VENDREDI 25 NOVEMBRE SAMEDI 26 NOVEMBRE LUNDI 28

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VENDREDI 25 NOVEMBRE SAMEDI 26 NOVEMBRE LUNDI 28
vendredi 25 novembre
dimanche 27 novembre
19h30
18h
“Berlin 1885, la ruée sur l’Afrique”,
En présence
du réalisateur
de Joël Calmettes, 71 min, France, 2010
Un docu-fiction pour raconter les débuts de la colo-
“State of mind”
de Djo Tunda Wa Munga, 51 min , République démocratique du Congo, 2010
Est-ce possible pour un pays choqué par la légitimation de 5 millions de morts de progresser avec
succès ? C'est l'épineuse question de ce puissant
documentaire congolais sur l'intervention du programme GTZ, initiatve Allemande dans un Congo
Démocratique luttant pour libérer son âme du désespoir.
nisation. De la conférence de Berlin, en 1885, a résulté
le partage de l’Afrique. Joël Calmettes souligne “l’innocence coupable des diplomates”.
Trois mois de l’hiver 1884-1885, au cours desquels des
diplomates des grandes puissances européennes, de
l’Empire ottoman et des Etats-Unis procédèrent au
partage du « continent noir » et au tracé de ses frontières, sans en avoir jamais foulé le sol.
19h30
“The witches of Gambaga
(les sorcières de Gambaga)”
21h00
« Indochine sur les traces d’une mère »
de Yaba Badoe, 55 min, Ghana, 2010
de Idrissou Mora-Kpaï, 71 min, Bénin, 2010
Entre 1946 et 1954 plus de 60.000 soldats d’Afrique
noire sont engagés pour combattre les Viêt-Minh.
Nombreux seront les soldats africains qui prendront pour épouses des femmes vietnamiennes. De
ces unions naitront des enfants Métis. À la fin de la
guerre, l’armée coloniale ordonne le rapatriement
en Afrique de tous les enfants noirs, officiellement
pour les protéger des Viêt-Minh. Certains de ces
enfants non reconnus et abandonnés dans les orphelinats, sont mis aux enchères pour des adoptions de masse destinées aux officiers africains,
comme Christophe.
The Witches of Gambaga est l'extraordinaire histoire d'une communauté de femmes condamnées à
vivre comme des sorcières dans le Nord du Ghana.
20h30
« Tirailleur Marc Gueye, ma plume,
mon combat »
de Mariama Sylla Faye, 52 min, Sénégal, 2010
Marc Guèye, ancien combattant de la Guerre d'Indochine de 1953 à 1955, écrit en toute clandestinité
sur des paquets de cigarettes vides son vécu, les
affres du conflit.
samedi 26 novembre
10h
«Les pieds sur scène»
d’Eric Legay, 52 min, France, 2006
Une réflexion et exploration du vocabulaire corporel
propre au hip hop à travers l’aventure humaine et artistique de la compagnie Black Blanc Beur et sa chorégraphe Christine Coudun.
11h
15h
«La Danseuse d’Ebène»
de Seydou Boro, 52 min, Burkina Faso, 2002
Formée à l’école Mudra de Dakar fondée par Maurice
Béjart, Irène Tassembédo a créé le Ballet national du
Burkina, avant de rejoindre la France. Un portrait drôle
et sensible, où derrière l’humour pointe la réalité du
choc culturel qu’elle a vécu.
«LES BALLETS DE CI DE LÀ»
d’Alain Platel, 1h50, France, 2006
Un documentaire tout en impressions, qui nous fait partager l’aventure humaine et artistique des Ballets C de
la B, entre parcours singulier et dessein collectif.
En présence
de nadège loir et de rosalie TSAI, le quartz, scène nationale de brest
20 h ___HERWANN ASSEH - CRÉATION DANSE HIP HOP
5000 FCFA / 3000 FCFA ADHÉRENTS
Lundi 28 novembre
20h30
« L’épopée de la musique gabonaise »
de Joël Moundounga, Acte1, 52 min, Gabon, 2011
En présence
du réalisateur
Dans un studio de radio, un animateur, Placide Moryl
reçoit le groupe de rap « Communauté Black ». Les
membres de celui-ci lui expliquent leur démarche,
plutôt originale, qui est une fusion de rythmes traditionnels et de sonorités modernes.
A l’issue de l’émission, Placide Moryl est en proie
à ses pensées. Elles portent sur l’influence des
musiques du reste du monde sur la musique gabonaise, sur la quasi inexistence d’archives de cette
même musique et le besoin impérieux d’en rencontrer les acteurs majeurs.
Ainsi, commence pour lui une quête, qui va le
conduire vers certains musiciens gabonais, dans
laquelle il nous entraîne et s’efface pour laisser les
artistes interprètes compositeurs occuper la scène de l’écran.
Les Escales documentaires
de Libreville
mardi 22/11
jeudi 24/11
19h00
18h00
se sont imposées dans le paysage culturel gabonais en élargissant
leurs territoires et leurs publics. La manifestation a grandi,
soutenue par une forte mobilisation de terrain. Ce festival est le fruit
d’un partenariat entre l’IGIS (Institut Gabonais de l’Image et du Son)
et l’Institut français du Gabon (ex CCF) depuis la première édition.
Au fil des années, cette collaboration, à partir d’objectifs partagés,
s’est développée, passant d’un simple accueil des projections à un
partenariat privilégié. Le thème de cette édition sera «le partage
des savoirs».
de Manthia Diawara, 51 min, Etat-Unis, 2010
Les Escales Documentaires de Libreville, c’est aussi des rencontres organisées entre réalisateurs, professionnels et lycéens.
MERCREDI 23 NOVEMBRE - 9H - A L’IGIS
INTERVENTION DE RAMADAN SULEMAN EN DIRECTION DES PROFESSIONNELS.
MERCREDI 23 NOVEMBRE - 17H - A L’IFG
DÉBAT SUR E. GLISSANT AVEC LUDOVIC OBIANG
Association Caraïbes et Faculté de lettres.
SAMEDI 26 NOVEMBRE - 9H - A L’IGIS
INTERVENTION DE JOEL CALMETTES EN DIRECTION
DES PROFESSIONNELS
« Edouard Glissant : un monde en relation »
BEIT SHA’AR (NOMAD’S HOME)
de Iman Kamel («Ode nomade»), 61 min Egypte, 2010
En 2009, Manthia Diawara a suivi Edouard Glissant
sur le Queen Mary II, pour une traversée de l’Atlantique entre South Hampton (UK) et Brooklyn (New
York). Cet extraordinaire voyage s’est traduit par
la réalisation d’une série d’une vingtaine de clips
vidéo, qui tout en déclinant la pensée d’Edouard
Glissant sous différentes thématiques, apporte un
éclairage nouveau à son travail sur la théorie de la
«Relation».
Suivie d’une discussion en direction des universitaires, professionnels et étudiants.
Un portrait de deux femmes arabes nées en Egypte
dans une situation sociale et culturelle tout à fait différente : Iman Kamel est une réalisatrice égyptienne qui
a quitté le Caire pour vivre à Berlin et Selema Gabali
une entrepreneuse bédouine confinée dans les régions
éloignées de la péninsule du Sinaï.
19h00
« Non coupables »
de Pauline Mvélé, 52 min, Gabon, 2011
En présence
de la réalisatrice
Au Gabon, 3 veuves témoignent des violences et
de la spoliation dont elles ont été l’objet lors du
décès de leurs époux.
Mercredi 23 novembre
18h00
« Au rythme de ma vie »
de Marc Tchicot et Franck Onouvié, 20 min
En présence
Marc Tchicot
Ce film retrace de manière peu conventionnelle
le parcours de « ISH », un jeune rappeur de Miami
venu rendre visite à sa famille au Gabon. Il était loin
d’imaginer que ce serait au beau milieu de ce pays
d’Afrique Centrale que le projet de ses rêves lui tomberait dessus.
Ce film capture les moments d’une improbable rencontre humaine, entre des personnes ayant pour
passion la musique.
Entrée : 1000 f cfa
adhérents : gratuit
20h30
“Ca vibre dans nos têtes »
de Kassim Sanogo, 52 min, Mali, 2009.
A Korofina, le quartier de l’underground bamakois,
les jeunes font du Rap, de la coiffure, vendent des
fringues ...
Certains dealent n’importe quoi. Une chose est sûre :
ici, l’underground, c’est la création. Les enfants mangent, fument et dansent Rap du matin au soir : ils
vibrent dans la tête.
19h
les bonifiés
Lundi 21/11
19h30
TOUT BLANC, TOUT NOIR
de Philippe Mory et Philippe Alexandre, 52 min, France- Gabon
vendredi 25 novembre
de Fabrice BOUCKAT, 52 min, France, 2010
Ici nous les appelons les vacanciers. Ils débarquent
chaque année par avion dès la fin du mois de juin.
Les congés au pays tant attendus commencent. On
en rêvait quand même depuis trois ou quatre ans.
Débutent alors deux mois de cohabitation entre les
résidents et «leurs vacanciers» : les Antillais exilés
appelés les bonifiés.
En présence
dE P. Mory
«Je suis Gabonais. J’appartiens
à la tribu des Galoas. Les Galoas servirent longtemps d’intermédiaires entre les tribus du
haut fleuve et celles des bords
de l’océan. Avec son débarcadère, Lambaréné est le chef lieu
de l’Ogoué maritime et l’un des
centres le plus actifs du Gabon. Ce qui explique mes origines métisses.
Mon père était un forestier blanc. Ma mère était une villageoise galoase.
Mon père disparut comme il était venu mais c’était à l’époque le sport national. Très peu d’expatriés repartaient de leur campagne coloniale avec
leur progéniture sous le bras. Ma mère n’eut qu’un enfant d’où mon nom,
Maury, le fils unique. A l’âge de 7 ans elle m’abandonna sur un banc de
sable à quelques pas de la mission Schweitzer »
20h
« Zwelidumile »
de Ramadan Suleman, 1h52, Afrique du Sud, 2009
En présence
du réalisateur
En 1968, l’artiste Dumile Feni échappe à l’oppression de l’Apartheid en Afrique du Sud et s’exile, laissant derrière lui son épouse enceinte. Quelques jours
avant son retour au pays en 1991, Feni meurt soudainement de manière tragique.En compagnie de sa fille,
ce documentaire est le portrait d’un homme qui a dû
quitter ceux qu’il aimait.
18h
« Le Maréchalat du roi Dieu »
de Nathalie Yveline Pontalier, 52 min, Gabon, 2011
En présence
de la réalisatrice
André Ondo Mba (A O M) vit à Libreville avec ses
deux fils dans une maison modeste. Il souffre de
schizophrénie paranoïde aigue et est atteint de surdité.
Au fil des années, il a développé un art graphique
par l’écriture où il prêche les mythologies qui lui
sont dictées depuis l’au-delà par son double immortel.
Ainsi, il écrit depuis plus de 20 ans sur les murs, les
façades et autres parapets du paysage urbain librevillois. Le contenu de ses messages reste souvent
hermétique pour les lecteurs qui s’y hasardent. Et
André apparait comme une énigme.

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