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Direction des études économiques et d’appui aux filières 200, chemin Sainte-Foy, 10e étage Québec (Québec) G1R 4X6 Tél. : (418) 380-2101 Téléc. : (418) 380-2164 Courriel : [email protected] Site Web : www.agr.gouv.qc.ca/ae/bioclip.htm Pour de plus amples renseignements, concernant le Bioclips, vous pouvez vous adresser à Danielle Gagné au (418) 380-2101, poste 3229 L’actualité bioalimentaire Volume 11, numéro 27 Le 26 septembre 2003 Au menu • La consommation française de fruits et légumes à domicile : un air de déjà vu au Québec • Malgré une nouvelle réglementation, le cacao • • tient bon Royaume-Uni : le ralentissement de la croissance touche aussi le secteur de l’épicerie En passant… La consommation française de fruits et légumes à domicile : un air de déjà vu au Québec À la lecture des résultats d’une étude sur la consommation des fruits et légumes en France, publiée en 2001, on perçoit tout de suite une certaine ressemblance avec la situation au Québec. En effet, si les chiffres diffèrent, la consommation suit une même tendance dans les deux pays, à quelques exceptions près. Si la quasi-totalité des ménages français achètent régulièrement des fruits et légumes (14 % de leurs dépenses alimentaires totales), les volumes achetés et la fréquence de consommation des fruits et légumes frais diminuent notamment chez les jeunes consommateurs (- 2 % en volume pour les fruits et - 5 % pour les légumes sauf les pommes de terre et - 6 % pour les pommes de terre). Le légume le plus consommé est la pomme de terre : près de 87 % des ménages français en ont acheté, et le niveau moyen d’achat était d’environ 30 kg par ménage. Viennent ensuite la tomate (95 % de pénétration et 14,2 kg/ménage/an) puis la carotte (83,8 % de pénétration et 9,8 kg/an/ménage), la salade (82,4 % de pénétration et 7,5 kg/ménage/an, représentée à 80 % par la batavia et la laitue feuille de chêne) et les endives (80,8 % de pénétration et 6,5 kg/an/ménage). Les fruits produits en France représentent plus de la moitié des volumes de fruits qui y sont commercialisés. La pomme, avec un taux de pénétration de 90,2 % et 18,7 kg achetés par ménage et par an, reste le fruit le plus consommé. Viennent ensuite le melon (79 % de pénétration et 7,5 kg/ménage/an) ainsi que les pêches et les poires, avec respectivement 7 kg et 6,8 kg achetés par ménage et par an. Les agrumes, deuxième grande famille du marché des fruits, représentent un tiers des volumes achetés. L’orange (environ 15 kg/ménage/an) est le deuxième fruit consommé après la pomme. La banane, classée dans la catégorie des fruits exotiques, vient en troisième place à cet égard (près de 11 kg achetés par an par chaque ménage français). (Source : http://www.frenchfoods.com/sopexa/ index.php?_rub=consommation&_action=fruits.htm) Malgré une nouvelle réglementation, le cacao tient bon Moins de cacao dans le chocolat... plus de pauvreté en Afrique? Depuis le 3 août dernier, tous les chocolatiers, pâtissiers, confiseurs, artisans et géants de l’industrie alimentaire européenne ont le droit d’adjoindre 5 % de graisses végétales à leur chocolat. Beurre de karité, huile de palme et autres adjuvants pourront prendre la place du pur beurre de cacao, à condition que leur utilisation soit mentionnée sur l’emballage du produit. Cela signifie une diminution progressive de 60 000 tonnes des achats à cause de la guerre civile ivoirienne, les cours du cacao sont retombés à moins de 1 500 dollars US, tant la qualité de la récolte est bonne. A court terme, c’est plutôt la montée du fondamentalisme musulman en Indonésie qui inquiète aujourd’hui le marché : la crainte du bioterrorisme pousse les États-Unis à une vigilance accrue en ce qui concerne les livraisons du deuxième producteur mondial de cacao, ce qui, à terme, pourrait entraîner une nouvelle flambée des cours. (Source : L’Expansion no 0678, 09/2003) Royaume-Uni : le ralentissement de la croissance touche aussi le secteur de l’épicerie Selon une étude effectuée par Information Resources (IR), la croissance des ventes du secteur de l’épicerie a diminué de 50 %, portant le total des ventes à 43,3 milliards de £. Les ventes entre mars 2002 et mars 2003 ont augmenté de 3,5 % comparativement à 7,5 % entre mars 2001 et mars 2002. Ce ralentissement des ventes serait dû à une baisse de la confiance des consommateurs, qui les inciterait à épargner davantage. Les produits réfrigérés semblent être le moteur du secteur, avec une croissance de 5 % (pour une valeur de 10,2 milliards de £), grâce notamment à la catégorie des plats préparés qui a crû de 15,4 %. Selon IR, si la croissance des produits réfrigérés se poursuit, ce secteur pourrait bien dépasser celui des produits non réfrigérés (boissons sans alcool, biscuits, conserves, œufs, lait, etc.) Ce dernier vaut actuellement 12,4 milliards de £ mais n’a crû que de 1,3 % entre mars 2002 et mars 2003. Le secteur de la confiserie est celui qui a connu la plus forte baisse, avec des ventes en chute de 5,2 %. Les boissons sans alcool ont quant à elles bénéficié d’une croissance de 3,8 % au détriment du café, du thé et des autres boissons chaudes, dont les ventes ont périclité au cours de l’année dernière. Les produits frais ont profité d’une croissance de 3,5 %, avec une baisse de 2,1 % pour les légumes et une augmentation de 7,7 % pour les fruits. Dans le secteur des produits surgelés, seuls les plats préparés ont progressé (3 %). Les ventes de viande fraîche ont connu une forte hausse (6,4 %) après une stagnation des ventes au cours des deux dernières années. Le bœuf affiche ainsi une croissance de 13,4 %. Le secteur des bières, vins et spiritueux poursuit sa montée (7,5 %), le vin étant en progression de 8,6 %. (Source : Food Industry News, 16 mai 2003) En ppassant... assant... Le Bioclips + de septembre 2003, intitulé Le consommateur québécois et ses dépenses alimentaires est maintenant disponible. L’objet de ce Bioclips + est de décrire les mutations qui se sont opérées dans les choix alimentaires du consommateur québécois depuis une quinzaine d’années et de dépeindre certaines des particularités de celui-ci. Quel est son profil socioéconomique? où fait-il ses achats? et que mange-t-il? sont quelques-unes des questions auxquelles cet article tente de répondre. Pour obtenir un exemplaire de ce document, veuillez transmettre vos coordonnées par télécopieur à Mme Danielle Gagné au (418) 380-2164 ou consulter le site du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation à l’adresse http://www.agr.gouv.qc.ca/ae/bioclip+/vol6no2/ vol6no2.htm Rédaction : Félicien Hitayezu (418) 380-2100, poste 3282