Mercredi 24 juillet 2013 Triathlon long (2,2/115/22) de l`Alpe d`Huez

Transcription

Mercredi 24 juillet 2013 Triathlon long (2,2/115/22) de l`Alpe d`Huez
Mercredi 24 juillet 2013
Triathlon long (2,2/115/22) de l’Alpe d’Huez
Ce mercredi 24 juillet, trois jours après l’étape du Tour de France se déroulait la 8ème édition du triathlon de
l’Alpe d’Huez, épreuve qualifiée par certains magazines « d’une des plus belles d’Europe » et « à laquelle on se
doit de participer au moins une fois dans sa vie de triathlète ».
Quatre épreuves étalées sur cinq jours, bref, un festival du triathlon.
Thomas, le seul représentant du club participant à cet évènement, faisait le déplacement en famille.
L’Alpe d’Huez étant l’objectif majeur de sa saison (avec Royan en septembre), Thomas a suivi une longue
préparation commencée cet hiver, qui trouvait son aboutissement ce 24 juillet.
La météo de cette journée était bonne, malgré des nuages matinaux, le soleil s’imposait par la suite.
Côté parcours, la natation se déroulait dans le lac de Verney perché à 725m et s’étalant sur 75ha. Le circuit
vélo a de quoi impressionner, totalisant 3000m de dénivelé, il débute par la montée de l’Alpe du Grand Serre,
puis le col d’Ornon et la montée mythique de l’Alpe d’Huez avec ses 21 virages. Et enfin une course à pied
difficile, trois tours de 7km300 mélangeant chemins et routes bitumées pentus.
Thomas nous décrit sa course…
Jour J-2 :
Découverte de la montée de l'Alpe d'Huez et ses 21 virages. Départ de Bourg d'Oisans pour rejoindre la
station de l'Alpe d'Huez à 1815 m d'altitude (13,9 km de montée, une pente moyenne de 8,1 % avec une
pente maximale de 14 %). Jeannie Longo est présente au départ de Bourg d'Oisans pour faire la montée
avec nous. Je décide de prendre sa roue, je tiens jusqu'au premier virage, dès que la route s'élève :-).
Les 3 premiers kilomètres sont durs avec des pourcentages au delà des 10 %, la pente redevient
raisonnable après. Je termine en 1h20, tranquille sans dépenser trop d'énergie.
Jour J-1 :
Découverte du parcours de course à pied : une boucle de 7,3 km à parcourir 3 fois le jour de la course. Les
montées passent bien, bonnes sensations, cela sera différent le lendemain.
Jour J :
Le départ est donné à 9h30 au lac du Verney pour deux boucles de 1100 m chacune. La température de
l'eau est annoncée à 14,2°. Je la trouve froide mais ça va. Je trouve assez facilement mon rythme. A la fin
de la première boucle, je me rends compte que je prends trop large aux bouées ce qui fait que je fais plus
de distance que les autres. Je corrige le tir à la deuxième boucle, je commence à doubler tous ceux qui
étaient partis trop vite. Je sors en 48', mon meilleur temps en natation tout triathlon confondu.
Une fois essuyé et équipé pour le vélo, je pars pour les 115 km de vélo. La première difficulté se présente
au kilomètre 26 avec les 12 km de montée vers l'Alpe du Grand Serre (altitude 1340 m, 7,2 % de pente
moyenne). La montée est plutôt facile même si je la trouve interminable. Au kilomètre 68, se présente la
deuxième difficulté : le col d'Ornon (altitude 1367 m) et ses 14 km d'ascension avec une pente moyenne de
4 %, les 5 derniers kilomètres présentent un pourcentage moyen de 7 %. Les sensations sont toujours
bonnes, même si la chaleur commence à se faire sentir. Une fois la descente du col effectué, j'arrive à
Bourg d'Oisans avec une heure d'avance sur mon timing prévisionnel (en 4h30). La température, au pied
de l'Alpe, annonce 36°. C'est parti pour les 13,9 km de montée. Je me rends vite compte que cela ne sera
pas aussi facile que le lundi et que la chaleur va venir perturber cette belle journée. Je m'asperge d'eau à
tous les ravitaillements et j'arrive quand même au sommet 2h00 plus tard.
Le vélo posé dans l'aire de transition, je pars sur le parcours de course à pied. Je suis obligé de constater
que je n'ai plus de jus. Physiquement, je n'ai pas de crampes, ni de jambes lourdes, mais plus de gaz. Le
parcours de course à pied devient un calvaire. Je décide de courir dans les descentes et de marcher dans
les montées et sur le plat pour limiter les dégâts. J'arrive à boucler le parcours en 3h00, épuisé mais
content.
Conclusion : c'est un triathlon qui mérite d'être fait pour son organisation parfaite et ses paysages
grandioses. Dommage que la chaleur se soit invitée dans la partie.
Une descente prudente.
Au sommet de l’Alpe d’Huez.
Bien accompagné à l’arrivée.
Fatigué et très heureux.
Thomas termine 693ème sur 920 partants, 724 sont arrivés.
Les temps :
Natation : 48’24’’ Vélo : 6h38’06’’ Course à Pied : 3h01’23’’ soit 10h39’33’’ .
Bravo Thomas !

Documents pareils