La lettre de la SILICON VALLEY
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La lettre de la SILICON VALLEY
AVRIL 2014 La lettre de la SILICON VALLEY Opower fait rimer succès et impact Opower fait tourner les têtes. Le succès de son introduction en bourse (OPWR), ce mois-ci, a démontré qu'une start-up financée par des capitalrisqueurs de la Silicon Valley peut non seulement conjuguer réussite commerciale et impact positif sur la planète, mais peut émerger loin devant devant ses concurrents les plus intimidants grâce à un modèle d'affaire redoutable de simplicité. Opower s'est lancé en 2007 sur une mission ambitieuse : réduire la consommation électrique américaine. Les énergies fossiles représentent les deux-tiers de la génération électrique aux Etats-Unis, dont environ 40% pour les seules centrales au charbon. En vertu de la réglementation californienne, les distributeurs d'électricité (« utilities ») sont financièrement récompensés pour faire baisser la consommation (« decoupling »). D'où l'exception californienne d'une courbe plate de la consommation électrique depuis les années 1970 en dépit de la croissance démographique et économique sur la période. Dans les autres Etats, la motivation des « utilities » pour réduire la consommation est avant tout d'éviter les investissements dans la construction de nouvelles centrales électriques destinées à satisfaire les pics de demande à certaines périodes de l'année. Opower affirme avoir permis aux consommateurs d'économiser 1,9 térawatt-heures et 234 millions de dollars l'an dernier. Soit un impact équivalent à celui qu'aurait chaque employé d'Opower s'il coupait ses amis de Facebook du réseau électrique pendant un an. Hormis un travail de fond pour influencer les régulateurs Etat par Etat, la clé du succès d'Opower est d'avoir prêté attention aux comportements des consommateurs plutôt que de parier sur une technologie d'avant-garde. Son co-fondateur et président Alex Laskey a expliqué que si ces derniers sont, dans l'ensemble, peu enclins à adopter de nouvelles applications technologiques, ils peuvent se laisser influencer en revanche par une information simple et susceptible de leur faire faire des économies. La décision d'envoyer par courrier aux abonnés une analyse simple de leur consommation mensuelle comparée à celle de leurs voisins, a manifestement payé. Par contraste, Google a mis un terme en 2011 à son service web PowerMeter (basé sur un compteur électrique « intelligent »), bientôt imité par Microsoft qui avait déployé une initiative similaire. Opower table sur un arsenal de services innovants pour soutenir sa croissance. En espérant que son succès fera des émules parmi les entrepreneurs et investisseurs désireux de s'attaquer à des problèmes de fond. APRIL 2014 Valeo s’installe dans la Silicon Valley Pionnier du véhicule connecté, l’équipementier français va installer une équipe de quatre ou cinq ingénieurs à Palo Alto. Sur le territoire de Tesla Motors, ceux-ci auront principalement un rôle de veille en participant à des incubateurs de start-ups ou en approchant des entreprises innovantes. "Valeo veut s’installer au cœur d’un éco-système, étudier ce que les entreprises du secteur consumer electronics peuvent apporter à l’automobile. Nous pourrons ensuite nouer des partenariats, grâce à cet accès rapide dans le domaine", a expliqué à L'Usine Digitale Guillaume Devauchelle, directeur de l’Innovation et du développement scientifique. Valeo ambitionne de devenir un acteur incontournable de la connectivité des véhicules. Son objectif ultime: la voiture autonome. BioConsortia : fertilisant naturel par sequençage d'ADN de nouvelle génération Déjà en vogue dans l'agriculture biologique, le fertilisant naturel est sur le point de devenir un produit de pointe. La start-up de biotechnologie BioConsortia vient de sortir de l'ombre avec des solutions microbiennes spécifiques pour diverses récoltes comme le blé ou le maïs. Chaque solution est issue de travaux génétiques sur l'écologie microbienne des plantes et du sol afin d'identifier l'écologie optimale pour la santé et la vigueur de la plante. La solution est appliquée dans le sol ou en traitement des semences. Les experts visent une augmentation de 20% de la production d'ici 20 ans. Installée à Davis entre San Francisco et Sacramento, BioConsortia a déjà levé 15 millions de dollars auprès des ténors de la Silicon Valley Otter Capital et Khosla Ventures, le fond de capital-risque créé par Vinod Khosla. Son PDG, Marcus Meadows-Smith, est l'ancien PDG d'AgraQuest, une autre société de biotech rachetée par Bayer pour 500 millions de dollars. Il a souligné que Monsanto, Syngenta, Bayer et Arysta ont déjà tous commencé à investir dans les technologies microbiennes pour l'agriculture. L'anonymat, un marché prometteur ? Crédit photo: Beercha Secret est un réseau social... anonyme. La notion que la recherche de l'anonymat sur internet est un marché de niche porteur n'a clairement pas échappé à Google Ventures et Kleiner Perkins Caufield & Byers qui ont participé à une première levée de fond de 8,6 millions de dollars. Le fait que les co-fondateurs, David Byttow et Chrys Bader, sont d'anciens Googlers n'est certainement pas non plus étranger à l'affaire. La start-up affirme que 75% des membres qui ont plus de cinq amis fréquentent la plateforme quotidiennement, et que 90% de ceux qui participent à des conversations reviennent dans le courant de la semaine voire souvent plusieurs fois par jour. Secret n'est pas isolé. Whisper laisse ses membres publier des confidences anonymes. Quant au contenu publié sur Snapchat, il disparaît en quelques minutes sans laisser de trace. Si l'anonymat est censé éliminer les inhibitions et libérer la créativité, il peut être aussi source de méchanceté et de malice. Secret ne fait pas exception. Même si sa parade est l'impossibilité d'adresser les message à un utilisateur en particulier. Les messages émanent du réseau d'amis de chaque membre, sans destinataire, ni bien sûr sans auteur spécifié. Phénomène à suivre... AVRIL 2014 Google rachète Titan Aerospace L a b a t a i l l e e n t re G o o g l e e t Facebook pour la conquête de l'internet venu du ciel s e r a i t - e l l e te r m i n é e a v a n t même d'avoir commenc é ? Google vient d'annoncer l'acquisition de Titan Aerospace, un fabricant de drones qui avait été convoité par Facebook. Aucun détail sur la transaction n'a été révélé. Les « satellites atmosphériques », comme Titan Aerospace appelle ses appareils, sont propulsés à l'énergie solaire et peuvent rester en altitude pendant des années. Ils peuvent aussi porter plusieurs centaines de kilos d'équipements (communication, appareils photographiques et autres capteurs sensoriels). Le Wall Street Journal a révélé que Titan travaillera en étroite collaboration avec le Projet Loon, la tentative de Google de rendre internet ubiquitaire grâce à des ballons atmosphériques lâchés l'an dernier. En outre, une collaboration envisagée avec Makani Power, le développer d'éoliennes aériennes rachetée l'an dernier par Google et incorporée dans Google X, pourrait permettre de générer de l'électricité n'importe où grâce à des éoliennes installées sur des drones maintenus en position stationnaire. Restera à dénouer les écheveaux réglementaires incontournables concernant l'autorisation faite aux drones de circuler à l'altitude désirée. La NASA invite les« makers » Les « makers » vont enfin pouvoir aller explorer la lune. Afin d'accélérer le transfert technologique de la recherche issue des deniers publics, la NASA vient de mettre en accès libre un catalogue des logiciels développés dans le cadre de Oakland annule un projet de surveillance urbaine massive Le conseil municipal de la ville jumelle de San Francisco, située à deux encâblures de pont à l'est de la Baie, a pris une décision historique : renoncer à un programme de surveillance urbaine massive au nom de la protection de la vie privée. Financé par 10,9 millions de dollars de fonds fédéraux, le projet Domain Awareness Center (DAC) devait permettre à une myriade de caméras et capteurs sensoriels privés et publics, connectés en réseau, de transmettre leurs données en continu à un centre de surveillance à l'instar des systèmes déployés à Boston ou New York. L'objectif affiché était d'aider la police à combattre la violence dans une ville qui subit une criminalité élevée en constante augmentation. Le vote de la mairesse Jean Quan a finalement fait pencher la balance en faveur d'un projet limité au port en eau profonde de la ville et à l'aéroport international... en tout cas pour l'instant. Sa décision a été prise le mois dernier à l'issue d'une réunion où le public a exprimé ses critiques et doléances. Les détracteurs du projets (voir photo) ont présenté un argument convaincant sur les risques posés par l'absence d'une politique claire de protection des données confidentielles et de plan de financement sur le long-terme. « On espère que cette décision montrera aux autres municipalités qu'elles ne sont pas obligées de collecter toutes ces informations, » a déclaré Brian Hofer, le porte-parole du Oakland Privacy Working Group qui s'est opposé au DAC. plus de 1.000 projets, y compris des robots conçus pour travailler avec les astronautes de la Station Spatiale Internationale. Dans l'immédiat, le catalogue indique à qui s'adresser pour se procurer le logiciel recherché. D'ici l'an prochain, le code sera directement accessible sur le web. Nombre des projets contenus dans le catalogue sont déjà disponibles depuis longtemps en accès libre, mais souvent difficiles à dénicher car éparpillés à travers une myriade de sites. La NASA anticipe une accélération du transfert technologique vers des industries comme l'automobile, la santé ou les services basés sur Big Data. AVRIL 2014 400 pieds (122 mètres) Parrot AR.Drone 2.0 en vol. Crédit photo: Nicolas Halftermeyer C'est l'altitude au-dessous de laquelle les drones sont autorisés à voler aux Etats-Unis. Telle est la décision discrète d'un juge fédéral intervenue le mois dernier en faveur de Raphael Pirker, un pilote de drone accusé d'infraction par la Federal Aviation Administration (FAA) pour avoir fait voler son engin au-dessus de l'Université de Virginie. Son imprudence lui avait valu une amende de 10.000 dollars de la FAA, annulée par le juge. En estimant que l'agence réglementaire fédérale de l'aviation civile FAA n'avait jamais explicitement interdit les aéronefs sans pilote, le juge a ouvert en réalité une boîte de Pandore sur le flou réglementaire actuel concernant l'utilisation des drones aux Etats-Unis. Soucieuse du risque que la multiplication des drones pourrait représenter pour le trafic aérien et pour les personnes et les biens au sol en cas d'accident, la FAA a fait appel auprès des membres du Bureau national de la sécurité des transports (National Transportation Safety Board). La décision du juge n'aura valeur de jurisprudence que si soutenue par le Bureau. Les drones commerciaux de livraison, de surveillance et de cartographie, entre autres, vont donc devront attendre avant de pouvoir redécoller en toute légalité. calories dans votre assiette sur simple photo. Les utilisateurs de Meal Snap, une application qui dépend de Mechanical SRI International, le célèbre institut Turk, le service d'Amazon basé sur l'intelligence humaine assistée de recherche de la Silicon Valley où d'algorithmes, connaissent déjà le est née Siri, l'assistante vocale de l'iPhone, ambitionne d'offrir au public principe. d'ici un an une application qui évalue « Si un humain peut reconnaître ce qu'il y a dans l'assiette, une app y automatiquement le nombre de Ne comptez plus vos calories... prenez-les en photo ! parviendra aussi, » a affirmé Dror Oren, directeur de SRI Ventures. La clé est une technologie de reconnaissance de l'image assortie d'informations complémentaires comme le volume de nourriture et les habitudes alimentaires de l'utilisateur. L'idée émane de l'Institut national de la santé. SRI est à la recherche de partenaires. Marseille comme si vous y étiez Google Night Walk vous emmène faire une balade nocturne au Cours Julien dans le Vieux Marseille. Une version magnifiée de Street View, avec photos de qualité, sons d'ambiance, photos, vidéos, narration de votre guide Christophe (un artiste local), l'expérience virtuelle est saisissante. Une mini-carte dans le coin gauche de l'écran vous permet de vous situer dans l'entrelacs des rues, et de repérer instantanément les « hotspots » où vidéos et photos vous permettront d'explorer plus en détail. A quand une balade nocturne dans Venise... ou Paris ? La sauce [pas si] secrète consiste à incorporer Google Knowledge Graph et Google Places API afin d'enrichir Street View de contenu contextuel et d'information sur les lieux où vous vous trouvez. AVRIL 2014 Philanthropes, unissez-vous ! Marc Benioff, le PDG de Salesforce, est philanthrope de longue date. Pionnier du modèle 1/1/1 (1% des heures rémunérées, des produits et des titres offert à des organisations caritatives), le multi-milliardaire natif de San Francisco a déjà réinvesti à titre personnel plusieurs centaines de millions de dollars dans sa ville (hôpitaux, éducation, programmes d'aide aux sans-logis notamment). A l'occasion du 15ème anniversaire de son entreprise, il a franchi un pas supplémentaire : mettre ses pairs au défi de lever au moins 10 millions de dollars d'ici début mai pour SF Gives, un programme créé en partenariat avec Tipping Point, une fondation qui investit dans la lutte contre la pauvreté dans la Baie de San Francisco. Un résident de la région sur cinq vit dans la pauvreté. San Francisco en particulier est soumis aux vents contraires d'une industrie technologique créatrice de nombreux emplois, dont les employés aux salaires élevés bouleversent l'économie locale aux dépends des revenus modestes et de la classe moyenne. Google, LinkedIn, Zynga, Box et d'autres ont déjà contribué plus de 5 millions de dollars à SF Gives. La philanthropie n'est traditionnellement pas une principale vertu de la Silicon Valley. Marc Benioff ambitionne de faire évoluer les mentalités parmi les entrepreneurs afin que ces derniers incorporent les activités philanthropiques dans leur projet initial, au lieu de s'en souvenir éventuellement une fois qu'ils auront amassé leur fortune. « Il est important de garder à l'esprit que quand on vient à San Francisco, on doit s'engager à donner quelque chose, » a déclaré Marc Benioff au San Francisco Chronicle. « Vous ne pouvez pas vous contentez de venir ici d'une autre ville, d'un autre Etat, d'un autre pays, lancer une entreprise, profiter de nos ressources—puis nous quitter avec tout l'argent que vous avez créé. » HandUp innove contre la pauvreté L'entrepreneur rejoint la popculture HandUp compte 130 membres inscrits via deux organisations d'aide aux sans-logis. L'objectif est d'avoir 1.000 membres d'ici la fin de l'année. Chaque membre dispose d'un profil avec photo assortie de l'histoire personnelle. C'est officiel : l'entrepreneur de la Silicon Valley n'est plus seulement une créature rare et étrange (« The Social Network ») ou un personnage de farce (« Start Ups : Silicon Valley »). Il est un membre désormais clairement identifié et accepté de la culture de masse, à en croire « Silicon Valley », la nouvelle série humoristique du réalisateur Mike Judge diffusé sur la chaîne câblée HBO. L'entrepreneur est même tellement normalisé que, à bien des égards, ses difficultés quotidiennes sont simplement inhérentes à l'absurdité de la vie professionnelle moderne—un thème cher au réalisateur de « Office Space ». Les professionnels de la Silicon Valley qui redoutait une nouvelle caricature de leur univers sont rassurés : le script plonge dans le détail du processus ardu que représente la création d'une entreprise et évite les clichés sur la vie dans la capitale des technologies. Simultanément, les critiques ont déploré que Mike Judge omette des références explicites à la pauvreté et aux disparités sociales causées dans la région par le boom de ces dernières années. « Résoudre la pauvreté est une innovation futuriste. Elle est indispensable à une société saine, » affirme Rose Broome (photo), 35 ans, co-fondatrice et PDG de HandUp. HandUp est une plateforme internet qui permet aux membres du public de faire des dons à des personnes sanslogis avec la garantie que 100% du don bénéficiera au destinataire et que l'argent servira à répondre uniquement aux besoins de première nécessité. Le modèle marche: depuis le lancement du pilote il y a sept mois, sept personnes ont retrouvé un logement. Constituée en tant que « public benefit corporation » (nouveau statut qui correspond à une société d'intérêt public à but lucratif), HandUp a levé des fonds auprès d'entrepreneurs et capital-risqueurs à la fibre philanthrope comme Mark Benioff et Ron Convway. « Je constate que les professionnels de la Silicon Valley sont les seuls à être prêt a prendre un risque d'investissement auprès d'une jeune pousse. Ils sont rompus au risque de l'échec, le désir d'innover est plus fort que tout, » note Rose Broome. Submergée de requêtes d'organisations du pays et du monde entier, HandUp circonscrit pour l'instant ses efforts à San Francisco et sa région. APRIL 2014 La réalité virtuelle transforme l'industrie Lorsque Facebook a annoncé fin mars le rachat de Oculus Rift, une start-up financée sur Kickstarter dont le casque de réalité virtuelle est toujours en développement, Mark Zuckerberg n'a pas caché son enthousiasme. « Notre pari à longterme est que la réalité augmentée et virtuelle dans un environnement immersif va s'introduire dans la vie quotidienne », a déclaré le PDG de Facebook en soulignant que son expérience personnelle de la technologie de Oculus avait été une révélation. Alors que Facebook se relève à peine des conséquences du retard accusé sur le front des plateformes mobiles, Mark Zuckerberg semble décidé à ne pas louper le coche de la réalité virtuelle. Annoncée comme la nouvelle plateforme incontournable des jeux vidéos, ainsi que l'a confirmé l'annonce récente par Sony de son projet Morpheus, la réalité virtuelle promet en fait de transformer plus d'une industrie et de s'immiscer dans la vie de l'entreprise et du consommateur via une myriade infinies d'applications qui restent à inventer. Des visiteuses du salon d'art contemporain de Londres Frieze Art Fair (octobre 2013) font l'expérience d'une installation conçue pour le casque de réalité virtuelle Oculus Rift. Voici un aperçu des frémissements actuels de la technologie dans l'industrie, réels ou annoncés: * Automobile : Ford s'est équipé de trois casques Oculus pour aider ses designers à plancher sur les nouveaux modèles de véhicules. Le casque est assorti d'un système de cameras virtuelles Vicon. Les designers peuvent évaluer le prototype en se déplaçant physiquement dans et autour de l'objet pour examiner la forme et tous les détails du design, y compris la couleur, les textures etc. Si les logiciels d'aide au design (Computer-Aided Design, CAD) ne sont pas une nouveauté dans l'automobile, la technologie de Oculus offre des performances supérieures pour une fraction du coût, selon Ford. * Assurance : La compagnie australienne NMRA Insurance a conçu une expérience d'accident virtuel pour dissuader ses clients d'avoir des comportements risqués au volant. Disponible auprès des développeurs * Ressources humaines : Finies les d'applications, Oculus Rift ne sera pas présentations PowerPoint ! La société commercialisé au grand-public avant 2015. de conseil en développement durable Sustainly a développé des expériences virtuelles afin d'éduquer les employés d'une grosse D'ailleurs, cette logique implacable n'a pas échappé à la célèbre firme de société européenne d'énergie sur les capital-risque Andreessen Horowitz, conséquences du gaspillage, de la déforestation et de la surqui a investi 75 millions de dollars consommation. dans Oculus en décembre dernier. Sustainly affirme que la réalité virtuelle offre aussi une plateforme incomparable de formation des employés sur les questions essentielles de santé, sécurité et gestion du risque. Laissez enfin libre cours à votre imagination et envisagez comment la réalité virtuelle transformera vraisemblablement les secteurs suivants : Développement immobilier Marketing voyage Commerce électronique Médecine Education en ligne (MOOC) Evénements télévisés Exploration urbaine, culturelle, géographique LETTRE D’INFORMATION PRODUITE PAR REALCHANGE NETWORK POUR LA REGION PAYS DE LA LOIRE. CONTACT : [email protected] WWW.REALCHANGE.COM