Caméra cachée en Contrôle technique : Vous avez dit « Low

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Caméra cachée en Contrôle technique : Vous avez dit « Low
COMMUNIQUE
Paris, le 30 mai 2013
Caméra cachée en Contrôle technique : Vous avez dit « Low-cost » ?
Récession économique. Pouvoir d’achat en berne… A l’heure où les Français recherchent du petit prix,
du « low-cost » partout et pour tout, « 40 millions d’automobilistes » s’est intéressé de près au
contrôle technique « low-cost ». Est-ce réellement rentable pour l’automobiliste ? Pour le savoir, une
équipe de « 40 millions d’automobilistes » s’est rendue en caméra cachée dans un de ces centres afin
de tester ce nouveau concept alléchant. Le bilan ? Une facture vraiment très loin des promesses de ces
centres et des attentes des automobilistes. Retour sur un système passé au crible par « 40 millions
d’automobilistes ».
La méthode
Afin de réaliser cette opération, nous avons comparé deux centres de contrôle technique : un « traditionnel » nous permettant
d’avoir un centre « témoin » et un autre dit « low cost ». L’objectif pour « 40 millions d’automobilistes » était de définir l’intérêt
économique pour les automobilistes à se rendre dans un centre de contrôle technique à « bas coût ».
Un contrôle technique à 1€ ? « Des fois, je m’amuse à en mettre un ! »
Indéniablement, l’offre à 1€ existe. Mais est-elle franchement accessible ? A en croire les propos même de la collaboratrice du
centre de contrôle technique « low-cost », pas tant que cela… « Des fois, je m’amuse à en mettre un… » (voir vidéo à 1mn 03s).
Cette phrase en dit long sur le degré d’accessibilité d’une offre que nous n’avons, pour notre part, jamais réussi à obtenir.
La première prise de rendez-vous ?
Sur le site internet du centre « low-cost », pas de prise de rendez-vous par téléphone. Tout
se fait en ligne. De plus, dès la sélection du rendez-vous, le montant de celui-ci se voit
automatiquement majoré de 2,49€ justifié par des « frais de services » pour le moins
surprenants… Puis, lors de l’étape précédant la finalisation du rendez-vous, le client se voit
offrir la possibilité de souscrire à 3 options supplémentaires. Des options qui, cumulées, ont
un coût important pour l’automobiliste (11,97€).
Nous choisissons alors de ne pas y souscrire afin de rester au plus proche de l’esprit « lowcost » qui tend à minimiser le budget alloué à notre contrôle technique. Ainsi, le rendez-vous
nous est facturé 49,90 € et aussitôt débité de notre compte en banque.
A contrario, la prise de rendez-vous dans le centre « traditionnel » ne coûte rien car le paiement se fait le jour de la visite.
La mauvaise surprise de l’annulation
Que se passe-t-il en cas d’annulation ? Dans le centre de contrôle technique « low-cost », le rendez-vous est perdu (voir vidéo à
2mn 47s). Il faut entendre par cela que c’est l’argent de la réservation qui est perdu ! En effet, sans souscription à la garantie
« rendez-vous modifiable », l’automobiliste aura la fâcheuse surprise de perdre la somme prélevée lors de la phase initiale de
réservation en ligne… Dans notre cas, nous perdons donc les 49,90€ de notre première réservation.
Pour le centre « traditionnel », la sanction n’est pas la même. L’annulation n’entraine aucune facturation.
La seconde prise de rendez-vous : « Prenez l’option ! »
Pour le second rendez-vous, sur les conseils appuyés de la collaboratrice du centre « low cost » (voir vidéo à 2mn 57s), nous
optons donc cette fois ci pour la souscription à la garantie « rendez-vous modifiable ». En effet, lors de notre communication
téléphonique avec elle, elle nous incitera à trois reprises à souscrire à cette option lors de notre process de réservation. Nous
suivons alors ce conseil accompagné d’une majoration du prix d’appel de 3,99€ supplémentaires sans pour autant ajouter l’une
des deux autres options (paiement en deux fois et assurance « contre-visite ») qui nous feraient dépasser largement le prix
moyen d’un contrôle technique « traditionnel » !
Contre-visite : « Ah ! Vous n’avez pas pris l’option ? »
Le jour J de la visite ne sera pas pour autant dénué de surprises. Après avoir récupéré le véhicule contre une facture de 61,23€,
nous apprenons que nous devrons prendre rendez-vous pour une contre visite… payante ! Facturée 17€, soit deux à trois fois
plus chère que le prix moyen d’une contre visite dans un centre « traditionnel », il y a de quoi s’interroger sur le sens véritable
du « low-cost ». Selon le contrôleur, nous aurions du prendre l’option… Encore et toujours l’option… Quant à la visite dans le
centre « traditionnel », elle sera ponctuée d’une facture de 59€ intégrant la contre-visite. « Le centre low-cost réussit la
prouesse de nous fournir une facture plus élevée que celle d’un centre de contrôle traditionnel » ironise Pierre Chasseray,
Délégué Général de « 40 millions d’automobilistes ».
Le bilan ? 128€ ! Vous avez dit « low-cost » ?
Entre les 49,90€ perdus lors de l’annulation du premier rendez-vous, les 61,23€ facturés pour le second rendez-vous et les 17€
de contre visite, la facture globale de notre contrôle technique s’élèvera à plus de 128€ ! Aussi, le choix d’un centre de contrôle
technique « low-cost » ne semble se justifier que dans le cas précis où l’automobiliste est absolument certain de ne pas annuler
et que son véhicule ne sera pas soumis à une contre visite.
« 40 millions d’automobilistes » demande aux centres dits « low-cost »
une meilleure information sur le droit de rétractation : il faut savoir en effet que chaque automobiliste dispose d’un droit de
rétractation de 7 jours en cas d’annulation ce qui peut tout simplement rendre caduque la souscription à la garantie
« rendez-vous modifiable ». Pour rappel, 65 % des automobilistes réservent leur rendez-vous en contrôle technique 3 jours
avant la date.
L’intégration des « frais de services » au prix d’appel : Puisque 2,49€ sont automatiquement ajoutés au prix d’appel, il
parait essentiel de les inclure directement afin d’obtenir une plus grande clarté pour les automobilistes qui n’ont d’autre
choix que de payer ces frais
Du vrai « low-cost » : Comment imaginer en effet qu’un contrôle technique soit plus cher dans un centre « low-cost » ???
Cependant, le « low-cost » soulève une véritable question de fond : quel avantage peut avoir l’automobiliste qui réserve par
Internet, soulageant ainsi la mécanique interne des centres. Aussi, « 40 millions d’automobilistes » demande à tous les centres
de contrôle technique :
-
la généralisation d’une politique tarifaire avantageuse sur les réservations via Internet
l’ouverture de créneaux à tarifs préférentiels pour les réservations de dernières minutes
A propos de « 40 millions d’automobilistes » 40 millions d’automobilistes est une association d’intérêt général régie par la loi de 1901,
active tant sur le plan national qu’européen. Elle intervient dans l’ensemble des débats de fond liés à l’usage de l’automobile face aux grands
enjeux sécuritaires et environnementaux, pour adapter et préserver l’automobilité, facteur indispensable à la croissance économique et à la qualité
de vie des ménages. Premier représentant national des automobilistes auprès des pouvoirs publics et du secteur économique de la route, « 40
millions d’automobilistes » rassemble, aujourd’hui, plus de 320.000 adhérents, fort du soutien de tous les automobile clubs français, membres de
l’Union Nationale des Automobile clubs. www.40millionsdautomobilistes.com
Attachée presse : Julie Hamez
Tel. 02 43 50 06 35 / 06 1007 48 26
@40MA – 40 millions d’automobilistes
@PChasseray – Délégué Général
www.40millionsdautomobilistes.com