L`art contemporain de Téhéran à Paris : c`est l`exposition City of

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L`art contemporain de Téhéran à Paris : c`est l`exposition City of
L’art contemporain de Téhéran à Paris : c’est l’exposition City of Tales 2 | Persiennes
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L’art contemporain de Téhéran à
Paris : c’est l’exposition City of Tales
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Par Nilufar | 29 octobre 2014 | CULTURES
Sara Rahanjam, « Plate » from the series « Blue Sky » 2014
Le 24 octobre dernier, nous avons été captivés par 20 artistes iraniens, à l’honneur à la Galerie Nicolas
Flamel, à Paris. Quand on pénètre dans l’exposition, on sent d’abord une chaleur, de celle qui vous saisit
instantanément. Une énergie, propre à l’art iranien. Un art brûlant, pour quiconque connaît un tant soit peu,
les miniatures anciennes, la poésie, les couleurs et les histoires perses : un fil tendu entre la mélancolie
extrême et la joie intense.
L’écrivain iranien, Farzaneh Miladi, nous rappelle, en préambule du texte de présentation de l’exposition, aux
contes perses de notre enfance qui débutent tous par cette phrase paradoxale : « Yeki boud, Yeki naboud« ,
« Il y avait un jour quelqu’un, il y avait un jour personne ».
Cette phrase dit à peu près tout de ce que sera la découverte des œuvres de la Galerie Nicolas Flamel. Une
exposition dont le nom évoque déjà toute la poésie « La ville des contes » en français », « Shahreh Ghesseh »
en perse. 20 artistes iraniens donc, certains déjà fondamentaux, d’autres émergents nous offrent leur vision
intime de l’Iran. Un Iran vu de l’Iran, la plupart des artistes vivent et travaillent à Téhéran.
City of Tales 2 (car c’est la deuxième édition), leur offre toute la place, à eux, et à leur Iran. Un Iran puisé,
façonné dans leurs rêves. Des oeuvres inspirées de la poésie perse, ancestrale, qui posent toutes, la
question complexe de l’identité.
Avec audace, malice et talent, ces 20 artistes iraniens nous offrent des sculptures en fer, en porcelaine, des
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photographies, des installations pour nous parler, de choses graves avec légèreté, de poésie légère avec
gravité. Les moyens d’expression divergent mais le message essentiel demeure : l’espoir et la paix, pour un
pays que tous ces artistes aiment à leur manière, à vif.
Voici notre sélection de quelques artistes et de leurs œuvres :
Rencontrez l’Iran à Paris :
Jusqu’au 9 novembre à la Galerie Nicolas Flamel, 216 rue Saint Martin dans le 3ème
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La Silk Road Gallery de
Téhéran x Paris Photo
au Grand Palais
Cinéma : Copie
conforme. Le vrai du
faux
En attendant le
Bonheur
#lebazaardespensees
« Le seul bonheur consiste dans l’attente du
Abbas Kiarostami et Juliette Binoche ont tous
Demain, 13 novembre, 35 pays et 143 galeries
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bonheur. » Proverbe persan (1822) Tandis que le
deux connu une actualité cette été. Si l’un
photos seront à l’honneur sous la nef du Grand
bonheur se présente souvent comme une fin
était invité d’honneur du Festival de poésie de
Palais à l’occasion de la 18ème édition de Paris
ultime, notre pensée du jour propose l’inverse.
Lodève, l’une était à l’affiche du film d’Olivier
Photo. Il y aura bien sûr les institutions : Balthus
L’exacte inverse même. Et si le Bonheur n’était pas
Assayas, Sils Maria. En 2010, Juliette Binoche était
chez Gagosian, La galerie Polka, Robert
l’assouvissement intégral de
récompensée à
Architecture : SharifiHa-House, une maison
protéiforme
Un temps capricieux. Des températures qui
L’Iran illustré : Une fois
par jour – Rendez-vous
avec la petite fille qui
nous raconte son Iran
atteignent des sommets et des hivers rigoureux.
Téhéran. Au nord du pays, au pied des monts
Alborz et non loin de bassins désertiques, la
capitale iranienne connait de fortes disparités
climatiques. De 1° à 30° –
Nous sommes ravis de vous présenter ici, chaque
Abteen Bagheri : le
talent de la nouvelle
vidéo Nike Women x
Pedro Lourenço
Nichée dans les montagnes de l’Atlas, défiant
toutes les lois de la gravité, la nouvelle vidéo Nike,
lancée le 21 octobre dernier avec NOWNESS nous
fait voyager, entre ciel et terre marocain, mettant
en scène la danseuse française Hajiba Fahmy.
jour, pendant 1 semaine, l’histoire exclusive
dessinée par la peintre et illustratrice Yasmine
Taherbeigi pour Persiennes. Yasmine Taherbeigi
est iranienne et anglaise, peintre initialement, elle
vit à Londres et travaille sur son premier roman
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Vengeance et douceur,
oui.
#lebazaardespensees
Apadana : la marque de
mode parisienne &
100% perse
Littérature : L’Iran de
Pierre Loti. 1903.
Pourquoi te servir de poison, si tu peux tuer avec
D’abord un nom : Apadana, désignant la salle des
« Qui veut venir avec moi voir à Ispahan la saison
du miel ? Proverbe persan (1822) C’est si simple
trônes des palais persans de l’époque. Ensuite, un
des roses … » Prélude de ce récit de voyage qui
qu’on ne pourrait pas y penser. Si tant est que
label. Celui d’une mode parisienne, reflet d’une
commence avec cette anaphore éternelle, Pierre
nous ayons des ennemis, des malveillants, la
esthétique iranienne : couleurs, motifs, noms,
Loti (1850-1923), nous trace un portrait unique et
douleur de la riposte
références graphiques – toutes les inspirations
sublime de sa route vers sa
perses se retrouvent dans
A Téhéran : le « Tabiat
Bridge », le pont par
nature
Les piétons sont ravis. Depuis le 14 octobre
dernier, les parcs Ab-o-Atash, à l’ouest, et
Taleghani, à l’est, sont reliés par le plus grand
pont piéton : le « Tabiat Bridge » – signifie nature,
en iranien. 3 niveaux, imaginés par l’architecte Leila
Araghian
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