydrogénophosphate de potassium, alcool, eauForme ppi. Données cliniques : Solution Indications thérapeutiques : Solution injectable (IV) à 2% des Composition qualitative et Solution quantitative : Lauromacrogol 400 (DCI) 2% des 40 mg par ampoule, 3% et 60 de mggros par ampoule. Excipients et : Hydrogénophosphate de sodium ou mousse (mélange sclérosant/air). 0123 varices de moyen calibre. injectable (IV) à 3% : Sclérose varices deSolution moyen calibre. Posologie mode d’administration* Mode ® tamponné Dénomination du médicament : Aetoxisclérol Forme pharmaceutique* injectable (IV) à 2% et à 3%. Pourra être injectée sous forme liquide dihydraté, dihydrogénophosphate de potassium, alcool, eau ppi. Données cliniques : Indications thérapeutiques : Solution injectable (IV) à 2% : Sclérose des Composition qualitative et quantitative : Lauromacrogol (DCI) 2% 40 mgConcentration par ampoule, choisie 3% 60 et mgnombre par ampoule. Excipients Hydrogénophosphate sodium d’administration* : Voie intraveineuse stricte, dans conditions400 d’asepsie strictes. d’injections évalué: par le médecin selon lede type et le ou mousse (mélange sclérosant/air). varices de moyen calibre. Solution injectable (IV) à 3% :ppi. Sclérose des varices de moyen etSera de gros calibre. et mode d’administration* Mode dihydraté, dihydrogénophosphate de potassium, alcool, eau Données cliniques ::test Indications thérapeutiques : Posologie Solution injectable (IV) à 2% : Sclérose des ® tamponné diamètre de la varice à scléroser. Souhaitable de commencer chaque séance par une dose minime. administré en petites quantités sur plusieurs sites d’injection Dénomination du médicament : Aetoxisclérol Forme pharmaceutique* Solution injectable (IV) à 2% et à 3%. Pourra être injectée sous forme liquide Composition qualitative et Solution quantitative : Lauromacrogol 400 (DCI) 2% 40 mg par ampoule, 3% et 60 de mgnombre par ampoule. Excipients : par Hydrogénophosphate de sodium d’administration* : Voie intraveineuse stricte, dans conditions d’asepsie strictes. Concentration choisie et d’injections évalué le médecin selon le type et le varices de moyen calibre. injectable (IV) à 3% : Sclérose des varices de moyen gros calibre. Posologie et mode d’administration* Mode le long de la veine. Lasclérosant/air). forme mousse doit être utilisée uniquement pour les veines de moyen et gros calibres. Utiliser immédiatement l’ampoule et jeter toute ou mousse (mélange dihydraté, destricte, potassium, alcool, eau ppi. Données Indications thérapeutiques Solution injectable (IV) ouverte à 2% : Sclérose des diamètre dedihydrogénophosphate la varice à scléroser. Souhaitable de commencer chaque séance parcliniques une dose:test minime. Sera administré en:par petites quantités plusieurs sites d’injection d’administration* : Voie intraveineuse dans conditions d’asepsie strictes. Concentration choisie et évalué selon lede type et le quantité résiduelle inutilisée. S’assurer de :laLauromacrogol position de l’aiguille dans la varice. Posologie* : Forme àd’injections 4 ml séance (1/2 àlesur 2 médecin amp.) répartis en plusieurs Composition qualitative et Solution quantitative 400 (DCI) 2% 40veines mg par ampoule, 3% 60Liquide mgnombre par: 1 ampoule. Excipients : par Hydrogénophosphate sodium varices de moyen calibre. injectable (IV) à 3% : Sclérose des varices de moyen et de gros calibre. Posologie et mode d’administration* Mode le long de la veine. La forme mousse doit être utilisée uniquement pour les de moyen et gros calibres. Utiliser immédiatement l’ampoule ouverte et jeter toute diamètre varice àd’injection). scléroser. Souhaitable de commencer chaque séance parcliniques une dose:test minime. Sera administré en: petites quantités plusieurs sites d’injection sites (0,1 de à dihydrogénophosphate 2laml/ site Nedepas dépasser 4 ml deeau liquide par séance, indépendamment du poids corporel. Forme Mousse : par 2 à 8lesur ml de par dihydraté, potassium, alcool, ppi.dans Données Indications thérapeutiques Solution injectable (IV)mousse àrépartis 2% : injectable Sclérose des d’administration* : Voie intraveineuse stricte, dans conditions d’asepsie strictes. Concentration choisie et nombre d’injections évalué médecin selon le type et le quantité résiduelle inutilisée. S’assurer de la position de l’aiguille la varice. Posologie* : Forme Liquide : 1 à 4 ml par séance (1/2 à 2 amp.) en plusieurs le long de la veine. formeSolution mousse doit utilisée uniquement pour veines de16moyen etmousse gros calibres. Utiliser immédiatement l’ampoule ouverte et jeter toute séance, répartis enLa sites (0,1 àêtre 2 ml/site d’injection). Ne pasles dépasser ml moyen de séance, indépendamment du poids corporel. Si varices varices calibre. injectable (IV) àde3% : Sclérose des varices de depar gros calibre. Posologie et d’administration* Mode diamètre de laml/ varice àplusieurs scléroser. Souhaitable commencer chaque séance par indépendamment une dose test minime. Sera administré en petites quantités plusieurs sites d’injection sites (0,1de à 2moyen site d’injection). Ne pas 4 ml liquide par séance, duet poids corporel. Mousse : 2 àmode de mousse injectable par quantité résiduelle inutilisée. S’assurer dedépasser lade position de l’aiguille dans la varice. Posologie* : Forme Liquide : 1: àtechnique 4 Forme ml par séance (1/2 à8lesur 2ml amp.) répartis en plusieurs non-visibles, ponction directe et injection devront être contrôlées par échographie. Préparation de la mousse* particulière de préparation. Se reporter au d’administration* : Voie intraveineuse stricte, dans conditions d’asepsie strictes. Concentration choisie et nombre d’injections évalué par médecin selon le type et le le long derépartis forme mousse doitdépasser utilisée uniquement pour lesdépasser veines de16moyen etmousse gros calibres. Utiliser immédiatement ouverte et jeter toute séance, enLa plusieurs sites àêtre 2 ml/site d’injection). Ne pas ml depréalablement par séance, indépendamment du corporel. Si réalisée varices sites àla 2laveine. ml/ site d’injection). Ne (0,1 pas 4deml de liquide par séance, indépendamment du poids corporel. Forme Mousse : 2L’administration àl’ampoule 8sur mlpoids de mousse injectable par RCP (0,1 ou à la notice. mousse doit être manière extemporanée un praticien formé cette technique. doit être diamètre de varice àLa scléroser. Souhaitable commencer chaque séance parpar une dose test minime. administré enpar petites quantités plusieurs sites d’injection quantité résiduelle inutilisée. S’assurer deàpréparée la2de position de l’aiguille dans la varice. Posologie* : Forme Liquide : 1: àtechnique 4àml séance (1/2 àdu 2préparation. amp.) répartis plusieurs non-visibles, ponction directe et injection devront êtred’injection). contrôlées par échographie. Préparation de laSera mousse* particulière de Se en reporter au séance, répartis en plusieurs sites (0,1 ml/site Ne pas dépasser 16 ml de mousse par séance, indépendamment poids corporel. Si varices de manière idéale sous contrôle échographique. Population pédiatrique : n'est pas indiqué chez l’enfant. Contre-indications : hypersensibilité au Lauromacrogol 400 ou le long deàla forme mousse doitdépasser être utilisée uniquement pour les veines depraticien moyen préalablement et gros calibres. Utiliser immédiatement ouverte etêtre jeter toute sites (0,1 2 veine. ml/ siteLaLa d’injection). Ne pas 4demlmanière de liquide par indépendamment du la poids corporel. Mousse : 2L’administration àl’ampoule 8 ml de mousse injectable par RCP la notice. mousse être préparée extemporanée par un formé àForme cette doit réalisée non-visibles, ponction directe et doit injection être contrôlées par séance, échographie. Préparation de mousse* particulière Se reporter au à l’unou deà ses excipients, patients immobilisés ou alités del’aiguille façon prolongée, quelle que la patients untechnique. risque élevé de thrombose : thrombophilie quantité résiduelle inutilisée. S’assurer deàdevront la2 position de dans varice. Posologie* : cause, Forme Liquide :présentant 1: àtechnique 4 ml par séance (1/2 de àdu 2préparation. amp.) répartis en séance, répartis en plusieurs sites (0,1 ml/site d’injection). Ne pas dépasser 16soit mlchez de mousse par séance, indépendamment poids corporel. Siplusieurs varices de manière idéale sous contrôle échographique. Population pédiatrique :lan'est pas indiqué l’enfant. Contre-indications : hypersensibilité au Lauromacrogol 400 ou RCP ou à la notice. La mousse doit être(contraception préparée deml manière extemporanée par un praticien préalablement formé àForme cette technique. L’administration doitinjectable être réalisée familiale, facteurs de risque multiples hormonale, traitement hormonal substitutif, obésité importante, tabac, immobilité prolongée, …), épisode sites (0,1 à 2 ml/ site d’injection). Ne pas dépasser 4 de liquide par séance, indépendamment du poids corporel. Mousse : 2 à 8 ml de mousse par non-visibles, ponction directe et injection devront être contrôlées par échographie. Préparation de la mousse* : technique particulière de préparation. Se reporter à l’un de ses excipients, patients immobilisés ou alités de façon prolongée, quelle que soit la cause, patients présentant un risque élevé de thrombose : thrombophilie de manière idéaleen sous contrôle échographique. Population pédiatrique : veineuse n'est pas profonde, indiqué l’enfant. Contre-indications :récente, hypersensibilité au Lauromacrogol 400 au ou thrombo-embolique récent (thrombose thrombose embolie pulmonaire), chirurgie varices induites par être une réalisée tumeur séance, répartis sites (0,1 àpréparée 2 ml/site d’injection). Netraitement pas dépasser 16 mlchez de mousse par séance, indépendamment du poids corporel. varices RCP la notice. Larisque mousse doit êtresuperficielle deaiguë, manière extemporanée par un praticien préalablement formé à cette L’administration doit familiale, facteurs deplusieurs (contraception hormonale, hormonal obésité importante, tabac, immobilité prolongée, …),Siinfection épisode à l’unou deàses excipients, patients immobilisés ou alités de façon prolongée, quelle que soitsubstitutif, la (diabète cause, patients untechnique. risque élevé depréparation. thrombose : thrombophilie pelvienne ouidéale abdominale (saufmultiples siéchographique. la tumeur a été retirée), affection systémique non contrôlée deContre-indications typeprésentant I, thyréotoxicose, tuberculose, asthme, tumeur, non-visibles, ponction directe et injection devront être contrôlées par échographie. Préparation de la mousse* : technique particulière de Se reporter de manière sous contrôle Population pédiatrique : n'est pas indiqué chez l’enfant. : hypersensibilité au Lauromacrogol 400 au ou thrombo-embolique récent (thrombose superficielle aiguë, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), chirurgietabac, récente, varices induites par …), une tumeur familiale, facteurs de risque multiples (contraception hormonale, traitement hormonal substitutif, obésité importante, immobilité prolongée, épisode systémique, troubles de dyscrasie sanguine, affection respiratoire aiguë, affection cutanée), cancer évolutif, incompétence valvulaire significative au niveau du réseau RCP la notice. La mousse être préparée de manière extemporanée par un praticien préalablement à cetteuntechnique. L’administration doit êtreinfection réalisée à l’unou deàses excipients, patients immobilisés ou alités deaffection façon prolongée, quelle que soit laembolie cause, patients présentant risque élevé de thrombose : thrombophilie pelvienne ou abdominale (sauf sidoit la tumeur a été retirée), systémique nonprésentant contrôlée (diabète de typeformé I, thyréotoxicose, tuberculose, asthme, tumeur, thrombo-embolique récent (thrombose superficielle aiguë, thrombose veineuse profonde, pulmonaire), chirurgie récente, varices induites par une phlébite tumeur veineux profond, artériopathie oblitérante, veines superficielles de très gros calibre des communications importantes avec le réseau veineux profond, de manière idéale sous contrôle échographique. Population pédiatrique : n'est pas indiqué chez l’enfant. Contre-indications : hypersensibilité au Lauromacrogol 400 ou familiale, facteurs dede risque (contraception hormonale,aiguë, traitement hormonal substitutif, obésité importante, tabac, immobilité prolongée, …),duinfection épisode systémique, dyscrasie respiratoire affection cutanée), cancer évolutif, incompétence valvulaire significative niveau réseau pelvienne outroubles abdominale (saufmultiples si immobilisés lasanguine, tumeur a affection été retirée), systémique non contrôlée (diabète de type I, thyréotoxicose, tuberculose, asthme, tumeur, migrante, érysipèles et lymphangite au niveau de la zone traiter, infection aiguë, foramen perméable (FOP) symptomatique connu. Mises enau garde spéciales et à l’un deprofond, ses excipients, patients ou superficielles alités deàaffection façon prolongée, quelle que soitovale laembolie cause, patients présentant un risque élevé de thrombose : thrombophilie thrombo-embolique récent (thrombose superficielle aiguë, thrombose veineuse profonde, pulmonaire), chirurgie récente, varices induites par une tumeur veineux artériopathie oblitérante, veines de très gros calibre présentant des communications importantes avec le réseau veineux profond, phlébite systémique, troubles de affection respiratoire aiguë, affection cutanée), cancer évolutif, incompétence valvulaire significative au niveau duépisode réseau précautions : dyscrasie bien lesanguine, RCP(contraception ouala notice avant emploi. Utilisation réservée aux praticiens expérimentés et préalablement formés asthme, àprolongée, la technique d'injection. familiale, facteurs de risque multiples hormonale, traitement hormonal substitutif, obésité importante, tabac, immobilité …), pelvienne ou d’emploi* abdominale (sauflire si la tumeur été retirée), affection systémique non contrôlée (diabète de type I, thyréotoxicose, tuberculose, tumeur, infection migrante, érysipèles et lymphangite au niveau de la zone à traiter, infection aiguë, foramen ovale perméable (FOP) symptomatique connu. Mises en garde spéciales et veineux profond, artériopathie oblitérante, veines superficielles de très gros calibre présentant des communications importantes avec le réseau veineux profond, phlébite Avant le traitement, rechercher les facteurs deaffection risque et informer le aiguë, patient. Recherche d’un FOP conseillée chez patients ayant des antécédents d’AVC graves, thrombo-embolique récent (thrombose superficielle aiguë, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), chirurgie récente, varices par une tumeur systémique, troubles delymphangite respiratoire affection cutanée), cancer évolutif, incompétence valvulaire significative au niveau dud’HTAP réseau précautions d’emploi* : dyscrasie bien lire lesanguine, RCP ou la notice avant emploi. Utilisation réservée aux praticiens expérimentés et préalablement formés àinduites laentechnique d'injection. migrante, érysipèles et au niveau de la zone traiter, infection aiguë, foramen ovale perméable (FOP) symptomatique connu. Mises garde spéciales et ou de migraine avec aura. Utilisation déconseillée chez lesàaffection patients porteurs d’un FOP connu mais asymptomatique, association aux bêta-bloquants. Extrême prudence pelvienne ou abdominale (sauf si lafacteurs tumeur a été retirée), systémique non contrôlée (diabète de type I, patients thyréotoxicose, tuberculose, asthme, tumeur, infection veineux profond, artériopathie oblitérante, veines superficielles de très gros calibre présentant des communications importantes avec le réseau veineux profond, phlébite Avant le traitement, rechercher les de risque et informer le patient. Recherche d’un FOP conseillée chez ayant des antécédents d’AVC graves, d’HTAP précautions troubles d’emploi* : dyscrasie bien lire lechez RCPles oupatients la notice avant emploi. Utilisation réservée aux praticiens expérimentés et préalablement formés à la technique d'injection. recommandée en cas d'utilisation atteints d’affections artérielles sous-jacentes. Précautions à symptomatique prendre auvalvulaire moment de Mises l’injection : toute injection en systémique, de sanguine, affection respiratoire aiguë, affection cutanée), cancer évolutif, incompétence significative au niveau du réseau migrante, érysipèles et lymphangite au niveau de la zone à traiter, infection aiguë, foramen ovale perméable (FOP) connu. en garde spéciales et ou de migraine avec aura. Utilisation déconseillée chez les patients porteurs d’un FOP connu mais asymptomatique, association aux bêta-bloquants. Extrême prudence Avant led’une traitement, rechercher les facteurs de risque et informer patient. Recherche d’un FOP conseillée chez patients ayant avec des de antécédents d’AVCprofond, graves, d’HTAP dehors veine peut une nécrose musculaire ouemploi. cutanée grave voire la nécessité d’une amputation. Lors dupréalablement traitement varices tronculaires, l’injection de veineux profond, artériopathie oblitérante, veines superficielles deletrès gros calibre présentant des communications importantes le formés réseau veineux phlébite précautions d’emploi* :provoquer bien lire lechez RCP ou la notice avant Utilisation réservée aux praticiens expérimentés et à la technique d'injection. recommandée en cas d'utilisation les patients atteints d’affections artérielles sous-jacentes. Précautions à prendre au particulière moment deportée l’injection :Extrême toute injection en ou de migraine avec aura. Utilisation déconseillée chez les patients porteurs d’un FOP connu mais asymptomatique, association aux bêta-bloquants. prudence mousse doit être effectuée à une distance minimum de 8 à 10 cm par rapport à la crosse. Surveillance post-injection : attention aux patients présentant migrante, érysipèles et lymphangite au niveau de la zone à traiter, infection aiguë, foramen ovale perméable (FOP) symptomatique connu. Mises en garde spéciales et Avant led’une traitement, rechercher les facteurs de risque et informer le patient. Recherche d’un FOP conseillée chezàpatients ayant des de antécédents d’AVC graves, d’HTAP dehors veine peut provoquer une nécrose musculaire oud’affections cutanée grave voireêtre lasous-jacentes. nécessité amputation. Lors du traitement varices tronculaires, l’injection recommandée en cas d'utilisation les patients atteints artérielles Précautions prendre au moment de l’injection : toute injection en une respiration difficile ou une forte prédisposition aux allergies. Le porteurs médecin doit préparé àd’une la survenue possible d'une réaction anaphylactique et doit être prêt àde la précautions d’emploi* : bien lire lechez RCP ou la notice emploi. Utilisation aux praticiens expérimentés et préalablement formés à la technique d'injection. ou de migraine avec aura. Utilisation déconseillée chez patients d’un FOP connu mais asymptomatique, association auxde bêta-bloquants. Extrême prudence mousse doit être effectuée àmatériel une distance minimum de avant 8les à 10 cm par rapport àvoire laréservée crosse. Surveillance post-injection :les attention particulière portée aux patients présentant dehors d’une veine peut provoquer une nécrose musculaire ou cutanée grave la nécessité d’une amputation. Lors du traitement varices tronculaires, l’injection de traiter convenablement. Le de réanimation d'urgence doit être immédiatement disponible. Pendant et dans minutes qui suivent l’administration, surveiller les Avant le traitement, rechercher les facteurs de risque etallergies. informer le patient. Recherche d’un FOP conseillée chez patients ayant des anaphylactique antécédents d’AVC graves, d’HTAP recommandée en cas d'utilisation chez les patients atteints d’affections artérielles sous-jacentes. Précautions à prendre au moment de l’injection : toute injection en une respiration difficile ou une forte prédisposition aux Le médecin doit être préparé à la survenue possible d'une réaction et doit être prêt à la mousse doit être effectuée àd’une une distance minimum de 8les à 10 cm par à la crosse. Surveillance post-injection : attention particulière portée auxamaurose, patients présentant manifestations évocatrices hypersensibilité (rougeur cutanée etrapport conjonctivale, prurit, toux…) etamputation. les manifestations neurologiques (scotomes, migraine ou de migraine avec aura. Utilisation déconseillée chez patients porteurs FOP connu mais asymptomatique, association auxsuivent bêta-bloquants. Extrême prudence dehors d’une veine peut provoquer une nécrose musculaire ou doit cutanée graved’un voireêtre la nécessité Lors du traitement de varices tronculaires, l’injection de traiter convenablement. Le matériel de réanimation d'urgence immédiatement disponible. Pendant et dans les minutes qui l’administration, surveiller une respiration difficile ou une fortechez prédisposition aux allergies. Leêtre médecin doit préparé àd’une la survenue possible d'une réaction anaphylactique et doit être prêt àles la avec aura, paresthésie, déficit focalisé). Examen de suivi clinique et échographique dans un délai d’environ 1 mois. Ce médicament contient de faibles quantités d’éthanol recommandée en cas d'utilisation les patients atteints d’affections artérielles sous-jacentes. Précautions à prendre au moment de l’injection : toute injection en mousse doit être effectuée àmatériel une distance minimum(rougeur de 8 à 10 cm par à la crosse. Surveillance :les attention particulière portée auxamaurose, patientssurveiller présentant manifestations évocatrices d’une hypersensibilité cutanée etrapport conjonctivale, prurit, toux…) etpost-injection les d’interactions manifestations (scotomes, migraine traiter convenablement. Le de réanimation d'urgence être immédiatement disponible. Pendant et dans minutes quiétude suivent les (alcool), inférieures à 100mg par ampoule. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes :neurologiques aucune n’al’administration, été réalisée. et dehors d’une veine peut provoquer une nécrose musculaire ou doit cutanée grave voireêtre la nécessité amputation. Lors du traitement de varices tronculaires, l’injection une difficile ou une forte prédisposition aux allergies. Leéchographique médecin doit préparé àd’une la survenue possible d'une réaction anaphylactique et doitGrossesse être prêt àde la avecrespiration aura, paresthésie, déficit focalisé). Examen de suivi clinique et dans un délai d’environ 1 mois. Ceàmédicament contient de faibles quantités d’éthanol manifestations évocatrices d’une hypersensibilité (rougeur cutanée et conjonctivale, prurit, toux…) et les manifestations neurologiques (scotomes, amaurose, migraine allaitement* : traitement ne sera initié qu’après la grossesse. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et utiliser des machines : Pas de données. Effets mousse doit être effectuée une distance minimum de 8 avec à 10 cm par rapport à la crosse.disponible. Surveillance post-injection : attention particulière portée aux patients présentant traiter convenablement. Le àmatériel de réanimation d'urgence doit être immédiatement Pendant dans minutes quicontient suivent l’administration, surveiller les (alcool), inférieures à 100mg par ampoule. Interactions d’autres médicaments et formes d’interactions : aucune étude n’a été réalisée. Grossesse et avec aura, paresthésie, déficit focalisé). Examen deaux suivi clinique et dans unautres délai d’environ 1 et mois. Celes médicament de faibles quantités d’éthanol indésirables*, observés avec des fréquences différentes : choc anaphylactique, asthme, céphalées, migraine, paresthésie, perte de conscience, une respiration difficile ou une forte prédisposition allergies. Leéchographique médecin doitangio-oedème, être préparé à urticaire, la survenue possible d'une réaction anaphylactique et doit être prêt à la manifestations évocatrices d’une hypersensibilité (rougeur cutanée et conjonctivale, prurit, toux…) et les manifestations neurologiques (scotomes, amaurose, migraine allaitement* : traitement ne sera initié qu’après la grossesse. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : Pas de données. Effets (alcool), inférieures vertiges, à 100mg par ampoule. Interactions avec (AIT), d’autres médicaments etcérébral autres formes d’interactions : aucune n’al’administration, étéamaurose, réalisée. Grossesse et état confusionnel, accident transitoire accident vasculaire (AVC), dysgueusie, phosphènes, scotomes, palpitations, traiter convenablement. Le matériel de ischémique réanimation d'urgence immédiatement disponible. Pendant dans minutes quiétude suivent les avec aura, paresthésie, déficit focalisé). Examen de suivi clinique et être échographique dans un délaiurticaire, d’environ 1 et mois. Celes de faibles quantités d’éthanol indésirables*, observés avec des fréquences différentes : chocdoit anaphylactique, angio-oedème, asthme, céphalées, migraine, paresthésie, perte de surveiller conscience, allaitement* : traitement ned’une sera initié superficielle, qu’après la(rougeur grossesse. Effets sur l’aptitude àprofonde, conduire des et àmédicament utiliser descontient machines : Pas de données. Effets néovascularisation, phlébite, thrombose veineuse embolie pulmonaire, syncope vasovagale, vascularite, vascularite manifestations évocatrices hypersensibilité cutanée et conjonctivale, prurit, toux…) et véhicules les dysgueusie, manifestations (scotomes, amaurose, migraine (alcool), inférieures à thrombophlébite 100mg par ampoule. Interactions avec d’autres médicaments etcérébral autres formes d’interactions :neurologiques aucune étude n’a étéamaurose, réalisée. Grossesse et état confusionnel, vertiges, accident ischémique transitoire (AIT), accident vasculaire (AVC), phosphènes, scotomes, palpitations, indésirables*, observés avec des fréquences différentes : choc anaphylactique, angio-oedème, urticaire, asthme, céphalées, migraine, paresthésie, perte de conscience, leucocytoclasique, spasme collapsus dyspnée, sensation d’oppression, nausées, de la peau, ecchymose, dermatite avec aura, paresthésie, déficit focalisé). Examen de suivi clinique et échographique dans un délai toux, d’environ 1pulmonaire, mois.hyperpigmentation Ceàmédicament de faibles quantités d’éthanol allaitement* : traitement ne artériel, sera initié qu’aprèscirculatoire, la transitoire grossesse. Effets sur l’aptitude àprofonde, conduire des véhicules et utiliser descontient machines : Pas de données. Effets néovascularisation, thrombophlébite superficielle, phlébite, thrombose veineuse embolie syncope vasovagale, vascularite, vascularite état confusionnel, vertiges, accident ischémique (AIT), accident vasculaire (AVC), dysgueusie, phosphènes, scotomes, amaurose, palpitations, allergique, urticaire de contact, érythème, hypertrichose, douleur/thrombose/hématome au point d’injection, induration, œdème, réactions –nécroseaprès (alcool), inférieures àspasme 100mg par ampoule. Interactions avec d’autres médicaments etcérébral autres formes d’interactions : aucune étude n’a étélocales réalisée. Grossesse et indésirables*, observés avec des fréquences différentes : choc anaphylactique, angio-oedème, urticaire, asthme, céphalées, migraine, paresthésie, perte de conscience, leucocytoclasique, artériel, collapsus circulatoire, dyspnée, sensation d’oppression, toux, nausées, hyperpigmentation de la peau, ecchymose, dermatite néovascularisation, thrombophlébite superficielle, phlébite, thrombose veineuse embolie pulmonaire, vascularite, vascularite injection par inadvertance dans tissus environnants, fièvre,(AIT), bouffée de l’aptitude chaleur, pression artérielle anormale, lésion dusyncope nerf.des Lesvasovagale, effets indésirables avec la allaitement* : traitement ne serales initié qu’après la transitoire grossesse. Effets sur àprofonde, conduire des véhicules et à utiliser machines : Pas derapportés données. Effets état confusionnel, vertiges, accident ischémique accident vasculaire cérébral (AVC), dysgueusie, phosphènes, scotomes, amaurose, palpitations, allergique, urticaire de contact, érythème, hypertrichose, douleur/thrombose/hématome au point d’injection, induration, œdème, réactions –nécroseaprès leucocytoclasique, spasme artériel, collapsus circulatoire, dyspnée, sensation d’oppression, toux, nausées, hyperpigmentation de la migraines peau,locales ecchymose, dermatite forme mousse sont les mêmes que ceux rapportés avec la forme liquide. Les troubles visuels et/ou neurologiques du type scotomes, sont rapportés plus indésirables*, observés avec des fréquences différentes : choc anaphylactique, angio-oedème, urticaire, asthme, céphalées, migraine, paresthésie, perte de conscience, néovascularisation, thrombophlébite superficielle, phlébite, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, syncope vasovagale, vascularite, vascularite injection par inadvertance dans les tissus environnants, fièvre, bouffée de chaleur, pression artérielle anormale, lésion du nerf. Les effets indésirables rapportés avec la allergique, urticaire deforme contact, érythème, hypertrichose, douleur/thrombose/hématome au point d’injection, œdème, scotomes, réactions locales –nécroseaprès fréquemment avec vertiges, la mousse qu’avec lacirculatoire, forme liquide. Lesaccident patients atteints d'un FOP se sont avérésinduration, être plus susceptibles souffrir d’effets indésirables état confusionnel, accident ischémique transitoire (AIT), vasculaire cérébral (AVC), dysgueusie, phosphènes, amaurose, palpitations, leucocytoclasique, artériel, collapsus sensation d’oppression, toux, nausées, hyperpigmentation de lade peau, ecchymose, dermatite forme mousse sontspasme les mêmes que ceux rapportés avec ladyspnée, forme liquide. Les troubles visuels et/ou neurologiques du type scotomes, migraines sont rapportés plus injection par inadvertance dans tissus environnants, fièvre, bouffée de chaleur, pression artérielle anormale, lésion du nerf. Lesvasovagale, effets indésirables rapportés la neurologiques temporaires, tels les que des troubles visuels et des migraines, en particulier après des injections avec de la mousse sclérosante. Déclaration desavec effets néovascularisation, thrombophlébite superficielle, phlébite, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, syncope vascularite, vascularite allergique, urticaire de contact, érythème, hypertrichose, douleur/thrombose/hématome au point d’injection, induration, œdème, réactions locales –nécroseaprès fréquemment avec lalesforme mousse qu’avec la de forme liquide. patients atteints d'un FOP se sont avérés être plustype susceptibles de souffrir plus d’effets indésirables forme moussesuspectés sontspasme mêmes que ceux rapportés avec ladyspnée, forme liquide. Les troubles visuels et/ou neurologiques du scotomes, sontélevée rapportés plus indésirables : via le système national déclaration :Les Ansm www.ansm.sante.fr et CRPV. Surdosage : L’utilisation d’une concentration que celle leucocytoclasique, artériel, collapsus circulatoire, sensation d’oppression, toux, nausées, hyperpigmentation de la migraines peau,Déclaration ecchymose, dermatite injection par inadvertance dans les tissus environnants, fièvre, bouffée de chaleur, pression artérielle anormale, lésion du nerf. Les effets indésirables rapportés avec la neurologiques temporaires, tels que des troubles visuels et des migraines, en particulier après des injections avec de la mousse sclérosante. des effets fréquemment avec lalesforme mousse qu’avec la forme liquide. Les patients atteints d'unau FOP se sont avérés être plus susceptibles de souffrir d’effets indésirables recommandée dans petites veines peutrapportés conduire àavec une pigmentation et/ou une nécrose tissulaire locale. L’injection d’un volume trop important peut induire des après effets allergique, urticaire érythème, hypertrichose, douleur/thrombose/hématome d’injection, induration, œdème, réactions locales –nécroseforme mousse sont de les contact, mêmes que ceux la forme liquide. Les troubles visuels et/ou neurologiques du scotomes, migraines sont rapportés plus indésirables suspectés : via le système national de déclaration : migraines, Ansm www.ansm.sante.fr et point CRPV. Surdosage : L’utilisation d’unesclérosante. concentration plus élevée queeffets celle neurologiques temporaires, tels quetissus des troubles visuels et des en particulier après des injections avec de latype mousse Déclaration des indésirables systémiques. Propriétés pharmacologiques* : Propriétés pharmacodynamiques* : sclérosant pour injection locale. Propriétés pharmacocinétiques injection par inadvertance dans les environnants, fièvre, bouffée de chaleur, pression artérielle anormale, lésion du nerf. Les effets indésirables rapportés avec la: fréquemment avec lalesforme mousse qu’avec la de forme liquide. patients atteints d'un tissulaire FOP se sont avérés être plus de souffrirpeut d’effets indésirables recommandée dans petites peut conduire à une pigmentation et/ou une nécrose locale. L’injection d’un susceptibles volume trop important induire des indésirables suspectés : via leveines système national déclaration :Les Ansm www.ansm.sante.fr et CRPV. Surdosage : L’utilisation d’une concentration plus élevée queeffets celle demi-vie courte, élimination rapide dans les fèces etvisuels les urines. Données de sécurité préclinique* : Données pharmaceutiques* : Incompatibilités :sont doit être utilisé seul. forme mousse sont les mêmes que ceux rapportés avec la:des forme liquide. Les troubles visuels et/ou neurologiques dulatype scotomes, migraines rapportés plus: neurologiques temporaires, telsveines que des troubles et migraines, enune particulier après des injections avec injection de mousse sclérosante. Déclaration des effets indésirables systémiques. Propriétés pharmacologiques* Propriétés pharmacodynamiques* : sclérosant pour locale. Propriétés pharmacocinétiques recommandée dans les petites peut conduire à une pigmentation et/ou nécrose tissulaire locale. L’injection d’un volume trop important peut induire des effets Durée de conservation 5 ans. Utilisation immédiate après ouverture. Si laatteints totalité d'un du produit n’est pas utilisée pour injection, ledeproduit doit être celle jeté. fréquemment avec la forme mousse qu’avec la et forme liquide. patients FOP se sont avérés être plusune susceptibles souffrirrésiduel indésirables indésirables suspectés :: via le système national de déclaration :Les Ansm www.ansm.sante.fr et CRPV. Surdosage : L’utilisation d’une concentration plus que demi-vie courte, élimination rapide dans les fèces les urines. Données de sécurité préclinique* : Données pharmaceutiques* : Incompatibilités :d’effets doitélevée être utilisé seul.: indésirables systémiques. Propriétés pharmacologiques* :des Propriétés pharmacodynamiques* : sclérosant pour injection locale. Propriétés pharmacocinétiques Précautions particulières de veines conservation : aucune. Nature et contenu de l’emballage extérieur :L’injection Boîte 5laampoules de 2important ml. Précautions particulières neurologiques temporaires, tels des troubles visuels et migraines, enune particulier après des injections avecde de mousse sclérosante. Déclaration des recommandée dans les petites peut conduire à une pigmentation et/ou nécrose tissulaire locale. d’un volume trop peut induire des effets Durée decourte, conservation : 5rapide ans.que Utilisation immédiate après ouverture. Sisécurité la totalité du produit pas la utilisée pour une injection, le produit résiduel doit êtreeffets jeté. demi-vie élimination dans les fèces et les urines. Données de préclinique* :n’est Données pharmaceutiques* : Incompatibilités :coulissant doit être utilisé seul. d’élimination et de manipulation* : aiguilles très fines pour la forme liquide et moins fines (au moins 25G) pour forme mousse ; seringues en plastique, bien et de indésirables suspectés : via le système national de déclaration : Ansm www.ansm.sante.fr et CRPV. Surdosage : L’utilisation d’une concentration plus élevée que celle indésirables systémiques. pharmacologiques* : Propriétés pharmacodynamiques* : sclérosant pourde injection locale. Propriétés pharmacocinétiques Précautions particulières conservation :il est aucune. Nature et contenu de l’emballage extérieur Boîte 5 pour ampoules de 2le ml. Précautions particulières Durée de conservation : Propriétés 5de ans. Utilisation immédiate après ouverture. Siseringues la une totalité du siliconées. produit n’est pas :L’injection utilisée pour une injection, produit résiduel doit êtreeffets jeté.: manipulation aisée. Pour l’injection de la mousse, préférable d’utiliser des non Critères spécifiques la préparation d’une mousse sclérosante recommandée dans les petites veines peut conduire à une pigmentation et/ou nécrose tissulaire locale. d’un volume trop important peut induire des demi-vie courte, élimination rapide dans les fèces et les urines. Données de sécurité préclinique* : Données pharmaceutiques* : Incompatibilités :coulissant doit être utilisé seul. d’élimination et de manipulation* : aiguilles très fines pour la forme liquide et moins fines (au moins 25G) pour la forme mousse ; seringues en plastique, bien et de Précautions particulières de conservation : aucune. Nature et contenu de l’emballage extérieur : Boîte de 5 ampoules de 2 ml. Précautions particulières propre de à l’injection pour: Propriétés sclérothérapie* : immédiate se reporter au: Propriétés RCP ou à pharmacodynamiques* la la notice. Numéros d’autorisation de mise sur marché 2% : 3400934775475 ; 3% indésirables systémiques. : Critères sclérosant pour injection locale. Propriétés pharmacocinétiques : Durée conservation 5 ans. de Utilisation après ouverture. Si totalité du produit n’est pas la utilisée une;le injection, le: produit résiduel doit être jeté. manipulation aisée. Pour l’injection la pharmacologiques* mousse, ilfines est préférable d’utiliser des seringues non siliconées. spécifiques pour la préparation d’une mousse sclérosante d’élimination et de manipulation* :dans aiguilles très pour la forme liquide et moins fines (au moins 25G) pour forme pour mousse seringues en plastique, bien et de 3400934775307. demi-vie courte, élimination rapide les fèces et les urines. Données de sécurité préclinique* : Données pharmaceutiques* : Incompatibilités :coulissant doit être utilisé seul. Précautions particulières de conservation : aucune. Nature et contenu de l’emballage extérieur : Boîte de 5 ampoules de 2 ml. Précautions particulières propre à l’injection pour sclérothérapie* : se reporter au RCP ou à la notice. Numéros d’autorisation de mise sur le marché : 2% : 3400934775475 ; 3% : manipulation aisée. Pour l’injection de la mousse, il est préférable d’utiliser des seringues non siliconées. Critères spécifiques pour la préparation d’une mousse sclérosante Date de première autorisation / de renouvellement : Juillet 1996 / Dernier renouvellement : juillet 2011. Conditions de prescription et de délivrance : Liste I, Non Durée de conservation : 5 ans. Utilisation immédiate après ouverture. Si moins la totalité du n’estpour pas la utilisée pour une; seringues injection, en le produit résiduel doitbien être et jeté. d’élimination et de manipulation* : aiguilles très pour la liquide fines (auproduit moins 25G) forme mousse plastique, coulissant 3400934775307. propre à l’injection pour sclérothérapie* : se:àfines reporter auforme RCP oucontenu à et la notice. Numéros d’autorisation deconsulter mise sur le site marché : ml. 2%Précautions : Exploitant 3400934775475 ; 3%de: Remb. Séc. Soc. – Ag. Collect. Date de mise jour du texte : juillet 2013 *Pour une information complète, le de l’ANSM. Laboratoire Précautions particulières de conservation aucune. Nature et de l’emballage extérieur : Boîte de 5 ampoules de 2 particulières manipulation aisée. Pour l’injection/de mousse, il est préférable d’utiliser des seringues non siliconées. spécifiquesde pour la préparation d’une mousse: sclérosante Date de première autorisation delaParmentier renouvellement : Juillet 1996 / Dernier renouvellement juilletCritères 2011. Conditions prescription et de délivrance Liste I, Non 3400934775307. KREUSSLER Pharma – 18,sclérothérapie* avenue – 75011 Paris – Tél. : 01.58.39.35.80 –(au Fax : :01.43.70.21.06 –de Site : www.kreussler.fr d’élimination et de– manipulation* : aiguilles très la liquide fines moins 25G)complète, pour la forme mousse ;le seringues en: plastique, coulissant bien et de: propre àpremière l’injection pour : seàfines reporter auforme RCP ou à et lamoins notice. Numéros mise surprescription marché :délivrance 3400934775475 Remb.deSéc. Soc. Ag. Collect. Date de mise jourpour du texte : juillet 2013 *Pour une information consulter le site de l’ANSM. Exploitant Date autorisation /de delarenouvellement : Juillet 1996 / Dernier renouvellement : d’autorisation juilletCritères 2011. Conditions de et2% de :Laboratoire Liste;I,3% Non manipulation aisée. Pour l’injection mousse, il est préférable d’utiliser des seringues non siliconées. spécifiques pour la préparation d’une mousse sclérosante *3400934775307. produit sous PGR KP/AP AETO 2 3 : 14/04/64920036/PM/001 KREUSSLER Pharma –Collect. 18, avenue Parmentier –jour 75011 Paris –: juillet Tél. : 2013 01.58.39.35.80 – information Fax : 01.43.70.21.06 – Site : www.kreussler.fr Remb. Séc. Soc. – Ag. Date de mise à du texte *Pour une complète, consulter le site de l’ANSM. Exploitant Laboratoire propredeàpremière l’injectionautorisation pour sclérothérapie* : se reporter au RCP ou à la notice. Numéros: d’autorisation de mise de surprescription le marché :et2% :délivrance 3400934775475 ;I,3% Date / de renouvellement : Juillet 1996 / Dernier renouvellement juillet 2011. Conditions de : Liste Non: KREUSSLER – 18, avenue Parmentier – 75011 Paris – Tél. : 01.58.39.35.80 – Fax : 01.43.70.21.06 : www.kreussler.fr * produit sous Pharma PGR KP/AP– Site AETO 2 - 3 : 14/04/64920036/PM/001 3400934775307. Remb. Séc. Soc. – Ag. Collect. Date de mise à jour du texte : juillet 2013 *Pour une information complète, consulter le site de l’ANSM. Exploitant Laboratoire Date de première / de renouvellement : Juillet 1996 / Dernier renouvellement : juillet 2011. Conditions de prescription et de délivrance : Liste I, Non *KREUSSLER produit sous Pharma PGRautorisation KP/AP AETO 2 3 : 14/04/64920036/PM/001 – 18, avenue Parmentier – 75011 Paris – Tél. : 01.58.39.35.80 – Fax : 01.43.70.21.06 – Site : www.kreussler.fr Remb. Séc. Soc. – Ag. Collect. Date de mise à jour du texte : juillet 2013 *Pour une information complète, consulter le site de l’ANSM. Exploitant Laboratoire *KREUSSLER produit sous Pharma PGR KP/AP AETO 2 3 : 14/04/64920036/PM/001 – 18, avenue Parmentier – 75011 Paris – Tél. : 01.58.39.35.80 – Fax : 01.43.70.21.06 – Site : www.kreussler.fr * produit sous PGR KP/AP AETO 2 - 3 : 14/04/64920036/PM/001 Agence Pêche Agence Welba Pêche Agence Welba Agence Pêche Welba Pêche AgenceWelba Pêche Welba Air stérile : kit EasyFoam Air kit04621590 EasyFoam Codestérile ACL : 3 :401 3 Air stérile kit04621590 EasyFoam 0123 Code ACL : 3 :401 3 0123 Air stérile kit04621590 EasyFoam Code ACL : 3 :401 3 Dénomination du médicament : Aetoxisclérol® tamponné Forme pharmaceutique* : Solution injectable (IV) à 2% et à 3%. Pourra être injectée sous forme liquide 0123 ou mousse (mélange sclérosant/air). Air stérile : kit EasyFoam Code ACL : 3 401 04621590 3 ® tamponné Forme pharmaceutique* : Solution injectable (IV) à 2% et à 3%. Pourra être injectée sous forme liquide Dénomination du médicament : Aetoxisclérol SOLUTIONS POUR LE TRAITEMENT DE L'INSUFFISANCE VEINEUSE CHRONIQUE VenaSeal SYSTEME VENASEAL™ Sans anesthésie par tumescence Sans chaleur PROCEDURE CLOSUREFAST™ Ablation de la veine par radiofréquence ClosureFast Le système VenaSeal est un dispositif de classe IIb, fabriqué par Sapheon, Inc. – CE n°0297. Il est conçu pour une fermeture adhésive permanente, complète et endovasculaire de la grande veine saphène (GVS) et des varicosités associées dans le traitement des affections de reflux veineux. Le cathéter d'ablation endoveineuse par radiofréquence ClosureFast est un dispositif de classe IIb, fabriqué par Covidien, llc. – CE n°0123. Il est destiné à la coagulation endovasculaire de vaisseaux sanguins chez les patients présentant un reflux veineux superficiel. Le générateur de radiofréquence ClosureRFG est un dispositif de classe IIb, fabriqué par Covidien, llc. – CE n°0123. Il est utilisé avec les cathéters de radiofréquence prévus pour la coagulation des vaisseaux et des tissus. Lire attentivement les notices de ces dispositifs avant toute utilisation. Le cathéter ClosureFast, le générateur ClosureRFG et le système VenaSeal sont distribués par Medtronic. Medtronic France S.A.S. 27 Quai Alphonse Le Gallo - CS 30001 92513 Boulogne-Billancourt Cedex Tél. : 01 55 38 17 00 Fax : 01 55 38 18 00 RCS Nanterre 722 008 232 www.medtronic.fr * Avancer, Ensemble UC201604353FF © Medtronic France 2015 Créé en novembre 2015. Tous droits réservés 11ème Bourse de Recherche en Médecine Vasculaire de la SFMV 2015 Bourse de Recherche attribuée au : Dr. Guillaume MAHE (Rennes) pour son travail sur : « Intérêt du pré-conditionnement ischémique à distance dans la prévention de la néphropathie aux produits de contraste iodés (post-imagerie diagnostique) chez des patients à haut risque de développer une néphropathie aux produits de contraste iodés : essai randomisé contrôlé en simple aveugle ». Prix Remis lors du 14ème Congrès de la SFMV, Nancy, 23-26/09/2015 PRIX DE LA MEILLEURE COMMUNICATION • Session 1 de communications orales : Prix attribué au Dr. OLIE V. (Saint Maurice) pour son travail sur : « Variations saisonnières de l’incidence des patients hospitalisés et de la mortalité par EP en France, 2000-2012 » • Session 2 de communications orales : Prix attribué au Dr. MOHAMED S. (Vandoeuvre les Nancy) pour son travail sur : « Maladie de rendu Osler Weber : lésions vasculaires hépatiques et hyper-débit cardiaque » PRIX POUR LE MEILLEUR POSTER • Prix Poster du Jury attribué au Dr. BENAYAD H. (Vandoeuvre les Nancy) pour son travail sur : « www.thromboclic.fr : un site d’accompagnement des médecins dans l’utilisation des nouveaux anticoagulants oraux » • Prix Poster du Public attribué au Dr. BUSATO T. (Nancy) pour son travail sur : « Takayasu réfractaire et Tocilizumab ». La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 44 - 45 Portfolio Bibliographie NUMÉRO 33 P.50 Les thrombopénies induites par l’héparine : évolutions récentes. C. Pouplard, C. Vayne, C. Gruel P.55 Critères diagnostiques des formes débutantes de sclérodermie J. Constans, Gp Microcirculation P.56 Chirurgie des sténoses carotidiennes asymptomatiques F. Becker P.60 Stent vs traitement médical dans les sténoses vertébrales symptomatiques JN. Poggi www.portailvasculaire.fr La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Les Thrombopénies induites par l’Héparine : évolutions récentes Greinacher A. Clinical Practice. Heparin-Induced Thrombocytopenia. N Engl J Med. 2015;373(3):252-61. Kang M, Alahmadi M, Sawh S, Kovacs MJ, Lazo-Langner A. Fondaparinux for the treatment of suspected heparin-induced thrombocytopenia: a propensity score-matched study. Blood. 2015;125(6):924-9. Claire POUPLARD, Caroline VAYNE et Yves GRUEL ([email protected])* Les thrombopénies induites par l’héparine sont une complication plus rare aujourd’hui des traitements anticoagulants, les héparines étant moins prescrites en pratique courante. Néanmoins deux articles récents (1, 2) soulignent d’une part l’importance de ne pas oublier d’évoquer ce diagnostic dans certain cas afin d’envisager la prescription d’analyses performantes qui permettront de le confirmer, d’autre part de proposer aux malades atteints un traitement antithrombotique efficace et sûr après arrêt de l’héparine. I. L’article d’Andreas Greinacher, publié dans le New England Journal of Medicine est très synthétique et clinique, et rappelle les points clés relatifs aux TIH que le praticien doit maîtriser pour une prise en charge optimale. Ces points sont résumés dans le tableau ci-après. 1 La TIH est caractérisée par une diminution du nombre des plaquettes de plus de 50 % par rapport à une valeur initiale obtenue avant le début de l’héparinothérapie. Cette diminution survient 5 à 10 jours après le début de l’héparinothérapie et est associée à une hypercoagulabilité et à la présence d’anticorps IgG activant les plaquettes en présence d’héparine. 2 L’utilisation d’un score qui prend en compte le délai d’apparition et l’importance de la diminution du nombre des plaquettes, ainsi que la survenue de thrombose et la présence d’autres causes potentielles de thrombopénie, est utile pour évaluer la probabilité pré-test de diagnostic de TIH. 3 Une TIH retardée peut survenir rarement après arrêt de l’héparine ; exceptionnellement, une TIH spontanée ou auto-immune peut aussi être observée en l’absence de traitement par l’héparine. 4 Des tests biologiques permettant la mise en évidence d’anticorps anti-Facteur Plaquettaire 4/héparine doivent être prescrits si les arguments cliniques sont suffisants pour évoquer une TIH. Ces tests ont une très haute valeur prédictive négative, mais une faible valeur prédictive positive. 5 Le traitement d’une TIH nécessite l’arrêt de l’héparine et la prescription d’un anticoagulant alternatif (argatroban, ...). Les antagonistes de la vitamine K, comme la warfarine, doivent être évités avant la correction de la thrombopénie à la phase aiguë d’une TIH. Tableau 1. La TIH : points-clés en 2015. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 50 - 51 D’autres notions doivent aussi être connues par le clinicien. Ainsi chez les patients qui ont subi une chirurgie majeure, une TIH peut survenir 5 à 10 jours après la chirurgie, même s’ils ont été exposés préalablement à une héparinothérapie pendant longtemps (par exemple pour une hémodialyse). De plus, chez certains malades préalablement traités par héparine durant les semaines qui précèdent, des anticorps anti-PF4/héparine et une TIH peuvent survenir de façon très précoce, en quelques heures, après réexposition. Une réaction anaphylactoïde peut aussi être observée, notamment après injection intraveineuse d’héparine. Rarement, une TIH peut être diagnostiquée après arrêt de l’héparinothérapie et les malades présenter des thromboses jusqu’à 3 semaines après le traitement anticoagulant. Dans certains cas, une simple injection d’héparine peut alors suffire pour induire une TIH. Enfin, des publications récentes soutiennent que certains malades peuvent développer une TIH spontanée ou auto-immune, en l’absence d’exposition à l’héparine, le plus souvent après chirurgie majeure ou dans un contexte infectieux. Dans ce cas, la thrombopénie peut persister pendant des semaines. Après un paragraphe synthétique illustré d’une belle figure sur la physiopathologie montrant combien les anticorps anti-FP4 d’héparine peuvent activer les plaquettes mais aussi d’autres cellules, Andreas Greinacher rappelle que le risque de TIH est 10 fois plus élevé sous héparine non fractionnée que sous héparine de bas poids moléculaire, particulièrement chez les malades chirurgicaux. L’auteur précise ensuite les conditions permettant le diagnostic d’une thrombopénie induite par l’héparine, en insistant sur la nécessité d’une surveillance régulière du nombre des plaquettes chez les malades à risque, notamment 5 à 10 jours après une chirurgie, permettant seule une analyse soigneuse de son évolution. Il illustre aussi à l’aide d’une figure le concept selon lequel une diminution relative de 50 % du nombre des plaquettes ne peut être objectivée dans certains cas qu’en comparant la numération avec celle obtenue après la chirurgie et non pas au début de l’héparinothérapie. Un score de probabilité pré-test, comme le 4T**, est utile, mais nécessite une certaine expérience et il a néanmoins une bonne valeur prédictive négative. L’intérêt des tests biologiques pour le diagnostic d’une TIH est essentiel. Les tests immunologiques détectant les anticorps anti-PF4/héparine ont une bonne sensibilité et valeur prédictive négative, mais sont peu spécifiques. Par contre, les tests fonctionnels réalisés www.portailvasculaire.fr avec des plaquettes lavées, comme le SRA (mesurant la libération de sérotonine radiomarquée), sont très sensibles et beaucoup plus spécifiques, mais difficiles à mettre en œuvre et réalisés uniquement dans des laboratoires spécialisés. Chez certains patients, Andreas Greinacher souligne que certains anticorps avec un très haut titre peuvent être détectés et activer les plaquettes sans héparine. Initialement reconnus chez des malades ayant une TIH retardée, de tels anticorps peuvent aussi entraîner, rarement, une TIH spontanée. Le traitement d’une TIH impose l’arrêt de l’héparine incriminée et la prescription d’un anticoagulant alternatif à dose thérapeutique. Les AVK ne doivent pas être prescrits avant que les plaquettes ne soient > 150 G/L en raison d’un risque thrombotique élevé, avec la possibilité d’une gangrène veineuse. Les deux médicaments anticoagulants spécifiquement approuvés pour le traitement d’une TIH sont l’argatroban, inhibant la thrombine, et le danaparoïde sodique ayant essentiellement une activité anti-Xa (Tableau 2). L’argatroban a une demi-vie d’élimination courte, n’est pas éliminé par le rein, et il est donc fréquemment utilisé chez les malades dont l’état est critique. Le TCA, spontanément allongé chez certains malades peut donc s’avérer inefficace pour estimer la dose d’argatroban efficace, et il en résulte un risque de thrombose majoré. Il est donc important d’utiliser un test spécifique, comme le temps d’écarine ou le temps de thrombine dilué pour surveiller les malades traités par l’argatroban. Le danaparoïde sodique est une alternative possible, notamment en l’absence d’insuffisance rénale, quoique la disponibilité de ce médicament en France soit parfois limitée, et que dans certains cas la thrombopénie puisse persister avec un risque de thrombose expliqué par une réactivité croisée des anticorps. Andreas Greinacher souligne aussi l’importance de ne pas transfuser des plaquettes aux malades avec une TIH, le risque de saignement étant négligeable, et cette procédure pouvant majorer le risque de thrombose. Les nouveaux anticoagulants oraux directs, comme le dabigatran, le rivaroxaban, et l’apixaban ne doivent pas être prescrits dans les TIH car ils n’ont pas été évalués dans cette indication, et les posologies efficaces ne sont donc pas définies. La bivalirudine peut, en accord avec les recommandations émises par l’ACCP (3) ou des sociétés européennes (4), être utilisée lors d’une chirurgie cardiaque dans le contexte d’une TIH récente ou semi-récente avec persistance d’un taux significatif d’anticorps anti-FP4/ héparine. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Danaparoide sodique Argatroban Bivalirudine Fondaparinux Cible Xa +++ IIa IIa Xa ½ vie 24 h 40-50 min 25 min 17-20 h Elimination Rénale Hépato-biliaire Enzymatique 80% Rénale 20% Rénale Injections SC, IV IV IV SC Surveillance Anti-Xa TCA, ACT TCA, ACT, ECT Anti-Xa Effet sur INR 0 +++ ++ 0 Données immunologiques Réactivité croisée avec Ac TIH: 5% 0 Réactivité avec Ac anti-lepirudine possible Ac anti-FP4 TIH rare ++ Traverse le placenta Non ? ? Oui Antidote Non Non Non Non Dialysable Oui 20% 25% 20% Tableau 2. Anticoagulants potentiellement utilisables dans la TIH 2. L’article de Kang et al (2) relance le débat relatif à l’utilisation du fondaparinux dans le traitement des thrombopénies induites par l’héparine. En effet, à ce jour ce médicament n’a pas l’AMM dans cette indication. D’un point de vue physiopathologique, le fondaparinux n’a aucune affinité pour le facteur plaquettaire 4 et les anticorps de TIH n’ont pas de réactivité croisée avec ce médicament, contrairement à ce qui est connu pour le danaparoïde sodique. Son utilisation a été soutenue aussi par le fait qu’il n’induisait pas la synthèse d’anticorps anti-héparine/ FP4, et donc la survenue d’une TIH. La surveillance de la numération plaquettaire sous fondaparinux n’est donc pas recommandée. Ces éléments expliquent que le fondaparinux soit un médicament potentiel pour le traitement des thrombopénies induites par l’héparine, et plusieurs cas traités ont été décrits dans la littérature. Cependant depuis sa commercialisation, des observations de TIH sous fondaparinux ont aussi été décrites, ainsi que la synthèse de titres significatifs d’anticorps anti-FP4 chez certains patients traités par cet antithrombotique. La place de ce médicament dans la prise en charge de la TIH reste donc discutée comme en témoignent les recommandations de l’ACCP (American College of Chest Physicians) qui ont évoluées entre 2008 et 2012. En 2008, le fondaparinux était ainsi proposé chez les patients ayant une forte suspicion de TIH (grade 2C), mais cette recommandation a disparu ensuite en 2012. Dans ce contexte, l’étude rétrospective canadienne de La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Kang et al publiée en février 2015 dans Blood apporte un éclairage nouveau sur l’utilisation du fondaparinux dans cette indication. Cette étude monocentrique a analysé une population de patients ayant une suspicion de thrombopénie induite par l’héparine. Parmi 239 patients, l’héparine a été remplacée par du fondaparinux (n=133), du danaparoïde sodium (n=59), ou de l’argatroban (n=47). Dans tous les cas, une recherche d’anticorps anti-FP4 a été réalisée en ELISA. Le diagnostic de TIH a été confirmé sur les résultats d’un test de libération de sérotonine radiomarquée ou selon l’analyse du dossier bio-clinique par un hématologiste. Le temps moyen d’hospitalisation était de 40 jours et les patients ont été suivis en moyenne 28 jours après l’arrêt de l’héparinothérapie. L’analyse des données a été réalisée en regroupant les patients traités par argatroban ou danaparoïde sodium (n = 106) comparés aux 133 patients traités exclusivement par du fondaparinux. Un score de propension étant défini sur l’âge, le sexe, la créatinine, et un index de comorbidité a aussi été utilisé afin de comparer les 133 TIH traitées par le fondaparinux à des contrôles appariés. Quel que soit le groupe de patients, le diagnostic de TIH a été confirmé chez un tiers d’entre eux seulement. Même si le groupe argatroban/danaparoïde sodium présentait un index de comorbidité plus élevé et un plus grand nombre de patients ayant une forte probabilité clinique de TIH, l’analyse globale ne rapporte pas de différence significative en termes d’évènements thrombotiques (présents chez 18 % des patients quel que soit le 52 - 53 traitement reçu après l’arrêt de l’héparinothérapie) ou de saignements (survenus chez 20 % des patients, sans différence significative selon les groupes). Cependant, des saignements ont plus fréquemment été rapportés chez les patients traités par argatroban mais cette différence n’est pas significative. Les auteurs expliquent ce résultat par une proportion plus importante de patients ayant une insuffisance rénale dans le groupe de sujets traités par argatroban. Les auteurs ont également réalisé une analyse en stratifiant les patients selon que le diagnostic de TIH était confirmé ou non. Il apparaît que chez les patients dont le diagnostic de TIH a été écarté, les saignements sont plus fréquents chez ceux traités par argatroban ou danaparoïde comparé au groupe recevant du fondaparinux. A l’inverse, chez les patients dont le diagnostic de TIH a été confirmé, les saignements sont plus fréquents chez ceux qui ont reçu du fondaparinux. De fait, les auteurs de ce travail considèrent qu’une dose prophylactique de fondaparinux est suffisante si aucune raison (essentiellement une thrombose) n’impose une dose thérapeutique. L’on doit souligner aussi que cette étude est rétrospective et ne fait mention d’aucune posologie quelles que soient les drogues administrées. De plus le diagnostic de TIH n’a pas reposé systématiquement sur un test fonctionnel positif (notamment le SRA considéré comme le test de référence). En effet, un ELISA positif (sans mention de la valeur des absorbances mesurées) avec un score des 4T élevé ou intermédiaire suffisait le plus souvent pour confirmer ce diagnostic. En conclusion, les résultats de ce travail sont en faveur d’une utilisation du fondaparinux dans la prise en charge des thrombopénies induites par l’héparine à la phase aiguë. De plus, à la non infériorité du fondaparinux retrouvée dans cette étude s’ajoute son moindre coût et sa facilité d’administration et de surveillance. Afin de déposer une demande d’AMM pour l’utilisation du fondaparinux dans cette indication, une étude prospective devrait être idéalement initiée. Toutefois, un nombre important de patients devrait être inclus puisque le diagnostic n’est en pratique confirmé que pour 10% des cas avec une suspicion de TIH. Une telle étude semble donc difficilement réalisable en France ou en Europe. Références 1.Greinacher A. CLINICAL PRACTICE. Heparin-Induced Thrombocytopenia. N Engl J Med. 2015;373(3):252-61. 2.Kang M, Alahmadi M, Sawh S, Kovacs MJ, LazoLangner A. Fondaparinux for the treatment of suspected heparin-induced thrombocytopenia: a propensity scorematched study. Blood. 2015;125(6):924-9. 3.Linkins LA, Dans AL, Moores LK, Bona R, Davidson BL, Schulman S, Crowther M. Treatment and prevention of heparin-induced thrombocytopenia: Antithrombotic Therapy and Prevention of Thrombosis, 9th ed: American College of Chest Physicians Evidence-Based Clinical Practice Guidelines. Chest. 2012;141(2 Suppl):e495S-530S. 4.Watson H, Davidson S, Keeling D. Guidelines on the diagnosis and management of heparin-induced thrombocytopenia: second edition. Br J Haematol. 2012;159(5):528-40. *Service d’Hématologie-Hémostase, Hôpital Trousseau, Centre Hospitalier Universitaire Tours, Tours. Unité Mixte de Recherche, Centre National de la Recherche Scientifique 7292 et Université François Rabelais, Tours Correspondance: Yves Gruel, Phone : 33 2 47 47 46 72 ; Fax : 33 2 47 47 59 04 **NLDR: Score 4T (Lo GK et al, J Thromb Haemost, 2006) < 30% ou Plaquettes < 10 G/L de 30 à 50% ou Plaquettes entre 10 et 20 G/L > 50% ou Plaquettes entre 20 et 100 G/L 2 1 Thrombopénie 0 après plus de 10j d’héparine ou dans les 24h si héparinothérapie dans les 30 à 100 jours auparavant 5 à 10 jours d’héparine ou dans les 24h si héparinothérapie dans les 30 jours auparavant Thrombose Pas de thrombose Extension d’une thrombose existante ou Suspicion de thrombose non confirmée ou érythème cutané après injection d’héparine Nouvelle thrombose ou réaction systémique à l’injection d’héparine ou nécrose cutanée AuTres causes Certaines Possible Aucune autre cause possible Autre timing que 1 et 2 Timing 0 - 3 = Risque faible 4 - 5 = Risque intermédiaire 6 - 8 = Risque fort www.portailvasculaire.fr La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Critères diagnostiques des formes débutantes de Sclerodermie Valentini G, Marcoccia A, Cuomo G, Vettori S, Iudici M, Bondanini F, Santoriello C, Ciani A, Cozzolino D, De Matteis GM, Cappabianca S, Vitelli F, Spanò A. Early systemic sclerosis: analysis of the disease course in patients with marker autoantibody and/or capillaroscopic positivity. Arthritis care Res 2014, 66, 1520-27. Joël CONSTANS ([email protected]) et le Groupe Microcirculation Le diagnostic de sclérodermie « précoce » pose problème. La définition ACR des sclérodermies systémiques a changé en 2013* mais n’intègre toujours pas ces patients particuliers qui se présentent avec un phénomène de Raynaud (PR) sans la moindre atteinte cutanée et avec des anticorps anti-noyau (ACAN) spécifiques ou un paysage capillaroscopique de type sclérodermique. Les auteurs ont ici tenté de déterminer les différences entre les patients avec PR, ACAN+ et capillaroscopie de type sclérodermique (groupe I), PR avec ACAN+ et capillaroscopie non de type sclérodermique (groupe II), PR et ACAN- mais seulement capillaroscopie de type sclérodermique (groupe III). Ils ont ensuite revu les patients tous les 6 mois et réévalué le diagnostic de sclérodermie systémique (SSc) selon les critères ACR. La durée moyenne de suivi a été de 36 mois. Ils ont ainsi inclus 21 patients dans le groupe I, 15 dans le groupe II et 24 dans le groupe III. Durant le suivi, le diagnostic de SSc selon l’ACR a été avéré chez 52% des patients du groupe I, 66% du groupe II et 0 du groupe III. L’analyse par modèle de Cox a montré cependant que les ACAN seuls ne prédisent pas le diagnostic de SSc mais que c’est bien l’association ACAN + et capillaroscopie de type sclérodermique qui le fait (HR 3,13, 95% CI [1.32-7.41]. On pourrait imaginer que cette étude diminue l’intérêt de la capillaroscopie dans le diagnostic précoce des sclérodermies mais ce n’est pas la conclusion des auteurs qui considèrent que les ACAN et la capillaroscopie définissent deux processus évolutifs différents. Les résultats de ce travail doivent être pondérés par la prise en compte d’un manque de puissance évident (une vingtaine de patients par groupe), et une durée de suivi relativement courte pour des sclérodermies précoces. De plus, cette durée de suivi est différente entre les groupes : plus de 5 ans de suivi pour 24% des patients du groupe I, 53% du groupe II et 7% du groupe III…., ce qui en soi pourrait déjà expliquer une partie de l’effet observé. Reste le problème de la capillaroscopie, ici de type large champ et revue par un seul investigateur entrainé, ce qui a priori a dû réduire la variabilité des résultats. Finalement cette étude pose une vraie question, celle de la différence évolutive possible entre sclérodermies précoces selon que le diagnostic est posé par un PR et une capillaroscopie positive ou des ACAN mais le manque de puissance et la différence de durée de suivi entre les groupes laissent penser que la réponse n’est pas clairement apportée. *NDLR : Critères ACR 2013 de SSc (van den Hoogen F et al, Ann Rheum Dis, 2013) Le diagnostic de SSc est retenu si le nombre total de points est supérieur à 9. Critère Sous-critère(s) Epaississement cutané des doigts des deux mains étendu en amont des métacarpo-phalangiennes (critère suffisant) Valeur 9 Epaississement cutané des doigts (prendre en compte la plus haute valeur) Doigts boudinés Sclérodactylie digitale (en aval des MCP et en amont des IPP) 2 4 Lésions pulpaires Ulcère digital pulpaire Cicatrices pulpaires 2 3 2 2 2 2 Télangiectasies Anomalies capillaroscopiques Atteinte pulmonaire (score maximal = 2) HTAP Pneumopathie interstitielle diffuse Phénomène de Raynaud Auto-anticorps spécifiques de la SSc (score maximal = 3) La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 3 Anticentromères Anti- topoisomérase I Anti-RNA polymérase III 3 54 - 55 Évolution dans le temps de la morbi-mortalite opératoire de la chirurgie des Stenoses Carotides Asymptomatiques (1980-2013). Munster AB, Franchini AJ, Qureshi MI, Thapar A, Davies AH. Temporal trends in safety of carotid endarterectomy in asymptomatic patients. Systematic review. Neurology 2015;85:365-72. [Academic Section of Vascular Surgery (A.B.M., M.I.Q., A.T., A.H.D.), Imperial College London. Department of Noncommunicable Disease Epidemiology (A.J.F.), London School of Hygiene and Tropical Medicine, UK.] Abbott AL, Nederkoorn P. Outcomes are improving for patients with carotid stenosis. Editorial. Neurology 2015;85:302-03.[School of Public Health and Preventive Medicine (A.L.A.), Monash University, Melbourne, Australia. Department of Neurology (P.J.N.), Academic Medical Center Amsterdam, the Netherlands.] François BECKER ([email protected]) Les auteurs (noter l’origine: Academic Section of Vascular Surgery, Imperial College London UK) annoncent la couleur dans l’introduction: “Comparés aux patients symptomatiques, les bénéfices de la chirurgie carotide pour sténose asymptomatique sont moins prononcés. Sans amélioration nette de la morbimortalité opératoire, la chirurgie pour sténose carotide asymptomatique risque de devenir une note historique de bas de page” ... Le but de cette revue systématique était d’examiner l’évolution dans le temps du taux de complications post-opératoires de l’endartériectomie carotide pour sténose asymptomatique (bases de données Medline et Embase interrogées de 1947 au 23 août 2014). La recherche a porté sur les essais cliniques et les études de registre avec comme critères d’inclusion: sténose carotide* 50-99%, pas d’accident neurologique récent homolatéral ou controlatéral. Les articles ont été exclus s’ils répondaient à l’un des www.portailvasculaire.fr 6 critères suivants: (1)-études consacrées uniquement à l’angioplastie ou au stenting carotidien, (2)-chirurgie pour récidive de sténose carotide ou artériopathie non-athéromateuse, (3)-intervention programmée pour sténose carotide controlatérale ou combinée à une chirurgie cardiaque, (4)-revues de la littérature, éditoriaux, lettres, séries de cas, études portant sur la structure des sténoses carotides, (5)-études portant sur moins de 100 cas, (6)-études durant plus de 10 ans. Les données des essais en cours (SPACE2, ACST-2, ECST-2) n’étaient pas disponibles. L’étude SAPPHIRE a été exclue car concernant une population spécifique (dite à haut-risque). Le critère principal de jugement était l’incidence des AVC ou décès périopératoires à 30 jours. L’incidence des décès toute cause à 30 jours était un critère secondaire. Les infarctus du myocarde post-opératoires n’ont pas été pris en compte du fait des changements de définition au cours du temps. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Il a été retenu 6 essais cliniques (VA, ACAS, ACST, CaRESS, GALA, CREST) totalisant 4.431 patients recrutés de 1983 à 2008 et 47 études de registre totalisant 204.662 endartériectomies réalisées de 1991 à 2013. Tendance dans les essais cliniques (Cf Fig.1). Le taux combiné d’AVC ou de décès à 30 jours tend à diminuer de 4.3% dans l’étude VA à < 1.8% dans CaRESS et CREST mais les résultats de VA et ACAS sont discutables et il n’a pas été tenu compte d’un taux de 0.4%-1.2% d’AVC ou de décès secondaires à l’artériographie diagnostique. Il en est de même pour le critère décès toute cause qui passe de 1.9% dans l’étude VA à 0.2% dans CaRESS et CREST. Fig.1/ Evolution du taux combiné d’AVC et de décès péri-opératoires dans les études cliniques. 30-Day perioperative stroke or death incidence (%) 5,0 Veterans Affairs 4,0 ACST 3,0 GALA 2,0 CaRESS ACAS CREST 1,0 1980 1990 2000 2010 Recruitment period (year) Horizontal bar corresponds to recruitment period and size of bubble proportional to precision (reciprocal of variance) of results ACAS - Asymptomatic Carotid Atheroschlerosis Study; ACST - Asymptomatic Carotid Surgery Trial; CaRESS - Carotid Revascularization Using Endarteroctomy or Stenting Systems; CREST - Carotid Revascularization Endarteroctomy versus Stenting Trial; GALA - General Anaesthesia Versus Local Anaesthesia for Carotid Surgery. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 56 - 57 Tendance dans les études de registres (Cf Fig.2). Il y a ici une diminution significative du taux d’AVC ou de décès périopératoires sur la période 1991-2013. Le taux d’AVC et de décès était de 3.9% (95%IC: 3.0%4.9%) en 1992 et de 1.2% (95%IC 0.6%-2.4%) en 2013. Là aussi les résultats n’incluent pas les accidents d’angiographie pré-opératoire. De même il existe une diminution significative de la mortalité toute cause qui passe de 1.3% (95%IC: 0.9%-1.8%) en 1992 à 0.4% (95%IC: 0.3%-0.5%) en 2013. A noter, comme attendu dans les études de registre, une grande hétérogénéité. Fig.2/ Evolution du taux combiné d’AVC et de décès péri-opératoires dans les études de registre. 30-Day perioperative stroke or death incidence (%) 8,0 6,0 4,0 2,0 1,0 1990 1995 2000 2005 2010 2010 Middle-time point of period covered by study Meta-regression using random effects model with bubble size proportional to study precision. There was a statistically significant decrease in 30-day perioperative stroke or death incidence over the period 1991-2013, odds ratio 0,94 (95% credible interval 0,93-0,96, p < 0,001, translating into a 6% year mean risk reduction. The limits of the 95% credible interval and prediction interval have been drawn respectively in red and blue. These data do not include preprocedural arteriography-related events. Au total. Malgré les limites de ce genre d’étude, les résultats de cette analyse démontrent que l’incidence combinée des AVC ou décès péri-opératoires de la chirurgie pour sténose carotide asymptomatique a diminué d’environ deux tiers aussi bien dans les études cliniques que dans les études de registre de www.portailvasculaire.fr grande ampleur au cours des 30 dernières années, d’environ 4% à un peu moins de 1.5% (la preuve est plus nette dans les études de registres que dans les essais cliniques du fait de la taille des données). La diminution de la seule mortalité toute cause est du même ordre (> 1% vs < 0.5%). Il est aussi à noter que La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 les meilleurs centres en 1992 faisaient aussi bien que les plus mauvais en 2013. De même il faut garder à l’esprit qu’il faut ajouter un risque d’environ 1% de l’artériographie pré-opératoire par ponction directe. Il est enfin à noter que -les études de registres de grande ampleur, même si les données y sont moins robustes que dans les essais cliniques, doivent être valorisées car (1)-elles reflètent les pratiques dans la “vraie vie”, (2)-elles sont plus à même de détecter l’évolution des pratiques et des résultats dans le temps. -une étude similaire sur les risques de la chirurgie carotide pour sténose symptomatique n’a pas noté de changement du risque opératoire entre 1985 et 2008 (Rerkasem K. et al; EJVES 2009), peut-être, entre autres, parce que pour les sténoses asymptomatiques il y a plus de temps pour l’optimisation de la prise en charge médicale et la sélection des patients. -les données des études ACAS et ACST-1 sont périmées. Les nouvelles références quant au risque opératoire à 30 j. pour sténose carotide asymptomatique sont de 1.2% pour le risque d’AVC ou de décès et de 0.4% pour le risque de décès toute cause. traitement médical optimal. Sous traitement médical optimal, même si le risque opératoire était nul, actuellement seulement 2.5% des patients avec sténose carotide asymptomatique 50-99% tireraient bénéfice d’une endartériectomie carotide préventive. Enfin Abbott et al rappellent que la moitié des AVC survenant dans le territoire d’une sténose carotide asymptomatique > 60% sont liés à cette sténose. * Sténose carotide extra-crânienne = sténose de la bifurcation carotide et/ou de l’origine de la carotide interne. ** Ndlr : Rerkasem K, Rothwell PM. Temporal trends in the risks of stroke and death due to endarterectomy for symptomatic carotid stenosis: an updated systematic review. Eur J Vasc Endovasc Surg. 2009 May;37(5):504-11. Editorial (A.L. Abbott et al). Abbott et al reprennent et valident les conclusions de Munster et al et notent la qualité de leur étude. Ils soulignent que les études historiques (VA, ACAS, ACST-1) sont maintenant périmées, que l’idée selon laquelle un ou deux essais randomisés suffisent pour dicter des règles de conduite intangibles est fausse. Ils insistent sur l’importance des registres de grande envergure, sur la nécessité pour tout praticien de participer à ces registres en veillant à la qualité des données saisies à court moyen et long terme ainsi qu’au respect des terminologies et des critères de jugement (outcome-based rather than activity-based medicine !!). Enfin ils pointent le fait que l’étude Munster et al a trait à la sécurité de la chirurgie carotide pour sténose asymptomatique et non à l’efficacité de cette chirurgie pour la prévention des AVC comparée au seul traitement médical optimal. Le risque d’AVC chez les porteurs de sténose carotide sous traitement médical optimal (≈ 0.5% / an) est maintenant si bas que la chirurgie a plus de chances d’être délétère que bénéfique, d’être inducteur de coûts plutôt que cost-effective. Le challenge est dans l’identification d’un sous-groupe de patients à haut-risque d’AVC ipsilatéral malgré un La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 58 - 59 Stenting versus traitement médical dans les Stenoses Vertébrales Symptomatiques. Compter A et al. Stenting versus medical treatment in patients with symptomatic vertebral artery stenosis : a randomised open label phase 2 trial. Lancet Neurol 2015; 14: 606–14. Editorial de Turan TN, Chimowitz MI. Yet again no benefit of stenting over medical therapy. Lancet Neurol. 2015 Jun;14(6):565-6. Jean-Noël POGGI ([email protected]) RESUME Contexte : les patients porteurs d’une sténose ≥ 50% symptomatique de l’artère vertébrale ont un risque élevé de récidive. L’angioplastie-stenting de la sténose de l’artère vertébrale est un geste prometteur, mais de bénéfice incertain. Nous avons étudié la faisabilité et l’innocuité de la pose d’un stent en cas de sténose de l’artère vertébrale ≥ 50% symptomatique, et évalué le taux d’événements vasculaires dans le territoire vertébro-basilaire pour éclairer la conception d’un essai de phase 3. Méthode : entre le 22 janvier 2008, et le 8 Avril 2013, les patients ayant présenté un AIT ou un infarctus récent dans le territoire vertébro-basilaire sur sténose de l’artère vertébrale intracrânienne ou extra-crânienne d’au moins 50% ont été enrôlés dans sept hôpitaux aux Pays-Bas pour un essai de phase 2 en ouvert, avec évaluation masquée du résultat. Les patients ont été répartis au hasard (rapport de 1:1) pour stenting et traitement médical optimal ou traitement médical optimal seul, en utilisant un système de randomisation basé sur le Web. Le critère principal est composite (décès d’origine vasculaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) dans les 30 jours après le début du traitement. Les critères d’évaluation secondaires étaient les infarctus dans le territoire de l’artère vertébrale symptomatique au cours du suivi, le critère composite au cours du suivi, et le degré de sténose de l’artère vertébrale symptomatique www.portailvasculaire.fr à 12 mois. L’essai est enregistré sous le numéro ISRCTN29597900. Résultats : l’étude a été arrêtée après l’inclusion de 115 patients en raison des nouvelles exigences réglementaires, y compris l’utilisation de types de stent pré-spécifiés avec surveillance externe, pour lesquels aucun financement n’était disponible. 57 patients ont été assignés à la pose d’un stent, et 58 à un traitement médical seul. Trois patients du groupe stenting sont décédés de cause vasculaire, d’infarctus du myocarde, ou d’accident vasculaire cérébral dans les 30 jours après l’initiation du traitement (5%, IC 95% 0-11) contre un patient dans le groupe sous traitement médical seul (2%, IC 95% 0-5). Au cours d’un suivi médian de 3 ans (IQR 1.3 – 4.1), sept (12%, IC 95% 6-24) patients dans le groupe stenting et quatre (7%, IC 95% 2-17) dans le bras médical seul ont eu un AVC dans le territoire de l’artère vertébrale symptomatique ; 11 (19%) patients dans le groupe stenting et dix (17%) dans le groupe traitement médical ont connu un décès de cause vasculaire, un infarctus du myocarde, ou un accident vasculaire cérébral. La petite taille de l’artère vertébrale et les artéfacts liés aux stents n’ont pas permis la quantification exacte de la resténose sur l’angioTDM. Au cours de la période complète de suivi, il y a eu 60 événements indésirables graves (huit AVC) dans le groupe stenting et 56 (sept AVC) dans le groupe traitement médical seul. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Interprétation : le stenting d’une sténose symptomatique de l’artère vertébrale est associée à un taux de complication vasculaire péri-procédurale majeure chez un patient sur 20. Dans la population, nous avons calculé que le risque de récidive d’AVC vertébro-basilaire sous traitement médical optimal seul était faible, ce qui a remis en cause la nécessité et la faisabilité d’un essai de phase 3. Financement: Dutch Heart Fondation. BUT DE L’ETUDE Evaluer l’innocuité et la faisabilité de la pose d’un stent associé à un traitement médical optimal chez les patients présentant une sténose vertébrale ≥ 50% symptomatique, dans une étude randomisée de phase 2 (VAST), ainsi qu’évaluer les taux de récidive d’accident vasculaire cérébral vertébro-basilaire afin d’envisager la réalisation d’un essai de phase 3. Etude - Phase 2, Multicentrique, Pays Bas. - Prospective, réalisée en ouvert. - Randomisation par centre et par localisation de la sténose vertébrale (V1 à V4), selon un protocole basé sur le web, ratio 1/1. - Evènements évalués en aveugle par un comité des évènements. - Prévisionnel : 180 patients, 90 dans chaque groupe. Population - Adultes > 18 ans. - AIT ou Infarctus cérébral mineur de moins de 6 mois dans le territoire vertébro-basilaire. - Sténose vertébrale d’origine athéroscléreuse ≥ 50 %, confirmée par au moins 2 techniques d’imagerie, et accessible à l’angioplastie. Intervention Traitement médical optimal plus traitement endo-vasculaire avec stent. Comparateur Traitement médical optimal seul. Evaluation Critère principal : décès d’origine vasculaire, IDM, AVC toute cause dans les 30 jours après l’inclusion. Critères secondaires : IC dans le territoire de la sténose vertébrale, critère composite (décès vasculaire, IDM, AVC toute cause) dans le suivi, degré de resténose à 1 an.Analyse en intention de traiter. Durée 3 ans Notes 115 patients recrutés par 7 centres néerlandais, de janvier 2008 à avril 2013, étude arrêtée prématurément après le décès per procédure d’un patient dans le groupe stent. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 60 - 61 Flow Chart : 115 patients randomly assigned 57 allocated to stenting and best medical treatment 58 allocated to best medical treatment ALONE 1 refused allocated treatment 1 intracerebral haemorrhage before procedure 1 vertebral artery occlusion before procedure 4 vertebral artery stenosis <50% during procedure 50 stenting or percutaneous transnuminal angioplasty 57 followed-up until 30 days 58 followed-up until 30 days 1 refused follow-up after 24 months 57 followed-up until end of trial RESULTATS Caractéristiques des patients : Age moyen 65 ans ; 2/3 de sexe masculin ; facteurs de risque C-V retrouvés par ordre de fréquence : dyslipidémie (90 %), HTA (70 %), tabac (30 %) ; traitement à l’inclusion : antiplaquettaires > 90 % (aspirine), statine (90 %), antihypertenseur (70 %) ; 2/3 des patients ont présenté un accident vertébrobasilaire avant le dernier événement à l’inclusion. www.portailvasculaire.fr 57 followed-up until end of trial Caractéristiques de la sténose vertébrale : Elle est à 80 % localisée en V1 et 17 % en V4, la vertébrale gauche est intéressée dans 60 % des cas, une lésion controlatérale significative (occlusion, sténose > 50 %, hypoplasie) est présente dans 55 % des cas, une lésion significative de la carotide associée est retrouvée dans 20 % des cas. Courbes de risque cumulé du critère primaire (critère composite, A) et du risque d’infarctus dans le territoire de la sténose vertébrale symptomatique (B). La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Cumulative risk of vascular death, myocardial infraction, or any stroke (%) A 30 stenting best mecical treatment 25 20 15 10 5 0 0 365 730 1095 1460 1825 stenting 57 48 34 24 14 6 best mecical treatment 58 45 38 23 15 5 number at risk b Cumulative risk of stroke, symptomaticvertebral artery (%) 30 stenting best mecical treatment 25 20 15 10 5 0 0 365 730 1095 1460 1825 stenting 57 50 36 27 15 7 best mecical treatment 58 48 39 26 17 6 number at risk La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 62 - 63 Pas de différence significative entre les 2 groupes après 3 ans de suivi : - Risque cumulé de récidive d’infarctus V-B en cas de sténose vertébrale symptomatique dans le bras médical seul : 7 %. - Risque péri-procédural à 30 jours après angioplastiestenting d’une sténose symptomatique de la vertébrale : 5 %. Résultats Le degré de resténose vertébrale n’a pas pu être établi avec suffisamment de précision pour être objectivé, excepté pour l’évolution vers l’occlusion, en raison d’une absence de critères ultrasonores de resténose prédéfinis, d’un diamètre de vaisseau trop petit et d’artéfacts générés par le stent sur les scanners. Stent (57) BMT (58) 3 (5 %) 1 (2 %) AVC toutes causes 3 (5 %) 1 (2 %) Infarctus dans le territoire de la vertébrale 1 (2 %) 1 (2 %) 11 (19 %) 10 (17 %) AVC toutes causes 8 (14 %) 8 (14 %) Infarctus dans le territoire de la vertébrale 5 (9 %) 4 (7 %) Critère primaire, à 30 jours Composite (décès vasculaire, IDM, AVC) Etude post-hoc à 30 j Critère secondaire, après suivi complet à 3 ans Composite (décès vasculaire, IDM, AVC) Etude post-hoc après suivi complet DISCUSSION Le risque de récidive après sténose symptomatique de la vertébrale (7 % sur un suivi de 3 ans) dans cette étude semble nettement plus faible que celui retrouvé dans 2 études prospectives antérieures poolées (9,6 % vs 2,8 % en l’absence de sténose vertébrale, à 3 mois) d’après Gulli en 2013 (1). Ce résultat plutôt faible est probablement explicable par la durée médiane de 25 jours séparant l’évènement neurologique et la randomisation, de précédents travaux ayant montré un risque plus élevé dans les 15 jours suivant l’évènement neurologique, comme pour les carotides. Une seconde explication est également envisagée en raison de la forte prédominance de lésions vertébrales extra-crâniennes (80 %), qui sont considérées comme étant moins à risque que les sténoses vertébrales intra-crâniennes. 2 autres essais, menés de façon prospective, ont comparé l’angioplastie-stenting au traitement médical dans les sténoses vertébrales ≥ 50 % : l’étude CAVATAS (Carotid and Vertebral Artery Transluminal Angioplasty Study) (2) et l’étude SAMMPRIS (Stenting and Aggresive Medical Management for Preventing www.portailvasculaire.fr Recurrent strokes in Intracranial Stenosis) (3). Dans CAVATAS, 16 patients ont une sténose vertébrale ≥ 50 % symptomatique (extra- ou intra-crânienne) mais aucune récidive n’est retrouvée. Dans SAMMPRIS, 60 patients avec sténose vertébrale intra-crânienne symptomatique sont inclus, le taux de récidive après angioplastie-stenting est de 21 % pour 10 % dans le groupe traitement médical seul. Il est possible que le bénéfice de l’angioplastie stenting aurait pu être mis en évidence si le délai entre le recrutement et la survenue de l’événement neurologique avait été plus court. Selon cette étude, si on accepte un taux d’incidence cumulée de 7 % d’AVC dans le territoire d’une sténose vertébrale symptomatique, une réduction attendue du risque de 20 % grâce à l’angioplastie, sur un suivi moyen de 3 ans, pour une puissance de 80 %, un effectif de 9500 patients est nécessaire pour conclure à un bénéfice de l’angioplastie dans une étude de phase 3, ce qui ne semble pas réalisable. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 COMMENTAIRE de TN Turan et MI Chimowitz (Lancet, Neurology, 2015). Première remarque : le mécanisme d’AVC en cas d’athérosclérose de l’artère vertébrale est généralement embolique d’artère à artère, et non hémodynamique par hypo-perfusion. Donc, les stratégies visant à la prévention de l’embolie d’artère à artère, tels que la stabilisation de la plaque avec des statines et la prévention de la formation de thrombus par des agents antiplaquettaires, sont susceptibles d’être plus efficace que les procédures de revascularisation qui visent à augmenter le flux sanguin. Deuxième remarque : l’inclusion de patients atteints de sténose vertébrale intracrânienne, considérée comme à haut risque d’accident vasculaire cérébral périprocédural après stenting dans les essais SAMMPRIS et VISSIT (4) (le stenting étant considéré comme plus efficace chez les patients présentant une sténose vertébrale extracrânienne), explique peut-être que le stenting ne soit pas supérieur au traitement médical optimal dans VAST. Il faudrait faire une étude de sous groupe après exclusion des sténoses vertébrales intracrâniennes. Références 1. Gulli G, Marquardt L, Rothwell PM, Markus HS. Stroke risk after posterior circulation stroke/ transient ischemic attack and its relationship to site of vertebrobasilar stenosis: pooled data analysis from prospective studies. Stroke. 2013 Mar;44(3):598-604. 2. Ederle J, Bonati LH, Dobson J et al ; CAVATAS Investigators. Endovascular treatment with angioplasty or stenting versus endarterectomy in patients with carotid artery stenosis in the Carotid and Vertebral Artery Transluminal Angioplasty Study (CAVATAS): longterm follow-up of a randomised trial. Lancet Neurol. 2009 Oct;8(10):898-907. 3. Derdeyn CP, Chimowitz MI, Lynn MJ, Fiorella D et al.; Stenting and Aggressive Medical Management for Preventing Recurrent Stroke in Intracranial Stenosis Trial Investigators. Aggressive medical treatment with or without stenting in high-risk patients with intracranial artery stenosis (SAMMPRIS): the final results of a randomised trial. Lancet. 2014 Jan 25;383(9914):333-41. 4. Zaidat OO, Fitzsimmons BF, Woodward BK, et al ; VISSIT Trial Investigators. Effect of a balloon-expandable intracranial stent vs medical therapy on risk of stroke in patients with symptomatic intracranial stenosis: the VISSIT randomized clinical trial. JAMA. 2015 Mar 24-31;313(12):1240-8. Troisième remarque : comme dans SAMMPRIS et VISSIT, dans VAST, le stenting ne fait pas mieux que le traitement médical au-delà de la phase péri-procédurale (période à risque accru). Quatrième remarque : dans VAST, le taux de récidive d’AVC dans le groupe médical était plus faible qu’attendu (Gulli, Stroke 2013). Ce faible taux est probablement en partie dû à une plus longue période d’inclusion après l’apparition des symptômes (intervalle médian entre le dernier symptôme à l’inclusion : 25 jours). Conclusion Les résultats des études ont montré que le traitement médical n’est pas inférieur à la revascularisation endovasculaire d’une sténose stable au niveau des artères coronaires (COURAGE), des artères rénales (CORAL), d’une sténose symptomatique intracrânienne (SAMMPRIS et VISSIT), et de l’artère vertébrale (VAST). La poursuite de la recherche de preuves d’un bénéfice des procédures endovasculaires, coûteuses pour les patients, ne semble pas justifiée lorsqu’un traitement médical efficace sont est disponible. Un effort doit certainement être fourni quant à l’amélioration de la mise en œuvre d’un traitement médical intensif, pour le bénéfice de nos patients. Le traitement médical intensif doit devenir la norme en ce qui concerne la prise en charge thérapeutique. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 64 - 65 Ultrasons Un nouveau regard sur l’échographie Examens écho Doppler des gros vaisseaux : • Contrôle des endoprothèses aortiques • Suivi des artères carotidiennes • Doppler Transcrânien SonoVue, 8 μl/ml, poudre et solvant pour dispersion injectable. Composition : 8 μl/ml de microbulles d’hexafluorure de soufre (soit 45 μg). Excipients QSP 1 flacon. Sol. inj. de chlorure de sodium (9 mg/ml). Indications thérapeutiques : Médicament à usage diagnostique uniquement. Examen échographique, afin d’améliorer l’échogénicité du sang, permettant une amélioration du rapport signal/bruit, lorsque l’examen échographique sans amplification de contraste ne permet pas de conclure. Echocardiographie : Echocardiographie chez les patients présentant une pathologie cardiovasculaire connue ou suspectée : opacification des cavités cardiaques et amélioration de la définition du relief endocardique du ventricule gauche. Examen Doppler des gros vaisseaux : augmente la précision dans la détection ou l’exclusion d’anomalies des artères cérébrales et carotides extracrâniennes ou des artères périphériques, en améliorant le rapport signal/bruit en mode Doppler. Augmente la qualité de l’image Doppler du flux sanguin et la durée du rehaussement du signal cliniquement utile lors de l’examen de la veine porte. Examen Doppler des microvaisseaux : améliore la visualisation de la vascularisation des lésions du foie et du sein au cours des examens Doppler, permettant une caractérisation plus spécifique des lésions. Posologie, mode d’administration : Echographie en mode B des cavités cardiaques (repos ou stress) : 2 ml ; imagerie Doppler vasculaire : 2,4 ml. Sujets âgés : Pas d’adaptation posologique. Ne pas utiliser en dessous de 18 ans. Contre-indications : Hypersensibilité au principe actif ou à un excipient. Patients porteurs d'un shunt droit-gauche, hypertension artérielle pulmonaire sévère, hypertension systémique non contrôlée, syndrome de détresse respiratoire. Association à la dobutamine chez les patients ayant des pathologies suggérant une instabilité cardiovasculaire pour lesquels la dobutamine est contre-indiquée. Grossesse et l’allaitement. Mises en garde spéciales, précautions d’emploi : Surveiller l’ECG chez les patients à haut risque. N’utiliser en échocardiographie de stress que chez les patients cliniquement stables. Surveiller l’ECG et la PA lors d’une échocardiographie de stress. Extrême prudence si syndrome coronarien aigu ou cardiopathie ischémique instable (infarctus du myocarde en phase de constitution ou en évolution, angor typique de repos dans les 7 jours précédents, aggravation significative de la symptomatologie cardiaque dans les 7 jours précédents, intervention récente sur les artères coronaires ou tout autre facteur suggérant une instabilité clinique, insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance cardiaque stade III ou IV, ou troubles du rythme sévères. Evaluer soigneusement le rapport bénéfice/risque, surveiller les signes vitaux. Maladie ischémique cardiaque ou usage de bêtabloquants. Maladie pulmonaire cliniquement significative. endocardite aiguë, prothèses valvulaires, maladie inflammatoire systémique aiguë et/ou sepsis, états d’hypercoagulation et/ou accident thromboembolique récent, stade terminal de maladie rénale ou hépatique. Patients sous assistance respiratoire ou avec pathologie neurologique instable. Interactions : aucune relation observée durant les essais cliniques. Effets indésirables : Peu fréquents : céphalées, paresthésie, vertiges, dysgueusie, bouffée congestive, pharyngite, nausées, prurit, rash, dorsalgie, douleur thoracique, gêne thoracique, douleur, fatigue, réaction au site d’injection, sensation de chaud, élévation de la glycémie. Rares : insomnie, céphalées d’origine sinusienne, vision trouble, hypotension, douleur abdominale. Fréquence indéterminée : Hypersensibilité, réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde, perte de conscience, réaction vasovagale. Dans certains cas d’hypersensibilité, chez les patients avec pathologie coronarienne sous-jacente, des cas d’ischémie myocardique et/ou d’infarctus du myocarde ont été rapportés. Très rares cas d’évolution fatale rapportés. Propriétés pharmacodynamiques : Produit de contraste pour échographie. ATC code : V08DA. Numéro au registre communautaire des médicaments - EU/1/01/177/002. Date de mise à jour du texte : 2 mai 2014. Liste I – Médicament soumis à une surveillance particulière pendant le traitement ; prescription réservée aux spécialistes suivants : angiologues, cardiologues, neurologues, radiologues, réanimateurs médicaux et anesthésistes réanimateurs. 3400935756466 : boîte de 1 flacon, 92,06 € - Remb. Séc. Soc. 65 % et coll (toutes indications). Pour une information complète, voir le dictionnaire Vidal. Bracco Imaging France – 7, place Copernic – Courcouronnes – 91023 Evry Cedex PX0329 - 14/07/67884271/PM/007 - 07/14 SYSMAGE 2365 Lorsque l’échographie sans contraste ne permet pas de conclure. Médecin Vasculaire NUMÉRO 33 P.69 PARCOURS DE QUALIFICATION JP. Laroche P.72 Zoom Alsace-Lorraine D. Bravetti P.74 Quizz M. Dadon P.75 Charade R. Jacquet P.80 Sommaire 2015 P.82 FICHE DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE DE L’EMBOLIE PULMONAIRE (ESC 2014) Comité Recos La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 66 - 67 ASSE CL La chaussette sans couture nouvelle génération 2 15 mmHg 20,1 hPa 20 mmHg 27 hPa Absence de couture pointe de pied Revers optimisé (sans étiquette) Date d’approbation : Juillet 2015 73 rue de la Tour – BP 78 42002 Saint-Étienne Cedex 1 CHAUSSETTES DE COMPRESSION MÉDICALE POUR HOMME Venactif confort tech est un dispositif médical de classe 1 qui répond aux exigences de la norme NF G 30 102. Il est destiné aux traitements des jambes lourdes et des maladies veineuses chroniques et aiguës. Avant la 1ère utilisation, nous vous invitons à lire attentivement les instructions figurant sur la boite de votre produit de compression médicale. Remboursement : inscrit sur la base LPPR prévue à l’article L.165-1 du Code de la Sécurité Sociale dans la catégorie élastique en 2 sens, classe 2, bas jarret en 22. Tencel® : Fibre d’origine naturelle Douceur, solidité, absorption, action anti-bactérienne www.venactif.com Parcours de qualification Jean-Pierre LAROCHE (([email protected])) “ Faut pas me prendre pour un Bleu ” Rackam-Le-Rouge, d’après Pierre DESPROGES C’est dans le journal Officiel du 4 Décembre 2015 que l’arrêté du 13 Novembre 2015 fixant la liste des DES de médecine a été publié. Dans la liste des DES de médecine figure la création d’un CO-DES de Médecine Cardiovasculaire et Médecine Vasculaire. Il s’agit de deux spécialités différentes avec un socle commun de 1 an, sur 4 ans de formation à partir de l’ECN. Les cardiologues ont voulu conservé « vasculaire » dans leur titre comme les chirurgiens thoraciques et cardio-vasculaires l’ont conservé à côtés des chirurgiens vasculaires. Dans toute négociation, celle-ci ayant demandé des années, il faut savoir faire des compromis. A la lecture de cet arrêté, il est logique de se poser la question d’une qualification dans cette nouvelle spécialité des médecins vasculaires qui exercent aujourd’hui. Le CNPMV a rencontré le CNOM à ce sujet le mercredi 25 Novembre 2015, car nous avons anticipé cette question il y a de nombreux mois. La qualification des médecins dans une spécialité donnée est prévue par la LOI : un décret publié en Mars 2004 (décret n° 2004-252 du 19 mars 2004) et un arrêté du 30 Juin 2004 fixent les règles du jeu : mise en place par le CNOM d’une commission de qualification de 5 membres, dont la ou le Président est un PU-PH de Médecine Vasculaire nommé par le Ministère de la Santé. Les quatre autres membres seront quatre médecins qualifiés dans la discipline, La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 dont deux proposés par le CNOM et deux proposés par le ou les syndicats nationaux les plus représentatifs (le SNMV en ce qui nous concerne). Le CNOM s’appuiera sur le CNPMV pour le choix de cette commission qui aura aussi 5 suppléants. Aucun mandat ne peut être renouvelé au-delà de 68 ans. Ce CO-DES sera effectif pour la rentrée d’Octobre 2017. Le demande de qualification se fera par votre Conseil de l’Ordre départemental qui le soumettra au national, puis retour au départemental avec avis favorable ou non. A noter qu’au niveau local, le CO départemental peut soumette votre dossier avec ou sans avis favorable. En cas d’avis défavorable, tout demandeur pourra émettre un recours au départemental puis au national. Cette commission de qualification de Médecine Vasculaire sera mise en place dans les mois à venir (aucune date fixée pour l’instant). Le CNPMV a pour mission de définir la grille de qualification, celle-ci n’est pas à ce jour définie, mais il est possible d’en dessiner des contours précis dès maintenant. Vous aurez donc à produire un CV complet dont voici les points importants : 1. Diplômes (Capacité, DESC, DU, DIU), qualification ordinale en angiologie. 2. Nombre d’années d’installation et type d’installation (seul, association, en clinique, etc.). 68 - 69 3. Exercice exclusif (paramètre important), ce point est vérifiable par le nombre de patients déclarés à la CPAM comme médecin traitant. 4. Type d’exercice : mi-temps, temps plein. 5. Nombre d’actes techniques réalisés par an (le SNIR vous le donne) ; parmi ces actes : échographieDoppler, capillaroscopie, scléroses, écho-sclérose mousse, phlébectomies, procédures thermiques, chirurgie, soins d’ulcères, etc. 6. Activité hospitalière (CHU, CHG) : vacataires, PH temps partiel, assistant. 7. Activité en Clinique 8. Participation à un service de garde vasculaire 9. Membre titulaire ou associé de Sociétés Savantes françaises et ou étrangères 10. Participation aux congrès de la discipline : nationaux, internationaux. 11. Participation à des opérations de dépistage. 12. Participation à des missions vasculaires à l’étranger 13. Participation à la FMC, DPC (en tant qu’expert ou participant ou les deux, en tant que responsable d’un organisme de FMC, de DPC). 14. Participation à des staffs, des RCP, des consultations multidisciplinaires, des réseaux. 15. Réalisation de cours (contexte à préciser), de sites Internet dédiés vasculaires 16. Publications : revues référencées et ou non référencées, ouvrages didactiques, participation à des essais thérapeutiques (industrie, PHRC), etc. Autre point, l’antériorité : il n’est pas question d’un recueil de données depuis le premier jour d’activité, je pense qu’une rétro activité de 5 ans est suffisante (à discuter avec les autorités concernées). Aucun des critères n’est qualifiant d’emblée, c’est un ensemble de critères qui représente le plus sûr moyen d’arriver à être qualifié en tenant compte de votre « parcours vasculaire », il sera toujours tenu compte de votre profil d’exercice, nous nous y engageons. Pour l’instant il est difficile d’en dire plus, vous serez tenus au courant régulièrement de l’avancement de cette grille qui devra tendre vers la simplification. De plus, nous avons demandé au CNOM de nous donner les critères de qualification d’autres disciplines afin d’être le plus juste possible et de ne rien oublier. Nous avons toujours dit que personne ne sera laissé en chemin. Celles et ceux qui auront un avis défavorable seront aidés pour faire évoluer leur dossier, voir proposer des passerelles de formation complémentaire si nécessaire. Il aura fallu 25 ans pour en arriver là, chacune et chacun a participé à construire cette spécialité, vous la construisez chaque jour par votre exercice quotidien, sur le terrain, la confiance des patients et la confiance de vos correspondants. Cette liste à la Prévert n’est pas exhaustive bien entendu et elle sera affinée prochainement, c’est un premier point de réflexion. Parmi les critères cités, l’exercice exclusif est un critère important. www.portailvasculaire.fr La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 FIBROVEIN TM 3 1 0,5 0,2 % Maintenant disponible en France. Traitement des varices primaires non compliquées, des varices récidivantes ou résiduelles suite à une intervention chirurgicale, des veines réticulaires, des veinules et des varicosités des membres inférieurs caractérisés par une dilatation simple. Avant de prescrire, consultez la place dans la stratégie thérapeutique sur www.has.sante.fr DENOMINATION DU MEDICAMENT: FIBROVEIN 0,2%, FIBROVEIN 0,5 %, FIBROVEIN 1%, FIBROVEIN 3%, SOLUTION INJECTABLE. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: Tétradécyl de sodium : 0,2% =2 mg ; 0,5% = 5 mg ; 1% = 10 mg ; 3% = 30 mg. Excipients : alcool benzylique, phosphate disodique dodécahydraté, dihydrogénophosphate de potassium, hydroxyde de sodium, eau ppi. FORME PHARMACEUTIQUE : Solution injectable limpide et incolore. pH : 7,5 - 7,9. Osmolarité : 247–273 mOsmol/kg. DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques: FIBROVEIN est réservé à l’adulte. FIBROVEIN n’est pas indiqué chez l’enfant. Traitement des varices primaires non compliquées, des varices récidivantes ou résiduelles suite à une intervention chirurgicale, des veines réticulaires, des veinules et des varicosités des membres inférieurs caractérisés par une dilatation simple. Mode d’administration et posologie: Voie intraveineuse (IV) stricte. Des conditions d’asepsie strictes s’imposent lors de la manipulation de FIBROVEIN. Le choix de la concentration se fera en fonction du type et du diamètre des varices à scléroser*. Posologie: Les varicosités ne doivent être traitées qu’avec une solution à 0,2%, et les veines réticulaires avec une solution à 0,5% ; la solution de 1% est plus utile pour les varices de petit à moyen calibre et la solution à 3% est réservée aux varices de gros calibre*. Contre-indications: Hypersensibilité au tétradécyl sodium sulfate ou à l’un des excipients. Patients immobilisés ou alités, quelle que soit la cause. Patients présentant un risque élevé de thrombose, thrombophilie familiale, facteurs de risque multiples (contraception hormonale, traitement hormonal substitutif, obésité importante, tabac, immobilité prolongée, etc.). Episode thrombo-embolique récent (thrombose superficielle aiguë, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire). Chirurgie récente. Varices induites par une tumeur pelvienne ou abdominale (sauf si la tumeur a été retirée). Affection systémique non contrôlée (diabète de type I, thyréotoxicose, tuberculose, asthme, tumeur, infection systémique, trouble de dyscrasie sanguine, affection respiratoire aiguë, affection cutanée). Cancer évolutif. Incompétence valvulaire significative au niveau du réseau veineux profond. Artériopathie oblitérante. Veines superficielles de très gros calibre présentant des communications importantes avec le réseau veineux profond. Phlébite migrante. Erysipèle et lymphangite aiguë au niveau de la zone à traiter. Infection aiguë. Foramen ovale perméable (FOP) symptomatique connu (si FIBROVEIN est administré sous forme de mousse). Mises en garde spéciales et précautions d’emploi: L’utilisation de FIBROVEIN doit être réservée aux praticiens expérimentés en anatomie veineuse, diagnostic et traitement des pathologies affectant le système veineux et préalablement formé à la technique d’injection. Avant le traitement, le praticien doit rechercher les facteurs de risque et informer le patient des risques que présente la technique envisagée. Précaution à prendre au moment de l’injection : Toute injection en dehors d’une veine peut provoquer une nécrose grave. Faire preuve d’une grande prudence lors du positionnement de l’aiguille par voie intraveineuse et utiliser le volume minimal efficace à chaque site d’injection. Surveillance post-injection: Des réactions allergiques (notamment des réactions anaphylactiques) ayant été observées, le médecin doit être préparé à la survenue possible d’une réaction anaphylactique et doit être prêt à la traiter convenablement. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions: Aucune étude d’interaction médicamenteuse n’a été réalisée. Grossesse et allaitement: Le traitement avec FIBROVEIN ne peut être initié qu’après la grossesse. FIBROVEIN ne doit être utilisé qu’en cas de nécessité pour le soulagement symptomatique, si les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour le fœtus. On ne sait pas si le tétradécyl sulfate de sodium est excrété dans le lait maternel. La prudence est recommandée lorsqu’il est administré chez les femmes qui allaitent. Fertilité: On ne sait pas si le tétradécyl sulfate de sodium affecte la fertilité. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : L’utilisation d’un bandage et/ou des bas de contention peuvent s’avérer nécessaire après le traitement. Ceci peut affecter l’aptitude à conduire. Effets indésirables: Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont : douleur au point d’’injection, urticaire, thrombophlébite superficielle et pigmentation cutanée temporaire après traitement*. Surdosage*: L’utilisation d’une concentration plus élevée que celle recommandée dans les petites veines peut conduire à une pigmentation et/ou une nécrose tissulaire locale. Propriétés pharmacologiques*. Médicaments sclérosants pour injection locale. Données pharmaceutiques : Incompatibilités: FIBROVEIN n’est pas compatible avec l’héparine. Il ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments. Durée de conservation : 3 ans. Après ouverture, le produit doit être utilisé immédiatement. Précautions particulières de conservation: Ne pas congeler. Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière. Nature et contenu de l’emballage extérieur : 0,5 % - boîte de 5 ampoules de 2 mL (verre de type 1) .1% : boîte de 5 ampoules de 2 mL (verre de type 1). Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. Pas d’exigences particulières pour l’élimination. Titulaire de l’AMM: STD Pharmaceutical Products Ltd Plough Lane Hereford Royaume-Uni. Exploitant: Laboratoire Novex Pharma-3-5 rue Maurice Ravel 92594 Levallois-Perret Numéro(s) d’AMM : FIBROVEIN 0,2% : 268 824-2 ou 34009 268 824 2 6 : 5 ml de solution injectable en flacon (verre) : FIBROVEIN 0,5% : 268 826-5 ou 34009 268 826 5 5 : 2 mL de solution injectable en ampoule (verre), boîte de 5. FIBROVEIN 1% 268 832-5 ou 34009 268 832 5 6 : 2 mL de solution injectable en ampoule (verre) ; boîte de 5. FIBROVEIN 3% : 268 834-8 ou 34009 268 834 8 5 : 5 mL de solution injectable en flacon (verre) ; boîte de 5. 268 836-0 ou 34009 268 836 0 7 : 2 mL de solution injectable en ampoule (verre) ; boîte de 5. Date de première autorisation/de renouvellement de l’autorisation : 13 Décembre 2013. Conditions de prescription/de délivrance/remboursement : Liste I. Médicament non remboursé. *Pour une information complète, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques. 14/07/62685543/PM/002 Zoom Alsace-Lorraine Dominique BRAVETTI ([email protected]) Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine. Jean-Joseph Weerts - France ! ou L’Alsace et la Lorraine désespérées (1906) Un peu d’histoire…. La Lorraine est l’héritière d’une ancienne province longtemps écartelée entre la France et Le Saint Empire Germanique. Avant 1648, elle est germanique; en 1850 elle devient française; en 1870 elle est allemande; en 1918 elle devient à nouveau française. Cela me fait penser à la reconnaissance de notre spécialité : constitution d’un dossier de demande de spécialité avec les pouvoirs publics, échec; nouvelles négociations, spécialité en vue, patatras, changement brutal de gouvernement, nouvel échec. Un jour on y croit, un autre jour on n’y croit plus et toujours pas de spécialité. Et pourtant, comme l’Alsace et la Lorraine qui existent toujours, la médecine www.portailvasculaire.fr vasculaire est toujours présente. Nous continuons à combattre pour qu’elle vive en tant qu’entité propre malgré nos différences. N’oublions pas qu’il y a 68 ans fut fondée par le Docteur Louis Gerson la première société savante dédiée à la médecine vasculaire (la Société Française d’Angéiologie). Notre association de médecine vasculaire de Lorraine existe depuis plus de 30 ans, auparavant appelée AFFCA Lorraine. Après la fusion de la Société d’Angéiologie de Langue Française et de l’AFFCA en Société Française de Médecine Vasculaire, elle est devenue l’ARMV en 2003. Nous avions participé en 2002 aux 7èmes journées de l’AFFCA à Paris “Continent Angéiologie”. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Travail il y a 100 ans d’un poilu de 14, grand-père d’un médecin vasculaire. Travail 100 ans plus tard du petit fils combattant vasculaire. De la part d’un combattant lorrain de tous les instants. A très bientôt. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 72 - 73 Michel DADON ([email protected]) Homme de 66 ans FRCV : diabète type 2 depuis 15 ans, HTA, tabagisme 25 PA. ATCD de pontage fémoro-poplité droit et de thromboendartériectomie carotide interne droite. Exploration écho-Doppler demandée pour souffle abdominal, dans ce contexte polyvasculaire. On retrouve une occlusion du tronc coeliaque et cet anévrysme de 18 mm d’une branche de l’artère mésentérique supérieure (Fig. 1 et 2). Figure 1 Figure 2 Quel est votre diagnostic ? REPONSE PAGE 77 www.portailvasculaire.fr La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 Romain JACQUET ([email protected]) 1. Mon premier : attrapée 2. mon deuxieme : attaque de cavalerie 3. mon troisieme : raconte 4. mon quatrieme : sceptique en religion 5. mon cinquieme : jour premier 6. mon sixieme : pas vilain 7. mon septieme : qui a des lèvres généreuses 8. Mon huitieme : à faire passer 9. mon neuvieme : commande le mouvement mon tout : se fait souvent dans le même temps que celle de la thrombose veineuse profonde Solution PAGE 78 La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 74 - 75 Lohmann & Rauscher Velpeau® veine plus Bande de compression à allongement long EX NS LAT SA Comment choisir la taille de la bande : Choix de la largeur : la largeur doit être inférieure à la distance entre la base des orteils et le pli de la cheville Choix de la longueur : Recouvrement jusqu’au genou Taille du patient Longueur < 1.65 m 3m Entre 1.65 m et 1.75 m 3.5 m > 1.75 m 4m Les régles d’or d’un bandage compressif Pose et port de la bande1 : Elle doit être posée après un temps de repos (jambes surélevée ou position allongée) ou le matin au lever. Sauf avis contraire du médecin, il est recommandé de retirer la bande la nuit. Velpeau® veine plus sans latex est un dispositif médical de classe I fabriqué par Lohmann & Rauscher International GmbH & Co. KG, indiqué dans la prévention de thrombose veineuse, varices, oedèmes, ulcères veineux, pris en charge par l’assurance maladie. Lire attentivement la notice d’utilisation. Source :1. HAS Prise en charge de l’ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement. Recommandations juin 2006. Lohmann&Rauscher ZA de choisy 88200 Remiremont Tél. 03 29 62 36 06 SIREN : 380 236 091 RCS Epinal B 380 236 091 AR - 201507 - 005 , REponse Il s’agit d’un anévrysme de l’arcade pancréatico-duodénale, ou arcade de Rio Branco. Cette arcade va suppléer l’occlusion du tronc cœliaque en revascularisant l’artère hépatique puis l’artère splénique via le segment initial de l’artère hépatique de flux rétrograde (Fig.3). L’hyper débit compensateur est responsable du développement de cet anévrysme. Figure 3 : AH = artère hépatique, AS = artère splénique Figure 4 : occlusion tronc coeliaque, anévrysme de l’arcade de Rio Branco. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 76 - 77 VASCULAIRE Solution 1 2 3 4 5 6 7 8 9 prise en charge dit agnostique de l’an beau lippu le mot nerf REPONSE : PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE DE L’EMBOLIE PULMONAIRE Nouvelles recommandations 2014 de l’ESC. SUSPICION D’EP “A HAUT RISQUE”: elle constitue une urgence thérapeutique et elle concerne le patient en instabilité hémodynamique (5 % des patients suspects d’EP). On parle d’instabilité hémodynamique en cas de PAS < 90 mmHg ou de chute de la PAS de plus de 40 mmHg sur 15 minutes (en dehors d’un contexte d’arythmie, d’hypovolémie ou de sepsis). En cas de difficultés de réalisation d’un angioscanner, on peut alors réaliser en urgence une échocardiographie trans-thoracique à la recherche d’une dysfonction du ventricule droit ou d’une HTAP et éventuellement un écho-Doppler veineux des membres inférieurs pour débuter sans délai le traitement de reperfusion si le scanner n’est pas disponible (l’absence de signe de dysfonction ventriculaire droite permet d’exclure le diagnostic d’EP chez le patient en cas de choc). SUSPICION D’EP “NON A HAUT RISQUE” : elle concerne le patient qui n’est pas en instabilité hémodynamique (95 % des patients). Il y a alors nécessité d’une évaluation de la probabilité clinique, www.portailvasculaire.fr en s’appuyant notamment sur les scores simplifiés de Wells et de Genève 1) Scores simplifiés de Wells et de Genève • Score simplifié de Wells On comptera un seul point par item retrouvé parmi les suivants : antécédent d’EP ou de TVP, chirurgie ou immobilisation dans les 4 dernières semaines, hémoptysie, cancer évolutif, signes cliniques de TVP, diagnostic alternatif moins probable que l’EP, Fc > 100. − Score 0-1 : EP peu probable − Score ≥ 2 : EP probable • Score simplifié de Genève On comptera un seul point par item retrouvé parmi les suivants : antécédent d’EP ou de TVP, chirurgie ou fracture dans les 4 dernières semaines, hémoptysie, cancer évolutif, douleur unilatérale du membre inférieur, douleur à la palpation du membre inférieur et œdème unilatéral, âge > 65 ans, Fc 75-94/mn et on comptera deux points en cas de Fc ≥ à 95 − Score 0-1 : probabilité faible − Score 2-4 : probabilité intermédiaire − Score ≥ 5 : probabilité élevée La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 2) Dosage des D-Dimères Il est inutile en cas de probabilité clinique élevée et systématique en cas de probabilité faible ou modérée. La valeur seuil est ajustée sur l’âge du patient selon la formule âge x 10 pour les patients de plus de 50 ans (augmente la spécificité des D-Dimères). Le scanner est demandé en deuxième contention en cas de D-Dimères élevés. 3) Angioscanner thoracique Place prépondérante dans le diagnostic de l’EP − probabilité clinique élevée : examen de première intention pour affirmer le diagnostic d’EP +++ (D-Dimères inutiles) − probabilité clinique faible ou modérée avec D-Dimères élevés : un angioscanner normal permet d’exclure le diagnostic d’EP 4) Place des autres explorations • Scintigraphie pulmonaire : une fois sur deux elle permet d’affirmer le diagnostic (examen de haute probabilité) ou d’éliminer le diagnostic (examen normal). On l’utilise préférentiellement chez le patient ambulatoire avec probabilité clinique faible et radiographie pulmonaire normale (sujet jeune) ou dans des situations comme la grossesse, un contexte allergique ou une insuffisance rénale sévère. • Echo-Doppler veineux des membres inférieurs : met en évidence une TVP dans 70 % des EP documentées • Echocardiographie transthoracique : pas d’intérêt dans la suspicion d’EP non à haut risque. La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 EVLUATION PRONOSTIQUE DE L’’EP “NON A HAUT RISQUE” Une fois le diagnostic confirmé, il convient d’évaluer le pronostic à l’aide du score PESI simplifié (sPESI) On comptera un seul point par item retrouvé parmi les suivants : âge < 80 ans, cancer, insuffisance cardiaque chronique et/ou maladie pulmonaire chronique, Fc ≥ 110/mn, PAS < 100 mmHg, SaO2 < 90 %. − sPESI = 0 : embolie à bas risque − sPESI ≥ 1 : embolie à risque intermédiaire, avec mortalité de 11 % à un mois. Il faut évaluer la dilatation ventriculaire droite (scanner ou échographie) et le dosage des biomarqueurs • embolie à risque intermédiaire élevé : association dilatation ventriculaire droite et augmentation de la troponine. • embolie à risque intermédiaire bas : présence d’un seul des deux critères. Référence : communication du Pr Nicolas MENEVEAU, session recommandations MTEV, congrès SFMV Nancy 2015 78 - 79 Sommaire année 2015 LMV 30 (Mars 2015) LMV 31 (JUIN 2015) LMV 32 (SEPTEMBRE 2015) LMV 33 (DECEMBRE 2015) EDITORIAL • La LMV est-elle Charlie ? ou « Comment la liberté d’expression peut-elle s’exercer dans le domaine médical ? • Le Tiers payant généralisé “Le tout gratuit” • Une nouvelle rubrique : le courrier des lecteurs • Unité, Solidarité ACTUALITéS • SFMV : où en sommesnous après un an ? • La SFMV et les congrès • Congrès ESMV Berlin • Congrès SFT • Congrès de la SAMEV • Congres ISTH 2015 • Congrès STMV • 7ème congrès annuel de la Société Libanaise de Chirurgie Vasculaire • Master Class 2015 Biarritz • Congrès de l’European Society of Hematology • Master Class – congrès NSFA 2015 • Congrès de Berlin •Congrès SFT • Congrès ATERA • Congrès SFMV Nancy • VESALE 2014/2015 : le point Congrès • *Congrès SFMV 2015 à Nancy « Médecine vasculaire du futur » • Le congrès vu par les organisateurs FMC • Recommandations de la SFMV concernant la sécurité et l’environnement en médecine vasculaire (partie III). Traitement endoveineux thermiques • Traitement des dyslipidémies Pathologie vasculaire digestive Echographie-Doppler des vaisseaux artériels digestifs. Thromboses veineuses splanchniques. Echographie-Doppler des veines abdominales. • Congrès SFMV 2015 à Nancy « Médecine vasculaire du futur » Le congrès vu par les organisateurs Le congrès des évaluateurs Sessions AOMI, SAPL, MTEV, AAA. Cas clinique de la session recommandation. ViVa Nancy Prix remis lors du 14ème congrès de la SFMV www.portailvasculaire.fr La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 LMV 30 (Mars 2015) BIBLIOGRAPHIE • Le diagnostic moléculaire dans le syndrome d’Ehlers-Danlos vasculaire est prédictif du type d’atteinte artérielle et du devenir des patients • Intérêt des D-Dimères pour sélectionner les patients chez lesquels arrêter les anticoagulants après un premier évènement thromboembolique veineux. • Anti-FXI (FXI-ASO) : un nouvel anticoagulant en prévention de la maladie thromboembolique veineuse postchirurgicale. LMV 31 (JUIN 2015) LMV 32 (SEPTEMBRE 2015) LMV 33 (DECEMBRE 2015) • Quel drôle de question que pose cet article du JTH ! • Le signe du S de l’artère carotide interne dans la DFM. • Les thrombopénies induites par l’héparine : évolutions récentes. • Échogénicité de la plaque carotidienne et risque d’accident vasculaire cérébral dans les sténoses carotidiennes asymptomatiques: une revue systématique et une méta-analyse. • Stratégie de prise en charge multidisciplinaire de thrombose veineuse aigue mésentérique supérieure : expérience d’un centre d’ischémie digestive. • Critères diagnostiques des formes débutantes de sclérodermie • Modèle de prédiction de la récidive après un 1er évènement thromboembolique veineux : validation externe du score de Vienne • Sous-déclaration des évènements thromboemboliques veineux et des thromboses artérielles dans les essais cliniques randomisés : une métaanalyse. • Chirurgie des sténoses carotidiennes asymptomatiques • Stent vs traitement médical dans les sténoses vertébrales symptomatiques. • Les traitements médicaux dans les anomalies vasculaires pédiatriques. • Le propanolol dans le traitement des hémangiomes infantiles. MEDECIN VASCULAIRE • Facteur XI : rôle dans l’hémostase et mécanisme d’action des futurs anti-XI • GEP et clubs Vasculaires : un DPC convivial. Enquête CNPMV • Page d’histoire : AOMI (I) • Un registre incontournable pour les TEVT • Classification des plaques athéroscléreuses • Check-list de la prescription initiale d’apixaban dans la MTEV • Parcours de qualification • Zoom Lorraine • Inhibiteurs des PCSK9 • De l’appropriation à l’expropriation des recommandations, les oukases de la médecine • Page d’histoire : AOMI (II) QUIZZ • Aspect des flux Doppler sous Jarvik 7 • Agénésie valvulaire du système veineux profond des membres inférieurs • Obstruction du Canal thoracique • Anévrisme de l’arcade de Rio Branco CHARADE • Anévrisme artère splénique • Endoprothèse aortique • Syndrome de congestion pelvienne • Prise en charge de l’Embolie Pulmonaire • Recos ACC/AHA 2013 traitement de la cholestérolémie • Recos ESC 2014. Diagnostic et prise en charge de l’Embolie Pulmonaire FICHE La Lettre du Médecin Vasculaire n°33 - Décembre 2015 80 - 81 Echocardiographie transœsophagienne Héparine de bas poids moléculaire Héparine non fractionnée Hypertension pulmonaire post embolique chronique Maladie thromboembolique veineuse Syndrome coronarien aigu Thromboendartériectomie pulmonaire Tomodensitométrie Thrombose veineuse profonde Ventricule gauche ETO HBPM HNF HTP-PEC MTEV SCA TEAP TDM TVP VG artériopathie des membres inférieurs Embolie pulmonaire EP CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire Anticoagulants oraux directs AOD ULTRASONS Antivitamine K AVK Petit lexique des abréviations utilisées dans les fiches douleur thoracique ; dyspnée ; insuffisance cardiaque ; diagnostic ; traitement-anticoagulant ; thrombolyse. maladie thrombo-embolique veineuse maladie veineuse chronique microcirculation lymphologie P, Rasmussen LH, Schindler TH, Svitil P, Vonk Noordegraaf A, Zamorano JL,Zompatori M; Authors/Task Force MembersMots clés : recommandations de bonne pratique ; embolie pulmonaire ; thrombose veineuse ; choc ; hypotension ; Authors/Task Force Members, Konstantinides SV, Torbicki A, Agnelli G, Danchin N, Fitzmaurice D, Galiè N, Gibbs JS, Huisman MV, Humbert M, Kucher N, Lang I,Lankeit M, Lekakis J, Maack C, Mayer E, Meneveau N, Perrier A, Pruszczyk the European Respiratory Society (ERS)” European Heart Journal doi:10.1093/eurheartj/ehu283. Eur Heart J. 2014 Nov 14; 35(43):3033-73. doi: 10.1093/eurheartj/ehu283. Epub 2014 Aug 29. PMID: 25173341 Réf. : “2014 ESC Guidelines on the diagnosis and management of acute pulmonary embolism” The Task Force for the Diagnosis and Management of Acute Pulmonary Embolism of the European Society of Cardiology (ESC) - Endorsed by Membres du conseil : L. Bressollette, M. Gras, F.X Himpens, R. Jacquet, V. Jaquinandi, J.Y Laffont, G. Mahé, S. Nicola-Plouvier, J.N Poggi, M.A. Roset Cacciuttolo, S. Zuily. Liens : http://eurheartj.oxfordjournals.org/content/early/2014/08/28/eurheartj.ehu283 Rapport du Groupe de travail pour le diagnostic et le traitement de l’embolie pulmonaire aiguë de la Société européenne de cardiologie (ESC) Synthèse du Conseil de recommandations de la Société française de Médecine Vasculaire (SFMV) d’après « 2014 ESC Guidelines on the diagnosis and management of acute pulmonary embolism » « Recommandations de Bonne pratique. Diagnostic et prise en charge (traitement) de l’Embolie Pulmonaire aigue.» Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 IIb L’angiographie pulmonaire peut être envisagée chez les patients instables adressés directement en salle d’hémodynamique dans le cas où la coronarographie a exclu un SCA et que l’EP apparait comme une alternative diagnostique probable. ULTRASONS CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire artériopathie des membres inférieurs maladie thrombo-embolique veineuse maladie veineuse chronique Il est recommandé que la stratégie diagnostique soit basée sur une probabilité clinique évaluée soit par l’examen clinique soit par un score prédictif validé. Evaluation clinique L’utilisation de critères diagnostiques d’EP validés est recommandée. microcirculation I I IIb Chez les patients présentant un risque élevé d’EP et des signes de dysfonction du VG, trop instables pour supporter une confirmation par angioscanner, une recherche au lit du patient de thrombose des veines des membres inférieurs et/ou de l’artère pulmonaire peut être envisagée pour renforcer le diagnostic d’EP, par une échographie de compression veineuse et/ou une ETO, si elles sont immédiatement disponibles. Suspicion d’EP sans choc ou sans hypotension I GRADE RECOS En cas de forte suspicion d’EP, en présence de choc ou hypotension, un angioscanner en urgence ou une échocardiographie transthoracique au lit du patient (selon les disponibilités et circonstances cliniques) à but diagnostique est recommandée. Suspicion d’EP avec choc ou hypotension RECOMMANDATIONS. Diagnostic et prise en charge (traitement) de l’embolie pulmonaire aigue. FICHE N° 1 – RECOMMANDATIONS POUR LE DIAGNOSTIC. Ces nouveaux aspects ont été intégrés aux connaissances antérieures pour suggérer des stratégies de prise en charge optimale et - chaque fois que possible - objectivement validées pour les patients présentant une embolie pulmonaire suspectée ou confirmée. 1. Facteurs prédisposants de MTEV récemment identifiés 2. Simplification des règles de prédiction clinique 3. D-Dimères seuils ajustés selon l’âge 4. Embolie pulmonaire sous-segmentaire 5. Embolie pulmonaire cliniquement asymptomatique 6. Stratification du risque intermédiaire embolie pulmonaire 7. Initiation de traitement par antivitamines K 8. Traitement et prophylaxie secondaire de la MTEV avec les anticoagulants oraux directs. 9. Efficacité et tolérance d’un traitement de reperfusion chez les patients à risque intermédiaire 10. Sortie précoce et traitement ambulatoire de l’embolie pulmonaire 11. Diagnostic et traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire chronique thrombo-embolique 12. Recommandations officielles pour la gestion de l’embolie pulmonaire pendant la grossesse et de l’embolie pulmonaire chez les patients atteints de cancer. lymphologie A B C C C NIVEAU DE PREUVE Information: ce document fait suite aux deux précédents rapports ESC mettant l’accent sur la gestion clinique de l’embolie pulmonaire, publiés en 2000 et 2008. De nombreuses recommandations ont conservé ou renforcé leur validité. Toutefois, de nouvelles données ont étendu ou modifié nos connaissances en matière de diagnostic optimal, d’évaluation et de traitement des patients atteints d’EP. Les nouveaux aspects cliniques les plus pertinents de cette version 2014 par rapport à la version précédente publiée en 2008 concernent: Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 Le dosage des D-Dimères n’est pas recommandé chez les patients à forte probabilité clinique, puisqu’un taux normal n’exclut pas avec sécurité l’EP même en utilisant un test très sensible. I IIb Un angioscanner normal peut exclure avec sécurité l’EP chez les patients avec une probabilité clinique élevée ou une EP probable. Un angioscanner montrant un thrombus segmentaire ou plus proximal, confirme l’EP. Un autre test pour confirmer une EP, peut être considéré en cas de caillots isolés sous-segmentaires. IIa IIa Une scintigraphie de ventilation-perfusion retrouvant une probabilité élevée d’EP confirme l’EP Une scintigraphie de ventilation-perfusion retrouvant une probabilité intermédiaire (non diagnostique) d’EP peut exclure l’EP si elle est associée à une échographie de compression veineuse proximale négative chez les patients à faible probabilité clinique ou EP improbable. Si l’échographie de compression veineuse montre seulement une TVP distale, un test supplémentaire doit être considéré pour confirmer l’EP. ULTRASONS CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire L’AngioRM ne devrait pas être utilisée pour éliminer une EP. artériopathie des membres inférieurs Angiographie par résonance magnétique Angio RM maladie thrombo-embolique veineuse maladie veineuse chronique L’angiographie pulmonaire peut être considérée en cas de discordance entre l’évaluation clinique et les résultats des examens d’imagerie non invasive microcirculation III IIb I IIa L’échographie de compression veineuse montrant une TVP proximale chez les patients présentant une suspicion clinique d’EP, confirme l’EP. Angiographie pulmonaire IIb L’échographie de compression veineuse des MI peut être envisagée chez les patients sélectionnés suspects d’EP, pour éviter, si le résultat est positif, la nécessité d’autres examens d’imagerie. Echographie de compression veineuse des membres inférieurs I Une scintigraphie pulmonaire de perfusion normale exclut l’EP. Scintigraphie de ventilation/perfusion I IIa Un angioscanner normal exclut avec sécurité l’EP chez les patients à probabilité clinique faible ou intermédiaire ou EP improbable. Angioscanner A I III En cas de faible probabilité clinique (ou chez les patients à EP peu probable selon le score utilisé), un taux normal de D-Dimères par un test hautement ou modérément sensible exclut l’EP. lymphologie A C B B B B B A C B B A B A NIVEAU DE PREUVE I GRADE RECOS Le dosage des D-Dimères plasmatiques est recommandé chez les patients en ambulatoire ou au service des urgences, présentant une probabilité clinique faible ou intermédiaire (ou EP peu probable selon le score utilisé), pour réduire la nécessité d’une imagerie et d’une irradiation inutiles, de préférence en utilisant un test très sensible. D-Dimères RECOMMANDATIONS. SUITE FICHE N° 1 Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 IIa Chez les patients à risque intermédiaire, l’évaluation de la fonction du ventricule droit par échocardiographie ou échotomographie, et l’évaluation des lésions myocardiques par un bio-marqueur, doit être considérée pour une nouvelle stratification des risques. ULTRASONS CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire artériopathie des membres inférieurs maladie veineuse chronique microcirculation IIa Le traitement endovasculaire doit être considéré comme alternative à l’embolectomie pulmonaire chirurgicale pour les patients chez lesquels la thrombolyse systémique à dose complète est contre-indiquée ou a échoué. d maladie thrombo-embolique veineuse I Une embolectomie pulmonaire chirurgicale est recommandée pour les patients chez lesquels la thrombolyse est contre-indiquée ou a échoué. d si l’expertise et les ressources nécessaires sont disponibles sur place. I Un traitement thrombolytique est recommandé. d I Il est recommandé d’initier sans délai une anticoagulation intra-veineuse (IV) par HNF chez les patients à haut risque d’EP. EP avec choc ou hypotension (risque élevé) RECOMMANDATIONS. GRADE RECOS IIa Chez les patients qui ne sont pas à haut risque, l’utilisation d’un score clinique prédictif de risque, de préférence le PESI ou le PESI simplifié (sPESI) (annexe), devrait être considérée pour faire la différence entre les EP à risque faible ou intermédiaire. Diagnostic et prise en charge (traitement) de l’embolie pulmonaire aigue. FICHE N°3 - RECOMMANDATIONS POUR LE TRAITEMENT DE LA PHASE AIGUË. I GRADE RECOS La stratification du risque initial d’EP suspecte ou confirmée, basée sur la présence d’un choc ou d’une hypotension persistante, est recommandée pour identifier les patients à haut risque de mortalité précoce. RECOMMANDATIONS. Diagnostic et prise en charge (traitement) de l’embolie pulmonaire aigue. FICHE N° 2 - RECOMMANDATIONS POUR L’EVALUATION PRONOSTIQUE. Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 lymphologie C C B C NIVEAU DE PREUVE B B B NIVEAU DE PREUVE I I I III Alternative à l’association anticoagulation injectable - AVK, un traitement par apixaban est recommandé (10 mg x 2/jour pendant 7 jours, suivi de 5 mg x 2 / jour). Alternative au traitement AVK : un traitement par dabigatran est recommandé en relais de l’anticoagulation injectable de la phase aigüe (150 mg x 2/jour ou 110 mg x 2/jour pour les patients> 80 ans ou ceux traités simultanément par vérapamil). Alternative au traitement AVK : un traitement par edoxaban est recommandé en relais de l’anticoagulation injectable de la phase aigüe. Les AOD (rivaroxaban, apixaban, dabigatran, edoxaban) ne sont pas recommandés chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère. IIa IIb IIb Le traitement thrombolytique devrait être considéré chez les patients avec EP à risque faible ou intermédiaire (PESI - sPESI) avec des signes cliniques de décompensation hémodynamique. L’embolectomie pulmonaire chirurgicale peut être envisagée chez les patients avec EP à risque faible ou intermédiaire (PESI - sPESI) si le risque prédictif hémorragique sous traitement thrombolytique est élevé. Le traitement endovasculaire peut être envisagé chez les patients avec EP à risque faible ou intermédiaire (PESI - sPESI) si le risque prévisible de saignement sous traitement thrombolytique est élevé. ULTRASONS CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire artériopathie des membres inférieurs maladie thrombo-embolique veineuse maladie veineuse chronique Pour les patients atteints d’EP aiguë à faible risque idem, une sortie précoce d’hospitalisation et la poursuite du traitement en ambulatoire doivent être considérées, si les conditions sont réunies. microcirculation IIa I Une surveillance étroite est recommandée chez les patients avec EP à risque faible ou intermédiaire (PESI - sPESI), pour permettre la détection précoce d’une décompensation hémodynamique et initier à temps le traitement par reperfusion de sauvetage. Sortie d’hospitalisation précoce et traitement ambulatoire III L’utilisation systématique de la thrombolyse systémique en première intention n’est pas recommandée chez les patients ne souffrant ni de choc ni d’hypotension. Traitement par reperfusion I Alternative à l’association anticoagulation injectable - AVK, un traitement par rivaroxaban est recommandé (15 mg x 2 / jour pendant 3 semaines, suivi par 20 mg / jour). lymphologie B B C B B B A B B B B I En parallèle à l’anticoagulation injectable, le traitement par AVK est recommandé en ciblant un INR de 2,5 – fenêtre entre 2 et 3. associant traitement et AVK. Anticoagulation par les AOD (avis du injectable comité recommandations : sous réserve d’AMM en France selon les molécules) A B I HBPM ou Fondaparinux sont recommandés à la phase aigüe pour la plupart des patients (sous réserve de la fonction rénale) C NIVEAU DE PREUVE I GRADE RECOS Débuter sans délai l’anticoagulation injectable pour les patients à probabilité clinique d’EP élevée ou intermédiaire pendant que le diagnostic est en cours. Anticoagulation associant traitement injectable et AVK. EP sans choc ou sans hypotension (RISQUE INTERMEDIAIRE OU FAIBLE) RECOMMANDATIONS. Diagnostic et prise en charge (traitement) de l’embolie pulmonaire aigue. FICHE N°4 - RECOMMANDATIONS POUR LE TRAITEMENT DE LA PHASE AIGUË Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 III L’usage systématique du filtre cave chez les patients atteints d’EP n’est pas recommandé. IIa Pour les patients atteints d’EP et de cancer, un traitement anticoagulant prolongé, (au-delà des trois à six premiers mois), doit être envisagé pour une période indéfinie ou jusqu’à ce que le cancer soit guéri. microcirculation IIa Pour les patients atteints d’EP et de cancer, une HBPM à dose adaptée au poids doit être envisagée pour les 3 – 6 premiers mois. maladie veineuse chronique IIb Chez les patients qui refusent de prendre ou qui sont intolérants à toute forme d’anticoagulant oral, l’aspirine peut être considérée en thromboprophylaxie prolongée secondaire. Remarque du comité recommandations : recommandation anglo-saxonne (cf.texte). maladie thrombo-embolique veineuse I Chez les patients qui reçoivent un traitement anticoagulant prolongé, le rapport bénéfice-risque de la poursuite d’un tel traitement doit être réévalué à intervalles réguliers. artériopathie des membres inférieurs IIa Si un traitement anticoagulant prolongé est nécessaire : rivaroxaban (20 mg x 2 /jour) - dabigatran (150 mg x 2/jour ou 110 mg x 2/jour pour les patients âgés de plus de 80 ans ou ceux traités simultanément par vérapamil) – ou apixaban (2,5 mg x 2/jour) doivent être considérés comme alternative aux AVK (sauf pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère). CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire B I Un traitement anticoagulant de durée indéterminée est recommandé pour les patients présentant un second épisode d’EP idiopathique. ULTRASONS B IIa Une anticoagulation orale prolongée doit être considérée pour les patients présentant un premier épisode d’EP idiopathique et un faible risque hémorragique. lymphologie C B B C B A I Pour les patients atteints d’EP idiopathique, une anticoagulation orale est recommandée pour au moins 3 mois. B I NIVEAU DE PREUVE A C C NIVEAU DE PREUVE Pour les patients atteints d’EP secondaire à un facteur de risque transitoire (réversible), l’anticoagulation orale est recommandée pour 3 mois. RECOMMANDATIONS. Diagnostic et prise en charge (traitement) de l’embolie pulmonaire aigue. FICHE N°6 - RECOMMANDATIONS POUR LA DUREE DE L’ANTICOAGULATION APRES UNE EP. GRADE RECOS IIa Le filtre cave doit être considéré en cas de récidive d’EP malgré une anticoagulation à niveau thérapeutique Précision du comité recommandations : le caractère permanent ou temporaire du filtre cave n’est pas précisé dans la synthèse des recommandations. IIa GRADE RECOS Le filtre cave doit être considéré pour les patients atteints d‘EP aigue et présentant une contre-indication absolue à l’anticoagulation. RECOMMANDATIONS. Diagnostic et prise en charge (traitement) de l’embolie pulmonaire aigue. FICHE N°5 - RECOMMANDATIONS POUR LES FILTRES CAVE. Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 I I IIb Une endartériectomie pulmonaire est recommandée pour les patients atteints d’HTP post-embolique. Le RIOCIGUAT est recommandé chez les patients symptomatiques classés comme ayant une HTP-PEC inopérable par une équipe d’experts (dont au moins un chirurgien expérimenté en endartériectomie pulmonaire) ou qui ont une HTP post-embolique persistante/ récurrente après un traitement chirurgical. L’utilisation hors AMM de médicaments approuvés pour l’HTAP peut être considérée pour les patients asymptomatiques qui ont été classés comme ayant une HTP-PEC inopérable par une équipe d’experts (dont au moins un chirurgien expérimenté en endartériectomie pulmonaire) maladie thrombo-embolique veineuse maladie veineuse chronique microcirculation I Une dose d’HBPM adaptée au poids est le traitement recommandé pendant la grossesse chez les patientes ne présentant ni choc ni hypotension. artériopathie des membres inférieurs IIa Un angioscanner doit être envisagé si la radiographie de thorax est anormale ou si la scintigraphie pulmonaire n’est pas facilement disponible. CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire C IIb Une scintigraphie de perfusion peut être considérée pour éliminer une suspicion d’EP chez les femmes enceintes ayant une radiographie de thorax normale. ULTRASONS C IIb Une échographie veineuse de compression peut être envisagée afin d’éviter une irradiation inutile, ainsi le diagnostic de TVP proximale confirme l’EP. lymphologie B C C IIb Le dosage des D-Dimères peut être effectué afin d’éviter une irradiation inutile, un résultat négatif a une signification clinique identique à celle des patientes qui ne sont pas enceintes. C I NIVEAU DE PREUVE B B C La suspicion d’EP pendant la grossesse justifie une évaluation diagnostique formelle à l’aide de méthodes validées. RECOMMANDATIONS. GRADE RECOS C I Une anticoagulation à vie est recommandée chez tous les patients atteints d’HTP post-embolique. Diagnostic et prise en charge (traitement) de l’embolie pulmonaire aigue. FICHE N°8 - RECOMMANDATIONS POUR L’EP DE LA GROSSESSE. C I Chez tous les patients atteints d’HTP post-embolique, l’évaluation de l’opérabilité et les décisions concernant d’autres stratégies de traitement est faite par un groupe multidisciplinaire d’experts. C III Chez les patients ayant présenté une EP, un dépistage d’HTP post-embolique n’est pas recommandé. C NIVEAU DE PREUVE IIa GRADE RECOS Chez les patients ayant présenté une EP, présentant une dyspnée persistante, une évaluation diagnostique d’HTP post-embolique doit être considérée. RECOMMANDATIONS. Diagnostic et prise en charge (traitement) de l’embolie pulmonaire aigue. FICHE N°7 - RECOMMANDATIONS POUR L’HYPERTENSION PULMONAIRE POST EMBOLIQUE CHRONIQUE (HTP-PEC) Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 C B B IIa IIa IIa IIa Une EP de découverte fortuite chez les patients atteints de cancer doit être gérée de la même manière qu’une EP symptomatique. Un dosage négatif des D-Dimères a la même valeur diagnostique négative que chez les patients sans cancer. Pour les patients atteints d’EP et de cancer, une HBPM sous-cutanée adaptée au poids doit être envisagée pour les 3 – 6 premiers mois. Pour les patients atteints d’EP et de cancer, une anticoagulation prolongée (au-delà des 3 à 6 premiers mois) doit être envisagée pour une période indéfinie ou jusqu’à la guérison du cancer. - Risque intermédiaire faible - - Risque intermédiaire haut + Choc ou hypotension artérielle ≥ 15 min - + (+) d Présence de biomarqueurs cardiaques c Evaluation optionnelle. En cas d’évaluation, les deux tests doivent être négatifs e Un positif sur les deux ou aucun des deux Positifs tous les deux + (+) d + Signes de dysfonction du ventricule droit en imagerie b Score PESI classe III à V ou PESI simplifié ≥ 1a b a ULTRASONS CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire artériopathie des membres inférieurs maladie thrombo-embolique veineuse maladie veineuse chronique microcirculation lymphologie PESI classe III à V indique un risque de mortalité à 30 jours modéré à très élevé. PESI simplifié ≥ 1 point(s) indique un risque de mortalité à 30 jours élevé. critères échocardiographiques de dysfonction ventriculaire D = dilatation du VD et/ou augmentation du rapport de diamètre télédiastolique VD/ VG (dans la plupart des études la valeur seuil signalée est de 0,9 ou 1,0); hypokinésie du bord latéral du VD ; augmentation de la vitesse du flux d’insuffisance tricuspide ; ou associations de ces paramètres. En angioTDM la dysfonction du VD est définie par l’augmentation du rapport de diamètre télédiastolique VD/VG c marqueurs de lésions myocardiques (taux plasmatiques élevés de troponine I ou T) OU marqueurs d’insuffisance cardiaque résultant d’une dysfonction ventriculaire (droite) (taux plasmatiques élevés de BNP). d ni le calcul du PESI (ou du PESI simplifié) ni les tests de laboratoire ne sont considérés comme nécessaires chez les patients présentant une hypotension ou un choc. e les patients en PESI classe I-II (ou avec un PESI simplifié de 0), avec des biomarqueurs cardiaques élevés ou des signes de dysfonction VD en imagerie, sont également à classer dans la catégorie de risque intermédiaire faible. Cela pourrait s’appliquer aux situations au cours desquelles les résultats d’imagerie ou de biomarqueurs seraient disponibles avant le calcul du score de sévérité clinique PESI. Bas risque Risque Intermédiaire Haut risque Risque de mortalité précoce Paramètres de risque et scores Classification des patients avec EP aiguë fondée sur le risque de mortalité précoce. Annexe I C NIVEAU DE PREUVE RECOMMANDATIONS. GRADE RECOS Diagnostic et prise en charge (traitement) de l’embolie pulmonaire aigue. FICHE N°9 - RECOMMANDATIONS POUR EP ET CANCER. Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 ULTRASONS 1 1 1 1 N/A N/A N/A 0–1 ≥2 1 1 3 3 0–1 2–6 ≥7 0–4 ≥5 artériopathie des membres inférieurs 1 1 1 Version simplifiée 1.5 1.5 1.5 Version originale Points de score de décision clinique CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire Antécédent d’EP ou TVP Fréquence cardiaque ≥ 100 battements/ minute. Chirurgie ou immobilisation au cours des quatre dernières semaines Hémoptysie Cancer actif Signes cliniques de la TVP Autre diagnostic moins probable qu’une EP Probabilité clinique Score à trois niveaux Faible Intermédiaire Elevé Score à deux niveaux PE peu probable PE probable SCORE DE WELLS Items Scores de prédiction clinique pour l’embolie pulmonaire. Annexe II Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 maladie thrombo-embolique veineuse maladie veineuse chronique 1 1 0–5 ≥6 microcirculation lymphologie 0–2 ≥3 0-1 2-4 ≥5 1 4 0–3 4 - 10 ≥ 11 1 2 1 1 1 1 1 3 3 5 2 2 2 3 Version simplifiée Version originale SCORE DE GENEVE REVISE Antécédent d’EP ou TVP Fréquence cardiaque 75 - 94 battements / minute ≥ 95 battements / minute Chirurgie ou fracture au cours du mois précédent Hémoptysie Cancer actif Douleur unilatérale des membres inférieurs Douleur du membre inférieur à la palpation veineuse profonde et œdème unilatéral Age > 65 ans Probabilité clinique Score à trois niveaux Faible Intermédiaire Elevé Score à deux niveaux PE peu probable PE probable Points de score de décision clinique Items Scores de prédiction clinique pour l’embolie pulmonaire. ULTRASONS EP à risque intermédiaire artériopathie des membres inférieurs maladie thrombo-embolique veineuse maladie veineuse chronique Hospitalisation ; Anticoagulation e Anticoagulation ; monitoring ; considerer reperfusion de sauvetage d Reperfusion en 1ère intention CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire EP à risque intermédiaire faible EP à risque intermédiaire fort EP à faible risque microcirculation lymphologie Considérer sortie précoce et traitement à domicile si faisable f Evaluation du risque clinique (PESI ou sPESI) Algorithme de diagnostique pour suspicion d’EP non à haut risque Fonction VD (echo ou angioscan) tests de laboratoires Choc / Hypotension Suspicion clinique d’EP sPESI ≥ 1 risque élevé de décès à 30 jours 10,9% (IC 95% : 8,5%-13,2%) sPESI = 0 risque faible de décès à 30 jours 1,0% (IC 95% : 0,0%-2,1%) EP à haut risque Algorithme de diagnostique pour suspicion d’EP à haut risque 1 point - Age > 80 ans 1 point - SaO2 < 90% 1 point - PAs < 100 mmHg 1 point - FC ≥ 110 /min 1 point - Cancer 1 point - IC Chronique ou maladie respiratoire chronique sPESI (score PESI simplifié) : Evaluation du risque de décès précoce chez les patients présantant une EP. Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 +1 +2 +1 +1 +1 +1 +1 +1 ≤2 >2 Fréquence cardiaque 75-94 /min Ou Fréquence cardiaque ≥95/min Chirurgie ou fracture datant de < 1 mois Hémoptysie Cancer actif Douleur de jambe unilatérale Douleur à la palpation trajet veineux profond de jambe et œdème unilatéral Age >65 ans EP improbable EP Probable CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire +1 Antécédent de TVP ou d’EP ULTRASONS Points Items SCORE DE GENEVE REVISE artériopathie des membres inférieurs Grâce à l’aimable autorisation du Docteur Jean Philippe GALANAUD. Stratégies diagnostique de l’EP non grave (score de Genève révisé). Evaluation de la gravité clinique de l’EP hors choc (scores PESI et sPESI). Prise en charge d’une EP confirmée. Annexes III Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 Négatif maladie thrombo-embolique veineuse *Si > 50 ans (Righini JAMA 2014) Seuil D-dimers: < âge (années) X 10 Douma Ann Int Med 11; Kearon Chest 12; Righini JAMA 14 Pas d’anticoagulants < seuil D-dimères* Improbable (17% [14% – 20%]) Probable (39% [32% – 45%]) Anticoagulants Positif microcirculation Angio TDM/ Scinti maladie veineuse chronique > seuil Débuter anticoagulation en attendant imagerie Score de Probabilité clinique STRATEGIE DIAGNOSTIQUE EP NON GRAVE (HORS CHOC OU HYPOTENSION) lymphologie 30 10 10 20 1 / an 20 30 20 20 60 Cancer Insuffisance cardiaque chronique Pathologie pulmonaire chronique Fréquence respiratoire > 30/min Age Saturation artérielle O2 < 90% P artérielle systolique < 100mmHg Fréquence cardiaque≥ 110/min Température <36° Trouble conscience/démence 1 1 1 1 si >80 1 1 sPESI CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire 10 Sexe masculin ULTRASONS PESI Paramètre artériopathie des membres inférieurs Classe V > 125 : 10-24.5% maladie veineuse chronique Classe IV : 106-125 : 4-11.4% Classe III 86-105 : 3.2-7.1% Classe II 66-85 : 1.7-3.5% Classe I ≤ 65 : 0-16% maladie thrombo-embolique veineuse Risque intermédiaire/HAUT Risque FAIBLE lymphologie ≥ 1 point 8.5-13.2 0 point : 0-2.1% microcirculation Risque (Mortalité 30 jours) • Score Pronostique : Evalue et classifie la gravité EP • Score de prise en charge : Patients éligibles pour ambulatoire (PESI I-II, sPESI = 0) PESI = Pulmonary Embolism Severity Index (30-D mortality) – sPESI (PESI simplifié) EVALUATION DE LA GRAVITE CLINIQUE DE L’EP (HORS CHOC) Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 ULTRASONS CERVICO-ENCéPHALIQUE et neuro vasculaire HNF IVSE Fibrinolyse Réanimation USIC EP Grave OUI Les Fiches de la Lettre du Médecin Vasculaire - Décembre 2015 Médecine USIC artériopathie des membres inférieurs Intermédiaire Bas Intermédiaire Haut NON maladie thrombo-embolique veineuse HBPM-AVK AOD 1 ou moins + Les 2 + Dysfonction VD (ETT/TDM)? Tropo – BNP? EP gravité intermédiaire ou sPESI ≥ 1 Choc / Hypotension PRISE EN CHARGE D’UNE EP CONFIRMEE maladie veineuse chronique AOD HBPM-AVK Médecine +/- Ambulatoire EP non grave sPESI = 0 microcirculation lymphologie Parce que chaque patient est différent, il est nécessaire de personnaliser leur prise en charge en fonction de leurs risques et de leurs besoins(1). Le choix d’un anticoagulant oral doit se faire au cas par cas en tenant compte des facteurs susceptibles de majorer le risque thromboembolique ou hémorragique (1-3) : • Âge, • Comorbidités, • Fonction rénale, • Poids, • Traitements concomitants, • Qualité prévisible de l’observance. LA PRISE EN COMPTE DES SPÉCIFICITÉS DES PATIENTS POUR UNE PRISE DE DÉCISION THÉRAPEUTIQUE ÉCLAIRÉE Des études spécifiques pour évaluer les effets des anticoagulants selon le profil de chaque patient contribuent à améliorer les pratiques et à vous guider dans vos choix thérapeutiques pour une anticoagulation au plus proche des besoins de vos patients. DAIICHI SANKYO S’ENGAGE DANS LA RECHERCHE SUR L’ANTICOAGULATION ORALE Daiichi Sankyo s’efforce de prendre en compte la diversité des patients que vous rencontrez dans votre pratique clinique. 1. HAS. Guide Parcours de Soins. Fibrillation atriale. Les parcours de soins. Février 2014. 2. HAS. Bon usage du médicament. Fibrillation auriculaire non valvulaire. Quelle place pour les anticoagulants oraux ? Juillet 2013Mise à jour Septembre 2015. 3. ANSM. Rapport. Les anticoagulants en France en 2014 : état des lieux, synthèse et surveillance. Avril 2014. ENV/15/197/AP - Date de diffusion : Novembre 2015 © Daiichi Sankyo - Tous droits de reproduction réservés. L’ANTICOAGULATION ORALE NÉCESSITE LA PRISE EN COMPTE DES SPÉCIFICITÉS DE CHAQUE PATIENT Pour devenir membre de la SFMV Afin de constituer votre dossier de candidature, veuillez demander à l’adresse du Secrétariat Administratif (Nadia DAUZAT), le formulaire de candidature. Vous l’adresserez dûment rempli accompagné de : • Si vous êtes médecin vasculaire : un justificatif de la certification en vigueur pour la pratique de la Médecine Vasculaire (diplôme de Capacité d’Angiologie, de D.E.S.C. de Médecine Vasculaire, qualification en Angiologie), et d’un bref curriculum vitae. • Si vous n’êtes pas médecin vasculaire, mais que vous souhaitez participer aux activités de la S.F.M.V. Vous avez la possibilité de devenir Membre Associé : un bref curriculum vitae ainsi que la lettre de parrainage de 2 membres titulaires de la S.F.M.V. Votre candidature sera examinée à la plus proche réunion du Conseil d’Administration et un courrier validant votre admission vous sera adressé. secrétariat administratif et FMC Nadia DAUZAT La Gachetière / 66, Rue des Gabarres / 17430 CABARIOT, Tél : 05 46 83 77 30 - Fax : 09 71 70 44 72 E-mail : [email protected] secrétariat scientifique et comptable Isabelle DAURIAC, CHU Rangueil / Service de Médecine Vasculaire 1, Avenue Jean Poulhès / TSA 50032 / 31059 TOULOUSE Cedex 9 Tél : 05 61 32 29 45 - Fax : 05 61 32 26 34 E-mail : [email protected] LISTE DES ANNONCEURS BAYER - BRACCO - DAIICHI-SANKYO - GIBAUD - I2M - INNOTHERA - KREUSSLER - LEO PHARMA LOHMANN & RAUSHER - MEDTRONIC - SIGVARIS - STD Pharmaceuticals - THUASNE LES PARTENAIRES DE LA SFMV PLATINIUM GOLD SILVER ARSENAL-CDM S’intéresser précisément à toutes les morphologies et à chacune en particulier. SIGVARIS MEDICAL LA SCIENCE ET LES SENS Les produits de compression médicale SIGVARIS sont des dispositifs médicaux de classe de risque 1, fabriqués par SIGVARIS. Ils sont destinés au traitement curatif de la maladie veineuse chronique pour lutter contre les symptômes et prévenir son aggravation. Le taux de remboursement est de 60 % du tarif Sécurité Sociale. Lisez attentivement la notice d’utilisation. SIGVARIS is registered trademark of SIGVARIS, St Gallen / Switzerland, in many countries worldwide. © septembre 2013 Copyright by SIGVARIS - St-Just St-Rambert.