Iran - Théâtre de l`Odéon

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Iran - Théâtre de l`Odéon
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Littérature et musique contemporaine
d’ Iran
les 24 et 25 novembre 2000
Grande salle
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Service de Presse
Lydie Debièvre, Odéon-Théâtre de l’Europe
tél 01 44 41 36 00 - fax 01 44 41 36 56
dossier également disponible sur www.theatre-odeon.fr
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Location 01 44 41 36 36
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Prix des places du concert
180 f, 140 f, 80 f, 50 f, 30 f
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Horaires
Concert le samedi 25 novembre à 20h - Grande Salle.
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Odéon-Théâtre de l’Europe
1 Place Paul Claudel - 75006 Paris
Métro : Odéon - RER : Luxembourg
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LITTÉRATURE
CONTEMPORAINE
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’IRAN
A l’occasion du programme iranien du Festival d’Automne à Paris, La Maison des Ecrivains et
l’Odéon-Théâtre de l’Europe consacrent quatre jours à la découverte de la littérature contemporaine iranienne.
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A la Maison des écrivains
■ RENCONTRE AVEC HUIT ÉCRIVAINS IRANIENS
Mardi 21 novembre à 19h : Ahmad Mahmoud, Monirou Ravanipour et Mohammad Réza Safdari.
Mercredi 22 novembre à 19h : Manoutchehr Atachi, Grânâz Moussavi, Bijan Rouhâni et
Mohammad Ali Sapanlou.
Lectures-rencontres en persan et en français modérées par Média Kachigar.
Réservation impérative à la Maison des Ecrivains au 01 43 54 68 87
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A l’Odéon-Théâtre de l’Europe
■ LITTÉRATURE CONTEMPORAINE IRANIENNE
Vendredi 24 novembre à 19h et samedi 25 novembre à 15h (entrée libre) : Shahryar Mandanipour,
Farkhondeh Ghazi Zadeh, Akbar Sardouzami, Nassim Kahaksar, Mahmoud Massoudi, Goli
Taraghi, Reza Daneshvar.
Rencontrer des auteurs iraniens aujourd’hui, c’est avant tout découvrir une littérature ignorée
par l’Occident. Le succès du cinéma iranien ces dernières années a soulevé un coin du voile sur
la vie artistique iranienne, dont la littérature constitue depuis toujours la principale force motrice. En Iran, la vie littéraire connaît, depuis quelques années, une effervescence extraordinaire. Le
nombre de parutions et de publications (nouvelles, romans, revues ), mais aussi la qualité et la
diversité des styles marquent un tournant dans l’histoire des vingt dernières années. La littérature iranienne est cependant une littérature bipolaire, du fait de l’exode d’une partie (et non des
moindres) de ses représentants en Europe ou aux Etats-Unis. L’Odéon-Théâtre de l'Europe invite
pour ces rencontres des écrivains venus d’Iran, mais aussi ceux qui depuis deux décennies sont
devenus des citoyens européens. Issus d’une même génération, ces auteurs sont parmi ceux qui
ont marqué la création littéraire du pays depuis vingt ans. Ils habitent en Iran et dans des pays
tels que la France, la Hollande ou le Danemark. Ils viendront nous lire leurs textes et nous parler de leur écriture pour nous faire pénétrer dans l’imaginaire complexe de l’Iran actuel. Les
Editions Mille et une nuits présenteront à cette occasion un recueil de 7 nouvelles intitulé Les jar-
dins de solitude, représentant les auteurs invités.
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MUSIQUE
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■ MUSIQUE D ’I RAN
Samedi 25 novembre à 20h
Mohammad Réza Shadjarian – chant
Hosseïn Allzadeh – tar et setar
Keyhan Kalhor – kamantché
Homayoun Shadjarian – chant, tombak et daf
En Iran, Mohammad Réza Shadjarian est le seul chanteur appelé "maître" de son vivant.
A ses côtés, Hosseïn Allzadeh, grand instrumentiste mais aussi compositeur et directeur d’ensemble, dont quelques-unes des œuvres (Neynava, Torkman, Avayé Mehr …) ont marqué le début
d’une nouvelle approche des traditions savantes de la musique iranienne.
Le concert au Théâtre de l’Odéon est la première rencontre entre ces deux grands artistes.
Pour les accompagner, ils ont fait appel à Keyhan Kalhor, jeune joueur de kamantché au doigté
exceptionnel. L’ensemble se complète enfin avec Homayoun Shadjarian, joueur de tombak et daf
(instruments de percussion), qui depuis plusieurs années a trouvé sa place sur scène à côté de son
père. A part la maîtrise des rythmes les plus variés du répertoire, Homayoun possède également
toute la technique du chant lui permettant d’accompagner Mohammad Réza Shadjarian en duo.
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IRANINENNE
RENCONTRES LITTÉRAIRES
La littérature iranienne est depuis quelques années en pleine effervescence. Les publications se
multiplient, l’activité éditoriale connaît un nouvel essor. Mais la vitalité de cette production se
mesure avant tout à sa capacité à poser à sa façon quelques questions essentielles.
En Iran comme à l’extérieur, le propos littéraire reste fortement politisé. Si les écrivains restés au
pays jouent un rôle important dans le débat démocratique et mettent tous leurs moyens au service de la constitution de la société civile, ceux de la diaspora européenne ou américaine, considérés pour la plupart comme des exilés, sont également partie prenante des événements se déroulant dans leur patrie.
Dans un tel climat, qu’en est-il alors de l’écriture et de la création littéraire à proprement parler ?
Constamment repoussé au second plan, le débat littéraire est sans doute la première victime d’une
telle situation. La liberté d’écrire au sein d’une société en quête de son identité laïque ; le statut de
l’écrivain iranien au sein des sociétés européennes ; le regard porté par les uns et les autres sur
l’écriture comme authentique gage de survie ; les nouveaux procédés littéraires et l’influence de la
littérature occidentale ; l’ouverture de nouvelles voies à partir des traditions littéraires de la langue
persane - tels sont quelques-uns des thèmes propres au débat littéraire, mais qui par la force des
circonstances restent sinon ignorés, du moins rarement effleurés.
Les rencontres de Paris autour de la littérature iranienne ont pour objectif d’offrir une occasion à
ses différents acteurs de parler de la littérature et d’elle seule. Vingt ans d’histoires, vingt ans
d’images, vingt ans d’écriture exigent aujourd’hui que soit mesuré le chemin parcouru.
Le public français présent à ces rencontres jouera un rôle de témoin ; il offrira aussi à la littérature iranienne un formidable miroir dans lequel déchiffrer son image.
Les invités
Les invités de ces rencontres n’appartiennent ni à la même génération, ni à un seul courant littéraire. Ils diffèrent par leurs références artistiques autant que par leurs sensibilités. Un seul dénominateur commun lie tous ces écrivains : leur appartenance à l’espace littéraire de la langue persane, dont la tradition millénaire se partage aujourd’hui entre l’Iran et l’Europe. De la confrontation entre ces deux pôles, de leur dialogue, de cette rencontre, naîtra le vrai débat de la littérature
iranienne actuelle.
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IRANINENNE
Lectures, débat et interventions
L’écrivain français Jean-Christophe Bailly présidera ces rencontres.
Avant que chacun des intervenants prenne la parole, un aperçu général de la littérature
moderne de l’Iran sera présenté par un spécialiste. Les invités traiteront ensuite le thème
de leur choix dans le cadre de la rencontre, contribuant ainsi à dresser un tableau général
de la création littéraire contemporaine aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Iran.
Pour permettre à un plus large public de pénétrer dans l’imaginaire de chacun des écrivains présents, des extraits de leurs textes seront lus par des comédiens.
Le livre
Le nombre très restreint de traductions ne permettant pas au lecteur français d’évaluer à
sa juste valeur la prose contemporaine en langue persane, les Editions Mille et Une Nuits
ont pris l’initiative de publier un recueil de sept nouvelles intitulé Les jardins de solitude,
réunissant des oeuvres des écrivains invités à l’Odéon-Théâtre de l’Europe.
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ÉCRIVAINS
LES ÉCRIVAINS INVITÉS SONT
Goli Taraghi
Après avoir fait des études supérieures de philosophie aux Etats-Unis, elle est nommée
professeur de symbologie à l’Université de Téhéran. Depuis 1979, elle a choisi de vivre à
Paris. Principaux ouvrages : Sommeil d’hiver (Maurice Nadeau), Mémoires fragmentées, La
petite sirène et le jeune villageois. La grande Dame de mon âme a obtenu le prix Contre
Ciel de la meilleure nouvelle de l’année 1986.
Réza Daneshvar
Né en 1948 à Mashad, il a commencé très tôt son activité littéraire. Recueils de nouvelles :
Mahboubeh et Al, Hey Hey Djebeli Gom Gom. Romans : La prière mortuaire, Achoura,
Achoura et Le brave des braves. Il est également auteur de pièces de théâtre. Il vit à Paris
depuis 1982, où il exerce le métier de chauffeur de taxi.
Nassim Khaksar
Né en 1944 à Abadan, il travailla comme instituteur dans les villages des régions d’Ispahan
et de Hamadan, jusqu’à son arrestation en 1968. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont
les recueils de nouvelles Meraï est un mécréant, L’épicier de Kharzavil, Le pain et la fleur
et le roman Les girouettes et les fouets. Depuis 1983, il vit au Pays-Bas, et est l’un des
membres actifs de l’Association des écrivains iraniens en exil.
Farkhondeh Hadjizadeh
Née en 1956 à Téhéran, elle est une des premières femmes éditeurs en Iran. Elle publie
également Baya, une revue littéraire. Elle est l’auteur de plusieurs romans et d’un recueil
de nouvelles intitulé Contraire à la démocratie.
Mahmood Massoodi
Né en 1949 à Guilan, il a fait des études d’art dramatique à l’Université de Téhéran. Il est
l’auteur d’un roman, La sourate du Corvus et d’un recueil de nouvelles intitulé Les jardins
de solitude. Il a signé de nombreuses traductions, dont des nouvelles de Michel Tournier et
Le monolinguisme de l’autre de Jacques Derrida. Il vit à Paris depuis 1979, où il enseigne
le persan.
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ÉCRIVAINS
Akbar Sardouzami
Né en 1951 à Téhéran, il a été apprenti dans un atelier de couture tout en suivant des cours du soir.
Etudes d’art dramatique à l’Université de Téhéran. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Le
crépuscule du début d’automne, La légende de mon exil, Moi, j’étais là, Mon frère était sorcier,
Introduction à la littérature danoise et le monologue déchiqueté de votre poète. Depuis 1986, il a
choisi de vivre au Danemark.
Shahryar Mandanipour
Né en 1957 à Shiraz, rédacteur en chef de la revue littéraire Jeudi soir, publiée à Shiraz, Shahryar
Mandanipour est l’auteur de plusieurs recueils de nouvelles, dont Le huitième jour de la terre, La
lune à la mi-journée et Le miel et la momie, ainsi que d’un roman intitulé Le cœur éperdu.
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MUSICIENS
MUSIQUE CLASSIQUE IRANIENNE
Mohammad Reza Shajarian : chant
Hossein Alizadeh : tar
Kayhan Kalhor : kamancheh
Homayoun Shajarian : tombak et chant
Pour la première fois, trois des plus importantes figures de la musique classique persane se
réunissent pour un concert exceptionnel : Mohammad Reza Shajarian (le plus grand chanteur iranien), Hossein Alizadeh (maître de tar, sorte de luth) et Kayhan Kalhor (virtuose du kamancheh,
instrument traditionnel à archet). Homayoun Shajarian, chanteur et joueur de tombak (percussions), complète leur ensemble. Tiré du riche répertoire musical de la culture persane classique,
le programme qu'ils interpréteront comprend également quelques pièces nouvelles, célébrant
ainsi la poésie iranienne de toutes les époques jusqu'à nos jours.
Mohammad Reza Shajarian : chant
Maître incontesté de la tradition vocale persane, Mohammad Reza Shajarian est considéré par son
public autant que par ses pairs comme un véritable trésor national. Le chant traditionnel se distingue en effet dans le domaine musical iranien par son extrême difficulté : rares sont ceux qui
peuvent y prétendre à l'excellence. Shajarian, qui en maîtrise à la perfection toutes les subtilités,
est tenu par de nombreux musiciens de son pays pour un modèle et une constante source d'inspiration. L'abondance et la diversité de son oeuvre sont sans exemple dans l'histoire de la musique
iranienne. L'immensité et l'excellence de son répertoire enregistré lui ont valu d'obtenir en 1999 le
Prix Picasso, l'une des plus prestigieuses distinctions décernées par l'UNESCO ; en 2000, le
Ministère Iranien de la Culture l'a proclamé "meilleur chanteur traditionnel depuis la Révolution".
Né en 1940 à Mash'had, dans le nord-ouest de l'Iran, Shajarian a été initié à l'art vocal dès l'âge de
cinq ans par son père. A douze ans, il entreprend l'étude du radif, répertoire traditionnel classique.
Il a reçu l'enseignement de grands maîtres tels qu'Esmaïl Mehrtash et Ahmad Ebadi, tout en s'imprégnant du style vocal de ses aînés, parmi lesquels Reza-Gholi Mirza Zelli, Ghamar-ol Molouk
Vaziri, Eghbal-Soltan Azar ou Taj Esfahani. Après avoir appris à jouer du santur sous la direction
de Jalal Akhbari afin de mieux pénétrer l'esprit du répertoire et d'en parfaire son interprétation, il
compléta dès 1960 sa formation auprès de Faramarz Payvar. Profondément influencé par le style
vocal du grand Gholam Hossein Banan, Shajarian a également recueilli le legs du maître Abdollah
Davami, qui lui enseigna les plus anciens tasnifs (chants) et lui transmit sa propre interprétation
du radif.
La carrière professionnelle de Shajarian débute en 1959 à Radio-Khorasan. Son style vocal caractéristique (où une technique impeccable est mise au service d'une puissance et d'une intensité
émotionnelles sans pareilles) lui vaut dès lors une notoriété toujours croissante. Au cours d'une
carrière illustre qui couvre plus de quarante ans, Shajarian a enseigné au Département des BeauxArts de l'Université de Téhéran (ainsi que dans d'autres institutions), poursuivi des recherches
musicologiques sur le répertoire iranien et enregistré plusieurs disques de référence, tout en se
produisant à la Radio et à la Télévision Nationales. Il continue à donner régulièrement des concerts
en Iran et à travers le monde : les plus récents ont eu lieu à New York (Avery Fisher Hall), Londres
(Queen Elizabeth Hall), Berlin (Haus der Kulturen der Welt) et en Belgique (Festival de Flandres).
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MUSICIENS
Hossein Alizadeh : tar
Hossein Alizadeh est né à Téhéran (Iran) en 1951. Après avoir achevé ses études au Conservatoire,
il entre en 1975 à l'Ecole de Musique de l'Université de Téhéran et y obtient son diplôme de composition et d'interprétation tout en recevant les leçons de plusieurs maîtres de musique persane
traditionnelle (Houshang Zarif, Ali Akbar Shahnazi, Nur Ali Borumand, Mahmoud Karimi, Abdollah
Davami), qui lui enseignent également le radif. Engagé dans l'Orchestre National d'Iran, Alizadeh
devient ensuite chef et soliste de l'Orchestre National de la Radio-Télévision Iranienne. Fondateur
de l'Ensemble Aref, il s'est aussi produit au sein de l'Ensemble Shayda, deux groupes également
dévoués à la cause de la musique persane classique. Alizadeh a compté parmi les musiciens de
l'orchestre qui accompagnait Gulistan, ballet de Maurice Béjart. Au début des années 80, il a parfait sa formation par des études de composition et de musicologie à l'Université de Berlin.
Hossein Alizadeh, qui a enseigné à l'Université ainsi qu'au Conservatoire de Musique de Téhéran
et fut en 1994 professeur invité à l'UCLA, est l'auteur de nombreuses oeuvres de style persan traditionnel ou néo-classique (dont Ney Nava et le Chant de Compassion), ainsi que de plusieurs
études pour son instrument, le tar. Il a également enregistré l'intégralité du corpus du radif dans
l'interprétation de Mirzah Abdullah. Alizadeh s'est fréquemment produit en concert aux Etats-Unis,
en Europe, en Asie ; sa musique a été diffusée par les radios et les télévisions de nombreux pays.
Kayhan Kalhor : kamancheh
Né à Téhéran en 1963, Kayhan Kaylor reçoit dès l'âge de sept ans l'enseignement de maître Ahmad
Mohajer. Enfant prodige du kamancheh, il n'a que treize ans quand il est engagé par l'Orchestre
National de la Radio-Télévision Iranienne. Il s'y produit durant cinq saisons, obtenant le Prix
National de Musique deux ans d'affilée. A dix-sept ans, Kalhor intègre l'Ensemble Shayda du
Centre Culturel Chavosh (la plus prestigieuse institution culturelle de l'époque) tout en continuant
à étudier le radif sous différents maîtres. Kalhor a en outre effectué de nombreux séjours dans différentes provinces, sillonnant le pays du Khorasan (au nord-est) jusqu'au Kurdistan (à l'ouest) afin
de se familiariser avec les styles et les répertoires régionaux. En 1978, Kalhor part étudier la
musique classique occidentale à l'Ecole de Musique Santa Sicilia de Rome, études qu'il complète
pendant les années suivantes à la Carleton University d'Ottawa, dont il est diplômé.
Kayhan Kalhor a composé pour les plus célèbres chanteurs iraniens (dont Mohammad Reza
Shajarian et Shahram Nazeri). Il a joué aux côtés des plus grands maîtres, parmi lesquels
Faramarz Payvar et Hossein Alizadeh. En 1991, il est l'un des fondateurs de Dastan, le fameux
ensemble de musique classique persane ; six ans plus tard, il forme le groupe Ghazal, dans lequel
il improvise aux côtés du sitariste indien Shujaat Husain Khan. Dernièrement, il a composé des
oeuvres en style traditionnel pour le Kronos Quartet (avec lequel il a donné des concerts et enregistré un disque en 1999), ainsi que pour le Silk Road Project de Yo Yo Ma, aux côtés duquel il entamera en 2001 une tournée mondiale. Kayhan Kalhor poursuit par ailleurs une carrière de soliste,
donnant des récitals de kamancheh dans le monde entier (les plus récents ont eu lieu au
Smithsonian Institute de Washington et au Royal Albert Hall de Londres).
Homayoun Shajarian : tombak et chant
Fils de Mohammad Reza Shajarian, Homayoun Shajarian est né en 1975 et a commencé à jouer du
tombak à l'âge de cinq ans. Un an plus tard, il reçoit les leçons d'Ostad (maître) Nasser Farhangfar
et de Jamshid Mohebbi. Il a poursuivi ses études à l'Ecole d'Art de Téhéran. Outre le tombak,
Homayoun joue du kamancheh, de la viole et du piano ; il étudie la tradition vocale sous la conduite de son père. Depuis 1991, il s'est produit à ses côtés dans de nombreux concerts, tant en Iran
qu'en Europe ou aux Etats-Unis.
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