Un temps bis - DossierProd

Transcription

Un temps bis - DossierProd
Un temps bis
Samuel Beckett / Georges Aperghis
avec
Valérie Dréville et Geneviève Strosser (alto)
Photo : Xavier Lambours pour T&M-Paris
Création 12-15 juin 2014
Théâtre de Gennevilliers / ManiFeste-2014, festival de l’Ircam
Tournée Automne 2014
Production T&M-Paris.
Coproduction Ircam - Centre Pompidou, Comédie de Reims, Théâtre de Gennevilliers CDNCC, Festival Musica
(coproduction en cours)
Dossier du 24 février 2014 - Sous réserve de modifications
T&M-Paris
22, rue de l'Échiquier / F-75010 Paris
Chargée de production : Giulia Ricordi
+ 33 1 47 70 95 66 / + 33 6 10 44 45 20 – [email protected]
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Un temps bis
Un moment composé par Georges Aperghis
avec Valérie Dréville et Geneviève Strosser (alto)
Textes de Samuel Beckett (extraits de Bing, Mirlitonades, Pour finir encore…)
Musiques pour alto de Georges Aperghis (Uhrwerk, création),
Franco Donatoni (Ali)
et Helmut Lachenmann (Toccatina)
Lumière : Daniel Levy
Création 12-15 juin 2014
Théâtre de Gennevilliers / ManiFeste-2014, festival de l’Ircam
12 juin 2014 à 19h30
13, 14 juin à 20h30
15 juin à 15h
Production T&M-Paris.
Coproduction Ircam - Centre Pompidou, Comédie de Reims, Théâtre de Gennevilliers CDNCC, Festival Musica
(coproduction en cours)
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Confronter la lecture et le corps, la musique et le texte, trouver un temps qui passe
entre les deux, des mots si particuliers de Samuel Beckett - cette langue qui s’affranchit
du sens pour aller vers le sonore - et la musique elle-même. Autour des mots, trois
partitions qui créent un entrelacs de sens et de son, de virtuosité et de temps. Chercher
les rythmes exacts, observer l’écoute de l’une et de l’autre, de l’actrice vers la
musicienne, de la musicienne vers l’actrice, révéler des moments oubliés, montrer des
extraits de corps, jambes-bras-coudes-visages comme ceux de dames de Rembrandt.
Ombres vivantes et mouvantes, surgissements de moments graves et gais, en
alternance.
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Georges Aperghis
Compositeur grec, né à Athènes en 1945. Il vit et
travaille à Paris depuis 1963. Il partage son travail en
trois grands domaines : le théâtre musical, la musique
de concert et l’opéra.
Après quelques pièces instrumentales plus ou moins inspirées de technique sérielle, Georges
Aperghis s’engage, à partir de 1971, dans la grande aventure du théâtre musical, dont il
deviendra l’une des figures majeures. Avec l'Atelier Théâtre et Musique (ATEM, 1976-1997),
il renouvelle les relations entre la musique et la scène, considérant tous les ingrédients
(vocaux, instrumentaux, gestuels, scéniques...) comme constitutifs de la dramaturgie de ses
spectacles, sans hiérarchie : Conversations (1985), Enumérations (1988), Jojo (1990), H
(1992), Sextuor (1993), Commentaires (1996). Après avoir quitté l’Atem en 1997, il poursuit
de manière plus versatile ce travail (Zwielicht (1999), Machinations (2000), Luna park (2011).
La musique de chambre, pour orchestre, vocale ou instrumentale, est le deuxième volet de
son travail, riche de nombreuses œuvres aux effectifs très variés [dont les incontournables
Récitations, 1978, Tingel Tangel (1990, trio), la série des Simulacres (1991-1995), L’Adieu
(1994, mezzosoprano et orchestre), Faux mouvement (1995, trio), Contretemps (2006,
soprano et ensemble), Teeter-Totter (2008, pour ensemble) et Seesaw (2009, pour
ensemble)].
Dans le domaine de l’opéra, Georges Aperghis a composé sept ouvrages lyriques à partir de
Jules Verne (Pandæmonium, 1973), de Diderot (Jacques le fataliste, 1974), de Freud (Histoire
de loups, 1976), d'Edgar Poe (Je vous dis que je suis mort, 1978), d'une lettre de Bettina
Brentano à Goethe (Liebestod, 1981), de l'Echarpe rouge d'Alain Badiou (1984), des Tristes
tropiques de Levi- Strauss (1996), et enfin, en 2010, d’après Courteline, Les Boulingrin.
Depuis le début des années 2000, Georges Aperghis compose une série d’œuvres dont les
formes, hybrides, illustrent la liberté avec laquelle il se joue des classifications et des genres,
du concert et du théâtre comme l’oratorio Die Hamletmaschine (2001, sur le texte de Heiner
Müller), le « monodrame » Dark Side (2004, d'après l'Orestie d'Eschyle), l’opéra Avis de
tempête (2004), voire la Wölfli Kantata (2006, sur des textes d’Adolf Wölfli) ou Happiness
Daily (2009, pour soprano, mezzosoprano et ensemble).
Compositeur prolixe, Georges Aperghis construit, avec une invention jamais tarie, une œuvre
très personnelle : sérieuse et empreinte d'humour, attachée à la tradition autant que libre des
contraintes institutionnelles, il sait ouvrir des horizons inespérés de vitalité et d'aisance à ses
interprètes, réconcilie habilement le sonore et le visuel, autant qu’il se saisit de sujet inscrits
dans le tragique ou le dérisoire de son époque.
Georges Aperghis a reçu le prix Mauricio Kagel en octobre 2011.
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Valérie Dréville
Révélée en 1986 dans Electre par Antoine Vitez, professeur qu’elle avait
au Théâtre national de Chaillot, Valérie Dréville fait partie des
comédiennes françaises marquantes de sa génération.
Trois ans plus tard, elle est engagée à la Comédie française où elle restera
jusqu’en 1995.
Durant sa carrière, elle a l’occasion de travailler avec des grands noms du théâtre et du cinéma
comme Claude Régy, Jean-Luc Godard ou encore Philippe Garrel.
Valérie Dréville travaille aussi à l’étranger. En 1992, elle voyage en Russie où elle rencontre le
metteur en scène Anatoli Vassilev. Depuis, ils travaillent ensemble et présentent MédéeMatériau de Heiner Muller en 2002 puis Thérèse philosophe de Jean-Baptiste de Boyer en
2007. En 2008, elle est artiste associée de la 62ème édition du Festival d’Avignon. En 2013,
elle joue dans Les Revenants (d’après Henrik Ibsen) de Thomas Ostermeier, et Schwanengesang
D744 de Romeo Castellucci au Festival d’Avignon.
Geneviève Strosser
Après des études d'alto à Strasbourg avec Claude Ducrocq, Geneviève
Strosser suit l'enseignement de Serge Collot et de Jean Sulem au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris. Elle joue au sein des meilleurs
ensembles de musique contemporaine, dont l'Ensemble Modern Francfort
jusqu'en 2000, ainsi qu’avec le Chamber Orchestra of Europe notamment
sous la direction de Claudio Abbado, Nikolaus Harnoncourt et Carlo Maria
Giulini.
Elle investit la musique de chambre avec des partenaires tels que Gordan Nikolitch, JeanGuihen Queyras, Muriel Cantoreggi, et fut membre du quatuor Vellinger. Elle se produit dans
les grandes salles et les festivals européens, et en soliste avec l'Orchestre du Gewandhaus de
Leipzig, de la Radio Hilversum, de la SWR Stuttgart, l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg,
l’Orchestre de la Bayerische Rundfunk, de la Radio de Francfort et de la SWR Fribourg.
Geneviève Strosser, dont le répertoire comprend les plus grandes œuvres pour alto du XXème
siècle, travaille au plus proche des compositeurs vivants : George Benjamin, Heinz Holliger,
Helmut Lachenmann, Stefano Gervasoni. Elle a ainsi pris part à la création de plusieurs œuvres
de Georges Aperghis et joue dans ses pièces de théâtre musical (Commentaires et
Machinations). Parallèlement à ses activités d’interprète, elle enseigne dans différentes villes
européennes. Le disque-récital paru en 2011 chez Aeon a été précédé des enregistrements de
Viola- Viola de George Benjamin ainsi que des œuvres pour alto solo de Georges Aperghis.
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Daniel Levy, lumière
Après ses études à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg, il rencontre Georges
Aperghis avec qui il collabore régulièrement, et notamment sur H (1992), Sextuor (1993),
Commentaires (1996), Machinations (2000), Entre chien et loup (2002), Tourbillons (2004), et
Luna Park (2011). Avec le metteur en scène Frédéric Fisbach il a travaillé sur les spectacles Les
Paravents (2002), Agrippine (2003), L’illusion comique (2004), Animal (2005), Gens de Séoul
(2005), et Feuillets d’Hypnos (2007) et les opéras Forever Valley de Gérard Pesson et Kyrielle du
Sentiment des Choses de François Sarhan (productions T&M, 2000 et 2003). Depuis 2003, il
collabore aussi régulièrement avec Irène Bonnaud : La Charrue et les étoiles (2009) Les
Troqueurs (2009), Street Scenes (2010) et Soleil couchant de Isaac Babel (2011). Il signe aussi
des lumières pour Arthur H et d’autres artistes de variété. Avec Antoine Gindt, il réalise les
lumières de Ring Saga (2011), et d’Aliados (2013).
T&M-Paris
Structure de création dédiée aux nouvelles formes de théâtre musical et lyrique, T&M-Paris fait
fructifier l’héritage de l’Atelier Théâtre et Musique (Atem) fondé par Georges Aperghis en 1976.
Depuis 1998, plus d’une trentaine de spectacles (opéra, théâtre musical) ont été produits et
présentés par T&M-Paris, selon des choix artistiques qui ont véritablement fondé un répertoire.
Créer de nouvelles œuvres grâce à des commandes (Rivas, Bianchi, Dillon, Donatoni, Dusapin,
Goebbels, Lorenzo, Pesson, Sarhan…), promouvoir des répertoires originaux grâce à des mises
en scène singulières (Sciarrino, Kurtág, Mitterer, Janacek, Stravinsky, Wagner…), poursuivre
une réflexion permanente sur les pratiques du théâtre et de la musique et leur inscription dans
une réalité sociale et pédagogique, sont les principaux objectifs de T&M.
T&M-Paris est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Ilede-France) et est membre fondateur du Réseau Varèse, réseau européen pour la création et la
diffusion musicales, soutenu par le Programme Culture de la Commission Européenne.
Pour la saison 2014-15, T&M présentera des spectacles à l’Opéra National de Lorraine, au
Théâtre de Caen, au Théâtre de Nîmes et au Teatro San Martin de Buenos Aires (Aliados) ; au
Festival Musica de Strasbourg et au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines (Un temps bis ;
Mitsou), à la Comédie de Reims (Un temps bis), au Théâtre de l’Athénée de Paris (KafkaFragmente), et au Théâtre du Capitole de Toulouse (Massacre).
www.theatre-musique.com
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