Programme Le Poids des éponges Télécharger

Guilherme Botelho, chorégraphie
avec
Fabio Bergamaschi, Elsa Couvreur, Johannes Lind, Erik
Lobelius, Marie-Lou Nespolo, Luisa Schöfer, Ambre Pini,
Amaury Réot, Claire Marie Ricarte, Candide Sauvaux,
Christos Strinopoulos, danseurs
Chico Buarque, Radrizzani, Candicamo, Domenico Scarlatti, Dimitri
Chostakovitch, musique, Arnaud Viala, création lumière, Caroline de
Cornière, costumes, Gilles Lambert, scénographie, régie plateau, Cindy
Janiaud, administration, Richard Afonso, diffusion & communication,
Eloi Gianini, direction technique
production : compagnie Alias
coproduction : Théâtre Forum Meyrin (Genève), Théâtre du Crochetan
(Valais)
La compagnie Alias bénéficie d’une convention de soutien conjoint de
la Ville de Genève, du Canton de Genève, de Pro Helvetia – Fondation
suisse pour la culture et de la Ville de Meyrin.
Alias est compagnie associée au Théâtre Forum Meyrin (Genève) et au
Théâtre du Crochetan (Valais).
avec le soutien de la Ville de Genève, la République et Canton de
Genève, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, la Ville de
Meyrin, la Fondation meyrinoise pour la promotion culturelle & sociale,
Loterie Romande, Fondation Artephila
Retrouvez toutes les informations complémentaires
et donnez vos avis sur les spectacles sur le site
www.snbsa.fr
COMPAGNIE ALIAS - GUILHERME BOTELHO
Le Poids des éponges
mardi 25 mars à 20h30
ANGLET > La Salle Quintaou
PROCHAINS RENDEZ-VOUS
vendredi 28 mars à 20h30
SAINT-JEAN-DE-LUZ > auditorium Maurice Ravel
MATHIEU DES LONGCHAMPS
durée du spectacle 1h10
CHANSON
Guitariste talentueux, Mathieu des
Longchamps propose un tour de
chant en solo qui se révèle être un
véritable tour de force. Seul en scène,
il s’avance, sa guitare en bandoulière...
Sa musicalité aux accents jazz et
folk est soutenue par des textes qui
parlent du quotidien ou d’horizons
lointains. Et puis, il y a sa présence qui
séduit et transporte...
lundi 31 mars & mardi 1er avril à 20h30
BAYONNE > théâtre
COMPAGNIE LEZARDS QUI BOUGENT
THEATRE
Andromaque 10-43
Andromaque 10-43 est sans doute
l’une des créations parmi les plus
attendues de la saison. Coproduite
par la Scène nationale, cette
adaptation de Kristian Frédric de
la pièce de Racine, servie par une
équipe artistique exceptionnelle,
nous offre une vision captivante d’un
chef-d’œuvre revisité et nous invite
à nous interroger sur notre histoire
contemporaine.
mercredi 2 & jeudi 3 avril à 20h
ANGLET > La Salle Quintaou
THREE WISE MEN
MUSIQUE
Le saxophoniste et clarinettiste
hollandais Franck Roberscheuten, le
pianiste italien Rossano Sportiello et le
batteur autrichien Martin Breinschmid
forment Three Wise Men (Trois rois
mages), un trio européen qui conjugue
trois talents exceptionnels et annonce
l’immortalité du jazz...
© Grégory Batardon
LE POIDS DES EPONGES
LE SPECTACLE
GUILHERME BOTELHO
La pièce raconte, en trois versions différentes, une même
histoire de couple et d’une adolescente prise dans les
tourments et les rêves du quotidien.
L’adolescence est l’âge de l’incertain et du paradoxe. Décrire
cette période charnière n’est pas chose facile. On ne peut pas
dire avec certitude quand elle commence, encore moins quand
elle finit. Parfois, on peut même se demander si elle a une fin.
De manière à la fois réaliste et drôle, profonde et sensible,
Guilherme Botelho se frotte au thème de l’adolescence et
tente de cerner cet âge où l’amour, le sexe, la famille et les
amis participent à la construction de l’adolescent.
© Grégory Batardon
Lors de sa création, en 2003, le spectacle le Poids des
éponges avait été accueilli par le public et la critique avec
enthousiasme (quatre semaines de représentations au
Théâtre Grütli de Genève, record absolu dans le domaine
de la danse contemporaine suisse). Dix ans plus tard, le
chorégraphe recrée son chef-d’œuvre en lui apportant une
nouvelle lumière.
« Les créations de Guilherme Botelho constituent à chaque fois des mondes
saisissants d’inventions, paysages souvent oniriques qui défilent sous nos
yeux avec des personnages surprenants… On danse, on virevolte sur une
valse ou on s’encanaille sur une rumba endiablée, on nage sans se noyer
dans un décor improbable : les images sont fortes, pour dépeindre une
réalité issue du quotidien, que le chorégraphe démultiplie en trois versions
pour mieux se jouer du visible comme de l’invisible. »
N. Yokel, La Terrasse
Guilherme Botelho est né à São Paulo au Brésil. A quatorze
ans, un professeur des Beaux-Arts lui fait découvrir Scènes
de famille d’Oscar Aráiz. Durant le spectacle, tous ses
camarades étonnés le voient pleurer. Profondément
bouleversé par ce qu’il voit sur scène comme par ce qu’il
ressent brutalement, il décide sur le champ de devenir
danseur. Quelques années plus tard, le chorégraphe Oscar
Aráiz prend la direction du Ballet du Grand Théâtre de
Genève. A dix-neuf ans, Guilherme Botelho s’envole pour la
Suisse et danse avec Aráiz. Après dix années de spectacles,
de voyages et d’aventures, il décide d’arrêter de danser.
Insatisfait par un univers artistique qui ne reflète pas ses
préoccupations profondes, il crée la compagnie Alias avec
le projet de faire danser autrement. Il souhaite créer avec
ses danseurs, être à l’écoute de leurs corps, de leurs voix
et de leurs préoccupations intimes. Il refuse de produire
un travail conceptuel élitiste et hermétique. Il veut, au
contraire, que le public se sente concerné par les images et
les actions qui se déroulent sur scène et qui prennent forme
dans un décor parfois onirique, fantaisiste ou tournoyant,
souvent à la limite du possible et du réalisable. Considéré
comme le chorégraphe des sentiments et de la psychologie
humaine, Guilherme Botelho semble porter sur la scène
la vie des spectateurs elle-même, créant un miroir à leurs
propres aspirations, à leurs démons intérieurs et à leurs
désirs cachés. C’est peut-être là que réside le secret d’une
carrière qui ne faiblit pas et trouve toujours à se renouveler.
Guilherme Botelho a reçu de nombreux prix dont le Prix Pro
Tanz (Berne, Suisse) du chorégraphe de l’année en 2009.