Droit de réponse de Frédéric Haziza, journaliste subtil

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Droit de réponse de Frédéric Haziza, journaliste subtil
Droit de réponse de Frédéric Haziza, journaliste subtil
Extrait du Acrimed | Action Critique Médias
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EN BREF
Droit de réponse de Frédéric
Haziza, journaliste subtil
- Les journalismes - Mythes et réalités - "Déontologie ?" Pratiques et transgressions -
Date de mise en ligne : mercredi 26 novembre 2014
Description :
En substance : Alain Soral et Acrimed, c'est (presque) pareil.
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Droit de réponse de Frédéric Haziza, journaliste subtil
Frédéric Haziza n'a pas apprécié notre article, intitulé « BHL et Frédéric Haziza, son fidèle valet, pulvérisent les
Palestiniens et la déontologie journalistique ». Nous n'en sommes pas vraiment surpris...
Mais nous avons décidé de lui octroyer le droit de réponse... qu'il s'est offert sur Twitter.
Ainsi, Acrimed (et non le seul Julien Salingue, puisque, sauf mention contraire, les articles que nous publions
engagent collectivement notre association), « fait du Alain Soral ». Et Acrimed fait du Alain Soral « en affirmant
rejeter sa rhétorique antisémite ». Essai de traduction : Acrimed fait ce que notre association rejette et, ce faisant, se
livre à de la « désinformation ». Même en 140 signes, Frédéric Haziza est si subtil qu'il nous faut comprendre que
notre article recourt à une rhétorique antisémite. Dire le contraire serait probablement, également, de la «
désinformation ».
Alors disons-le à la manière de Frédéric Haziza : ce n'est pas une diffamation, mais c'est une diffamation.
C'est pourquoi, nous avons osé (si, si, nous sommes audacieux...) demander une explication (très courtoisement) au
journaliste subtil.
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Droit de réponse de Frédéric Haziza, journaliste subtil
Mais le très subtil n'a pas répondu...
Récemment, et comme l'a relevé, entre autres, Renaud Revel sur son blog, « Frédéric Haziza [a] fait condamner
Alain Soral » pour « provocation à la haine, à la discrimination ou à la violence » à l'encontre du journaliste et de la
communauté juive. Et, disons-le, au risque de « faire du Alain Soral » sans le savoir : qu'elle fasse ou non des
détours judiciaires, la condamnation politique d'Alain Soral nous semble non seulement légitime, mais nécessaire.
Alors pourquoi donner l'impression, en répliquant à Frédéric Haziza, que nous voulons écraser une mouche avec un
marteau-pilon ? Pour deux raisons très simples : parce que, corporatisme oblige, il ne faut pas compter sur les «
grands » journalistes pour dénoncer les accusations d'antisémitisme quand elles sont pourtant manifestement
infondées et donc intolérables [1]. Parce que dans sa « réponse » à notre article, dans lequel nous insistions
notamment sur les amalgames honteux de BHL et de son compère Haziza, le journaliste de LCP et de Radio J
recourt précisément... aux amalgames honteux. Or, la lutte contre le racisme et l'antisémitisme ne peut tolérer de tels
amalgames et a dès lors parmi ses adversaires ceux qui, à l'instar de Frédéric Haziza, taxent d'antisémitisme tous
ceux qui sont en désaccord avec eux.
Henri Maler et Julien Salingue
[1] Avant Acrimed, Siné et Daniel Mermet (entre autres) ont déjà fait les frais de telles accusations outrancières.
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