Maquette sujet master 15_16_Prigent-Combaret - Spiral
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Master Ecosciences, Microbiologie Parcours Recherche « Ecologie Microbienne » ème Bâtiment Dubois – 2 étage Université Claude Bernard Lyon 1 69622 – VILLEURBANNE CEDEX Tel : 04 72 43 13 77 E-mail : [email protected] http://spiralconnect.univ-lyon1.fr/webapp/website/website.html?id=3170502 PROPOSITION SUJET de MASTER 2015-2016 TITRE : Impact des génotypes de maïs sur le fonctionnement de la coopération avec la PGPR modèle Pseudomonas fluorescens F113 Nom, Prénom des Maitres de Stage : PRIG ENT -C OMBA RET C laire (C R C NRS) C OMT E G illes (Professeur L yon 1) T éléphone : 04-72-43-13-49/04-72-44-82-05 lyon1.fr/[email protected] E-mail : claire.prigent-combaret@univ- L aboratoire d’accueil, Responsable et équipe : UMR C NRS 5557 Ecologie Microbienne, Pr MOËNNEL OC C OZ Yvan, équipe Rhizosphère A dresse : Université C laude Bernard L yon 1 43, Boulevard du 11 Novembre 1918 69622 V IL L EURBA NNE C ED EX T el : +33 (0)4 72 43 13 49 Nom du candidat éventuellement proposé : S'il n'est pas retenu, acceptez-vous un autre candidat ? Oui - Non Description du sujet au verso ⇒ Sujet (objectif, démarche et technique, collaboration(s),...) : Introduction Les bactéries phytobénéfiques associées aux racines des plantes, dites PGPR (pour Plant GrowthPromoting Rhizobacteria), favorisent la croissance du végétal par différents modes d’action comme l’amélioration de la nutrition minérale de la plante (fixation libre d’azote, solubilisation du phosphore) ou la modulation des balances hormonales (synthèse de phytohormones et molécules signal, désamination du 1-aminocyclopropane-1-carboxylate (ACC), précurseur de l’hormone végétale éthylène) (*Richardson et al. 2009 Plant Soil 321:305-339). Pour que les effets bénéfiques des PGPR soient observés sur la plante hôte, les bactéries PGPR doivent pouvoir coloniser efficacement les racines et produire leurs propriétés phytobénéfiques dans la rhizosphère. En ce qui concerne le partenaire végétal, différents travaux (y compris de l’équipe d’accueil) ont mis en évidence que les génotypes végétaux, au sein d’une même espèce de plantes, diffèrent entre eux vis-à-vis des relations qu’ils partagent avec le microbiote associé à leurs racines. Ainsi, le génotype végétal influence (1) la structure du microbiote sélectionné par la plante, et (2) le niveau d’expression des propriétés phytobénéfiques des PGPR indigènes (*Bouffaud et al. 2012 Mol Ecol 29:195-206 et doctorat de M-L Bouffaud). Dans ce contexte, nous faisons l’hypothèse que la capacité de génotypes végétaux à valoriser l’effet des PGPR coïncide avec la capacité de ces génotypes végétaux à favoriser efficacement l’établissement de bactéries PGPR inoculées dans la rhizosphère et permettre la synthèse de leurs propriétés phytobénéfiques. Objectif L'objectif du stage sera de caractériser la relation existant entre le génotype végétal et sa capacité à valoriser ou non l’effet phytostimulateur d’une PGPR inoculée. Cet objectif sera poursuivi dans le cas du maïs (Zea mays) et de la PGPR Pseudomonas fluorescens F113 qui possède les activités phytobénéfiques de désamination de l’ACC et de production du 2,4-diacétylphloroglucinol (DAPG), une molécule signal ayant une activité mimétique de l’auxine. Pour atteindre cet objectif, la capacité de colonisation de la rhizosphère par la PGPR inoculée sera comparée entre génotypes de maïs et la contribution relative des propriétés phytobénéfiques citées ci-dessus aux effets phytostimulateurs de F113 sera comparée entre génotypes de maïs. D émarche expérimentale Du côté du partenaire végétal, 6 maïs répondant ou non à l’inoculation par F113 et dont on connait les relations génétiques entre eux seront considérés dans ce projet. Du côté du partenaire bactérien, les effets de la souche sauvage seront comparés à ceux de mutants simples et doubles de P. fluorescens F113 (disponibles): il s’agit des mutants AcdS (désamination de l’ACC) et PhlD (production de DAPG). Les effets des souches inoculées sur les génotypes de maïs seront comparés en termes de (1) croissance végétale (mesure des biomasses végétales racinaires et aériennes), (2) d’architecture racinaire (utilisation du logiciel WinRhizo) et (3) de composition en métabolites secondaires de la famille des benzoxazinoïdes. Ces métabolites correspondent à des métabolites clés dont le niveau de biosynthèse varie en fonction des PGPR inoculées et de leurs effets phytostimulateurs (Walker et al. 2011 New Phytologist 189: 494-506). Parallèlement, les effets du génotype végétal et des fonctions bactériennes PhlD et AcdS sur la survie de la PGPR dans la rhizosphère seront évalués par PCR quantitative (méthode disponible). C ollaboration Ce projet sera mené, pour partie, sur la plateforme CESN (Centre d’Etudes des Substances Naturelles, collaboration avec Marjaolaine REY) et co-encadré par Dr. Daniel Muller.