Le Guatemala en 5 étapes - Equinoxiales
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Le Guatemala en 5 étapes - Equinoxiales
Date : 21/10/2010 Pays : FRANCE Page(s) : 15 Rubrique : LE TEMPS DU LOISIR Diffusion : (73000) A la découverte du monde maya dans son é\j^opîcg) Le Guatemala en 5 étapes Le Guatemala est assurément le cœur du monde maya et on part à la découverte de cette culture fascinante qui fut très avancée à son apogée, en architecture, en astronomie et en mathématiques. Les Mayas avaient aussi inventé... le chewing-gum. Le pays offre de nombreuses ressources aux touristes, dans un magnifique cadre de Chaque village a un costume différent. III Chichicastenango La ville a longtemps été l'un des centres de commerce les plus importants de la région Tikal, « lieu des voix des esprits » végétation tropicale, bourré d'animaux. POUR ALLER à la rencontre des lieux qui font rêver - le lac Atitlân, le marché de Chichicastenango, la vieille ville colombienne de Guatemala, la cité maya de Tikal -, le meilleur moment est la saison sèche, qui dure d'octobre à avril. III Antigua de Guatemala La ville d'Antigua est l'ancienne capitale du royaume du Guatemala. On la parcourt pour admirer l'architecture coloniale de styles ba roque et Renaissance espagnols. Fondée par les Espagnols en 1543, elle fut considérée alors comme la troisième plus belle ville des « Indes espagnoles ». Elle est maintenant ins crite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les larges rues pavées, les grilles en fer forgé, les patios ombragés garnis de fontaines font tout le charme de la prome nade à pied dans la vieille ville. Comme beau coup de villes coloniales d'Amérique latine, les rues se croisent autour de la place princi pale, lieu d'animations et d'une intense vie so ciale. III Le lac Atitlân On l'atteint par la ville de Panajachel, située à 540 m d'altitude. Bénéficiant d'un cadre paysager exceptionnel sur le lac et ses trois volcans (Toliman, Atitlân et San Pedro, c'est aujourd'hui un haut lieu touristique du Guate mala, mais qui n'a rien perdu de son charme, avec ses boutiques locales. Panajachel est un point central pour découvrir le lac Atitlân, situé dans un ancien cratère volcanique, à 550 m d'altitude. D'une superficie de 135 knr, reflélant l'écrin des volcans qui l'en tourent et les cieux aux couleurs chan geantes, c'est l'un des paysages les plus spec taculaires de l'Amérique latine. La visite des 12 petits villages (nommés d'après les apôtres) se fait par bateau. Les conquérants avaient imposé de porter des vêtements de couleur aux Amérindiens qui vivaient en pagne et ces derniers ont créé les magni fiques motifs que l'on voit maintenant, 1 1 maya. Il en reste deux marchés par semaine, les dimanches et jeudis, qu'il ne faut surtout pas rater. Les vendeurs viennent de tout le pays proposer des tissages magnifiques aux couleurs représentatives de chaque ethnie qui font le bonheur des touristes. Les blouses brodées ou huipils et les masques utilisés par les danseurs traditionnels sont les produits phares du marché. On y vend aussi de la pote rie, de l'ébénisterie, des condiments, des plantes médicinales, des encens tradition nels. Moins intéressants à rapporter de voyage, sinon en photos, on y admire aussi une abondance de fleurs, des animaux, des machettes. À côté de la place du marché, on visite l'église Santo Tomâs, vieille de 400 ans, bâtie sur un centre maya dont il reste la plate forme. La constitution guatémaltèque garan tit la liborl é religieuse. Certaines communau tés indigènes pral iquent un syncrétisme entre le catholicisme et les religions précolom biennes, dont on peut voir des célébrations sur les marches de cette église. La plantation de café Dalton Le Guatemala est le 6e producteur de café au monde. La visite de la plantation est parfu mée, avec l'explication des différentes étapes de la croissance du caféier (trois cycles de 9 ans) puis de l'aboutissement du grain, et se 1 1 1 Page 1 (1/2) JETSET Tous droits de reproduction réservés Date : 21/10/2010 Pays : FRANCE Page(s) : 15 Rubrique : LE TEMPS DU LOISIR Diffusion : (73000) avant sa fabrication par synthèse (au Guate mala, on achète du chewing-gum naturel). de Au programme, visite des« incontour nables » du Guatemala : Antigua, Panajachel et le lac Atitlân, le marché de Chichicastenango, Coban, Flores, Tikal, Rio Dulce, Livingston, Quirigua et un détour par Copan [Honduras). Tél. 01.77.48.81.00, www.equinoxiales.fr. Se loger: À La Antigua de Guatemala : hôtel Palacio de Doha n" Leonor, 4a calle Oriente Casa 8, Guatemala City, [502) 78.32.22.81, www.palaciodeleonor.com. Hô inclus). tel Vista Real, Prol. bd Proceres km 9, Zona 15, Anti gua [www.vistareal.com). Restaurant La Fonda de la Calle Real, Calle del Arco, La Antigua. Prendre un magnifique petit déjeuner: hôtel Casa Santo Do mingo, 3a Calle Oriente No. 28 "A". : Antigua Golf Resort, Alotenango, Sacatepequez [502) 78.73.14.00, www.lareunion.com.gt. Lac Atitlân hôtel Atitlân, Finca San Buenaventura Golf avec un hôtel Panajachel, Sololâ Guatemala, [502) 77.G2. 14.41. www.hotelatitlan.com. Hôtel Uxlabil [eco-hotel),Xajal Barrio, San Juan-La Laguna, Sololâ, [502) 59.90.60.16, www.uxlabil.com. Guatemala City : Gran Tikal Futura, Tikal Futura, Cal- zada Roosevelt 22-43 Zone 11, Guatemala City, [502) 24.10.08.00. wwwgrantikalfutura.com.gt. Hôtel Vista Real, Guatemala, Prolongacion bd, Los Proceres km 9, Zona 15, [502) 24.2700.00, www.vistareal.com. Flores : hôtel Peten Esplendido, la Calle 5-01 Zona 1, Santa Elena Flores, [502) 23.60.81.40, www.petenesplendido.com. - Monnaie le quetzal, du nom de l'oiseau embléma tique du pays, aussi nommé couroucou royal, sym bole de liberté, car il meurt quand on le met en cage. 1 quetzal = 0,90 euro [environ). - Formalités : il n'est pas demandé de visa, mais un passeport qui sera encore valide six mois après le retour. - Informations www.visitguatemala.com tél. 01.42.2778.63. et am bassade du Guatemala, Antigua, fondée parles Espagnols en 1543 chaque ethnie Page 2 (2/2) JETSET Dr BÉATRICE VUAILLE Voyage et circuit : Equinoxiales, le spécialiste du sur-mesure lowcost, propose plusieurs voyages au Guatemala, dont le circuit accompagné « Pano rama Guatémaltèque » 11 jours/9 nuits, à partir de 1 791 euros par personne en chambre double [vol depuis Paris et plusieurs villes de province : . tes tisseuses, les couleurs étant représentatives . > Pour partir : Les sites archéologiques mayas On rejoint par avion Florès (capitale du Petén), point de départ des excursions vers d'importants sites archéologiques, notam ment Tikal et Yaxhâ, enclos dans la forêt tro picale. Dans le Petén, la diversité forestière offre la possibilité d'un écotourisme et d'une étude ornithologique. Tikal, le plus connu et le plus impression nant des sites mayas, est situé en pleine jungle, dans une végétation luxuriante, pleine d'oiseaux multicolores. Tikal signifie « lieu des voix des esprits » dans la langue maya. Les archéologues estiment que cette IVe siècle ville, construite aux environs du avant notre ère, a pu être peuplée à son apo gée par 200000 habitants. La cité s'étend sur 64 km2 et comprend environ 4 000 édifices en pierre, dont il reste encore une majorité à mettre au jour. Il faut compter une jour née pour la visite. Le parcours, ombragé, est très agréable. Tikal fut l'un des principaux centres culturels mayas. Les palais ont été construits pendant la période classique, entre les IIP et Xe siècles. À son apogée, la civilisation maya avait développé de ma nière aboutie une écriture, une architecture, les mathématiques et l'astronomie. Ils avaient créé le zéro pour compter les jours et développé 17 calendriers, dont on ne connaît que 3. Autre site archéologique, Yaxhâ, situé à 30 km de Tikal, plus petit, mais comportant tout de même plus de 500 structures. et un lac éponyme. Il est intéressant pour ses au tels. Dans ces deux sites, l'escalade des temples mérite d'être faite, pour une vue ex traordinaire sur les sommets des structures archéologiques dépassant de la forêt vierge ou pour un panorama sur l'ensemble du site. On y fait aussi de nombreuses rencontres animales - singes araignées et hurleurs, coa tis, oiseaux magnifiques - et végétales, comme le sapotillier, arbre dont les Mayas extrayaient une gomme qu'ils mâchaient pour se nettoyer les dents (le chiclè), d'où l'homme du XXe siècle a tiré le chewing-gum, : III : termine par une dégustation délicieuse. Tous droits de reproduction réservés